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(fb/laël) ta bouche brûlante quand tu souris.
Jeu 23 Avr 2020 - 0:43
TA BOUCHE BRÛLANTE QUAND TU SOURIS
2013 / L’été s’était installé sur Inverness et voilà que la nymphe se pavanait sous le soleil ardent, attirant les rayons du soleil contre sa peau cannelle, la risette aux lèvres. L’après-midi de libre, la poupée devait le passer en compagnie de Laël, sur la pelouse, à imprégner leur épiderme de nuances épicées. Son sac perché sur son épaule, elle passait ses ongles manucurés sur son chemisier en soie, détachant un bouton supplémentaire pour dégager un peu plus sa peau. Les pendentifs suspendus autour de sa nuque reflétaient la lumière du soleil, si bien qu’elle dut fermer les paupières lorsqu’elle s’installait en tailleur sur l’herbe. Retirant les quelques morceaux d’herbe accrochés à son pantalon de tailleur, Laelia sortait un carnet de dessin afin de gribouiller quelques idées de créations. Elle avait tout juste vingt ans et des idées folles plein la tête, Laelia. Si Lazaro venait à apprendre ceci, à coup sûr qu’il lui volerait sa tête, la planterait sur un pieu pour rappeler aux femmes Trejo que l’indépendance n’était pas pour elles. Lentement, la mine de son crayon se frottait sur le papier, coloriant certains détails d’une robe saisonnière, tandis qu’elle attendait Laël, l’astre brûlant reflétant les épices de son épiderme. Son dos finissait par s’échouer sur l’étendu verdoyante, les yeux fermés pour ne pas être ébloui, se reposant, épuisée par son unique cours de la matinée, mais aussi par sa nuit mouvementée. Elle repensait au cauchemar qui l’avait fait hurler, ce même fantôme qui revenait sans cesse, troublant son sommeil, d’où les cernes, camouflés derrière une fiche couche d’anti-cernes. Non, Laelia était très peu orientée artifices, mais ça l’aidait à masquer la réalité, parfois. Une ombre venait finalement surplomber son visage, perdue dans ses pensées : elle laissait passer un doux sourire sur son visage en se redressant. « Hola. » Ayant pour habitude de lui parler en Espagnol par moments, la Texane l’entourait de ses bras frêles pour l’enlacer fermement, la passion et l’amour fusionnel dans chacune des attentions qu’ils s’offraient. « Tu es en retard. » La langue toujours bien pendue, le serpent n’était jamais bien loin, bien que la taquinerie était innée chez elle. Confrontant l’azur de ses mirettes à l’obscurité des siennes, elle le regardait un long moment, ses paumes délicatement posées contre ses épaules fortes. « J’ai un cadeau pour toi. » Qu’elle murmurait, un sourire tendre aux lèvres en songeant au cadeau qui l’attendait.
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Re: (fb/laël) ta bouche brûlante quand tu souris.
Dim 26 Avr 2020 - 12:14
Ta bouche brûlante quand tu souris
avec Laelia Trejo
Le cours d'histoire de la magie de ce début d'après-midi avait eu des allures de conférences ennuyantes pour la simple et bonne raison que Laël avait rendez-vous avec Laelia. La suite dela journée, il était censé la passer à ses côtés, en extérieur, pour profiter du temps estival. Il avait été un des premiers à s'extraire de la salle de classe, mais en prenant soin de ne pas montrer sa précipitation. Laël ne souhaitait pas ternir sa réputation de bon élève. Néanmoins, une fois libéré, il s'était mis à cavaler en direction du parc, son sac en bandouilière tapant ses jambes à chaque pas de course. C'est légèrement essouflé, et quelques mèches de cheveux devant les yeux qu'il s'arrêta sur la pelouse du parc. Il repris son souffle le temps de repérer sa petite amie. Lorsqu'il la vit allongée, un sourire étira ses lèvres. D'un geste vif Laël remonta la anse de son sac sur son épaule et réajusta le col de sa chemise avant de s'avancer vers la belle. Arrivé en silence à sa hauteur, il se pencha sur le visage de Laelia, distinguant parmi les pendatifs qu'elle portait celui qu'il lui avait offert un an auparavant. Il s'agissait d'une pierre française, du granit rose travaillé en Bretagne, taillé en forme d'orchidée. Il se souvenait se l'être procuré chez un marchant ambulant d'objets rares.
