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Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Mar 21 Jan 2020 - 22:55
Béryl aimait se promener seule dans les jardins de Hungcalf et aujourd’hui ne faisait pas exception. Miss Wood était de bonne humeur, il faisait très froid mais le soleil embellissait chaque coin où se posait son regard. Chaque arbre, chaque plante semblait frémir sous la brume et le givre. A la vue d’un moineau cherchant de quoi nourrir sa progéniture, la jeune femme aux yeux noisette eut un sourire complice. Depuis trois maintenant elle était l’heureuse maman d’une petite fille de trois ans prénommée Adèle. Ce matin, la trentenaire avait eu droit à un réveil en fanfare. La petite brune avait décidé de s’habiller toute seule pour faire une surprise à sa maman et faire « comme une grande ». La pauvre chérie n’avait réussi qu’à s’emmêler dans sa robe en essayant de passer sa tête dans l’ouverture prévue pour l’un des bras. Après quelques larmes et ensuite quelques chatouilles, la petite fée retrouva le sourire. Après un petit déjeuner entre filles et une bonne douche, les demoiselles Wood rejoignirent la crèche Citrons et Papillons qui se trouvait en dehors d’Inverness près du Loch. L’adorable poupée aux boucles brunes embrassa sa maman, lui fit un signe de la main et se désintéressa d’elle au profit de ses petits camarades. Béryl aurait bien aimé passer plus de temps avec sa fille, la chouchouter, prendre le temps de la voir grandir comme le font certaines mamans. Elle était tout ce qui lui restait de Khaelan, de leur couple, de leur amour. Néanmoins Béryl avait compris que rester chez elle à ne s’occuper que d’Adèle ne serait bon ni pour l’une, ni pour l’autre. Après de nombreuses réflexions, elle en était arrivé à la conclusion qu’il valait mieux qu’elle soit une femme épanouie et libre grâce à son travail plutôt qu’une mère enfermée sur elle-même et au bord du gouffre. En tout cas après sa journée de liberté au travail, Miss Wood était toujours heureuse de retrouver sa fille et elle ne pouvait pas s’empêcher d’enfouir son nez dans le petit cou d’Adèle pour y respirer sa merveilleuse odeur de bébé. Bref, après avoir déposé sa progéniture, elle ne mit que quelques minutes pour se rendre à Hungcalf. C’était tellement pratique de pouvoir passer d’un rôle à l’autre sans se sentir coupable.
La brume enveloppait encore le château de Hungcalf alors qu’il était déjà 13h. Le froid était mordant et l’on entendait le moindre bruit à la ronde car les animaux étaient moins téméraires l’hiver venu. Cet après-midi, le cours de botanique serait des plus fastidieux si les élèves n’avaient pas pris soins de lire les consignes. Béryl était sérieuse sur la façon de se vêtir pour faire des TPs de botanique. Hors de question pour elle d’entendre une demoiselle ou un damoiseau se plaindre du froid. Comme toujours elle avait un coup d’avance sur ses étudiants et elle avait prévu des combinaisons thermiques et imperméables pour les têtes en l’air. De son côté la belle afro-britannique avait mis une combinaison thermique vert émeraude qui s’avéra être très près du corps. Et oui l’inconvénient d’avoir un enfant en bas âge c’est que parfois vous attraper quelque chose dans votre armoire sans vraiment regarder, vous le mettez et vous ne vous rendez compte du désastre qu’une fois en présence d’autres adultes. Comme elle avait plutôt tendance à être maigre, on pouvait parfois avoir l’impression qu’elle était anorexique alors que ce n’était pas le cas et puis elle n’était pas fan non plus de ses hanches et de ses jambes maigrelettes. La jeune professeure de Botanique espérait que ses étudiants n’y feraient pas attention car après tout ils étaient là pour travailler et non pour se jauger.
Afin que tout soit prêt la brunette mit en place près de la serre n°4, les différentes variétés d’Hellébore qu’ils allaient étudier aujourd’hui. Béryl n’était pas du genre à faire de long discours auprès des étudiants si elle pouvait les emmener sur le terrain. Elle aimait les choses simples. Ne disait-on pas que ce qui s’énonçait clairement ce comprenait facilement. C’était tout à fait la façon d’enseigner de la trentenaire aux cheveux noirs coupés à la garçonne. Aujourd’hui ils allaient se confronter à une plante vénéneuse qui entrait dans la composition du filtre de paix. Béryl savait très bien que ses étudiants en cursus Botanique ne seraient pas surpris par l’Hellébore mais elle espérait qu’ils pourraient former des groupes hétérogènes avec leurs camarades de l’option botanique et les aider à comprendre l’importance de cette famille de plantes.
Devant la serre n°4 s’étendait à présent quatre rangées de plants d’Hellébore de variétés différentes. Chaque variété avait un nom, des particularités, une apparence bien spécifiques sauf le fait que chaque variété d’Hellébore était hivernale. Au lieu de fleurir au printemps, cette famille végétale avait la particularité de fleurir entre la fin du mois de janvier et le début du mois de mars. Aussi, il était pour Béryl tout à fait évident d’étudier ces plantes à ce moment de l’année. La jeune femme savait déjà que certains étudiants ralleraient de ne pas être au chaud dans les serres mais une fois n’est pas coutume, la botanique était une matière qui devait se ressentir, se vivre sur le terrain et non pas assis derrière une table d’études. Afin de prévenir les retardataires et d’informer les têtes-en-l ’air, Béryl avait mis un écriteau sur la porte de la serre n°4 :
Quelques craquements se firent entendre puis des chuchotements, des petits rires, des raclements de gorges et enfin des pas plus lourds, moins discrets et aussi des soupirs de mécontentements. Apparemment elle avait deviné juste, son cours en extérieur par temps froid ne ferait pas l’unanimité. Béryl ferma les yeux, respira profondément et fit monter en elle toute la bienveillance dont elle était faite. « Bonjour à tous ! J’espère que vous êtes prêts à travailler en extérieur ! Aujourd’hui nous allons étudier une famille de plante méconnue : l’Hellébore. » La jeune botaniste avait joint le geste à la parole en montrant les plants et en essayant d’être souriante et chaleureuse. « N’oubliez pas de remplir la fiche de présence, qui se trouve sur le plan de travail derrière moi. » De plan de travail il s’agissait en réalité d’une planche sur deux tréteaux que Béryl avait assemblé rapidement afin de pouvoir y poser les boutures et autres outils indispensables. « Pour les étudiants de l’option botanique vous m’indiquerez vos nom et prénom, votre maison, votre année d’études et votre parcours. Pour les étudiants du parcours botanique vous inscrirez vos nom et prénom et votre maison. » ajouta-t-elle en faisant apparaître une plume et une feuille de parchemin qui se déposèrent sur la table de fortune sans bruit. « Je vous laisse vous inscrire et ensuite chacun choisira le plant d’Hellébore qu’il souhaitera étudier. » Il y avait quatre rangées correspondant aux quatre variétés : Helleborus niger ou Hellébore noir appelée aussi Rose de noël ; Helleborus foetidus ou Hellébore fétide ; Helleborus viridis ou Hellébore vert et enfin Eranthis hyemalis ou Hellébore d'hiver. « Je vous préviens, chaque plant devra être étudié aujourd’hui donc ce n’est pas la peine de vous mettre tous sur la même rangée. » Un petit regard aux étudiants lui avait suffit pour voir que comme d’habitude les étudiants se rassemblaient soit par maison, soit par affinités amicales et non pas de manière objective en fonction du sujet d’études.
La brume enveloppait encore le château de Hungcalf alors qu’il était déjà 13h. Le froid était mordant et l’on entendait le moindre bruit à la ronde car les animaux étaient moins téméraires l’hiver venu. Cet après-midi, le cours de botanique serait des plus fastidieux si les élèves n’avaient pas pris soins de lire les consignes. Béryl était sérieuse sur la façon de se vêtir pour faire des TPs de botanique. Hors de question pour elle d’entendre une demoiselle ou un damoiseau se plaindre du froid. Comme toujours elle avait un coup d’avance sur ses étudiants et elle avait prévu des combinaisons thermiques et imperméables pour les têtes en l’air. De son côté la belle afro-britannique avait mis une combinaison thermique vert émeraude qui s’avéra être très près du corps. Et oui l’inconvénient d’avoir un enfant en bas âge c’est que parfois vous attraper quelque chose dans votre armoire sans vraiment regarder, vous le mettez et vous ne vous rendez compte du désastre qu’une fois en présence d’autres adultes. Comme elle avait plutôt tendance à être maigre, on pouvait parfois avoir l’impression qu’elle était anorexique alors que ce n’était pas le cas et puis elle n’était pas fan non plus de ses hanches et de ses jambes maigrelettes. La jeune professeure de Botanique espérait que ses étudiants n’y feraient pas attention car après tout ils étaient là pour travailler et non pour se jauger.
Afin que tout soit prêt la brunette mit en place près de la serre n°4, les différentes variétés d’Hellébore qu’ils allaient étudier aujourd’hui. Béryl n’était pas du genre à faire de long discours auprès des étudiants si elle pouvait les emmener sur le terrain. Elle aimait les choses simples. Ne disait-on pas que ce qui s’énonçait clairement ce comprenait facilement. C’était tout à fait la façon d’enseigner de la trentenaire aux cheveux noirs coupés à la garçonne. Aujourd’hui ils allaient se confronter à une plante vénéneuse qui entrait dans la composition du filtre de paix. Béryl savait très bien que ses étudiants en cursus Botanique ne seraient pas surpris par l’Hellébore mais elle espérait qu’ils pourraient former des groupes hétérogènes avec leurs camarades de l’option botanique et les aider à comprendre l’importance de cette famille de plantes.
Devant la serre n°4 s’étendait à présent quatre rangées de plants d’Hellébore de variétés différentes. Chaque variété avait un nom, des particularités, une apparence bien spécifiques sauf le fait que chaque variété d’Hellébore était hivernale. Au lieu de fleurir au printemps, cette famille végétale avait la particularité de fleurir entre la fin du mois de janvier et le début du mois de mars. Aussi, il était pour Béryl tout à fait évident d’étudier ces plantes à ce moment de l’année. La jeune femme savait déjà que certains étudiants ralleraient de ne pas être au chaud dans les serres mais une fois n’est pas coutume, la botanique était une matière qui devait se ressentir, se vivre sur le terrain et non pas assis derrière une table d’études. Afin de prévenir les retardataires et d’informer les têtes-en-l ’air, Béryl avait mis un écriteau sur la porte de la serre n°4 :
Béryl Wood a écrit:
Le cours a lieu en extérieur. Si vous avez oublié votre tenue, mettez l’une des combinaisons et rejoignez-nous.
Professeur B.Wood
Quelques craquements se firent entendre puis des chuchotements, des petits rires, des raclements de gorges et enfin des pas plus lourds, moins discrets et aussi des soupirs de mécontentements. Apparemment elle avait deviné juste, son cours en extérieur par temps froid ne ferait pas l’unanimité. Béryl ferma les yeux, respira profondément et fit monter en elle toute la bienveillance dont elle était faite. « Bonjour à tous ! J’espère que vous êtes prêts à travailler en extérieur ! Aujourd’hui nous allons étudier une famille de plante méconnue : l’Hellébore. » La jeune botaniste avait joint le geste à la parole en montrant les plants et en essayant d’être souriante et chaleureuse. « N’oubliez pas de remplir la fiche de présence, qui se trouve sur le plan de travail derrière moi. » De plan de travail il s’agissait en réalité d’une planche sur deux tréteaux que Béryl avait assemblé rapidement afin de pouvoir y poser les boutures et autres outils indispensables. « Pour les étudiants de l’option botanique vous m’indiquerez vos nom et prénom, votre maison, votre année d’études et votre parcours. Pour les étudiants du parcours botanique vous inscrirez vos nom et prénom et votre maison. » ajouta-t-elle en faisant apparaître une plume et une feuille de parchemin qui se déposèrent sur la table de fortune sans bruit. « Je vous laisse vous inscrire et ensuite chacun choisira le plant d’Hellébore qu’il souhaitera étudier. » Il y avait quatre rangées correspondant aux quatre variétés : Helleborus niger ou Hellébore noir appelée aussi Rose de noël ; Helleborus foetidus ou Hellébore fétide ; Helleborus viridis ou Hellébore vert et enfin Eranthis hyemalis ou Hellébore d'hiver. « Je vous préviens, chaque plant devra être étudié aujourd’hui donc ce n’est pas la peine de vous mettre tous sur la même rangée. » Un petit regard aux étudiants lui avait suffit pour voir que comme d’habitude les étudiants se rassemblaient soit par maison, soit par affinités amicales et non pas de manière objective en fonction du sujet d’études.
