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Working together, again.. [PV]
Dim 3 Mai 2020 - 17:49
John & Oscar
Le Code International du Secret Magique était une épine dans son pied. La plus grosse qui puisse exister, pensait-il. Il savait qu’il était, à l’origine, question de protection, il connaissait son histoire et celle de ses semblables. Il connaissait les horreurs qui avaient infligé aux personnes magiques, dans des temps bien plus sombre que les temps actuels. Mais c’était précisément cela qui avait changer. Même s’il ne l’avouerait jamais à voix haute, Oscar en était conscient, les moldus avaient évolués. Les sorciers aussi. Ils étaient plus nombreux que ce qu’ils avaient pu être pas le passé. Plus nombreux et plus puissant. Se cacher était donc, selon lui, une erreur que commettais le monde magique. Se révélait au no-maj pouvait en être une aussi grande, si les choses étaient mal faites. Il allait sans dire que ce n’était pas ce que souhaitait le sorcier et s’il avait beaucoup évolué sur le sujet, il n’était pas encore certain de ce qu’il pouvait en tirer. Mais une chose était certaine : les sorciers étaient plus puissants que leurs cousins sans magie, pour, par Merlin, serait-il à eux de se cacher, comme des rats sous la terre ? Le diplomate se le demandait souvent, l’esprit perdu devant les fenêtres enchantés de son bureau au sein du ministère, six pieds sous terre. Il se questionnait, s’interrogeait, réfléchissait avec lui-même de ce qu’il serait bon ou pas de faire. Mais s’il avait l’ambition et le désir de voir un avenir meilleur pour la communauté sorcière, il était encore dans l’incapacité de trouver une solution, et se contentait donc de respecter ce foutu code.
Le diplomate était ainsi son bureau, lisant un rapport qu’il lui avait été donné, et qui donnait lieu à quelques complications. Un mage, aux ambitions mystérieuses avaient fait attaquer un centre commercial de Cambridge à grand renfort de magie, tuant un homme, et blessant trois policier moldu, avant d’être arrêté par les aurores britanniques. La brigade de réparation des accidents de sorcellerie, mais les exploits du sorcier étaient tout de même remontés auprès des autorités moldus, laissant le ministère de la magie dans une délicate situation. Le Hangbé était ainsi, les fesses entre deux chaises. Son équipe lui demandait de régler tout cela au plus vite, tandis que les autorités « adverses » réclamaient réparation. Un sortilège d’oubliette serait certainement la réponse à ses soucis, mais il ne pouvait pas envoyer les oubliators manier leur baguette devant le nez de toute l’administration britannique moldus. Il devait agir avec diplomatie, rassurer ses comparses que l’homme serait puni à la hauteur de son crime et les conforter dans l’idée que rien de tout cela ne se reproduira encore une fois.
Pour mener à bien tout cela, il devait avoir plus de détails. Il nota dans son esprit le nom de l’aurore impliqué dans l’affaire, poussa un long soupire lorsqu’il en pris connaissance, et quitta finalement son bureau, dossier en main. Il n’était pas ravi de revoir un ancien stagiaire, mais il avait besoin des lumières de John Kang pour être en mesure d’avancer de son côté. La diplomatie était une grande partie de sa vie, qui l’eut cru ? Lui, qui pendant de longues années n’avait fait que rouler des épaules, et claquer sa langue de serpent. Un long soupire s’échappa une nouvelle fois des lèvres du diplomate, alors qu’il s’approchait du bureau des Aurors, après s’être extirpé d’un ascenseur magique, dans lequel il s’était engagé. Il naviguait avec aisance dans les couloirs, et, une fois arrivé à sa destination, chercha John du regard. Un auror vint à sa rencontre, lui demandant alors s’il avait besoin de quelque chose. D’une neutralité à toute épreuve, Oscar lui expliqua sa présence. On lui répondit que l’homme qu’il cherchait était occupé pendant quelque temps, que cela ne saurait durer, et qu’il pouvait l’attendre à son bureau ou bien repasser plus tard. Le sorcier, n’ayant guère l’envie de retourner au cinquième étage avant de revenir au deuxième, choisit la première option. Il s’assit sur le bord du bureau dans son ancien stagiaire, et attendit ce dernier, dossier en main, son regard relisant encore les lignes qui avaient été retranscrites à la pointe d’une plume.
