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find your tribe, love them hard (vitoreia)
Jeu 2 Avr 2020 - 14:45
find your tribe, love them hard.
— friend : one who listen, doesn't judge, and somehow makes everything all right.
(@vitoreia gallo & zahia saouli, mars 2020)
Quittant la dépendance avec un thermos de café, Zahia profita de prendre un peu l'air, marchant tranquillement sur le chemin entre le terrain de quidditch et le château. Avoir ses appartements et son bureau en dehors de l'université lui avait d'abord paru étrange et finalement, un mélange parfait de proximité et de d'indépendance qui lui correspondait bien. Le doberman marchant tranquillement à ses côtés, elle pénétra dans l'université en posant son regard sur quelques groupes d'élèves, surveillant toujours d'une oreille les membres des équipes de quidditch. Elle veillait sur ses élèves comme sur ses enfants (au grand damn de sa fille), ce qui lui prenait beaucoup de temps.
Grimpant les marches jusqu'au troisième étage, elle se glissa dans les couloirs en saluant d'un hochement de tête quelques élèves. La sorcière passa discrètement la tête dans la salle de cours pour vérifier qu'elle était vide, estimant donc que sa meilleure amie se trouverait dans son bureau. Elle traversa la salle en appelant discrètement, un sourire doux sur les lèvres. « Reia ? » Grimpant les quelques dernières marches la séparant du bureau de la professeure de théâtre. Découvrant son amie assise à son bureau, son visage s'éclaircit d'un sourire alors qu'elle pénètre dans la pièce en levant un peu plus haut son thermos. « C'est la pause café ? »
Zahia s'approcha de Vitoreia en souriant, posant leur bien sur le bureau, posant une mains sur son épaule pour embrasser sa joue. « Comment vas-tu ? Tu as encore cours ce soir ? » Il était 16h30 et pour sa part, Zahia avait fini sa journée. Elle s'installa à côté de la sorcière, assise à demi sur le bureau. Shy, sa chienne, vint poser sa tête sur la cuisse de Vitoreia pour lui dire bonjour, avant de faire un tour dans le bureau avant de se coucher dans le rayon de soleil devant la fenêtre. « T'as deux tasses ? »
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Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Lun 13 Avr 2020 - 16:28
find your tribe, love them hard
zahia & vitoreia
J’aimerais être pour mes étudiants, le professeur que j’aurais aimé avoir. Pas forcément une amie, mais pas non plus un prof au sens traditionnel, j’aimerais laisser une trace sur leurs coeurs plus que dans leurs carnets de notes, l’humain est le plus important pour moi, la générosité et le partage étant le fondement de notre métier. Être maman célibataire ne me laisse pas beaucoup de temps à la maison, je profite des heures de liberté que m’offre mon horaire plutôt léger pour lire des pièces que je n’aurais pas le temps de faire à la maison avec le petit monstre le plus adorable du monde. Plongée dans ma lecture, dans le havre qu’est mon bureau, les rayons du soleil traversant les grandes fenêtres pour échoués contre ma peau naturellement hâlée, je n’entends pas la porte de la salle de classe, ni même celle de mon bureau, ce n’est que la voix de ma meilleure amie qui me fait lever le nez de ce livre, visiblement prenant. « Zaaa », un large sourire vient éclairer mon visage, « tu sais que c’est toujours l’heure de la pause avec toi ! » Zahia, ma meilleure amie depuis Poudlard.
La brune pose sa main sur mon épaule avant de m’embrasser, rapidement remplacée par sa chienne que je caresse entre les oreilles, l’animal pourrait être impressionnante, mais je la connais depuis qu’elle est chiot et, je l’adore vraiment, c’est probablement Shy qui aura donné cette idée à Esteban, d'acquérir un chien. « J’ai terminé depuis une heure déjà, mais je profite du calme que ton filleul ne m’offre jamais », je ris bien entendu, Esteban est l’amour de ma vie, mais il faut avouer qu’un enfant de quatre ans demande énormément d’attention et parfois, oui, j’avoue, j’aimerais une petite pause. Deux tasses? Ouf, elle m’en demande beaucoup là, mes neurones s’activent et je me souviens que j’ai un peu de vaisselle dans une armoire. Je me lève et reviens la moue victorieuse, « AH AH ! J’ai trouvé ! », bon ça n’a rien d’un miracle, mais vu que je ne suis pas la personne la plus organisée du monde, c’est une petite victoire personnelle ! « Voilà, voilà ! Et toi alors, ça va ? T’as fini ? » En tendant les tasses à Zahia, je me souviens soudainement que j’ai des petits gâteaux offerts par notre collègue, Roosje, ça sera parfait pour cette petite pause café improvisée.
La brune pose sa main sur mon épaule avant de m’embrasser, rapidement remplacée par sa chienne que je caresse entre les oreilles, l’animal pourrait être impressionnante, mais je la connais depuis qu’elle est chiot et, je l’adore vraiment, c’est probablement Shy qui aura donné cette idée à Esteban, d'acquérir un chien. « J’ai terminé depuis une heure déjà, mais je profite du calme que ton filleul ne m’offre jamais », je ris bien entendu, Esteban est l’amour de ma vie, mais il faut avouer qu’un enfant de quatre ans demande énormément d’attention et parfois, oui, j’avoue, j’aimerais une petite pause. Deux tasses? Ouf, elle m’en demande beaucoup là, mes neurones s’activent et je me souviens que j’ai un peu de vaisselle dans une armoire. Je me lève et reviens la moue victorieuse, « AH AH ! J’ai trouvé ! », bon ça n’a rien d’un miracle, mais vu que je ne suis pas la personne la plus organisée du monde, c’est une petite victoire personnelle ! « Voilà, voilà ! Et toi alors, ça va ? T’as fini ? » En tendant les tasses à Zahia, je me souviens soudainement que j’ai des petits gâteaux offerts par notre collègue, Roosje, ça sera parfait pour cette petite pause café improvisée.
code by exordium.
