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We're just like a merry-go-round )) ft. Mikhail Blackhtorn
Mar 14 Avr 2020 - 0:32
( We're just like a merry-go-round ) ..... .....Oh, voici donc le passe-temps des femmes magicalement célèbres ? Des petits-fours à vous en tuer un diabétique, un orchestre d'une quarantaine d'instruments assourdissant, des fleurs qui pourraient rendre un sans-nez allergique et dont les pétales servent de nid aux boursoufs, mangeurs des restes à moitié avalés. Etait-ce une énième cérémonie du printemps, l'anniversaire d'un cousin ou plutôt la célébration d'une fameuse trouvaille d'alchimiste ? La demoiselle ne sait plus. Sûrement quelque chose à voir avec le Ministère, au vu du nombre de bureaucrates boursouflés... Elle soupire et tourne autour des tablées, souriante et élégante, robe trainant au sol. Elle se devait d'être accoutrée toujours à l'excès : Pour montrer que cette lignée sanguine n'était pas juste un beau nom. Son mari, d'un bleu royal vêtu, s'approche d'un pas léger vers elle avant de chuchoter à son oreille qu'il s'en va, totalement désintéressé. Les deux rient comme épris d'un philtre d'amour et leurs mains se touchent et se serrent naturellement après toutes ces années de répétition, quelle comédie ! Mais la pièce ne s'arrête jamais et il les retire un peu plus sèchement et lui tourne le dos sans même lui glisser de mots doux, oh, la déception ne vient plus toquer à sa porte. Sur ce, Giselle continue d'afficher la plus belle des onctuosités et sa farandole, riant avec les ministres et les langues-de-plomb, son père en faisant parti et ayant vendu compliments sur sa princesse adorée. Elle tente de s'échapper au plus vite quand certains lorgnent sur sa jeunesse dénudée et file comme une goutte sur une feuille dans des esclaffes qu'elle cache de sa main. Tel un réflexe, elle se meut vers les couloirs du château dont la visite ronge sa curiosité mais se retrouve arrêté à quelques mètres de la sortie par un juge dont le nom lui échappe. « Miss De Rochesoir ! » Son accent est imbuvable, Giselle retient une grimace. « Your mother told me you sent a letter to get an internship at the Court this summer. I'll be glad to have you. Have you decide which division appeal to you the best ? » « Oh. Good afternoon, sir. » Ses yeux cherchent un point de fuite avec discrétion, ses doigts serrant le tissu brodé. « No, not yet... I... » Entre ses dents, sa lippe s'y dérobe et enfin, elle remarque une tâche sombre au loin. « I'm not sure, yet. I'll wait for the internship to decide. » Ses pupilles parviennent à s'accrocher à celles de l'ainé des Blackthorn et c'est comme si un malicieux s'amusait à lui lancer le sort baubilious sans répit : De quoi lui faire avoir un arrêt cardiaque ! Cependant, la seule preuve de son attraction se dénote par ses dents éclatantes qui se révèlent et ses pommettes qui s'empourprent. C'est si spontané et hors de son caractère qu'il lui faut cinq petites secondes avant de retourner sa tête vers son partenaire de conversation qui s'efforce de lui vanter ses mérites et autres travaux d'intérêts mondial. « Really ? How interesting it is. » Not. It was not. | ( Pando ) |
@Mikhail Blackthorn
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Re: We're just like a merry-go-round )) ft. Mikhail Blackhtorn
Mar 14 Avr 2020 - 23:53