Le diplomate était ainsi son bureau, lisant un rapport qu’il lui avait été donné, et qui donnait lieu à quelques complications. Un mage, aux ambitions mystérieuses avaient fait attaquer un centre commercial de Cambridge à grand renfort de magie, tuant un homme, et blessant trois policier moldu, avant d’être arrêté par les aurores britanniques. La brigade de réparation des accidents de sorcellerie, mais les exploits du sorcier étaient tout de même remontés auprès des autorités moldus, laissant le ministère de la magie dans une délicate situation. Le Hangbé était ainsi, les fesses entre deux chaises. Son équipe lui demandait de régler tout cela au plus vite, tandis que les autorités « adverses » réclamaient réparation. Un sortilège d’oubliette serait certainement la réponse à ses soucis, mais il ne pouvait pas envoyer les oubliators manier leur baguette devant le nez de toute l’administration britannique moldus. Il devait agir avec diplomatie, rassurer ses comparses que l’homme serait puni à la hauteur de son crime et les conforter dans l’idée que rien de tout cela ne se reproduira encore une fois.
Pour mener à bien tout cela, il devait avoir plus de détails. Il nota dans son esprit le nom de l’aurore impliqué dans l’affaire, poussa un long soupire lorsqu’il en pris connaissance, et quitta finalement son bureau, dossier en main. Il n’était pas ravi de revoir un ancien stagiaire, mais il avait besoin des lumières de John Kang pour être en mesure d’avancer de son côté. La diplomatie était une grande partie de sa vie, qui l’eut cru ? Lui, qui pendant de longues années n’avait fait que rouler des épaules, et claquer sa langue de serpent. Un long soupire s’échappa une nouvelle fois des lèvres du diplomate, alors qu’il s’approchait du bureau des Aurors, après s’être extirpé d’un ascenseur magique, dans lequel il s’était engagé. Il naviguait avec aisance dans les couloirs, et, une fois arrivé à sa destination, chercha John du regard. Un auror vint à sa rencontre, lui demandant alors s’il avait besoin de quelque chose. D’une neutralité à toute épreuve, Oscar lui expliqua sa présence. On lui répondit que l’homme qu’il cherchait était occupé pendant quelque temps, que cela ne saurait durer, et qu’il pouvait l’attendre à son bureau ou bien repasser plus tard. Le sorcier, n’ayant guère l’envie de retourner au cinquième étage avant de revenir au deuxième, choisit la première option. Il s’assit sur le bord du bureau dans son ancien stagiaire, et attendit ce dernier, dossier en main, son regard relisant encore les lignes qui avaient été retranscrites à la pointe d’une plume.
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Re: Working together, again.. [PV]
Sam 6 Juin 2020 - 22:21
» outfit
la peau pale, le souffle long et les yeux en demi-lune, John se jeta presque dans l’ascenseur qui, à son grand plaisir, était vide. pour la première fois depuis le début de cette longue semaine, il pouvait se poser un peu et réfléchir. se frottant les yeux de la paume de ses mains, il essayait d'y voir un peu plus clair. c'était un bordel sans nom dans sa tête, la fatigue ne l'aidant pas. posant mollement sa main sur le bouton du deuxième étage, il appuya son dos contre la parois boisée et ferma les yeux, quelques instants. en début de semaine, il avait été appelé pour agir sur un cas on ne peut plus classique dans sa profession: une attaque de mage noir avait été signalé non-loin d'un éminent centre d'activité moldu. pour lui, le problème semblait très simple et trouvait sa réponse dans la procédure basique: se rendre sur place, neutraliser le mage noir, lancer un sortilège d'oubliettes sur les personnes présentes, le tour est joué. malheureusement pour lui, ce genre de situation ne se déroule sans accro que dans des attaques de faible envergure où le suspect est neutralisé dans l'heure suivant l'infraction. dans ce cas-ci, le chaos était tel qu'il était presque impossible de rassembler tous les témoins de la scène et de s'assurer qu'aucun ne manque à l'appel et, dans le pire des cas, parle. en pensant à cette éventualité, ses nuits blanches passées à réviser cette partie spécifique du code magique. article soixante-treize, une administration échouant à son devoir de protéger le secret du monde magique se verra exposé à de lourdes sections disciplinaires. il était évident que personne, pas même ceux critiquant cette loi, ne voulait arriver à cette éventualité. ainsi, tout le personnel du ministère de la magie avait juré sur leur honneur de ne jamais bafouer cette règle, peu importe le prix.
cela ne faisait qu'une maigre année que John était devenu auror et il se rendait peu à peu compte du travail monstrueux que cela représentait. devenant le gardien de la paix et de l'ordre, les responsabilités qui pesaient désormais sur son dos étaient énormes et il ne pouvait plus se permettre d'être le gamin immature qu'il était autrefois. il devait être un exemple pour le peuple et un soutien moral pour ceux qui avaient besoin de lui, qu'ils en aient conscience ou non. cette fois-ci, cette vérité s'est jetée en plein sur lui.
