Il doit être à peine dix-neuf heures lorsque tu rejoins tes appartements situés à l’arrière de l’immense amphithéâtre dédié aux enseignements de Défense Contre les Forces du Mal. Tu as terminé ton tout dernier cours de la journée par une leçon de deux heures portant sur les rites d’incorporation des esprits dans la magie vaudou. Franchissant les portes sombres et sculptées, tu retires ton manteau noir, le déposant avec précaution sur le support prévu à cet effet. Là, tu déposes tes documents de cours sur ton bureau, celui où tu vas attendre un étudiant dont la visite ne saurait attendre.
On frappe. Tu plisses les paupières, un instant, assise derrière une table en ébène, à éplucher les dernières notes du dossier universitaire du garçon dont il est question. Ce dont tu es certaine, c’est que sa ponctualité ne le sauvera pas. Sans te déplacer plus que cela, tu ouvres les portes d’un regard, lui donnant accès à une vaste pièce terriblement énigmatique. Plusieurs coins sont observables avec chacun une raison d’être.
Le coin ‘’salon’’, dédié à des heures interminables de lecture, accompagnées d’un bon verre de vin. Le bureau, où tu te trouves, accoudée à cette table noire derrière laquelle est érigée une longue bibliothèque emplissant l’ensemble du mur. Non loin d’ici, un escalier menant à tes appartements personnels, montée en colimaçon entourée de deux murs faisant office de bibliothèque. Un autre endroit, spécifique à tes expériences et autres trouvailles occultes. Là, c’est un peu ton laboratoire, là où tu confectionnes des potions, des poisons, où tu cultives certains plants, où tu travailles sur différents maléfices… Les lieux sont vastes.
Tu ne prêtes pas encore attention au jeune De Launay que tu as convoqué ce soir. Pas encore. L’oreille attentive, tu le laisses d’abord s’imprégner des lieux. Il est vrai que l’endroit peut impressionner. Rares sont les étudiants ayant mis les pieds ici. Le peu n’en sont pas (ou à peine) sortis vivants. Les objets entreposés çà-et-là peuvent être effrayants, à bien des égards. Comme la propriétaire des lieux que tu incarnes avec prestance. Sans doute.
Tu réajustes le col de ton chemisier rouge sang, accordé au blazer noir que tu portes au-dessus. Tu soupires, referment le dossier d’un revers de la main. Agacée. Profondément agacée. Une fois l’étudiant parvenu jusqu’à la pièce faisant office de bureau, tu lui intimes de s’asseoir, d’un signe de la tête. Tu ne laisses rien paraître si ce n’est de l’énervement. Tu es déçue. Profondément déçue qu’un tel potentiel soit ainsi gâché. Le temps des règlements de comptes est arrivé.
Un morceau de tissu obscur et encapuchonné apparaît subitement sur les genoux du jeune homme. « Vous avez abandonné cela derrière vous en partant de notre dernière réunion. Mais, j’ai cru comprendre que vous n’en aurez plus besoin. » D’un coup d’œil, la cape prend instantanément feu et se décompose en cendres sur ses genoux. Tu balaies l’air d’un geste indifférent afin de dissiper toutes traces.
« Nous sommes là pour discuter de votre avenir au sein de cette Université, De Launay, entre autres choses » lances-tu en croisant ses prunelles. Tu pointes de ton index son dernier devoir. La note ‘’D’’. Un Désolant. « Une note pitoyable. L’ensemble de la promotion a obtenu au moins un Acceptable. Sauf vous. Par ailleurs, en plus de travailler davantage les cours de Défense Contre les Forces du Mal, vous en profiterez pour assister aux enseignements d’Etude des runes … » termines-tu en faisant référence à ces dernières heures séchées dont tu as eu écho. « Il va de soi que j’exige une explication ».
