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C'est pour une commande | Declan
Dim 22 Mar 2020 - 21:43
Je poussais les portes de cet établissement. Oh j'étais déjà venu quelque fois, mais jamais dans l'optique d'y trouver ce qui m'amenait aujourd'hui. Et regardant les premiers articles, je souriais en repensant à un certain jour, alors qu'une certaine blonde avait critiqué le lieu. Petit ange qu'elle était, se doutait-elle qu'ici, le propriétaire avait la réputation d'être capable de tout trouver ? Probablement pas. Et avançant dans les allées, calmement, je regardais à droite et gauche ce qui était proposé.
Certaines choses étaient réellement intéressantes, et d'autres beaucoup moins à mes yeux. Mais je comprenais parfaitement que pour d'autres, l'inverse serait leur vérité. C'est pour ça qu'une telle échoppe avait tout pour convenir. Tout pour plaire. Et son enseigne était dès lors, reconnaissons-le, tout à fait approprié.
Arrivant à l'endroit que je voulais, main dans les poches, je souriais en voyant le propriétaire du lieu affairé.
-"Vous avez bien dit qu'on pouvait tout trouver ici ?"
Une question presque rhétorique.
-"Bien le bonjour Mr Walsh."
Presque rhétorique...
Certaines choses étaient réellement intéressantes, et d'autres beaucoup moins à mes yeux. Mais je comprenais parfaitement que pour d'autres, l'inverse serait leur vérité. C'est pour ça qu'une telle échoppe avait tout pour convenir. Tout pour plaire. Et son enseigne était dès lors, reconnaissons-le, tout à fait approprié.
Arrivant à l'endroit que je voulais, main dans les poches, je souriais en voyant le propriétaire du lieu affairé.
-"Vous avez bien dit qu'on pouvait tout trouver ici ?"
Une question presque rhétorique.
-"Bien le bonjour Mr Walsh."
Presque rhétorique...
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Re: C'est pour une commande | Declan
Dim 12 Avr 2020 - 19:07
La cloche de la porte d’entrée de la boutique venait de retentir. Je n’agressais jamais les clients qui rentraient dans ma boutique, je leur laissais toujours le temps de pousser un soupir d’émerveillement devant le stock incroyable que la boutique renfermait, des boules de cristal jusqu’aux calendriers lunaires aux teintes dorées et cuivrées. Mais je jetais tout de même un coup d’œil au jeune homme qui venait d’entrer dans la boutique tandis que je nettoyais avec délicatesse un lot de fioles de cristal reçus ce matin. J’évitais toujours la magie pour les articles les plus fragiles, ils ont tendance à absorber les particules de magie, et cette boutique en est déjà tellement rempli qu’un accident serait vide arrivé. Le jeune homme déambulait et je le laissais faire. Il avait l’air d’un étudiant, cherchait-il un set d’écriture, avec une plume babillante qui a la remarquable faculté de transformer une phrase de quelques mots en un long paragraphe avec force description et passage à rallonge ? Ou peut-être un nouveau chaudron, j’avais remarqué que les Lufkin m’en achetaient plus que de raison, sûrement des expériences qui avaient percé leur précédent chaudron. Ou peut-être quelque chose de plus sombre, comme ces glaces à l’ennemi que j’aimais beaucoup, j’en avais une personnelle, en trumeau au-dessus de ma cheminée, j’y voyais clairement les ombres de mes ennemies, et ils étaient nombreux. Mais tout homme qui réussit et qui est jalousé en a n’est-ce pas ?
Mais la question du jeune homme me fit sourire. Un de ces sourires carnassiers montant jusqu’aux oreilles, comme celui du Joker dans ce film moldu que je regardais étant enfant. Une période que j’avais quitté depuis bien longtemps.
Bien le bonjour monsieur… L’enseigne est là pour vous l’indiquer, mes voyages de l’autre côté de l’Atlantique m’ont formé à déniché de vraies perles rares. Alors, bien entendu, je peux vous fournir tout ce que vous désirez, tant que vous êtes prêt à y mettre le prix bien entendu.
Je reposais le flacon de cristal que j’astiquais depuis maintenant plusieurs minutes. Plus une seule poussière ne devait traîner dessus.
