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Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Mer 20 Mai 2020 - 21:54
From Paris with love
Feat Rose
Feat Rose
J’ai mal dormi. Un peu de stresse mêlé à l’excitation du voyage. J’ai rarement l’occasion de faire cela et encore moins avec une fille. Alors je suis nerveux. J’attends non loin du phare, un sac de voyage en vieux cuir à la main, ensorcelé pour y mettre ce dont j’avais besoin convenablement. Je racle ma gorge et allait remonter mes lunettes mais elles ne sont plus là. J’ai voulu essayer des lentilles pendant quelques temps, ma cicatrice se voit davantage sans ma monture mais tant pis, je suis de toute façon en bonne voie pour parvenir à la faire disparaître. Je regarde le lac, dos au phare, je n’ai pas envie de regarde en hauteur en attendant que Rose arrive.
Je suis en avance comme souvent. Je voulais profiter de ce beau temps qui s’offre à nous ces derniers jours et d’après ce que j’ai pu voir, cela risque d’être la même chose en France. Je suis content. J’espère seulement que cela lui plaira. Cela fait de temps entres nous mais je voulais que l’on change un peu de l’Ecosse, oui j’aurais pu choisir une ville plus proche ou une fille moins clichée que Paris et ce côté romantique que je recherchais. Bon, peut-être qu’elle ne va pas aimer ? Mais les filles aiment bien cette ville non ? Elles aiment bien que les hommes soient romantiques ? Je ne sais pas en fait, j’ai peut-être tout faux, je vais peut-être trop vite ? Je n’ai pas envie de la faire fuir.
Je soupire, passe ma main sur ma peau fraîchement rasée et recommence ma ronde au bord du lac, pour m’éviter de trop penser, je prends des cailloux le plus plat possible et tente de faire des ricochets en vain, j’ai perdu la main, j’en faisais petit avec mon père et Declan, ce frère absent. Je lance la pierre un peu trop fort, habité par la colère et la rancune, le caillou lancé un peu trop fortement entre dans l’eau sans faire un seul ricochet. Ce n’est pas le moment de penser à lui. Le lac d’un calme apaisant me fait tout de même un bien fou, mes pensées pour mon frère s’évaporent doucement et les bruits de pas me font faire une rotation, sourire aux lèvres. La voilà.
- Pile à l’heure, comme toujours.
J’ouvre mon bras gauche, un sourire qui ne quitte pas mon visage et vient l’embrasser doucement. Un baiser un peu prolongé par le manque des jours séparés sans se voir, j’ai effectué des heures supplémentaires et des remplacements ces derniers temps. Je la libère de mon bras et la regarde.
- Alors est-ce que tu as une idée d’où je t’emmène, madame ?
Je lui avais donné des indices pour qu’elle puisse préparer son sac, pas une ville où le froid est dominant, il n’y aura malheureusement pas de plage non plus mais qu’il fallait quand même prendre un maillot de bain. Il y a une piscine et un spa dans l’hôtel, je ne sais si nous allons avoir le temps de nous y rendre, mais au cas où…
- Ferme les yeux et accroches-toi à moi.
Mon ton est doux, dès l’instant où elle se met contre moi, j’ai plus de mal à respirer, sa force n’y est pour rien. Ses petits poings bien que redoutable ne ferait apparaître aucun bleu sur ma peau. Je retiens un rire à mes pensées et nous transplanons jusqu’à la gare de St Pancras, je lui dis de rouvrir les yeux et n’en dit pas plus, attendant de voir si elle parvient à deviner avec ce nouvel indice : la gare et ses nombreuses destinations.
Je suis en avance comme souvent. Je voulais profiter de ce beau temps qui s’offre à nous ces derniers jours et d’après ce que j’ai pu voir, cela risque d’être la même chose en France. Je suis content. J’espère seulement que cela lui plaira. Cela fait de temps entres nous mais je voulais que l’on change un peu de l’Ecosse, oui j’aurais pu choisir une ville plus proche ou une fille moins clichée que Paris et ce côté romantique que je recherchais. Bon, peut-être qu’elle ne va pas aimer ? Mais les filles aiment bien cette ville non ? Elles aiment bien que les hommes soient romantiques ? Je ne sais pas en fait, j’ai peut-être tout faux, je vais peut-être trop vite ? Je n’ai pas envie de la faire fuir.
Je soupire, passe ma main sur ma peau fraîchement rasée et recommence ma ronde au bord du lac, pour m’éviter de trop penser, je prends des cailloux le plus plat possible et tente de faire des ricochets en vain, j’ai perdu la main, j’en faisais petit avec mon père et Declan, ce frère absent. Je lance la pierre un peu trop fort, habité par la colère et la rancune, le caillou lancé un peu trop fortement entre dans l’eau sans faire un seul ricochet. Ce n’est pas le moment de penser à lui. Le lac d’un calme apaisant me fait tout de même un bien fou, mes pensées pour mon frère s’évaporent doucement et les bruits de pas me font faire une rotation, sourire aux lèvres. La voilà.
