- InvitéInvité
Duo improvisé (Lucinda)
Mar 21 Avr 2020 - 13:20
Never ever
EXORDIUM.
Foyer qui est le sien depuis déjà sept longues années et où elle se sent bien. Le feu qui brûle ce bois dont l’odeur chatouille les narines et dont la chaleur ravive l’épiderme. Ces fauteuils dont les places sont vites réservés par les frileux qui cherchent la tranquillité. De nombreux avantages qu’elle n’aurait en résidant hors d’Hungcalf. Deuxième maison qui se révèle probablement être la première tant elle délaisse sa famille, incomprise parmi les moldus qui forment son cercle familial. Et si elle les porte en son cœur, les différences qui les animent créé ce fossé qu’elle ne parvient à combler. La soirée s’annonce morne quand la pluie tape au carreau et que l’air se charge de négativité mais le duo improvisé formé par Lysandra et Lucinda risque de raviver l’émulsion. Fête improvisée au cœur même de leur maison semblable, décorée par banderoles, bougies flottantes et plats qui apparaissent et disparaissent aussi rapidement dans l’estomac des audacieux qui ne laissent que des restes pour les seconds. L’heure n’est guère à la contemplation des douceurs qui s’affichent aux yeux gourmands de la brune mais à la préparation. Elle s’approche de Lucinda, dans un coin de la salle et prononce quelques mots : « Tu crois qu’on devrait dire quelques mots pour se présenter avant de faire le show ? » Rire qui s’échappe d’entre ses lèvres. Elle n’est point à Hollywood ou sur les planches de Broadway mais ses références, ici, dans ce contexte sorcier, sont dénués d’un sens que pourtant elle affectionne. Troublée par l’affluence, elle ancre son regard dans celui de sa partenaire. « On pourra commencer quand tu me diras que es prête ! » Si seulement ce moment pouvait être retardé le plus possible tandis que la belle échauffe ses chevilles nus de tout soulier, seulement bandées par des chaussons à pointes.
@Lucinda Lyosi
- InvitéInvité
Re: Duo improvisé (Lucinda)
Sam 25 Avr 2020 - 10:54
La pluie de la soirée chantonne contre les fenêtres de la Salle Commune, douce mélodie qui vient bercer légèrement les élèves installés et les empêche de sortir, tout ça parce que l’eau mouille et que la plupart n’aiment pas forcément cette idée d’être trempé. Mais de toute façon, qu’y a-t-il d’intéressant à faire sous la pluie à cette heure-ci ? Même moi je n’y suis pas, pas forcément par manque d’envie car il faut bien avouer que les petites gouttes d’eau qui tapent au carreau ont l’air attirantes. L’eau sauve des vies, permet la survie. Mais pour ce soir, nous nous contenterons de la regarder tomber un court instant car autre chose est prévu. Une soirée de spectacle, l’idée me plaît tout en étant intimidante : ce n’est pas souvent que je fais une chose pareille. Pourtant j’aime jouer du violon, cet instrument que je travaille depuis déjà plus de dix ans. Jouer sous la pluie n’est pas recommandé, danser là-bas presque pieds nus non plus. Oh non, je ne vais pas danser en jouant du violon, mais ce soir Lysandra m’accompagne, un duo musique-danse que j’apprécie grandement pour la magie du moment. C’est comme si les mouvements de la Pokeby bien plus âgée que moi montraient les notes s’échappant du violon sous mes doigts et leur archet qui frotte les cordes. Des notes invisibles aux yeux mais claires aux oreilles qui se dévoilent sous des mains de musicienne et des mouvements de danseuse, le tout dans un ensemble que je décide souvent parfait pour le plaisir de se dire que la magie est présente mais pas sous cette forme que je travaille depuis huit ans avec une baguette. C’est ma magie à moi et celle de Lysandra.