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Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Mar 14 Avr 2020 - 23:24
A moitié assise contre le bureau de son amie, elle regarda avec amour sa chienne lui dire bonjour à son tour. « J'ai terminé depuis une heure déjà, mais je profite du calme que ton filleul ne m'offre jamais. » Elle esquissa un sourire compréhensif, adorant la compagnie du petit garçon, et se prêtant souvent au jeu de la nounou et de ce fait connaissait parfaitement bien son caractère : actif et bruyant, un enfant de quatre ans en pleine santé. Mais l'ombre passa très vite sur son visage alors qu'elle pensait à son propre enfant, disparue de la circulation depuis maintenant sept mois. Elle courrait l'Europe, d'après les rares hiboux échangés avec Mehdi. Elle avait bien essayer les beuglantes, les lettres douces, les sms : rien n'y faisait, Inès restait introuvable. « Je veux bien te croire ! » Dit-elle simplement en souriant à nouveau en lui demandant de trouver deux tasses. L'exploit de Reia et sa bonne humeur ne pouvait que ramener à nouveau la bonne humeur du professeur de vol. « Voilà voilà ! Et toi alors, ça va ? T'as fini ? »
Prenant les deux tasses pour les poser à côté d'elle, Zahia répond à la sorcière tout en servant à chacune une bonne dose du liquide noir. « ça va, oui. La journée à été longue mais fini pour moi aussi ! Les premières années m'ont fatigués au dernier cours, certains ont toutes les bases du vol à revoir, à croire qu'ils n'avaient pas cours pendant le secondaire ! » Zahia s'exaspérait souvent sur le niveau de certains dans sa matière, mais les aimait tous énormément (ou presque). Elle poussa gentiment la tasse de Vitoreia devant son siège pour quand elle reviendra, et goûta au délicieux breuvage avec un soupire satisfait. « Inès à envoyé un hiboux à Mehdi aujourd'hui. » La fugue de la jeune Saouli n'avait évidemment pas échappée à sa marraine qui avait été mise au courant très rapidement. « Italie, apparement. » L'inquiétude se mêlait à ses traits en colère avec une facilité déconcertante. Fermant les yeux un instant, elle serra la mâchoire avant d'inspirer longuement, puis chasser par l'expiration ses inquiétudes. « Cette gosse me tuera. Si Esteban parle de voyage un jour, je l'attache à son lit, crois-moi ! » un léger rire s'échappa de ses lèvres alors qu'elle fit tourner un peu sa tête pour s'étirer le cou. « Comment avance ton projet, pour ton cours ? »
(mehdi, 2e petit frère de Zahia, il avait la responsabilité de l'éducation d'Inès en son absence )
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Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Sam 9 Mai 2020 - 16:12
find your tribe, love them hard
zahia & vitoreia
Zahia fait comme chez elle, il faut dire qu'au fil des années, les limites entre les propriétés de l'une et l'autre se sont souvent mélangées, j'ai l'âme généreuse, ce qui est à moi est aussi à mes amis, doublement plus vrai lorsque ces amis sont aussi précieux que l'est la joueuse à mes yeux. Je ris ouvertement de sa contrariété, la pauvre, ça ne doit pas être facile pour la professionnelle qu'elle est de se retrouver avec une bande de bras cassés, « envoie une lettre à Poudlard, et à toutes les autres écoles en précisant que leurs méthodes d'apprentissages laissent à désirer, ils devraient être honoré de se faire engueuler par la meilleure joueuse de sa génération ». Est-ce que je suis moqueuse ? Très certainement. Est-ce qu'elle va se vexer ? Aucune chance. Je reviens à ma place avec les gâteaux, le regard interrogatif lorsque le prénom d'Inès est mentionner. Je sais que sa fille lui donne du fil à retordre, j'appréhende l'adolescence d'Esteban avec beaucoup de craintes quand je vois comment Zahia galère.
« Espérons qu'elle profite de la culture autant que des pizzas » dis-je en roulant des yeux, trempant mes lèvres dans la liquide chaud et réconfortant, un petit boost d'énergie dont il semble que j'aie bien besoin. « Elle va bien, au moins, c'est déjà une bonne chose », la mine un peu plus sérieuse, je m'inquiète pour Inès, tout comme sa mère, mais je sais que la jeune Saouli, tout comme sa mère, est pleine de ressources. Mon rire se joint à celui de mon amie, « le jour où il me parle de voyage, je l'enferme dans la cave que je n'ai pas encore, crois-moi ! » Impossible pour la mère poule que je suis d'imaginer un instant mon fils adolescent parcourir le monde et pourtant, s'il tient de son père, j'ai du soucis à me faire.
La gourmandise est l'une de mes faiblesses, je grignote les petites sucreries offertes par ma collègue originale tout en soupirant, laissant la tête tomber en arrière dans une attitude tragique, « je suis totalement dépassée ! Ils viennent tous avec des idées, ce qui n'est pas une mauvaise chose, mais on ne peut pas révolutionner l'histoire du théâtre comme ça et ça, ils ne l'ont pas tous intégrer, je te raconte même pas ceux qui se prennent pour des artistes et les caprices de diva » dios mio, embrasser la carrière d'enseignante ne te semble plus une aussi merveilleuse idée qu'au début de cette année. « Je crois que la pièce qu'on doit jouer en fin d'année sera épique, j'espère que tu seras à côté de moi, qu'on puisse se moquer; heuuuu, discuter, de leurs interpretations ». Après tout, ce n'est pas un secret, nous aimons beaucoup nos étudiants, mais ils sont également, après nos enfants, notre cible favorite pour les moqueries. « Et sinon, Medhi à plus d'information sur quand est-ce que princesse Inès compte retrouver la raison et revenir à la maison ? »
@Zahia Saouli je suis désolée du temps de réponse, le temps passe bien trop vite
« Espérons qu'elle profite de la culture autant que des pizzas » dis-je en roulant des yeux, trempant mes lèvres dans la liquide chaud et réconfortant, un petit boost d'énergie dont il semble que j'aie bien besoin. « Elle va bien, au moins, c'est déjà une bonne chose », la mine un peu plus sérieuse, je m'inquiète pour Inès, tout comme sa mère, mais je sais que la jeune Saouli, tout comme sa mère, est pleine de ressources. Mon rire se joint à celui de mon amie, « le jour où il me parle de voyage, je l'enferme dans la cave que je n'ai pas encore, crois-moi ! » Impossible pour la mère poule que je suis d'imaginer un instant mon fils adolescent parcourir le monde et pourtant, s'il tient de son père, j'ai du soucis à me faire.
