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[fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Lun 20 Jan 2020 - 18:08
Faire la fête c'est bien. Avec tous ces devoirs, et révisions tu avais presque oublié tout ça. Faut dire que tu n'es pas non plus une dévergondée de première, tu ne l'as jamais été et tu ne le seras jamais. Cependant tu n'es pas la dernière quand il s'agit de lever de coude. Tu fais d'ailleurs la fierté de ton frère dans ce domaine ce qui est complètement illogique car il devrait plutôt te dissuader de faire ça plutôt que de t'y encourager. Tu as l'alcool festif il faut dire, une fois que la louve est lâcher, elle se lance sur la piste de danse, et il est presque impossible d'avoir raison de toi.
Ce soir la louve pourrait bien pointer le bout de son nez. Tu as besoin qu'elle le fasse pour te sortir de l'impasse dans laquelle tu te trouves. Tu as besoin de t'évader même si ce n'est que pour quelques belles heures, même si le lendemain sera douloureux et nauséeux. Et puis tu es entourés d'amis, du moins de gens que tu connais depuis longtemps. Des gens de Hungcalf surtout, mais dans le lot il y en a que tu connais depuis beaucoup plus longtemps, depuis Poudlard, et pour les sang purs parfois depuis ta ou leur naissance. Oui les sang pur c'est une grande et belle famille pas vrai ? Qu'elle ironie. Tu as presque l'impression que c'est de l'inceste tellement vous avez toujours fait parti du parage des uns et des autres. D'ailleurs il faudrait peut être que tu fasses un test génétique pour savoir si Evandro ne serait pas un cousin au second degrès. Voilà qui te fait rire alors que tu portes ton verre à tes lèvres. Tu prends une pause, dans ta danse effrénée. Un peu de temps pour reprendre alcool et souffle, et aviser qui pourrait être ta future victime pour danser avec toi. Il est clair que tu n'as pas de contrôle sur ce que tu fais, tu le fais parce que tu en as envie, parce que tu as de l'énergie dû à la colère que tu éprouves contre le monde à dépenser.
Ton verre tu le descends aussi vite que tu peux, et tu retournes sur la piste au milieu de tous les autres. Et c'est là que tu percuttes quelqu'un. Ca n'a rien de discret, c'est plutôt lourd, tu es plus un éléphant dans un magasin de porcelaine à côte de l'alcool qu'un gracieux cygne. « Désoléeeee pas fait exprès ! » Mais déjà tu bouges au rythme de la musique. Et puis tu découvres sans vraiment le chercher le visage de Lorcan. En fait que c'est lui que tu viens presque d'écraser. Tu te jettes sur lui pour lui faire un câlin en signe de bonjour. « Oh mais je savais pas que c'était toiiiii. Qu'est ce que tu fais làààà? » Tu insistes involontairement à la fin des phrases, te faisant parler bizarrement sans savoir même pourquoi.
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Mer 22 Jan 2020 - 19:36
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
Le grenier n’était pas la planque favorite de Lorcan, quand il s’agissait de festoyer en semaine. C’était un peu tout much, un peu trop attendu et convenu. Enfin, il n’allait pas faire le difficile, Ymkje l’avait planté aux derniers moments, et il n’avait dégoté que cette soirée en toute dernière minute, faute de mieux. Des devoirs à faire, qu’elle disait. Pfff. A d’autres, y avait un gigolo là-dessous, foi de José. Enfin, il ne pouvait pas aller au Styx sans Ym’, Tiki ferait surement la gueule, et puisque l’on était en semaine, le campus, ce n’était pas très loin de son appartement, il n’allait certainement pas faire le difficile. Il était arrivé en milieu de soirée, alors que certains participants étaient déjà bien entamés, à entendre certaines chansons grivoises qui se lançaient de part et d’autres de la salle, et quelques pas de danse un peu aléatoires. Le Tamaharu avait esquivé un Grymm déjà bien allumé, avant d’aller saluer une ou deux têtes connues. C’était un animal social, le Loki, et une fois la surprise passée de ne pas le retrouver au bras de son acolyte habituelle, les autres convives le mêlèrent aux discussions, tranquilles ou animées, alors qu’il se roulait tranquillement une cigarette.Une vraie clope, pas de tentacula en semaine. Il s’était fait rabattre les oreilles sur le sujet par sa mère pendant les vacances, alors il réservait son stock californien pour les grandes occasions, et les soirées dans son appartement, en bonne compagnie. Et puis il n’était pas fou, et n’avait aucune envie de se faire piquer sa cam’ pour tous les gratteurs du coin.
Clope au bec donc, il se faufilait entre les fêtards pour récupérer un verre au bar improvisé de l’autre coté du dancefloor. Pas de coté, à gauche, à droite, adroit, pas gauche, il fallait jouer des coudes dans une foule plus compacte qu’il ne l’avait prévu. Il parvint à chiper un verre de mélange à l’orange et alcool-non-identifié, cela ferait l’affaire, qu’il descendit d’une semi traite pour ne pas prendre le risque de se le voir renverser sur son tshirt de marque, et donc hors de prix. Il avait eu du nez, là-dessus, car à la seconde suivante, on lui donnait un monumental coup de coude dans les côtes. Il jeta un regard noir au sauvageon fautif, ou plutôt la sauvageonne, s’adoucissant bien vite en découvrant son identité.
- Beh alors Lulu, on sait plus où ranger ses pieds ?
Voix forte, pour couvrir les boum boum de la musique, alors que la jeune femme se jetait dans ses bras sans pudeur. Il la réceptionna avec un petit haussement de sourcil, se prenant une béquille dans le genou par un autre danseur au passage. Les embrassades au milieu de la piste de danse, hors slow, c’était dangereux tout de même.
- J’espère bien que si, sinon ça voudrait dire que tu fais du rentre dedans à n’importe qui et j’m’en remettrai pas. Et j’fais pareil que toi, je m’amuse, mais je pense que tu as pris un peu d’avance. Tu permets que j’te rattrape ?
Jeté de boisson au fond du gosier, grimace comique. C’était quand même pas fameux, comme mélange. Il attrapa le poignet de Lucrèce pour la faire tourner sur elle-même, la rapprochant de lui en jetant un coup d’œil rogue à un inconnu qui s’approchait d’eux sans discrétion, ou plutôt approchait ses mains du fessier de la De gray. Not on his watch, bas les pattes.
- T’es venue toute seule, ou y a la pègre avec toi ?
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Mer 22 Jan 2020 - 22:27
Tu es éméchée. Enfin c'est ce que tu penses, mais quiconque te vois de l'extérieur peut officiellement dire que tu es bourrée. Voilà c'est dit, et c'est fait aussi. Il faut dire que tu n'as pas eu la main légère sur l'alcool ce soir. Tu n'en fais qu'à ta tête malgré les recommandations des autres. Le fait d'être en semaine ne te dérange pas du tout, au contraire même c'est comme si tu bravais un interdit. Parce que bon vu que tu donnes tout pendant les cours, il faut être lucide sur le fait de boire la veille. C'est dur de rester concentrée, et éveillée quand on a la gueule de bois. D'ailleurs il vaut mieux que tu évites de penser à demain, parce que demain, ça va piquer dans tous les sens du terme.
Mais pour l'heure tu t'amuses, tu danses, tu bois, un peu toute seule il faut l'admettre, parce que tes amis ils te regardent comme si tu étais n'importe qui sauf Lucrece De Gray. Du moins pas celle qu'ils connaissent depuis plus de 6 ans maintenant. Cependant il y a des gens ici qui te connaissent depuis beaucoup plus longtemps que ça. C'est le cas de Lorcan Tamaharu. Lui tu ne comptes même plus les années depuis votre rencontre. Parce que ça fait vraiment très longtemps qu'il est dans tes pâtes. Cependant ce soir, c'est toi qui t'emmêles avec les siennes. « Beh alors Lulu, on sait plus où ranger ses pieds ? » Tu fronces le nez et lui tires la langue. 2 ans et demi d'âge mental. Cependant tu devrais lui être redevable parce qu'il vient de t'éviter une mauvaise chute. Tu t'es d'ailleurs accrochée à lui comme la misère sur le monde, rien de bien gracieux hélas. Une fois remise sur tes deux pieds tu reprends tes gesticulations en rythme avec la musique tout en étant obnubilée par ton nouveau partenaire de danse. « J’espère bien que si, sinon ça voudrait dire que tu fais du rentre dedans à n’importe qui et j’m’en remettrai pas. Et j’fais pareil que toi, je m’amuse, mais je pense que tu as pris un peu d’avance. Tu permets que j’te rattrape ? » Bien sûr que c'était lui, qui d'autre sinon ? Tu ris n'empêche à ce qu'il vient de dire, chose que tu n'aurais pas fait en temps normal. Tu le regardes vider son verre. « Est ce que tu veux qu'on fasse des shooters ? Tu pourrais me rattraper comme ça ! » Mais voilà que tu tournoies sur toi même sans bien comprendre ce qui se passe. Toi ça te va tant que c'est en rapport avec le dandinage sur la piste de danse. « Des gens qui sont pas fuuuuuns. Ils veulent pas boire et danser avec moi... » Puisqu'il te tient par la main t'en profite pour poser l'autre sur son épaule histoire d'être un peu plus stable. « Heureusement que je t'ai trouvé, comment je pourrais continuer sans toi ? » Est ce que tu es sérieuse ? Encore une fois oui. Cet état second dans lequel tu es plongé à définitivement raison de toi. Mais tu t'amuses et tu es jeune à nouveau et ça, ça n'a pas de prix. « Alors tu fais ces shooooters avec moiiiiiiiiii? » Tu insistes toujours autant sur tes fins de phrases dis donc. Et puis tu bats un peu des cils vu la proximité avec le visage de Lorcan il faut bien arriver à le convaincre de t'accompagner dans ta folie.
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Jeu 23 Jan 2020 - 7:32
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
Lucrèce De Gray était pétée. Mais genre, bien, bien pétée, estima le Tamaharu qui s’y connaissait en beuveries de bonne et moins bonne qualité. C’était surprenant, il n’avait pas souvenir de l’avoir un jour vu ainsi, et pourtant de mémoire, il connaissait la cadette de l’éminente famille depuis qu’ils étaient tout jeunes enfants, peu ou proue. Il l’avait déjà vu vaguement éméchée, lors d’une cérémonie ou deux, ou encore joyeuse lors d’un mariage où ils avaient trompé l’ennui à grand renfort de coupettes de champagne bien trop onéreux pour leurs gosiers inexpérimentés. De la confiture pour les cochons, mais fallait connaitre le prix des costumes des porcelets en présence, aussi. C’était une grand première donc, et cela tira à Lorcan un rictus amusé, mais sans malice : Lucrèce n’avait qu’une poignée d’années de plus que lui, elle faisait partie de la jeune garde, de la nouvelle génération de sang pur, comme votre serviteur. Elle lui avait servi de compagne de jeu, tout juste de grande sœur, pendant toutes ces rencontres où l’on avait pu le contraindre à amidonner son col et porter des souliers vernis. Elle était toujours sage, lui tenait la main pour éviter qu’il grimpe aux arbres, lui faisait les gros yeux de manière bien plus charmantes que sa mère, bien que cela n’ait jamais plus d’effet, malheureusement. Et maintenant, c’était elle qui lui tirait la langue et jouait les sales gosses. On aura tout vu.
- Des shooters ? T’es sure de toi ?
Pour être sure, elle semblait sure, mais il n’était pas persuadé, lui, que c’était la meilleure des idées. Continuant à passer d’un pied à l’autre dans un simulacre de chorégraphie, il gardait un œil sur le type qui rôdait autour de la jeune femme comme un requin, patient mais affamé. Mouais, pas envie de la laisser sans chaperon, pas d’une humeur aussi enjouée, il posait un jeton sur le fait qu’elle ne verrait pas le mal dans le mâle. Et puis elle se pendait à son cou, encore, approchant son visage du sien, tanguant comme sur le pont d’un bateau, alors que le parquet du grenier était on ne peut plus stable. Il lui pinça le nez pour la faire reculer, gloussant devant son pseudo tour de charme, avant de passer un bras galant autour de ses épaules pour l’amener vers le bar.
- Ahahaha, comme t’y vas… Bon, bah faut pas continuer sans moi alors, en piste Lucette, les shooters c’est par là bas !
En s’éloignant de la piste, il leva un majeur en direction du type claqua la langue, visiblement dégouté qu’il ait mis la main sur la De Gray avant lui. Ouais c’est ça, dans tes rêves mon pote. Il photographia le visage du gars dans sa tête, à charge de revanche. Il savait pas qui c’était, lui, mais il allait le garder à l’œil, au moins pour ce soir.
- Bon tu veux quoi ? J’sais même pas c’qu’il y a tiens… Y a de quoi se faire des PB Jelly, des kamikazes et … oups, on ne se casse pas la gueule mademoiselle, merci bien … On va y aller crescendo, j’sais pas ce que t’as mangé toi avant… On va attaque au Snake Bite, le whisky, ça déçoit jamais…
D’un mouvement expert, il attira à lui deux verres minuscules d’apparence propre, et y renversa une lichette de whisky pur feu, du jus de citron et un autre ingrédient de son inspiration, pour en tendre un à la summerbee.
