- InvitéInvité
Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Jeu 30 Jan 2020 - 10:42
Tu te fiches de moi ?
Personne. Il n’est pas à son bureau. Je soupire. Je sors de l’amphi vide et envoie immédiatement un message à la personne que je cherche, Rob. Nous nous sommes jamais revus en dehors des cours, je ne le voulais pas, lui non plus très probablement. Aujourd’hui est une exception. J’ai entendu des rumeurs a son sujets, des choses qui ne m’ont pas plu et je veux éclaircir tout ça. Quoi de mieux de demander au principal intéressé pour savoir la vérité car, ce que j’ai entendu, sont des mensonges sur un fond de vérité. Robin, n’enseigne plus tout en étant présent dans l’enceinte de Hung. En soi, la raison ne me regarde pas mais au fond…et cela me coûte d’une certaine façon de l’avouer…je suis inquiète.
Devant la salle, j’envoie un message à l’homme que je cherche. Réponse rapide et presque instantanée, il est dans la volière. Je monte donc les deux étages pour rejoindre l’endroit où mon professeur de soins aux créatures magiques, mon ex-petit ami…Je m’arrête un instant avant de le rejoindre complètement. Est-ce une bonne idée ? Est-ce que je dois savoir, est-ce que je dois venir lui parler ? Ce n’est peut-être pas une bonne idée. C’est fini, fini, fini. Je suis…non, je ne suis pas. Je ne sais pas où j’en suis. Je suis une paumée. Une paumée de la vie depuis quelques semaines, il en est probablement la raison, mais j’en suis responsable, c’est moi qui ai mis un terme à notre relation et ce n’est pas un regret, il le fallait. Oui, c’était mieux…
Je remarque que Monsieur m’a rejoint et sans plus attendre va voir Rob sans même s’arrêter à mon niveau. Traître. Je roule des yeux, amusés cependant et reprend ma marche pour à mon tour me mettre à sa hauteur. Assis, en train de prendre des notes, des phrases qu’il retranscrit sur un cahier que je connais bien pour le lui avoir offert. J’ai un regard pour la manchette qui ne quitte jamais mon poignet gauche et racle doucement ma gorge.
- Salut… dis-je avec une pointe d’hésitation. Tu as l’air…bien.
Je fronce des sourcils, surprise, rassurée aussi, une des rumeurs qui circulaient à son sujet était, qu’il était malade, c’est pour cela qu’il n’enseignait plus. Il ne donne plus de cours, mais la raison m’échappe, je suis donc ici, présente devant lui pour en savoir la raison.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Jeu 30 Jan 2020 - 14:45
Déposant le téléphone sur le bureau, je regrettais presque déjà ce que j'avais fait. Elle allait venir, j'en étais persuadé. Mais en même temps, devais-je craindre quoi que ce soit ? J'avais été clair avec le comité, et clair avec Ezechiel, et Dhan avant lui : si je devais choisir, j'assumerais les conséquences de mes actes.
Revenant alors à Flamera, qui volait en compagnie de deux autres phénix, j'observais calmement les animaux entre eux, ma main se portant un instant à un verre vide posé près de moi. Et portant le verre à mes lèvres, je murmurais "Aquamenti" et buvait l'eau qui venait d'apparaitre. Puis, je redéposait le verre et regardait mon calepin, notant : Attitude différente envers la femelle. C'était le cas. Flamera ne montrait pas les mêmes interactions sociales envers la femelle et le male. Pourtant, au-delà de ce que l'on aurait pu imaginer de prime abords, c'était bien envers le mâle qu'elle était plus farouche. Cela voulait-il dire qu'il ne lui plaisait pas ? Ou que les phénix avaient une forme de sensibilité, ne cherchant pas à briser un couple existant ? Ou encore que...
Ma reflexion fut interrompu par nul autre que Monsieur. Brave bête pour qui j'eus une caresse amicale sur son pelage, et ma tête tourna en direction de sa maitresse.
- Salut… Tu as l’air…bien.
-"Katherine." Légère salutations, que je ponctuais d'un rictus détaillant cette fosette que j'avais depuis toujours. "Je vais bien. Mais je te l'ai dit par message non ?"
Un peu tranchant, j'en conviens. Mais garder des distances, ça avait un prix.
-"Monsieur a l'air en bonne forme..."
Revenant alors à Flamera, qui volait en compagnie de deux autres phénix, j'observais calmement les animaux entre eux, ma main se portant un instant à un verre vide posé près de moi. Et portant le verre à mes lèvres, je murmurais "Aquamenti" et buvait l'eau qui venait d'apparaitre. Puis, je redéposait le verre et regardait mon calepin, notant : Attitude différente envers la femelle. C'était le cas. Flamera ne montrait pas les mêmes interactions sociales envers la femelle et le male. Pourtant, au-delà de ce que l'on aurait pu imaginer de prime abords, c'était bien envers le mâle qu'elle était plus farouche. Cela voulait-il dire qu'il ne lui plaisait pas ? Ou que les phénix avaient une forme de sensibilité, ne cherchant pas à briser un couple existant ? Ou encore que...
Ma reflexion fut interrompu par nul autre que Monsieur. Brave bête pour qui j'eus une caresse amicale sur son pelage, et ma tête tourna en direction de sa maitresse.
- Salut… Tu as l’air…bien.
-"Katherine." Légère salutations, que je ponctuais d'un rictus détaillant cette fosette que j'avais depuis toujours. "Je vais bien. Mais je te l'ai dit par message non ?"
Un peu tranchant, j'en conviens. Mais garder des distances, ça avait un prix.
-"Monsieur a l'air en bonne forme..."
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Jeu 30 Jan 2020 - 15:07
Tu te fiches de moi ?
Je garde mes bras croisés, geste probablement défensif de ma part, c’est un peu idiot étant donné que c’est moi qui viens à lui et non l’inverse. Je vais probablement attaquer la première, je ne vais pas tourner autour du pot, ça n’est pas dans mes habitudes. J’ai bien une idée de la raison pour laquelle il s’est mis à l’écart des cours et j’espère au plus profond de moi que j’ai tords. Un regard pour Flamera, le phénix de Rob voler auprès de deux de ses congénères, je ne saurais déterminer le sexe, je ne suis pas une experte en la matière et je ne suis pas venue ici pour les observer bien que je trouve cela fort intéressant et beau.
A sa réponse, tranchante, mon visage s’assombris davantage. Pourquoi suis-je surprise, je l’ai jeté, froidement, le plus que je pouvais. Nous avions passés la nuit ensemble, une nuit…étrange, merveilleuse, magique mais c’était l’ultime fois. Il fallait que cela cesse. Nos retrouvailles n’étaient qu’un point final sur notre relation sans avenir. Sa distance pourtant me touche, son ton me cisaille le ventre à vif. C’est ainsi, ça prendra du temps, mais c’est ainsi. Les sentiments ne partent pas en un jour, pas même en plusieurs semaines, plusieurs mois…Je pousse un long et profond soupire, me voilà agacée. Je me reprends pourtant.
- Tu me l’as dit par message, oui, mais je voulais m’en assurer personnellement.
Ma réponse sonne comme un écho à le sienne, tranchante, froide. Un regard pour Monsieur lorsqu’il me dit être en bonne forme, j’arque un sourcil.
- Je prends soin de mes animaux, je pense que tu le sais.
Réponse nouvelle fois tranchante. Je soupire, ce n’est pas ainsi que je dois agir. Je me mords l’intérieur de la bouche. Je ne sais pas pour quelle raison je suis énervée. Mais passons, l’heure est aux questions et j’espère qu’il me répondra sans détour, je n’ai pas envie de jouer ni de chercher les vers du nez. Je n’ai pas la patience pour cela aujourd’hui.
- Pourquoi tu as arrêté de donner des cours ?
Il sait que je ne tourne jamais autour du pot surtout lorsque j’ai besoin de réponses, parfois je ne prends pas de gant, une franchise qui peut parfois manquer de tact, c’est un défaut que je ne parviens pas à maîtriser par moment. Mais pas le temps de jouer sur les mots ou de faire des politesses. De plus, je ne veux pas m’attarder.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Jeu 30 Jan 2020 - 17:09
- Je prends soin de mes animaux, je pense que tu le sais.
J'hoche la tête, en confirmation. Le ton ne m'étonnes pas, mais me fait prendre conscience de celui que j'ai employé juste avant, et je le regrette un instant. Mais en même temps, dois-je vraiment ? Probablement pas. Et pourtant, il est venu tout seul. Je soupire, une nouvelle grattouille pour le sommet de ce menkoun.
Regardant Kate, j'écoute sa phrase suivante.
- Pourquoi tu as arrêté de donner des cours ?
Pas détours. Ce genre de situation trahit ce qu'elle pense vraiment : le sujet est important pour elle. Car Lady Lewis peut parfois prendre des détours, mais jamais lorsqu'elle juge le sujet important. Mon coude venant s'accouder au banc de pierre où j'étais assis, ma main refermant le journal avec le bic en signet, je répondais :
-"Quelle importance ?"
Puisque j'étais toujours là. Que je m'assurais que ceux-ci étaient toujours donnés. Qu'en plus, je ne délaissais en rien mes tâches de directeur de maison.
-"Quelle importance cela fait, Lady Lewis ? As-tu à te plaindre de la qualité de mon assistant ?"