- Pile à l’heure, comme toujours.
J’ouvre mon bras gauche, un sourire qui ne quitte pas mon visage et vient l’embrasser doucement. Un baiser un peu prolongé par le manque des jours séparés sans se voir, j’ai effectué des heures supplémentaires et des remplacements ces derniers temps. Je la libère de mon bras et la regarde.
- Alors est-ce que tu as une idée d’où je t’emmène, madame ?
Je lui avais donné des indices pour qu’elle puisse préparer son sac, pas une ville où le froid est dominant, il n’y aura malheureusement pas de plage non plus mais qu’il fallait quand même prendre un maillot de bain. Il y a une piscine et un spa dans l’hôtel, je ne sais si nous allons avoir le temps de nous y rendre, mais au cas où…
- Ferme les yeux et accroches-toi à moi.
Mon ton est doux, dès l’instant où elle se met contre moi, j’ai plus de mal à respirer, sa force n’y est pour rien. Ses petits poings bien que redoutable ne ferait apparaître aucun bleu sur ma peau. Je retiens un rire à mes pensées et nous transplanons jusqu’à la gare de St Pancras, je lui dis de rouvrir les yeux et n’en dit pas plus, attendant de voir si elle parvient à deviner avec ce nouvel indice : la gare et ses nombreuses destinations.
FRIMELDA
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Mar 26 Mai 2020 - 19:01
From Paris with Love
feat Aedan
Elle était jolie, Rose, quand elle resserra le col de sa veste contre son cou, remontant la lanière de son sac de voyage sur sa frêle mais solide épaule. Elle n’avait pas trépigné pendant de longues minutes avant de passer le pas de la porte. Non, elle n’avait plus le luxe de perdre du temps à ce genre de bêtises, alors que l’après midi avait été menée tambour battant, chronomètre à la goutte près d’une clepsydre : Elle avait déposé Malachi chez Niamh pour lui permettre de jouer avec les autres enfants de la garderie en attendant que son père vienne le récupérer en fin de journée. Elle avait préparé le sac de vêtements pour l’enfant ainsi que sa myriade de doudous pour qu’il ne se sente pas trop perdu dans le grand appartenant paternel, puis était rentrée dans sa petite chambre de collocation pour préparer ses propres affaires. Elle n’avait heureusement pas à tergiverser longtemps sur ce qu’elle sortait de sa penderie pour le ranger dans la besace magique, Jaïna ayant déjà ordonné par ordre d’intérêts et de pertinence les vêtements qu’elle lui avait gracieusement prêté. Rose ne savait pas trop ce qu’Aedan lui avait prévu pour le week end, et elle n’avait pas vraiment cherché à savoir, appréciant que, pour une fois, quelqu’un fasse l’effort de lui faire une surprise à elle, l’éternelle organisatrice en chef. Bien sur, les jupes courtes et étriquées de la grymm n’apprécieraient que très moyennement une randonnée dans les highlands, mais Rose connaissait suffisamment de sortilèges de métamorphose pour s’adapter, si besoin. Sa douche prise, elle avait enfin enfilé cette robe pull rouge qui lui avait paru à la fois féminine et décente dans la penderie de la Mac Léoid : toutes les fringues de Jaïna étaient d’excellentes factures, certaines valant même l’équivalent d’un mois de son loyer, mais la plupart étaient un peu trop … courtes, pour les longues jambes de la Coldridge. Jaïna l’avait raillé sur sa pudibonderie, mais la jeune maman n’avait pas cédé : elle avait rallongé les mailles de quelques rangés pour que la dernière vienne caresser ses genoux, alors qu’une paire de cuissardes noires remontaient sur ses mollets et le haut de ses cuisses. Elle avait abandonné l’idée des talons, aussi, plus à l’aise à plat, plus habituée, aussi. Elle avait laissé un post it à destination d’Ymkje et Isalynn qui n’étaient pas encore rentrées, puis avait fermé la porte à clé derrière elle, un sourire flottant sur ses lèvres.
- On ne conquiert pas le monde en prenant du retard.
La ponctualité était presque un trait de sa personnalité, alors qu’elle venait se loger au creux du coude du Lufkin, déposant ses lèvres contre les siennes sans se faire prier. Ils n’avaient pas eu l’occasion de se croiser plus de quelques minutes ça et là dans la semaine, alors que l’habitude avait été prise qu’ils partagent plusieurs déjeuners dans la semaine, quelques diners, parfois. Mais les deux jeunes gens n’étaient pas des premiers années oisifs, loin s’en fallait, et leurs deux agendas bien chargés ne permettaient pas toujours de dégager de la place pour la tendresse. Qu’importait vraiment, ils n’étaient pas pressés, et le week end s’offrait à présent à eux comme la récompense suivant le dur labeur.
- Je n’en ai absolument aucune idée, mais le fait que tu n’aie pas enfilé une chapka et de moonboots me rassure un peu.