- Cheers poulette. Tu m’as pas répondu, t’es venue toute seule ?
Qu’il sache à qui la rendre, une fois qu’elle tiendrait plus debout quoi …
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Jeu 23 Jan 2020 - 10:37
« Des shooters ? T’es sure de toi ? » Tu hoches la tête comme une enfant pourrie gâtée. Est ce que tu l'es ? Peut être que tu l'as été, depuis la vie à sut te rappeler à l'ordre en t'apprenant que quoi qu'on fasse, peu importe combien on travaille dur, on a pas toujours ce qu'on veut. Mais quand il s'agit de tourmenter Lorcan, et d'obtenir ce que tu veux, tu as un certain talent qui pourrait arriver à te conduire loin. « Affirmatif ! Je suis sûre, certaine, complètement, à 100%, monsieur Tamaharuuuuu. » Un grand sourire angélique pour confirmer tes dires, il n'en faut ni plus ni moins. Pour convaincre ton acolyte, tu n'hésites pas à jouer de tes charmes. Est ce que ça marche seulement ? Non parce que c'est une chose de le faire quand on a l'esprit clair, et qu'on arrive à contrôle tout ses faits et gestes, c'est autre chose quand on a déjà beaucoup trop d'alcool dans le sang. Tu fronces à nouveau le nez quand il te le pince, mais comme tu sens qu'il te pousse vers le bar improvisé, tu sais que tu as gagné cette manche. « Ahahaha, comme t’y vas… Bon, bah faut pas continuer sans moi alors, en piste Lucette, les shooters c’est par là bas ! » Tu tapes dans tes mains d'excitation, mais te rattrapes bien vite à Lorcan pour te frayer un chemin. Tu marches tout de même au rythme de la musique, il ne faut pas oublier pourquoi tu es là ce soir. Ton objectif de te changer les idées est nettement atteint. D'ailleurs la voie de la sagesse te pousserais à limiter ta consommation d'alcool, mais le petit diable perché sur ton épaule lui la fait taire en l'étouffant avec un peu de whisky. Comme toi bientôt d'ailleurs. « Bon tu veux quoi ? J’sais même pas c’qu’il y a tiens… Y a de quoi se faire des PB Jelly, des kamikazes et … oups, on ne se casse pas la gueule mademoiselle, merci bien … On va y aller crescendo, j’sais pas ce que t’as mangé toi avant… On va attaque au Snake Bite, le whisky, ça déçoit jamais… » Tu fais mine de réfléchir, mais de toute façon il prend la décision pour toi. Tu es loin d'être une experte en la matière. « Moi pas avoir mangé depuis ce midi je crois. Pas eu le temps. Mais toute façon ça sert à rien. Je tiens l'alcool. » Tu relèves le menton fièrement. Tu as une réputation à tenir quand même. Même si ça ne date pas d'hier, parce que ça fait longtemps que tu ne bois plus en quantité suffisante. Est ce que c'est un mal de dire qu'on limite la boisson aux grandes occasions, sans doute que demain tu diras que tu aurais dû t'en tenir à ça. Mais pour l'heure, tu as devant toi un shooter. Alors tu observes fascinée Lorcan usant un peu de magie pour vous faire les fameux shooters. Tu suis des yeux tout ce qu'il fait, te demandant par la même occasion si ça c'est aussi mauvais que ça à l'air. « Cheers poulette. Tu m’as pas répondu, t’es venue toute seule ? » Tu prends le tout petit verre dans ta main, le lève pour trinquer avec ton ami d'enfance. « Cheeeeers !! » Tu le bois d'une rasade. Avec un tintement sonore bien que couvert par la musique, tu poses le verre et fais une sacré grimace. « Ca brûleeeee ! » Une énième grimace. Tu ne dirais pas non à de l'eau pour faire passer le goût qui t'as enflammée toute la bouche. « Pas toute seule, mais je sais pas où ils sont. Ils sont pas fuuun de toute façon, je veux rester avec toi! » Oubliant déjà le whisky qui as rajouté une dose d'alcool dans ton organisme, tu te remets à danser en attendant le suivant. « Et toi t'es avec quiii ? T'es venue avec ton amoureuuuuse ? » Tu lui fais un sourire aguicheur en posant cette question. Sans doute que tu aurais bien des noms à proposer pour gratter le mystère. Il suffit d'énumérer le nom des filles avec qui tu l'as vu traîner, et surtout celles du bal qui a tourné à la catastrophe.
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Dim 26 Jan 2020 - 18:02
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
D’ordinaire, Lorcan était celui qui attrapait les gens par le col, éméché pour les pousser au vice, peu importait lequel. C’était lui qui faisait tourner les joints, qui remplissait les verres, qui lançait les paris, tous plus stupides les uns que les autres. Alors forcément, être de l’autre coté de la barrière, celle de celui qui n’était pas encore à ce stade de la soirée, avait un petit coté à la fois inédit et décontenançant. Oh, globalement, il n’était pas contre, l’humeur avinée de la jeune sang pur était plutôt festive et distrayante. Cependant, il était curieux de savoir quelles étaient les raisons d’un tel relâchement dans les bonnes manières de la gosse de riche. Qu’il soit mal appris, lui, cela ne surprenait plus personne. On savait que les Tamaharu avaient un visage le jour, un autre la nuit. Cela devait d’ailleurs avoir quelque chose de familial, quand on connaissait Lorcan comme Tiki. Lucrèce en revanche… Elle était l’enfant chérie, celle qui, bien peignée, bien faite, faisait honneur à ses parents sans faire trop de vagues. Elle faisait la fête, parfois, bien sur, mais rien n’était jamais paru dans le Chineur de nature à faire rosir les joues poudrées de sa daronne.
Alors qu’il reverse un peu de boisson sur le comptoir improvisé, Lorcan grimace discrètement quand la blonde fanfaronne de ne pas avoir grignoté quoi que ce soit depuis la fin de matinée. C’est pas bien malin, ça. Lui-même s’est enfourné une demi douzaine de tartines de beurre de cacahuète avant de venir, en expert de la beuverie. D’abord, parce que le gras absorbe l’alcool, rendant l’ivresse douce et grisante avant de passer au stade de la beuverie crasse. Ensuite, parce qu’il avait horreur de vomir le ventre vide, ce qui arrivait bien souvent à ceux qui picolaient sans préparation. Des trucs de débutant, clairement.
- Hmm. J’crois avoir repéré des trucs à grignoter là bas, attends. Accio, euh, trucs comestibles !
Oui, parce qu’une fois, il avait attiré à lui des « trucs à grignoter », et sa baguette, malicieuse, avait rapproché de ses mains un morceau de carton et un autre de polystyrène. Des fois, il se demandait si on ne lui avait pas menti, et qu’en réalité cette dernière possédait un cœur en moustache de troll. Ça expliquerait TELLEMENT de choses. Cependant cette fois ci, elle se fit serviable, attirant de l’autre coté du bar des saucisses cocktails, des olives –dont une s’enfonçant de l’oreille d’un type, beurk- et un paquet de chips à peine entamé.
- Si tu bois avec moi, tu manges aussi. Hors de question que j’te tienne les cheveux avant au moins deux heures du mat, sinon c’est la honte ma Grosse.
Bon, elle était pas grosse, on faisait difficilement moins grosse, mais elle avait compris l’idée hein ? Il se lança une saucisse directement au fond du gosier, manquant de s’étouffer quand Lucrèce se mit à grimacer sous l’effet abrasif du whisky pur feu : beh oui cocotte, l’alcool, ça pique !
- Mange des chips, ça éteint le feu Ahahahahaha. Et t’as bien raison, les autres c’est que des cons et moi je suis le meilleur.
Il s’amusait beaucoup à la voir se dandiner, pas toujours en rythme d’ailleurs, mais ne la resservit pas tout de suite. Il voulait savoir d’abord si ce n’était pas une mauvaise idée que de l’enivrer encore plus. Sa dernière remarque lui fit rouler les yeux dans les orbites. Il posa sa joue sur son poing, l’air arrogant et bravache. Du pur Loki, plein de malice et de moquerie.
- Laquelle de mes petites copines, va falloir être plus précise Chérie. Pis d’abord, je suis venu tout seul, en espérant trouver une âme esseulée que j’pourrais sauver de l’ennui et de la solitude. Et te voilà qui débarques, si c’est pas le destin ça, héhé.
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Lun 27 Jan 2020 - 14:01
Lorcan se comporte avec toi comme un papa, ou un grand frère plutôt N'est ce pas agréable pour une fois de n'avoir aucune responsabilité ? De toute façon ta condition ne te permet pas de prendre le commandement de tes actes. Tu agis c'est tout, c'est déjà bien. « Hmm. J’crois avoir repéré des trucs à grignoter là bas, attends. Accio, euh, trucs comestibles ! » Tu ris comme une débile en voyant Lorcan faire son sort. « Mon petit il va falloir que je t'apprenne la belle magiiiiie. » Bon peut être pas ce soir. Mais ça c'était sûr que tu pouvais lui appendre quelques petites choses, parce que Lorcan loin d'être bête ou non doué pour la magie, avait un poil dans la main du même gabarit et aussi vigoureux qu'un saule cogneur. « Si tu bois avec moi, tu manges aussi. Hors de question que j’te tienne les cheveux avant au moins deux heures du mat, sinon c’est la honte ma Grosse. » Tu lui fais une grimace en disant un truc du genre gnagnagnagna cependant tu obtempères et prends la première friandise qui te tombe sous la main pour commencer à mâcher de façon clairement non convaincue. « Il me faut un truuuuc à boire pour faire passer ça. » Tu hoches la tête de façon tout à fait convaincue par ce que tu viens de dire. Jusqu'à ce que ça soit la grimace totale avec le whisky. Tu fais mine de t’éventer avec une main, et peut être en tirant la langue aussi, mais tu n'es pas très claire sur tes agissements. « Mange des chips, ça éteint le feu Ahahahahaha. Et t’as bien raison, les autres c’est que des cons et moi je suis le meilleur. » Oubliant les chips tu préfères te pendre à son cou. «
Le meilleur ! Toujours là après toutes ses années... Comment j'ai fait pour te supporter jusque làààà ? » Ca c'est une bonne question, mais voilà qu'après avoir déposer un baise sonore sur sa joue, tu danses encore et toujours entraînant Lorcan avec toi. Mais il se moque de toi, encore une grimace quand son poing se pose sur ta joue et tu t'arrêtes de dandiner. « Laquelle de mes petites copines, va falloir être plus précise Chérie. Pis d’abord, je suis venu tout seul, en espérant trouver une âme esseulée que j’pourrais sauver de l’ennui et de la solitude. Et te voilà qui débarques, si c’est pas le destin ça, héhé. » Tu lèves les sourcils et le regarde comme si il te prenait pour la plus grande des idiotes. « Tu sais très bien qu'on est destiné l'un pour l'autre mon chaton... Mais il faut encore que tu deviennes un vrai homme pour ça. » Tu continues avec un air charmeur. Qu'est ce que ça fait d'inverser les rôles jusque là dans cet échange complètement surréaliste. « Dis moi plutôt sur laquelle des filles avec lesquelles je t'ai vu au bal -merveilleux bal- tu craques ? » Tu lui fais un grand sourire alors que tu poses tes mains sur son cou pour te stabiliser, te rapprocher, et peut être aussi le déstabiliser. Parce qu'il faut l'avouer c'est drôle. « Tu sais bien que tu peux tout me dire... » Un sourire qui se veut énigmatique, mais tu vois plus très clair avec tes petits yeux.
@Lorcan Tamaharu
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Lun 10 Fév 2020 - 8:07
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
Dans ses plans de la soirée, Lorcan n'avait pas envisagé une seule seconde de jouer le babysitter pour demoiselle en détresse, qu'elle soit physique, affective ou éthylique, et pourtant... La soirée semblait bien s'orienter de cette manière. Soit, de toute façon, il n'avait guère mieux à faire, Cookie n'était pas là, ses autres potes non plus, il pouvait bien se dévouer à Lucrece qu'il ne fréquentait pas si fréquemment en dehors des bals de sangs purs et des révisions pour les examens. Heureusement pour lui, la délicatesse blonde se faisait plutôt docile -malgré une logorrhée verbale presque insupportable, même pour lui – et venait picorer quelques friandises sucrées et salées, avant de venir se pendre à son cou comme un condamné au bout d'une corde. Elle n'était pas bien lourde, la De Gray, mais elle faisait peser tout son poids sans la moindre retenue, tant et si bien que Lorcan devait passer son bras sous ses aisselles pour lui éviter de les faire basculer tous les deux en arrière.
- Me supporter ? Yen a qui Paierait pour quelques minutes en ma compagnie, va falloir que je facture la soirée à tes parents.