La gourmandise est l'une de mes faiblesses, je grignote les petites sucreries offertes par ma collègue originale tout en soupirant, laissant la tête tomber en arrière dans une attitude tragique, « je suis totalement dépassée ! Ils viennent tous avec des idées, ce qui n'est pas une mauvaise chose, mais on ne peut pas révolutionner l'histoire du théâtre comme ça et ça, ils ne l'ont pas tous intégrer, je te raconte même pas ceux qui se prennent pour des artistes et les caprices de diva » dios mio, embrasser la carrière d'enseignante ne te semble plus une aussi merveilleuse idée qu'au début de cette année. « Je crois que la pièce qu'on doit jouer en fin d'année sera épique, j'espère que tu seras à côté de moi, qu'on puisse se moquer; heuuuu, discuter, de leurs interpretations ». Après tout, ce n'est pas un secret, nous aimons beaucoup nos étudiants, mais ils sont également, après nos enfants, notre cible favorite pour les moqueries. « Et sinon, Medhi à plus d'information sur quand est-ce que princesse Inès compte retrouver la raison et revenir à la maison ? »
@Zahia Saouli je suis désolée du temps de réponse, le temps passe bien trop vite
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Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Jeu 14 Mai 2020 - 11:48
S'il y avait bien une personne qui pouvait se moquer ouvertement de Zahia sans que celle-ci ne réagisse mal, c'était bel et bien Vitoreia. Comme la sœur qu'elle n'avait jamais eu, entourés de garçons à la maison, elle chérissait son amitié avec elle depuis plus de 25 ans. L'algérienne apprécia la boutade sans prendre la mouche, lançant après une gorgée de café la conversation sur sa fille porté disparue depuis plusieurs mois maintenant. « Espérons qu'elle profite de la culture autant que des pizzas. » Levant les yeux aux ciels, elle laissa ses pensées s'envoler vers sa fille, quelque part en Italie. « Elle va bien, au moins, c'est une bonne chose. » L'algérienne hochait la tête en soupirant, menaçant le jeune fils de Vitoreia de l'attacher si les mêmes envies le prenait. « Le jour où il me parle de voyage, je l'enferme dans la cave que je n'ai pas encore, crois-moi ! »
Zahia sourit en imaginant son amie avec son fils, la regardant manger une sucrerie avec un plaisir non-feint. « Heureusement, on a encore quelques années avant qu'Esteban n'entame la douloureuse période d'adolescence. » L'algérienne piqua à son tour un gâteau, se délectant du goût. « Mh, c'est Roosje qui à fait ça non ? C'est super bon. » S'appuyant un peu plus, s'autorisant à se détendre en compagnie de sa meilleure amie, Zahia prit une autre gorgée de café avant de demander des nouvelles du projet de fin d'année de sa collègue, ayant déjà un semblant de réponse par son soupire dramatique. Un léger rire s'échappe de ses lèvres en pensant à Hunter, qui s'entendrait que trop bien avec Reia. Sur le dramatique, en tout cas, ils étaient au rendez-vous. « J'espère que tu seras à côté de moi, qu'on puisse se moquer ; euuuh, discuter, de leurs interprétations. » Le rire de Zaha se fit plus franc alors qu'elle observait son amie avec malice. « Je ne manquerais ça pour rien au monde ! Dire qu'on endosse le rôle des professeurs chiants, maintenant ! Tu te souviens des conneries qu'on faisait à leur âge, nous ? » Même si Zahia et Vitoreia n'avait jamais fait parti des troubles-fêtes pendant leurs années de fac, elles n'en avaient pas moi, elles aussi, vécues de drôles d'expériences.
« Et sinon, Mehdi à plus d'information sur quand est-ce que princesse Inès compte retrouver la raison et revenir à la maison ? » une once plus sombre envahit à nouveau son regard alors qu'elle soupirait. « Elle n'a rien dit du tout. Je n'ai toujours pas réussis à retrouver sa trace d'assez près. Je suis toujours à une ville ou deux d'écarts, quand j'arrive à remonter jusque là. Son Tarek doit être doué pour fuir. » La façon de prononcer le prénom du partenaire de sa fille ne laissait paraitre aucune bienveillance, ou compassion, pour ce garçon, qu'elle voyait comme le diable en personne ayant enlevé sa fille à son bon-sens. « Mehdi à arrêter le philharmonique. Il est trop perturbé par la disparition d'Inès, son inspiration s'est envolée. » La tristesse pointait le bout de son nez dans sa voix alors qu'elle enchaînait. « Elle me manque tellement, Reia, t'as pas idée. Mais alors quand elle rentrera... Elle se prendra la rouste de sa vie. »
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Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Mer 17 Juin 2020 - 15:05
find your tribe, love them hard
zahia & vitoreia
En réalité, je n'osais qu'imaginer le stresse qu'une "disparition à la Ines" pouvait causer à mon amie, mais elle se montrait plutôt calme, je pense qu'à sa place j'aurais incendier l'Europe pour retrouver cette progéniture ingrate. Ou pas. Les enfants sont précieux et ils faut qu'ils fassent des expériences, des erreurs, pour grandir ; au fond j'en sais rien de comment j'aurais réagis, mais je doute fort que je serais là occupée à boire un p'tit café avec ma meilleure amie. A ma manière, j'essaie de relativiser, après tout elle donne des nouvelles à Medhi de temps en temps et semble être en bonne santé, pour le reste, on n'en sera sûres qu'une fois la princesse rentrée au chateau. " Heureusement qu'on a encore quelques années avant qu'Esteban n'entame la douloureuse période d'adolescence ", je m'étouffe à moitié en avalant le bout de gateau, oui, on a encore un peu de temps devant nous, mais en même temps, « s'il tient de son père, je te jure que je l'abandonne sur le bord de la route ». J'aime mon fils, du plus profond de mon âme, autant que j'ai aimé son père d'ailleurs mais, de ce que j'en sais, à l'adolescence Stephan fut un peu casse-couille et franchement, je me passerais bien d'avoir un Steph bis à la maison. L'attention détournée sur le gateau, je fais un 'oui' significatif de la tête, confirmant que ces délices étaient l'oeuvre de la prof de divination, « tu imagines que les étudiants mangent des gateaux pour deviner l'avenir? Pourquoi on avait pas des profs cools comme ça, nous ? » C'est vrai, non ? Nous on avait droit au prof vieux, moches, chiants, y'a bien que mon ex mari qui relevait la moyenne, et maintenant ils ont des profs cools, sexy, populaires et dynamiques. La vie est injuste.