Mais dites-moi, quel article vous ferait-il plaisir ? Une cape d’invisibilité en poil de demiguise ? J’en ai de très bonne facture dont les poils ne tombent pas à la première utilisation comme chez certains escrocs. Ou bien peut-être un lunascope en argent ? Dites-moi ce que vous désirez, et je vous le fournirez…
Oui, je peux tout vendre. N’importe quoi. Même ce qui est le moins avouable…
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Re: C'est pour une commande | Declan
Mar 28 Avr 2020 - 23:36
Sa réputation, comme celle du magasin, n'était plus vraiment à faire. Un ami m'avait même dit qu'ici, je pourrais me procurer des écailles d'oeuf d'Occamy si je le voulais. Sauf qu'en l’occurrence, ce que je cherchais aujourd'hui n'était pas plus précieux, mais beaucoup plus rare et compliqué à dénicher. Alors quand il vanta les mérites de son établissement, et de son probable réseau, je souriais.
-"Merci mais non, ce n'est pas ça que je cherches."
Pour ce genre de chose, j'aimais trop la magie. Et le sortilège de desillusion qu'on m'avait appris à maitriser était parfait. Attrapant une coupe en cristal, je déclarais en l'admirant avec précaution.
-"Et j'ignore le prix que vous demandriez, mais..."
Après tout, j'étais prêt à certaines extrémités pour acquérir ce que je convoitais. Ce ne serait pas la première fois, et je savais qu'un vieux frère tatoueur serait prêt à m'aider au besoin, pour récupérer la somme nécessaire. Mais pour connaitre cette somme...
-"Je cherche une paire d'armoire à disparaitre. Il me faut des jumelles. Même défectueuses."
Parce que oui, j'étais prêt à les réparer au besoin. L'article n'était classiquement pas le plus couteux à acheter, mais clairement dur à trouver, puisqu'il fallait la paire des deux. Une raison simple à ça : ce jumelage augmentait le potentiel de réussite de mon projet.
-"Tant qu'elles sont réparables..." Je redéposais l'objet sur le comptoir nous séparant en jetant mon regard sur le vendeur et propriétaire, "... je trouverais un moyen de faire le reste. Vous pensez avoir ça ? Ou pouvoir le dénicher ?"
-"Merci mais non, ce n'est pas ça que je cherches."
Pour ce genre de chose, j'aimais trop la magie. Et le sortilège de desillusion qu'on m'avait appris à maitriser était parfait. Attrapant une coupe en cristal, je déclarais en l'admirant avec précaution.
-"Et j'ignore le prix que vous demandriez, mais..."
Après tout, j'étais prêt à certaines extrémités pour acquérir ce que je convoitais. Ce ne serait pas la première fois, et je savais qu'un vieux frère tatoueur serait prêt à m'aider au besoin, pour récupérer la somme nécessaire. Mais pour connaitre cette somme...
-"Je cherche une paire d'armoire à disparaitre. Il me faut des jumelles. Même défectueuses."
Parce que oui, j'étais prêt à les réparer au besoin. L'article n'était classiquement pas le plus couteux à acheter, mais clairement dur à trouver, puisqu'il fallait la paire des deux. Une raison simple à ça : ce jumelage augmentait le potentiel de réussite de mon projet.
-"Tant qu'elles sont réparables..." Je redéposais l'objet sur le comptoir nous séparant en jetant mon regard sur le vendeur et propriétaire, "... je trouverais un moyen de faire le reste. Vous pensez avoir ça ? Ou pouvoir le dénicher ?"