Il crâne, le Tamaharu, alors que la jeune femme l'attire à nouveau sur la piste de danse en continuant son interrogatoire. Il la fait tourner sur elle même, en bateau ivre, la situation ne semble pas le perturber outre mesure. Loki est fait pour la fête et les conversations sans queue ni tête, il n'y a qu'à entendre la décontraction avec laquelle il réplique à chaque estocade verbale de la jeune femme, non sans un regard circulaire sur les fêtards en présence, de temps à autre. Quand elle lui colle un baiser sur la joue, un peu plus proche de ses lèvres que du haut de la pommette d'ailleurs, il ne la frotte pas d'un air dégouté de gamin, comme il l'aurait fait d'ordinaire, un peu troublé. Il préfère rester concentré sur le babillage de sa danseuse, de crainte qu'elle se désintéresse de lui pour aller emmerder quelqu'un d'autre, de surement bien moins bien intentionné que lui.
- Il tient qu'à toi pour que je devienne un grand garçon hein, paraît qu'il faut une princesse pour réveiller le prince charmant. Et je me demande comment t'as pu remarquer avec qui j'étais au bal, j't' croyais trop occupée à éviter que ton frangin pète la gueule la moitié de l'assistance pour me calculer. Ça m'a brisé le cœur en plus, vraiment.
La scène de Cael Muller et Marcus avait cessé de terroriser la pauvre Grâce ce soir là, et il n'avait pas eu d'autre choix que de l'exfiltrer après une seule et unique valse. Il lui en avait promis mille de plus, dans d'autres circonstances, mais il n'en avait pas encore eu l'occasion. Bah, il se rattraperait bien assez tôt.
- Si je peux tout te dire Lulu-chaton, tu sais bien que mon cœur ne bat que pour toi et tes jolis yeux.
Et ceux de Pina, et ceux d'Aphrodite, et ceux de Louise, de Jessica, de Garance, de Rose, de Mila, d'Ayako … Tant de jolie filles sur le campus, si peu de temps, c'était terrible. Il posa ses mains sur la taille de la sorcière, presque sagement, levant le nez en entendant un air de piano et de violon s'élever dans les airs, tranchant avec les sonorités technos de morceau précédent.
- Les cons, ça c'est d'anciens beaubatonniens qui veulent faire les malins avec leur valse à la con. On va leur montrer que la Royauté est dans la place, hein ?
D'un geste sur, il chassa la main de Luce de son cou pour la saisir dans la sienne, et se mit à glisser sur un rythme en trois, sans effort. L'avantage de son éducation bien bourgeoise, c'était que la valse, il savait la danser, bien, même. Après, il n'avait jamais pratiqué avec une partenaire totalement cuite. Ça allait être marrant.
- Avec un peu de chance, ça te fera tomber amoureuse de moi.
Made by Neon Demon
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Mer 12 Fév 2020 - 14:09
« Me supporter ? Yen a qui Paierait pour quelques minutes en ma compagnie, va falloir que je facture la soirée à tes parents. » Tu le regardes de haut. Comment il peut dire ça ? De toute façon ce n'est pas comme si il avait besoin d'argent. « Tu devrais plutôt te satisfaire de ça... » Tu fais un geste désignant ta personne, de façon très sérieuse. « Comme paiement. » Tu souris. « Je suis pas sûre que tu ais très envie de voir mes parents en plus... Franchement, personne n'en a envie. » Tu hoches la tête de bas en haut pour appuyer tes dire. Tu es complètement convaincue qu'aucune personne saine d'esprit ne voudrait avoir affaire à eux.
Mais tu danses, tu danses pour penser à autre chose. Parce que tu ne veux pas penser à tes parents, au mariage, au futur, juste penser à maintenant, à l'instant présent. D'ailleurs quoi de mieux pour te changer les idées que de le taquiner. Ca marche. « Il tient qu'à toi pour que je devienne un grand garçon hein, paraît qu'il faut une princesse pour réveiller le prince charmant. Et je me demande comment t'as pu remarquer avec qui j'étais au bal, j't' croyais trop occupée à éviter que ton frangin pète la gueule la moitié de l'assistance pour me calculer. Ça m'a brisé le cœur en plus, vraiment. » Ca te fait rire du moins la partie sur le prince charmant, parce que ça se fini en grimace. Pourquoi te ramène t'il à cet épisode chaotique. « J'ai des yeux derrière la tête qu'est ce que tu veux... » Un trait d'esprit malgré l'alcool qui coule sans doute au même débit dans tes veines que l'hémoglobine. Tu tangues, et tu vois pas très loin sur les longues distance, mais tu vois Lorcan, tu te raccroches à lui d'ailleurs, c'est ton pilier qui t'aide à tenir debout. « Si je peux tout te dire Lulu-chaton, tu sais bien que mon cœur ne bat que pour toi et tes jolis yeux. » Voilà qui te redonne le sourire. La drague complètement infantile de Lorcan. Ca remonte toujours le moral non ? « Un prince charmant c'est ça ? » Tu te tiens proche de lui, tune main posée sur son bras, une autre à son cou comme ancrage dans la réalité. La proximité t'aide à garder le cap, à voir quelque chose de plus clair, entre autre le visage de ton interlocuteur. En temps normal tu lui aurais dit quelque chose pour lui faire fermer son clapet, peut être quelque chose du genre: le jour où tu diras ça pour de vrai, elle t'en fera baver... Mais non. De toute façon tu n'en a pas le temps. Lui même essaie de te garder bien droite en te maintenant par la taille. C'est rare autant de proximité physique entre vous, mais toi tu t'en fiches bien, t'es bien là. Changement de musique auquel tu fais à peine attention parce que tu te demandes si tu ne pourrais pas avoir un autre cocktail. « Les cons, ça c'est d'anciens beaubatonniens qui veulent faire les malins avec leur valse à la con. On va leur montrer que la Royauté est dans la place, hein ? » Tu le regardes, il te faut 5 secondes pour que tous les neurones se connectent. Danser ? La valse? Est ce que c'est une bonne idée ? Tu as des doutes là... Mais tu n'as pas plus le choix. Une seconde de plus et te voilà en position parfaite pour commencer à bouger en rythme avec la musique. Tu as toujours été une danseuse appliquée, tu as de la grâce, tu t'es évertuée pendant des années pour que tu sois la cavalière parfaite. Alors voilà que tu laisses ton corps agir, parce que le cerveau n'est pas capable de suivre. A vrai dire bouger aussi vite c'est pas une bonne idée. Alors tu fermes les yeux avant même que ça commence. « Avec un peu de chance, ça te fera tomber amoureuse de moi. » Tu ouvres un œil, en souriant. « Chiche. » Mais tu es déjà emportée vers d'autres cieux car ton cavalier se décide à te guider dans la salle au rythme en trois temps de la valse. Les yeux mi clos on pourrait presque dire que tu es pleinement entraînée par la danse, la musique, et l'homme qui te tient contre lui. Il te faut faire un effort draconien pour ouvrir les yeux complètement pendant une pause ou ton partenaire te fait pencher en arrière. Tu réalises que ta robe, taille patineuse bleu fait parfaitement l'affaire pour ce type de danse, tu te féliciterais presque de ne pas en avoir mis une plus moulante. Tu remarques vaguement que les regards sont portés sur vous. Tu te dis aussi que c'est sans doute pour ça que vous les sang pur vous passez pour des snob. Qui d'autre danse encore vraiment la valse ? Les moldus eux ne l'apprennent quasiment plus. « Qui aurait cru que tu dansais aussi bien? » Voilà que la musique s'arrête, mais tu ne te sens pas si bien que ça. Ta tête vient se poser sur l'épaule de ton cavalier alors que tu peines à reprendre ton souffle. « Vous voulez ma mort monsieur Tamaharu... » Doucement tu as parler juste avant que le morceau suivant ne commence. Tu as toujours la main de Lorcan dans la tienne alors que tu les laisses perdre leur position initiale pour revenir le long de vos corps. C'est un slow qui commence. Ca ça te va. Tu poses ta main libre sur son épaule, ton visage toujours enfoui contre lui.
@Lorcan Tamaharu
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Mer 12 Fév 2020 - 17:21
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
La réponse presque outrée de Lucrèce le fait marrer, l’imbécile. En même temps, arrivait il que quelque chose de vraiment sérieux sorte de la bouche du Tamaharu, quand il n’y était pas contraint par un adulte ou un évènement mondain ? Pas tant. Rarement. Il se plaisait dans son rôle de bouffon désinvolte et insupportable, de bout en train inconstant, et pourtant si fiable, quand on le regardait d’un peu plus près. Après tout il aurait pu laisser la De Gray errer au rythme des pulsations de la fête, tomber de bras en bras, s’agiter sous le mauvais nez d’un prédateur aux dents longues et aux mains avides, et pourtant il était là, à l’embêter, la bousculer gentiment, gardant le grappin dessus pour mieux évincer les esprits mal intentionnés. L’index sur le menton, il tordait la bouche, l’air de l’amateur d’art peu convaincu par la pièce qu’on lui présentait.
- Mouais, franchement, ça se discute. Je leur enverrai quand même un devis, juste au cas où, pis si je reçois quelque chose, j’t’en verserai un peu. Genre, pour t’acheter une résistance à l’alcool.
Sa seconde réplique ne fait pas autant mouche qu’il ne l’aurait souhaité, et il voit passer ce qui ressemble à de la gène, voire de la tristesse dans le regard de la de Gray. Or avec la tristesse, il est nul. Il est un très mauvais remonteur de moral, quand il s’agit d’autre chose que d’un coup de blues passager. L’intimité émotionnelle, c’est pas trop son truc. Alors il préfère faire le pitre, et elle reprend pied, se moquant de lui gentiment à son tour, de son rôle de prince charmant à la petite semaine, à peine débutant. Et pourquoi pas hein ? Il a déjà les beaux habits, et surement que José doit avoir une couronne et un sceptre chipés on ne sait où, dans son nid. D’ailleurs, comme un vrai Lord, il est capable d’accompagner les pas de Lucrèce dans une valse à trois temps parfaite, stigmate de ses années d’enfant presque modèle, sorte de petit singe savant avide de nouvelles compétences. Depuis, il rechigne un peu plus à faire des courbettes, préférant les grimaces simiesques, mais le mal est fait : le bougre danse à la perfection les danses de salon, le cadre est droit, le mouvement fluide, le rythme respecté. D’ailleurs, Lucrèce n’a même pas besoin de faire autre chose que de se laisser guider, ce qu’elle fait si bien qu’elle finit par fermer les yeux, ce qui ne paraît pas être un bon signe aux yeux de son cavalier : elle ne va tout de même pas lui vomir dessus, tout de même !
- Et bien, à priori tout le monde, vu que je passe ma vie à me dandiner. Tu vois, une preuve de plus que je suis invisible à tes yeux. C’est tellement triste.
Moue boudeuse, faussement attristée, alors qu’autour d’eux quelques autres couples s’étaient formés pour tournoyer aussi, avec plus ou moins de réussite selon le taux d’alcoolémie de chacun. Lorcan avait remarqué quelques regards un peu envieux, masculins surtout, féminins parfois. C’était qu’ils avaient quand même la classe, ce binôme pas trop mal assorti, elle avait sa jolie robe et son regard un peu perdu, lui avec… son attirail habituel de sale gamin pêté de thunes. Mais toujours élégant. La musique avait fini par ralentir, les lumières par se tamiser et, heureusement pour Luce, le temps des slows était venu. D’ordinaire, c’était le moment où il dansait n’importe comment avec Cookie ou Lys, ses petites camarades de beuveries habituelles, ou alors il faisait le pilier de bar en regardant les plus chanceux se rapprocher de leur douce moitié. Et là, il se retrouvait sur le parquet, tout couillon, avec la De Gray contre lui qui ne semblait pas trop décidée à arrêter de danser. Bon. Bon bon bon. C’était très bizarre, mais en même temps, elle était tellement ivre qu’il ne fallait pas trop qu’il s’en émeuve, nan ?
- Ta mort ? Pas avant qu’on soit marié Chérie, sinon j’hérite de rien, c’est naze.
A sa droite, un type qu’il ne connaît pas lui jette un regard noir. Surement qu’il a entendu sa réplique et qu’il sait des choses que Lorcan ignore, alors ce dernier lève son majeur en sa direction dans le dos de la jeune femme, articulant un « Fuck you » muet alors qu’elle cale son nez contre sa clavicule. Son souffle chatouille un peu sa peau, et ça lui fait tout drôle, à Loki. Va falloir qu’il se concentre, sinon, il va être tout chafouin après.
- Quand tu auras fini de me renifler, on te trouvera un truc à manger d’un peu plus consistant. Et ensuite, seulement ensuite, on retournera boire, parce que j’ai l’impression que t’es là pour ça, Lulu-Chaton.