( We're just like a merry-go-round ) Il y a dans l’air cette étrange senteur, parfum luxueux aux notes nauséabondes. Un étrange mélange entre la douceur des roses et l’acerbité des sourires, le tout sublimé d’un soupçon tenace d’hypocrisie. Cet arôme t’entoure et te cerne, glisse sur ta peau et se perd dans les plissures du riche tissu que tu arbores. Tu as la langue engourdie par les mondanités récitées et les yeux mi-clos par tant de regards entendus. L’héritier des Blackthorn se doit de tenir son rôle à chaque instant, et c’est comme une lourde couronne d’or pesant sur ses boucles sombre que tu sens à chaque instant sur ton crâne. Alors tu te pavanes, plus réellement sûr de la raison de ta présence ici ; il te semble que ce soit une simple réception d’un proche de Claudia, peut-être l’anniversaire d’un de ses faits d’arme. A tes yeux, ce n’est qu’une mascarade de plus. Tu perds goût à ces réceptions insipides, ton palais devenu depuis longtemps las des petits fours et du pétillant champagne. Une main sur ton bras, Madame Blackthorn quémande ton attention et tu la lui accordes. Une fausse complicité, un nouveau sacrifie. Ta fratrie n’est pas là, tu as plaidé la fin d’année universitaire, les études et autres responsabilités. Le Joker protège sa main de cartes, comme toujours. Elle te présente à un énième aristocrate à l’allure datée et à la gloire bientôt passée, a-t-il une fille à marier ? Surement, au vu de ses agissements. Il te vente la beauté de ses origines, se délecte de te savoir ancien étudiant de Dumstrang. Tu donnes le change, riant à ce que tu penses être des tentatives d’humour. Soudainement, il pointe ton œil vairon, complimentant son bleu profond sans se douter qu’il s’agisse d’un artifice de ta collection. Un sourire moqueur s’échappe de ton être mais il ne le remarque qu’à peine. Lady est d’accord, petit serpent mesquin caché au creux de ton cou. Il est ennuyeux, changeons de lieu. Murmure tentateur que tu te dois d'ignorer. Les apparences, les apparences, savoir quand nourrir les folles rumeurs qui courent à ton sujet et quand les apaiser. Et quand enfin tu enfin peux te libérer de cette conversation des plus stérile, tes yeux se lèvent vers les cieux dans un soulagement muet. Mais ton regard se détache un instant du riche plafond et s’accroche à une vision si… particulière. Vêtue d’une robe comme éthérée, détails fleuris et dorées, elle est une beauté que tu ne peux qu’apprécier. Une délicatesse qui te touche, d’autant plus par l’interdit qui l’entoure. Mademoiselle De Rochesoir est aujourd’hui Madame Richmond. Mariée, d’une réputation de pureté outrageuse, d’une perfection inspirant le soupçon. Un cocktail qui t’arrache un rictus amusé, tu connais l’amertume des mariages arrangés. Oh, vous n’êtes pas des inconnus, Giselle a souvent paradé dans les différents tableaux de ta vie. Enfants aux prisons dorées, héritiers, vous côtoyez a été inévitable. Bien que la solitude de vos deux êtres ne vous ait que rarement bénie, une relation ponctuée de silences complices et paroles mystérieuses s’est peu à peu tissée. À plus d’une occasion, tu t’es pris à la chercher de ton unique œil dans la folle de têtes couronnées. Tu es un joueur, tu ne peux t’empêcher -et puis peu ont le goût d’excellence que Giselle possède en termes de littérature et félins de salon. L’indécence de vos sourires a parfois manqué de se révéler lors de ses grandes tablées que vous avez partagées, exactement comme celui qu’elle t’adresse à cet instant précieux. Oh, que ses joues rosies et ses pommettes hautes pourraient alimenter bien des langues de vipère ! Elle est mariée, comment peut-elle oser ? En parlant de langue de vipère, tu siffles doucement à Lady de s’éclipser -ce qu’elle fait dans un chuintement jaloux. Puis tu t’approches, malgré ton aversion pour la conversation qu’elle tient avec ce Lord. | ( Pando ) |
@Giselle Richmond
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Re: We're just like a merry-go-round )) ft. Mikhail Blackhtorn
Sam 18 Avr 2020 - 2:15