Le regard perdu dans un vide emplit de musique aquatique et d’affluence d’élèves de ma quatrième maison maintenant, je me concentre rapidement sur la voix qui s’élève à côté de moi. Voix agréable que je connais bien, je souris à la danseuse qui déjà semble s’imaginer ici-même dans un grand spectacle. Pourquoi s’interdire un pareil rêve ? C’est pour l’instant une des plus grande choses que j’ai pu faire, les élèves Pokeby joyeusement installés, il faut dire que ça change des arbres, escargots et autres petites bêtes de dehors. «Si tu en as envie, je te laisse faire ! Remarque, ça peut être une bonne idée si on ne veut pas de surnoms.» Mais qui n’aime pas les surnoms ? La violoniste et la danseuse, ça peut être amusant. Peut-être pas très pratique, c’est sûr qu’il y a d’autres élèves aux mêmes aptitudes dans l’université. Les regards se croisent et restent tandis que ma camarade déclare qu’on commencera dès que je serais prête, mais le serais-je vraiment avant d’avoir commencé ? C’est jouer qui me met à l’aise… Pourtant je hoche la tête pendant une réflexion rapide qui me conseille de travailler quelques notes et même de m’échauffer comme on me l’a appris avant de se mettre à jouer une mélodie complètes. Et une seconde réflexion qui dit que la danse est un sport et qu’avant de commencer il faut toujours s’échauffer. «On commencera après s’être bien échauffée !» Oui oui, toute pratique demande à s’échauffer.
Alors je la laisse faire de son côté, et moi du mien je me laisse entraîner par les mélodie de la pluie pour proposer à mes mains quelques notes discrètes pour m’approprier de la musique. Elle a beau être sans cesse là, il faut tout de même la travailler correctement, jouer des doigts et de l’archet pour les échauffer et leur éviter de fausses notes. Il serait bien dommage de rater des mélodies lors d’une présentation… Quelques notes s’assemblent, quelques jeux pour vérifier l’accord de l’instrument – tout est parfait. Plus qu’à voir si Lysandra est d’accord, qu’elle ne néglige pas son échauffement à elle sous prétexte que mon instrument est prêt. Moi je ne sais pas, en jouant ça ira mieux certainement car pour l’instant je suis plus dans un état de curiosité curieuse, impatiente et pourtant timide. «Mon violon et mes doigts sont échauffés ! Est-ce que tu sens prête ?» Un sourire doux pour la danseuse tandis que l’esprit réfléchit, que va-t-on jouer ce soir ?
Le regard perdu dans un vide emplit de musique aquatique et d’affluence d’élèves de ma quatrième maison maintenant, je me concentre rapidement sur la voix qui s’élève à côté de moi. Voix agréable que je connais bien, je souris à la danseuse qui déjà semble s’imaginer ici-même dans un grand spectacle. Pourquoi s’interdire un pareil rêve ? C’est pour l’instant une des plus grande choses que j’ai pu faire, les élèves Pokeby joyeusement installés, il faut dire que ça change des arbres, escargots et autres petites bêtes de dehors. «Si tu en as envie, je te laisse faire ! Remarque, ça peut être une bonne idée si on ne veut pas de surnoms.» Mais qui n’aime pas les surnoms ? La violoniste et la danseuse, ça peut être amusant. Peut-être pas très pratique, c’est sûr qu’il y a d’autres élèves aux mêmes aptitudes dans l’université. Les regards se croisent et restent tandis que ma camarade déclare qu’on commencera dès que je serais prête, mais le serais-je vraiment avant d’avoir commencé ? C’est jouer qui me met à l’aise… Pourtant je hoche la tête pendant une réflexion rapide qui me conseille de travailler quelques notes et même de m’échauffer comme on me l’a appris avant de se mettre à jouer une mélodie complètes. Et une seconde réflexion qui dit que la danse est un sport et qu’avant de commencer il faut toujours s’échauffer. «On commencera après s’être bien échauffée !» Oui oui, toute pratique demande à s’échauffer.
Alors je la laisse faire de son côté, et moi du mien je me laisse entraîner par les mélodie de la pluie pour proposer à mes mains quelques notes discrètes pour m’approprier de la musique. Elle a beau être sans cesse là, il faut tout de même la travailler correctement, jouer des doigts et de l’archet pour les échauffer et leur éviter de fausses notes. Il serait bien dommage de rater des mélodies lors d’une présentation… Quelques notes s’assemblent, quelques jeux pour vérifier l’accord de l’instrument – tout est parfait. Plus qu’à voir si Lysandra est d’accord, qu’elle ne néglige pas son échauffement à elle sous prétexte que mon instrument est prêt. Moi je ne sais pas, en jouant ça ira mieux certainement car pour l’instant je suis plus dans un état de curiosité curieuse, impatiente et pourtant timide. «Mon violon et mes doigts sont échauffés ! Est-ce que tu sens prête ?» Un sourire doux pour la danseuse tandis que l’esprit réfléchit, que va-t-on jouer ce soir ?