Made by Neon Demon
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Mer 12 Fév 2020 - 18:06
« Mouais, franchement, ça se discute. Je leur enverrai quand même un devis, juste au cas où, pis si je reçois quelque chose, j’t’en verserai un peu. Genre, pour t’acheter une résistance à l’alcool. » Tu ris à gorge déployer, faisant preuve de toute l'ironie que ton état de sobriété avancé peut te permettre. Non mais tu vas pas te laisser avoir comme ça. « Je peux te prouver à n'importe quel moment -maintenant même- avec la première personne qui passe, que ça se discute pas. » Tu fais mine de t'en aller en te retournant et cherchant justement la première personne qui passe.
Sur la piste de danse vous faites tous les deux des prouesses. Malgré tout les bals auxquels vous avez assistés ensemble il te semble bien que c'est la première fois que vous faites des pas ensemble. Il faut dire que jusque là avec un Lorcan qui a quand même 4 ans de moins que toi... Tu l'as toujours considéré comme un gamin, pas vraiment comme un homme qu'il est devenu.
« Et bien, à priori tout le monde, vu que je passe ma vie à me dandiner. Tu vois, une preuve de plus que je suis invisible à tes yeux. C’est tellement triste. » En meilleur état tu aurais levé les yeux au ciel, mais là tu es plutôt du genre à les laisser fermer pour éviter un drame. Autant tu te sentais bien avant de te mettre à tournoyer autant maintenant tu te sens dans les nuages, mais pas d'une façon très positive. C'est plutôt comme si tu avais été propulsée trop vite en orbite. Tu n'as pas envie de vomir, mais ce n'est pas la grande forme en somme. Le pire c'est qu'il continue à faire des traits d'esprits, et d'humour. Tu arrives encore à lui répondre, c'est bien que tu as encore la tête sur les épaules. D'ailleurs il a peut être raison, tu ne l'as jamais vraiment vu. C'est drôle qu'il te fasse la réflexion, et que tu arrives à lui donner raison alors que tu as un taux d'alcoolémie élevé. Oui très ironique tout ça. « Non, c'est juste que je ne suis jamais sortie assez pour te voir te dandiner très cher c'est tout. Maintenant je sais que je pourrais t'embaucher pour le prochain bal, plus personne ne danse de nos jours. » Est ce que ton futur mari danse lui ? Tu ne le sais même pas. Tu aimerais bien, ce n'est pas ça que font les princes ? Prince Lorcan Tamaharu lui à l'air de savoir, c'est bien une raison non ? « Ta mort ? Pas avant qu’on soit marié Chérie, sinon j’hérite de rien, c’est naze. » Tu pourrais lui dire que la place est déjà prise, et que vous ne pourrez pas vous marier. Mais, non tu ne gâcheras pas ce moment en brisant le silence sur ton futur mariage. « Les princes charmants ne parlent pas du décès de leur dulcinée. » Voilà la leçon du jour. « Et je te rappelle que Cendrillon était pauvre et qu'elle a quand même épousé le prince. Y'en a pas que pour l'argent dans la vie ! » Pas sûr que Lorcan connaisse le conte moldu, mais peu importe tu seras toujours à temps de lui expliqué, et puis y'a qu'à voir comment elle s'appelle pour comprendre. De toute façon toi tu es toute à ton slow, à reprendre tes esprits dans les bras de Lorcan. Il t'offre un corps solide et chaud auquel te raccrocher. Parfaitement ce dont tu avais besoin. Est ce qu'on peut s'endormir debout ? Hélas non. Et puis il n'en finit jamais de te secouer. Tu fronces les sourcils. « Quand tu auras fini de me renifler, on te trouvera un truc à manger d’un peu plus consistant. Et ensuite, seulement ensuite, on retournera boire, parce que j’ai l’impression que t’es là pour ça, Lulu-Chaton. » Tu recules et fais mine de réfléchir. « Un burger, des frites, et un cocktail je veux, mon Prince. » Rien que ça. Et donc tenant toujours la main du dit prince tu te laisses guider à travers la foule des gens qui se sont remis à danser. Ca va déjà un peu mieux, tu ne vois toujours pas très clair, mais tu ne te sens plus vaseuse, alors que tu as eu un peu de temps pour te remettre. Tu ne sais pas vraiment comme Lorcan va arriver à remplir tes exigences. Pourquoi cette envie soudaine de manger un burger ? Aucune idée, mais la vérité c'est que oui, tu as faim. Tu imagines deux secondes Lorcan cuisiner et ça te ferait presque rire à voix haute. « Est ce que tu crois qu'on peut aller dans les cuisines pour trouver un truc à mangeeeeer ? » Te voilà reparti à insister un peu trop sur les dernières syllabes des mots, comme si tu étais redevenue une petite fille. « On va oùùùù? » Voilà une question intéressante, parce que tu laisses complètement ton guide faire ce qu'il veut. En même temps qu'est ce que tu veux toi ? Qu'on s'occupe de toi, donc ça arrange peut être tout le monde.
@Lorcan Tamaharu
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Jeu 13 Fév 2020 - 10:35
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
Parce que Lucrèce continue à lui répondre, Lorcan continue de bavarder. Il jacasse, c’est parfois insupportable, mais pour l’instant elle ne lui a pas intimer de se taire, comme le font souvent ses interlocuteurs las de ses verbiages. Elle le rabroue gentiment, lui rappelant que les vrais princes, eux, ne pensent pas au décès de leur fiancée. Bah, comme si c’était vraiment important ! C’était histoire de parler, il ne lui voulait pas de mal à la De Gray, et puis c’était pas comme si la moindre alliance avait été envisagée en ce sens. Par chance, Lucrèce n’aurait pas à souffrir d’épousailles avec cet énergumène là, c’était toujours ça de gagné, non ?
- Moui, sauf que t’es pas Cendrillon, que je sache, d’abord parce que tu ne fais pas très souillon et ensuite parce que, vu l’heure, ton carrosse serait déjà devenu citrouille et tes chevaux souris depuis un bail.
Et ouais Mademoiselle, le petit Loki connaissait ses contes de fées. Merci les nourrices et la famille De Booij d’avoir comblé les lacunes parentales sur le sujet. Le slow semble s’étirer dans le temps, et même si il n’est pas du genre violent, le Tamaharu se sent obligé de bousculer un peu la jeune femme de temps à autre, quand il la sent tanguer plus qu’à l’ordinaire, ou pire, s’endormir debout, bercée par la musique douce et la chaleur des lieux. Malgré l’hiver, les corps serrés et la danse donnait à l’endroit des sensations estivales trompeuses. Heureusement pour lui, l’appel de l’estomac ramena la blonde à un peu de concentration et de réactivité. Un burger et des frites, rien que ça. Bon, ce n’était pas sorcier, c’était même très moldu, comme programme, mais de là à savoir où se fournir… Elle lui proposait de faire un passage dans les cuisines, et Lorcan vérifia l’heure sur son portable d’un coup d’oeil : il était suffisamment tard pour que le sorcier cuistot soit rentré dans ses pénattes, mais suffisamment tôt aussi pour qu’il ne soit pas déjà de retour pour préparer les petits déjeuners. Ils étaient donc sur la fenêtre de tir parfaite, si tant est qu’il y en ait une . En tout cas, cela valait la peine de tenter le coup.
- Va pour le burger et les frites, mais on est mignonne et on fait pas trop d’bruit. J’ai déjà été collé la s’maine dernière pour … Euh, un truc, si je continue, mes parents vont me couper les … Oreilles.
Les oreilles oui, bien sur. Lucrèce sous le bras, le Tamaharu joua des coudes pour parvenir à la porte du grenier, alors que quelques fêtards avinés tentaient mollement de les retenir, argant de ne pas les avoir vu suffisamment pendant la soirée. Lorcan avait claqué de la langue avec un regard, avouons le, un peu méprisant, et avant chasser les importuns d’un mouvement de la main. Il avait une mission, il fallait la remplir, tant pis pour les politesses sociales ! Il irait faire le tour des popottes un autre jour.
Une fois dehors, il leur avait fallu une bonne dizaine de minutes pour descendre jusqu’aux cuisines, et Lorcan avait eu l’impression que Lucrèce allait tomber douze fois dans les escaliers, tant le pas était hésitant. Bien lui en avait pris de ne pas se saouler en amont de cette soirée, sinon ils ne seraient jamais arrivés en un seul morceau au rez de chaussée… une fois dans les cuisines, il avait allumé une lumière, puis deux, et sursauté quand un elfe de maison en taie d’oreiller s’était approché d’eux, l’air encore un peu endormi, frottant ses yeux globuleux de ses longs doigts en leur demandant ce qu’ils voulaient. Il s’était frotté la tête, un peu gêné, avant de se faire pragmatique : cette créature était surement meilleure cuisinière que lui (c’était pas bien dur), alors autant la mettre à contribution. Elle était là pour ça après tout, non ?
- Ouais, euh, si jamais tu avais quelque chose pour faire un hamburger et des frites, ce serait cool.
L’elfe avait hoché la tête en baillant, avant de rajouter :
- Bien sur monsieur, mais les frites, c’est long à cuire, Monsieur, surtout si on doit faire bouillir l’huile.
… Fallait de l’huile pour faire des frites ?
- Ahem… Fais de ton mieux, au pire on mangera le sandwich d’abord, et les frites après, pas d’pression.
Nouvelle courbette, alors que Lorcan se désintéressait de l’elfe pour aider Lucrèce à s’asseoir sur le plan de travail en inox. Là au moins, elle ne toucherait à rien, c’était pas plus mal.
- La commande est prise, ça va pas tarder à arriver. Tu m’fais plaisir et tu bois un verre d’eau ? T’es toute pâle, tu f’rais presque peur. T'as froid ? Tu veux ma veste ?
Made by Neon Demon
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Jeu 13 Fév 2020 - 12:53
« Moui, sauf que t’es pas Cendrillon, que je sache, d’abord parce que tu ne fais pas très souillon et ensuite parce que, vu l’heure, ton carrosse serait déjà devenu citrouille et tes chevaux souris depuis un bail. » Cette joute verbale ne vous mènera nulle part, parce que personne n'est prêt à lâcher son os. Mais ça t'amuse. Voilà ce qui manquait à ta vie, des discussions légères et sans but sinon de se divertir. « Je suis une sorcière je te rappelle ! J'ai pas besoin d'une marraine la bonne fée pour faire des prouesse moi ! Donc ça se trouve je suis cendrillon et t'en sais rien ! Et toc ! » Voilà exactement ce qu'il fallait dire non ? Là il ne peut qu'être convaincu que tu es une princesse. Le fait est que tu as choisi cendrillon parce que dans les princesses, c'est bien la seule qui soit contrainte et forcée de travailler... Toi tu n'as jamais travaillé sinon à la croix rouge l'été. Et disons que c'est loin d'être la même chose que de récurer le sol.
Voilà donc que vous abandonnez la danse. Pour une fois, tu n'es pas contre à vrai dire. Et le fait d'avoir parlé de nourriture t'as ouvert l’appétit. Tu as toujours envie de faire la fête. Mais une pause s'impose parfois d'elle même non ? Et puis ton chien d'aveugle a dit qu'il fallait manger, et aussi que tu pourrais retourner boire après. Comme tu as une foi parfaite en lui en ce moment d'ébriété, tu le suis. « Va pour le burger et les frites, mais on est mignonne et on fait pas trop d’bruit. J’ai déjà été collé la s’maine dernière pour … Euh, un truc, si je continue, mes parents vont me couper les … Oreilles. » Tu fronces les sourcils. « Qu'est ce que t'as encore fait ? » Tu hoches la tête de gauche à droit alors qu'il te traîne derrière lui. « Tu tiens vraiment pas en place hein ? Tu sais que t'as de la chance t'être qui tu es, parce qu'un autre se serait fait renvoyé depuis longtemps ! » Même en état d'ébriété avancé tu as quand même l'air apte à lui faire des sermons... Chassez le naturel, il revient au galop.
Tu es assise sur le plan de travail et tu balances tes jambes dans le vide. Tu as vaguement écouté Lorcan passer commande, tu as pour ta part les yeux dans le vague. Tu es rêveuse, d'autant qu'ici il fait plus froid, et le silence règne. Ca fait du bien, même si tes oreilles souffrent encore du boum boum de la musique. « La commande est prise, ça va pas tarder à arriver. Tu m’fais plaisir et tu bois un verre d’eau ? T’es toute pâle, tu f’rais presque peur. T'as froid ? Tu veux ma veste ? » Tu hoches la tête, et tu tapotes la place à côté de toi pour qu'il vienne te rejoindre. Bien que tu dirais pas non à un verre d'eau, mais un câlin ça te tente plus quand même. Mais tu laisses Lorcan faire. Tu acceptes le verre et tu le descends en plusieurs longues gorgées. Une fois fini tu reposes le verre à coté de toi. Tu commences à sentir les effluves de nourriture ce qui te revigore un peu. Le fait qu'il n'y ait plus de musique, ni d'ambiance pour t'aider à te garder éveillée te pousse dans un nuage de coton imbibé d'alcool. Le Wright monte sur le comptoir à son tour. « La prochaine fois c'est toi qui fait à manger parce que je veux voir ça au moins une fois dans ma vie ! Et tu mettras un petit tablier et tout. Lorcan Tamaharu futur chef cuisto. » Tu lèves tes deux mains pour faire comme si c'était un gros titre flottant dans les airs. L'idée te fait bien rire. Tu lui mets un coup de coude, et puis lui colle un autre bisous sur la joue avant de poser ta tempe sur son épaule. « C'est la première fois que je fais un truc interdit à Hungcalf je crois. T'as une mauvaise influence sur moi tu sais ? » Comme si ça pouvait être vrai. Est ce que tu es une personne influençable ? Peut être, y'a qu'à voir la situation familiale. Autre sujet, autre monde auquel tu n'as pas envie de penser. « J'ai faim. » Voilà qui conclu très bien tes pensées. C'est fou comme l'être humain bourré peut être monotâche.