- InvitéInvité
Re: C'est pour une commande | Declan
Dim 3 Mai 2020 - 16:44
Ma mission était claire : satisfaire le client, pour lui faire comprendre qu’il était le roi en ces lieux, même si la réalité était toute autre car j’étais le seul roi du Royaume du Riséd, et ceux qui comme Victor semblaient avoir des demandes un peu particulières me devenaient redevables sans le savoir. La vie c’est comme les échecs, il faut toujours avoir des coups d’avance pour mieux maîtriser le jeu. Je déballais ainsi toute une série d’objets que pourrait chercher le jeune homme dans ma boutique, et pourtant sa réponse fut assez rapide. Il savait ce qu’il voulait et ce n’était pas un des objets précédemment cités. Je le regardais, attentif à sa demande. Je pouvais absolument tout trouver, mais forcément le prix différait selon la rareté de l’objet. Le jeune homme saisit une coupe en cristal, une de celles qu’il faut utiliser pour certains mélanges ne supportant aucune impureté, avant d’aborder justement la question du prix. Au moins savait-il qu’il fallait parfois mettre le prix, il n’était pas un de ces plaisantins à vouloir un chaudron neuf en étain pour quelques mornilles. Sa demande pourtant était assez inhabituelle. Une paire d’armoires à disparaître ? c’était intéressant, car c’était le genre d’objets que l’on avait beaucoup de mal à trouver à notre époque. Véritables objets de dissimulation, elles avaient beaucoup servi sous la première guerre des sorciers contre Voldemort, les sorciers les utilisant pour se cacher des mangemorts, mais suite à la défaite du mage noire, elles avaient été pour la plupart sortis de la circulation pour une très bonne raison : elles devaient être sous le contrôle du Ministère. Il était toujours possible d’en avoir une aujourd’hui chez soi, et ce légalement, mais voilà, il fallait une autorisation administrative du département de la justice magique. Sans être certains d’avoir une réponse positive à une telle requête, car il fallait une véritable utilité.
Vous n’êtes pas sans savoir que le réseau des armoires à disparaître est extrêmement contrôlé… Le Ministère autorise certains sorciers à en posséder mais à de très rares occasions. Je suppose que si vous venez me voir, c’est pour éviter toute la paperasse administrative n’est-ce pas ?
Je réfléchissais. Une armoire à disparaitre, même si très rare à trouver, se trouvait encore chez certains antiquaires, elles étaient souvent cassées ou désactivées. Mais une paire d’armoires … C’était encore plus ardu. Et pourtant…
Ecoutez, je connais peut-être certains circuits qui pourraient m’en fournir. Mais le prix sera extrêmement élevé comme vous vous en doutez. Et je ne peux garantir leur état de fonctionnement, la majorité de ces armoires ont été désactivées ou sont cassées… Les premières n’ont de valeur que comme objet de décoration, il faut dire qu’elles en imposent. Pour les secondes… Quel prix seriez-vous prêt à mettre ? Et si je puis me permettre, pour quelle utilité ? Vous comprenez, je suis un honnête commerçant…
Un honnête commerçant qui peut très bien s’acheter, mais pas la peine de le dire, si le jeune homme était venu me voir, c’est qu’il le savait très bien. Je pouvais fermer les yeux pour une certaine somme. Je pouvais combler n’importe quel désir. Tant que le sorcier en face de moi était prêt à y mettre le prix.
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Re: C'est pour une commande | Declan
Mar 2 Juin 2020 - 14:37
Vous n’êtes pas sans savoir que le réseau des armoires à disparaître est extrêmement contrôlé… Le Ministère autorise certains sorciers à en posséder mais à de très rares occasions. Je suppose que si vous venez me voir, c’est pour éviter toute la paperasse administrative n’est-ce pas ?
-"Je suis ici parce que sur l'enseigne, il est marqué qu'ici, on peut tout trouver."
Un élément que j'avais déjà pu vérifier par le passé, alors que j'étais venu chercher deux ou trois objets parfois commun, parfois plus rare. Je mentais bien sur, parce qu'il avait raison et que je souhaitais éviter la paperasse inutile mais... l'avantage, c'était d'avoir un bon mensonge sous la main. Le genre crédible. Le genre qui avait déjà traversé mon esprit. Et donc...