- InvitéInvité
[Terminé]Entre autre chose | Cléopatra
J'avais soupiré avant de frapper à cette porte. Mais je ne pouvais pas me dérober. Je me demandais juste pourquoi j'étais ici. Pourquoi le professeur Amonwë m'avait convoqué ? Encore que... Il y avait bien deux trois raisons qui s'était dessiné dans mon esprit.
La première : le D qui avait orné mon devoir en Sciences Politiques Magiques. Mais non, la réaction pour ce devoir n'allait pas venir d'elle. Même si la note n'était pas mon habitude, je n'avais jamais vraiment cherché à exceller dans cette matière. Mais la réaction qui était prévisible n'était pas à craindre de la Directrice des Grymm. Ma mère par contre... La seconde : un autre Désolant en Sortilèges. Ouais, là, ça pouvait étonner, je sais. Sortilèges, c'était genre ma matière fétiche. Et même Ymkje s'était étonné de ma note. J'avais du ruser pour la convaincre que ce n'était pas sa faute, et ça n'avait pas été facile quand on sait qu'elle avait elle eu un Effort Exceptionnel pour le sien, où elle m'avait demandé de l'aide. Mais même là, je n'imaginais pas Amonwë m'en parler. Après tout, je n'étais pas un Grymm. J'aurais pu comprendre si ça avait été le cas, deux D pour un élève comme moi. Il y avait aussi le troisième cas aussi : je n'étais pas revenu au sein des Capes Noires à mon retour. Mais je pensais qu'elle avait compris que je n'en trahirais pas pour autant les secrets. Je ne voulais juste pas m'investir plus, plus autant qu'à l'époque. Maintenant, si Cléopatra avait besoin de moi, elle savait que je ne dirais jamais non. Et ce D en sortilèges n'était pas... enfin bref, si j'avais voulu, genre vraiment, j'aurais pu faire autre chose, fallait bien l'avouer.
Et lorsque j'entendis l'accord d'entrer, j’évitais de penser aux autres possibilités. Pas de bol, parce qu'en vrai, il ne me fallu pas beaucoup de temps pour reconnaître mon écriture sur un devoir rendu il y a quelques jours. En DCFM. Ni pour en voir la cotation. Amusant, le nom du cours et la note commençaient par la même lettre.
Mille contre un que dans moins d'une semaine, je me prend une beuglante.
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Entre autre chose | Cléopatra
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Entre autre chose | Cléopatra
« Vous avez abandonné cela derrière vous en partant de notre dernière réunion. Mais, j’ai cru comprendre que vous n’en aurez plus besoin. »
L'instant d'après, il partit en fumée. Un acte loin d'être anodin. Presque mesquin. Un acte qui donnait le ton de ce qui allait suivre.
« Nous sommes là pour discuter de votre avenir au sein de cette Université, De Launay, entre autres choses »
-"Et bien, je vous écoute."
Ouais, peut-être que je faisais le malin et que je devais pas. Mais je refusais qu'elle qui savait mes capacités me traite comme un moins que rien. Bon, après quand son index pointa mon devoir, je devrais reconnaître que j'en avais pas mené large pour le coup.
« Une note pitoyable. L’ensemble de la promotion a obtenu au moins un Acceptable. Sauf vous. Par ailleurs, en plus de travailler davantage les cours de Défense Contre les Forces du Mal, vous en profiterez pour assister aux enseignements d’Etude des runes … »
Ah... touché. Une moue un peu plus tendue se dessina sur mon visage, alors que je me demandais quoi répondre à ça. Manquerait plus qu'elle ait été au courant de mes autres notes tiens ? Surtout celle de sortilèges... Et devinez avec quel prof elle partage sa salle de classe... Ouais, tu peux être sur qu'elle en a entendu parler. Mise à mille contre un.
« Il va de soi que j’exige une explication ».
Soupir. Sa voix est tranchante, presque inquiétante. Et je me permet de prendre le devoir, pour feuilleter un peu les pages, me relire et voir quelques commentaires.
-"pffff..."