Mais voilà que l'elfe de maison revient déjà avec deux assiettes, et sans les frites. Mais déjà ça, ça pour toi c'est le bout du monde. Tu relèves la tête et offre un grand sourire au petit être vêtu de frusques. « Merciiii tu es mon sauveuuuuuuuuuur. » Une fois le hamburger récupéré sur tes genoux, tu entreprends tant bien que mal de le garder sous sa forme originelle, et de croquer dedans.
@Lorcan Tamaharu
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Ven 21 Fév 2020 - 16:54
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
Probablement parce qu’il ne l’avais jamais vraiment vu ivre, Lorcan ne s’était jamais rendu compte qu’elle était aussi marrante, la De Gray. Chiante, clairement, mais ça sobre, il l’avait déjà vu, mais marrante aussi. Elle ouvrait de grands yeux, comme deux soucoupes rendues brillantes par l’éthanol, jacassait comme une pie, mais avec une petite voix suraigue d’enfant et des manières de petite fille. Insupp’, on vous dit. Malgré tout, il se pliait à ses caprices de bonne grâce, grimpant sur le plan de travail de métal gelé à coté d’elle, l’observant se descendre un demi litre de flotte d’un trait. Le genre de descente qu’on aimerait pas prendre en ski, comme on dit chez les moldus. Les mimiques de Lucrèce le font marrer à nouveau, un rire qui ressemble presque à un aboiement, alors qu’il passe une main dans sa tignasse en bataille.
- Oh mais moi j’te fais à manger quand tu veux Chouchounette, mais je te préviens, à part des coco pops au lait tiède et des plats au micro onde, tu en auras pas pour ton argent ! … Attends, si,Cook’… J’veux dire Ymkje m’a appris à faire les cookies, une fois, mais avec beaucoup, beaucoup de tentacula, de beurre et de sucre. Pas hyper bon pour la ligne.
Il pare le coup de coude en se basculant en avant, mais ne parvient pas à esquiver le baise qu’elle lui plante sur la joue, lui faisant monter le feu aux pomettes : depuis quand elle le bisouillait la De Gray ? D’ordinaire, il avait plutôt de droit à des tapes à l’arrière de la tête. Trop bizarre. Pas désagréable hein, mais trop bizarre.
- Ca va, c’est pas tant interdit non plus, sinon l’elfe nous aurait foutu dehors. Pis j’influence personne moi, je propose. Tu disposes.
Il faisait le joli coeur, le Tamaharu, mais c’était aussi pour cacher le trouble de la proximité de Luce
- … T’es à la fois une vraie ptite gorette et une ballerine, c’est hyper perturbant. Atta je t’aide.
S’étirant de tout son long, il attrapa un torchon un peu sale sur l’une des poignets du four, et entoura le cou de la jeune femme avec, tendant les extrémités en dessous de son burger.
- Vouaaaaalà, un bavoir pour la princesse, un ! Maintenant on ouvre grand la bouche et on s’en fout joyeusement de partout, héhé. Et on se dépêche parce qu’après j’vais manger froid et c’est pas bon !
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Sam 22 Fév 2020 - 12:04
« Oh mais moi j’te fais à manger quand tu veux Chouchounette, mais je te préviens, à part des coco pops au lait tiède et des plats au micro onde, tu en auras pas pour ton argent ! … Attends, si,Cook’… J’veux dire Ymkje m’a appris à faire les cookies, une fois, mais avec beaucoup, beaucoup de tentacula, de beurre et de sucre. Pas hyper bon pour la ligne. » Tu fais la grimace. Tu n'as pas besoin de lui pour faire des plats au micro onde ou même faire des céréales. Mais que pouvais tu attendre d'autres de la part d'un sang pur pourri gâté ? Ce n'est pas comme si toi tu arrivais à faire plus en matière de cuisine. Ce n'est pas ta mère qui t'aurais appris ça... Et pour le reste tu aimes te faire livrer à manger, ou passer chez un traiteur. Bien manger c'est important. Quand tu fais des essais avec recettes pour t'aider ce n'est pas si mauvais que ça. « Mais faut tout t'apprendre à toi ! » Tu hoches la tête d'accord avec toi même. « Puis j'ai pas de problème de ligggggneeeee. Le gras c'est booooon. » Voilà qui est dit. Sinon pourquoi aurais tu demandé un burger, tu aurais pu demander une salade plutôt. Et bien non, toi tu n'es pas du genre à surveiller ta ligne au gramme près. Tu te dépenses suffisamment pour ne pas à avoir ce genre de préoccupations.
Mais tu es assez lucide pour voir que Lorcan te fais faire n'importe quoi. Tu ne te serais jamais retrouvée dans les cuisines en temps normal. « Ca va, c’est pas tant interdit non plus, sinon l’elfe nous aurait foutu dehors. Pis j’influence personne moi, je propose. Tu disposes. » Tu souris intéressée. « Donc je peux te faire faire ce que je veuuuuux ? » Contre lui tu trouves un certain confort. C'est agréable, chaud, et rassurant. Tout ce qu'il te faudrait pour t'endormir dans de bonnes conditions. Du moins si vous n'étiez pas assis dans une cuisine avec des effluves alléchantes. Oui, il y a pire comme situation que la tienne à ce moment précis. Ca sera pire demain matin mais pour l'instant tu apprécies bien le calme de cette cuisine. Et ce jusqu'à ce que l'elfe de maison revienne avec des victuailles.
Voilà que commence le drame. Parce que tu as faim, et que tu ne prends pas de pincettes. C'est le cas de le dire. Alors voilà que l'assiette sur tes genoux, tu fais comme tu peux pour essayer de mordre dans cet étalage de couche de nourriture. En temps normal sans doute que tu ne te serais pas laissée aller à une telle démonstration. Mais peu importe. Et puis en plus ce n'est pas comme si Lorcan Tamaharu pouvait réellement te juger. « … T’es à la fois une vraie ptite gorette et une ballerine, c’est hyper perturbant. Atta je t’aide. » Voilà qui a pour effet de te aire arrêter tes pitreries, et tu restes comme une statue avec ton sandwich en l'air et les deux mains dessus. C'est comme ça que Lorcan installe à ton cou un torchon. Tu t'en fiche bien d'ailleurs d'avoir une serviette ou non. « Vouaaaaalà, un bavoir pour la princesse, un ! Maintenant on ouvre grand la bouche et on s’en fout joyeusement de partout, héhé. Et on se dépêche parce qu’après j’vais manger froid et c’est pas bon ! » Tu hoches la tête bien d'accord avec lui. Et tu reprends ton expédition pour manger cette tour de pain, tomate, salade, et viande. Quand enfin tu arrives à prendre une vraie première bouchée tu ne peux réprimer un « Huuuuuum chest crop 'on. » Il te faut mâcher activement pour pouvoir avaler tout ce que tu as essayé de faire rentrer là dedans.
Plusieurs longues minutes, et mêmes des frites plus tard tu finis par t'essuyer avec ton torchon pour le retirer. Le drame aurait put être plus grave, parce que finalement tu ne t'en est mis qu'autour de la bouche et sur les mains, rien qui ne peux pas être retiré avec le morceau de tissus déjà mal en point. Tu soupires d'aise, et pose une main sur ton ventre à présent rempli. « Et dire que y'a des gens qui veulent pas manger de viande... » Non tu ne feras jamais partie de ces gens là, tu ne pourrais pas renoncer à ce petit plaisir de la vie. Mais tu sais que chez les moldus ça devient très mode, et peut être aussi un enjeux politique, voir même de convictions... Peu importe. Tu jettes un coup d'oeil à ton voisin. Il a bien entendu fini avant toi, et bien entendu il t'a piqué bien trop de frittes à ton goût. Et tu te mets à rire en voyant que lui par contre il ne s'est pas correctement essuyé. « Et après c'est moi que tu appelles "gorette"... » Tu prends un coin de ton torchon, et doucement tu attrapes le menton de ton voisin pour le maintenir en position. Alcool n'aidant pas tu te tiens assez proche de lui pour voir clair, et essuyer celui qui n'a pas mangé plus proprement que toi finalement. Voilà que les traces de sauce sur sa joue disparaissent au fil de tes efforts. « Voilà chaton tu es tout propre. » Tu croises son regard sourit, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire tu es sur tes pieds. Venant chercher les mains de Lorcan tu l'attires avec toi pour qu'il se mette debout. « Et maintenant on va dansseeeer, tu as promiiiiiis! »
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Mer 26 Fév 2020 - 15:50
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
Les remarques d’ado bourrée de Lucrèce amusèrent un Lorcan qui mâchonnait sans précipitation son sandwich, se rendant compte à mesure qu’il dévore qu’il avait peut être bien un petit creux, lui aussi. L’elfe de maison a fait des miracles, surtout au sol du lit –
- Tout, tout, tout, même pas peur. J’suis un gars solide, héhé. Bon, pas de coups dans les parties par contre, c’est de la triche, on la connaît celle là.
Avant de se nettoyer la bouche d’un revers de la main, voilà que l’abeille tanguait vers lui, son torchon un peu dégueu à la main, pour l’éponger sans douceur, étalant même le gras plus haut sur ses joues et son nez sans y prendre garde. Lorcan ne releva pas, un peu trop perturbé par le fait que pour venir le débarbouiller, la jeune femme s’était presque assise sur lui, la main libre sur son genou, voire même un peu plus haut d’ailleurs. Leurs épaules se touchaient, et le visage de Lucrèce était si près du sien qu’il en voyait le moindre détail, jusqu’aux tous petits résidus de mascara tombés sur les hauts de ses joues. Il aurait bien eu envie de les enlever, là, avec son pouce, mais il était absolument incapable de bouger. Il avait arrêté de respirer sans même le faire exprès. Souffle coupé. Il sentit son ventre se tordre, son coeur se serrer un peu, tout en se doutant que cela n’avait rien à voir avec un excès d’alcool. C’était Lucrèce qui avait trop picolé, pas lui. Quand elle se recula pour sauter sur ses deux pieds au sol, le Tamaharu toussota pour se redonner contenance, avant qu’elle ne kidnappe ses mains pour le faire quitter son trône de fortune. Il roula les yeux avec exagération, se laissant tirer par les bras en trainant des pieds comme un mort vivant.
- Tu veux vraiment vraiment remonter au Grenier ? C’est tellement loiiiiiin . Et puis y avait au moins deux voire trois types trop Chelous qui te regardaient comme t’as maté ton burger. Va falloir que je leur pète la gueule si on remonte et qu’ils t’embêtent, et j’suis pas trop sur d’avoir le temps de brûler tous les corps avant le matin.
L’excuse était bidon, mais que voulez vous, il avait la flemme. Flemme de remonter là haut, avec des tas de gens pas forcément intéressants, de la musique plutôt mauvaise et clairement pas assez de tentacula. La tentacula… Mais ouais, c’est ça qu’il devait faire ! Qu’il est malin, ce Loki. Cherchant dans la poche arrière de son jean, il en sortit un petit sachet de plastique transparent renfermant un peu d’herbe à l’odeur caractéristique.
- Sinoooooon on va se poser dans les jardins suspendus, et on se fume un joint. Les jardins sont piles en dessous du grenier, aussi bien on entend la musique de là, comme ça t’aura pas besoin de partager le meilleur danseur de la soirée avec toutes les petites meufs de là haut. Deal ?