Imaginer le spectacle de fin d'année me donne des aigreurs d'estomac, je ne suis pas certaine d'être une grande directrice dans l'âme, je joue, je me laisse diriger, mais l'organisation et la gestion, c'est différent; surtout lorsqu'il s'agit d'étudiants indisciplinés ou un peu trop rêveurs. Mon amie se met à rire, et je soupire dans mon café, renforçant l'impression dramatique de ma déclaration, « arrête, on est la crème de la crème professorale, y'a pas plus in que nous ». Sincèrement, je le pense. Quand je repense à mon prof de théâtre, j'ai pris une toute autre voie pédagogique, à voir si sur le long terme elle sera efficace. « On était relativement sages, en tout cas moi » dis-je en tirant la langue, je n'étais pas une fière Lufkin pour rien, le sérieux et le savoir. Les choses ont bien changés depuis. « Je n'aurais jamais crus qu'on se retrouverait prof, encore moins ensemble, mais ça c'est le bonus ultime », petit clin d'oeil amusé autant que sincère, je suis heureuse de vivre cette aventure avec Zahia, on peut se soutenir, se donner des conseils, et j'ai l'avantage d'avoir deux de mes meilleures amis dans le corps professoral, si ça c'est pas un signe du destin ?
Mon soupire accompagne celui de Zahia, « tu veux qu'on prenne congé et qu'on la piste ? En mode Sherlock et Watson ? » Je plaisante, bien entendu, mais il y a toujours un fond de vérité, je serais prête à le faire si ça pouvait rassurer mon amie, la soulager, et au sujet de ce Tarek, « faudra lui dire deux mots à ce gamin ». Ines ne l'a pas attendu pour n'en faire qu'à sa tête, elle est bien la fille de sa mère, mais sans lui, je ne doute pas qu'elle serait déjà revenue depuis très longtemps. Qu'est-ce qu'une jeune femme ne ferait pas par amour, pas vrai ? " Medhi a arrêté le philharmonique" , « Ooooh », ça pour une surprise, il est très doué le petit Saouli, je trouve dommage qu'il ait arrêté, mais je comprends ses craintes au sujet de sa nièce, c'est normal. La tristesse qui vient teinter la voix de Zahia me fend le coeur, je me lève pour venir passer mes bras autour de ses épaules, embrassant ses cheveux avec tendresse, elle est la soeur que je n'ai jamais eu et ses peines sont les miennes, « je sais ma belle, je sais ». Qui ne pourrait pas comprendre ça ? J'ajoute en souriant, mon regard plonger dans le sien, « tu vas surtout lui sauter au cou tellement elle t'aura manqué, ton emmerdeuse. Ne lui donnes pas une raison de vouloir retourner auprès de son Taré, Tarek, pardon », les yeux qui roulent en soupirant, je relâche mon étreinte et reprends une nouvelle part de gateau en regagnant ma place, le regard pensif. « Tu sais de quoi on a besoin ? De décompresser, de se mettre la tête à l'envers et d'oublier qu'on a des gosses qui vont nous faire devenir de veilles mégères avant l'âge ! »
Imaginer le spectacle de fin d'année me donne des aigreurs d'estomac, je ne suis pas certaine d'être une grande directrice dans l'âme, je joue, je me laisse diriger, mais l'organisation et la gestion, c'est différent; surtout lorsqu'il s'agit d'étudiants indisciplinés ou un peu trop rêveurs. Mon amie se met à rire, et je soupire dans mon café, renforçant l'impression dramatique de ma déclaration, « arrête, on est la crème de la crème professorale, y'a pas plus in que nous ». Sincèrement, je le pense. Quand je repense à mon prof de théâtre, j'ai pris une toute autre voie pédagogique, à voir si sur le long terme elle sera efficace. « On était relativement sages, en tout cas moi » dis-je en tirant la langue, je n'étais pas une fière Lufkin pour rien, le sérieux et le savoir. Les choses ont bien changés depuis. « Je n'aurais jamais crus qu'on se retrouverait prof, encore moins ensemble, mais ça c'est le bonus ultime », petit clin d'oeil amusé autant que sincère, je suis heureuse de vivre cette aventure avec Zahia, on peut se soutenir, se donner des conseils, et j'ai l'avantage d'avoir deux de mes meilleures amis dans le corps professoral, si ça c'est pas un signe du destin ?