- Désolé, j'ai pourtant fait de mon mieux pour être à l'heure !, assura-t-il le souffle encore un peu court et un léger sourire aux lèvres.
Alors que Laelia l'attirait vers elle, Laël sentit la anse de son sac glisser, et le sac tomber sur l'herbe. Il restait là, courbé au-dessus d'elle à la regarder droit dans les yeux, les cheveux tombant devant son front. En laissant dévier son regard il remarqua qu'elle s'était particulièrement mise à l'aise, et dans les meilleures conditions pour profiter du soleil. Il savait à quel point Laelia aimait entretenir la couleur mate de sa peau. C'était son identité.
- Un cadeau, ah oui ?, demanda-t-il sur un ton interrogateur mais un peu absent.
En effet, Laël continuait de détailler Laelia. Il s'aperçu qu'elle avait laissé tomber un carnet ouvert sur ses cuisses. C'était son fameux carnet à dessin. Le brun n'avait pu s'empêcher de remarquer que la jeune femme était de plus en plus préoccupée par cette activité de création. Il ne la questionnait pas beaucoup à ce sujet, ilvoyait bien que c'était quelque chose de personnel, d'encore interne. Elle finirait par lui en parler d'elle-même, comme toujours. Alors comme pour lui permettre de lui révéler quel était ce cadeau surprise qu'elle avait prévue, il fléchit les genoux pour se pencher jusqu'à embrasser délicatement les lèvres de Laelia avant de se redresse pour s'asseoir juste derrière elle.
- Dis-moi, qu'est-ce que c'est ?
- Désolé, j'ai pourtant fait de mon mieux pour être à l'heure !, assura-t-il le souffle encore un peu court et un léger sourire aux lèvres.
Alors que Laelia l'attirait vers elle, Laël sentit la anse de son sac glisser, et le sac tomber sur l'herbe. Il restait là, courbé au-dessus d'elle à la regarder droit dans les yeux, les cheveux tombant devant son front. En laissant dévier son regard il remarqua qu'elle s'était particulièrement mise à l'aise, et dans les meilleures conditions pour profiter du soleil. Il savait à quel point Laelia aimait entretenir la couleur mate de sa peau. C'était son identité.
- Un cadeau, ah oui ?, demanda-t-il sur un ton interrogateur mais un peu absent.
En effet, Laël continuait de détailler Laelia. Il s'aperçu qu'elle avait laissé tomber un carnet ouvert sur ses cuisses. C'était son fameux carnet à dessin. Le brun n'avait pu s'empêcher de remarquer que la jeune femme était de plus en plus préoccupée par cette activité de création. Il ne la questionnait pas beaucoup à ce sujet, ilvoyait bien que c'était quelque chose de personnel, d'encore interne. Elle finirait par lui en parler d'elle-même, comme toujours. Alors comme pour lui permettre de lui révéler quel était ce cadeau surprise qu'elle avait prévue, il fléchit les genoux pour se pencher jusqu'à embrasser délicatement les lèvres de Laelia avant de se redresse pour s'asseoir juste derrière elle.
- Dis-moi, qu'est-ce que c'est ?
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Re: (fb/laël) ta bouche brûlante quand tu souris.