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Jeu 27 Fév 2020 - 12:16
Tu as été nourrie et tu peux te remettre en action. Tu ne sembles pas avoir remarqué le trouble que tu as causé à Lorcan, tu es plus occupée à penser à la prochaine étape. Est ce que vous allez retourner boire et danser ? C’est ce que tu as envie de faire en tout cas. Tirant Lorcan dans ton sillage, il se laisse faire comme un corps mort. Tu l’as déjà vu plus motivé à la tâche. Dans ton état d’ébriété tu te demandes quand même ce qu’il a. “Tu veux vraiment remonter au Grenier ? C’est tellement loiiiiin. Et puis y avait au moins deux voire trois types trop Chelous qui te regardaient comme t’as maté ton burger. Va falloir que je leur pète la gueule si on remonte et qu’ils t’embêtent, et j’suis pas sûr d’avoir le temps de brûler tous les corps avant le matin.” Tu lèves un sourcil amusée par la situation. Il y avait vraiment des gars qui te regardaient ? Toi tu n’as rien remarqué du tout, tu étais moins en état tout à l’heure que maintenant il faut bien l’avouer. Mais ce qui te fait rire c’est quand il évoque le fait de “péter la gueule” à quelqu’un, voir même plusieurs personnes. C’est en effet très comique d’imaginer le petit Lorcan en action avec forcément plus fort que lui. “Tu est donc le preux chevalier qui va se battre pour mon honneur ?” Oui tu te moques de lui, d’ailleurs tu ris à gorge déployée tant la situation te semble comique. “Mais t’avaiiiiis promiiiiis. J’ai pas envie de rentrer me coucher moi ! Je veux continuer à m’amuser.” Tu tires Lorcan par les mains pour le faire bouger en même temps que toi, comme une gamine capricieuse que tu es quand tu es bourrée apparemment. “Sinoooon on va se poser dans les jardins suspendus, et on se fume un joint. Les jardins sont piles en dessous du grenier, aussi bien on entend la musique de là, comme ça t’auras pas besoin de partager le meilleur danseur de la soirée avec toutes les petites meufs de là haut. Deal ? ” La tentacula, vraiment ? La drogue, pas vraiment ton truc. A vrai dire tu n’as jamais consommé de tentacula, juste le cachet de Riley l’autre fois… Et tu ne te souviens pas de tout. Mais sans parler de ça tout d’un coup tu n’es pas contre l’idée d’explorer l’université de nuit. Tu as dû peut être une ou deux fois t’y rendre un soir de pleine lune pour faire quelques observations, mais pas plus. Il fait froid dehors cependant. “Ok, mais on va chercher des couvertures d’abord, j’ai pas envie de finir avec une grippe moi !” Il ne faut que deux secondes pour que ton esprit logique sache exactement quoi faire. “Viens!” Et voilà que tu te mets en action, tirant Lorcan par la main que tu tiens toujours. Tu as retrouvé un nouveau souffle avec cette pause bien mérité pendant laquelle tu as ingérée une dose méritée de gras.
Sur le chemin, tu n’a pas hésité, tu savais exactement où tu te rendais: l’infirmerie. Meilleur endroit pour trouver plusieurs couverture, et peut être même une lampe à huile pour vous éclairer dans la pénombre de la nuit. Devant la porte tu t’arrêtes et tu te rapproche de ton compagnon de crime pour chuchotter dans le creux de son oreille. ”Faut pas faire de bruit, il y a toujours quelqu’un de garde mais dans une petite chambre sur le côté. Je vais récupérer des couvertures dans une armoire -je sais où la clef est rangée, et toi tu m’attends là ok ? Fais le guet.” Tu ne laisses pas le temps au Wright de répondre, que déjà tu as retiré tes talons, trop sonore sur le sol et que tu t’es engouffrée dans le noir de l’infirmerie à peine éclairée par quelques globes de lumière. L’esprit aiguisé, quoique biaisé par l’alcool tu t’aventures à pas de loup jusqu’à trouver la clef dans une petite armoire sur le mur. Un bruit non loin de toi te fais retenir ton souffle, mais tu réalises que c’est un ronflement. C’est de glousser que tu te retiens maintenant, mais tu respires à nouveau.
Il te faut 5 bonnes minutes avant de réapparaître aux côtés de Lorcan toujours pieds nus. “Tadaaaaaaam.” Tu as parlé peut être un peu trop fort, et tu entends du bruit de quelqu’un qui est réveillé cette fois. Tu regardes Lorcan comme une biche qui se fait surprendre par un chasseur. “Vite!!” Tu commences à détaler le plus silencieusement possible, oubliant même tes chaussures et les bras chargés de deux grosses couvertures en laine.
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Ven 28 Fév 2020 - 17:44
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
L’entrain de Lucrèce, à défaut d’être véritablement contagieux, avait au moins le mérite d’empêcher Lorcan de bouder plus de trois minutes d’affilée. Il bombait le torse, petit coq de combat, le duvet hérissé sur le sommet du crâne, il faisait un beau chef de basse cour pour la De Gray qui caquetait joyeusement.
- Ouiiii Mademoiselle précisement, ton honneur, ton derrière, tout tout tout la To-Tale ! C’est dire le taff que j’vais avoir si on remonte. J’peux pas être partout moi !
Une grimace comique, alors qu’il se laissait entrainer par la main à travers les couloirs, serrant les petits doigts chauds – et tout gras, on ne va pas se mentir- de la jeune femme entre les siens. Lucrèce a une idée, un plan, à la bonne heure. En même temps, pas besoin d’être Ezechiel Macarthur pour deviner où la jeune femme l’emmenait : direction l’infirmerie, royaume des plaids, oreillers et couvertures en tout genre. C’était en effet l’endroit le plus facile d’accès pour acquérir ce genre de matériels, la buanderie étant gardée par une escouade d’elfes bien moins arrangeants que ceux de la cuisine. Et puis à l’infirmerie, on était sur de récupérer des trucs propres. C’était quand même fichtrement pratique. Lorcan suivait donc Lucrèce à pas de loup, se marrant silencieusement des gestes exagérés de l’abeille enivrée, qui semblait vivre là sa plus trépidante aventure. Trop mignonne. Elle lui souffla à l’oreille son plan, implacable et audacieux (bof), et il acquiesça benoitement, un sourire tiré d’une oreille à l’autre, se mordant les lèvres pour ne pas ricaner et se moquer trop ouvertement. Alors il s’adossa à la porte d’entrée, sans trop de pression, le regard divagant d’un couloir à l’autre en se grattant les ongles. Au pire, si Lucrèce se faisait prendre, il pourrait toujours prétexter l’avoir trouvé ivre morte dans un escalier et avoir voulu la mettre en lieu sûr. Des excuses toutes faites, l’américain en avait à la pelle, entrainé à la roublardise depuis l’enfance, et il était suffisamment sobre pour ne pas craindre le manque de crédibilité. En plus il connaissait bien au moins une des infirmières. Avec sa chance, il tomberait forcément sur la bonne. Il était tout concentré sur ses cuticules quand la summerbee réapparut, lâchant un cri de victoire tout, mais vraiment tout sauf discret, lui tirant un rictus. Amatrice. Pire encore, Lorcan la vit détaler dans le couloir comme un faon (bien, bien bourré Bambi), pieds nus, à moitié enroulée dans ses couvertures. Lentement, il se pencha pour récupérer les chaussures de la De Gray, avant de se partir à sa suite en marchant, sans se presser. De toutes façons, il savait où elle allait, et courir dans le couloir n’était jamais une bonne idée, surtout de nuit. C’était un coup à avoir l’air louche, surtout quand on a les cheveux en vrac et une couette sur la tête.
Lucrèce était donc dans les jardins suspendus depuis quelques minutes déjà quand le Tamaharu la rejoignit, risette à la fossette, prince en son royaume. La nuit à la faculté, il la connaissait par coeur, et toute cette épopée de la demoiselle n’était rien d’autres qu’un samedi banal pour le sang pur.
- Ayé, t’es calmée ? Tu as oublié ça, d’ailleurs, à l’infirmerie. Ta mère ou ta nourrice t’ont jamais dit qu’on attrapait froid par les pieds ? Pschittt, débutante va. Allez, pousse toi un peu que j’nous installe.
C’est vrai qu’il faisait pas chaud, mais l’endroit était féérique. D’un geste expert, Lorcan cala l’une des couvertures dans leurs dos, évitant ainsi le contact avec les dalles froides, avant de poser l’autre couette sur ses propres épaules.
- Assieds toi, tu vas voir, c’est le feu.
Une fois la De Gray installée, il passa dans son dos, une jambe de chaque coté de ses hanches, le torse contre son dos. Là, il pouvait servir de coussin à Lucrèce, qui n’avait pas eu la présence d’esprit dans piquer un, et s’assurer qu’elle n’aurait pas froid. Combien de fois s’étaient ils endormis ainsi, Ymkje et lui, à regarder les étoiles, complètement stones. Il avait perdu le compte mais en tout cas, il avait le savoir faire, il n’y avait pas à dire. Il roula son joint à une vitesse extraordinaire, sortant un briquet de très bon goût, avec une sirène topless, tournant la tête sur le coté pour ne pas risquer d’enflammer la chevelure blonde.
- Tu entends ? Je t’avais dit qu’on pourrait écouter la musique d’ici. Ils passent vraiment de la daube.
Made by Neon Demon
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Ven 28 Fév 2020 - 23:13
Voilà Lucrece que tu te livres à des choses... Bien qu'innocentes, mais bien loin de ce dont tu as habitué toute la galerie. Tu voles dans la propres infirmerie dans laquelle tu passes des heures et des heures par semaine. Il faut dire que en tant que future médicomage, l'infirmerie est bel et bien l'endroit où il faut aller pour exercer non? Tu es toujours prête à donner un coup de main, bien que depuis quelque temps tu es aux abonnés absents... Disons que tu as autre chose en tête. Un futur mariage, un fiancé, des responsabilités, la peur de devoir effectivement abandonner tes études comme on te l'a si gentiment demandé. Il vaut mieux que tu arrêtes de penser à ça. Tu n'arrives pas à faire autre chose que de broyer du noir quand tu le fait. Tu essais pourtant tant bien que mal de trouver un côté positif à la chose. Il y en aura sans doute, mais pour l'instant tu aimerais juste vivre ta vie tant qu'il en est encore temps. Et si ça veut dire détaler dans les couloirs pieds nus comme un lapin apeuré voilà ce que tu feras. Ce que tu fais d'ailleurs.
C'est hors d'haleine que tu arrives aux jardins suspendus où tu abandonnes tes affaires. Tu grimaces entre l’essoufflement, et le froid malgré le sang qui bat fort dans tout ton corps. Tu prends de grandes inspirations, pliée en deux, les mains sur les genoux. Quand Lorcan arrive tu reprends finalement tes esprits. « Ayé, t’es calmée ? Tu as oublié ça, d’ailleurs, à l’infirmerie. Ta mère ou ta nourrice t’ont jamais dit qu’on attrapait froid par les pieds ? Pschittt, débutante va. Allez, pousse toi un peu que j’nous installe. » tu lèves les yeux au ciel alors que tu récupères tes chaussures. Mais tu ne les remets pas. Tu es mieux pieds nus, parce que tu as mal aux pieds. Oui, ces engins ont beau être magnifiques, ils n'en restent pas des moyens de torture des temps modernes... Il est passé où le temps où les filles portaient des souliers en satin et qu'elles étaient portées pour aller d'un endroit à un autre ? En même temps si c'est Lorcan qui doit te porter, tu n'es pas sûre d'arriver très loin. Mais tu le laisses procéder à "l'installation" sans rien dire, finissant de calmer les battements effrénés de ton coeur. « Assieds toi, tu vas voir, c’est le feu. » Tu obtempères, t'asseyant dans l'espèce de cocon qu'il a préparé tout spécialement pour vous deux. Tu t'assois, les genoux remontés contre ta poitrine. Tu frisonnes. Le froid te dégrise plus rapidement que la nourriture. « la prochaine fois on fait ça mais sur une plage avec des cocotiers d'accord ? » Encore un dernier frissons avant de te trouver envelopper, et profiter de la chaleur corporelle de Lorcan contre toi. Il te faut quelques longues secondes pour te détendre, et que ton corps arrête de trembler malgré toi. Et puis finalement tu laisses ta tête aller en arrière contre le Wright. Laissant ton esprit divaguer au loin, tu observes d’un œil distrait Lorcan rouler d’une main experte. Ce gosse n’a donc aucune limite… Est-ce que tu en doutais ? Pas vraiment. « Tu entends ? Je t’avais dit qu’on pourrait écouter la musique d’ici. Ils passent vraiment de la daube. » Tu souris. « Tu préfères la valse c’est ça ? » Tu es plus calme, plus posée que quelques minutes auparavant alors que tu faisais des pieds et des mains pour attraper des couvertures dans l’infirmerie. L’alcool redescend petit à petit il faut dire que ça fait un moment que tu n’en as pas ingéré. Tu regardes le ciel étoilé, il est assez dégagé ce soir. Combien de temps ça fait que tu n’as pas simplement pris le temps de lever les yeux la nuit ? Peut-être quand tu étais à Bali avec Marcus cet été. Depuis ce n’est qu’un enchevêtrement d’évènements sans queue ni tête, sans sens. Mais pour ce soir tu ne te sens pas triste, pas même seule pour une fois. Quelque part tu es soulagée que Lorcan n’est même pas évoqué ton mariage. Peut être n’est il pas au courant ? Ca serait tellement plus simple comme ça. Ta main bien cachée au chaud sous la couverture tapote en rythme avec la musique sur ton genou. « Tu sais que j’ai jamais fumé de ma vie ? » Voilà qui est honnête. C’est sorti comme ça alors que tu étais en train de battre la mesure, mais c’est bien ce qu’il t’avait promis non ? Un joint. « Tu viens souvent ici faire ça ? » Sans doute que la réponse est oui. Quelles sont les choses inédites dans la vie de Lorcan ? Voilà une question que tu ne t’es jamais posée. Maintenant tu as envie de savoir. Ca fait longtemps que tu n’as pas fait une réelle incursion dans sa vie à lui, et lui dans la tienne. On croise les gens, leur parle, mais au fond ? Somme toute la question est anodine mais tu veux savoir maintenant. L’alcool te rendant suffisamment monotache pour que la question occupe ton esprit et que le reste de tes pensées papillonnent.