Elle y avait pas été de main morte. Ou c'était moi qui était plus habitué. Ou les deux qui sait ?
-"Ouais, j'avoues. Je reconnais que je l'ai peut-être fait un peu à la va-vite..."
Un peu. Juste un peu. Trois fois rien, juste histoire que le bacler corresponde un minimum à la définition qu'il emportait.
-"Mais franchement, vous et moi, on sait que je mérites mieux. Bon peut-être pas pour celui-là mais..."
Ouais, trois D, même moi je savais que c'était la merde. Et si je le savais, je savais ce que serait la réaction de ma mère. Et elle, elle n'en regarderait qu'un, celui de SPM. Alors, trois !
-"C'est plutôt dur en ce moment pour moi. Entre des soucis perso" Grace et sa crise existentielle, et une ainée qui cherche à se reconstruire mentalement "... et le reste..." Lys, Ymkje, le Styx... "... Faire mieux c'était cotton."
Et ça, c'était pas faux.
-"Puis, le cours de Runes, merci. Sykes m'ennuie, comme Whitmore. Désolé, mais vous le savez. Je sais déjà comment on lit les runes vikings ou comment on fait bouger sa baguette pour allumer des torches..."
Je caricaturais, j'en avais conscience. Mais j'étais pas fan des deux cours, surtout du second d'ailleurs, qui pourtant était tout pour moi.
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Entre autre chose | Cléopatra
La pique, mesquinerie retraçant un véritable point d’arrêt. Provocation, aussi, que de réduire en cendres sous ses yeux cet accoutrement témoin d’un engagement sans limites envers ta cause. Le garçon se met en position d’écoute. Tu n’en attendais pas moins de sa part. ta distance est palpable, ton regard est froid et déconcertant. Tu ne laisseras pas place au moindre interlude. A tes reproches à propos de cette note, tu sens son faciès se crisper. Bien. C’est le but. Le remettre à sa place et surtout lui faire comprendre que tu en attends davantage.
Tu t’enfermes alors dans ton mutisme. Tu l’observes, à feuilleter son devoir dont la lettre ‘’D’’ semble flotter au-dessus du papier sans la moindre pitié. L’encre rouge que tu utilises pour tes corrections marque le papier d’une splendeur toute particulière. Tranchante. Qui ne laisse pas place à la conciliation. De là, tu peux distinguer tes remarques annotées, tes rayures inquiétantes à mesure qu’elles scindent des paragraphes entiers.
Il souffle. Tu ne prends même pas le temps de sourciller. Tes prunelles sont vives, pleines de violence. Tes mains manucurées de noir se crispent sur le bureau sombre, tes nerfs montent à l’idée qu’il ait pu le réaliser à la va-vite. « A la va-vite » répètes-tu dans une inspiration qui en dit long sur ton agacement. « Pas pour celui-là » confirmes-tu. Il y a cette suite de son discours à laquelle tu n’attaches volontairement que peu d’importance. Pour l’instant en tout cas.
« Vous faîtes bien d’évoquer mes collègues. Vous séchez un cours de Runes. Vous obtenez un Désolant en Sortilèges, ainsi qu’en Sciences Politiques Magiques. Et en Défense Contre les Forces du Mal. Vraiment, De Launay, vous baissez dans mon estime. » L’un de tes meilleurs éléments, dans sa promotion en tout cas. Bien loin d’allumer stupidement des torches, c’est évident.
Tes mains se croisent, plus calme cette fois. Malgré l’orage légendaire, tu es une enseignante dévouée à tes activités universitaires. Sans doute plus protectrice envers tes étudiants que tu ne souhaiterais l’admettre. « Devrais-je savoir quelque chose, Victor, qui serait en mesure de me faire changer d’avis ? » Tu l’invites à verbaliser ce qu’il a pu mentionner précédemment. « Je vous écoute. » Le décor est planté. Il est rare que tu prennes ainsi du temps, préférant pousser la future génération dans ses derniers retranchements.