Mon soupire accompagne celui de Zahia, « tu veux qu'on prenne congé et qu'on la piste ? En mode Sherlock et Watson ? » Je plaisante, bien entendu, mais il y a toujours un fond de vérité, je serais prête à le faire si ça pouvait rassurer mon amie, la soulager, et au sujet de ce Tarek, « faudra lui dire deux mots à ce gamin ». Ines ne l'a pas attendu pour n'en faire qu'à sa tête, elle est bien la fille de sa mère, mais sans lui, je ne doute pas qu'elle serait déjà revenue depuis très longtemps. Qu'est-ce qu'une jeune femme ne ferait pas par amour, pas vrai ? " Medhi a arrêté le philharmonique" , « Ooooh », ça pour une surprise, il est très doué le petit Saouli, je trouve dommage qu'il ait arrêté, mais je comprends ses craintes au sujet de sa nièce, c'est normal. La tristesse qui vient teinter la voix de Zahia me fend le coeur, je me lève pour venir passer mes bras autour de ses épaules, embrassant ses cheveux avec tendresse, elle est la soeur que je n'ai jamais eu et ses peines sont les miennes, « je sais ma belle, je sais ». Qui ne pourrait pas comprendre ça ? J'ajoute en souriant, mon regard plonger dans le sien, « tu vas surtout lui sauter au cou tellement elle t'aura manqué, ton emmerdeuse. Ne lui donnes pas une raison de vouloir retourner auprès de son Taré, Tarek, pardon », les yeux qui roulent en soupirant, je relâche mon étreinte et reprends une nouvelle part de gateau en regagnant ma place, le regard pensif. « Tu sais de quoi on a besoin ? De décompresser, de se mettre la tête à l'envers et d'oublier qu'on a des gosses qui vont nous faire devenir de veilles mégères avant l'âge ! »
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Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Mer 8 Juil 2020 - 11:29
« Arrête, on est la crème de la crème professorale, y'as pas plus in que nous. » Zahia ria de bon cœur aux paroles de sa meilleure amie, quand bien même son égo avait envie d'approuver, elle se contenta d'hocher la tête en levant son café vers le ciel, trinquant à leur santé. Que la vie filait vite, se disait t-elle, se rappelant leurs propres études. « On était relativement sages, en tout cas moi. » La sorcière pouffa de rire à sa remarque, « Hey, ma meilleure amie était une fière lufkin, que voulais-tu que je fasse de ça comme partenaire ? » Lui offrant un sourire malicieux alors qu'elle reprenait sur le plaisir de pouvoir travailler au même endroit. « Je me demande encore parfois ce que je fait ici, honnêtement. » Si on lui avait dit à l'époque ou elle foulait ces même couloirs en tant qu'élève qu'elle y retournerait en tant que professeur, la Zahia du passé aurait éclatée de rire.
Entre deux gourmandises, l'or noir calmant les peines, Zahia reprit la conversation sur sa fille là ou elle s'était arrêtée, lui donnant les dernières nouvelles reçues. La colère vibrait dans sa voix quand elle parlait de Tarek, mais Vitoreia avait toujours les mots pour la faire rire.
« Mehdi à arrêté le philharmonique, son inspiration s'est envolée. » Les yeux de la sorcière s'humidifièrent une nouvelle fois alors qu'elle se confiait à sa meilleure amie. « Elle me manque tellement, Reira, t'as pas idée. Mais alors quand elle rentrera... Elle va se prendre la rouste de sa vie. » Confidence au creux de ses bras, alors qu'elle appréciait le contact, « je sais ma belle, je sais. » La Saouli relevait les yeux pour observer sa meilleure amie avec un faible sourire. « Tu vas surtout lui sauter au cou tellement elle t'aura manqué, ton emmerdeuse. Ne lui donnes pas une raison de vouloir retourner auprès de son Taré, Tarek, pardon. » les derniers mots firent une nouvelle fois rire Zahia, chassant légèrement sa peine.
« Tu sais de quoi on a besoin ? De décompresser, de se mettre la tête à l'envers et d'oublier qu'on à des gosses qui vont nous faire devenir de vieilles mégères avant l'âge ! » Zahia observa un instant sa meilleure amie, interdite, avant que son visage de s'illumine et qu'elle pose avec un peu trop d'entrain la tasse sur le bureau en bois. « Tu as raison ! » Claquant ses deux mains ensemble, elle se redressa et chercha un possible meuble cachant une bouteille reçu en cadeau, ou ce genre de trouvailles qui leur feraient du bien. « il est presque dix sept heures, on peut largement commencer l'apéro, non ? Tu as quelque chose ici, ou est-ce que je vais discrètement piquer une bouteille dans les cuisines de Sebastian ? (@sebastian donovan) »
La lueur de malice s'était enclenchée en Zahia, ses yeux brillants d'une envie nouvelle de décompresser. « Au diable les responsabilités, hein ! » ajouta t-elle en souriant, s'appuyant du plat de ses deux mains sur le bureau, face à son amie.
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Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Lun 31 Aoû 2020 - 9:39
find your tribe, love them hard
zahia & vitoreia
"Hey, ma meilleure amie était une fière lufkin, que voulais-tu que je fasse de ça comme partenaire ?" Une fausse expression choquée traverse mon visage, « comment oses-tu ? » Utiliser ma maison contre moi, c'est bas ! Je ris pourtant de bon coeur à sa taquinerie, bien que j'étais Lufkin, je me souviens que mes amis, Wright en tête, ont toujours su comment me faire sortir le nez de mes livres. " Je me demande parfois ce que je fais ici", je vois que je ne suis pas la seule à me poser parfois la question à mille gallions, ce n'est pas facile de se sentir légitime à un poste de professeur, nous sommes jeunes et bien que nos carrières parlent pour nous, psychologiquement ce n'est pas aussi simple que ça. « On fait de notre mieux pour transmettre notre passion, c'est déjà bien je crois », en tout cas je le pense sincèrement. Apprendre que Medhi laisse tomber le philharmonique me brise le cœur, le petit frère est tellement doué, j'espère que ce n'est qu'une passe, une occasion pour y retourner plus assidu que jamais, parce que dans le cas contraire cela serait une perte énorme pour la musique. J'essaie de faire sourire mon amie du mieux que je peux, la situation est difficile pour elle, Ines ne lui épargne rien et ça me fait presque peur pour l'avenir avec mon fils, si jamais Esteban a hérité de nos deux caractères, je sens qu'on ne va pas s'ennuyer, mais heureusement, nous avons un peu le temps.
Parce que je connais Zahia, je sais ce qu'il lui faut pour oublier un instant le malheur qui semble s'acharner sur elle, à vrai dire, ça ne me ferait pas de mal non plus de lâcher un peu la bride, d'oublier les responsabilités le temps d'une soirée et il semblerait que je vise juste. "Tu as quelque chose ici ?" « HÉ ! Je suis une mère et une prof responsable, moi, madame ! » dis-je en riant avant d'ajouter, « allons piquer dans la réserve de Sebastian, il ne nous en voudra pas, au pire on lui fera les yeux doux », il n'est pas méchant du tout le chef et je suis sûre qu'il ne nous ferait aucune remarque, puis, j'irais lui remettre sases bouteilles dès demain, il ne remarquera peut-être même pas que quelque chose a bougé. Je me lève, prends mon sac et embarque ma meilleure amie avec moi jusqu'au cuisine où un elfe de maison nous accueille qu'est-ce que les dames souhaitent ? Mon regard se tourne vers Zahia, c'est pas malvenu de demander une bouteille à des elfes de maison ?