( We're just like a merry-go-round ) ..... .....Quelle distraction ! Au coin de son œil, Giselle entrevoit le chaos venir s'apposer à ses pieds, un sombre ravin, la voix suave retentit au creux de ses oreilles et de ses reins et elle se sent tomber dans le parfum riche et intense enveloppant du Blackthorn héritier. Elle s'enlise, elle fond, extirpe un sourire d'excuses qu'elle offre volontiers à Mr. Redwood couronné d'un hochement de tête « Another time, with pleasure, Sir. », oui, une autre fois, peut-être, sûrement... Les pas lourds du magistrat martèlent le marbre, tac toc tac toc, métronome de l'attention de la demoiselle qui se dévoue maintenant à Mikhail avec entièreté. Ses lèvres dénudées de couleur artificielle affichent une douce politesse et d'une voix claire bien que son esprit s'enflamme, la noble s'exprime d'abord par une salutation : « Good evening, Blackthorn. » pour poursuivre sur un infime rire étouffé de la main, « Actually, the conversation was quite fascinating... But I'm glad his wife has not to worry anymore. » malice au coin de l'iris, complice dans l'ironie, une plaisanterie de menteurs, une audace qu'elle soupçonne magique comme éprise d'un flacon de felix felicis. Mikhail est de manières appréciées, la méfiance et l'hésitation se suspendent à sa poitrine durant quelques secondes, épiant les convives, pour finalement timidement poser sa paume sur ce bras tendu, sans oser trop s'y appuyer. Giselle s'interdit de s'éprendre de sa musculature et ossature, elle pourrait les mémoriser : L'ainé pourrait s'apercevoir qu'elle s'exalte à le toucher, ses cuisses sous sa robe se pressent un tantinet l'une contre l'autre, Ô dans une bien grande discrétion. Indécence pure et innocente, elle déglutit et le suit, il lit en elle, il la connaît, il l'emmène hors du public comme elle le souhaite, peut-être parce qu'ils se ressemblent sur ce sujet ? Loin des yeux curieux, tout est mieux. Aussi, son menton se tourne vers la foule une derrière fois, entre l'appréhension et l'appétit d'aventures et d'interdits, défiant l'autorité et le joug de la hiérarchie et goûtant un semblant d'anarchie. « But... Thank you. » reprend-t-elle, sa gorge se contracte d'aversion à l'égard de la vérité. « I mean, for the arm. » Mesquine fausseté : Pour le bras, sa présence et leur échappée. Son regard fuit vers le faciès de l'homme et elle observe ses traits dans un court silence, car aussitôt la bouche charnue et tentatrice se fend par les mots, aussitôt Giselle fixe les pierres charpentes de cet édifice ancien avec un soudain intérêt et du rose aux oreilles. « Alas, and here I wished for someone worth speaking to. I guess, you will have to do ! » C'est d'un ton mielleux qu'elle le pique, Ô, la candide se frotte à plus dangereux et attend le coup de griffe, cage thoracique en pagaille et sang en anarchie. L'épouse croit avoir changé et c'est bien vrai, toutefois sa nature docile et un brin naïve la pourchasse à grandes galopées. Pas une veine, pas une artère arrive à soutenir le rythme pulsé de son cardiaque affolé, le feu l'attire jusqu'à s'en brûler ! Pourtant elle pétille, comme touchée d'un glaçon, Giselle est un nid de bulles s'agitant à profusion dans une flûte de cristal, si Mikhail est quelqu'un dont elle se méfie, le besoin de savoir -pourquoi- est plus séduisant. « Actually » énonce-t-elle en surveillant où ses talons cliquent. « That man just informed me that, I... Apparently... Sent a letter to get an internship this summer at the Magical Court. » Giselle arbore un intime rictus, une blague amère que lui aussi doit relativement comprendre. « Mother might have something to do with my sudden motivation to... organize files and cabinets. » Ce despotisme est connu des enfants de famille de sang-pur. « I guess I will have writing to do this evening. » Œuvre peinturlurée d'une grâce inopinée, elle est là, cette craintive passion dans les prunelles de la brune, à contempler l'homme pécheur de noir et de rouge vêtu, en contraste de son blanc et doré virginaux. Folie de le suivre, folie de rester : Pourtant, oui, oui triple oui, elle est là, à se tenir en beauté auprès de lui, risquant autant de vis-à-vis vaporeux. | ( Pando ) |