La dernière consigne lui tira une risette, et un regard moqueur, alors qu’elle s’exécutait, enroulant ses bras autour du cou du sorcier, profitant pour caresser doucement sa nuque au passage.
- Quelle technique de drague nulle.
C’était une plaisanterie, bien sur, elle avait appris à apprécier l’honnêteté presque candide du Walsh, cette façon qu’il avait d’être attentionné, attendrissant, sans la moindre arrière pensée, presque à la manière d’un enfant. Elle ferma les yeux pour ne pas subir le transplanage, pour ne les rouvrir qu’en sentant le sol se raffermir sous ses pieds. Ils étaient apparus dans un recoin obscur d’une … gare ? A St Pancras ? Elle fronça les sourcils, levant vers Aedan un regard circonspect.
- Hmmm … Je ne suis pas sure d’avoir saisi la subtilité de la localisation ? Nous restons à Londres ?
Cela n’aurait pas été désagréable cela étant, la capitale était ravissante en cette période de l’année, surtout en bonne compagnie, et Jaïna aurait surement un tas de bonnes adresses à leur conseiller, mais quelque chose dans l’expression presque triomphante du médicomage lui soufflait qu’il n’en avait pas fini de ses cachoteries...
Made by Neon Demon
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Ven 26 Juin 2020 - 21:32
From Paris with love
Feat Rose
Feat Rose
Le regard et le sourire triomphant, je lui prends la main sans attendre et sans lui apporter de réponse pour nous diriger vers le quai en question. Le train n’est pas encore entrée en gare, nous avons encore le temps. J’évite des passants bien trop occupé à regarder leur smartphone pour regarder où ils marchent. A cette heure, la gare est encore bien encombrée, certains prennent les trains pour rentrer chez eux ou d’autres qui partent travailler. J’ai un regard pour le panneau annonçant les prochains trains, la provenance et la destination. Le nôtre n’arrive que dans vingt minutes. La place regorge de moldu casque ou écouteurs aux oreilles, un piano mis à disposition des voyageurs est occupé par une femme laissant aller à des notes agréables sur une mélodie que je ne reconnais pas. Elle est filmée par plusieurs curieux, j’hausse les sourcils, pourquoi pas après-tout. Nous continuons le chemin, empruntons l’escalator pour rejoindre plus bas, le quai 6B. Ici, la surprise n’en n’est plus une, la destination « Paris gare du nord » est annoncée.
- Non, nous ne restons pas à Londres.
Je la regarde, souriant, je la détail du regard essayant de deviner si oui ou non elle est ravie de cette surprise. Après tout c’est… rapide ? Je ne sais pas. J’allais remonter mes lunettes mais j’oublie rapidement que je ne les ait plus. Un toc que je vais difficilement me débarrasser. Je porte toujours mes lunettes le soir lorsque je travail. Je triture ma lèvre en attendant sa réponse. Mais nerveux je prends la parole de nouveau.
- Je n’y suis jamais allé, ce n’est pas très loin et je me dit que ça pouvait être agréable de sortir un peu d’Inverness.
Et je n’ai rien d’autres à dire. Pourquoi Paris ? Parce que c’est affreusement cliché et que je ne voulais pas prendre de risque et que je me dis que les filles aiment bien cette ville. Mais Rose n’est pas une fille comme les autres alors merde je ne sais pas. Je regarde le panneau, les yeux écarquillés, ça se trouve c’est de la daube en boîte ce que j’ai prévu ?! J’ai fait venir les gars pour rien, demandeur de conseils et des mots rassurant. J’ai gâchée une soirée pour une destination qui n’est pas convaincant. Bon souffle un coup. Je lâche doucement sa main et passe sa main sur mes cheveux.
- Est-ce que tu…aimes ?
La voix annonçant l’entrée en gare du train nous coupe. Je tourne la tête et prends de nouveau sa main, ne voulant pas la perdre dans un mouvement de foule qui arrive soudain. Les portes de l’Eurostar s’ouvrent, je la laisse passer en premier après avoir repérer la bonne voiture. Nous nous installons après mis les sacs au- dessus de nous. Je lui reprends de nouveau nos mains, entrelace nos doigts et lui souris.
- J’espère que ça te plairas en tout cas.
- Non, nous ne restons pas à Londres.
Je la regarde, souriant, je la détail du regard essayant de deviner si oui ou non elle est ravie de cette surprise. Après tout c’est… rapide ? Je ne sais pas. J’allais remonter mes lunettes mais j’oublie rapidement que je ne les ait plus. Un toc que je vais difficilement me débarrasser. Je porte toujours mes lunettes le soir lorsque je travail. Je triture ma lèvre en attendant sa réponse. Mais nerveux je prends la parole de nouveau.
- Je n’y suis jamais allé, ce n’est pas très loin et je me dit que ça pouvait être agréable de sortir un peu d’Inverness.