C'était la première fois que je m'adressais à elle sur ce ton. Ou peut-être la deuxième, mais je ne penses pas que j'avais cette attitude lorsque j'étais venu la première fois la chercher, pour Genève. J'avais cette attitude si propre à cette autre fonction que j'avais, par le désir de mes parents, de co-gestionnaire d'un groupe d'investisseur. Cette même attitude que je devais afficher lors d'un conseil d'administration.
-"Non, bien sur. Puisque la qualité de la matière est bonne, j'y veille. Alors, je te le redemande, Katherine : quelle importance ?"
J'hoche la tête, en confirmation. Le ton ne m'étonnes pas, mais me fait prendre conscience de celui que j'ai employé juste avant, et je le regrette un instant. Mais en même temps, dois-je vraiment ? Probablement pas. Et pourtant, il est venu tout seul. Je soupire, une nouvelle grattouille pour le sommet de ce menkoun.
Regardant Kate, j'écoute sa phrase suivante.
- Pourquoi tu as arrêté de donner des cours ?
Pas détours. Ce genre de situation trahit ce qu'elle pense vraiment : le sujet est important pour elle. Car Lady Lewis peut parfois prendre des détours, mais jamais lorsqu'elle juge le sujet important. Mon coude venant s'accouder au banc de pierre où j'étais assis, ma main refermant le journal avec le bic en signet, je répondais :
-"Quelle importance ?"
Puisque j'étais toujours là. Que je m'assurais que ceux-ci étaient toujours donnés. Qu'en plus, je ne délaissais en rien mes tâches de directeur de maison.
-"Quelle importance cela fait, Lady Lewis ? As-tu à te plaindre de la qualité de mon assistant ?"
C'était la première fois que je m'adressais à elle sur ce ton. Ou peut-être la deuxième, mais je ne penses pas que j'avais cette attitude lorsque j'étais venu la première fois la chercher, pour Genève. J'avais cette attitude si propre à cette autre fonction que j'avais, par le désir de mes parents, de co-gestionnaire d'un groupe d'investisseur. Cette même attitude que je devais afficher lors d'un conseil d'administration.
-"Non, bien sur. Puisque la qualité de la matière est bonne, j'y veille. Alors, je te le redemande, Katherine : quelle importance ?"
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Jeu 30 Jan 2020 - 21:12
Tu te fiches de moi ?
Je laisse de nouveau échapper un soupir, je suis davantage agacée que tout à l’heure. Ce qu’il peut me faire sortir de mes gonds lorsqu’il use de ce ton envers moi. A quoi joue-t-il au juste ?! Qu’est-ce qu’il cherche ?! Que je m’énerve ? C’est déjà le cas, que je sois lasse ? C’est en moi en cet instant, tout autant que les autres sentiments chargés dans mon corps. Je secoue la tête, repense à ses mots, sa simple phrase, « quelle importance » c’est stupide, il est stupide, il m’énerve. Je serre les dents, baisse le regard pour finalement le remonter vers le ciel, vers les oiseaux majestueux qu’étudiait mon arrière-grand-père. Je ferme les paupières tentant en vain de garder mon calme. Je le regarde de nouveau.
- Cela a de l’importance pour moi, Monsieur Robin, reprenant le même ton que lui.
Je le toise, le défi du regard, il sait que je ne vais pas me défiler, il me connaît, il sait comment je suis, comment je peux être têtue, persévérante, obstinée lorsque je veux obtenir quelque chose et aujourd’hui, je veux des réponses et je ne me contenterais pas d’images, de devinettes ou flou.
- Le cours de votre assistant m’importe peu, ce n’est pas le sujet.
Je m’abstiens de lui dire que son assistant est soporifique, dénué de charisme, maîtrise pas ses sujets –mais ce n’est que mon avis- Ne fait que lire ses fiches, aucune spontanéité, aucune passion, mais où il a été le chercher ?! Ce n’est pas le but de ma venue. Il veut mettre de la distance, parler comme un professeur à une élève parfait, employons le vouvoiement.
- Ne tentez pas de détourner la conversation en parlant de votre assistant, je vous le redemande, Monsieur Robin, pourquoi avez-vous arrêté de donner cours ? Une fois de plus, je l’imite, reprends son ton, sa ponctuation. Je ne me démonterais pas. Je reprends. Vous arrêtez, au milieu de l’année ? D’un coup ? Vous restez tout de même ici dans l’enceinte de Hung, est toujours directeur des Summerbee, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Je m’emporte sur ma dernière phrase. Son mutisme m’exaspère.
- Je ne partirais pas sans avoir de réponse, Monsieur. Et j’insiste sur le « Monsieur ».
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Jeu 30 Jan 2020 - 22:30
- Ne tentez pas de détourner la conversation en parlant de votre assistant, je vous le redemande, Monsieur Robin, pourquoi avez-vous arrêté de donner cours ? Vous arrêtez, au milieu de l’année ? D’un coup ? Vous restez tout de même ici dans l’enceinte de Hung, est toujours directeur des Summerbee, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Je lui ai déjà dit mais je le repense sur l'instant : elle est magnifique quand elle s'énerve. Il y a cette petite lueur dans son regard, une chose dont je ne me lasse pas : La Passion. Fou est celui qui dit l'inverse, car Katherine est une personne passionée. Voulant aller jusqu'au bout, n'aimant en général pas l'échec.
-"Et pourquoi pas ?"
Oui, pourquoi pas ? Serait-ce illogique pour toi, qui a laissé ce pauvre Benjamin en plan quand tu es revenu ici, que tu as quitté Seattle ? Serait-ce si abhérant que je puisse m'arrêter de donner cours si j'en ai envie ? Inconcevable que je puisses laisser un abruti de première donner mon cours pour qu'il apprenne à donner le sien un jour ?
- Je ne partirais pas sans avoir de réponse, Monsieur.
-"Tu cherches à me provoquer ?"
Mon regard fixa le sien. C'était une Wright, mais devais-je lui rappeler quelle maison j'avais fréquenté dans ces murs ?
-"Au fond de toi, tu connais la raison."
Ma voix s'était calmée dans le ton, mais les mots restaient ce qu'ils sont : de cruelles vérités.
-"Tu vois, Katherine, que je t'aime encore ou que tu ne veuilles plus me voir ne fait pas de différence. Demain, je suis viré de cette école, ça non plus, ça n'aurait pas d'importance."
Doucement je me relève.
-"Tes études se termineront sans que tu aies à craindre d'être inquiété. Et si pour ça toute une université doit se poser des questions, et bien je n'en ai rien à foutre. Tu l'acceptes ou non, c'est ma décision."
Point. A la ligne. Ou pas. Bref, j'étais clair.
Je lui ai déjà dit mais je le repense sur l'instant : elle est magnifique quand elle s'énerve. Il y a cette petite lueur dans son regard, une chose dont je ne me lasse pas : La Passion. Fou est celui qui dit l'inverse, car Katherine est une personne passionée. Voulant aller jusqu'au bout, n'aimant en général pas l'échec.
-"Et pourquoi pas ?"
Oui, pourquoi pas ? Serait-ce illogique pour toi, qui a laissé ce pauvre Benjamin en plan quand tu es revenu ici, que tu as quitté Seattle ? Serait-ce si abhérant que je puisse m'arrêter de donner cours si j'en ai envie ? Inconcevable que je puisses laisser un abruti de première donner mon cours pour qu'il apprenne à donner le sien un jour ?
- Je ne partirais pas sans avoir de réponse, Monsieur.
-"Tu cherches à me provoquer ?"
Mon regard fixa le sien. C'était une Wright, mais devais-je lui rappeler quelle maison j'avais fréquenté dans ces murs ?
-"Au fond de toi, tu connais la raison."
Ma voix s'était calmée dans le ton, mais les mots restaient ce qu'ils sont : de cruelles vérités.
-"Tu vois, Katherine, que je t'aime encore ou que tu ne veuilles plus me voir ne fait pas de différence. Demain, je suis viré de cette école, ça non plus, ça n'aurait pas d'importance."
Doucement je me relève.
-"Tes études se termineront sans que tu aies à craindre d'être inquiété. Et si pour ça toute une université doit se poser des questions, et bien je n'en ai rien à foutre. Tu l'acceptes ou non, c'est ma décision."
Point. A la ligne. Ou pas. Bref, j'étais clair.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Jeu 30 Jan 2020 - 23:04
Tu te fiches de moi ?
- Le vouvoiement ne vous convient pas, Monsieur Robin ? Serait-ce pour vous une provocation que de vous parler ainsi ?
Je franchis un peu, les bras toujours croisés contre ma poitrine. Je suis provocatrice, je suis joueuse, tout cela, il le sait comme il sait bien des choses sur ma personne, les meilleurs comme les mauvais. Il a su livre en moi comme dans un livre ouvert malgré cette carapace que je pensais m’être forgée à la mort de mon père. Des barrières qu’il a su faire tomber. Mais aujourd’hui, elles sont revenues, Je ne laisserais plus entrer une personne comme lui y est parvenu, je ne pourrais pas, je n’y survivrais pas.
J’ai cette idée au fond de moi, il est vrai, mais je ne veux pas y croire. J’espère qu’il y autre chose et qu’il bluff car il peut être fort pour cela. Mon regard azur accroche le sien. Qu’est-ce qu’il croit au juste ? Que je vais me contenter de cela ? Il rêve cet américain, il se prend pour un crétin du roi du monde. Il m’énerve. J’ai un mal infime à me calmer. J’ai envie de lui hurler dessus, qu’il entende le fond de ma pensée, mais non, ce n’est pas le moment. Je veux qu’il confirme ce que je pense.