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Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Ven 24 Jan 2020 - 10:29
La botanique n'était qu'une option pour Dalia, mais elle faisait partie de ses matières préférées, à égalité avec le cours de potions. Elle s'intéressait énormément aux vertus des plantes et à leurs diverses utilisations magiques. Leur symbolique comptait beaucoup pour elle également. Depuis qu'elle avait changé de colocation, elle avait d'ailleurs commencé à installer de nombreuses plantes dans sa chambre et à sa fenêtre, avec de petits écriteaux pour les identifier. Pour elle qui aimait créer ses propres potions ou talismans, en suivant les consignes ancestrales de rituels païens, faire pousser ses propres plantes était un rêve. Bien entendu, elle manquait encore de nombreuses connaissances : c'était pour cela qu'elle écoutait attentivement en botanique. De plus, c'était un cours qu'elle suivait avec ses amies @Pina Jakobsen et @Lys Dalgaard, membres adorées de son coven. Elle espérait pouvoir travailler avec elles pendant le tp, ou bien avec son cousin @Darius Belby qui suivait également le cours, mais à un niveau plus avancé.
Consciencieuse, la Suissesse s'était habillée chaudement. Elle avait enfilé par-dessus sa tenue un long manteau imperméable à capuche, d'un gris violacé. A ses pieds, des bottes de pluie noires ; à ses mains des gants adaptés au jardinage. Dalia n'était pas du genre à se soucier de son apparence quand il fallait bien s'équiper. Elle n'était pas là pour séduire qui que ce soitcomme si quelqu'un pouvait s'intéresser à elle de toute façon. Avec un regard dédaigneux à ceux qui se plaignaient du cours en extérieur, elle se faufila vers le premier rang des élèves afin d'écouter les consignes. Aujourd’hui nous allons étudier une famille de plante méconnue : l’Hellébore. Avec un sourire retenu, Dalia se réjouit. L'hellébore était la plante des alchimistes, et des empoisonneuses. Elle savait qu'on l'utilisait pour conjurer de mauvais sorts, mais n'avait jamais encore eu l'occasion de l'étudier sérieusement.
Attentive à @Béryl Wood, la Pokeby alla s'inscrire sur la feuille de présence. Ballarini, Elsbeth, Pokeby, 4e année, médicomagie. Le choix du plant paniqua légèrement l'étudiante : elle voulait choisir le plus intéressant, pour ne rien rater sur l'hellébore, mais comment savoir ? Agacée par l'agitation molle des autres élèves, elle s'immobilisa pour lever la main, interpellant respectueusement l'enseignante. Mrs Wood, quelles sont les différences majeures entre les quatre ? Par exemple, est-ce qu'ils entrent tous dans la composition de potions ? Est-ce qu'ils ont les mêmes vertus ? Elle n'avait pas envie de choisir par attrait pour le nom ou l'aspect, ni par affinité estudiantine. C'était une décision sérieuse.
Consciencieuse, la Suissesse s'était habillée chaudement. Elle avait enfilé par-dessus sa tenue un long manteau imperméable à capuche, d'un gris violacé. A ses pieds, des bottes de pluie noires ; à ses mains des gants adaptés au jardinage. Dalia n'était pas du genre à se soucier de son apparence quand il fallait bien s'équiper. Elle n'était pas là pour séduire qui que ce soit
Attentive à @Béryl Wood, la Pokeby alla s'inscrire sur la feuille de présence. Ballarini, Elsbeth, Pokeby, 4e année, médicomagie. Le choix du plant paniqua légèrement l'étudiante : elle voulait choisir le plus intéressant, pour ne rien rater sur l'hellébore, mais comment savoir ? Agacée par l'agitation molle des autres élèves, elle s'immobilisa pour lever la main, interpellant respectueusement l'enseignante. Mrs Wood, quelles sont les différences majeures entre les quatre ? Par exemple, est-ce qu'ils entrent tous dans la composition de potions ? Est-ce qu'ils ont les mêmes vertus ? Elle n'avait pas envie de choisir par attrait pour le nom ou l'aspect, ni par affinité estudiantine. C'était une décision sérieuse.
- résumé:
- Ponctuelle et équipée pour l'activité, Elsbeth écoute attentivement les consignes. Elle ne sait pas quel plant choisir et demande des précisions à Béryl.
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Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Ven 24 Jan 2020 - 12:11
Bottes de pluie aux pieds et un K-Way sur le dos, Pina enfilait ses gants en rejoignant le chemin des serres, sourire aux lèvres. Sur son épaule se baladait comme d'habitude son furet, aussi blanc immaculé que la neige, s'accrochant au vêtement en jouant avec le bout de ses cheveux. Arrivant près de la serre, Pina lui somma d'arrêter en ouvrant sa poche pour qu'il y saute et y reste sage. L'habitude aidant, l'animal s'y installa directement, la lufkin rejoignant ses camarades, parfaitement équipée et prête pour son cours. Elle avait changé de cursus en début d'année et donc la botanique n'était devenu qu'une option, mais elle n'avait pas réussis à s'en défaire, quand bien même elle n'avait plus grand chose à voir avec ses études. Trop heureuse de pouvoir être, qui plus est, dehors aujourd'hui, la renarde se faufila entre les élèves pour rejoindre les premiers rangs et écouter attentivement les instructions de Mrs. Wood.
Pina suivit le mouvement pour inscrire son nom sur la feuille. Jakobsen, Pina, Lufkin, 4e année, Architecture enchantée. Elle prit le soin de préciser qu'elle était anciennement en botanique et magizoologie, laissant ainsi entrevoir son niveau en botanique, afin que la professeur ai toutes les informations. Pina vint ensuite se placer près d'@Elsbeth Ballarini, à qui elle fit un grand sourire, puis écouta attentivement sa question. La jeune lufkin se pencha sur les quatre différentes espèces d'héllébore, reconnaissant une sorte sur laquelle elle avait fait un TP l'année dernière. « Je reconnais celle-ci, l'héllébore noire, qui d'ailleurs à un double-sens assez intéressant à étudier. Dans certains mythes et cultures, l'héllébore noire était considérée comme une plante guérisseuse, alors que si on prend ses propriétés d'un côté scientifique, on se rend compte qu'elle donne des effets secondaires, assez négatifs telle que des irritations, vomissements, diarrhées... » Pina releva le nez de la plante pour regarder tour à tour Ellie puis leur professeur, attendant confirmation et surtout explications.
- Spoiler:
Pina arrive toute équipée et heureuse d'être dehors. Elle inscrit son nom puis lance une explications concernant une des 4 espèces, l'héllébore noire.
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Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Ven 24 Jan 2020 - 14:28
[à coder]
A regarder sa tenue, on aurait pu penser qu'Isalynn n'avait pas lu la consigne: celle de s'habiller chaudement. Mais c'était mal connaître l'écossaise. Habituée aux vents et à la pluie de Fair Isle, ses tenues d'hiver étaient depuis longtemps enchantées dès lorsqu'il lui fallait aller travailler au jardin, ou passer dans les tourbières. Aussi ne craignait-elle pas la météo du jour dans son jean, son pull et sa fine veste. Fine, parce que qui disait TP de botanique disait: nécessité d'être libre de ses mouvements. Comme lorsqu'elle pratiquait le Quidditch. Elle avait, toutefois, mis des grosses bottes en caoutchouc - avec lesquelles elle pouvait aller à la pèche aux moules ou aux crevettes quand la saison le permettait à marée basse - et des gants épais en laine qui protégeraient ses mains d'épines ou de tout risque de frottement. Un bonnet en laine profondément enfoncé sur la tête, dissimulant presque totalement ses boucles rousses et elle était prête.
Elle constata rapidement qu'elle n'était pas la première arrivée et, comme ses camarades, commença par aller s'inscrire sur le registre: Fraser, Isalynn, Ethelred, 10e année. Elle ne précisa pas le cursus, puisque comme l'avait indiqué le professeur Wood, ce n'était pas la peine pour ceux qui suivaient obligatoirement les cours de botanique. Un des cours qu'elle préférait, d'ailleurs. D'office, à l'invitation de l'enseignante, elle alla se placer près du plan d'Hellebore fétide et, à la suite de Pina prit la parole pour expliquer ce qu'il en était du plan qu'elle avait choisi: "L'Hellebore fétide est d'abord connue pour son odeur repoussante lorsqu'on la touche. En dehors de ça, ses propriétés permettaient de traiter les troubles psychiques. Mais elle est toxique, et son ingestion pouvait entraîner la mort. Elle a donc cessé d'être utilisée. Elle est aussi appelée rose de serpent, patte d'ours, mords-cheval, herbe printanière, favalau.
A regarder sa tenue, on aurait pu penser qu'Isalynn n'avait pas lu la consigne: celle de s'habiller chaudement. Mais c'était mal connaître l'écossaise. Habituée aux vents et à la pluie de Fair Isle, ses tenues d'hiver étaient depuis longtemps enchantées dès lorsqu'il lui fallait aller travailler au jardin, ou passer dans les tourbières. Aussi ne craignait-elle pas la météo du jour dans son jean, son pull et sa fine veste. Fine, parce que qui disait TP de botanique disait: nécessité d'être libre de ses mouvements. Comme lorsqu'elle pratiquait le Quidditch. Elle avait, toutefois, mis des grosses bottes en caoutchouc - avec lesquelles elle pouvait aller à la pèche aux moules ou aux crevettes quand la saison le permettait à marée basse - et des gants épais en laine qui protégeraient ses mains d'épines ou de tout risque de frottement. Un bonnet en laine profondément enfoncé sur la tête, dissimulant presque totalement ses boucles rousses et elle était prête.
Elle constata rapidement qu'elle n'était pas la première arrivée et, comme ses camarades, commença par aller s'inscrire sur le registre: Fraser, Isalynn, Ethelred, 10e année. Elle ne précisa pas le cursus, puisque comme l'avait indiqué le professeur Wood, ce n'était pas la peine pour ceux qui suivaient obligatoirement les cours de botanique. Un des cours qu'elle préférait, d'ailleurs. D'office, à l'invitation de l'enseignante, elle alla se placer près du plan d'Hellebore fétide et, à la suite de Pina prit la parole pour expliquer ce qu'il en était du plan qu'elle avait choisi: "L'Hellebore fétide est d'abord connue pour son odeur repoussante lorsqu'on la touche. En dehors de ça, ses propriétés permettaient de traiter les troubles psychiques. Mais elle est toxique, et son ingestion pouvait entraîner la mort. Elle a donc cessé d'être utilisée. Elle est aussi appelée rose de serpent, patte d'ours, mords-cheval, herbe printanière, favalau.
