- InvitéInvité
La La Lu ((. ft Aura ♥
Ven 24 Avr 2020 - 18:23
La La Lu
Tenue ☼☼
..... .....Ses livres sous un bras et son sac sous l'autre, Giselle court à droite et à gauche, vibrionne dans une organisation farfelue inhabituelle puis s'arrête et rouspète d'un coup de baguette, faisant flotter en l'air ses bouquins, statiques. « Where could it be ? » s'obstine-t-elle, les attrapant les uns après les autres et les rangeant une fois inspecté.
Ce n'est que 10 minutes après, un vague souvenir lui remonte à l'esprit, qu'elle se stoppe dans son élan ravageur et ouvre l'un des tiroirs de son bureau, là où elle y range normalement ses cahiers de cours. Quel choc ! Aujourd'hui, la narguant de sa magnifique couverture vernis, se trouve une édition limitée d'un livre d'Art qu'elle avait expressément mis de côté pour Aura, empoté; il patientait sagement là ! Théâtrale, penaude demoiselle, ces objets en lévitation tombent au sol sous la défaite, croulant face au ridicule de la situation. Soupire. Giselle déteste être en retard et la voici à l'encontre de ses valeurs pour une faute aussi stupide: Ses méninges sont bien ailleurs en ce moment, trop de sottises et de soucis lui trottent en tête, il était de temps de vider tout cela, sur du papier, dans des rires et une tasse de thé bien chaude. Ou hurler à la pleine lune, elle ferait n'importe quoi pour oublier certaines choses.
Elle prend tout juste le temps de remuer son poignet pour que la chambre retrouve sa structure et son état hiérarchique d'origine avant de claquer la porte violemment, faut bien qu'elle se décharge un peu, le sourire toutefois pendu à ses lèvres, l'enthousiasme battant dans son sang. Une fois n'est pas coutume, Aura et elle se retrouvent aux jardins suspendus pour une après-midi, soirée, nuit, qui sait combien de temps elles resteront là à profiter de la nature et du calme de l'endroit, pour peindre, lire, ou simplement discuter et se questionner : Sur la vie, l'amour, l'amitié et pourquoi donc les moldus mettent les céréales avant le lait ? Ou paraît-il qu'il y aurait une marmotte qui mettrait le chocolat dans le papier d'aluminium, tout cela reste bien mystérieux.
Grimpant les escaliers vers le somptueux coin de paradis, Giselle inspire l'air pur et se revoit vivre à nouveau, des étoiles dans les yeux et les axones libérés sous cette endorphine qu'influe le vert. La nature, si spirituelle et magique, que dis-je, chamanique, puissance terrestre et céleste, la mondaine se sent malgré tout, un petit peu chez elle, entre les grands arbres de de la forêt privée de la propriété des Rochesoir, nostalgie d'antan qui la transporte dans le creux des bras de ceux qu'elle aime. « Aura ? » s'exclame-t-elle d'une voix claire et joyeuse, s'avançant rapidement vers leur endroit de prédiction, caché entre deux troncs bien que le vent réussit toujours à souffler quelques feuilles et jupes aérées. « You're here already ! » A la vue de sa camarade Dalgaard, Giselle prend une moue enfantine et lui présente ses plates excuses, les mains liées. « I was searching for this book ! » pointe-elle fièrement, un rictus au coin, les iris scintillantes de timidité. « I thought you might like it. I apologize for my lateness. » Et c'est dans une tendresse sincère qu'elle lui tend le cadeau et s'assoit à côté d'elle dans l'herbe, délaissant ses talons sur le bas côté.
« So... » Les débuts de conversations la gêne toujours un peu, trifouillant le gazon bien que le silence n'était jamais néfaste avec son amie de longue date. « How have you been ? » La française s'installe tranquillement, tentant de se décider sur quel livre allait-elle bûcher ou si elle préférait étudier. « Oh ! » Rapidement, elle se retourne, une remarque lui venant aux lèvres, une remarque même qu'elle ne prend le temps de retenir. « By the way, I now use daily on my clothes your Dirt-less charm. A true wonder, the green of the grass does not scare my white skirt anymore. Thanks to you. I can roll around and the stains are no more ! »
C'est dans un rire charmeur et plus honnête que ceux qu'elle offre en société qu'elle conclue, deux demi-lunes sur son faciès, petite asiatique graciée par la jouvence de ses traits. Une bulle de joie qui implose en sa cage thoracique, cela lui rallongera sa longévité de quelques minutes encore.