- Bon sang, Robin ! ça a de l’importance…pour moi ! Ce job était fait pour vous ! Vous n’aviez pas le droit !
Je décroise les bras pour taper du poing sur la pierre à ma droite. Je ne ressens pas la douleur, la colère prend le dessus.
- Ne soyez pas lâche et dites le moi clairement ! Je veux l’entendre !
Je suis à bout de souffle. Il doit me le dire, je dois l’entendre, je dois savoir, je suis concernée, il n’est pas le seul dans cette histoire…
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Jeu 30 Jan 2020 - 23:49
Je n'allais pas perdre le controle. Du coup, alors qu'elle jouait encore la provocation, je prenais sur moi. C'était dur, mais plus sur que de laisser la rage gagner mes mots. J'aurais fini par dire ce qu'elle ne méritait pas. Je reconnaissais par contre son sang chaud.
- Bon sang, Robin ! ça a de l’importance…pour moi ! Ce job était fait pour vous ! Vous n’aviez pas le droit !
-"Bien sur que si j'ai le droit Katherine."
Parce que quand j'avais accepté le poste, je n'étais déjà plus avec elle. Parce que lorsque Ezechiel était venu me trouver, c'était là la meilleure opportunité de toute. Parce qu'en me plongeant ainsi dans un travail si prenant, j'espérais pouvoir oublier ce que j'avais vécu avec elle, guérir. Un espoir qui n'avait pas fini de partir en fumée, et ce depuis le premier jour de cours, en été.
- Ne soyez pas lâche et dites le moi clairement ! Je veux l’entendre !
Mon doigt se leva à son encontre.
-"Katherine Lewis, ne me dis plus jamais que je suis lâche !"
Cette parole, je n'avais pu la garder pour moi. Elle avait ce pouvoir sur moi, d'être capable de faire ressortir mes humeurs, même lorsque je tentais de les masquer après tout.
-"Tu savais ce que je ferais. Tu savais parfaitement après cette nuit que j'assumerais mes actes. Ce jour-là Kate, j'ai fait un choix. J'ai choisi entre toi et cette école. Je t'ai choisi toi."
C'était sorti, comme une boule de feu que lance un dragon. Tout en un bloc. Et j'étais content de ce que personne n'était là pour entendre.
-"Aucun de mes actes cependant ne mérite que tes études soient remis en cause. En choisissant d'enseigner ici, je me suis engagé à ne pas interférer avec la vie d'un étudiant. C'est ce que j'ai fait. En parlant de ce que je ressentais pour toi à Ezechiel. Alors oui, j'enseigne plus. Mais ne me reproches plus JAMAIS d'être lâche."
Courte pause.
-"Ou alors, cela voudra dire que toi, tu as profité de moi depuis le début. C'est le cas ? Est-ce que c'est le cas, Kate, ou étais-tu sincère ?"
Parce que moi, je l'avais été. Tout du long. Et je l'étais encore maintenant.
- Bon sang, Robin ! ça a de l’importance…pour moi ! Ce job était fait pour vous ! Vous n’aviez pas le droit !
-"Bien sur que si j'ai le droit Katherine."
Parce que quand j'avais accepté le poste, je n'étais déjà plus avec elle. Parce que lorsque Ezechiel était venu me trouver, c'était là la meilleure opportunité de toute. Parce qu'en me plongeant ainsi dans un travail si prenant, j'espérais pouvoir oublier ce que j'avais vécu avec elle, guérir. Un espoir qui n'avait pas fini de partir en fumée, et ce depuis le premier jour de cours, en été.
- Ne soyez pas lâche et dites le moi clairement ! Je veux l’entendre !
Mon doigt se leva à son encontre.
-"Katherine Lewis, ne me dis plus jamais que je suis lâche !"
Cette parole, je n'avais pu la garder pour moi. Elle avait ce pouvoir sur moi, d'être capable de faire ressortir mes humeurs, même lorsque je tentais de les masquer après tout.
-"Tu savais ce que je ferais. Tu savais parfaitement après cette nuit que j'assumerais mes actes. Ce jour-là Kate, j'ai fait un choix. J'ai choisi entre toi et cette école. Je t'ai choisi toi."
C'était sorti, comme une boule de feu que lance un dragon. Tout en un bloc. Et j'étais content de ce que personne n'était là pour entendre.
-"Aucun de mes actes cependant ne mérite que tes études soient remis en cause. En choisissant d'enseigner ici, je me suis engagé à ne pas interférer avec la vie d'un étudiant. C'est ce que j'ai fait. En parlant de ce que je ressentais pour toi à Ezechiel. Alors oui, j'enseigne plus. Mais ne me reproches plus JAMAIS d'être lâche."
Courte pause.
-"Ou alors, cela voudra dire que toi, tu as profité de moi depuis le début. C'est le cas ? Est-ce que c'est le cas, Kate, ou étais-tu sincère ?"
Parce que moi, je l'avais été. Tout du long. Et je l'étais encore maintenant.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Ven 31 Jan 2020 - 9:38
Tu te fiches de moi ?
Reflexe. Mauvais réflexe. Mon sang n’a fait qu’un tour, je sens mes tempes battre, la colère une fois de plus a pris le pas. Une impulsivité que je n’ai pas su retenir. Ses mots, ses phrases ont eu raison de moi, mais il a été trop loin. Ma main est parti, celle endolori plus tôt pas mon poing sur la pierre, celle maintenant qui a marqué la joue de mon ancien petit-ami. Jamais je n’ai fait cela, jamais je n’ai été aussi remontée contre quelqu’un, jamais n’ai été aussi blessée de ma vie, même ma mère, cette championne, ne m’a jamais vu dans un tel état. J’en tremble, ma main est anesthésiée, j’y ai mis tout ce que j’ai pu. Je suis essoufflée, choquée, surprise de mon geste, les larmes de colère sont venues perler sur mes joues. Pendant un instant je ne retiens que sa dernière phrase, ses mots.
- Comment…oses-tu…douter…de…mes…sentiments dis-je essoufflée.
Je m’approche davantage de lui pour le pousser. Douter de mes sentiments était ce qu’il pouvait dire de pire. Je passe ma main sur mon nez et retire ces maudites larmes sur mon visage, il ne les mérites pas, aucunement.
- Tu n’es qu’un égoïste, doublé d’un idiot Robin Pennyworth !
A mon tour de le pointer du doigt. J’ai envie de lui déverser toute ma colère, lui cracher au visage mon venin, il doit avoir cette a impression maintenant mais je vais me calmer. Je me retourne, lui montre mon dos. Le gifler m’a fait un bien fou…
- Nous ne sommes plus ensembles Robin ! Tu n’avais pas à faire ce choix ! Tu aurais dû venir m’en parler ! Jamais je ne t’ai demandé de choisir entre l’école et moi…parce qu’il n’y a pas lieu de le faire…
Toujours dos à lui, je regarde le sol. J’ai mis un terme à notre relation car c’était ce qu’il y avait de mieux pour moi. Me protéger était ce qu’il y avait de mieux…
- Mes sentiments pour toi étaient réels et sincères.
Je parle au passé, car même si aujourd’hui, c’est toujours d’actualités, parler au présent serait lui donner de l’espoir et il n’y a pas pire que cela. Il a déjà commis une erreur en parlant au Doyen. Monsieur s’est enfui dès qu’il y a eu de l’eau dans le gaz, j’ignore où il est parti, mais il reviendra. Je soupir une nouvelle fois.
- Si tu doutes sur notre histoire…je pense que c’est inutile de se parler davantage. Je finirais mon année, tu réintégreras l’enseignement et nous nous reverrons plus.
C’est peut-être le mieux. J’étais venu ici dans l’espoir de l’oublier, il avait accepté ce poste peut-être dans ce sens également. Nous ferions maintenant de prendre nos distances, ne plus se parler, se croiser, respirer le même air.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Ven 31 Jan 2020 - 14:06
Ce n'était pas la première à me gifler de la sorte. Quelque chose me disait que ce n'était pas la dernière non plus. Mais d'elle, c'était plus douloureux. Parce que dans mon esprit, je savais ce que je ressentais pour elle. Parce que ces sentiments m'avaient fait agir et réagir. Parce qu'au fond, avec elle je vivais quand sans je survivais.
Je ne répondais pas à l'insulte, pas non plus alors qu'elle me poussait. Mon visage s'était fermé en un masque de colère, sans pour autant céder. Mais il était trop facile de tourner le dos ensuite. La fuite, encore... S'en rendait-elle compte ?
- Nous ne sommes plus ensembles Robin ! Tu n’avais pas à faire ce choix ! Tu aurais dû venir m’en parler ! Jamais je ne t’ai demandé de choisir entre l’école et moi…parce qu’il n’y a pas lieu de le faire…
Je restais silencieux un instant. Une réponse directe aurait été faussée par la colère.
- Mes sentiments pour toi étaient réels et sincères. Si tu doutes sur notre histoire…je pense que c’est inutile de se parler davantage. Je finirais mon année, tu réintégreras l’enseignement et nous nous reverrons plus.
-"C'est bon, t'a fini tes conneries ? "
Hesiter ? Non, j'avais passé l'âge. Depuis bien trop longtemps maintenant.