Dim 26 Avr 2020 - 13:09
TA BOUCHE BRÛLANTE QUAND TU SOURIS
Lentement, le soleil s’éclipsait au-dessus de son visage et celui de Laël apparaissait, la fixant. Elle ne pouvait pas restreindre son sourire, le retrouver avait un effet thérapeutique. Ces moments ensemble lui faisaient du bien, lui rappelant ceux passés à Ilvermorny, à s’inventer une vie, un futur à deux : le mariage comme les enfants, l’évolution de leur couple, en somme. La fleur de lys ne lui avait pas caché ses envies de famille et d’union, romantique dans l’âme, bien que peu de mots d’amour sortaient d’entre de ses lèvres. Pudique, mais aussi dans l’inconnu lorsqu’il s’agissait de ses sentiments, Laelia avait tout l’air d’un animal farouche, par moments. Debout, les bras de la Texane entouraient les épaules de son partenaire, l’enlaçant sans lâcher le confort de ses yeux bruns. « Un beau cadeau. » En effet, il s’agissait d’une petite chemise confectionnée par ses petits doigts. Quelques baisers échangés et Laelia prenait place entre les jambes de Laël, son dos frêle contre son torse, le visage s’appuyant sur son épaule. Son sac sur ses cuisses, elle en sortait une chemise noire, qu’elle agrandissait d’un coup de baguette. « Je t’ai fabriqué une chemise. Le modèle s’adapte au corps de la personne qui le porte et le tissu ne peut pas se froisser, ni se tacher. » Fière de son travail, elle mettait en place, depuis peu, ses quelques idées afin de créer sa propre marque de vêtements. « Tu connais Lazaro et… Je suis en train de réfléchir, pour m’émanciper. » Un maigre rictus amer aux pulpes et Laelia posait ses affaires, nouant ses doigts à ceux de Laël. « J’ai commencé à confectionner quelques pièces, tu viendras les voir ? » Elle le regardait, de ses mirettes azurées, une moue attendrie sur le visage. Laelia n’attendait pas d’avis, mais plutôt du soutien car, l’orchidée était persuadée que c’était une bonne chose, de s’émanciper. Déposant un de ses bras autour des épaules du brun, elle pivotait légèrement, pour l’embrasser longuement, octroyant quelques caresses affectueuses à son cuir chevelu. Son visage tendrement déposé contre la mâchoire de Laël, elle fermait un moment les yeux, apaisée par sa présence, son souffle régulier ainsi que ses tendres affections.
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Re: (fb/laël) ta bouche brûlante quand tu souris.
Mer 29 Avr 2020 - 20:00
Ta bouche brûlante quand tu souris
avec Laelia Trejo
Laël haussa les sourcils d'un air amusé. Un beau cadeau, il n'en doutait pas. Les deux amoureux avaient toujours été assez généreux l'un avec l'autre. L'argent n'étant pas un problème pour aucun des deux, ils pouvaient dépenser sans compter, obtenir presque tout ce qu'ils voulaient. Rien n'était trop beau pour eux. Assis l'un contre l'autre sur le sol bosselé, Laël voyait par-dessus l'épaule de la sorcière qui dévoilait son cadeau sans attendre. Le vêtement pris une taille réelle et une expression d'agréable surprise s'afficha sur le visage du brun avant d'être remplacé par un sourire en coin.
- Ouah, elle à l'air très classe, commenta-t-il avant de déposer un baiser furtif sur la joue de Laelia.
Alors cette chemise prendrait la forme de son corps. Voilà qui était intéressant pour lui qui avait un corps assez agréable à regarder, légèrement modelé. Le noir était une des teintes qu'il préférait porter, Laelia le savait, aprè toutes ces années à se cotoyer. Pourtant, le noir n'était pas forcément la teinte qui correspondait le mieux à sa personnalité plutôt nuancée. Il fixa encore la chemise, impressionné de savoir que cet objet était la confection de sa petite amie. Il tendit le bras vers elle pour la saisir et en toucher le tissu. C'était à la fois doux et élastique.
- Tu es la meilleure... Merci beaucoup !