Et je n’ai rien d’autres à dire. Pourquoi Paris ? Parce que c’est affreusement cliché et que je ne voulais pas prendre de risque et que je me dis que les filles aiment bien cette ville. Mais Rose n’est pas une fille comme les autres alors merde je ne sais pas. Je regarde le panneau, les yeux écarquillés, ça se trouve c’est de la daube en boîte ce que j’ai prévu ?! J’ai fait venir les gars pour rien, demandeur de conseils et des mots rassurant. J’ai gâchée une soirée pour une destination qui n’est pas convaincant. Bon souffle un coup. Je lâche doucement sa main et passe sa main sur mes cheveux.
- Est-ce que tu…aimes ?
La voix annonçant l’entrée en gare du train nous coupe. Je tourne la tête et prends de nouveau sa main, ne voulant pas la perdre dans un mouvement de foule qui arrive soudain. Les portes de l’Eurostar s’ouvrent, je la laisse passer en premier après avoir repérer la bonne voiture. Nous nous installons après mis les sacs au- dessus de nous. Je lui reprends de nouveau nos mains, entrelace nos doigts et lui souris.
- J’espère que ça te plairas en tout cas.
FRIMELDA
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Lun 6 Juil 2020 - 11:34
From Paris with Love
feat Aedan
Rose s’était serrée contre Aedan pour que leurs corps fassent bloc contre la foule qui affluait pour les compresser sans égard pour les flux naturels : les gens étaient pressés, peu enclins à laisser leurs places aux deux trentenaires qui avançaient, un peu incertains, le long des couloirs interminables de la gare. Rose avait spontanément été attirée, elle aussi, par les notes du piano qui s’élevaient au loin, mais cela ne semblait pas être leur destination. Elle n’avait pas joué depuis si longtemps… Gardant sa main au chaud dans celle du grand brun jusqu’à ce que son regard se pose sur le panneau des départs. Ses doigts serrèrent un peu plus ceux d’Aedan alors qu’elle écarquillait les yeux, relevant le nez vers le jeune homme, surprise. Elle ouvrit la bouche mais déjà il reprenait, visiblement nerveux tant il parlait vite, avalant la moitié des syllabes de sa phrase, son adorable accent irlandais ressortant férocement avec le stress. Alors elle le laissa finir, un sourire flottant sur ses lèvres, le regard brillant. Elle voudrait le rassurer, lui dire à quel point son idée est fantastique, que le simple fait qu’il ait pensé à tout ça, pour elle, donne envie à son coeur d’imploser.
- Aedan… Aedan … Aedan …
Il faut qu’il se calme, absolument, qu’il se détende. Alors quand enfin il se tait et qu’une voix annonce le départ imminent de leur train, Rose lui attrapa les joues de ses deux mains pour planter un baiser mouillé sur les lèvres, soufflant un gloussement contre sa bouche.
- C’est parfait. Tu es parfait. Dépêchons nous avant qu’il parte sans nous !
La jolie blonde bondit à l’intérieur du wagon, son sac de voyage dans une main, celle du lufkin dans l’autre. Un peu échevelée, ne tenant pas vraiment en place, elle avait installé ses jambes sur celles d’Aedan spontanément, comme une adolescente, les pieds dépassant au milieu de l’allée. Son sourire n’avait pas quitté son visage, alors que le train se mettait en mouvement. Ils avaient de la chance, leur wagon n’était pas le plus rempli, et pas un enfant à l’horizon ! Rose s’amusa d’avoir remarqué cette absence au moment même où ils s’étaient posés, avant de lancer une pichenette sur le nez libéré de ses montures du médicomage.
- Tu plaisantes ? Paris… Je n’y suis jamais allée non plus. Je ne m’attendais pas à … enfin, je ne m’attendais pas à grand-chose, tout m’aurait plu, tant que je suis avec toi, mais ça…
Elle passa une main dans ses propres cheveux, laissant sa phrase en suspens. Depuis sa rupture avec Marcus, elle n’avait pas pris tant de temps pour elle-même, en dehors de sa parenthèse enchantée avec Jaïna. Qu’Aedan ait pensé à tout cela juste pour elle, pour eux … Sans être véritablement surprise par l’attention, elle était forcément touchée. Elle ne lui avait jamais rien demandé en ce sens, et pourtant, il l’avait fait de lui-même. Il voulait … Prendre soin d’elle ? Lui faire plaisir? Un peu de tout ça à la fois ? Aedan n’était peut être pas le garçon le plus éloquent de la terre, mais ses actions parlaient pour lui, au centuple. Elle appuya un second baiser sur sa joue, avant de reprendre.
- Alors, tu as un programme, ou alors on part à l’aventure ?
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Jeu 16 Juil 2020 - 14:44
From Paris with love
Feat Rose
Feat Rose
Je bouge mon nez après la pichenette de ma blonde, je grimace faussement. Rassuré que cette surprise lui plaise, je me détends quelque peu. Je pose mes mains sur ses jambes sur les miennes et souris à sa question. Je m’y attendais et c’est probablement pour cela que je voulais me préparer au maximum et que j’ai demandé de l’aide…
- On a un programme, que je vais garder pour moi.