-"C'est parce que je n'ai jamais douter justement que je peux aujourd'hui agir ainsi. Que j'ai agis ainsi."
Elle pensait quoi ? Que j'allais me cacher derrière elle ?
-"J'ai choisi d'agir ainsi, Katherine. Ce sont mes choix, les miens. Et je ne t'ai rien imposé non plus. Tu pouvais continuer à ignorer ce fait, tu pouvais simplement croire n'importe laquelle des rumeurs qui court."
Au lieu de ça, non, elle était venue. Ritournelle incessante avec elle : elle partait, revenait, repartait. Tel l'oiseau migrateur, rester en place lui était presque difficile. Une vraie Wright.
-"J'ai bientôt quarante ans. J'aime mon boulot. Et je sais mieux que tu ne le penses quels dégâts un secret peut faire."
Spéciale dédicace aux casseroles de ma famille, dont nous avions toujours protégé Arizona. Ou encore à celui que j'avais eu pour elle, me rendant en Californie pour trouver une réponse à la plus grande question de mon existence.
-"Fuis si tu veux. Enfuis-toi encore si tu le souhaites. J'aurais au moins l'honneur de te laisser ta vie, te laisser la vivre comme tu l'entends. Mais ne me dis pas comment je dois agir parce que je t'aime encore ! Ne me dis pas que notre histoire est terminée sur base de ta seule décision parce qu'alors, la seule égoïste ici, c'est toi et personne d'autre."
Je la contenais ma colère, et pourtant il fallait qu'elle s'exprime.
-"Bordel Katherine ! C'est toi qui t'es barrée, merde ! J'ai jamais rien voulu de tout ça !"
Et pourtant, je l'endurais. Je serrais les dents. Je traversais toute cette épreuve seul.
Je ne répondais pas à l'insulte, pas non plus alors qu'elle me poussait. Mon visage s'était fermé en un masque de colère, sans pour autant céder. Mais il était trop facile de tourner le dos ensuite. La fuite, encore... S'en rendait-elle compte ?
- Nous ne sommes plus ensembles Robin ! Tu n’avais pas à faire ce choix ! Tu aurais dû venir m’en parler ! Jamais je ne t’ai demandé de choisir entre l’école et moi…parce qu’il n’y a pas lieu de le faire…
Je restais silencieux un instant. Une réponse directe aurait été faussée par la colère.
- Mes sentiments pour toi étaient réels et sincères. Si tu doutes sur notre histoire…je pense que c’est inutile de se parler davantage. Je finirais mon année, tu réintégreras l’enseignement et nous nous reverrons plus.
-"C'est bon, t'a fini tes conneries ? "
Hesiter ? Non, j'avais passé l'âge. Depuis bien trop longtemps maintenant.
-"C'est parce que je n'ai jamais douter justement que je peux aujourd'hui agir ainsi. Que j'ai agis ainsi."
Elle pensait quoi ? Que j'allais me cacher derrière elle ?
-"J'ai choisi d'agir ainsi, Katherine. Ce sont mes choix, les miens. Et je ne t'ai rien imposé non plus. Tu pouvais continuer à ignorer ce fait, tu pouvais simplement croire n'importe laquelle des rumeurs qui court."
Au lieu de ça, non, elle était venue. Ritournelle incessante avec elle : elle partait, revenait, repartait. Tel l'oiseau migrateur, rester en place lui était presque difficile. Une vraie Wright.
-"J'ai bientôt quarante ans. J'aime mon boulot. Et je sais mieux que tu ne le penses quels dégâts un secret peut faire."
Spéciale dédicace aux casseroles de ma famille, dont nous avions toujours protégé Arizona. Ou encore à celui que j'avais eu pour elle, me rendant en Californie pour trouver une réponse à la plus grande question de mon existence.
-"Fuis si tu veux. Enfuis-toi encore si tu le souhaites. J'aurais au moins l'honneur de te laisser ta vie, te laisser la vivre comme tu l'entends. Mais ne me dis pas comment je dois agir parce que je t'aime encore ! Ne me dis pas que notre histoire est terminée sur base de ta seule décision parce qu'alors, la seule égoïste ici, c'est toi et personne d'autre."
Je la contenais ma colère, et pourtant il fallait qu'elle s'exprime.
-"Bordel Katherine ! C'est toi qui t'es barrée, merde ! J'ai jamais rien voulu de tout ça !"
Et pourtant, je l'endurais. Je serrais les dents. Je traversais toute cette épreuve seul.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Ven 31 Jan 2020 - 14:57
Tu te fiches de moi ?
Je croise de nouveau les bras et lève les yeux vers le ciel pour m’y accrocher. Le temps est clément pour une fois, une légère brise caresse mon visage comme un voile, je ferme les paupières l’espace d’un instant, écoutant d’une oreille ce que le professeur Pennyworth me dit. Je pousse alors un soupire, je prends place sur la pierre et masse ma main douloureuse. Je regarde les hiboux partir, revenir, voler autour de la volière. Je ne relève même pas ses grossièretés bien que cela soit rare venant de lui.
- Tu sais comment je suis, je ne pouvais pas me baser sur des rumeurs, il fallait que je sois certaine…que tu allais bien.
Je détourne le visage à l’opposé de lui car c’est là que tout à commencer. Une simple rumeur qui le disait malade, dans un état probablement avancé. J’ai eu peur. Il fallait que je le voie, comme à mon habitude, j’ai couru tête baissée. La seule fois où je n’ai pas vérifié la source, c’était lorsque la mère de Rob m’a fait croire qu’il avait une liaison.
- C’est justement parce que je sais que tu aimes ton boulot, que cette décision…m’énerve. Tu es un professeur apprécié ici, tes cours…sont vraiment intéressant, vivant, passionnant.
Je bouge mes doigts, je n’ai rien de cassé, mais elle sera douloureuses pendant quelques jours je pense. Je ne suis pas une femme violente d’habitude. Je ne me reconnais pas, je secoue de nouveau la tête.
- Vivre ma vie comme je l’entends…je n’ai eu guère le choix…ta mère ne m’a pas laissé le loisir de te parler, j’aurais pu insister même agir dans son dos, mais, quand on t’apprend que celui que tu aimes t’as menti, crois-moi, voir la personne concernée est la dernière chose que tu as envie de faire. Alors, oui, j’ai fui. Et cette décision est ce qui a de mieux pour nous deux ! Ta mère te trouvera une gentille femme qui entrera dans les clous et qui sera parfaite à ses yeux.
Je me lève de nouveau, le visage déformé encore par la colère.
- Parce que moi j’ai choisis peut-être ?! Choisis cette manipulation à mon égard ?! Comme si tu avais bougé le petit doigt pour me retrouver ! J’ai pris ton absence comme une confirmation aux dires de ta mère !
C’est sorti de nouveau, moi qui ne voulais plus en parler. Il avait commencé après tout, remuer le couteau dans la plaie, appuyer là où cela faisait mal. Moi qui voulait garder mon calme, non juste me calmer de nouveau. Je me pince l’arête du nez.
- Et ne joue pas aux martyrs avec moi, j’ai pris la décision d’arrêter certes, mais ne crois pas qu’elle fut simple à prendre et aujourd’hui…j’ai tout oublié. Parce que c’est faux.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Ven 31 Jan 2020 - 20:50
- Parce que moi j’ai choisis peut-être ?! Choisis cette manipulation à mon égard ?! Comme si tu avais bougé le petit doigt pour me retrouver ! J’ai pris ton absence comme une confirmation aux dires de ta mère !
-"Arrêtes avec ma mère. Qu'elle ait fait une connerie, c'est pas nouveau. Elle en fera encore. Elle est comme ça. Et tu le savais dès le départ !"
J'étais énervé. Se cacher ainsi derrière un mensonge monté de toute pièce ne m'allait pas. Elle avait su la vérité, mais n'était pas revenue vers moi pour autant, si ce n'est lorsqu'elle était venue à la Toussaint, à la mort de mon père.
Est-ce que je m'étais enfui moi, après Cornouailles ? Non, j'avais fait face. La raison était simple : je l'aimais.
-"Et au cas où tu l'ignores, que tu aies oublié, si je t'ai attendu. Quand tu m'as laissé à ce putain d'aeroport, deux billets d'avion pour le Japon, si je t'ai attendu. Tout ça pour retrouver un appartement vide et une démission en bonne et dûe forme chez Bates. Qu'est-ce que je devais faire alors ? Vas-y ! Je te le demande !"
- Et ne joue pas aux martyrs avec moi, j’ai pris la décision d’arrêter certes, mais ne crois pas qu’elle fut simple à prendre et aujourd’hui…j’ai tout oublié. Parce que c’est faux.
-"ALORS REAGIS BORDEL !"
Je serrais le poing. Presque à sang. Je n'avais pas si souvent été dans un état pareil. Bien au contraire. C'était rare. Très rare. Et la dernière fois avait même était particulièrement funeste.
Me retournant pour faire quelques pas, j'essayais de me calmer, mais rien à faire. Mon coeur s'emballait. La rage m'habitait. J'aurais été loup-garou qu'il n'aurait probablement pas fallu de pleine lune pour que je me transforme.