- Spoiler:
- Isalynn arrive avec des vêtements adaptés, même s'ils ne le semblent pas. elle choisit le plan d'hellebore fétide et en explique les caractéristiques
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Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Sam 25 Jan 2020 - 12:45
☩ Vêtements pratiques et chauds. L’inspection couve d’un havane circonspect les entrailles de l’armoire ordonnée à la perfection. Son museau se fronce. S’il n’a de noble qu’une part de son vermeil, l’infant d’Ausonien hérité de cette fraction une passion exagérée pour la propreté et le soin. Non pas qu’il s’effraie d’un peu de terre. Pas lui, engeance de botaniste du dimanche. Juste… il n’a en sa possession rien de l’ordre quémandé. Un zéphyr roule sur son labre. L’homologue identique du même qui perce les frimas le jour venu par-dessus la laine carmin et or -relique de Poudlard. L’éphèbe s’avance. L’herbe gelée gémit à ses pas alors qu’il s’ajoute à l’amas stagnant au-devant des serres par lequel s’entrevoit les jungles qu’elles renferment. Une chaleur diffuse sous son plexus. Depuis môme, ces visions incarnent l’antre de tendresse où caressaient autrefois les griffes de sa génitrice les boucles brunes du tout jeune bambino. Depuis, ces verrières se sont enchevêtrées à d’autres ressouvenances. D’autre silhouettes. D’autres galbes. Mais rien ne détrône jamais la lionne mère. Néanmoins, ce ne sont guère ces domaines que la troupe gagne pour ce cadran. La déception ne le flagelle que peu. Flegmatique, il suit la masse. L’acuité de ses sens soumise à l’enseignante avant de lorgner les plants énoncés. Il n’en détache ses iris qu’à l’unique moment satisfaire la prime ordonnance de la leçon : l’émargement. Bien qu’en cours de route vers la feuille, une grimace harponne ses traits. Il tâte les poches de sa polaire -seule affaire environ conforme qu’il eut trouvée sans se peiner de la salir (a contrario de ses perfecto). Shit. Couvant la foule estudiantine du regard, la lacune de son collègue urgentiste évente à nouveau ses lippes d’un soupir. Erf… Il n’a d’autres options que de se rabattre sur un tout autre Messie : sa cadette de lignée perçue entre toutes ces têtes. Une moue défaitiste peigne ses lèvres alors que bifurquent ses pas jusqu’à elle. Discret et agile. La mangouste file à l’îlot où la curieuse encore interpelle leur enseignant. Interrogations fines à la hauteur de son esprit. Il admire toujours ce petit bout de femme devenu. Epineux, parfois volcanique ou taciturne, mais qui a su murir. Il hésite même à répondre à l’helvète -assistant des potions, sa science peut sustenter en partie sa soif de savoir. Mais l’initiative avorte. Il ne désire empiéter sur l’enseignement de la Wood -et surtout, il flambe à s’éviter toute prise de parole en public. Toutefois son sillon jusqu’à alors maitrisé ne calcule pas un mouvement de recul de la comparse accompagnant la Ballarini. L’épaule menue heurte son torse sous leurs surprises communes. Ratée la discrétion totale. « Ah. Erhm. Pardon. » La main en égide d’un des bras de l’Eve, il vérifie d’une œillade de ne l’avoir brusqué d’aucune manière. Une risette et ponctue ses excuses. Douce. Mais dont il se détache pour s’assurer de n’avoir trop perturber le fil du cours, tout comme capter les orbes cérulescents de sa sauveuse. « J’aurais besoin ton aide. J’ai laissé ma plume à papote en salle des professeurs. » Sous les murmures, d’un mouvement du menton, il désigne le bureau où trône le parchemin de présence. La notoriété familiale accordant au Belby qu’il a acquis petiot déjà la graphologie de sa future profession -que certains médisants nommeront juste des gribouillis. Le rital n’additionne qu’au roulements latins de sa langue : « S’il te plait. » * italien |
- Résumé.:
- Darius arrive au cours et se mêle à la troupe. Lorsqu'il souhaite aller signer la feuille d'émargement, Monsieur capte qu'il n'a pas sa plume à papote. Pour éviter des maux de têtes à Mlle Wood (du fait de son écriture illisible), il va demander de l'aide à @Elsbeth Ballarini, en bousculant par mégarde @Pina Jakobsen sur le chemin.
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Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Dim 26 Jan 2020 - 22:33
TP de botanique n°1
Mardi 21 janvier 2020
Mardi 21 janvier 2020
Bien que le temps soit clément aujourd'hui – il y a même du soleil, ça te rend heureuse- les températures restent basses en cette saison. Plus que basses, même, on pouvait dire « mordantes ». Tu ne t'y feras jamais, vraiment. Malgré tout, tu restes optimiste : déjà, tu avais mal dormi et le froid te réveille un peu. Tout du moins, il te maintiendra en forme pour la durée du cours, puisque celui-ci a lieu en extérieur. De plus, tu peux te permettre de mettre de nombreuses couches de vêtements tout en passant inaperçus : Ton vendre arrondi est donc bien dissimulé. Tu espères juste que tu ne devras pas rester debout, tu as mal au dos. Plus le temps passe, et moins tu sais comment faire pour garder le secret. Ce qui explique que tu dormes mal, sûrement.
Le nez bien au chaud dans ta grosse écharpe, tes pommettes rougissent néanmoins lorsque tu rejoins les jardins. Tu es bien, la moitié du visage enfouie, mais il faudrait sûrement le sortir une fois arrivé, et tu es un peu réticente. Même couverte comme tu l'es (et le nombre impressionnant de pulls que tu avais enfilés pouvait en témoigner), ton visage n'aura pas le luxe de pouvoir profiter d'une petite laine lorsqu'il faudra participer. Tu finiras par t’accommoder, sûrement, mais pour l'instant, tes pensées sont centrées sur ce problème. Et puis tu repenses au cours vers lequel tu te diriges. Vous alliez êtres avec ceux qui avaient botanique comme matière principale, c'est un peu intimidant, puisque toi, tu ne l'as qu'en option, et donc tu n'y connais pas grand-chose, surtout en première année. Heureusement que @Lucrece De Gray avait la même option que toi, au moins, tu ne seras pas seule. Et même si tu n'y connais rien, tu aimes la botanique, et tu es certaine de l'utilité que cette option aura dans ta carrière. D'ailleurs, tu ne comprends même pas que la botanique ne soit pas obligatoire en médicomagie. Enfin, c'est ton avis.
Lorsque tu arrives enfin devant la serre n°4, quelques élèves sont arrivés avant toi. Tu n'en connais aucun, ils doivent être dans des années supérieures, ou dans d'autres maisons. Quoi qu'il en soit, tu t'avances un peu, et tu patientes. Lorsque la professeure donne les premières consignes, tu laisses passer les premiers, puis tu vas à ton tour remplir la fiche de présence : Greindl Ruby, summerbee, 1ère année, médicomagie. Tu salues doucement Madame Wood lorsque tu passes à proximité puis va t'installer à la deuxième rangée, histoire d'être assez devant pour entendre correctement, mais pas trop, pour ne pas te faire remarquer. C'est un peu ton credo, de passer inaperçu. Tu ne sais pas les problèmes que tu pourrais avoir si on découvrait … Enfin, si on devinait que tu n'étais plus exactement toute seule à occuper ce corps. Tu n'as rien d'autre que cette école, alors tu ne veux pas la perdre. Et puis, ton avenir est en jeu.
Tu gardes une place à côté de toi, c'est Luce qui te l'avait demandé. Pendant que tu t'installes devant ta plante – L'Hellebore fétide, si tu avais bien suivit, une élève prend la parole et attire ton attention. Elle pose des questions. Puis deux autres décrivent la plante devant eux. Tu te fais petite, toi qui n'y connais rien. L'avantage, c'est que grâce à la dernière, tu en sais déjà un peu plus sur ce qui se trouve devant toi.
Le nez bien au chaud dans ta grosse écharpe, tes pommettes rougissent néanmoins lorsque tu rejoins les jardins. Tu es bien, la moitié du visage enfouie, mais il faudrait sûrement le sortir une fois arrivé, et tu es un peu réticente. Même couverte comme tu l'es (et le nombre impressionnant de pulls que tu avais enfilés pouvait en témoigner), ton visage n'aura pas le luxe de pouvoir profiter d'une petite laine lorsqu'il faudra participer. Tu finiras par t’accommoder, sûrement, mais pour l'instant, tes pensées sont centrées sur ce problème. Et puis tu repenses au cours vers lequel tu te diriges. Vous alliez êtres avec ceux qui avaient botanique comme matière principale, c'est un peu intimidant, puisque toi, tu ne l'as qu'en option, et donc tu n'y connais pas grand-chose, surtout en première année. Heureusement que @Lucrece De Gray avait la même option que toi, au moins, tu ne seras pas seule. Et même si tu n'y connais rien, tu aimes la botanique, et tu es certaine de l'utilité que cette option aura dans ta carrière. D'ailleurs, tu ne comprends même pas que la botanique ne soit pas obligatoire en médicomagie. Enfin, c'est ton avis.
Lorsque tu arrives enfin devant la serre n°4, quelques élèves sont arrivés avant toi. Tu n'en connais aucun, ils doivent être dans des années supérieures, ou dans d'autres maisons. Quoi qu'il en soit, tu t'avances un peu, et tu patientes. Lorsque la professeure donne les premières consignes, tu laisses passer les premiers, puis tu vas à ton tour remplir la fiche de présence : Greindl Ruby, summerbee, 1ère année, médicomagie. Tu salues doucement Madame Wood lorsque tu passes à proximité puis va t'installer à la deuxième rangée, histoire d'être assez devant pour entendre correctement, mais pas trop, pour ne pas te faire remarquer. C'est un peu ton credo, de passer inaperçu. Tu ne sais pas les problèmes que tu pourrais avoir si on découvrait … Enfin, si on devinait que tu n'étais plus exactement toute seule à occuper ce corps. Tu n'as rien d'autre que cette école, alors tu ne veux pas la perdre. Et puis, ton avenir est en jeu.
Tu gardes une place à côté de toi, c'est Luce qui te l'avait demandé. Pendant que tu t'installes devant ta plante – L'Hellebore fétide, si tu avais bien suivit, une élève prend la parole et attire ton attention. Elle pose des questions. Puis deux autres décrivent la plante devant eux. Tu te fais petite, toi qui n'y connais rien. L'avantage, c'est que grâce à la dernière, tu en sais déjà un peu plus sur ce qui se trouve devant toi.
- Résumé:
- Ruby arrive à l'heure et chaudement habillée. Elle remplit la feuille de présence et salue la professeure. Bien que ne connaissant rien en botanique, elle est contente et s'installe au deuxième rang devant une Hellébore fétide. Elle garde une place à côté d'elle pour Luce.
- InvitéInvité
Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Lun 27 Jan 2020 - 12:16
Les serres
Lorsque le Lufkin avait eu les consignes pour le prochain cours, il avait fouillé dans son armoire pour trouver des vêtements bien chauds. Il n’était pas un très grand adepte du froid hivernal, préférant la chaleur humide de l’Amazonie, cette forêt où il avait passé deux ans de sa vie à étudier la faune et la flore. Les deux plus belles années de sa vie. Finalement, il trouva un manteau de vieux cuir rappé avec une doublure en laine. Il enfila aussi ses gants de jardinage ainsi qu’une chapka lui couvrant les oreilles et les joues. Il prit ensuite la direction du cours. Son chien, Klimt crut que son maître allait le promener, il fut très déçu de voir qu’Erwin ne l’emmenait pas avec lui. Ce n’était pas l’envie qui manquait au Lufkin, mais il n’était pas certain que la professeur apprécie d’avoir un bouledogue français déambulant au milieu de ses plantes.
Une fois arrivé devant la serre, Erwin attendit que le cours commence et que Madame Wood prenne la parole. Le sujet du jour était les Hellébores. Un sourire se dessina sur le visage du Lufin. C’était une plante qu’il ne connaissait que très peu. Ces dernières années, son attention avait été focalisée principalement sur les plantes tropicales, mais il savait que pour être un expert botanique, il devait connaître le plus de plantes possible. Il alla rapidement noter son nom sur la feuille de présence : « Erwin Fumeterre, Lufkin » et il alla s’installer derrière une rangée d’Hellébores verts. A l’aide de ses dents, il retira un de ses gants et il sortit son petit calepin pour commencer à faire un croquis rapide de la plante qu’il avait sous les yeux. Comme à chaque fois qu’il découvrait quelque chose, Erwin le dessinait, à la manière des scientifiques d’un autre temps lorsqu’il découvrait une nouvelle espèce. D’une oreille, il écoutait les propos de ses camarades, notant dans un coin de sa feuille quelques informations.
- Résumé:
- Erwin se rend devant les serres, vêtu chaudement. Il s'installe devant une rangée Hellébores verts et commence à faire un croquis de la plante tout en écoutant ses camardes.