Laelia enchaîna sur un autre sujet, un sujet qu'ils commençaient à aborder de plus en plus en plus souvent, celui de son oncle. A vrai dire, d'après ce que Laël savait, cet homme devenait progressivement infecte avec elle, ce qui avait le don de mettre le brun en colère. Il hôcha la tête pour acquiescer. Oui, il savait que Lazaro Trejo était un de ces machiste excécrable à qui il aurait aimé dire ces quatre vérité. Il n'avait jamais eu la chance de le rencontrer en personne notamment parce que Laelia craignait que la petite réunion ne se déroule pas bien. Laël resserra plus fort ses doigts sur ceux de la jeune femme, un soupçon d'énervement dans les nerfs.
- Bien sûr que je veux voir ça., dit-il anthousiaste. Tout ce qui te permettra de quitter cet incapable dictateur me fera le plus grand bien, ajouta-t-il d'un ton sérieux.
Lorsqu'elle se tourna vers lui pour l'enlacer et l'embrasser, il oublia presque instantanément l'amertume qui courait encore dans ses pensées quelques secondes plus tôt et se laissa aller à la tendresse d'un moment d'amour et de partage. Il se laissa même aller en rrière jusqu'à s'allonger sur le dos, tout en attirant Laelia sur lui pour l'inciter à s'allonger également. Un petit rire s'échappa de sa bouche.
- Est-ce que tu as prévu de ne créer que des vêtements qui mettent aussi bien en valeur ?, demanda-t-il sur le ton de la rigolade. Tout le monde va s'arracher tes chemises !
- Ouah, elle à l'air très classe, commenta-t-il avant de déposer un baiser furtif sur la joue de Laelia.
Alors cette chemise prendrait la forme de son corps. Voilà qui était intéressant pour lui qui avait un corps assez agréable à regarder, légèrement modelé. Le noir était une des teintes qu'il préférait porter, Laelia le savait, aprè toutes ces années à se cotoyer. Pourtant, le noir n'était pas forcément la teinte qui correspondait le mieux à sa personnalité plutôt nuancée. Il fixa encore la chemise, impressionné de savoir que cet objet était la confection de sa petite amie. Il tendit le bras vers elle pour la saisir et en toucher le tissu. C'était à la fois doux et élastique.
- Tu es la meilleure... Merci beaucoup !
Laelia enchaîna sur un autre sujet, un sujet qu'ils commençaient à aborder de plus en plus en plus souvent, celui de son oncle. A vrai dire, d'après ce que Laël savait, cet homme devenait progressivement infecte avec elle, ce qui avait le don de mettre le brun en colère. Il hôcha la tête pour acquiescer. Oui, il savait que Lazaro Trejo était un de ces machiste excécrable à qui il aurait aimé dire ces quatre vérité. Il n'avait jamais eu la chance de le rencontrer en personne notamment parce que Laelia craignait que la petite réunion ne se déroule pas bien. Laël resserra plus fort ses doigts sur ceux de la jeune femme, un soupçon d'énervement dans les nerfs.
- Bien sûr que je veux voir ça., dit-il anthousiaste. Tout ce qui te permettra de quitter cet incapable dictateur me fera le plus grand bien, ajouta-t-il d'un ton sérieux.
Lorsqu'elle se tourna vers lui pour l'enlacer et l'embrasser, il oublia presque instantanément l'amertume qui courait encore dans ses pensées quelques secondes plus tôt et se laissa aller à la tendresse d'un moment d'amour et de partage. Il se laissa même aller en rrière jusqu'à s'allonger sur le dos, tout en attirant Laelia sur lui pour l'inciter à s'allonger également. Un petit rire s'échappa de sa bouche.
- Est-ce que tu as prévu de ne créer que des vêtements qui mettent aussi bien en valeur ?, demanda-t-il sur le ton de la rigolade. Tout le monde va s'arracher tes chemises !
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Re: (fb/laël) ta bouche brûlante quand tu souris.