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Mer 4 Mar 2020 - 21:23
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
Voir l'université de nuit lui donnait un charme original, à la fois onirique et un peu lugubre. Il y avait dans les nuits froids des lumières blanchâtres rappelant le passé magique, parfois inquiétant de la communauté magique vivant autour du loch ness, et même dans toute l'Ecosse, pays des fantômes et autres esprits frappeurs. Dans la pénombre, Lorcan se sentait bien, malgré la morsure du vent d'hiver sur sa nuque, rare endroit de son corps qui n'était pas recouvert de couverture chaude. Contre lui, il captait que la jeune femme encore bien pompette frissonnait plus que de raison, l'alcool provoquant surement une descente bien désagréable de sa température.
- Vendu, la prochaine fois, on se barre à Bora Bora. Tu es déjà allée à Bora Bora ? C'est plutôt nice. Attends ça, ça te fera du bien …
Sa cigarette lénifiante coincé entre les canines, il se tortilla pour sortir sa baguette de sa poche.
- Accio Bouteille de bière... Parce qu'il doit bien y avoir un cadavre quelque part, pas vrai ? De bouteille, hein...
En une demi seconde, une bouteille de verre empire avait bondi d'un bac de fleurs pour atterrir dans sa main libre... Frôlant la tempe de Luce au passage.
- Et maintenant, devant vos yeux ébahis mademoiselle, une technique ancestrale de type qui a tendance à paumer ses clés mais pas trop envie de mourir d'hypothermie à moitié pété sur le trottoir … Inflammare vitro.
Le bout de la baguette collé au goulot de la bouteille, le Tamaharu avait fait couler une flammèche au fond de la bouteille, au fond de laquele un fond d'alcool grésilla, avant de s'évaporer sous la chaleur douce des flammes. Avec une délicatesse peu commune, Lorcan glissa son bras sous celui de Lucrèce, lui tendant ainsi la bouteille dont émanait une douce chaleur.
- Vous apprendrez, Dame De Gray, que l'incendio ça sert foutrement à rien parce que ça fait des flammes froides, contrairement à l'inflammare qui donne du feu chaud... Si tu tiens bien la bouteille par le cul, ça te brulera pas les doigts. Suffit d'un Finite pour que ça s'éteigne. Ou de souffler dessus. Ça va mieux ?
Sans attendre de remerciement, il ajusta sa position pour être vraiment confortable, avant de répondre à la jeune femme.
- Mouais, y a quand même un monde entre la valse et leur daube commerciale. Et puis ils sont incapables de monter une playlist décente, avec des musiques dont les rythmiques se suivent et s'accordent. Tu m'étonnes que les gens préfèrent picoler que danser.
Il gloussa quand Lucrèce lui avoua ne jamais avoir gouté à la tentacula. Pourquoi cela ne le surprenait pas Du tout ?
- Je serais honoré de te faire découvrir ça alors, d'autant que ça, c'est de la très, très haute qualité, je fume pas de l'herbe à chat moi.
Il tira une latte de fumée odorante, avant de tendre le bras devant lui pour permettre à Lucrèce d'attraper le filtre du bout des lèvres. Elle avait les mains prises par la bouteille, il ne voulait pas qu'elle prenne le risque de se bruler avec l'un ou l'autre des objets.
- Ca dépend de ce que tu veux dire par « souvent », et de ce que tu veux dire par « faire ça ». Venir fumer des trucs et boire un coup dans les jardins suspendus à des heures improbables, ouais, plutôt souvent. Apprendre la vie à une sang pur toute pétée et l'empêcher de se transformer en ptit glaçon mignon, je crois que c'est une grande première. Cela dit, d'ordinaire, les meufs que je tire du zinc du bar pour leur faire prendre l'air sente plus la tequila et le vomi que le parfum, comme toi. J'apprécie. Et toi, pourquoi t'es pas en pyjama en pilou à lire tes fiches de cours ce soir ? T'es punie de révision par ta voisine de chambre ? Son mec était sur le campus et elle voulait pas partager, héhé ?
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Lun 9 Mar 2020 - 18:05
« Vendu, la prochaine fois, on se barre à Bora Bora. Tu es déjà allée à Bora Bora ? C'est plutôt nice. Attends ça, ça te fera du bien … » Bora Bora ? Pourquoi pas… Tu n’y a pas mis les pieds, mais tu étais à Bali cet été, ça ne peut pas être bien différent non ? Sans doute tout aussi agréable. Qu’est ce que tu ne donnerais pas pour retourner à ce temps là ? Tu étais bien plus insouciante qu’aujourd’hui. D’ailleurs si la Lucrece De Gray de cet été voyait cette de maintenant, elle se poserait bien des questions. Sans doute comme toi aujourd’hui. Tu te sens perdue. Tu ne sais plus qui tu es, ni si ça vaut encore le coup de se battre pour quelque chose. Tu n’as qu’une envie : arrêter de lutter, te laisser aller dans le bleu des vagues. Lâcher prise totalement, voilà ce qui serait bien. Mais pour l’heure là, blottie dans le froid de l’hiver, tu as froid, tout tes membres tremblent dans un réflexe ancestral. Lorcan semble avoir un remède pour toi, mais il te faut un moment avant d’en saisir tous les tenants et les aboutissants. « Accio Bouteille de bière... Parce qu'il doit bien y avoir un cadavre quelque part, pas vrai ? De bouteille, hein... » Effectivement, il ne faut que quelques secondes pour qu’une bouteille décolle et se retrouve à portée de Lorcan alors qu’elle aurait pu venir se briser contre ton crâne. Avec la magie de Lorcan qui a autant de concentration qu’une bulle de savon, il faut savoir s’attendre à tout. Mais il continue son manège. « Et maintenant, devant vos yeux ébahis mademoiselle, une technique ancestrale de type qui a tendance à paumer ses clés mais pas trop envie de mourir d'hypothermie à moitié pété sur le trottoir … Inflammare vitro. » Tu souris. Pourquoi tu n’as aucun doute sur ce qu’il te dit ? Le type qui oublie ses clefs et dort dehors.. Oui c’est bien le genre du Tamaharu, c’est sûr ce n’est pas à toi que ça serait arrivé quelque chose comme ça. Et puis tu connais plein de sort capable de te sortir de ce genre de situation et depuis longtemps. Tu es une élève assidue contrairement à ton acolyte. Tu vois la combustion se créer dans la bouteille de bière qui contient encore de l’alcool qui s’enflamme prestement. Lorcan se débrouille pour te faire parvenir doucement le petit foyer qu’il tient entre ses doigts. Tu la récupères en perdant ton regard dans les flammes qui vacillent à l’abris dans le verre. « Vous apprendrez, Dame De Gray, que l'incendio ça sert foutrement à rien parce que ça fait des flammes froides, contrairement à l'inflammare qui donne du feu chaud... Si tu tiens bien la bouteille par le cul, ça te brulera pas les doigts. Suffit d'un Finite pour que ça s'éteigne. Ou de souffler dessus. Ça va mieux ? » Charmante élève que tu es, tes doigts glissent effectivement jusqu’à la partie de la bouteille plus épaisse, et si tu sens encore la chaleur tu n’es plus sujette à sa morsure. Tu hoches la tête bien que tu n’es pas encore tout à fait fini de trembler. Tu sens encore Lorcan gesticuler contre toi, sans doute pour trouver une place plus confortable, et une fois que c’est fait, tu t’autorises toi aussi à te laisser aller complètement contre lui profitant d’autant plus de sa chaleur corporelle. Les flammes qui mordent les parois de la bouteille font des reflets autour de vous et sur visage, la lune finit d’éclairer le reste. Plus les secondes passent plus tu te réchauffes, tu es bien là. Pourrais tu t’endormir comme ça ? Vu ton état peut être. Tu te sens plus calme en tout cas la musique au loin te berce d’une certaine façon. « Mouais, y a quand même un monde entre la valse et leur daube commerciale. Et puis ils sont incapables de monter une playlist décente, avec des musiques dont les rythmiques se suivent et s'accordent. Tu m'étonnes que les gens préfèrent picoler que danser. » Sa réflexion t’arrache un petit rire. « Les gens préfèrent toujours picoler que danser, à moins d’avoir picoler ! Autant fille que garçon d’ailleurs. Pas de leur faute si ils sont coincés… A croire que y’a que l’alcool qui arrive à bout des barrières sociales ! Tiens je suis sûre que ça pourrait faire un bon intitulé de cours ça ! » Peut être que c’est quelque chose que les Moldus apprennent à l’école ? Mais tu ne peux pas te moquer parce que tu n’es pas la personne la plus délurée du monde, preuve en est, toi tu n’as jamais fumé pas même de cigarette moldue. Et les drogues, ou autre hallucinogènes encore moins. Perdre sciemment le contrôle n’a jamais été quelque chose qui t’as tenté. Aujourd’hui les choses sont différentes. « Je serais honoré de te faire découvrir ça alors, d'autant que ça, c'est de la très, très haute qualité, je fume pas de l'herbe à chat moi. » Allons bon. « Le contraire m’aurait étonné… » Oui tu te moques de lui. « En fait t’es pas un vrai rebelle Petit Prince… Tu joues juste au mauvais garçon. » Tu hoches la tête convaincue par tes propos. Mais tu es rapidement coupée court par le fruit du mal qui est porté à tes lèvres sans bien que tu comprennes comment. Tu hésites un instant, mais ce n’est pas comme si tu avais le choix que d’aspirer par le filtre doucement pressé entre tes lèvres. La fumée tu la gardes un instant en bouche ne sachant quoi faire, avant de l’aspirer et de manquer de t’étouffer. Pendant un moment tu es agitée d’une quinte de toux. « [color:416e=~cc9999]Fallait le dire si tu voulais en finir avec moi ! » Il te faut encore tousser pour évacuer. Mais Lorcan ne semble pas très préoccupé lui. « [b]- Ca dépend de ce que tu veux dire par « souvent », et de ce que tu veux dire par « faire ça ». Venir fumer des trucs et boire un coup dans les jardins suspendus à des heures improbables, ouais, plutôt souvent. Apprendre la vie à une sang pur toute pétée et l'empêcher de se transformer en ptit glaçon mignon, je crois que c'est une grande première. Cela dit, d'ordinaire, les meufs que je tire du zinc du bar pour leur faire prendre l'air sente plus la tequila et le vomi que le parfum, comme toi. J'apprécie. Et toi, pourquoi t'es pas en pyjama en pilou à lire tes fiches de cours ce soir ? T'es punie de révision par ta voisine de chambre ? Son mec était sur le campus et elle voulait pas partager, héhé ?[b] » Tu fronces le nez quand il parle de toi comme d’une « sang pur toute pétée » bien que ça soit sans doute ce que tu es maintenant. Tu ne sais pas si tu dois prendre comme un compliment qu’il te dise que tu te comportes quand même mieux que les autres filles bourées de d’habitude. Effectivement, tu n’as pas rendu tes trippes, tu ne comptes pas le faire d’ailleurs. « Heureuse de savoir que je sens encore assez bon pour Monsieur Lorcan Tamaharu… » Ca aurait pu te faire rire, mais ça te laisse plus rêveuse qu’il te ramène à ta raison de ton état d’ébriété. Tu pourrais lui dire la vérité, lui dire que tu vas te marier et que tu n’as pas envie, que ta vie est fichue, et que tout ce que tu voudrais arriver à faire c’est d’aller de l’avant normalement mais que tu ne peux pas. Mais tu ne vas rien dire de tout ça. « Tu me prends vraiment pour une petite sang pur parfaite et rabat joie c’est ça ? Je suis pas une grand-mère encore, je sais m’amuser figure toi !! » Pas besoin de tentacula pour s’amuser non ? « J’ai qu’une vie ! Je veux en profiter tant qu’il est temps ! » Tu y as mis le plus de convictions possibles. Peut être trop ? Tu n’avais pas spécialement envie de penser à ça maintenant. Pas maintenant que tu te disais que tu te sentais bien, enfin. Tu voudrais juste chasser de ton esprit les idées noires. Ne penser à rien, te laisser aller là contre la source de chaleur vivante qu’est Lorcan sans te préoccuper de demain, des répercutions, et du train train de cette vie. Un peu calmée tu fais tourner le feu dans la bouteille bien que ça pourrait avoir l’air dangereux d’un œil extérieur. « Tu me prends pour un rat de bibliothèque pas drôle c’est ça ? » Si la réponse était oui, ça t’attristerait sans doute. Ca te ferait de la peine qu’il pense ça de toi.