@Mikhail Blackthorn
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Re: We're just like a merry-go-round )) ft. Mikhail Blackhtorn
Mer 22 Avr 2020 - 19:26
( We're just like a merry-go-round ) Avec attention, tu observes du coin de l’œil le lord qui quitte la scène du crime. Il y a comme un soupçon de prudence dans tes gestes, pour ne servir aux pies qui vous épient aucune miette. Elles sont voraces, tu le sais, car parfois tu te festoies avec elles mais à cet instant tes aspirations sont ailleurs. Madame Richmond t’adresse un sourire qui se veut mesurer, mais il y a ce rouge à ses joues qui trahit son visage de porcelaine. Dans son rire, un écho de malice auquel tu réponds d’un rictus complice, dévoilant une fossette et ridules sur ton visage. Giselle s’éloigne un instant de son image de jeune femme effacée, et tu ne peux nier que le tableau te plait -surement par sa rareté. Alors tu lui présentes ton bras, ravi de voir la timidité lui monter aux joues. Ton œil est vigilant, ne se perdant que peu sur la figure à tes côtés pour continuer votre mascarade. Alors tu te concentres sur sa main sur ton bras, si légère et délicate, la devinant hésitante. Alors, tu la ravis pour vous cacher des yeux impérieux et de tous les vautours curieux. L’étouffante salle de bal s’efface derrière vous et ainsi un léger vent de liberté vous gagne. Ainsi, tu t’autorises un scandale ; ta main sur la sienne, un instant pour s’effacer quand elle te remercie. Tu lèves un sourcil, amusé, rencontrant son regard un instant alors qu’il dégringole sur tes traits. Et quand il fuit vers les fioritures murales, il te faut te mordre la lèvre pour contenir un soufflement moqueur. Oh, jamais tu n’oserais la satire pour la décrire, mais elle a cette candeur qui est parfois ta faiblesse. Tu notes les pointes de rougeurs en haut de ses oreilles, et il te semble juste de l’aider à abandonner la pesanteur de la décence. Alors, pour vous distraire tu évoques votre amour commun pour les chats, ces magnifiques félins de salon. Ainsi, tu goûtes au miel de sa voix, alors qu’elle tente de te piquer. Comme une victime volontaire, elle devient un oxymore devant toi -si frêle dans son envie de se frotter à ta personne si venimeuse et pourtant attirée comme un papillon de nuit. Alors, tu ris de nouveau et, de ton œil valide, tu lui adresses un clin d’œil. Vous continuez à avancer, dans les longs couloirs où la solitude vous cueille. C’est ainsi qu’elle évoque son engagement surprise auprès du ministère et tes lèvres se pincent en comprenant que Madame De Rochesoir a usurpé l’identité de sa chère fille. Ne pouvait-elle faire part de cette stratégie à son enfant ? Le Joker en toi roule des yeux, s’ils souhaitent avoir Giselle au Ministère vouloir faire d’elle un simple pantin depuis sa plus jeune enfance a été une grave erreur. Tu ne doutes de son intelligence, mais la savoir bientôt dans le panier à crabe qu’est le Ministère de la Magie a un goût acide. Ainsi, tu te détaches doucement d’elle car vous êtes arrivés proche d’une impasse où aucune âme ne passe. Tu dénudes ton bras de sa main et va t’appuyer sur le mur non loin, soudainement plus nonchalant que les manières que tu affichais au milieu des despotiques sang-pur. De nouveau complice et une pointe joueuse dans la voix, tu reprends la parole. Les mots résonnent doucement, mais ils sonnent bien creux alors qu’Eve se tient devant toi. Le contraste entre vos deux êtres est indéniable et cette scène a soudainement des connotations bibliques. | ( Pando ) |
@Giselle Richmond