J’hausse les sourcils taquin lui souris, satisfait de pouvoir garder un minimum de surprise pour ce week-end. J’avance doucement ma main pour taquiner le bout de son joli nez. Légèrement de côté, ainsi je peux la regarder à loisir et observer son regard brillant de malice et d’excitation.
- Tu as des endroits que tu voudrais visiter ?
Histoire de voir si j’ai éventuellement tapé dans le mille et si les suggestions de mes amis ont été bonnes. Et le stresse me gagne de nouveau. Je passe mes mains dans ma tignasse et un contrôleur nous demande nos billets qu’il scan lorsque je les sors. Je les range aussitôt et remercie l’agent. L’Eurostar est rapide pour arriver en France, deux heures et quart, ce n’est rien.
- Tu as passé une bonne semaine ? Nous n’avions pas pu nous voir malheureusement.
Nous étions occupés, son travail à Hung, Malou às'occuper. J’avais des entretiens à Ste Mangouste, Anna à voir pour les recherches et la fin de ma thèse à faire…Je ne parle pas des montagnes de devoir à rendre que j’ai bien entendu finies. Je dresse également Blue pour qu’il puisse livrer les lettres ça commence à porter ses fruits. Il sera prêt dans le mois. J’espère. Il se prend encore bien trop de fenêtre…j’espère qu’il ne sera pas assommé. Il a la tête dure. Revenons-en à Rose.
- Et Malou, comment il vat ? Il a dit d’autres mots ?
Outre le fait qu’il dise « maman », on a eu l’impression la dernière fois, qu’il voulait dire « balle ». Je n’y connais rien aux enfants je ne sais pas si c’est l’âge de parler s’il est en retard ou au contraire en avance mais cela surprend. C’est si petit. Je caresse sa jambe du bout des doigts et la regarde de nouveau en silence. Un week-end juste tous les deux dans un contexte différent de l’Ecosse, parfois j’ai l’impression que c’est irréel, être avec elle, ensembles, partir. Un doux moment que je ne veux pas voir prendre fin.
- On a un programme, que je vais garder pour moi.
J’hausse les sourcils taquin lui souris, satisfait de pouvoir garder un minimum de surprise pour ce week-end. J’avance doucement ma main pour taquiner le bout de son joli nez. Légèrement de côté, ainsi je peux la regarder à loisir et observer son regard brillant de malice et d’excitation.
- Tu as des endroits que tu voudrais visiter ?
Histoire de voir si j’ai éventuellement tapé dans le mille et si les suggestions de mes amis ont été bonnes. Et le stresse me gagne de nouveau. Je passe mes mains dans ma tignasse et un contrôleur nous demande nos billets qu’il scan lorsque je les sors. Je les range aussitôt et remercie l’agent. L’Eurostar est rapide pour arriver en France, deux heures et quart, ce n’est rien.
- Tu as passé une bonne semaine ? Nous n’avions pas pu nous voir malheureusement.
Nous étions occupés, son travail à Hung, Malou às'occuper. J’avais des entretiens à Ste Mangouste, Anna à voir pour les recherches et la fin de ma thèse à faire…Je ne parle pas des montagnes de devoir à rendre que j’ai bien entendu finies. Je dresse également Blue pour qu’il puisse livrer les lettres ça commence à porter ses fruits. Il sera prêt dans le mois. J’espère. Il se prend encore bien trop de fenêtre…j’espère qu’il ne sera pas assommé. Il a la tête dure. Revenons-en à Rose.
- Et Malou, comment il vat ? Il a dit d’autres mots ?
Outre le fait qu’il dise « maman », on a eu l’impression la dernière fois, qu’il voulait dire « balle ». Je n’y connais rien aux enfants je ne sais pas si c’est l’âge de parler s’il est en retard ou au contraire en avance mais cela surprend. C’est si petit. Je caresse sa jambe du bout des doigts et la regarde de nouveau en silence. Un week-end juste tous les deux dans un contexte différent de l’Ecosse, parfois j’ai l’impression que c’est irréel, être avec elle, ensembles, partir. Un doux moment que je ne veux pas voir prendre fin.
FRIMELDA
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Ven 24 Juil 2020 - 17:26
From Paris with Love
feat Aedan
Un programme donc, c’était toujours ça de pris, mais dont le contenu demeurait une énigme pour elle, le Walsh semblait ne pas avoir envie d’éventer les surprises qu’il lui avait réservées. Elle n’était pas une grande adepte des cachotteries d’ordinaire (notez l’ironie, pour une occlumancienne), mais puisqu’elles venaient de son petit-ami, elle allait devoir faire un effort de lâcher prise… Quoi que, à l’entendre lui demander si elle avait déjà des préférences, peut être n’était il pas si sur de lui que ça, l’irlandais … Rose laissa le contrôleur s’éloigner avant de répondre, sans jamais quitter des yeux le sorcier qui lui faisait office de repose-pied. Charmant, très charmant repose-pied.