Parce que je connais Zahia, je sais ce qu'il lui faut pour oublier un instant le malheur qui semble s'acharner sur elle, à vrai dire, ça ne me ferait pas de mal non plus de lâcher un peu la bride, d'oublier les responsabilités le temps d'une soirée et il semblerait que je vise juste. "Tu as quelque chose ici ?" « HÉ ! Je suis une mère et une prof responsable, moi, madame ! » dis-je en riant avant d'ajouter, « allons piquer dans la réserve de Sebastian, il ne nous en voudra pas, au pire on lui fera les yeux doux », il n'est pas méchant du tout le chef et je suis sûre qu'il ne nous ferait aucune remarque, puis, j'irais lui remettre sa
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Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Ven 11 Sep 2020 - 15:48
(@vitoreia gallo, @sebastian donovan) L'exclamation outrée de sa meilleure amie arrache un rire à la sorcière, qui s'était relevée, abandonnant avec plaisir son café pour quelque chose de plus fort. Au diable les heures et la bienséance, elle avait le droit parfois, de craquer. « ça veux dire quoi ça ? Je suis pas respectable ?! » avait-elle lancé alors que Vitoreia s'était redressée. « Allons piquer dans la réserve de Sebastian, il ne nous en voudra pas, au pire on lui fera les yeux doux, » Zahia ignora parfaitement sa remarque en venant pincer doucement son bras « ne change pas de sujet ! Dit le, que je suis une mère et une professeure responsable !..... qui va voler de l'alcool dans les cuisines de l'université à 17h. »
La complicité des deux femmes n'était plus à prouver, alors qu'elles se chamaillaient doucement jusqu'aux cuisines. Zahia poussa la lourde porte ronde de la cuisine, qu'elle ne connaissait que trop bien, son regard cherchant instinctivement le chef cuisinier parmi la foule d'elfes de maison qui s'activaient pour le repas du soir. Polby apparût juste devant elles, leur demandant avec un regard interrogateur, « qu'est-ce que les dames souhaitent ? »
Sourire confiant sur le visage, Zahia regarda l'elfe, « Bonjour Polby. Dit-moi, par hasard, penses tu que tu pourrais me ramener une des bouteilles de whisky du maître ? Tu sais, l'irlandais qu'il cache au fond de la réserve... ». A mesure qu'elle parlait, sa voix baissait jusqu'à finir en chuchotement alors qu'elle voyait s'avancer Sebastian vers elles. La professeure cacha parfaitement les pulsions plus rapide de son cœur à mesure qu'il s'approchait, ses yeux sombres sondant les deux sorcières d'un regard bienveillant. Ils ne s'étaient pas vu depuis un moment, aussi Zahia eu un sourire désolé. « Oh, Donovan, tu devrais vite retourner aux fourneaux, je crois qu'un truc crame, là-bas,... » dit-elle en secouant mollement la main vers le fond des cuisines, la malice cherchant un passage au fond de son regard sombre.
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Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Ven 18 Sep 2020 - 22:12
Baz venait tout juste d’essuyer ses mains sur un linge de coton tenu coincé à sa taille lorsque deux rires éclatants vinrent interrompre l’élan de son geste et rompre avec l’ambiance essentiellement ponctuée de bruit de casseroles balancées à la plonge et d’ustensiles grattant contre la fonte des poêles. Bien sûr, de nombreuses âmes circulaient par les cuisines et si le grand marmiton d’Hungcalf ne se formalisait plus trop des interruptions estudiantines — préférant confier celles-ci aux bons soins de sa brigade — il crut reconnaître les accents chauds de ce premier ricanement ; Zahia ? Si le second d’entre eux lui était bien moins familier, sa légèreté justifiait sans doute les affinités l'unissant sur l’heure et depuis longtemps à son acolyte sonore ; Vitoreia ?
Contournant cet âtre où il oeuvrait le plus clair du temps, le chef avait donc confié la supervision des grillades du soir à une équipe réduite avant de s’autoriser un détour par l’entrée, tout juste le temps de confirmer peut-être que ces échos de gaieté — qui résonnaient maintenant contre les murs pierreux du sous-sol — étaient bien rattachés, en partie du moins, à cette abonnée absente de son quotidien.
« Oh, Donovan, tu devrais vite retourner aux fourneaux, je crois qu'un truc crame, là-bas,... »
Comme par réflexe obligé, le chef avait tourné la tête en direction du foyer central, retrouvant toutefois bien vite les deux paires de prunelles joviales qui s’étaient invitées sur son domaine, maudissant intérieurement cet instinct qui le commandait à un sens des responsabilités presque infaillible. Damnit.
Avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, un sous-chef court sur pattes se joignit au trio d’un pas trottinant, ses deux petites mains soigneusement glissées sous le fondement d’une bouteille large et trapue ; une Hyde no°8 à peine entamée. Limité à une production de quelques milliers de bouteilles, ce whiskey Irlandais affiné par trois fois — en fûts de Bourbon, d’Olorose et finalement de Stout — était un des grands favoris du chef Donovan depuis quelques années, la vue de ses courbes ambrées lui inspirant aussitôt une mine vaguement réprobatrice que l’elfe releva sans peine, hésitant désormais à offrir le fruit de sa récente cueillette à la main qui l'avait réclamé la première ; celle de la Maîtresse Saouli.
— Les maîtresses n’ont pas précisé à Polby s’il leur fallait des verres. couina un brin la créature, tournant deux yeux globuleux vers Baz d’abord, puis ensuite vers l'Algérienne tout spécialement.
Premier à réagir, le cuistot se saisit de la bouteille en l’attrapant lentement par le col, rien que pour mieux la porter à la hauteur de sa poitrine, faisant mine d’en relire l’étiquette dont il connaissait pourtant tous les détails. S’il lui était désormais impossible de s’opposer fermement aux volontés bénignes de la pie, peut-être espérait-il encore que la Mrs. Gallo soit tenue dans l’ignorance de ses bienveillantes prérogatives.