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Re: We're just like a merry-go-round )) ft. Mikhail Blackhtorn
Mar 28 Avr 2020 - 18:07
( We're just like a merry-go-round ) ..... .....Peut-être est-ce le contact qui lui manque ? Peut-être est-ce cette idée de l'interdit ou bien la gravité des conséquences qui la fait tant chavirer ? Fuyant le regard de Mikhail tandis qu'il avait porté sa main sur la sienne, les pierres de l’édifice, elle les comptent et les souvenirs, la demoiselle se les remémorent : de Thomas, son péché originel. D'Olympe, sa découverte bisexuelle. Ce mariage qu'elle fantasmait. L'amour, l'engagement, la fidélité, contes de fée qui lui paraît si loin, si absent, pourtant n'était-ce pas là les valeurs qu'elle chatoyait d'antan ? Sa paume est si chaude contre la sienne pour quelques secondes et le long de son échine des frissons la picotent, un délice qui la prend sur la langue, une trace sur ses papilles de baisers d'auparavant. « Oh, I do not worry of your skill in speechcraft. » Distraitement, entre maintenant et autrefois, tandis qu'elle a le sourire aux lèvres à cette discussion taquine, son indexe trace des cercles sur la manche de satin du jeune homme, les motifs fleuris chatouillant son épiderme. Elle écrit des mots, lentement, des lettres et des brouillons qu'elle faisait sur la manche de celui qu'elle aimait, une drôle de quiétude l'envahit. « I guess we heard each other a lot through dinners but never actually talked. » C'est presque avec regret qu'elle termine cette phrase, une chronologie remontée jusqu'à sa solitude présente, seule durant ces réceptions ennuyantes, seule, seule et effacée. Douleur empoignant sa naïveté, la réalité frappe, elle décide d'embaucher le sujet de ce fameux Lord Redwood pour ne pas trop remuer le couteau. Ce genre de stage, la noble en avait l'habitude cependant qu'il soit aussi surpris et soudain, cela lui parait bien étrange : D'habitude, Mme. De Rochesoir prend la peine de la tenir au courant, elle prend la peine de la prévenir et même, comme l'année dernière, lui propose de choisir dans quel département postuler : C'était une façon d'appuyer la candidature et de préparer le terrain. Alors pourquoi ? A la remarque sur sa maternelle, Giselle souffle un demi-rire, âcre et tranchant bien qu'elle garde cette candeur et cette gentillesse sur son faciès et son cœur. Ses yeux parcourent l'héritier sans timidité cette fois-ci, plus à l'aise maintenant loin de tous, et sa tête secoue un "non" à son excuse, s'il savait ce qu'elle pouvait en penser, s'il savait combien elle est celle qui maudit le plus cette maman qui eu plus souvent l'occasion de la faire pleurer qu'autre chose. S'il savait... Oh ! Révélation. Tandis que Mikhail se détache d'elle, précieuse source de chaleur, c'est en fronçant les sourcils que l'épiphanie la caresse, revoyant son frère apparaître au coin : C'est pour mieux la garder loin, n'est-ce pas ? Car les doutes l'emplisse et les parents craignent une révolution, ils craignent perdre le joug qu'ils maintiennent depuis des années. Déjà des sorts et des charmes brisés pour laisser Timothée fuir la maison invisible et silencieux; qui peut imaginer ce que cette vicieux ainée pourrait encore inventer pour aider son cracmol de frère de vivre ? Cela pourrait presque être une flatterie sauf que les répercussions, elle les connaît. Prise d'un froid anxieux, elle serre ses mains entre elles, délicate prière, et détaille un vitrail voisin, écoutant son partenaire avec interrogation : Quelle changement d'ambiance inattendue, un coup de fouet qu'elle attendait, ses idées rouges anarchiques ne sont que plus séduites par cette humeur si nouvelle et désobligeante, querelle entre la moral et l'immoral, principe et liberté, passer outre les règles ou les suivre comme elle le fait. « You are ? I'll keep in