Sam 2 Mai 2020 - 22:46
TA BOUCHE BRÛLANTE QUAND TU SOURIS
Le cadeau offert, Laelia admirait les traits de son visage s’égayant davantage, la chemise qui plaisait. Ce n’était qu’une récompense à ses yeux, son travail apprécié, avec des commentaires sincères venant de Laël. Ils avaient toujours été très francs l’un envers l’autre, à se dire ce qui allait et n’allait pas, bien que les confessions sentimentales étaient peu nombreuses, elles. Les coeurs pudiques, peu habitué à cela, des deux côtés. Alors, elle lui témoignait de son affection à travers ce cadeau, un des premiers vêtements de sa future collection. Bien que le projet devait rester secret et que la nymphe ne pouvait pas énormément travailler dessus suite à la présence de son oncle, ça lui tenait à coeur, lui donnait envie d’en faire plus pour réaliser ses rêves. Laelia avait, parfois, évoqué son oncle, bien qu’elle n’était pas encore certaine du personnage, pas encore au courant de ses réelles intentions. De ce fait, Laël savait ce qui se passait, dans les grandes lignes, alors que la poupée taisait quelques détails à son sujet. Basculant sur lui, s’allongeant contre son buste, elle ne le quittait pas du regard, le menton appuyé sur ses bras repliés. « Oui, j’aimerai que toutes les personnes et morphologies puissent être sublimées par mes créations. » Des étoiles dans les mirettes, elle caressait délicatement sa joue, passant sur sa barbe, jusqu’à sa chevelure brune, le regard un peu plus sérieux. « On pourrait se marier, plus tard, après nos études. » Quelques projets de vie qui lui passaient par la tête, comme l’idée de fonder une famille après avoir perdu la sienne, après avoir côtoyé la misère, le désespoir et les idées sombres. « Tu es mon unique famille, Laël, tu le sais ? » Un maigre murmure s’échappait d’entre ses pulpes, une confession qui faisait du bien, réchauffait les coeurs. Se laissant aller, Laelia fermait les paupières, une légère brise qui faisait virevolter sa tignasse. « Si Lazaro vient à savoir ce que je fais, il me tuera. » Les propos étaient, certes, exagérés, mais bien représentatifs de la situation chez elle, avec son oncle. Si égocentrique et manipulateur qu’il pouvait lui faire faire ce qu’il désirait, des choses dont elle ne parlait jamais, l’orchidée.
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Re: (fb/laël) ta bouche brûlante quand tu souris.
Mar 12 Mai 2020 - 19:28
Ta bouche brûlante quand tu souris
avec Laelia Trejo
Tout en déposant délicatement la chemise sur l'herbe verdoyante il glissa son regard dans les yeux de Laelia qui avait pris ses aises sur lui. "Sublimer toutes les personnes", songea-t-il. Elle avait certainement un don pour poser les mots sur les choses, en tout cas les mots doux, les bons mots. Il souriait en imaginant Laelia à la tête d'une entreprise de mode. Il la voyait derrière le comptoir d'une somptueuse et moderne boutique de vêtements qui mêlerait prêt-à-porter et sur-mesure.
- Tu sais que tu ferais une très bonne vendeuse, en plus de cela ? Je parierais qu'en deux ou trois phrases bien prononcées, avec des mots de choix, comme tu sais si bien le faire, n'importe qui se jeterait sur une de tes créations..., il se mordit la lèvre en pensant à remplacer "une de tes créations" par "toi".
A la voir ainsi allongée sur lui, dans un moment d'intimité, c'était sa libido, et surtout son amour fou, qui parlaient pour lui. Mais il taisait ce genre de pensée. Ce qui dit Laelia ensuite lui cloua de toute façon le bec et effaça immédiatement les images déviantes qui s'étaient créees dans sa tête. Un mariage et une vie de couple, un foyer, était-ce vraiment ce qu'elle venait d'évoquer sans aucune hésitation dans la voix ? Il en resta un peu béa, le coeur battant. Il le savait, ce n'était pas du vent, surtout avec ce qu'elle ajouta ensuite. Il hocha la tête pour acquiscer. Il était bien sa seule famille.
- Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi, affirma-t-il sans ciller.