— You ladies celebrating something ? questionna t-il d’un ton intéressé quoique teinté de griefs. Après un court regard à l’horloge surplombant les cuisines, l’Irlandais eut tout de même un soupir résigné. Bring back two of them Po’, the ones with narrow rim please.
Un geste las avait finalement reconduit le précieux malt contre son flanc, dans l'attente que les gobelets de ces dames ne leur soient livrés.
She seemed happy.
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Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Lun 12 Oct 2020 - 9:40
find your tribe, love them hard
zahia & vitoreia
« MAIS AIIIIIEEUUUUU ! Je te signale que ça fait mal quand on pince le gras, tout le monde n'a pas la peau sur les os, comme toi tsssss », c'est largement surjoué, après tout la comédie, c'est mon domaine, je plaisante et ceci avec toujours beaucoup d'auto-dérision, pour ajouter une pincée de crédit à ma plainte, je frotte doucement l'endroit où ma meilleure amie vient de pincer avec une expression de douleur tragi-comique sur le visage. " Dit le, que je suis une mère et une professeure responsable ! " C'est-à-dire que responsable et Zahia dans la même phrase n'a pas toujours fait sens, mais en ce qui concerne sa fille, je ne pourrais jamais lui retirer quoi que ce soit, elle aura tout fait pour Inès, pour son bonheur et simplement pour sa survie dès le départ. « Je reconnais que pour Inès, tu es responsable; pour le reste », petit sifflotement taquin qui parle de lui-même, j'adore la pousser un peu, c'est de bonne guerre, « allons voir ce qu'on trouve dans les cuisines de Donovan, ça sera plus intéressant que ce petit débat sur nos capacités à être des adultes responsables et respectables », par Merlin, on a encore tout le temps devant nous pour devenir l'un et l'autre.
Zahia prend les commandes et envoie cette pauvre créature voler dans la réserve de son maître, nous sommes des femmes odieuses, mais on a vraiment besoin de quelque chose de fort alors, à la guerre comme à la guerre ! La voix de Zahia diminue à mesure que les mots sortent de sa bouche, je lève le nez et vois apparaître le cuisinier, oups, je souris de toutes mes dents et me retiens de rire lorsque Zahia invite ce dernier à retourner à ses fourneaux, prétextant un dégât imminent. L'attitude de mon amie m'amuse, m'intrigue aussi, aurais-je raté quelque chose ? Légèrement en retrait, je me contente d'être spectatrice au premier rang de cette pièce taillée sur-mesure, la pauvre créature semble à deux doigts de défaillir lorsqu'elle croise le regard de son maître. Nous sommes d'horribles personnes. Donovan joue le jeu, amenant la bouteille à sa hauteur pour mieux admirer l'étiquette, je profite de ces quelques secondes pour croiser le regard de Zahia espérant qu'elle pourrait y lire la question concernant la suite des évènements : on fuit ou on fonce ?
You ladies celebrating something ? Oui. Non. En fait, c'est juste un vendredi comme un autre, mais d'une certaine manière, oui, on célèbre quelque chose : notre liberté et notre peine à perpétuité en tant que mère, oh, c'est sympa comme idée. « La folie parentale est considérée comme quelque chose qu'on peut célébrer ? » La bouche légèrement sur le côté, je regarde Sebastian en haussant les épaules avec un sourire difficilement dissimulable, la bonne humeur est certainement ma marque de fabrique. « On ne voulait pas te déranger », enfin je ne voulais pas le déranger, je commence à me demander à quel point la manœuvre était calculée de la part de mon amie. « Polby ? Ramènes-en trois s'il te plaît, je pense que le maître Donovan a besoin d'un petit remontant », pas revêche, l'elfe hoche la tête et s'en va chercher les verres demandés, je n'ai pas demandé l'avis de Sebastian parce que je reste persuadée qu'il vaut mieux demander pardon que permission, puis un verre entre collègues le vendredi soir, il n'y a rien de plus normal, pas vrai ?
Zahia prend les commandes et envoie cette pauvre créature voler dans la réserve de son maître, nous sommes des femmes odieuses, mais on a vraiment besoin de quelque chose de fort alors, à la guerre comme à la guerre ! La voix de Zahia diminue à mesure que les mots sortent de sa bouche, je lève le nez et vois apparaître le cuisinier, oups, je souris de toutes mes dents et me retiens de rire lorsque Zahia invite ce dernier à retourner à ses fourneaux, prétextant un dégât imminent. L'attitude de mon amie m'amuse, m'intrigue aussi, aurais-je raté quelque chose ? Légèrement en retrait, je me contente d'être spectatrice au premier rang de cette pièce taillée sur-mesure, la pauvre créature semble à deux doigts de défaillir lorsqu'elle croise le regard de son maître. Nous sommes d'horribles personnes. Donovan joue le jeu, amenant la bouteille à sa hauteur pour mieux admirer l'étiquette, je profite de ces quelques secondes pour croiser le regard de Zahia espérant qu'elle pourrait y lire la question concernant la suite des évènements : on fuit ou on fonce ?
You ladies celebrating something ? Oui. Non. En fait, c'est juste un vendredi comme un autre, mais d'une certaine manière, oui, on célèbre quelque chose : notre liberté et notre peine à perpétuité en tant que mère, oh, c'est sympa comme idée. « La folie parentale est considérée comme quelque chose qu'on peut célébrer ? » La bouche légèrement sur le côté, je regarde Sebastian en haussant les épaules avec un sourire difficilement dissimulable, la bonne humeur est certainement ma marque de fabrique. « On ne voulait pas te déranger », enfin je ne voulais pas le déranger, je commence à me demander à quel point la manœuvre était calculée de la part de mon amie. « Polby ? Ramènes-en trois s'il te plaît, je pense que le maître Donovan a besoin d'un petit remontant », pas revêche, l'elfe hoche la tête et s'en va chercher les verres demandés, je n'ai pas demandé l'avis de Sebastian parce que je reste persuadée qu'il vaut mieux demander pardon que permission, puis un verre entre collègues le vendredi soir, il n'y a rien de plus normal, pas vrai ?
code by exordium.