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Entre autre chose | Cléopatra
Amonwë faisait partie de ces rares personnes, capable de doser idéalement le timbre de leur voix, leur émotions et qui, en les ajoutant à quelques mots et expressions du visage, parviennent à vous insuffler un état incroyable. Là, par exemple, bien qu'elle ne soit ni ma mère, ni même ma directrice de maison -ce qui ne m'aurait cependant pas déplu- je détestais ma position. J'étais dans un malaise totale. Incapable même de soutenir son regard, que je fuyais donc, cherchant vainement à faire croire que je relisait encore cette copie.
« Vous faîtes bien d’évoquer mes collègues. Vous séchez un cours de Runes. Vous obtenez un Désolant en Sortilèges, ainsi qu’en Sciences Politiques Magiques. Et en Défense Contre les Forces du Mal. Vraiment, De Launay, vous baissez dans mon estime. »
Même là, d'ordinaire, j'aurais répondu. Mais face à elle... Je pouvais pas. C'était compliqué. Et pourtant, ça me choquait. Profondément. Parce que si c'est vrai que les Sciences Politiques Magiques, ça avait été un mauvais calcul de ma part -totalement fortuit et que je regrettais, et que ma mère aidant, je n'avais pas fini de regretter c'était sur-, que les cours de Runes que j'avais légèrement délaissé ces derniers temps tenait juste du fait que le sujet, je l'avais déjà parcouru avant Hungcalf et l'année passée, je devais reconnaître que Sortilèges, Whitmore n'aidait vraiment pas. En l'occurence, c'était simple, lorsque je me rendais à ce cours, c'était pour être avec Ymkje. Simplement.
Bref...
« Devrais-je savoir quelque chose, Victor, qui serait en mesure de me faire changer d’avis ? »
Mes yeux fuirent encore plus... Je connaissais cette question. Autant que la personne qui la posait me connaissait, à l'évidence. En même temps, était-ce illogique ? On avait partagé tellement de choses, enfin surtout moi avec elle, mais elle m'avait déjà guidé. Pour des projets totalement...
« Je vous écoute. »
Voix tranchante -bien qu'un tantinet plus douce- qui me fait affronter son regard une nouvelle fois, j'étais au pied du mur.
-"Okay, c'est vrai, j'ai pas le temps en ce moment parce que je me concentre sur un..."
Réfléchis, Victor. T'a fait une promesse, tu peux pas la rompre celle-là. Cette fois les enjeux sont différents...
-"Sur une hypothèse. Sauf que l'année passée, quand ma mère s'est mêlé de ma participation au concours, bah..."
Ce fameux concours, et ce fameux projet dont l'enseignante savait l'entiereté de mes idées sur la question. Elle savait pour le Feudeymon, l'essence de vélane, les écailles d'Occamy, mes recherches, les runes, ma façon de voir pour le coup la magie noire, ... tout quoi. Sauf une chose : Elle ne savait pas que j'avais réussi. J'avais rassemblé les ingrédients, j'avais la force mentale nécessaire pour les chimères, j'avais trouvé cette putain de bonne combinaison runique et j'avais travaillé assez ma métamorphose, mais voila, je m'étais présenté au concours sans rien. Rien du tout ! MA MERE ! Elle m'avait tout pris, ignorant la partie sur la magie noire -et encore heureux-.
-"Bah elle a tout pris. Même mon carnet de notes."
Oh j'étais sur qu'elle n'aurait pas oublié ce carnet.
-"Y avait des années dans ce carnet. DES ANNEES. Et devoir me replonger dans 150 livres, sans me rappeler lequel était le bon, bah ça prend du temps. Alors oui, des cours de runes que je connais déjà ou le cours de Whitmore, bah voila quoi..."
C'était affreux. J'arrivais à soutenir son regard. Non, mais jamais elle sourit ou quoi ?