- InvitéInvité
Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Mar 28 Jan 2020 - 15:05
Il régnait maintenant une agitation studieuse dans les jardins de Hungalf et plus particulièrement du côté des serres. Miss Wood était plus que contente de voir que la plupart de ses élèves de Botanique et de l’option avaient réussi à se mobiliser pour venir par ce froid piquant. Miss @Elsbeth Ballarini, une jeune demoiselle qui semblait encline au travail, était au premier rang devant les plans d’Hellébore. La jeune femme leva la main un air circonspect sur le visage. « Mrs Wood, quelles sont les différences majeures entre les quatre ? Par exemple, est-ce qu'ils entrent tous dans la composition de potions ? Est-ce qu'ils ont les mêmes vertus ? » Ses questions n’étaient pas dénuées de bon sens et cela fit sourire la trentenaire en combi vert émeraude. « Pour répondre à l’une de vos questions, les plans d’Hellébore qui sont devant vous sont utilisés en médicomagie, dans la fabrication de potions ainsi que dans le soin de certaines créatures magiques. Et bien que l’Hellébore soit connue pour soigner la folie, toutes les variétés ne la soigne pas. Miss, je vous invite à étudier l’hellébore d’hiver, un sujet très intéressant pour une étudiante en médicomagie ».
Béryl, était une jeune femme physionomiste. Elle pouvait se souvenir d’un visage même plusieurs années après une première rencontre. Elle avait pris soin, de visualiser le trombinoscope des étudiants de Hungcalf ayant choisi sa matière. Chaque étudiant devant elle, était maintenant gravé dans sa mémoire et elle y associerait plus tard d’autres informations : caractéristiques physiques, psychologiques, anecdotes… Près de la suissesse, s’était plantée une jeune femme en K-way dont la pluie faisait chuintait le plastique. Son regard était perçant, vif et démontrait une intelligence profonde. C’était donc Miss JaKobsen, la jeune Lufkin qui avait changé de formation. « Je reconnais celle-ci, l'hellébore noire, qui d'ailleurs à un double-sens assez intéressant à étudier. Dans certains mythes et cultures, l'hellébore noire était considérée comme une plante guérisseuse, alors que si on prend ses propriétés d'un côté scientifique, on se rend compte qu'elle donne des effets secondaires, assez négatifs telle que des irritations, vomissements, diarrhées... » Replaçant une mèche de cheveux humide derrière son oreille, Béryl s’adressa à l’étudiante. « Vos remarques concernant l’hellébore sont pertinentes bien qu’elles ne prennent en compte que les effets de la plante si elle est touché ou ingérer sous sa forme primaire et non pas après transformation. En tout cas je suis heureuse de voir que mes chères Lufkin sont toujours curieux de nature. » Elle savait qu’à ce stade, elle aurait dû commencer à donner des explications cependant des retardataires étaient encore en chemin et répéter les informations comme un perroquet de cirque n’était pas du tout dans sa façon d’enseigner.
Près de @Pina Jakobsen, se trouvait @Isalynn Fraser l’une des étudiantes en doctorat de Botanique et Magizoologie. En 10ème année, la jeune écossaise allait présenter sa thèse au printemps prochain aussi son intervention fut tout à fait juste. « L'Hellébore fétide est d'abord connue pour son odeur repoussante lorsqu'on la touche. En dehors de ça, ses propriétés permettaient de traiter les troubles psychiques. Mais elle est toxique, et son ingestion pouvait entraîner la mort. Elle a donc cessé d'être utilisée. Elle est aussi appelée rose de serpent, patte d'ours, mords-cheval, herbe printanière, favalau. » Néanmoins, Béryl eut une petite moue à la fin de la présentation de l’Hellébore fétide mais sans pour autant se départir de sa bienveillance. « Je suis tout à fait d’accord avec votre définition. Cependant l’Hellébore fétide est toujours utilisée mais de manière très encadrée par le Ministère de la Magie. Elle entre dans la fabrication d’une potion antiseptique servant à soigner les blessures des dragons.» Un clin d’œil amicale fut lancé par l’enseignante à sa jeune doctorante et bientôt consoeur de recherche. Pendant son intervention, Béryl, n’avait pas fait de remarque à l’attention de M. @Darius Belby, l’assistant en potion et doctorant de 10ème année chez les Ethelred. Le jeune italien semblait dans ses petits souliers bien qu’aussi discret qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Le méditérannéen bouscula ses semblables et en particulier miss Jacobsen dont la constitution était des plus frêles. Un conciliabule en italien commença entre le jeune homme et miss Ballarini. La jeune femme ne paressait pas enchantée d’être entretenue alors qu’elle était en plein cours. « Monsieur Belby, ne vous donnez pas la peine d’inscrire votre nom. Je vous ai reconnu et je sais par votre Directrice de thèse que vous assisterez à mes cours de botanique en option cette année. ».
Béryl, attendit l’œil brillant de voir comment le jeune Ethelred allait se sortir de cette mise en lumière lui qui semblait vouloir se faire tout petit. La jeune professeure préférait que ses étudiants lèvent la main même pour dire une bêtise ou demander quelque chose plutôt que de vouloir être discret sans y parvenir. Comme maintenant tous les retardataires étaient arrivés et que chacun avait finalement pris place dans l’une ou l’autre des rangées, la jeune afro-britannique allait pouvoir répondre aux interrogations de ces étudiants. Son regard passa sur chacun des étudiants dont une jeune Summerbee de 1ère année, @Ruby Greindl. Elle semblait avoir un peu froid malgré les couches nombreuses qu’elle avait sur elle. Son visage était rougi par le froid mais elle avait un éclat dans le regard que Béryl avait déjà vu mais ne rappelait plus où. Non loin de la jeune Summerbee, dans la rangée de l’Hellébore vert, elle repéra un jeune homme avec un carnet où il semblait gribouillait quelque chose. Béryl fit le tour des rangées, comptant le nombre exactes d’étudiants et ramassa la feuille de présence. Quand elle fut à la hauteur du jeune homme elle le reconnut aussitôt, grâce à sa faculté de physionomiste, @Erwin Fumeterre, un lufkin ! « Très joli croquis M. Fumeterre. Si cela vous dit j’aimerais avoir de nouvelles gravures d’Hellébore, nous en reparlerons après le cours. » Elle laissa le jeune homme et se concentra à nouveau sur le reste du groupe.
« Pour revenir à la question de Miss Ballarini, je vais présenter les quatre différentes variétés d’Hellébore utilisées dans le monde magique. Attachons-nous tout d’abord à ce qu’elles ont en commun. » Béryl se dirigea vers les plants d’hellébore et choisit le plus grand de tous, l’hellébore fétide. D’un geste sûr et sans utiliser sa baguette, habitude qu’elle avait acquise à l’école magique de Ouagadou, la jeune femme fit s’élever la plante pour que chaque étudiant puisse bien la voir. « L’Helleborus en latin ou Hellébore est une plante de la famille des renoncules. Ce sont des plantes vivaces à floraison hivernale dont les racines sont charnues et parfois tubéreuses. » Joignant le geste à la parole elle enleva la plante de son pot en terre et fit apparaître des racines presque noires qui étaient longues et larges. « On trouve la majorité de ces plantes dans les sous-bois et sur des sols calcaires. Autant vous dire que le sol de l’écosse est pour l’Hellébore un terreau de choix. » D’un geste ample et mesuré, Béryl fit redescendre la plante et choisit une autre variété. La rose de noël fut son choix car elle était en pleine floraison et ce serait plus intéressant pour poursuivre son explication. « Les Hellébores ont des fleurs constituées de 5 sépales verts ou colorés… » Béryl, qui était très attentive aux étudiants et à ce que chacun puisse comprendre ses propos, comprit qu’elle venait de perdre quelques étudiants, sûrement des premières années. «Je pense que certains d’entre-vous ne savent pas ce qu’est un sépale. Un sépale est un élément, ayant en partie l’aspect d’une feuille, dont la réunion compose le calice et supporte la corolle de la fleur. » Pour joindre le geste à la parole elle avait fait grossir l’hellébore noire afin que chacun puisse voir les sépales. Avec une voix amicale elle préféra mettre les choses au clair tout de suite avec ses élèves « Surtout n’hésitez pas à m’interrompre pour me demander une précision ou une explication. Il n’y a aucune question bête et je préfère que chacun se sente libre de participer même s’il n’est pas dans le cursus botanique. Les Tps sont en communs car cela permet de travailler ensemble, de mieux apprendre et de s’entraider. » Certains visages se relevèrent vers le sien comme libérer d’un poids, d’autres affichèrent un sourire franc et bien sûr ceux qui se sentaient obligés d’être ici gardèrent une expression dédaigneuse. « Où en étais-je… Ah oui, Donc les pétales de toutes les variétés d’Hellébore se transforment en cornets nectarifères. Les fruits produits par la plante sont séparés ou plus ou moins soudés selon les variétés. Ensuite les graines de la plante, que l’on appelle éléosome à cause de l’excroissance charnue qui y est attachée sur la graine, sont semées par les fourmis. On parle ici de Myrmécochorie. »
Un regard vers l’assistance lui fit comprendre qu’il était grand temps de passer à l’action sinon ils finiraient par s’endormir ou par être congelé sur place. « Chacun va mettre une paire de gants en peau de dragons que je vais vous distribuer. Cela permettra à chacun de ne pas vous empoisonner avec la sève ou avec les secrétions des hellébores. » Munie d’une grande boîte noire, Béryl passa parmi les étudiants. « Maintenant deux par deux vous aller prendre un plan d’hellébore et vous aller l’étudier avec 3 de vos sens : l’odorat, la vue et le toucher. N’hésitez pas à dessiner la plante, à recueillir quelques graines. » Les étudiants semblaient plutôt satisfaits de pouvoir enfin un peu bouger plutôt que de rester figés comme une bande de haricots. Les murmures, les petits rires, les chamailleries commencèrent à s’élever dans l’air du parc de Hungcalf. C’était un moment de communion avec la nature comme Miss Wood en avait connu quelques années auparavant au même endroit. C’était si bon de revenir « à la maison ». Pour les aider et leurs donner des informations utiles, Béryl distilla les connaissances empiriques sur chaque variétés. « Pour ajouter quelques précisions aux propos de votre camarade Miss Jakobsen, sachez que l’Hellébore noire est l’une des variétés les plus cultivées par les sorciers et pas seulement les botanistes ou les potionistes. Bien qu’elle soit très toxique, elle attire les jardiniers amateurs à cause de la forme de ses fleurs qui ressemblent à celles d’une rose. D’ailleurs c’est pour cela qu’elle porte le nom vernaculaire de Rose de noël. L’Hellébore noire entre la fabrication du Filtre de paix qui permet à celui qui l’ingère de calmer son agitation et son anxiété. Il faut distiller la sève de l’hellébore ainsi que les éléosomes de cette dernière dans une eau pure des montagnes chauffée à 148°c exactement afin de recueillir une essence d’hellébore parfaite.».
L’aura chaleureuse de Béryl semblait mettre tous les étudiants à l’aise. Elle remarqua que certains de ses étudiants de cursus botanique avaient pris en charge ceux de l’option et cela lui fit chaud au cœur. C’était cela qu’elle prônait, le partage, l’empathie tout comme mère nature le faisait au quotidien. « L’Hellébore fétide dont nous a parlé Miss Fraser, a une odeur repoussante pour la plupart des êtres vivants sauf pour les dragons. Ils sont attirés par cette plante. C’est son feuillage et ses graines qui rentrent dans la composition de la potion antiseptique qui permet de guérir les plaies des dragons. Je vous rappelle que cette potion est très réglementée et rares sont les potionistes qui ont obtenu l’autorisation du Ministère de la magie d’en faire la fabrication. » En passant dans les rangs tout en parlant des plantes qu’ils étudiaient, la jeune professeure aidait les étudiants, montrant la façon de prendre la plante, prenant un petit scalpel pour faire apparaître la sève ect… Quand on venait en Botanique, il ne fallait pas avoir peur de se mettre les mains dans la terre. « L’hellébore fétide était aussi utilisé dans certains rituels de magie noi.. » Béryl fut interrompu par un cri suraigu qui provenait de la rangée des étudiants qui travaillait sur l’Hellébore noire. Un brouhaha s'ensuit et la jeune prof eut du mal à se frayer un chemin vers la personne qui se plaignait de douleurs. En s'approchant, elle ne put que constater qu'un plant d'hellébore avait été sectionné au niveau de l'une des branches principales étant donné la quantité de sèves qui se déversait toujours sur le sol. A quelques pas son étudiant.e était couché.e sur le sol poussant des gémissements en se tenant la main. *Au moins ce n'est pas le visage* pensa.éryl en posant un genou à terre près de l'accidentée. "Est-ce que je peux savoir pourquoi vous n'aviez pas votre paire de gants sur les mains ? Pensez-vous qu'il était nécessaire de prendre autant de risque ?" lâcha-t-elle sans s'énerver bien que ses yeux lançaient quelques éclairs devant le désastre des mains de l'étudiant qui se mettaient à gonfler et sa peau à faire des cloques.