Ecoutez, je connais peut-être certains circuits qui pourraient m’en fournir. Mais le prix sera extrêmement élevé comme vous vous en doutez. Et je ne peux garantir leur état de fonctionnement, la majorité de ces armoires ont été désactivées ou sont cassées… Les premières n’ont de valeur que comme objet de décoration, il faut dire qu’elles en imposent. Pour les secondes… Quel prix seriez-vous prêt à mettre ? Et si je puis me permettre, pour quelle utilité ? Vous comprenez, je suis un honnête commerçant…
-"Je suis étudiant en sciences occultes à Hungcalf. Et vous voyez, ces armoires, je les trouves fascinantes. Si je pouvais trouvé cette paire jumelle, même cassée, je pourrais peut-être comprendre leur fonctionnement. Et vous imaginez ce qu'on pourrait en faire ? Regardez, prenez un aéroport moldu. Vous êtes sorcier, vous devez prendre l'avion. Vos bagages vous les mettez dans une consignes particulières. Et hop, une petite formule et voila, il n'y a plus qu'à les récupérer de l'autre coté."
C'était pas pour rien que j'avais participé à un concours l'année passée. Ce genre d'idées, j'en avais, et des tas. Mais là, je devais reconnaître que c'était un tout autre but qui m'amenait à faire cette demande. Finalement, alors qu'il répondait, je souriais.
-"Je dois pouvoir trouver deux à trois cent gallions, tout dépend du temps que vous me laissez. J'ai quelques économies aussi. Ca serait suffisant selon vous ?"
Bon si c'était moins, c'était bien aussi. Parce que le projet Thaïlande avait un coup déjà aussi.
-"Je suis ici parce que sur l'enseigne, il est marqué qu'ici, on peut tout trouver."
Un élément que j'avais déjà pu vérifier par le passé, alors que j'étais venu chercher deux ou trois objets parfois commun, parfois plus rare. Je mentais bien sur, parce qu'il avait raison et que je souhaitais éviter la paperasse inutile mais... l'avantage, c'était d'avoir un bon mensonge sous la main. Le genre crédible. Le genre qui avait déjà traversé mon esprit. Et donc...
Ecoutez, je connais peut-être certains circuits qui pourraient m’en fournir. Mais le prix sera extrêmement élevé comme vous vous en doutez. Et je ne peux garantir leur état de fonctionnement, la majorité de ces armoires ont été désactivées ou sont cassées… Les premières n’ont de valeur que comme objet de décoration, il faut dire qu’elles en imposent. Pour les secondes… Quel prix seriez-vous prêt à mettre ? Et si je puis me permettre, pour quelle utilité ? Vous comprenez, je suis un honnête commerçant…
-"Je suis étudiant en sciences occultes à Hungcalf. Et vous voyez, ces armoires, je les trouves fascinantes. Si je pouvais trouvé cette paire jumelle, même cassée, je pourrais peut-être comprendre leur fonctionnement. Et vous imaginez ce qu'on pourrait en faire ? Regardez, prenez un aéroport moldu. Vous êtes sorcier, vous devez prendre l'avion. Vos bagages vous les mettez dans une consignes particulières. Et hop, une petite formule et voila, il n'y a plus qu'à les récupérer de l'autre coté."
C'était pas pour rien que j'avais participé à un concours l'année passée. Ce genre d'idées, j'en avais, et des tas. Mais là, je devais reconnaître que c'était un tout autre but qui m'amenait à faire cette demande. Finalement, alors qu'il répondait, je souriais.
-"Je dois pouvoir trouver deux à trois cent gallions, tout dépend du temps que vous me laissez. J'ai quelques économies aussi. Ca serait suffisant selon vous ?"
Bon si c'était moins, c'était bien aussi. Parce que le projet Thaïlande avait un coup déjà aussi.
- InvitéInvité
Re: C'est pour une commande | Declan
Mer 17 Juin 2020 - 10:09
Et vous avez raison jeune homme, dans ma boutique, vous pouvez tout trouvé, tout ce que vous désirez le plus intensément du monde.
Ma manière de le dire pouvait peut-être me donner une allure de requin aux dents longues mais qu’importe. J’assumais. Ce jeune homme n’avait rien d’un client classique, sinon nous ne serions pas en train de discuter d’un produit dont la commercialisation est extrêmement réglementée dans ce pays, et ce dans la plus grande des discrétions. Mon flair était assez net, et pour avoir déjà eu ce client quelques fois par le passé, je devinais qu’il n’était pas un fonctionnaire du Ministère souhaitant déterminer si oui ou non je faisais du marché noir. Sans preuve, de toute façon, que pourrait faire le Ministère ? Mais je couvrais tout de même mes arrières. Rien ne m’interdisait de vendre ce genre de produits, surtout si l’armoire en question était inutilisable. Mais je devais me couvrir, et quoi de mieux qu’en prétendant être un honnête commerçant, ce qui était indubitablement faux.