- C’est à dire que je n’ai pas vraiment eu le temps de me poser la question ! Spontanément, je te dirais comme tout le monde, la Tour Eiffel, le Louvre, et puis le Paris sorcier … Jaïna te ferait surement la liste des boutiques de luxe par ordre alphabétique, mais le simple fait de songer à mettre un pied à l’intérieur me met mal à l’aise !
Elle secoua la tête, gloussant d’une manière plus mijaurée qu’elle ne s’y attendait. Avec Aedan, c’était encore tout beau, tout neuf, un peu hésitant parfois… Mais cela lui plaisait. Ils prenaient leur temps, et c’était de ça dont avait besoin la médicomage, encore échaudée de la fin de sa dernière relation. Elle noua les doigts de sa main libre à celle du sorcier, se plongeant à nouveau dans quelques réflexions à voix haute.
- A bien y réfléchir, je pense qu’avant tout, le Paris Sorcier, ce sera chouette, et puis pour le reste, on verra bien où le vent nous emmène… Peut être le Sacré Coeur, tiens, que je puisse aller y allumer une bougie… Ou alors faire un tour de bateau mouche … Mais de toute façon, quoi que l’on fasse, cela me plaira, puisque je serais en bonne compagnie.
Son téléphone vibra dans sa poche, elle vérifia d’un coup d’oeil le contenu, compte tenu du destinataire : Cael lui envoyait une photo de leur fils, déjà déguisé en Dieu seul savait quoi, hilare. Une manière très Muller de lui dire de ne pas s’inquiéter, qu’il gérait la situation. Elle sourit, rangea l’objet dans son sac, pour se concentrer à nouveau l’instant présent.
- C’était un peu la folie, c’est vrai … avec le printemps, les étudiants sont de plus en plus aventureux, j’ai l’impression de passer mes journées à réparer des poignées et des genoux abimés par des chutes de quidditch ou des duels en plein air … Est ce qu’on était aussi remuant, nous, en première année ?
Probablement pas, mais l’ex summerbee et le futur ex lufkin n’étaient pas vraiment un échantillon représentatif de la population estudiantine : la plupart des blessées lui faisaient plus penser à quelques wrights de sa connaissance ….
- Il va bien, il a les canines qui percent, c’est une catastrophe, il bave constamment. Mais ça ne l’empêche pas de dormir pour le moment, alors je ne peux pas trop me plaindre… Il commence à essayer de répéter des choses qu’il entend, mais il n’articule pas encore, a part Maman… en ce moment, dès qu’il voit quelque chose qui lui plait, il ne crie des « Wahouuuuuu » bien trop enthousiaste parfois. Parce qu’un Wahou devant un mouchoir par terre, c’est un petit peu … Intense comme réaction.
Elle se mordit les lèvres, souriant bien malgré elle d’attendrissement au souvenir de cet enfant bruyant et plein de candeur. Elle ne se lassait pas de le voir grandir, si rapidement.
- Et toi alors, le boulot, tout se passe toujours bien ? Tu as pu faire les corrections sur ta thèse, après mes annotations ? Ce n’était pas grand-chose, surement que je chipote un peu, mais je suis persuadée que ton travail mérite les félicitations du Jury , ce serait dommage de passer à coté pour de la mise en page de bibliographie ou quelques références trop floues...
Made by Neon Demon
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Lun 3 Aoû 2020 - 12:28
From Paris with love
Feat Rose
Feat Rose
Le soulagement détend mes muscles, la plupart des choses énoncées sont –je crois- des choses que j’avais prévues de faire avec elle. Sa voix harmonieuse continue de répondre à mes questions précédentes mais j’en écoute que distraitement les réponses. Je viens de me rappeler d’une chose…Je n’ai pas pris la liste des lieux suggérés, elle est restée sur mon lit à Hung…j’en connais un qui se fera une joie de m’avoir prévenu durant une soirée spécial où j’avais demandé un léger coup de pouce. Bon si je ne lui dit rien, il n’en saura rien après tout. Je passe ma main dans mes cheveux, geste de stress et parfois de gêne…il va falloir improviser maintenant, heureusement pour moi j’ai quelques suggestions que je garde dans un coin de ma tête. J’hoche la tête, présent physiquement, mais perdu dans mon océan de pensées. Si elle savait qu’en réalité je ne sais plus ce que nous allons faire, elle me réduirait en cendre ? Non, Aedan, te laisse pas gagner par le stress. Si elle m’entendait…attend, elle est legilimens ? Ça se trouve en fait. Je la regarde, les yeux ronds, ses magnifiques lèvres bougées alors qu’elle me parle de Malou. Non. Elle ne l’est pas. Focalisé sur sa bouche, je sors –enfin- de mes étranges pensées lorsqu’elle s’adresse à moi. Je me reprends subitement, éclaircie ma voix.
- Ah euh oui, oui, oui, oui.