Revenant finalement vers elle, la regardant, déclarant d'un ton tout aussi décidé mais moins bruyant :
-"Je ne me pose pas en martyre, Katherine ! Ce que j'ai fait, je ne l'ai pas fait que pour toi. J'ai fait ça pour ton avenir, pour cette école, pour la réputation de mon grand-père. Je refuse qu'on dise que son argent ouvre toutes les portes. Je refuse qu'on dise que tu doives ton diplôme à ton corps. "
Les gens n'avaient pas à payer pour mes choix.
-"Je me conduis pas en martyre. J'en ai juste rien à foutre de ce que peuvent me faire les gens. Je sais qui je suis, ce que je vaux, et qui j'aime."
Les derniers mots étaient assez explicites. Si j'estimais nécessaire de le dire, alors je n'avais pas peur : j'aimais cette blonde qui était assise là, en face de moi. Parce qu'au delà du fait qu'elle était tout à fait capable de me faire sortir de mes gonds, j'étais encore et toujours totalement épris d'elle.
-"Arrêtes avec ma mère. Qu'elle ait fait une connerie, c'est pas nouveau. Elle en fera encore. Elle est comme ça. Et tu le savais dès le départ !"
J'étais énervé. Se cacher ainsi derrière un mensonge monté de toute pièce ne m'allait pas. Elle avait su la vérité, mais n'était pas revenue vers moi pour autant, si ce n'est lorsqu'elle était venue à la Toussaint, à la mort de mon père.
Est-ce que je m'étais enfui moi, après Cornouailles ? Non, j'avais fait face. La raison était simple : je l'aimais.
-"Et au cas où tu l'ignores, que tu aies oublié, si je t'ai attendu. Quand tu m'as laissé à ce putain d'aeroport, deux billets d'avion pour le Japon, si je t'ai attendu. Tout ça pour retrouver un appartement vide et une démission en bonne et dûe forme chez Bates. Qu'est-ce que je devais faire alors ? Vas-y ! Je te le demande !"
- Et ne joue pas aux martyrs avec moi, j’ai pris la décision d’arrêter certes, mais ne crois pas qu’elle fut simple à prendre et aujourd’hui…j’ai tout oublié. Parce que c’est faux.
-"ALORS REAGIS BORDEL !"
Je serrais le poing. Presque à sang. Je n'avais pas si souvent été dans un état pareil. Bien au contraire. C'était rare. Très rare. Et la dernière fois avait même était particulièrement funeste.
Me retournant pour faire quelques pas, j'essayais de me calmer, mais rien à faire. Mon coeur s'emballait. La rage m'habitait. J'aurais été loup-garou qu'il n'aurait probablement pas fallu de pleine lune pour que je me transforme.
Revenant finalement vers elle, la regardant, déclarant d'un ton tout aussi décidé mais moins bruyant :
-"Je ne me pose pas en martyre, Katherine ! Ce que j'ai fait, je ne l'ai pas fait que pour toi. J'ai fait ça pour ton avenir, pour cette école, pour la réputation de mon grand-père. Je refuse qu'on dise que son argent ouvre toutes les portes. Je refuse qu'on dise que tu doives ton diplôme à ton corps. "
Les gens n'avaient pas à payer pour mes choix.
-"Je me conduis pas en martyre. J'en ai juste rien à foutre de ce que peuvent me faire les gens. Je sais qui je suis, ce que je vaux, et qui j'aime."
Les derniers mots étaient assez explicites. Si j'estimais nécessaire de le dire, alors je n'avais pas peur : j'aimais cette blonde qui était assise là, en face de moi. Parce qu'au delà du fait qu'elle était tout à fait capable de me faire sortir de mes gonds, j'étais encore et toujours totalement épris d'elle.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Ven 31 Jan 2020 - 21:25
Tu te fiches de moi ?
Je croise de nouveau les bras. Une nouvelle fois, il prend la défense de sa mère. J’en ai assez, ça ne changera pas. Rien ne changera, elle va s’immiscer dans sa vie, dans la nôtre comme elle a su si bien le faire, je ne peux pas. La confiance n’est plus là malgré les sentiments. Etre toujours sur mes gardes, sans cesse être dans la suspicion envers elle. Ce n’est pas vivable, je me connais. Je ne pourrais me contenir. Je l’ai bien vu à l’enterrement.
- Je connaissais ta mère certes, mais je n’aurais jamais cru qu’elle irait aussi loin à s’interposer entre nous et toi…tu laisses passer.
Je secoue la tête, torturant mes lèvres presque à sang pour retenir ces fichues larmes. J’en ai assez d’être mal sans arrêt à cause de cette histoire. Alors à sa question sur ce qu’il aurait dû faire lorsqu’il a trouvé mon appartement vide et su pour ma démission je lui réponds tout simplement « rien. » c’est ce qu’il a fait de toute façon, rien, il n’a absolument rien fait et maintenant il tourne le dos à cet emploi, fait pour lui. Lorsqu’il hausse la voix, pas un sursaut. Il ne s’est jamais emporté de la sorte, pas en face de moi en tout cas, pas envers moi non plus. Mais c’est la journée des première fois j’ai l’impression.
- Non, Robin, je ne vais pas réagir. Je ne peux pas.
Je l’écoute de nouveau, son ton est moins haut que tout à l’heure, qu’est-ce qu’il m’a pris de venir ici…oui je le regrette, je ne voulais pas parler de tout ça, c’est fini point final, pas de justification, pas de remuage du passé, pas de cri, de violence. Il évoque Alfred, cet homme que j’apprécie, que j’ai en plus haute estime, que je considère même comme un membre de ma famille, nous nous écrivons régulièrement. Je ne sais pas si Rob est au courant, probablement pas. Ce n’est pas important.
- Tu me connais suffisamment pour savoir que ce que l’on pense de moi, ma réputation me passe au-dessus de la tête, toi comme moi, n’avons pas besoin de diplômes pour avancer dans la vie.
Référence à la fortune de nos familles, mon statut que j’aurais jusqu’à ma mort et que mes enfants, si j’en ai un jour, auront aussi. C’est en nous, un héritage par forcément voulu. Je me fiche de tout cela.
- Je peux, tout à fait quitter Hung, sur le champ.
J'en suis capable, il le sait. Avoir ce diplôme m'importe peu. Je termine mes études pour avoir quelque chose en poche mais à quoi bon ? J'ignore ce que je ferais de ma vie et si je vais réellement devenir architecte. J'ai un regard pour Flamera, puis sur son propriétaire. Je ne doute plus de se sentiments envers moi, je sais qu’il m’aime…
- Tes sentiments pour moi, ne suffisent pas à me faire changer d’avis sur nous. Je ne peux pas retourner avec toi.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Ven 31 Jan 2020 - 21:42
- Je connaissais ta mère certes, mais je n’aurais jamais cru qu’elle irait aussi loin à s’interposer entre nous et toi…tu laisses passer.
Non, je ne laisse pas passer. La différence, c'est que je n'oublies pas que ce qui t'es arrivé un jour m'arrivera. Un jour, je perdrais ma mère. Un jour, je connaitrais encore le deuil. Et ce jour sera peut-être demain. Je n'avais plus le temps de me disputer comme un ado avec elle. Parce que chaque instant était précieux, et que même si ses décisions étaient parfois de vraies conneries, elle resterait toujours ma mère.
- Non, Robin, je ne vais pas réagir. Je ne peux pas. Tu me connais suffisamment pour savoir que ce que l’on pense de moi, ma réputation me passe au-dessus de la tête, toi comme moi, n’avons pas besoin de diplômes pour avancer dans la vie.
-"Peut-être. Peut-être pas."
Mais en réalité, si, je le savais. Je n'étais pas dupe. Si la raison de son retour m'était liée, le diplôme n'était pas sa raison de rester ici. Il y en avait d'autres, des plus profondes.
- Je peux, tout à fait quitter Hung, sur le champ.
-"Fais-le, si c'est ce que tu souhaites. Mais ne le reproches pas à la terre entière ensuite. Je ne t'interdis pas de faire tes choix. Mais fuir ne t'aidera pas à avancer Katherine."
Je ne l'avais pas connu, mais j'étais sur que son père lui aurait dit la même chose. J'avais vu son portrait en Cornouailles. Il avait cette lueur dans le regard, cette expression que m'avait dépeinte sa femme : c'était un battant.
- Tes sentiments pour moi, ne suffisent pas à me faire changer d’avis sur nous. Je ne peux pas retourner avec toi.
Ces mots là par contre sont durs à entendre. Et lentement, je déglutis. Lentement, je respires. Lentement, je contrôle ce que cette phrase a comme effet sur moi, manquant de me faire pleurer presque.
-"Je respecte ça... Je peux agir... en conséquences."
Reculant d'un pas, je ramassais mon carnet, prenait les quelques affaires qu'il me restait et faisait quelques pas, avant de m'arrêter de nouveau. Et me retournant, la détaillant du regard, je faisais de nouveau demi-tour, revenant jusqu'à elle et ajoutais :
-"Pourquoi alors ? Pourquoi es-tu venue ? Si tu ne m'aimes plus assez pour ça, pourquoi es-tu venue me voir aujourd'hui ?"
Tu te mentais. Au fond de toi, tu le savais. Mais à vouloir affronter une tempête seule, on finit par mourir de faim sur une ile abandonnée, Katherine.
Non, je ne laisse pas passer. La différence, c'est que je n'oublies pas que ce qui t'es arrivé un jour m'arrivera. Un jour, je perdrais ma mère. Un jour, je connaitrais encore le deuil. Et ce jour sera peut-être demain. Je n'avais plus le temps de me disputer comme un ado avec elle. Parce que chaque instant était précieux, et que même si ses décisions étaient parfois de vraies conneries, elle resterait toujours ma mère.