Intéressant, vous souhaitez donc utiliser une armoire à disparaître comme objet de recherche pour l’université ? Mais Hungcalf ne peut-elle pas vous fournir une dérogation ministérielle pour en étudier une ? Les armoires à disparaître ont été très utiles pendant les guerres de sorciers, et il est vrai que les jumelles étaient particulièrement rares et utiles. Bien plus simples d’utilisation que le transplanage et indétectables contrairement au réseau de cheminées…
Son mensonge, je n’y croyais pas une seconde. Pas besoin de posséder une armoire à disparaître pour en étudier le mécanisme. Mais qui étais-je pour ne pas accepter une transaction aussi fructueuse ? Une telle armoire me coûterait moins que le prix qu’il me proposait, surtout cassée. Mais je devais faire du bénéfice n’est-ce pas ?
Vous avez des moyens que je ne soupçonnais pas. Je serai bon prince et peux vous faire la paire d’armoires à disparaître pour 320 gallions. Je vous l’ai dit elles sont très rares, surtout réparables. Si vous m’aviez demandé une simple armoire à disparaître qui ne fonctionne pas et irréparable, vous en auriez eu pour à peine 50 gallions.
J’avais monté les prix exprès pour voir sa réaction.
Néanmoins, si cela vous paraît trop cher… Il y a sûrement un moyen de s’arranger…
- InvitéInvité
Re: C'est pour une commande | Declan
Dim 12 Juil 2020 - 22:43
Intéressant, vous souhaitez donc utiliser une armoire à disparaître comme objet de recherche pour l’université ? Mais Hungcalf ne peut-elle pas vous fournir une dérogation ministérielle pour en étudier une ? Les armoires à disparaître ont été très utiles pendant les guerres de sorciers, et il est vrai que les jumelles étaient particulièrement rares et utiles. Bien plus simples d’utilisation que le transplanage et indétectables contrairement au réseau de cheminées…
C'est vrai. J'aurais pu si mon histoire n'était pas elle-même un tissu de mensonge. Mais même si elle avait été empreinte de vérité, j'aurais été du style à me débrouiller seul. Pour la simple et bonne raison que :
-"J'imagine que l'université pourrait. Il faudrait alors que je monte seulement un dossier, pour le faire valider par un comité d'école et ensuite trois départements ministériels."
Je le regardais, calmement.
-"Dans ce cas-là, j'obtiendrais peut-être un oui, d'ici une ou deux année, et en ne pouvant éprouver aucune théorie. Et il n'est même pas dit que ces mêmes départements fasse appel à vous. On est loin de ce que je souhaite, pour une chose que je peux finalement me permettre d'acheter."
Sans mentir, mes parents n'étaient pas non plus des gens décousus, dépourvus d'argent. Et mes activités propres étaient particulièrement lucratives, à défaut d'être toujours légales. Et voici venu l'heure de la négociation. Je ne suis pas le genre à marchander, bien que lui semble par contre d'humeur à hausser le prix que j'annonce déjà moi-même.
-"J'imagine que votre commision s'élève aux 20 gallions qui s'ajoutent. "
Il n'y avait pas vraiment de dépit dans ma voix, mais à cette hauteur, ce supplément allait devoir être pris quelque part, et retarderait en partie nos projets. Mais si c'était nécessaire...
Néanmoins, si cela vous paraît trop cher… Il y a sûrement un moyen de s’arranger…
Mon regard se releva vers lui, intrigué. Le temps devenait une denrée rare dans mon emploi du temps si c'était ce à quoi il pensait, et en même temps, je ne pus réprimer la question :
-"Tournez pas au tour du pot, Walsh. Dites-moi simplement à quoi vous pensez."