Elle a posées une question c’est ça ? Aedan, concentration. Je passe ma langue sur mes lèvres et tente de rembobiner mentalement la conversation. Mes mains qui caresse distraitement ses jambes, je demeure silencieux, un peu trop, un peu trop longtemps même. Je crois qu’elle a parlé de la thèse. Je rebondis là-dessus.
- Merci d’avoir apportés tes corrections. Ça m’aide beaucoup. Tu as dû prendre beaucoup de temps dessus. Tu n’avais pas besoin de cette charge en plus, j’en suis désolé.
Je suis conscient que je dois répondre probablement à côté de la plaque mais le trajet passe à une vitesse que nous n’avons pas vu les heures passés –même si ça ne dure pas non plus une journée-Nous sortons du trains, ses doigts entrelacés entre les miens, je serre légèrement, je ne tiens pas à la perdre surtout dans cette ferveur parisienne. Cette gare est grande, je regarde les panneaux mais certains indiquent la même chose sur différents endroits, des escaliers partout qui me rappelle sans mal ceux de Poudlard même si eux, ne bougent pas. Une odeur désagréable se dégage du couloir que nous avons emprunté, un froncement de nez et de sourcils n’empêche rien mise à part à exprimer mon dégout. Certains voyageurs pressés, ne regardent pas leur chemin, trop concentrés sur leur téléphone, mes reflexes de joueurs de quidditch nous font esquiver rapidement ce type de personnes. Nous descendons des marches, en remontes plus loin, prenons l’escalier mécanique, et enfin la lumière, l’air frais, une odeur plus supportable, un autre brouahah…Je laisse échapper un soulagement. Je lui souris.
- Ça change de la verdure de notre Ecosse, hein ?
Nous nous faisons bousculer, la personne à rajouter quelque chose en français que je n’ai pas compris mais sans doute qu’il ne nous a souhaité la bienvenu ici.
- Tu voudrais passer par l’hôtel avant que nous commencions à faire les touristes ?
- Ah euh oui, oui, oui, oui.
Elle a posées une question c’est ça ? Aedan, concentration. Je passe ma langue sur mes lèvres et tente de rembobiner mentalement la conversation. Mes mains qui caresse distraitement ses jambes, je demeure silencieux, un peu trop, un peu trop longtemps même. Je crois qu’elle a parlé de la thèse. Je rebondis là-dessus.
- Merci d’avoir apportés tes corrections. Ça m’aide beaucoup. Tu as dû prendre beaucoup de temps dessus. Tu n’avais pas besoin de cette charge en plus, j’en suis désolé.
Je suis conscient que je dois répondre probablement à côté de la plaque mais le trajet passe à une vitesse que nous n’avons pas vu les heures passés –même si ça ne dure pas non plus une journée-Nous sortons du trains, ses doigts entrelacés entre les miens, je serre légèrement, je ne tiens pas à la perdre surtout dans cette ferveur parisienne. Cette gare est grande, je regarde les panneaux mais certains indiquent la même chose sur différents endroits, des escaliers partout qui me rappelle sans mal ceux de Poudlard même si eux, ne bougent pas. Une odeur désagréable se dégage du couloir que nous avons emprunté, un froncement de nez et de sourcils n’empêche rien mise à part à exprimer mon dégout. Certains voyageurs pressés, ne regardent pas leur chemin, trop concentrés sur leur téléphone, mes reflexes de joueurs de quidditch nous font esquiver rapidement ce type de personnes. Nous descendons des marches, en remontes plus loin, prenons l’escalier mécanique, et enfin la lumière, l’air frais, une odeur plus supportable, un autre brouahah…Je laisse échapper un soulagement. Je lui souris.
- Ça change de la verdure de notre Ecosse, hein ?
Nous nous faisons bousculer, la personne à rajouter quelque chose en français que je n’ai pas compris mais sans doute qu’il ne nous a souhaité la bienvenu ici.
- Tu voudrais passer par l’hôtel avant que nous commencions à faire les touristes ?
FRIMELDA
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Mer 5 Aoû 2020 - 14:15
From Paris with Love
feat Aedan
Rose avait fini par le remarquer, Aedan était du genre un tantinet … Etourdi, ou tête en l’air, les deux lui allaient plutôt bien. Quand il n’était pas absorbé dans une lecture ou un soin, son esprit divaguait bien facilement au large de ses monologues intérieurs, et le fil d’une conversation pouvait lui échapper comme un bout de laine à un chaton inconstant. Si ce genre de comportement pouvait l’agacer chez certaines personnes, Rose trouvait cela charmant chez le Walsh. Elle passa tendrement sa main sur la joue du Lufkin quand il lui sembla atterrir, la remerciant en fronçant un peu les sourcils, probablement conscient que sa réponse n’était probablement pas tout à fait adéquate, elle avait déposé un baiser sur ses lèvres, paisible, en lui assurant que ce n’avait pas été un fardeau : elle l’avait fait avec d’autres sur des thématiques autrement plus barbantes en tant que tutrice, et avec des rédacteurs bien moins talentueux. Et puis, lui avait elle murmuré dans un sourire, elle ne doutait pas qu’il trouverait un moyen de lui montrer sa gratitude.