- Non, Robin, je ne vais pas réagir. Je ne peux pas. Tu me connais suffisamment pour savoir que ce que l’on pense de moi, ma réputation me passe au-dessus de la tête, toi comme moi, n’avons pas besoin de diplômes pour avancer dans la vie.
-"Peut-être. Peut-être pas."
Mais en réalité, si, je le savais. Je n'étais pas dupe. Si la raison de son retour m'était liée, le diplôme n'était pas sa raison de rester ici. Il y en avait d'autres, des plus profondes.
- Je peux, tout à fait quitter Hung, sur le champ.
-"Fais-le, si c'est ce que tu souhaites. Mais ne le reproches pas à la terre entière ensuite. Je ne t'interdis pas de faire tes choix. Mais fuir ne t'aidera pas à avancer Katherine."
Je ne l'avais pas connu, mais j'étais sur que son père lui aurait dit la même chose. J'avais vu son portrait en Cornouailles. Il avait cette lueur dans le regard, cette expression que m'avait dépeinte sa femme : c'était un battant.
- Tes sentiments pour moi, ne suffisent pas à me faire changer d’avis sur nous. Je ne peux pas retourner avec toi.
Ces mots là par contre sont durs à entendre. Et lentement, je déglutis. Lentement, je respires. Lentement, je contrôle ce que cette phrase a comme effet sur moi, manquant de me faire pleurer presque.
-"Je respecte ça... Je peux agir... en conséquences."
Reculant d'un pas, je ramassais mon carnet, prenait les quelques affaires qu'il me restait et faisait quelques pas, avant de m'arrêter de nouveau. Et me retournant, la détaillant du regard, je faisais de nouveau demi-tour, revenant jusqu'à elle et ajoutais :
-"Pourquoi alors ? Pourquoi es-tu venue ? Si tu ne m'aimes plus assez pour ça, pourquoi es-tu venue me voir aujourd'hui ?"
Tu te mentais. Au fond de toi, tu le savais. Mais à vouloir affronter une tempête seule, on finit par mourir de faim sur une ile abandonnée, Katherine.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Lun 3 Fév 2020 - 9:27
Tu te fiches de moi ?
- Je vais quitter hung, le dortoir du moins, je vais probablement prendre un appartement, c’est…mieux.
Mieux parce que je risquerais moins de le croiser, ça arrivera, moins encore une fois maintenant qu’il n’enseigne plus, le risque devient plus minime. Ça sera plus simple. Je peine à me le dire, parce que j’aime ses cours et de savoir qu’il a fait ceci en partie pour moi m’agace…J’aime pourtant ma colocataire, ma petite Sio qui j’espère me rendra visite lorsque j’aurais trouvé le bien qui me plaît.
Mes propos ont été froid, direct, probablement sans cœur, et je vois qu’il a accusé le coup. Mais je me dois d’être ainsi parce que je ne veux pas qu’il pense que je me joue de lui, c’est faux. Les sentiments sont présents certes, mais nous n’avons pas la possibilité d’être ensemble, je ne peux pas. Tout est encore trop présent dans ma tête, la rancœur tenace est trop à vif.
- Tu n’as pas besoin d’agir davantage en conséquence, tu en as déjà assez fait.
Référence à sa mise à l’écart des cours parce que je suis encore étudiante. Je comprends maintenant la raison, bien que je ne l’accepte pas. Il n’avait pas à le faire, mais passons. Sa question sur la raison de ma venue, ne me surprends pas. Il fallait bien que la question soit posée à un moment donnée. Je soupire. Le calme dans mon corps revient après cette tempête dans mon cœur.
- Je m’inquiétais pour toi. J’avais entendu deux étudiants parler de toi, d’habitude les rumeurs ne m’intéressent pas mais là…Il fallait que je vérifie par moi-même si tu allais bien.
Entendre que son ex petit-ami était probablement malade et que cela était assez grave, ça m’a fait quelque chose. J’ai imaginé toute sorte de choses plus noires les uns des autres. J’ai un regard pour Flamera s’approcher de moi malgré ses congénères non loin, je souris et passe ma main sous son bec pour lui caresser le cou. La première fois que j’avais tenté une approche, elle m’avait pincée, gentiment, certes, mais elle m’avait fait comprendre, qu’elle pouvait agir. Maintenant, elle me connaît.
- Reste, je vais partir, tu étais en train de les étudier…le livre de mon arrière-grand-père a pu t’aider à t’avancer sur tes thèses ?
Me voilà de nouveau à lui poser des questions alors que je devrais tout simplement prendre le chemin du retour, me mettre à l’écart, le laisser. Nous sommes des aimants. Ça ne me plaît pas. Je ne devrais pas. J’ai comme une sonnette d’alarme qui tinte. Je l’ignore, comme souvent.
- Je suis désolée, je n’aurais pas dû venir, impulsive que je suis, je n’ai pas réfléchie…
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Lun 3 Fév 2020 - 22:47
- Tu n’as pas besoin d’agir davantage en conséquence, tu en as déjà assez fait.
Assez ? Non, je ne penses pas. Si j'en avais assez fait, on en serait pas là toi et moi, et tu venais de me le rappeler, mêlant ma mère à cette discussion, ravivant cette rancoeur qui est encore dans ton coeur. Te rends-tu compte qu'au-delà de ce que tu prétends, c'est ça qui nous a détruit ? Loin d'être un reproche, c'est là l'évidence à mes yeux. Que tu aies cru ma mère ou non, alors que tu as appris la vérité sur cette histoire et su que j'étais toujours dans la même opinion te concernant, tu n'étais pas revenue vers moi. Ou si, pour une ultime nuit.
- Je m’inquiétais pour toi. J’avais entendu deux étudiants parler de toi, d’habitude les rumeurs ne m’intéressent pas mais là…Il fallait que je vérifie par moi-même si tu allais bien.
Mes yeux se ferment un instant, paupières battantes sur un temps un peu plus long. Je ne sais quoi faire, quoi penser. Tu t’inquiètes pour moi et me déteste en même temps. Tu t'échauffes et redevient douce l'instant d'après. Et je suis sur qu'au fond de toi, bien que tu dis haïr ma décision présente, tu en restes flattée.
- Reste, je vais partir, tu étais en train de les étudier…le livre de mon arrière-grand-père a pu t’aider à t’avancer sur tes thèses ?
Soupirant, je reviens m'asseoir près de toi, observant Flamera entre nous. Doucement, j'hoche la tête. Sans répondre pour le moment. Pourtant, je suis sur de l'évidence qui m'est apparue à la lecture de certaines lignes.
- Je suis désolée, je n’aurais pas dû venir, impulsive que je suis, je n’ai pas réfléchie…
Toujours muet, je te laisse te lever, le regard un instant perdu dans mes propres pensées. Et alors que tu te relevais, que tu faisais tes premiers pas, que mon regard se posait sur le phénix qui me regardait un instant, ma main vint caresser sa tête tout en prononçant ces mots :
-"C'est un journal."
Le livre de ton grand-père.
-"Au départ, je trouvais ça très pertinent, parce qu'il est difficile de comparer des notes sur les phénix à notre époque. Leur longévité incroyable rend l'étude particulièrement difficile..."
Et c'est pour ça que trois ministères s'intéressent à ce point à mes recherches.
-"Alors je me suis dit : "C'est super, j'aurais des éléments de comparaison". Et ton grand-père est très précis dans ses analyses. Tellement que j'ai fini par comprendre un détail assez... incroyable."
Continuant de regarder l'animal, qui lui comprenait j'en étais sur, je déclarais calmement :
-"En vérité, je ne comparais pas deux phénix différents..."
Regardant alors Katherine droit dans les yeux, j'ajoutais :
-"Flamera avait un autre nom à cet époque : "Kaera"."
Et comme pour répondre à ce nom, l'oiseau crissa doucement.
-"Elle était le phénix que ton grand-père a étudié."
Coïncidence ou fruit du destin, je ne savais dire. Mais j'étais sur de cette vérité.
Assez ? Non, je ne penses pas. Si j'en avais assez fait, on en serait pas là toi et moi, et tu venais de me le rappeler, mêlant ma mère à cette discussion, ravivant cette rancoeur qui est encore dans ton coeur. Te rends-tu compte qu'au-delà de ce que tu prétends, c'est ça qui nous a détruit ? Loin d'être un reproche, c'est là l'évidence à mes yeux. Que tu aies cru ma mère ou non, alors que tu as appris la vérité sur cette histoire et su que j'étais toujours dans la même opinion te concernant, tu n'étais pas revenue vers moi. Ou si, pour une ultime nuit.
- Je m’inquiétais pour toi. J’avais entendu deux étudiants parler de toi, d’habitude les rumeurs ne m’intéressent pas mais là…Il fallait que je vérifie par moi-même si tu allais bien.
Mes yeux se ferment un instant, paupières battantes sur un temps un peu plus long. Je ne sais quoi faire, quoi penser. Tu t’inquiètes pour moi et me déteste en même temps. Tu t'échauffes et redevient douce l'instant d'après. Et je suis sur qu'au fond de toi, bien que tu dis haïr ma décision présente, tu en restes flattée.