C'est vrai. J'aurais pu si mon histoire n'était pas elle-même un tissu de mensonge. Mais même si elle avait été empreinte de vérité, j'aurais été du style à me débrouiller seul. Pour la simple et bonne raison que :
-"J'imagine que l'université pourrait. Il faudrait alors que je monte seulement un dossier, pour le faire valider par un comité d'école et ensuite trois départements ministériels."
Je le regardais, calmement.
-"Dans ce cas-là, j'obtiendrais peut-être un oui, d'ici une ou deux année, et en ne pouvant éprouver aucune théorie. Et il n'est même pas dit que ces mêmes départements fasse appel à vous. On est loin de ce que je souhaite, pour une chose que je peux finalement me permettre d'acheter."
Sans mentir, mes parents n'étaient pas non plus des gens décousus, dépourvus d'argent. Et mes activités propres étaient particulièrement lucratives, à défaut d'être toujours légales. Et voici venu l'heure de la négociation. Je ne suis pas le genre à marchander, bien que lui semble par contre d'humeur à hausser le prix que j'annonce déjà moi-même.
-"J'imagine que votre commision s'élève aux 20 gallions qui s'ajoutent. "
Il n'y avait pas vraiment de dépit dans ma voix, mais à cette hauteur, ce supplément allait devoir être pris quelque part, et retarderait en partie nos projets. Mais si c'était nécessaire...
Néanmoins, si cela vous paraît trop cher… Il y a sûrement un moyen de s’arranger…
Mon regard se releva vers lui, intrigué. Le temps devenait une denrée rare dans mon emploi du temps si c'était ce à quoi il pensait, et en même temps, je ne pus réprimer la question :
-"Tournez pas au tour du pot, Walsh. Dites-moi simplement à quoi vous pensez."
- InvitéInvité
Re: C'est pour une commande | Declan
Mer 5 Aoû 2020 - 12:17
Les demandes étranges n’étaient pas si courantes, après tout nous n’étions pas à Londres, mais il y avait bien quelques sorciers qui souhaitaient se procurer des objets qui sortaient de l’ordinaire, et c’était dans ce genre de situation que je me montrais particulièrement utile. J’avais des contacts, de par mes connaissances de l’autre côté de l’Atlantique, et je savais toujours où trouver certains articles, même les plus insolites. Le but de ces recherches ? Je ne m’en préoccupais pas. Ce n’était pas mon affaire, seul comptait l’argent et la sécurité, je ne tenais pas à finir à Azkaban. Même si le but m’était indifférent, je me montrais curieux, je pouvais toujours tirer profit de certains éléments. Mais mes clients me disaient rarement la vérité, et celui-là ne semblait pas faire exception. Soit, je ferai comme si je le croyais. Même si je n’étais pas aussi naïf.
Vous avez sûrement raison, l’université est parfois terriblement lourde en termes administratifs. L’administration a ses bons côtés mais aussi ses travers, des formulaires en une myriade d’exemplaires pour souvent se voir confronté un refus. J’ai connu cela aux Etats-Unis et même au moment d’ouvrir mon commerce ici à Inverness.
Se permettre d’acheter ? Certainement, mais tout avait un prix et je n’étais pas homme à sacrifier un prix pour de bons sentiments. Mon affaire avait besoin d’être rentable car j’avais d’autres projets, le Royaume du Riséd n’était que la première pierre de l’empire commercial que je comptais bien établir ici en Grande-Bretagne. Alors bien entendu, j’hausse le prix, même si le prix initial aurait tout à fait pu me convenir. Mais je tiens à mener les négociations. Et je suis prêt à baisser le prix… à une condition.
Tout travail a un prix, et toute demande vaut son pesant de gallions vous le savez. Le silence est d’or n’est-il pas ?
Car mon prix incluait également mon silence sur cette demande bien particulière. Fort heureusement, le jeune homme n’avait pas l’air si idiot que cela.
Je peux consentir à une baisse du prix contre un service de votre part. Je n’ai pas encore la moindre idée de la nature de ce service… mais je saurais vous le réclamer en temps et en heures. Disons que vous me serez redevable…. Cela vous conviendrait-il ? Je pourrais ainsi vous vendre cette paire d’armoire pour 250 gallions.
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