..... .....Ses livres sous un bras et son sac sous l'autre, Giselle court à droite et à gauche, vibrionne dans une organisation farfelue inhabituelle puis s'arrête et rouspète d'un coup de baguette, faisant flotter en l'air ses bouquins, statiques. « Where could it be ? » s'obstine-t-elle, les attrapant les uns après les autres et les rangeant une fois inspecté.
Ce n'est que 10 minutes après, un vague souvenir lui remonte à l'esprit, qu'elle se stoppe dans son élan ravageur et ouvre l'un des tiroirs de son bureau, là où elle y range normalement ses cahiers de cours. Quel choc ! Aujourd'hui, la narguant de sa magnifique couverture vernis, se trouve une édition limitée d'un livre d'Art qu'elle avait expressément mis de côté pour Aura, empoté; il patientait sagement là ! Théâtrale, penaude demoiselle, ces objets en lévitation tombent au sol sous la défaite, croulant face au ridicule de la situation. Soupire. Giselle déteste être en retard et la voici à l'encontre de ses valeurs pour une faute aussi stupide: Ses méninges sont bien ailleurs en ce moment, trop de sottises et de soucis lui trottent en tête, il était de temps de vider tout cela, sur du papier, dans des rires et une tasse de thé bien chaude. Ou hurler à la pleine lune, elle ferait n'importe quoi pour oublier certaines choses.
Elle prend tout juste le temps de remuer son poignet pour que la chambre retrouve sa structure et son état hiérarchique d'origine avant de claquer la porte violemment, faut bien qu'elle se décharge un peu, le sourire toutefois pendu à ses lèvres, l'enthousiasme battant dans son sang. Une fois n'est pas coutume, Aura et elle se retrouvent aux jardins suspendus pour une après-midi, soirée, nuit, qui sait combien de temps elles resteront là à profiter de la nature et du calme de l'endroit, pour peindre, lire, ou simplement discuter et se questionner : Sur la vie, l'amour, l'amitié et pourquoi donc les moldus mettent les céréales avant le lait ? Ou paraît-il qu'il y aurait une marmotte qui mettrait le chocolat dans le papier d'aluminium, tout cela reste bien mystérieux.
Grimpant les escaliers vers le somptueux coin de paradis, Giselle inspire l'air pur et se revoit vivre à nouveau, des étoiles dans les yeux et les axones libérés sous cette endorphine qu'influe le vert. La nature, si spirituelle et magique, que dis-je, chamanique, puissance terrestre et céleste, la mondaine se sent malgré tout, un petit peu chez elle, entre les grands arbres de de la forêt privée de la propriété des Rochesoir, nostalgie d'antan qui la transporte dans le creux des bras de ceux qu'elle aime. « Aura ? » s'exclame-t-elle d'une voix claire et joyeuse, s'avançant rapidement vers leur endroit de prédiction, caché entre deux troncs bien que le vent réussit toujours à souffler quelques feuilles et jupes aérées. « You're here already ! » A la vue de sa camarade Dalgaard, Giselle prend une moue enfantine et lui présente ses plates excuses, les mains liées. « I was searching for this book ! » pointe-elle fièrement, un rictus au coin, les iris scintillantes de timidité. « I thought you might like it. I apologize for my lateness. » Et c'est dans une tendresse sincère qu'elle lui tend le cadeau et s'assoit à côté d'elle dans l'herbe, délaissant ses talons sur le bas côté.
« So... » Les débuts de conversations la gêne toujours un peu, trifouillant le gazon bien que le silence n'était jamais néfaste avec son amie de longue date. « How have you been ? » La française s'installe tranquillement, tentant de se décider sur quel livre allait-elle bûcher ou si elle préférait étudier. « Oh ! » Rapidement, elle se retourne, une remarque lui venant aux lèvres, une remarque même qu'elle ne prend le temps de retenir. « By the way, I now use daily on my clothes your Dirt-less charm. A true wonder, the green of the grass does not scare my white skirt anymore. Thanks to you. I can roll around and the stains are no more ! »
C'est dans un rire charmeur et plus honnête que ceux qu'elle offre en société qu'elle conclue, deux demi-lunes sur son faciès, petite asiatique graciée par la jouvence de ses traits. Une bulle de joie qui implose en sa cage thoracique, cela lui rallongera sa longévité de quelques minutes encore.