- Reste, je vais partir, tu étais en train de les étudier…le livre de mon arrière-grand-père a pu t’aider à t’avancer sur tes thèses ?
Soupirant, je reviens m'asseoir près de toi, observant Flamera entre nous. Doucement, j'hoche la tête. Sans répondre pour le moment. Pourtant, je suis sur de l'évidence qui m'est apparue à la lecture de certaines lignes.
- Je suis désolée, je n’aurais pas dû venir, impulsive que je suis, je n’ai pas réfléchie…
Toujours muet, je te laisse te lever, le regard un instant perdu dans mes propres pensées. Et alors que tu te relevais, que tu faisais tes premiers pas, que mon regard se posait sur le phénix qui me regardait un instant, ma main vint caresser sa tête tout en prononçant ces mots :
-"C'est un journal."
Le livre de ton grand-père.
-"Au départ, je trouvais ça très pertinent, parce qu'il est difficile de comparer des notes sur les phénix à notre époque. Leur longévité incroyable rend l'étude particulièrement difficile..."
Et c'est pour ça que trois ministères s'intéressent à ce point à mes recherches.
-"Alors je me suis dit : "C'est super, j'aurais des éléments de comparaison". Et ton grand-père est très précis dans ses analyses. Tellement que j'ai fini par comprendre un détail assez... incroyable."
Continuant de regarder l'animal, qui lui comprenait j'en étais sur, je déclarais calmement :
-"En vérité, je ne comparais pas deux phénix différents..."
Regardant alors Katherine droit dans les yeux, j'ajoutais :
-"Flamera avait un autre nom à cet époque : "Kaera"."
Et comme pour répondre à ce nom, l'oiseau crissa doucement.
-"Elle était le phénix que ton grand-père a étudié."
Coïncidence ou fruit du destin, je ne savais dire. Mais j'étais sur de cette vérité.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Ven 7 Fév 2020 - 14:45
Tu te fiches de moi ?
Je me retourne pour l’écouter alors qu’il prend la parole alors que je le pensais muet, muré dans son silence, dans ses pensées. Je pensais notre conversation terminée. Je m’avance alors doucement regarde par moment Flamera qui semble comprendre, attendre quelque chose. Le livre de mon arrière-grand-père était en réalité un journal, je n’avais jamais réellement saisie cela dans ce sens, pourtant, je l’ai déjà lu, plusieurs fois. J’en ai imaginée chaque page de ses aventures, j’en ai eu l’inspiration pour dessiner certains passages. Je n’ai jamais vu d’autres phénix d’aussi près mis à part Flamera, je n’ai pas d’élément de comparaison, j’imagine que cela doit être difficile. Je le regarde, et mon cœur fait un bond. Le phénix de mon arrière-grand-père ?
- Elle le lui appartenait…mais…attends, comment tu peux en être certains ?
Il a deviné en comparant les notes de mon arrière-grand-père ? Il connait Flamera depuis des années maintenant, mais est-ce suffisant pour supposer cela ? Est-ce suffisant pour avancer de telle chose ?
- Rob, Léandre, mon arrière-grand-père s’est fait dérober son phénix, il ne l’a plus jamais retrouvé, il a parcouru le monde et en a perdu la vie pour retrouver Kaera. Est-ce que…tu as des preuves ?
Ma grand-mère m’avait raconté son courage, son amour pour cet animal, cette passion que j’ai hérité de lui et son encouragement à ne jamais laissé passer l’occasion de vivre une aventure dans le but de découvrir. C’est pour cette raison que j’ai accepté sans hésitation l’invitation de Kash, partir, découvrir. Je n’en n’ai pas fait mon métier mais elle restera ma passion première, au-delà du dessin, de la peinture. Je suis émue.
- Tu te souviens des croquis, des peintures de phénix que j’avais dans ma chambre ? C’était ceux que j’avais imaginé de Kaera avec la description complète qui a été faite.
Peindre les teintes différentes des plumes, l’expression volontaire du phénix décrit sur les pages jaunis par les années, certaines étaient cornées ou encore brûlées sur les bords, le journal comme le dit Robin, en a connu des vertes et des pas mures. Je ne regrette pas le lui avoir offert. Pas un seul instant.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Dim 9 Fév 2020 - 14:25
Je regardais Katherine. Il y avait dans sa voix, dans sa réaction, ce à quoi je m'étais préparé alors que je m'étais imaginé lui dire cette vérité profonde. Il y avait dans ses yeux cette lueur, comme si on venait de lui rendre quelque chose qu'elle avait depuis si longtemps perdu.
-"Tu sais ce que je penses de l'idée même de possession d'un phénix."
Bien sur qu'elle le savait. Pour moi, un phénix n'appartenait pas à quelqu'un. Il pouvait se lier d'amitié, mais jamais il ne devenait un objet, une valeur, une propriété. Il avait cette particularité d'un animal sauvage ayant une conscience qui lui était propre.
-"Mais oui, j'en suis sur."
Je n'avais aucun doute. Aussi, quand elle me demanda des preuves, je la laissais approcher de quelques pas, l'invitant à le faire depuis un simple signe de tête.
-"Déjà, elle répond au nom."
Elle l'avait toujours fait, sans que j'y prenne garde au début. Et puis, ca avait fini par éveiller ma curiosité. Et une chose en entrainant une autre, j'avais fait d'autres découverte.
-"Il y a quelques jours, Flamera a répondu à une question que je me posais. Leur capacité de renaissance n'enlève pas leur tares passées. Si par exemple, un phénix avait une serre en moins, il est probable que suite à sa combustion, elle ait encore cet handicap."
Son corps ne voulant ou ne pouvant pas réparer tout de cette manière.
-"C'est son cas. Le nom Kaera n'est pas le premier que ton aïeul lui a donné. Il le lui a donné suite à une cicatrice en forme de K sur le dos, proche des elle. La conséquence d'une blessure dont il fut témoin. Flamera a la même."
Je le savais, parce que j'avais déjà vu cette marque alors que mon amie était dans son état de faiblesse. Aujourd'hui, du coup, tu pouvais comparer tes croquis, tes esquisses, ton imaginaire à la réalité.
-"Les Phénix sont des créatures fidèles à leur propre code. Je suis sur qu'elle a toujours su qui tu étais."
-"Tu sais ce que je penses de l'idée même de possession d'un phénix."
Bien sur qu'elle le savait. Pour moi, un phénix n'appartenait pas à quelqu'un. Il pouvait se lier d'amitié, mais jamais il ne devenait un objet, une valeur, une propriété. Il avait cette particularité d'un animal sauvage ayant une conscience qui lui était propre.
-"Mais oui, j'en suis sur."
Je n'avais aucun doute. Aussi, quand elle me demanda des preuves, je la laissais approcher de quelques pas, l'invitant à le faire depuis un simple signe de tête.
-"Déjà, elle répond au nom."
Elle l'avait toujours fait, sans que j'y prenne garde au début. Et puis, ca avait fini par éveiller ma curiosité. Et une chose en entrainant une autre, j'avais fait d'autres découverte.
-"Il y a quelques jours, Flamera a répondu à une question que je me posais. Leur capacité de renaissance n'enlève pas leur tares passées. Si par exemple, un phénix avait une serre en moins, il est probable que suite à sa combustion, elle ait encore cet handicap."
Son corps ne voulant ou ne pouvant pas réparer tout de cette manière.
-"C'est son cas. Le nom Kaera n'est pas le premier que ton aïeul lui a donné. Il le lui a donné suite à une cicatrice en forme de K sur le dos, proche des elle. La conséquence d'une blessure dont il fut témoin. Flamera a la même."
Je le savais, parce que j'avais déjà vu cette marque alors que mon amie était dans son état de faiblesse. Aujourd'hui, du coup, tu pouvais comparer tes croquis, tes esquisses, ton imaginaire à la réalité.
-"Les Phénix sont des créatures fidèles à leur propre code. Je suis sur qu'elle a toujours su qui tu étais."
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Lun 10 Fév 2020 - 9:55
Tu te fiches de moi ?
Je roule des yeux légèrement agacée par sa remarque. Je croise de nouveau les bras et le regarde non sans soupirer.
- Tu sais ce que je voulais dire lorsque je disais « appartenir », Rob. Mon arrière-grand-père et Kaera, c’était un lien très fort entres eux. Ils étaient ensembles depuis la naissance de Kaera il me semble, elle a été présente pour tous les moments important de sa vie, Poudlard, sa rencontre avec sa femme, hung, les naissances… est-ce que tu te rends comptes ?
Kaera était au-delà d’un simple animal de compagnie, c’était son amie, sa première amie. Par son signe, je m’approche d’eux, plus d’elle que de lui, j’ai un regard pour le volatile. Son regard s’accroche au mien. Elle a toujours su, senti le lien qu’elle a eu avec ma famille ? Elle répond à son nom, j’hoche la tête. Je regarde Rob, une cicatrice…Je secoue la tête.
- C’est une marque de naissance en réalité, la mère de Kaera avait la même, la blessure est sous son aile si mes souvenirs sont bon. Elle s’était coincée entre deux branches, elle venait de s’envoler pour la première fois, je crois.
Je regarde de nouveau Flamera…Kaera ? Je ne sais plus comment l’appeler. Je m’approche d’elle, doucement, c’est étrange, maintenant que je sais qui elle est…j’approche ma main sous son aile droite qu’elle ouvre. Je repousse quelques plumes et montre à Rob, l’entaille. J’ai du mal à respirer, je me recule doucement et racle ma gorge, l’émotion est bien présente.