Le nom de son oncle revenait dans la discussion et aussitôt le sang s'activa dans les veines de Laël. Imaginer qu'il puisse arriver quoique ce soit à l'élue de son corps le brisait chaque fois un peu plus. Il passa alors une main derrière la tête de Laelia et glissa ses doigts dans ses cheveux avec délicatesse.
- Je veux que tu fasses attention, reprit-il le ton grave. Ne le laisse pas te faire du mal, ne le laisse pas se rendre compte que tu es en train de lui échapper. Et si tu as le moindre problème, tu saisbien que je peux t'accueillir chez moi.
Laël regardait le ciel qui semblait se recouvrir de plus larges nuages. Rien de bon.
- Tu sais que tu ferais une très bonne vendeuse, en plus de cela ? Je parierais qu'en deux ou trois phrases bien prononcées, avec des mots de choix, comme tu sais si bien le faire, n'importe qui se jeterait sur une de tes créations..., il se mordit la lèvre en pensant à remplacer "une de tes créations" par "toi".
A la voir ainsi allongée sur lui, dans un moment d'intimité, c'était sa libido, et surtout son amour fou, qui parlaient pour lui. Mais il taisait ce genre de pensée. Ce qui dit Laelia ensuite lui cloua de toute façon le bec et effaça immédiatement les images déviantes qui s'étaient créees dans sa tête. Un mariage et une vie de couple, un foyer, était-ce vraiment ce qu'elle venait d'évoquer sans aucune hésitation dans la voix ? Il en resta un peu béa, le coeur battant. Il le savait, ce n'était pas du vent, surtout avec ce qu'elle ajouta ensuite. Il hocha la tête pour acquiscer. Il était bien sa seule famille.
- Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi, affirma-t-il sans ciller.
Le nom de son oncle revenait dans la discussion et aussitôt le sang s'activa dans les veines de Laël. Imaginer qu'il puisse arriver quoique ce soit à l'élue de son corps le brisait chaque fois un peu plus. Il passa alors une main derrière la tête de Laelia et glissa ses doigts dans ses cheveux avec délicatesse.
- Je veux que tu fasses attention, reprit-il le ton grave. Ne le laisse pas te faire du mal, ne le laisse pas se rendre compte que tu es en train de lui échapper. Et si tu as le moindre problème, tu saisbien que je peux t'accueillir chez moi.
Laël regardait le ciel qui semblait se recouvrir de plus larges nuages. Rien de bon.
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Re: (fb/laël) ta bouche brûlante quand tu souris.
Mar 12 Mai 2020 - 21:56
Le temps se couvrait peu à peu, malgré le grand soleil d’il y a quelques heures, la tendance changeait. C’était presque si ce revirement de situation coïncidait avec la conversation du couple, avec une Laelia qui pensait enfin à s’émanciper, réalisant qu’elle n’était qu’un vulgaire objet, outil, aux yeux de son oncle. À tout faire pour lui, de manière à recevoir de l’amour afin de combler ses carences affectives. Pour autant, Laël savait trouver les bons mots pour la flatter, la faire se sentir meilleure. Un large sourire étirait ses pulpes charnues, touchée, mais également ravie de le savoir à ses côtés. « Personne ne résistera à mon charme. » Qu’elle ironisait en balayant d’un geste de main sa tignasse ébène en arrière. Elle évacuait avec une facilité déconcertante les sujets fâcheux, mal à l’aise avec l’idée de confier ses craintes : c’est pour cette raison que la belle ne laissait passer aucune émotion et qu’il était difficile pour son partenaire de savoir ce qu’elle ressentait, pensait, réellement. « Je sais. » Elle se contentait de ces quelques mots, Laelia, en glissant ses paumes contre les joues du brun, y déposant de tendres caresses. « Et si, on allait chez toi ? » Qu’elle murmurait à son oreille, les baisers qui s’éternisaient le long de sa mâchoire, jusqu’à sa nuque, tandis qu’un rire tendre passait la frontière de ses lèvres. En se redressant, l’orchidée plongeait son regard clair dans le sien, la malice saisissable dans les mires, alors que quelques gouttes commençaient à tomber. Une main sur l’herbe, elle se relevait, avec une grâce qui paraissait innée, attrapant ses affaires, dans le but de rentrer rapidement chez Laël. Les paumes liées et un manteau pour couvrir leur tête, ils arpentaient les rues d’Inverness, une aventure ponctuée par des rires, des conversations plus légères. Arrivés chez le brun, la fleur laissait ses talons à l’entrée, au même titre que ses affaires, en secouant légèrement sa chevelure, comme pour faire évacuer l’humidité. Elle approchait ensuite de son copain, pour passer ses bras autour de sa taille, encore plus petite face à lui, maintenant qu’elle ne portait plus ses talons. « Et si tu essayais mon invention ? Histoire de tester si les boutons de mon chemisier se détachent facilement… » Qu’elle murmurait, avec un rictus en coin, désignant son haut du regard. Effectivement, elle avait installé un système qui permettait d’attacher puis de défaire facilement les chemises et chemisiers, comme pour celle qu’elle lui avait offerte.