Béryl, était une jeune femme physionomiste. Elle pouvait se souvenir d’un visage même plusieurs années après une première rencontre. Elle avait pris soin, de visualiser le trombinoscope des étudiants de Hungcalf ayant choisi sa matière. Chaque étudiant devant elle, était maintenant gravé dans sa mémoire et elle y associerait plus tard d’autres informations : caractéristiques physiques, psychologiques, anecdotes… Près de la suissesse, s’était plantée une jeune femme en K-way dont la pluie faisait chuintait le plastique. Son regard était perçant, vif et démontrait une intelligence profonde. C’était donc Miss JaKobsen, la jeune Lufkin qui avait changé de formation. « Je reconnais celle-ci, l'hellébore noire, qui d'ailleurs à un double-sens assez intéressant à étudier. Dans certains mythes et cultures, l'hellébore noire était considérée comme une plante guérisseuse, alors que si on prend ses propriétés d'un côté scientifique, on se rend compte qu'elle donne des effets secondaires, assez négatifs telle que des irritations, vomissements, diarrhées... » Replaçant une mèche de cheveux humide derrière son oreille, Béryl s’adressa à l’étudiante. « Vos remarques concernant l’hellébore sont pertinentes bien qu’elles ne prennent en compte que les effets de la plante si elle est touché ou ingérer sous sa forme primaire et non pas après transformation. En tout cas je suis heureuse de voir que mes chères Lufkin sont toujours curieux de nature. » Elle savait qu’à ce stade, elle aurait dû commencer à donner des explications cependant des retardataires étaient encore en chemin et répéter les informations comme un perroquet de cirque n’était pas du tout dans sa façon d’enseigner.
Près de @Pina Jakobsen, se trouvait @Isalynn Fraser l’une des étudiantes en doctorat de Botanique et Magizoologie. En 10ème année, la jeune écossaise allait présenter sa thèse au printemps prochain aussi son intervention fut tout à fait juste. « L'Hellébore fétide est d'abord connue pour son odeur repoussante lorsqu'on la touche. En dehors de ça, ses propriétés permettaient de traiter les troubles psychiques. Mais elle est toxique, et son ingestion pouvait entraîner la mort. Elle a donc cessé d'être utilisée. Elle est aussi appelée rose de serpent, patte d'ours, mords-cheval, herbe printanière, favalau. » Néanmoins, Béryl eut une petite moue à la fin de la présentation de l’Hellébore fétide mais sans pour autant se départir de sa bienveillance. « Je suis tout à fait d’accord avec votre définition. Cependant l’Hellébore fétide est toujours utilisée mais de manière très encadrée par le Ministère de la Magie. Elle entre dans la fabrication d’une potion antiseptique servant à soigner les blessures des dragons.» Un clin d’œil amicale fut lancé par l’enseignante à sa jeune doctorante et bientôt consoeur de recherche. Pendant son intervention, Béryl, n’avait pas fait de remarque à l’attention de M. @Darius Belby, l’assistant en potion et doctorant de 10ème année chez les Ethelred. Le jeune italien semblait dans ses petits souliers bien qu’aussi discret qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Le méditérannéen bouscula ses semblables et en particulier miss Jacobsen dont la constitution était des plus frêles. Un conciliabule en italien commença entre le jeune homme et miss Ballarini. La jeune femme ne paressait pas enchantée d’être entretenue alors qu’elle était en plein cours. « Monsieur Belby, ne vous donnez pas la peine d’inscrire votre nom. Je vous ai reconnu et je sais par votre Directrice de thèse que vous assisterez à mes cours de botanique en option cette année. ».
Béryl, attendit l’œil brillant de voir comment le jeune Ethelred allait se sortir de cette mise en lumière lui qui semblait vouloir se faire tout petit. La jeune professeure préférait que ses étudiants lèvent la main même pour dire une bêtise ou demander quelque chose plutôt que de vouloir être discret sans y parvenir. Comme maintenant tous les retardataires étaient arrivés et que chacun avait finalement pris place dans l’une ou l’autre des rangées, la jeune afro-britannique allait pouvoir répondre aux interrogations de ces étudiants. Son regard passa sur chacun des étudiants dont une jeune Summerbee de 1ère année, @Ruby Greindl. Elle semblait avoir un peu froid malgré les couches nombreuses qu’elle avait sur elle. Son visage était rougi par le froid mais elle avait un éclat dans le regard que Béryl avait déjà vu mais ne rappelait plus où. Non loin de la jeune Summerbee, dans la rangée de l’Hellébore vert, elle repéra un jeune homme avec un carnet où il semblait gribouillait quelque chose. Béryl fit le tour des rangées, comptant le nombre exactes d’étudiants et ramassa la feuille de présence. Quand elle fut à la hauteur du jeune homme elle le reconnut aussitôt, grâce à sa faculté de physionomiste, @Erwin Fumeterre, un lufkin ! « Très joli croquis M. Fumeterre. Si cela vous dit j’aimerais avoir de nouvelles gravures d’Hellébore, nous en reparlerons après le cours. » Elle laissa le jeune homme et se concentra à nouveau sur le reste du groupe.
« Pour revenir à la question de Miss Ballarini, je vais présenter les quatre différentes variétés d’Hellébore utilisées dans le monde magique. Attachons-nous tout d’abord à ce qu’elles ont en commun. » Béryl se dirigea vers les plants d’hellébore et choisit le plus grand de tous, l’hellébore fétide. D’un geste sûr et sans utiliser sa baguette, habitude qu’elle avait acquise à l’école magique de Ouagadou, la jeune femme fit s’élever la plante pour que chaque étudiant puisse bien la voir. « L’Helleborus en latin ou Hellébore est une plante de la famille des renoncules. Ce sont des plantes vivaces à floraison hivernale dont les racines sont charnues et parfois tubéreuses. » Joignant le geste à la parole elle enleva la plante de son pot en terre et fit apparaître des racines presque noires qui étaient longues et larges. « On trouve la majorité de ces plantes dans les sous-bois et sur des sols calcaires. Autant vous dire que le sol de l’écosse est pour l’Hellébore un terreau de choix. » D’un geste ample et mesuré, Béryl fit redescendre la plante et choisit une autre variété. La rose de noël fut son choix car elle était en pleine floraison et ce serait plus intéressant pour poursuivre son explication. « Les Hellébores ont des fleurs constituées de 5 sépales verts ou colorés… » Béryl, qui était très attentive aux étudiants et à ce que chacun puisse comprendre ses propos, comprit qu’elle venait de perdre quelques étudiants, sûrement des premières années. «Je pense que certains d’entre-vous ne savent pas ce qu’est un sépale. Un sépale est un élément, ayant en partie l’aspect d’une feuille, dont la réunion compose le calice et supporte la corolle de la fleur. » Pour joindre le geste à la parole elle avait fait grossir l’hellébore noire afin que chacun puisse voir les sépales. Avec une voix amicale elle préféra mettre les choses au clair tout de suite avec ses élèves « Surtout n’hésitez pas à m’interrompre pour me demander une précision ou une explication. Il n’y a aucune question bête et je préfère que chacun se sente libre de participer même s’il n’est pas dans le cursus botanique. Les Tps sont en communs car cela permet de travailler ensemble, de mieux apprendre et de s’entraider. » Certains visages se relevèrent vers le sien comme libérer d’un poids, d’autres affichèrent un sourire franc et bien sûr ceux qui se sentaient obligés d’être ici gardèrent une expression dédaigneuse. « Où en étais-je… Ah oui, Donc les pétales de toutes les variétés d’Hellébore se transforment en cornets nectarifères. Les fruits produits par la plante sont séparés ou plus ou moins soudés selon les variétés. Ensuite les graines de la plante, que l’on appelle éléosome à cause de l’excroissance charnue qui y est attachée sur la graine, sont semées par les fourmis. On parle ici de Myrmécochorie. »
Un regard vers l’assistance lui fit comprendre qu’il était grand temps de passer à l’action sinon ils finiraient par s’endormir ou par être congelé sur place. « Chacun va mettre une paire de gants en peau de dragons que je vais vous distribuer. Cela permettra à chacun de ne pas vous empoisonner avec la sève ou avec les secrétions des hellébores. » Munie d’une grande boîte noire, Béryl passa parmi les étudiants. « Maintenant deux par deux vous aller prendre un plan d’hellébore et vous aller l’étudier avec 3 de vos sens : l’odorat, la vue et le toucher. N’hésitez pas à dessiner la plante, à recueillir quelques graines. » Les étudiants semblaient plutôt satisfaits de pouvoir enfin un peu bouger plutôt que de rester figés comme une bande de haricots. Les murmures, les petits rires, les chamailleries commencèrent à s’élever dans l’air du parc de Hungcalf. C’était un moment de communion avec la nature comme Miss Wood en avait connu quelques années auparavant au même endroit. C’était si bon de revenir « à la maison ». Pour les aider et leurs donner des informations utiles, Béryl distilla les connaissances empiriques sur chaque variétés. « Pour ajouter quelques précisions aux propos de votre camarade Miss Jakobsen, sachez que l’Hellébore noire est l’une des variétés les plus cultivées par les sorciers et pas seulement les botanistes ou les potionistes. Bien qu’elle soit très toxique, elle attire les jardiniers amateurs à cause de la forme de ses fleurs qui ressemblent à celles d’une rose. D’ailleurs c’est pour cela qu’elle porte le nom vernaculaire de Rose de noël. L’Hellébore noire entre la fabrication du Filtre de paix qui permet à celui qui l’ingère de calmer son agitation et son anxiété. Il faut distiller la sève de l’hellébore ainsi que les éléosomes de cette dernière dans une eau pure des montagnes chauffée à 148°c exactement afin de recueillir une essence d’hellébore parfaite.».
L’aura chaleureuse de Béryl semblait mettre tous les étudiants à l’aise. Elle remarqua que certains de ses étudiants de cursus botanique avaient pris en charge ceux de l’option et cela lui fit chaud au cœur. C’était cela qu’elle prônait, le partage, l’empathie tout comme mère nature le faisait au quotidien. « L’Hellébore fétide dont nous a parlé Miss Fraser, a une odeur repoussante pour la plupart des êtres vivants sauf pour les dragons. Ils sont attirés par cette plante. C’est son feuillage et ses graines qui rentrent dans la composition de la potion antiseptique qui permet de guérir les plaies des dragons. Je vous rappelle que cette potion est très réglementée et rares sont les potionistes qui ont obtenu l’autorisation du Ministère de la magie d’en faire la fabrication. » En passant dans les rangs tout en parlant des plantes qu’ils étudiaient, la jeune professeure aidait les étudiants, montrant la façon de prendre la plante, prenant un petit scalpel pour faire apparaître la sève ect… Quand on venait en Botanique, il ne fallait pas avoir peur de se mettre les mains dans la terre. « L’hellébore fétide était aussi utilisé dans certains rituels de magie noi.. » Béryl fut interrompu par un cri suraigu qui provenait de la rangée des étudiants qui travaillait sur l’Hellébore noire. Un brouhaha s'ensuit et la jeune prof eut du mal à se frayer un chemin vers la personne qui se plaignait de douleurs. En s'approchant, elle ne put que constater qu'un plant d'hellébore avait été sectionné au niveau de l'une des branches principales étant donné la quantité de sèves qui se déversait toujours sur le sol. A quelques pas son étudiant.e était couché.e sur le sol poussant des gémissements en se tenant la main. *Au moins ce n'est pas le visage* pensa.éryl en posant un genou à terre près de l'accidentée. "Est-ce que je peux savoir pourquoi vous n'aviez pas votre paire de gants sur les mains ? Pensez-vous qu'il était nécessaire de prendre autant de risque ?" lâcha-t-elle sans s'énerver bien que ses yeux lançaient quelques éclairs devant le désastre des mains de l'étudiant qui se mettaient à gonfler et sa peau à faire des cloques.