- InvitéInvité
Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Dim 18 Oct 2020 - 21:49
(@sebastian donovan @vitoreia gallo) Le sourire de la pie s'étira un instant alors que les courtes boucles du cuistot volaient autour de sa tête alors qu'il vérifiait sa cuisine, heureuse de constater que cette petite blague continuait à marcher. Le retour de Polby cependant, la fit grimacer alors qu'il se matérialisa juste à côté de son maître avec une très bonne bouteille entre les doigts. « Les maîtresses n'ont pas précisé à Polby s'il leur fallait des verres. »
Un instant, le regard de Zahia se posa sur celui du sorcier, alors qu'il détournait le regard pour lire l'étiquette. Un brin tendue, Zahia tourna la tête vers sa meilleure amie, bien trop amusée par la situation. La question flottait dans ses yeux et Zahia y répondit par un léger haussement d'épaules, lui faisant un clin d'oeil avant de se retourner vers le sorcier. « You ladies celebrating something ? » Vitoreia la devança dans une réponse qui fit revenir un beau sourire sur le visage de l'algérienne, facilement envahie par la bonne humeur de son amie, « La folie parentale est considérée comme quelque chose qu'on peut célébrer ? » en grand besoin de rire plutôt que de pleurer la situation difficile qu'elle expérimentait avec sa fille. « On ne voulait pas te déranger »
Le regard de Zahia fit un aller-retour sol-bouteille de whisky avant de revenir sur les prunelles du cuisinier qui soupirait « bring back two of them Po', the ones with narrow rim please. » Inconsciemment, Zahia se refermait un peu, reculant d'un demi-pas pour se remettre à hauteur de Vitoreia, sentant les non-dits des discussions qu'ils auraient dû avoir plutôt que de l'éloignement. « Polby ? Ramènes-en trois s'il te plait, je pense que le maître Donovan a besoin d'un petit remontant » Les prunelles de la pie se tintèrent d'espoir, un instant, à voler un peu de son temps avant de se voiler à nouveau d'une légère inquiétude « Seulement si tu as le temps pour boire un verre avec deux mères fatiguées, bien sûr. » Ajouta la pie en gonflant l'ironie de sa phrase, coulant à Vitoreia un regard complice avant d'ajouter « interdiction de prendre le parti des enfants pour la prochaine heure. »
Polby revint à quelques mètres de là, posant les trois verres sur une des grandes tables, et Zahia sauta sur la distraction pour s'y avancer et s'installer sur un des bancs après avoir abandonné sa veste sur le bout de table.
- InvitéInvité
Re: find your tribe, love them hard (vitoreia)
Mar 10 Nov 2020 - 7:30
« La folie parentale est considérée comme quelque chose qu'on peut célébrer ? » Sebastian avait haussé un sourcil circonspect, puis il avait agité imperceptiblement la bouteille qu’il tenait toujours à une main, dans un geste inconscient et purement exutoire. C’est que la question semblait d’or et déjà miné ; de sa perspective des obligations parentales en passant par une connaissance extrêmement limité des qualités — ou était-ce du caractère ? — de Mrs Gallo, l’approbation risquait d’être insultante et le refus, au moins un poil condescendant. Heureusement, une étincelle de légèreté suffit à lui éviter de faire proprement réponse « Polby ? Ramènes-en trois s'il te plaît, je pense que le maître Donovan a besoin d'un petit remontant ».
L’Irlandais avait offert un sourire plus conciliant que motivé à la professeure de théâtre, guettant à ses côtés les mouvements d’une Zahia tout juste fuyante, sans doute en proie à quelques mauvaises appréhensions, suivant que leur dernier échange substantiel imposait un éloignement que le passage du temps rendait chaque jour un peu plus inconfortable. Et pourtant. « Seulement si tu as le temps pour boire un verre avec deux mères fatiguées, bien sûr. » Se pouvait-il qu’une pointe de regret miroite doucement au fond de ces iris, comme soudainement confronté à la réalisation des préjudices qu’avait creusé cette absence inaccoutumé ?
{ Can we share a drink and let go of the pressure? }
Une telle pensée — plus présomptueuse qu’il ne souhaitait sans doute l’avouer — parvint toutefois à arracher un sourire empreint d’assurance au chef, lui qui n’attendait donc plus d’invitation supplémentaire à se joindre au duo réjouit.
{ 'Cause the situation
Is like a mountain that's been weighing on my conscience
If I'm being honest }
« interdiction de prendre le parti des enfants pour la prochaine heure. » Sitôt l’ultime menace proférée, Zahia s’installa à la table la plus proche, leur elfe messager du moment — Sir Polby — venant tout juste de réapparaître, trois verres de cristal adroitement coincés entre les doigts. Le maître des lieux eut donc un regard coulant en direction de Vitoreia, l’invitant à faire de même tandis qu’il entamait un peu plus ce whisky dont les arômes complexes de café, de caramel et de fruits pouvaient déjà se faire sentir.
— Je ne suis pas certain de pouvoir tenir une telle promesse. Un premier verre fut aussitôt envoyé en direction de la professeur de vol, comme si le fait de lui garantir ce premier service pouvait encore suffir à l’empêcher de quitter hâtivement son domaine de prédilection ; les cuisines. Il y avait trop longtemps qu'elle n'avait plus appartenu à son décor à lui. C’est que j’en ai bien une cinquantaine à mon service et je ne voudrais surtout pas qu’ils se vexent. Le second verre fut offert à Mrs Gallo et cette fois, plutôt que de pousser le contenant diaphane jusqu’à sa destinataire, il fit en sorte de contourner l’extrémité de la table pour le lui remettre en main propre, lui permettant ainsi de poursuivre à voix basse. Ils sont plutôt sensibles aux réprimandes et comme ils ont les oreilles bien longues, well. Pour lui-même, quelques larmes de la liqueur suffirait et après avoir mollement enfoncé le bouchon de liège à travers la bague de la bouteille ambrée, Sebastian la posa tout simplement devant lui et à portée de tous.
— Après, ils m’ont bien fait quelques bêtises qui devraient pouvoir rivaliser aux coups pendables de vos progénitures respectives. Perhaps that could help put things in perspective ?
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