sortant de sa torpeur au moment où il entendit le bruit significatif de l'ascenseur qui arrive à destination, il en sorti pour laisser la place à ses collègues qui attendaient ici depuis quelques minutes. il était impatient de, simplement, s’asseoir fermer les yeux quelques instants à son poste avant de reprendre le travail. il en avait bien besoin. quelques bribes de mémoires à propos de l'attaque lui revenait, peu à peu, essayant de préparer à l'avance son travail. malgré l'adversité de l'opposition qui souhaitait réclamer réparations, John ne leur en tenait pas rigueur. il avait, grâce à plusieurs années passées avec eux, de l'affection envers les moldus et comprenait quelque part qu'ils cherchent réparations dans un événement d'une telle ampleur... contrairement à quelqu'un.
s'approchant de l'open space, son regard se figea en voyant un visage qu'il reconnaissait très bien. des très durs et froids, un cœur qui semblait l'être tout autant à ses yeux. l'adrénaline semblant effacer toute trace de fatigue dans le corps de l'asiatique, il s'inclina dans la direction de son collègue, marque de respect dans sa culture qui lui colle à la peau. « Bonjour, Mr. Hangbé. la neutralité dans sa voix semblait accompagnée d'un léger amusement. Je peux vous aider ? »
la peau pale, le souffle long et les yeux en demi-lune, John se jeta presque dans l’ascenseur qui, à son grand plaisir, était vide. pour la première fois depuis le début de cette longue semaine, il pouvait se poser un peu et réfléchir. se frottant les yeux de la paume de ses mains, il essayait d'y voir un peu plus clair. c'était un bordel sans nom dans sa tête, la fatigue ne l'aidant pas. posant mollement sa main sur le bouton du deuxième étage, il appuya son dos contre la parois boisée et ferma les yeux, quelques instants. en début de semaine, il avait été appelé pour agir sur un cas on ne peut plus classique dans sa profession: une attaque de mage noir avait été signalé non-loin d'un éminent centre d'activité moldu. pour lui, le problème semblait très simple et trouvait sa réponse dans la procédure basique: se rendre sur place, neutraliser le mage noir, lancer un sortilège d'oubliettes sur les personnes présentes, le tour est joué. malheureusement pour lui, ce genre de situation ne se déroule sans accro que dans des attaques de faible envergure où le suspect est neutralisé dans l'heure suivant l'infraction. dans ce cas-ci, le chaos était tel qu'il était presque impossible de rassembler tous les témoins de la scène et de s'assurer qu'aucun ne manque à l'appel et, dans le pire des cas, parle. en pensant à cette éventualité, ses nuits blanches passées à réviser cette partie spécifique du code magique. article soixante-treize, une administration échouant à son devoir de protéger le secret du monde magique se verra exposé à de lourdes sections disciplinaires. il était évident que personne, pas même ceux critiquant cette loi, ne voulait arriver à cette éventualité. ainsi, tout le personnel du ministère de la magie avait juré sur leur honneur de ne jamais bafouer cette règle, peu importe le prix.
cela ne faisait qu'une maigre année que John était devenu auror et il se rendait peu à peu compte du travail monstrueux que cela représentait. devenant le gardien de la paix et de l'ordre, les responsabilités qui pesaient désormais sur son dos étaient énormes et il ne pouvait plus se permettre d'être le gamin immature qu'il était autrefois. il devait être un exemple pour le peuple et un soutien moral pour ceux qui avaient besoin de lui, qu'ils en aient conscience ou non. cette fois-ci, cette vérité s'est jetée en plein sur lui.
sortant de sa torpeur au moment où il entendit le bruit significatif de l'ascenseur qui arrive à destination, il en sorti pour laisser la place à ses collègues qui attendaient ici depuis quelques minutes. il était impatient de, simplement, s’asseoir fermer les yeux quelques instants à son poste avant de reprendre le travail. il en avait bien besoin. quelques bribes de mémoires à propos de l'attaque lui revenait, peu à peu, essayant de préparer à l'avance son travail. malgré l'adversité de l'opposition qui souhaitait réclamer réparations, John ne leur en tenait pas rigueur. il avait, grâce à plusieurs années passées avec eux, de l'affection envers les moldus et comprenait quelque part qu'ils cherchent réparations dans un événement d'une telle ampleur... contrairement à quelqu'un.
s'approchant de l'open space, son regard se figea en voyant un visage qu'il reconnaissait très bien. des très durs et froids, un cœur qui semblait l'être tout autant à ses yeux. l'adrénaline semblant effacer toute trace de fatigue dans le corps de l'asiatique, il s'inclina dans la direction de son collègue, marque de respect dans sa culture qui lui colle à la peau. « Bonjour, Mr. Hangbé. la neutralité dans sa voix semblait accompagnée d'un léger amusement. Je peux vous aider ? »