- Résumé:
- Béryl observe ses étudiants, comme elle est physionomiste et qu’elle a pris le temps de regarder le trombi des étudiants inscrits en botanique (cursus et option), elle reconnait ceux qui sont présents. Elle répond aux questions Elsbeth, elle ajoute des précisions aux remarque de Pina et d’Isalynn. Après l’arrivée très discrète de Darius elle lui indique qu’elle sait qui il est et qu’elle n’a pas besoin qu’il signe la feuille d’émargement. La professeure s’attarde sur le visage de Ruby mais ne dit rien puis son attention est retenue par Erwin et le dessin qu’il fait de l’Hellébore vert. Par la suite, elle donne des explications (en précisant que chacun peut prendre la parole parce qu’il n’y a pas de question bête) et demande aux étudiants de se mettre deux par deux pour étudier avec trois de leurs sens (vue, toucher, odorat) la plante devant eux. Pendant que les étudiants font leurs observations, Béryl distille des informations sur chaque variété d’Hellébore. Tout à coup un cri interrompt Béryl.
IRL : Si l’un d’entre vous veut jouer la personne qui pousse le cri n’hésitez pas. J’ai voulu mettre un peu de mouvement dans le cours.
- InvitéInvité
Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Mer 29 Jan 2020 - 16:13
En temps normal tu adores la botanique. On est loin d'une période normale, et du coup, disons que tu traînes un peu les pieds pour tout en ce moment. Tu as la tête ailleurs, pas vraiment dans les nuages, mais ailleurs c'est sûr. Distraite, tu as pas l'impression que tout ça ait un sens. Tu te demandes même si ça sert à grand chose de finir cette année. A quoi bon si au final tu ne peux jamais exercer le métier pour lequel tu te prédestinais ? Le destin, il joue de drôle de tour parfois...
Mais avec Ruby vous aviez quand même prévu de vous retrouver en botanique, et l'aider voilà quelque chose qui te motive davantage. Penser aux autres c'est plus simple que de baisser les yeux sur ton cas. C'est bien pour ça que tu t'es penchée sur la médicomagie il y a des années de ça non ?
Il fait froid dehors mais tes atours d'hiver, très chauds te protègent autant que faire ce peu, et voilà que tu pénètres dans la serre où beaucoup d'étudiants sont déjà réunis, et même si tu n'es pas tout à fait à l'heure tu assistes à temps au petit exposé que Miss Béryl fait. Habituée à ce genre de TP tu notes: Lucrece De Gray, Summerbee, 6ieme année, médicomagie. Tu avises rapidement ensuite Ruby, tout en écoutant d'une oreille les explication données par la prof. « Salut, merci de m'avoir garder la place! Tu vas bien ? » Un sourire pour Ruby alors que tu prends place à côté d'elle.
Miss Béryl en profite pour passer et distribuer des gants. Tu troques donc les tiens fourrés pour ceux là qui te protégeront mieux. « Prête ? » Tu continues à sourire mais tu te rends compte que ça te demande de l'énergie tout ça. Faire semblant ça n'est pas ton fort. Tu sors cependant un cahier, ainsi qu'un crayon et des couleurs. Tu n'es pas une experte des dessins, mais tu peux t'en sortir. « Tu veux commencer par quoi ? Dessiner ? On peut faire une vue d'ensemble et après une coupe avec les différents élém... » Tu t'arrêtes dans ton élan quand un bruit saugrenue retenti. Quelqu'un n'avait à l'évidence pas suivi les recommandations. Tu te retiens de lever les yeux au ciel, il faut toujours que quelqu'un se blesse en botanique. Qui aurait dit que cette matière pouvait être dangereuse ? « Encore du boulot pour l'infirmerie... »
- résumé:
- Luce débarque légèrement en retard, mais parviens à prendre le fil du cours et se met en groupe avec @Ruby Greindl comme elles avaient prévu de le faire. Elle lance une idée pour commencer à étudier la plante au centre du cours, mais elle est interrompue par le cri de la personne qui vient de se blesser.
- InvitéInvité
Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Ven 31 Jan 2020 - 18:53
TP de botanique n°1
Suite
Suite
L'inquiétude est devenu un sentiment habituel. Peut-être est-ce ta situation qui provoque chez toi une appréhension persistante, peut-être est-ce un instinct de survie. Quoi qu'il en soit, tu restes aux aguets en permanence. Cela a provoqué un don pour détecter les problèmes. Enfin, c'est ce que tu aimes à penser, une sorte de "super pouvoir" de grossesse. Et le retard de Lucrece réveille cette inquiétude.
Vous ne vous connaissez pas depuis longtemps, c'est un fait, mais la chute de tes notes l'avait mise sur ton chemin, presque un mois plus tôt. Et Luce est ce genre de personne, qui égaye une journée sans même s'en rendre compte. Tu aimes son côté solaire, le sourire insouciant qu'elle a souvent, et le besoin d'aider son prochain qui fait d'elle une personne rare. Et il en faudrait plus des comme elle. Tu la côtoies depuis peu, par obligation au début, mais tu sais qu'elle, tu lui feras une place dans ta vie. Tu ne la laisseras pas de côté comme tu tentes si désespérément de le faire avec le reste du monde.
Et ton super pouvoir te dit que quelque chose cloche. Tu espères qu'elle viendra.
Quand elle finit par arriver, qu'elle remplit sa fiche de présence tout naturellement, qu'elle s'approche et s'installe à la place que tu lui avais gardée, tu devrais être soulagée. Pourtant, ce n'est pas le cas. « Salut, merci de m'avoir garder la place! Tu vas bien ? » Elle te parle, et te souris. Comme d'habitude. Et pourtant, ça te semble loin d'être "comme d'habitude". Qu'est-ce qui n'allait pas ? Tu n'arrives pas à savoir, mais tu lui réponds.
« Il fait froid, c'est inhumain de rester statique dehors, tu souries, mais ça va. Un peu fatiguée. Et toi ? Tu as l'air d'avoir mal dormi aussi. C'est peut-être la pleine lune ? »
Tu ne sais pas comment aborder le sujet, mais tu essayes de te montrer avenante. De toute façon, tu ne sais pas si elle veut en parler, alors tu vas juste être comme d'habitude. Tu ne sais pas faire. Est-ce que tu dois lui parler de tes problèmes d'abord, pour instaurer une confiance ? Vivre en société était définitivement plus difficile que ce que tu avais imaginé.
« Prête ? » Tu n'as pas réalisé que tu t'étais perdue dans tes pensées. Tu te retournes vers elle et lui souris « Oui, commençons » en enfilant la paire de gants que tu venais de recevoir.
« Tu veux commencer par quoi ? Dessiner ? On peut faire une vue d'ensemble et après une coupe avec les différents élém... »
Tu songeais à la meilleure façon d'aborder le cours, lorsque Luce fut coupée dans sa phrase, et toi dans ta réflexion. Tu sursautes lorsque le cri inattendu parvint jusqu'à tes oreilles. Tu te retournes, vois la professeur s'approcher de l'étudiant qui avait vraisemblablement lâché cet appel au secours, mais il était déjà à terre, et tu ne parvins pas à voir de qui il s'agissait. « Encore du boulot pour l'infirmerie... » Tu te retournes vers elle, un air amusé sur le visage. Bien que souhaitant que l'étudiant n'ait rien de grave, la réponse terre à terre de la jeune femme t'a fait rire. « À mon avis, ils ne doivent pas s'ennuyer. Tu prends de quoi dessiner et continue ta phrase. Commençons par cette plante alors, je vais faire un croquis rapide. Tu ajoutes quelques informations à ton dessin. Traite les troubles psychiatriques, toxique si ingérée, permet la fabrication de potion antiseptique contre les blessures de dragons … Est-ce que j'oublie quelque chose ? »
Vous ne vous connaissez pas depuis longtemps, c'est un fait, mais la chute de tes notes l'avait mise sur ton chemin, presque un mois plus tôt. Et Luce est ce genre de personne, qui égaye une journée sans même s'en rendre compte. Tu aimes son côté solaire, le sourire insouciant qu'elle a souvent, et le besoin d'aider son prochain qui fait d'elle une personne rare. Et il en faudrait plus des comme elle. Tu la côtoies depuis peu, par obligation au début, mais tu sais qu'elle, tu lui feras une place dans ta vie. Tu ne la laisseras pas de côté comme tu tentes si désespérément de le faire avec le reste du monde.
Et ton super pouvoir te dit que quelque chose cloche. Tu espères qu'elle viendra.
Quand elle finit par arriver, qu'elle remplit sa fiche de présence tout naturellement, qu'elle s'approche et s'installe à la place que tu lui avais gardée, tu devrais être soulagée. Pourtant, ce n'est pas le cas. « Salut, merci de m'avoir garder la place! Tu vas bien ? » Elle te parle, et te souris. Comme d'habitude. Et pourtant, ça te semble loin d'être "comme d'habitude". Qu'est-ce qui n'allait pas ? Tu n'arrives pas à savoir, mais tu lui réponds.
« Il fait froid, c'est inhumain de rester statique dehors, tu souries, mais ça va. Un peu fatiguée. Et toi ? Tu as l'air d'avoir mal dormi aussi. C'est peut-être la pleine lune ? »
Tu ne sais pas comment aborder le sujet, mais tu essayes de te montrer avenante. De toute façon, tu ne sais pas si elle veut en parler, alors tu vas juste être comme d'habitude. Tu ne sais pas faire. Est-ce que tu dois lui parler de tes problèmes d'abord, pour instaurer une confiance ? Vivre en société était définitivement plus difficile que ce que tu avais imaginé.
« Prête ? » Tu n'as pas réalisé que tu t'étais perdue dans tes pensées. Tu te retournes vers elle et lui souris « Oui, commençons » en enfilant la paire de gants que tu venais de recevoir.
« Tu veux commencer par quoi ? Dessiner ? On peut faire une vue d'ensemble et après une coupe avec les différents élém... »
Tu songeais à la meilleure façon d'aborder le cours, lorsque Luce fut coupée dans sa phrase, et toi dans ta réflexion. Tu sursautes lorsque le cri inattendu parvint jusqu'à tes oreilles. Tu te retournes, vois la professeur s'approcher de l'étudiant qui avait vraisemblablement lâché cet appel au secours, mais il était déjà à terre, et tu ne parvins pas à voir de qui il s'agissait. « Encore du boulot pour l'infirmerie... » Tu te retournes vers elle, un air amusé sur le visage. Bien que souhaitant que l'étudiant n'ait rien de grave, la réponse terre à terre de la jeune femme t'a fait rire. « À mon avis, ils ne doivent pas s'ennuyer. Tu prends de quoi dessiner et continue ta phrase. Commençons par cette plante alors, je vais faire un croquis rapide. Tu ajoutes quelques informations à ton dessin. Traite les troubles psychiatriques, toxique si ingérée, permet la fabrication de potion antiseptique contre les blessures de dragons … Est-ce que j'oublie quelque chose ? »
- Résumé:
- Bien qu'inquiète du retard de son amie, Ruby agit comme d'habitude. Coupée par le cri de l'étudiant, elle reprend cependant son étude de la plante avec un croquis.