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Re: (fb/laël) ta bouche brûlante quand tu souris.
Mer 20 Mai 2020 - 17:38
Ta bouche brûlante quand tu souris
avec Laelia Trejo
Laël s'était contenté de hôcher la tête pour accepter la proposition de Laelia sans la questionner. Il se redressa dans la foulé, en prenant soin de défroisser ses vêtements de quelques gestes vifs. Il replaça également ses cheveux après s'être penché pour ramasser sa toute nouvelle chemise.
La pluie s'étant très vite mis à tomber en trombe, Laël avait ensorcelé son manteau afin qu'il lévite au-dessus de leur tête pour les protéger de l'humidité. Hélas, ses pieds baignaient quand même dans l'eau lorsqu'ils passèrent la porte de son chez lui. Il pointa alors la baguette en direction de ses propres chaussures, tandis que Laelia se débarrassait de ses vêtements pour les accrocher aux portes manteaux, puis il prononça l'enchantement permettant de sécher le tout. Ce ne fut pas totalement efficace, puisque ses pieds dévêtus avaient toujours cet aspect fripé, mais au moins, l'eau avait disparue.
- Oui, d'accord, accepta-t-il encore une fois, en riant. Je vais l'essayer de suite.
Laël tourna alors les talons et pressa le pas vers le salon, la chemise noire à la main. Une fois là-bas, et il espérait que Laelia le suivait de près, il hôta le sweat qu'il avait porté toute la journée. Ses cheveux en ressortirent ébourrifés. Une légère grimace qui se voulait amusante sur le visage, il lança un regard à Laelia. Après un léger suspens, il enfila la chemise à l'aparrence trop grande pour lui. Une fois enfilée, cette sensation de flottement se dissipa aussitôt. La chemise avait comme rétrécit sur le haut de son corps pour s'adapter au galbe de ses formes physiques. Le tissu était doux, presque comme une caresse perpétuelle.
- C'est moi ou... cette chemise est parfumée ?, demanda-t-il les yeux grands ouverts.
Il renifla encore. Une odeur qu'il aurait qualifiée de virile semblait émaner du tissu, comme s'il avait été imbibé de parfum. C'était assez plaisant, pourvu que ça ne soit pas le parfum d'un autre homme... Laël se pencha sur le côté et fit quelques pas en direction du miroir qui était accroché sur l'un des murs du salon, à hauteur de buste.
- Franchement, elle me va plutôt bien. Qu'en dis-tu ? demanda Laël en se tournant vers sa petite amie.
Il lui adressa un grand sourire chameur, ravi de ce cadeau.