-"Franchement, je vous jure, c'est la vérité. Et votre devoir, comme celui de SPM, bah voila quoi. C'est vraiment pas... Fin voila, c'est genre le dommage collatéral."
Étrangement, mon regard s'arrêta sur la seule chose capable de me rassurer un instant dans cette pièce : sa bibliothèque. Putain le nombre de livres qu'il y avait.
-"Vous... Juste comme ça, vous les avez tous lu ?" demandais-je en pointant les livres du doigt.
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Entre autre chose | Cléopatra
D’apparence fermée, tu laisses pourtant entrouverte la porte destinée à la défense. Tu souhaites obtenir des informations qui puissent te faire changer d’avis. Au moins, tu lui laisse la possibilité de t’en donner, ce qui ne signifie pas qu’elles seront convaincantes. Tes paupières se referment un instant, lorsqu’il admet ce que tu viens de dire. Oui, parce qu’il y a beaucoup à redire sur son attitude du moment. Tes traits se froncent sous la curiosité. Le Summerbee se concentre donc sur l’étude d’une hypothèse.
Tu devines ce projet presque déraisonnable auquel tu as parfaitement adhéré l’année passée. Tu te remémores ces chimères enflammées dans le parc, l’essence de Vélane, les runes et surtout les écailles d’Occamy. C’est de dernier détail qui a su retenir ton attention. Tu trouves cela absolument brillant. Tu ignores où de telles recherches peuvent-elles mener mais faire avancer la magie, la faire progresser, c’est aussi savoir se heurter à la complexité.
Tu maintiens ton silence, seule la voix de Victor se laisse entendre. Tu soupires, fermant les yeux d’agacement. Ce carnet de notes représente énormément, des années de labeur dont il convient de prendre soin. « Ces recherches sont brillantes, De Launay, certes, mais n’omettez pas que vous êtes seulement un étudiant de deuxième année. Et donc que votre apprentissage de la magie est loin d’être terminé » dis-tu simplement, afin de mettre suffisamment d’eau dans son vin.
« Pour ce qui est du carnet, c’est effectivement un événement foncièrement fâcheux ». Ta silhouette n’inspire pas que l’on te contredise. En revanche tu te mets davantage dans une position de négociation. Ne serait-ce qu’un peu. A peine, en réalité. « Le dommage collatéral, dîtes-vous ? » Autant dire qu’un tel verbatim ne peut absolument pas passer. Si cela était possible, tu cracherais des flammes à la manière d’un dragon. « Encore un mot de la sorte et le seul dommage collatéral présent dans cette pièce, ce sera vous » lances-tu avec sévérité.
Tes prunelles ébènes et prédatrices se détournent du visage du blond et se posent sur ce qu’il y a de plus beau dans cette pièce. La symbolique-même du savoir – et par extension du pouvoir. Sa demande a cela d’étonnant, ce que tu ne caches pas, les sourcils recourbés. « Évidemment. Tous, sans exception ». Tu te lèves alors de ta chaise de cuir noir pour te rapprocher de cette merveilleuse bibliothèque aux multiples étagères. Ceux-ci comportent un nombre incalculable d’ouvrages, parchemins et autres objets et documents mystérieux.
« Je ne compte plus les ouvrages présents ici … Divers codex y sont entreposés, des ouvrages de magie vaudou, de métamorphoses humaines et j’en passe … Mes propres recherches en sciences occultes également, tout comme mon travail de thèse. Il y a vraiment de quoi satisfaire la curiosité de tout grand sorcier qui se respecte. »
La pulpe de tes doigts tapote nerveusement contre la couverture d’un ouvrage consacré aux croyances démonologiques. « Il va de soi que je suis en mesure d’entendre votre mécontentement quant à ce carnet. » Tu t’adosses contre le pan de bibliothèque le plus proche. « Il vous faut absolument remettre la main sur ce travail. Avez-vous déjà réfléchi à la manière de procéder ? »