@Lorcan Tamaharu
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Mer 18 Mar 2020 - 17:19
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
Les grandes déclarations pompettes de Lucrece arrachent des rictus moqueurs, mais pas vraiment méchants, au taquin Tamaharu qui n’a pas le souvenirs de l’avoir entendu un jour aussi librement prolixe : d’ordinaire, Lucrece bavarde, certes, mais rarement pour rien dire. Ce genre de loghorrée verbale ne lui ressemble pas, à l’abeille, plus occupée à ses taches studieuses pour la ruche universitaire ou familiale qu’à butiner et bourdonner à droite et à gauche. L’alcool révèle des facettes bien surprenantes de sa personnalité, mais Lorcan ne s’en plaint pas. Ce n’est pas qu’il la préfère ainsi, mais voir que la De Gray est moins lisse qu’elle veut bien le prétendre est une agréable surprise.
- Je ne suis pas d’accord avec toi, l’alcool n’aide qu’un temps, on y revient vite.
Réplique de vieux briscard, lui qui n’a pas atteint la vingtaine encore. Peut être parce que Lorcan a touché à la bouteille, en a usé et abusé bien plus tôt que Lucrèce, profitant de la relative complaisance de l’école de magie française au regard de la boisson – surtout quand elle venait des vignobles voisins – pour se payer les cuites les plus mémorables avant même sa majorité sexuelle. Finalement, il s'en était lassé, se désintéressant de l’ébriété systématique pour la réjouissante tentacula, qui avait le mérite, elle, de ne pas lui donner mal au crâne le lendemain.
- Bah, j’ai jamais prétendu être un rebelle, j’aime trop mon confort pour ça, Lulu choupette. Je laisse la place d’enfant indigne à Tiki, il fait ça très bien.
Chiot encore peu discipliné, mais déjà bien dressé, Lorcan était conscient des limites de son comportement provocateur, et suffisamment malin pour en connaître les limites. Il jouait avec le moue laissé sur la laisse invisible de ses parents autour de son cou, mais n’avait jamais pris le risque de se voir étranglé. Il n’avait pas encore les épaules assez larges pour assumer la moindre véléité de liberté individuelle arrachée au giron familial. Il laissa Lucrece hésiter, tergiverser un peu, avant de se décider à tirer une latte sur le cône rougeoyant au parfum si particulier. Puis cracher. Tousser. Grogner dans sa barbe et l’amuser un peu plus, lui qui cale la clope improvisée entre ses canines pour en inspirer la fumée sans faillir.
- Si je le voulais, je t’aurais abandonné aux doigts tordus de l’elfe de maison, et t’aurais fini dans le pâté de demain soir, rigola t’il alors qu’elle faisait mine de s’offusquer de sa remarque suivante. Ouais, enfin, pour l’instant, ça va. Mais j’pense qu’une douche d’ici quelques heures sera pas du luxe, si tu veux mon avis.
Et au pire, son avis, il le donnait, toujours. Les gens en faisaient bien ce qu’ils voulaient ensuite. Lucrece reprit la parole, et malgré les volutes de fumée lénifiante, Lorcan décela les félures dans la voix de la jeune femme, dans ses intonations rêveuses, un peu tristes aussi. Les questions semblaient réthoriques, trop pour ne pas lui faire mal au coeur, comme si elle s’était déjà faite à l’idée de l’image qu’elle s’infligeait d’elle même. Terme, morose, trop sage. Plate. Alors Lorcan reprit une bouffée de son joint, inspirant profondément pour laisser les effets de la tentacula le pénétrer jusque dans ses os, avant de poser le pétard sur le rebord de la jardinière contre laquelle ils étaient pelotonnés, renfermant sa prise sur la jeune femme, enserrant les bras de la blonde des siens, Posant son menton sur l’épaule de cette dernière sans plus de cérémonie, sans arrière pensée non plus.
- Dans l’ordre. Petite sang pure parfaite : Pas plus que les autres, on est tous obligé pour qu’on nous foute la paix. Rabat joie : Carrément, t’es chiante à mourir quand tu veux pas m’aider avec ma science po magique, mais bon, on s’y fait. Grand mère : Si c’est le cas, t’es la plus pure de Milf, même Roseburry fait pas le poids. Rat de Bibliothèque …
Il se tortilla un peu pour lui chatouiller le bout du nez de l’index.
- Ca manque de moustache pour être bien crédible. Ça y est, ça va mieux, ou tu veux que je t’en rajoute une couche ? On est pas en train de d’profiter de la vie, là, chouchou ? Il t’faut quoi de plus ?
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Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Jeu 19 Mar 2020 - 23:03
Non il est clair que Lorcan n'est pas une racaille. Ou alors une racaille des beaux quartiers, née avec une cuiller en argent dans la bouche. Tout comme toi d'ailleurs. Tu aurais pu sans doute comme lui sombrer dans une espèce de débauche propre, comme ton frère avant toi. Mais non tu n'es pas une Wright, tu es une summerbee. Ces pourtant vrai que tu as tout de la parfaite Lufkin... Hormis tes valeurs peut être. Tu es trop sociale, trop altruiste pour un rat de bibliothèque... Et en même temps il faudrait que tu sortes moins ces temps ci, parce que tu vrilles par ta tristesse. Il y a bien un moment où ça devra s'arrêter. Mais pas tout de suite dans les bras du Tamaharu. "T'es trop gentil pour m'abandonner fais pas comme si tu l'aurais fait ! " Qui a dit que l'alcool ça faisait tenir des propos très cohérent. En tout cas entre l'abandon et le fait qu'il te dise de prendre une douche, peut être que tu devrais y voir un message caché..." Parce que vous pensez sentir la rose monsieur ? " avec l'odeur de tentacula dans le nez et le fait que tu es presque failli t'étouffer tu n'es pas sûre de sentir grand chose. Pas sûre même de vouloir retenter de tirer à nouveau sur le joint qu'il t'a déjà retiré des lèvres. Tu t'en sens un peu vaseuse. Quel effet cela va t'il avoir sur toi ? Vas tu réellement parvenir à te détendre comme c'est sensé faire ?
Mais de toute façon tu penses déjà à autre chose. Tu pars dans des discussions philosophiques plus avec toi même qu'avec ton partenaire de débauche. Tu parles, tu as un peu mal au cœur, ce n'est pas à cause du joint. Tu le sens s'avancer, son torse complètement collé à ton dos, et son menton se poser sur ton épaule. Son souffle chatouille ton oreille. Tu ouvres la bouche les sourcils froncés pour le contre dire surtout quand il te traite de milf, mais il en rajoute toujours une couche le Lorcan. Peut être que ça t'a touchée ce qu'il a dit, plus que tu ne voudras jamais l'admettre. Serait ce une larme qui brille au coin de l'œil quand il fini ? Non, juste une poussière. Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? C'est une bonne question. Tu en aurais des réponses à lui fournir mais tu crains de ne pas être assez forte. Entre l'alcool, le joint, le mariage. Tu n'as qu'à tourner la tête, juste un peu pour que tes lèvres tombent entre la comisure de ses lèvres et le début d'une joue. "Rien de plus." Tu appuies ta tête contre la sienne et ferme les yeux. Tu ressens le froid de l'hiver mais tu es protégée dans la couverture. Une grande respiration plus tard tu sens tes muscles se détendre. Tu laisses passer un long moment avant qu'une idée te traverse à nouveau l'esprit. "En fait c'est pour ça que tu es... Comme ça. Parce que tu fumes tout le temps et ça t'a grillé le cerveau ? " tu souris à la lune.
Mais de toute façon tu penses déjà à autre chose. Tu pars dans des discussions philosophiques plus avec toi même qu'avec ton partenaire de débauche. Tu parles, tu as un peu mal au cœur, ce n'est pas à cause du joint. Tu le sens s'avancer, son torse complètement collé à ton dos, et son menton se poser sur ton épaule. Son souffle chatouille ton oreille. Tu ouvres la bouche les sourcils froncés pour le contre dire surtout quand il te traite de milf, mais il en rajoute toujours une couche le Lorcan. Peut être que ça t'a touchée ce qu'il a dit, plus que tu ne voudras jamais l'admettre. Serait ce une larme qui brille au coin de l'œil quand il fini ? Non, juste une poussière. Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? C'est une bonne question. Tu en aurais des réponses à lui fournir mais tu crains de ne pas être assez forte. Entre l'alcool, le joint, le mariage. Tu n'as qu'à tourner la tête, juste un peu pour que tes lèvres tombent entre la comisure de ses lèvres et le début d'une joue. "Rien de plus." Tu appuies ta tête contre la sienne et ferme les yeux. Tu ressens le froid de l'hiver mais tu es protégée dans la couverture. Une grande respiration plus tard tu sens tes muscles se détendre. Tu laisses passer un long moment avant qu'une idée te traverse à nouveau l'esprit. "En fait c'est pour ça que tu es... Comme ça. Parce que tu fumes tout le temps et ça t'a grillé le cerveau ? " tu souris à la lune.
- InvitéInvité
Re: [fini] lucan + When it hasn't been your day, your week, your month or even your year
Mar 24 Mar 2020 - 11:40
Ici tout l'monde déraille ...
Feat Lucrèce
Dans ses bras, il sentait la jeune femme s’avachir un peu plus, posant enfin véritablement sa tête contre le torse du Tamaharu. Elle n’avait plus d’excuse pour ne pas le faire en réalité, ils n’avaient plus froid, et la musique ne s’entendait maintenant plus qu’en sourdine, de plus en plus ténue. Il devait donc être effectivement bien tard à présent, si les fêtards commençaient à la mettre en veilleuse. Le pétard rougeoit à ses lèvres, et il n’écoute les réponses de Luce que d’une oreille distraite : c’est le moment de la nuit qu’il préfère. Tout est presque calme, l’ambiance se feutre, les étoiles paraissent plus brillantes que jamais, dansantes autour de la lune. Pour le ballet cosmique, c’était probablement plus l’effet de la tentacula, mais il ne s’en plaignait pas. c’était quelque chose de presque mystique, sensoriel. Le regard dans les étoiles, il raffermissait de temps en temps sa prise sur la Degray quand les couvertures manquaient de glisser sur le sol. Elle ne semblait même pas s’en rendre compte.
- J’sens peut être pas la rose mais moi j’ai une excuse, je suis pas une princesse…
Et puis il continuait à bavarder, à voie basse, son souffle caressant l’oreille et l’épaule de la jeune femme dont il n’apercevait qu’à peine le visage. Il ne pouvait pas vraiment faire autre chose que deviner ses réactions, à défaut de voir ses traits, mais il espérait que ça lui remontait le moral. Il se figea, quand elle l’embrassa. Sur la joue. Enfin, pas totalement sur la joue, d’ailleurs, mais il se doutait bien que c’était la pomette qu’elle visait. Mais dans le noir, pas si facile, n’est-ce pas ? Tachant de bouger le moins possible, il écrasa son mégot contre le sol avant de le ranger dans sa poche. Oui, c’était crado, mais moins que de le jeter sur le sol. Et puis comme ça, ça lui éviter de penser à la chaleur qui avait envahi son visage après le baiser bourré de Lucrèce. Sa dernière remarque lui tira un petit sourire, un peu blasé. Cette réflexion, il l’avait entendu un demi million de fois. Surtout de gens qui ne fumaient pas, d’ailleurs.
- Ouais, on va dire ça… Complètement carbonisé …
Pas vraiment, en réalité, mais cette image gentiment décadente lui convenait. Il n’avait pas vraiment envie qu’on le prenne trop au sérieux, c’était dangereux, pour les gens comme lui, les héritiers. Plus il serait sous estimé, moins on en attendrait de lui, et plus on lui foutrait la paix. La démarche était bien moins innocent qu’il n’y paraissait, et Lorcan plus stratége qu’il voulait bien le montrer. Il choisissait ses combats, tout simplement. Il allait rajouter quelque chose de surement très spirituel, mais le changement dans la respiration de la jeune fille l’en empêcha : Lucrèce présentait tous les symptomes d’une attaque en règle de Morphée. D’ailleurs, un très léger ronflement confirma les soupçons du Tamaharu, qui se mordit les lèvres pour ne pas glousser : elle avait rendu les armes plus rapidement que prévu, la princesse De Gray. Pas aussi tatillonne qu’une princesse au petit pois, si elle parvenait à dormir dehors en plein hiver, à même le sol. Lorcan ferma les yeux à son tour, mais lui pour se concentrer. Il évitait de transplaner, d’ordinaire, après avoir fumé, mais en l’occurence il n’avait pas le choix : il fallait qu’il ramène Luce chez elle. Heureusement pour eux, il avait déjà été dans l’appartement de la jeune femme, et était donc capable de visualiser précisément le salon de cette dernière. A son réveil, Luce serait encore enveloppée dans les couvertures volées à l’infirmerie, charge à elle de les rendre le plus discrètement possible. Sur sa table, la flamme magique scintillerait encore doucement dans la bouteille de bière, projetant sa lumière verte, petit souvenir d’une soirée des plus … surprenantes.
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