touch then. For the details, so you'll know when I'll begin. » La nouvelle la ravie, ou l'angoisse un peu plus, arrivera-t-elle a travailler avec cet homme aussi près ? L'idée l'emballe néanmoins l'effraie, si elle se voit déjà partager de terribles et vils secrets avec cette personne, elle se voit aussi imposée d'un énième mensonge qu'elle ne sait pas si la responsabilité lui va d'assumer. Puis. Il faudrait déjà qu'il soit intéressé, Giselle doute d'avoir les qualités requises pour le Don Juan qu'il est réputé être, bien que... Les rumeurs n'arriveront pas à peindre par-dessus le portrait qu'elle dessine de lui. Le manque de confiance ne l'aide pas à se voir telle une femme pour cet humain qu'elle désire. « I don't... » Il est là, beau et indécent, foncé et pourtant, brillant d'une lueur incandescente qui l'attise pour se brûler dessus. En plein milieu de sa phrase, elle ravale sa salive et place ses bras dans son dos, soumission ou dévotion, c'est avec complicité et coopération qu'elle plie les limites qu'elle se place, faisant deux pas vers lui pour parler plus bas : Les murs ont des oreilles, ou du moins c'est une manie et une excuse pour s'approcher, Giselle se cache derrière du rose sur pommettes et sa lippe entre les dents, « Well... It's not required that I do it tonight exactly... » Éclats de nacre quand elle étire ses commissures, lumière dans la pénombre de la roche du château et de la teinte bleutée qu'offre les vitres colorées. « Are you suggesting something, Sir Blackthorn ? Anything in your mind you're plotting about ? » Par prudence, elle jette un œil derrière elle avant de se pencher et d'attraper le bout de sa robe. Elle se relève, révélant le bas de ses cuisses dans une innocence née, sa baguette dans un fourreau spécial accroché à sa jarretière. Fièrement, elle la brandit et lui presse sur le menton. « I'm ready for anything...» Sa bouche couvre le fou rire nerveux qui l'envahit. « A- And let's... Let's keep that between us. » Quelle rire ! Ses épaules en tremblent alors que Giselle sautille presque comme une enfant vers un mur et s'appuie contre, l'embarras et la fierté se mêlant à son expression, n'arrivant pas à se remettre de ses émotions, quel hardiesse se félicite-t-elle, serait-ce toi, cette taquine demoiselle ? « I'm no good dualist but I heard muggles speaking of secret passageaways and ghosts... » Et ce rictus ne la quitte plus, car il n'y a rien qui puisse la rendre plus heureuse que d'être piquée par l'aventure et l'adrénaline, un avant-goût de l'antidote contre l'opposition. Il n'y a rien qui ne la terrifie et la fasse jubiler autant, une excitation apeurante. Rien, mis à part peut-être... Ce brun. « Or anything else... Excuse my sudden... Temper. I'm usually bored at those mundane receptions, you're like a breath of fresh air ! Thank you... » Malgré que Giselle tente de se décrire blanche à envier le noir, elle est loin du rouge auquel elle aspire et reste rose et doré, noblesse à la douceur velouté. | ( Pando ) |
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Re: We're just like a merry-go-round )) ft. Mikhail Blackhtorn
Ven 12 Juin 2020 - 23:41
( We're just like a merry-go-round ) La frivolité de vos paroles s’envole et se perd dans les couloirs, donnant quelques miettes à disputer entre les rares pies rodant dans les parages. Vos gestes, en revanche, se font d’un scandale silencieux. Ta main sur la sienne, son doigt sur ta manche, y traçant vers et autres poèmes. Elle évoque les réceptions mondaines que vous avez fréquentées, de vos regards complices mais de vos lèvres scellées. Vous n’étiez que des poupées, parfaites à exposer et dont la voix serait un acte parfaitement inattendu, voire effrayant. Ce ne sont pas des souvenirs que tu chéries, il va de soi, mais tu en apprécies