La pluie s'étant très vite mis à tomber en trombe, Laël avait ensorcelé son manteau afin qu'il lévite au-dessus de leur tête pour les protéger de l'humidité. Hélas, ses pieds baignaient quand même dans l'eau lorsqu'ils passèrent la porte de son chez lui. Il pointa alors la baguette en direction de ses propres chaussures, tandis que Laelia se débarrassait de ses vêtements pour les accrocher aux portes manteaux, puis il prononça l'enchantement permettant de sécher le tout. Ce ne fut pas totalement efficace, puisque ses pieds dévêtus avaient toujours cet aspect fripé, mais au moins, l'eau avait disparue.
- Oui, d'accord, accepta-t-il encore une fois, en riant. Je vais l'essayer de suite.
Laël tourna alors les talons et pressa le pas vers le salon, la chemise noire à la main. Une fois là-bas, et il espérait que Laelia le suivait de près, il hôta le sweat qu'il avait porté toute la journée. Ses cheveux en ressortirent ébourrifés. Une légère grimace qui se voulait amusante sur le visage, il lança un regard à Laelia. Après un léger suspens, il enfila la chemise à l'aparrence trop grande pour lui. Une fois enfilée, cette sensation de flottement se dissipa aussitôt. La chemise avait comme rétrécit sur le haut de son corps pour s'adapter au galbe de ses formes physiques. Le tissu était doux, presque comme une caresse perpétuelle.
- C'est moi ou... cette chemise est parfumée ?, demanda-t-il les yeux grands ouverts.
Il renifla encore. Une odeur qu'il aurait qualifiée de virile semblait émaner du tissu, comme s'il avait été imbibé de parfum. C'était assez plaisant, pourvu que ça ne soit pas le parfum d'un autre homme... Laël se pencha sur le côté et fit quelques pas en direction du miroir qui était accroché sur l'un des murs du salon, à hauteur de buste.
- Franchement, elle me va plutôt bien. Qu'en dis-tu ? demanda Laël en se tournant vers sa petite amie.
Il lui adressa un grand sourire chameur, ravi de ce cadeau.
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Re: (fb/laël) ta bouche brûlante quand tu souris.
Jeu 21 Mai 2020 - 12:46
Elle laissait aller un doux sourire lorsqu’il acceptait de passer la chemise offerte, le suivant pour le regarder faire. Le tissu s’adaptait à la musculature de Laël, tout en offrant une belle amplitude des mouvements : sa magie fonctionnait comme elle le désirait, sa fierté était visible. Le lys savait le tissu léger, doux et agréable à porter : l’avantage d’utiliser des textiles de très bonne qualité, mais également de savoir manier la baguette. « Oui, j’ai utilisé le parfum que tu as laissé chez moi. » À choisir, Laelia aurait préféré mettre le sien, mais elle pensait à la virilité de Laël avant tout : quelle bonne copine faisait-elle. « Elle te va très bien. » Laelia, elle le préférait bien habiller, assez exigeante sur le style vestimentaire : disons qu’elle désirait être avec des personnes qui étaient toutes aussi belles qu’elle. Lentement, l’orchidée approchait, afin d’ajuster la chemise (le souci du détail, certainement). Face à lui, la belle défaisait sa ceinture et rentrait la chemise à l’intérieur de son jeans, le remontant également, pour un peu plus de structure. « Mieux. » Le col ajusté, elle reculait afin d’avoir une vue d’ensemble. Il était élégant, les couleurs sombres lui allaient bien, à n’en pas douter. Sa risette ne disparaissait guère, ses mains nouées ensemble. À ce titre, la créatrice en herbe approchait de nouveau, murmurant un « place au test » contre ses pulpes qu’elle embrassait longuement, ses doigts qui se faufilaient contre le buste de Laël. Identiques aux propos tenus par la nymphe, les boutons se défaisaient avec simplicité, dévoilant le buste nu de son partenaire en quelques secondes. En même temps, elle venait caresser, de ses paumes chaudes, sa peau claire, jurant contre la sienne, épicée, tandis que ses mirettes azurées se perdaient dans celles de Laël, teintées de désir comme d’amour. « Je tiens à toi… » Qu’elle murmurait. C’était le maximum qu’elle pouvait dire, à cet instant.