- InvitéInvité
Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Sam 1 Fév 2020 - 18:33
☩ La cadette est dépossédée de l’opportunité d’un souffle par l’enseignant, fustigeant l’herpestidae par injustice -et ignorance de celle-ci. Si son réflexe de la langue rossant son palais est retenu, toutefois le bistre rital se rembrunit. Ses pommettes se drapant d’incarnat. Il exècre les projecteurs. Tapisserie avide de sa quiétude qui se crispe à ces perturbations. Par ce fait même, une sédition par pure rancune le consomme aussitôt. Lorgnant le visage de l’afro-américaine, sans ciller par obéissance à sa demande. Non, il n’irait filer pour griffonner de son nom le parchemin. De toute façon, l’Eve connait déjà son patronyme comme son affiliation avec le Maitre des Potions ; alors à quoi bon ? Mangouste impulsive boude pour avoir été brusquée. Toutefois le fiel s’effeuille à mesure que les minutes avancent. Si au commencement, l’ausonien s’évertue à conserver sa réticence, ses intérêts finissent par peiner à s’indifférer à la litanie de Miss Wood. Son savoir le harponne. Miroite dans ses prunelles des scintillements d’admiration tout en prenant note dans son cahier du savoir. Tout du moins, jusqu’à un certain point… Une moue s’arrache à sa réserve et farde ses lippes. La grimace témoigne d’une hésitation qui l’écorne. Elle a tort. Lui infligeant l’hésitation à reprendre la savante. Toutefois, une ressouvenance de ses positions professionnelles et professorales l’invective. Son mutisme doit périr. « Professeur, -je-erhm- veuillez excuser mon intervention, s’étrangle-t-il d’embarras. Ponctuant la tentative d’une inspiration, en quête de bravoure -ainsi qu’alimentée d’une pointe de vengeance puérile qui l’encouragent : Votre formulation est fausse. » Les secondes périssent un instant. Le temps qu’il serre les mâchoires, accusant les quelques égards que ses dires moissonnent sur sa carcasse. La configuration est inconfortable, néanmoins, le médicomage et tuteur surpassent le sauvage herpestidae. « Enfin, c’est une formulation vieille qui date de plusieurs décennies et qui a longtemps été considérée comme parole d’évangile. Et à tort. Mettre à chauffer de l’eau à 148°C est impossible. Elle se vaporise au-dessus de 100°C, hormis dans le cadre d’eaux magiques -de sources magiques donc ou qu’on ensorcèle. Toutefois pour la première, le prix est exorbitant, et reste rare. Les puits par ailleurs sont de plus en plus touchés par les pollutions environnementales moldues. Pour la seconde, je tiens à rappeler à quiconque ici qu’il est fortement déconseillé d’ensorceler ses ingrédients. Les sorts peuvent interférer avec la potion, la rendre inefficace -voire être cause d’empoisonnements. » L’assurance du discours s’extirpant de sa propre expérience dans le service intégré en fin d’été à Sainte-Mangouste. Pourtant, il enclave dans le silence les exemples de ses dires. Outre une histoire de devoir de confidentialité, son cœur ne désire guère dégouter ses compatriotes par des récits peu ragoutant. D’autant qu’il s’enflamme aussitôt de culpabilité, n’affectionnant nullement son audace qui double rébellion. Un besoin s’infiltre dans son myocarde : avorter l’une de ses mutineries. Et puisque l’une ne peut être réparer -excepté par un oubliette général-, il cille à inscrire son nom sur la feuille de présence. Ses pas filent tandis que l’enseignante poursuit la leçon. Il s’en abreuve par ailleurs, l’oreille alerte alors qu’il griffonne enfin : Darius Belby, Ethelred, 9ème année, Médicomagie. Des efforts s’allouent même de donner à sa calligraphie de belles courbes, à l’image d’un marmot dans les prémices de la maitrise de l’écriture. Visant finalement le résultat il se cogne néanmoins à l’insuccès de sa besogne. Las. Un soupir lui échappe. Mais qui s’étouffe aussitôt dans un cri, suivi d’une ébullition générale. Tous curieux se tournent -et s’agglutinent dans un coin de l’horizon. Empêchant le Belby d’y déceler une information. Toutefois la discours qui perce par la voix de Miss Wood lui serre les dents. Intoxication par Hellébore ; comme s’il n’en voit pas assez à cette période de l’année à l’hôpital. Le serment d’Hippocrate pèse soudainement sur ses éclanches. Et il y plie dans un hochement du menton. Sa stature brise le mur de populace pour se glisser dans l’ombre de l’afro-américaine, agenouillée au chevet d’un éclopé. De là, le sarde vise aussitôt les dégâts qui lui retirent un grognement. L’action est nécessaire. « Il faut neutraliser l’allergène immédiatement. » L’autorité se pare pourtant de son flegme naturel, ainsi que de sa douceur. Ses pupilles scrutent un instant leur professeur avant d’expliciter plus amplement : « Je fais mon internat actuellement au Services des Empoisonnements par Potions et Plantes de Sainte-Mangouste. » A ces quelques phrases, il s’accroupit au côté libre du blessé. Tendant la main vers la femme toutefois, il lui offre une œillade désolée. Des tâches d’encre maculant ses mains malgré lui -comme trace soumission obtempérée. « Il me faudrait les gants Miss. Enfin… si je peux examiner, bien entendu. » Le regarde se déporte du patient à l’enseignante pour quémander leur acceptation. |
- Résumé.:
- Après avoir été repris par @Béryl Wood, Darius refuse d'aller signer. Toutefois il finit par être captivé par les explications de l'enseignante -bien qu'il la reprenne quant au diagramme de phase de l'eau. Il finit par aller signer la feuille d'émargement, et finalise son obéissance quant il perçoit le cri. Etant actuellement interne au Service d'Empoisonnement par Potions et par Plantes de Sainte-Mangouste -et ayant l'expérience récente de ce type d'intoxication-, il se permet d'intervenir.
Tout comme Béryl, je suis ouvert à si quelqu'un veut prendre le rôle du blessé.
- InvitéInvité
Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Mar 4 Fév 2020 - 17:46
Les serres
_ Merci Professeur. Je passerai vous voir alors à la fin du cours. Dit-il poliment.
Le Lufkin se remit ensuite à noter le cours tout en essayant de terminer rapidement son dessin. Il s’arrêta cependant pour souffler dans ses mains avant de les frotter entre elles pour les réchauffer. Erwin avait beau être équipé chaudement, ses vêtements n’avaient rien de magique et le froid finissait toujours par les pénétrer. Si le jeune homme avait eu de meilleurs résultats avec ses sortilèges, il aurait tenté de jeter un charme à ses vêtements. Malheureusement, vu son niveau, Erwin risquait seulement de le faire flamber.
La pratique allait commencer. Le Lufkin rangea son calepin et son crayon dans une poche pour attraper une paire de gants en peau de dragon qu’il enfila sans hésitation. Erwin commença ensuite à observer et à manipuler l’Hellébore verte qui se trouvait devant lui. Ses doigts palpaient sans pression les pétales et les feuilles de la plante. Il sortit un petit sac en toile où il fit tomber quelques fruits qui lui semblait mûrs de la plante. Il s’occuperait de faire sécher correctement les graines lorsqu’il serait de retour chez lui.
Soudain un cri retentit et une jeune femme s’effondra sur le sol en gémissant de douleur. Erwin resta un peu à l’égard de la foule qui s’approchait de la blessée. Il y avait trop de personnes qu’il ne connaissait pas pour qu’il se sente à l’aise au coude à coude autour de la sorcière au sol. Néanmoins, de là où il était, il pouvait entendre les propos du professeure Wood. Apparemment, quelqu’un souffrait de brûlures dues à la sève de l’Hellébore. Du regard, Erwin chercha une source d’eau et il trouva un arrosoir dont l’eau à l’intérieur n’avait que gelé en surface. Il brisa la glace et se fraiya un chemin en grognant contre les étudiants qui regardaient sans rien faire.
_ Professeur, voilà de l’eau pour éliminer la sève de sa peau. Il faut faire vite avant que ça ne s’aggrave. Dit-il avec calme.
Certes, Erwin n’était pas médicomage, mais posséder sa propre serre de plantes magiques sans avoir de grands pouvoirs lui avait appris à se débrouiller sans magie en cas de blessure. Ce n’était sans doute pas le plus efficace, mais il savait quoi faire pour pouvoir rejoindre l’hôpital sans aggraver ses propres blessures. Maintenant, son savoir allait servir à aider quelqu’un d’autre. Ce n’était pas son genre d’aller aider une inconnue. Si la blessure n’avait été qu’une coupure superficielle, il n’aurait pas agi, mais la situation était plus grave. Il s’en serait voulu s’il n’avait rien fait pour aider.
- Résumé:
- Erwin sursaute légèrement en entendant le professeur lui parlait de son dessin. Il répond rapidement et se remet à dessiner et à prendre des notes. Il enfile ensuite les gants et observe avec douceur la plante. Il récupère quelques fruits pour en récupérer les graines plus tard. Lorsque quelqu'un est blessé, Erwin reste à l'écart jusqu'à comprendre ce qu'il s'est passé. Il apporte alors un arrosoir rempli d'eau à @béryl wood afin nettoyer la plaie avec l'eau fraîche.
- InvitéInvité
Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Sam 8 Fév 2020 - 10:08
Dalia n'était pas toujours la plus attentive des étudiantes : si elle s'ennuyait en cours, il lui arrivait de décrocher. En botanique, c'était très peu probable et pour ce cours bien précis, c'était impossible. Elle se sentait investie d'une mission wiccane de choisir le bon plant d'hellébore. Il ne faudrait pas qu'elle perde de temps avec un choix peu instructif. Elle devait maitriser cette plante. Très sérieuse, elle demanda donc des précisions à @Béryl Wood sur les propriétés des différents plants. Pour répondre à l’une de vos questions, les plans d’Hellébore qui sont devant vous sont utilisés en médicomagie, dans la fabrication de potions ainsi que dans le soin de certaines créatures magiques. Et bien que l’Hellébore soit connue pour soigner la folie, toutes les variétés ne la soigne pas. Miss, je vous invite à étudier l’hellébore d’hiver, un sujet très intéressant pour une étudiante en médicomagie. La réponse n'était pas aussi détaillée qu'elle aurait souhaité, mais la Suissesse se doutait qu'elle ne pouvait pas espérer mieux : elle n'était pas dans un cours particulier ! Elle hocha la tête aux propos de l'enseignante, repérant du regard la plante désignée. @Pina Jakobsen prit la parole à son tour, attirant l'attention affectueuse de son amie. Je reconnais celle-ci, l'héllébore noire, qui d'ailleurs à un double-sens assez intéressant à étudier. Dans certains mythes et cultures, l'héllébore noire était considérée comme une plante guérisseuse, alors que si on prend ses propriétés d'un côté scientifique, on se rend compte qu'elle donne des effets secondaires, assez négatifs telle que des irritations, vomissements, diarrhées... L'explication donnée intéressa beaucoup Dalia, qui acquiesça à nouveau, pensive.
Pina recula légèrement et bouscula un étudiant. La Suissesse se tourna vers son amie pour s'assurer que tout allait bien, et reconnut l'intrus : @Darius Belby. Un sourire moqueur et aimant à la fois, moue qui lui était réservée, étira les lèvres de la Pokeby. Il se pencha discrètement vers elle. Mi servirebbe il tuo aiuto. Ho lasciato mio chiacchi-calamo in sala insegnanti. Per favore. Complicité ausonienne, murmures et regards échangés. D'un simple signe de tête, la sorcière manifesta son accord pour aider son cousin à l'écriture illisible. Elle s'apprêtait à sortir sa plume de son sac, quand Mrs Wood les interrompit. Monsieur Belby, ne vous donnez pas la peine d’inscrire votre nom. Je vous ai reconnu et je sais par votre Directrice de thèse que vous assisterez à mes cours de botanique en option cette année. Dalia savait à quel point Darius détestait se faire remarquer. Cette timidité lui avait toujours paru incongrue et attendrissante, de la part d'un homme de sa carrure. Elle fit une moue d'enfant prise sur le fait, et adressa un regard compatissant à l'Ethelred.
Comme l'enseignante reprenait le fil des explications, la Pokeby utilisa sa plume sortie pour prendre des notes dans son cahier. Pour revenir à la question de Miss Ballarini, je vais présenter les quatre différentes variétés d’Hellébore utilisées dans le monde magique. Attachons-nous tout d’abord à ce qu’elles ont en commun. L’Helleborus en latin ou Hellébore est une plante de la famille des renoncules. Ce sont des plantes vivaces à floraison hivernale dont les racines sont charnues et parfois tubéreuses. On trouve la majorité de ces plantes dans les sous-bois et sur des sols calcaires. Autant vous dire que le sol de l’écosse est pour l’Hellébore un terreau de choix. Les Hellébores ont des fleurs constituées de 5 sépales verts ou colorés… Les pétales de toutes les variétés d’Hellébore se transforment en cornets nectarifères. Les fruits produits par la plante sont séparés ou plus ou moins soudés selon les variétés. Ensuite les graines de la plante, que l’on appelle éléosome à cause de l’excroissance charnue qui y est attachée sur la graine, sont semées par les fourmis. On parle ici de myrmécochorie. Les mots clefs notés et les éléments de la plante griffonnés rapidement, Dalia se plaça devant un plant d'Eranthis hyemalis, l'Hellébore d'hiver, conseillée par l'enseignante.