- J’aurais aimé qu’il soit encore vivant pour voir cela. Il aurait été heureux, tellement heureux de la revoir…
Je garde cette pensée pour moi mais, ma rencontre avec Robin n’était pas le fruit du hasard, je me l’étais dit avant, mais maintenant je le sais. Nous devions nous rencontrer. Il ne croit pas forcément au destin mais moi si. Il nous a réuni…nous avons vécu ce que nous devions vivre, à savoir une histoire d’amour auquel je garde encore des sentiments que je tente d’enfouir mais aussi pour renouer le phénix de la famille…
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Lun 10 Fév 2020 - 14:39
Mon visage hoche ma réponse à cette question. Oui, je me rendais compte. J'avais été baigné dans les légendes et les contes amérindiens, alors oui, je pouvais imaginer ce que l'on pouvait ressentir à cette idée. De plus, j'avais lu ce journal. Au point de comprendre qu'il en s'agissait d'un.
Elle avait bon, pour l'une comme pour l'autre marque. Et Flamera se laissait faire. Devais-je être surpris ? Étonné de son comportement amical ? Non.
-"Tu devrais te rasseoir."
Flamera s'envola à nouveau, quant à elle, allant rejoindre ses congénères présents. La regardant, je repensais aux mots qu'avait employé Katherine l'instant d'avant. Kaera était née de l'époque de son arrière grand-père. C'était d'autant plus rare. La naissance d'un Phénix n'était pas un événement des plus courants, et le détail n'était pas inscrit dans le journal en lui-même.
-"Je ne savais pas. Qu'elle était née à cette époque là."
Mon regard vint croiser celui de la Wright.
-"Les Phénix sont assez difficile à dater en âge. Mais ce détail pourrait être utile. Tu penses que tu pourrais retrouver l'époque, l'année ou le mois ?"
Il s'agirait là d'un détail intéressant à comparer avec d'autres informations sur le sujet. Un détail prédominant dans le genre de thèse que l'on pouvait me demander.
-"Quand je l'ai trouvé..."
Mon regard revint sur le Phénix.
-"Elle était blessée à nouveau. Mais elle était libre. Pas dans une cage, pas victime d'un trafic. Je ne sais pas te dire pourquoi elle n'est jamais revenue vers votre famille. Mais beaucoup de cultures leur prêtent une sagesse qui dépasse la notre. Une sagesse de plusieurs vies."
Elle avait bon, pour l'une comme pour l'autre marque. Et Flamera se laissait faire. Devais-je être surpris ? Étonné de son comportement amical ? Non.
-"Tu devrais te rasseoir."
Flamera s'envola à nouveau, quant à elle, allant rejoindre ses congénères présents. La regardant, je repensais aux mots qu'avait employé Katherine l'instant d'avant. Kaera était née de l'époque de son arrière grand-père. C'était d'autant plus rare. La naissance d'un Phénix n'était pas un événement des plus courants, et le détail n'était pas inscrit dans le journal en lui-même.
-"Je ne savais pas. Qu'elle était née à cette époque là."
Mon regard vint croiser celui de la Wright.
-"Les Phénix sont assez difficile à dater en âge. Mais ce détail pourrait être utile. Tu penses que tu pourrais retrouver l'époque, l'année ou le mois ?"
Il s'agirait là d'un détail intéressant à comparer avec d'autres informations sur le sujet. Un détail prédominant dans le genre de thèse que l'on pouvait me demander.
-"Quand je l'ai trouvé..."
Mon regard revint sur le Phénix.
-"Elle était blessée à nouveau. Mais elle était libre. Pas dans une cage, pas victime d'un trafic. Je ne sais pas te dire pourquoi elle n'est jamais revenue vers votre famille. Mais beaucoup de cultures leur prêtent une sagesse qui dépasse la notre. Une sagesse de plusieurs vies."
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Lun 10 Fév 2020 - 23:01
Tu te fiches de moi ?
A ses mots, je me rassois, pourquoi l’écouter, je l’ignore, mais je le fais, Flamera prend son envol rejoindre les autres phénix, je la regarde partir avec une pointe de regret, j’aurais aimé qu’elle reste ici, entres nous deux. Je sursaute en sentant un poids se poser sur mes genoux, Monsieur fait son apparition après s’être cachée devant notre dispute. Une dispute qui semble bien loin à présent. Il y a encore dix minutes nous étions en train de nous hurler dessus, nous n’avions jamais agis ainsi avant, est-ce que cela serait arrivé si nous…non, il ne faut pas y penser, il ne vaut mieux pas. Sa question me fait penser à autre chose au moins, juste pour quelques secondes, parce que je la connais la réponse, elle n’est pas difficile.
- Elle est née en juillet 1900, je ne saurais dire quel jour parce ma grand-père, ne l’a pas retenu mais je sais que c’est ce mois et cette année. Mon arrière-grand-père avait 10 ans.
Elle est née le même mois que moi avec quatre-vingt-onze années de plus. Est-ce que c’est un autre signe ? Non probablement une coïncidence. Je le regarde, croise son regard.
- Est-ce que ça va t’aider à quelque chose de savoir cela ?
J’écoute son court récit, sa blessure, sa liberté. J’hoche la tête. Ce que ces créatures peuvent être mystérieuses et fort attirantes…
- Léandre avait 66 ans lorsqu’il est décédé. Il a cherché Kaera pendant onze ans, sans relâche, il a voyagé à travers le monde, délaissant sa femme, sa fille, sa famille. Mais ma grand-mère ne lui en a jamais voulu, parce qu’elle comprenait, aujourd’hui encore, elle m’en parle souvent…
Il n’a pas eu le temps de la rencontrer, je suis certaine qu’elle aurait aimé lui conter l’histoire, il aurait certainement posé des questions, ils auraient discutés. Elle l’aurait bien aimé. Rien que ce lien qu’il a avec les animaux, les phénix, il lui aurait plu. Mais je balaye tout ça de ma tête, elle ne le rencontrera jamais. A moins qu’il le veuille, justement pour lui poser des questions.
- Ma grand-père habite à Balloch non loin de Glasgow, si jamais…tu veux la rencontrer. Elle répondra avec joie à tes questions.
- InvitéInvité
Re: Terminé // Tu te fiches de moi ? [ Robin ]
Mar 11 Fév 2020 - 11:16
Mon regard se perdit en direction de l'oiseau. Mentalement, j'enregistrais le détail : Juillet 1900. Le jour n'avait pas spécialement d'importance directement. Et je répondais à la question de la Wright sans secret pour ce qui était du pourquoi. Cette seule réponse pouvait aider à amener bien des éclaircissements sur la créature.
- Léandre avait 66 ans lorsqu’il est décédé. Il a cherché Kaera pendant onze ans, sans relâche, il a voyagé à travers le monde, délaissant sa femme, sa fille, sa famille. Mais ma grand-mère ne lui en a jamais voulu, parce qu’elle comprenait, aujourd’hui encore, elle m’en parle souvent…
J'étais désolé de ça. Je n'avais pas connu cet homme, mais j'aurais pu l'apprécier. Cependant, je pense que je lui aurais dit d'arrêter les recherches au bout de quelques années. Flamera n'était pas l'animal que l'on pouvait trouver. Même nous, alors que nous l'avions rencontré la première fois, avions émis cette hypothèse. Et si ... ? L'avait-elle voulu ? Fait exprès ? Tant de questions qui étaient alors resté sans réponses dans ma première thèse. Tant de questions auxquelles je ne pourrais probablement jamais répondre.
- Ma grand-père habite à Balloch non loin de Glasgow, si jamais…tu veux la rencontrer. Elle répondra avec joie à tes questions.
-"Je ne me permettrais jamais de déranger une femme de près de cent ans pour ça."
Mes thèses avaient certes de l'importance, mais je connaissais le respect. Regardant la Wright, je ponctuais :
-"Il faut que j'y aille. Crois-le ou non, ça m'a fait du bien de te parler."
J'étais sincère.
- Léandre avait 66 ans lorsqu’il est décédé. Il a cherché Kaera pendant onze ans, sans relâche, il a voyagé à travers le monde, délaissant sa femme, sa fille, sa famille. Mais ma grand-mère ne lui en a jamais voulu, parce qu’elle comprenait, aujourd’hui encore, elle m’en parle souvent…
J'étais désolé de ça. Je n'avais pas connu cet homme, mais j'aurais pu l'apprécier. Cependant, je pense que je lui aurais dit d'arrêter les recherches au bout de quelques années. Flamera n'était pas l'animal que l'on pouvait trouver. Même nous, alors que nous l'avions rencontré la première fois, avions émis cette hypothèse. Et si ... ? L'avait-elle voulu ? Fait exprès ? Tant de questions qui étaient alors resté sans réponses dans ma première thèse. Tant de questions auxquelles je ne pourrais probablement jamais répondre.
- Ma grand-père habite à Balloch non loin de Glasgow, si jamais…tu veux la rencontrer. Elle répondra avec joie à tes questions.
-"Je ne me permettrais jamais de déranger une femme de près de cent ans pour ça."
Mes thèses avaient certes de l'importance, mais je connaissais le respect. Regardant la Wright, je ponctuais :
-"Il faut que j'y aille. Crois-le ou non, ça m'a fait du bien de te parler."
J'étais sincère.
|
|