code by EXORDIUM. | imgs by pinterest
@Aura Dalgaard
- InvitéInvité
Re: La La Lu ((. ft Aura ♥
Mar 5 Mai 2020 - 16:37
This happy feeling that’s like a summer night’s dream Ever since I met you, it’s been a new me A big flower breathing in this small world I think I know how to love myself. (@beerus) | ☆la la lu ☆ | ☆ giselle & aura ☆ |
☆ tenue ☆
premiers jours du printemps, qui colorent ton esprit de bulles aquarelles. ce temps où la vie semble reprendre, beauté éclatante et fraîche qui renaît. cela te donne des envies de peindre des milliers de toiles, même les plafonds si il le faut. inspiration qui déborde, tu en viens presque à perdre la tête. remède trouvé, une après-midi dans les règles de l'art, mystères de livres retrouvés, liberté des traits des portraits qui fleurissent, et même peut-être confessions avouées, intrigues tendrement scandaleuses, pauvre âme perdue dans le labyrinthe de la vie, que tu es. et tout cela, en belle compagnie et une merveille muse pour tes œuvres. tu retrouve ton amie giselle aujourd'hui, dans votre petit coin secret, hors du temps où rien n'est vraiment amer. énorme cahier de dessin sous le bras et deux ou trois vieux livres chiné dans une petite brocante du coin collés contre ton buste, pour le plaisir des yeux et de l'âme. tu montes patiemment et tranquillement les escaliers qui mènent jardins suspendus, bouffée de nature au sein de l'université qui doit apaiser les peines du quotidien. au milieu de la faune qui habille les toits, le vent slalome entre tes mèches de feu et petit coquin qui fait virevolter ta robe. la brise est toujours présente, et par habitude, tu as eu la précaution de prendre un léger gilet pour ne pas risquer un rhume. encore seule, tu t'en vas calmement t'installer entre les deux troncs d'arbres, où vous vous posez toujours. tu couvres l'herbe d'un joli plaid pour favoriser un moment agréable et confortable, et tu poses les livres à tes côtés. en attendant la douce française, tu ouvres une page vierge de ton bien grand carnet de dessins, et tu gribouilles des croquis, vagabonds qui ne remplissent pas toute la page, portraits floraux que tu immortalises alors que tu ne sens pas les minutes défiler. alors que tes noisettes sont plongées dans la noirceur des traits qui dansent encore et encore, paisible silence est coupé par une voix de verre que tu connais bien. « aura ? » tu lèves le nez de ta page pour y apercevoir enfin giselle. sourire qui fait remonter tes joues rondes, tu lui fais un signe de la main. « you're here already ! » princesse bleue qui s'approche de toi, un peu agitée, la mine un peu honteuse, elle te montre un livre qui semble conter les différents approches et différents courants à travers l'histoire, vraie perle de connaissances sur la peinture. « i thought you might like it. i apologize for my lateness. » miel de douceur qui couvre tes lèvres en un sourire, écho à son petit rictus, tu es véritablement touchée qu'elle ait pensé à toi et à cette passion qui fait vibrer tout ton corps. « giselle ! no worries, i didn't even wait that long. oh, thank you, it's very sweet of you, it means a lot. » petites étoiles qui brillent dans le chocolat au lait alors que tu tiens l'ouvrage entre tes mains. « believe me, i'm going to devour it. » petit rictus malicieux qui conclut tes paroles. un peu de place faite pour qu'elle se pose et prenne ses aises à tes côtés, ôtant ses talons pour plus de liberté. « so... » tu vois la gêne prendre d'assaut son doux regard et ses joues porcelaines, il est vrai que le début des conversations n'est jamais quelque chose de très agréable, tu en fais parfois les frais aussi. comme pour l'encourager et la réconforter, tendresse qui qui glisse sur tes lippes. it's okay, take your time. « how have you been ? » enfin demandé, la française se perd dans la multitude de romans à vos pieds, quel choix cornélien. « well, not bad i guess. and you ? I haven't seen you these days, how are you doing ? » tes mirettes se plongent calmement dans les siennes. how are you really feeling. tu sais bien que giselle est un cœur pudique, qui n'a pas forcément l'habitude de se confier, et tu ne seras pas celle qui lui lancera la pierre, tu es bien fière toi aussi, mais peut-être qu'un coup de main vous est nécessaire. « by the way, i now use daily on my clothes your dirt-less charm. a true wonder, the green of the grass does not scare my white skirt anymore. thanks to you. i can roll around and the stains are no more ! » petite pouffé amusée, de cette remarque bien simple et pourtant, changement total d'humeur, légèreté qui vous prend. « always glad to help. oh and if you knew, how many times that saved my life ! being a painter is quite challenging. » moue faussement outrée et lasse, envolée dans un rire qui ricoche contre celui de la princesse bleue, deux rires qui adoucissent les mœurs et les âmes enfantines. petites fleurs goûtent la chaleur du miel.
- HRP:
- je suis vraiment désolée de ce petit retard, petit chat manque de temps avec les partiels, mais c'est bon normalement il n'y en a plus