les enseignements et les connaissances qui en ont fleuri. Aujourd’hui, tu es érudit dans l’art des conversations de salon et mascarade verbale. Maître de la prose suave et des gestes charmants, comme tu as pu le démontrer plus tôt. Tu la laisses cependant faire voguer vos discussions, souhaitant que cette jeune héritière délie sa langue et son mystère candide. Alors le ministère prend le devant de la scène et à ses côtes, la grande Madame de Rochesoir. Une critique s’échappe de tes lèvres avant qu’une excuse de la diffuse, néanmoins, tu n’es dupe et réalises la pâleur que prend les joues de l’ingénue. Oh, il y a bien aussi son rire, d’un tranchant inouï et sa timidité qui s’efface un peu plus à chaque pas. Ainsi, Giselle a-t-elle une amertume profonde envers sa mère aux dessins si peu scrupuleux ? Cela ne t’est pas une surprise, mais ta curiosité est piquée en ce qui concerne les teneurs et les nuances de cette animosité. Alors tu te mues en serpent, sifflant tes dernières paroles -feignant ne pas avoir détaillé avec attention l’anxiété de ses mains jointes. Par quelques détails subtils, l’ambiance suit ton exemple, cette impasse devient un tableau digne du XIXème ; toi contre la colonne, la silhouette clair-obscur et elle, figure angélique et sainte, les doigts scellés dans une prière pieuse. Tes lèvres s’étirent à ses paroles, hochant la tête quand elle promet de t’informer des détails de son engagement. Le conflit navigue déjà dans ses prunelles et tu veux déjà t’approcher d’elle pour mieux la ravir. Mais tu n’en fais rien, non. Pas encore. Tu suggères alors qu’elle ne perdre pas sa soirée à rédiger une quelconque lettre et tu es ravi qu’elle en pense aussi ainsi. Sa posture t’envoûte et c’est sans nul gêne que ta prunelle suit la courbe de son être avec minutie. Quelle honte qu’elle soit mariée à un homme qui ne sait l’apprécier. Elle vient à toi, sa voix si basse comme on murmure une confession, et complice du péché, tu te penches pour mieux l’apprécier. Puis, soudain, l’éclat de son sourire provoque le tien. Quelle étrangeté, cette innocence qui provoque en toi ces désirs si interdits. De nouveau elle parle, demandant avec hâte quelles sont tes machinations et autres suggestions. Mais, impatiente enfant, elle ne te laisse guère le temps de répondre. Ah, il te semble si aisé de faire s’enflammer en elle la curiosité de l’interdit. Quelques paroles voilées et promesses au fond de ta prunelle ont été comme un charme que tu lui as lancé. Dans son indécente candeur, elle dévoile sa peau prisonnière d’une jarretière. Ton regard s’y serait attardé d’avantage si ton propre rire ne t’avait pas ramené à l’instant présent. Sa baguette sous ton menton, elle t’est pourtant loin d’être une menace -tenant à cet instant plus du lionceau joueur que de la féroce lionne. Ses bégaiements pourraient t’attendrir quand elle sautille, redevenant proie, pour se placer dos au mur. De ta colonne tu te détaches alors, avant d’un pas lent et mesuré en contraste avec la hardiesse de ta jeune compagne. La voilà qui parle de contes et de mythes sur ce lieu, passages hantés et autres secrets bien cachés. Tu souris. Ta baguette dans une main, et la sienne dans l’autre, tu lui fais signe d’être discret avant de l’attirer à toi -pour qu’elle puisse te suivre. Tu connais le château, un peu. On t’a conté les événements d’Halloween, ce que ta sœur y a vécu. Alors tu l’emmènes dans un des nombreux salons, inoccupés si ce n’est par quelques vieux bustes. Du bout de la baguette, tu en tapotes un, d’un geste assuré. Sans plus d’attente, le socle se déplace, révélant un long escalier les menant vers une pièce secrète -bibliothèque d’alchimie aux murs croulants sous tant de savoir oublier. | ( Pando ) |
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