Pendant que tout le monde récupérait une paire de gants, la Suissesse attendit avant de mettre les siens afin de pouvoir réaliser un croquis de la plante. La voix de Béryl Wood glissait dans ses oreilles comme une mélodie inspirante. Maintenant deux par deux vous aller prendre un plan d’hellébore et vous aller l’étudier avec 3 de vos sens : l’odorat, la vue et le toucher. N’hésitez pas à dessiner la plante, à recueillir quelques graines. Une autre voix s'éleva, bien plus familière aux oreilles de la Pokeby. Professeur, -je-erhm- veuillez excuser mon intervention. Dalia interrompit son dessin pour observer Darius prendre la parole. Votre formulation est fausse. Enfin, c’est une formulation vieille qui date de plusieurs décennies et qui a longtemps été considérée comme parole d’évangile. Et à tort. Mettre à chauffer de l’eau à 148°C est impossible. Elle se vaporise au-dessus de 100°C, hormis dans le cadre d’eaux magiques -de sources magiques donc ou qu’on ensorcèle. Toutefois pour la première, le prix est exorbitant, et reste rare. Les puits par ailleurs sont de plus en plus touchés par les pollutions environnementales moldues. Pour la seconde, je tiens à rappeler à quiconque ici qu’il est fortement déconseillé d’ensorceler ses ingrédients. Les sorts peuvent interférer avec la potion, la rendre inefficace -voire être cause d’empoisonnements. Avec une moue de réflexion, la sorcière considéra que son cousin avait raison de rectifier les propos de l'enseignante. Après tout, il était en 9ème année et il étudiait de près le sujet des empoisonnements.
Son croquis presque achevé, Dalia avait hâte d'enfiler les gants pour manipuler délicatement la plante et en recueillir des graines. Un cri de douleur la fit sursauter avec le reste de classe, interrompant l'ambiance chaleureuse du cours. Quelqu'un venait de se blesser manifestement, vu la précipitation de Mrs Wood vers une personne allongée au sol et l'attroupement qui se formait autour. Sans réflechir, la Pokeby suivit le mouvement, son cahier toujours en main. Elle se hissait sur la pointe des pieds et jouait des épaules pour se faufiler jusqu'à un point de vue intéressant. Une angoisse inattendue la prit : en tant qu'étudiante en médicomagie, devait-elle intervenir ? Elle avait appris les gestes de premiers secours et se formait au fil des mois aux divers soins applicables aux sorciers, mais elle se sentait encore inexpérimentée. Espérant que l'enseignante ne la réquisitionne pas pour montrer ses talents, elle aperçut son sauveur : Darius. Si un étudiant du cours devait se mettre en avant à cet instant, c'était lui, dispensant de fait sa cadette de devoir prendre des décisions. Il faut neutraliser l’allergène immédiatement. Je fais mon internat actuellement au Services des Empoisonnements par Potions et Plantes de Sainte-Mangouste. Fascinée à la fois par le flegme de son cousin et l'état de la personne empoisonnée, elle ne pouvait détacher ses yeux de la scène. Bisogno d'aiuto ? Mots destinés uniquement à lui, dans leur langue maternelle, prononcés instinctivement. Si elle devait endosser son rôle d'apprentie médicomage, elle le ferait uniquement sous son égide.
résumé : Elsbeth écoute attentivement le cours -quand elle n'est pas dérangée par Darius qui a besoin d'une plume- et choisit l'Hellébore d'hiver comme conseillé par Béryl. Elle est en train de la dessiner quand se produit l'incident. Fascinée par la scène, elle se faufile au premier rang. Quand Darius intervient, elle lui propose spontanément son aide, en italien.
Pina recula légèrement et bouscula un étudiant. La Suissesse se tourna vers son amie pour s'assurer que tout allait bien, et reconnut l'intrus : @Darius Belby. Un sourire moqueur et aimant à la fois, moue qui lui était réservée, étira les lèvres de la Pokeby. Il se pencha discrètement vers elle. Mi servirebbe il tuo aiuto. Ho lasciato mio chiacchi-calamo in sala insegnanti. Per favore. Complicité ausonienne, murmures et regards échangés. D'un simple signe de tête, la sorcière manifesta son accord pour aider son cousin à l'écriture illisible. Elle s'apprêtait à sortir sa plume de son sac, quand Mrs Wood les interrompit. Monsieur Belby, ne vous donnez pas la peine d’inscrire votre nom. Je vous ai reconnu et je sais par votre Directrice de thèse que vous assisterez à mes cours de botanique en option cette année. Dalia savait à quel point Darius détestait se faire remarquer. Cette timidité lui avait toujours paru incongrue et attendrissante, de la part d'un homme de sa carrure. Elle fit une moue d'enfant prise sur le fait, et adressa un regard compatissant à l'Ethelred.
Comme l'enseignante reprenait le fil des explications, la Pokeby utilisa sa plume sortie pour prendre des notes dans son cahier. Pour revenir à la question de Miss Ballarini, je vais présenter les quatre différentes variétés d’Hellébore utilisées dans le monde magique. Attachons-nous tout d’abord à ce qu’elles ont en commun. L’Helleborus en latin ou Hellébore est une plante de la famille des renoncules. Ce sont des plantes vivaces à floraison hivernale dont les racines sont charnues et parfois tubéreuses. On trouve la majorité de ces plantes dans les sous-bois et sur des sols calcaires. Autant vous dire que le sol de l’écosse est pour l’Hellébore un terreau de choix. Les Hellébores ont des fleurs constituées de 5 sépales verts ou colorés… Les pétales de toutes les variétés d’Hellébore se transforment en cornets nectarifères. Les fruits produits par la plante sont séparés ou plus ou moins soudés selon les variétés. Ensuite les graines de la plante, que l’on appelle éléosome à cause de l’excroissance charnue qui y est attachée sur la graine, sont semées par les fourmis. On parle ici de myrmécochorie. Les mots clefs notés et les éléments de la plante griffonnés rapidement, Dalia se plaça devant un plant d'Eranthis hyemalis, l'Hellébore d'hiver, conseillée par l'enseignante.
Pendant que tout le monde récupérait une paire de gants, la Suissesse attendit avant de mettre les siens afin de pouvoir réaliser un croquis de la plante. La voix de Béryl Wood glissait dans ses oreilles comme une mélodie inspirante. Maintenant deux par deux vous aller prendre un plan d’hellébore et vous aller l’étudier avec 3 de vos sens : l’odorat, la vue et le toucher. N’hésitez pas à dessiner la plante, à recueillir quelques graines. Une autre voix s'éleva, bien plus familière aux oreilles de la Pokeby. Professeur, -je-erhm- veuillez excuser mon intervention. Dalia interrompit son dessin pour observer Darius prendre la parole. Votre formulation est fausse. Enfin, c’est une formulation vieille qui date de plusieurs décennies et qui a longtemps été considérée comme parole d’évangile. Et à tort. Mettre à chauffer de l’eau à 148°C est impossible. Elle se vaporise au-dessus de 100°C, hormis dans le cadre d’eaux magiques -de sources magiques donc ou qu’on ensorcèle. Toutefois pour la première, le prix est exorbitant, et reste rare. Les puits par ailleurs sont de plus en plus touchés par les pollutions environnementales moldues. Pour la seconde, je tiens à rappeler à quiconque ici qu’il est fortement déconseillé d’ensorceler ses ingrédients. Les sorts peuvent interférer avec la potion, la rendre inefficace -voire être cause d’empoisonnements. Avec une moue de réflexion, la sorcière considéra que son cousin avait raison de rectifier les propos de l'enseignante. Après tout, il était en 9ème année et il étudiait de près le sujet des empoisonnements.
Son croquis presque achevé, Dalia avait hâte d'enfiler les gants pour manipuler délicatement la plante et en recueillir des graines. Un cri de douleur la fit sursauter avec le reste de classe, interrompant l'ambiance chaleureuse du cours. Quelqu'un venait de se blesser manifestement, vu la précipitation de Mrs Wood vers une personne allongée au sol et l'attroupement qui se formait autour. Sans réflechir, la Pokeby suivit le mouvement, son cahier toujours en main. Elle se hissait sur la pointe des pieds et jouait des épaules pour se faufiler jusqu'à un point de vue intéressant. Une angoisse inattendue la prit : en tant qu'étudiante en médicomagie, devait-elle intervenir ? Elle avait appris les gestes de premiers secours et se formait au fil des mois aux divers soins applicables aux sorciers, mais elle se sentait encore inexpérimentée. Espérant que l'enseignante ne la réquisitionne pas pour montrer ses talents, elle aperçut son sauveur : Darius. Si un étudiant du cours devait se mettre en avant à cet instant, c'était lui, dispensant de fait sa cadette de devoir prendre des décisions. Il faut neutraliser l’allergène immédiatement. Je fais mon internat actuellement au Services des Empoisonnements par Potions et Plantes de Sainte-Mangouste. Fascinée à la fois par le flegme de son cousin et l'état de la personne empoisonnée, elle ne pouvait détacher ses yeux de la scène. Bisogno d'aiuto ? Mots destinés uniquement à lui, dans leur langue maternelle, prononcés instinctivement. Si elle devait endosser son rôle d'apprentie médicomage, elle le ferait uniquement sous son égide.
résumé : Elsbeth écoute attentivement le cours -quand elle n'est pas dérangée par Darius qui a besoin d'une plume- et choisit l'Hellébore d'hiver comme conseillé par Béryl. Elle est en train de la dessiner quand se produit l'incident. Fascinée par la scène, elle se faufile au premier rang. Quand Darius intervient, elle lui propose spontanément son aide, en italien.
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Re: Tp de botanique 1 [Etudiants botanique & options]
Mer 26 Fév 2020 - 9:23
Concentrée sur la réponse et les explications de leur professeur, Pina ne fit pas attention à l'arrivée de Darius Belby, un étudiant qu'elle avait eu le loisir de croiser plusieurs fois, mais jamais réellement lui adresser la parole. Elle faillit lâcher son carnet quand celui-ci arriva un peu trop fort sur elle. « Oh désolé ! » s'excusa t-elle aussitôt en levant un regard impressionnée sur le garçon. « Ah, Erhm. Pardon. » Son regard fait un aller-retour entre ses yeux et la main qu'il a posé sur son bras pour ne pas qu'elle tombe.
La douce fleur bleue se laisse tomber sous le charme du garçon pendant quelques secondes, capable de s'enticher d'un regard en une fraction de seconde. Se rappelant le lieu et la foule alentours, elle se racla la gorge et s'excuse d'un sourire, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille, sortant de la brume pour reprendre le fil du cours, Pina se glisse entre les gens pour s'approcher d'une autre variation de la plante.
La jeune sirène suivit la suite du cours avec dévotion, notant toute information importante, avant de griffonner rapidement un croquis du plant devant elle. Mais très vite l'agitation se porta sur un cri et le stress environnant serra le cœur de la jeune fille, qui resta en arrière. Observant tour à tour @Erwin fumeterre se mettre à l'action, et @Elsbeth ballarini proposer son aide, Pina entendit également @Darius belby demander des gants. Elle regarda alors vite autour d'elle et trouva la pile de gants, où elle prit une paire avant de s'approcher du garçon. Les cris de douleur de leur camarade rendaient Pina nerveuse, aussi dès qu'elle eu donner son dû au garçon, voulu se retirer pour lui laisser plus d'espace. Mais les élèves agglutinés autour d'eux n'allaient sûrement pas les aider. Pina alors, écarta les bras en se plaçant entre la foule et la blessée, poussant sur sa voix pour se faire entendre. « Reculez un peu, s'il-vous-plait, laissez les travailler. »
Dès que la foule fut un peu écartée, Pina s'enleva elle aussi du milieu, se mettant un peu à l'écart. La jeune lufkin regarda miss @"Beryl wood", lui demandant alors à demi-mot « J'appelle l'infirmière ? » Elle avait jeté alors son carnet et sa plume dans son sac, fouillant maintenant à l'intérieur pour y récupérer sa baguette. Après quelques secondes de concentration, son patronus apparut au bout de sa baguette, la loutre dansant dans l'air, avant de partir rejoindre l'infirmière @rose coldridge pour la prévenir de ce qu'il se passait et lui donner rendez-vous près des serres.