Quand le train avait marqué le terminus, Rose avait bondi prestement pour ne pas être prise dans le flux des voyageurs plus pressés qu’eux : elle était à l’aise dans le monde des moldus, bien que plus rat des champs que des villes. Elle avait ramené son sac contre sa hanche, avant de suivre Aedan dans le dédale malodorant des couloirs de la gare et du métro. Heureusement, les rues n’étaient pas loin et, finalement, ils purent battre le pavé parisien qui s’obscurcissait dans le jour couchant. Il ne faisait pas tout à fait nuit encore, mais cela ne tarderait pas. Tant pis pour le coucher de soleil romantique, ils n’auraient pas le temps de trouver un panorama digne de ce nom.
- Ah, ça… Ce n’est pas ici que nous croiserons des bébés phoques ou des vaches des Highlands … Mais je ne doute pas que les pigeons parisiens ont leur charme, eux aussi.
Elle esquiva l’âme empressée qui la sépara une demi seconde d’Aedan, avant de reprendre sa main dans la sienne : ce n’était pas le moment de le perdre, il ne lui avait même pas dit où se situait leur hôtel. Elle secoua la tête négativement, repoussant poliment sa proposition d’un mouvement de la main.
- Je préfère que nous partions à la découverte de Notre Paris d’abord. Vu la semaine que nous avons passée, j’ai bien peur que si je croise le regard charmeur d’un lit au sommier fort et robuste et au matelas tendre, je ne sois pas en mesure d’y résister.
Le pire étant qu’il n’y avait aucune arrière pensée tendancieuse derrière cette confession hilare : Malachi avait eu un semblant de rhume toute la semaine et, par conséquent, avait été proprement insupportable, refusant d’être posé une demi seconde sur le sol tant que sa mère était dans la même pièce que lui, hurlant d’épuisement sans pour autant céder au sommeil, en un mot comme en cent, une véritable angoisse pour la jeune mère. En comparaison, les klaxons agacés des automobilistes français lui semblaient être une douce mélodie. Avant de repartir en direction de la carte du métro qui les amènerait au Paris, elle l’amena au pied d’un escalier quelconque pour s’adonner à sa pratique favorite, depuis qu’ils étaient ensemble : se jucher sur une marche au dessus de lui, pour pouvoir être, enfin, à sa hauteur, afin de lui offrir un énième baiser léger, aussi tendre que l’était son coeur tout mou en présence de l’irlandais.
- Allez, Let’s go, voyons si nous sommes de grands explorateurs ou des touristes du dimanche !
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Lun 17 Aoû 2020 - 21:09
From Paris with love
Feat Rose
Feat Rose
Je souris, nullement surpris par sa réponse. J’aurais également envie d’épouser le lit pour y fermer les paupières le temps d’une sieste relaxante. Mais faire les touristes à ses côtés est bien plus forte, ses doigts entres les miens, un sourire à son encontre, je l’avance vers moi en pleine place de cette gare aux plusieurs facette pour y déposer un baiser sur ses lèvres. Nous sommes à Paris, la ville des amoureux après tout, un cliché de plus ne fera pas de différence. Une voix féminine annonce la venue d’un train ou le départ, je ne saisis pas le français, je souris, le regard brillant et empruntons les dernières marches pour sortir enfin de ce labyrinthe. Je sors mon téléphone où les endroits que j’avais en tête sont notés ainsi que les différents portoloin pour nous y emmener ou nous rapprocher. Le plus proche est dans une ruelle sur la longue rue Lafayette, non loin du boulevard Magenta, nous devons tout de même marcher une dizaine de minutes. L’effervescence parisienne est similaire à celle de Londres avec pourtant une aura différente, j’ignore si c’est la sensation d’ignorance ou bien d’être auprès d’elle, mais je m’y sens bien. Ce sourire ne me quitte pas, certaines personnes qui nous croisent doit me prendre pour un fou, un niais probablement et ils auront raisons, je suis fou d’amour pour cette grande blonde et je suis probablement un fou de me dire cela aussi rapidement et au début d’une relation, la racine de notre couple ne fait que pousser lentement et je refuse de la voire mourir en lui faisant peur avec mes sentiments. Je tiens à elle et ça, je sais que c’est évident pour tout le monde même elle doit le savoir. Je regarde les différents bar et brasseries qui peuplent dans cette longue et interminable rue. Je lui montre du doigt un nom. « La Gargamelle »
- Tu arrives à le prononcer correctement ? Je vais tenter la…gagamelleuh. C’est dur.
Taquin je la regarde du coin de l’œil, je lui en montre un autre, puis le suivant jusqu’à arriver dans cette ruelle sombre à l’odeur putride est forte, je la regarde désolé par ce petite désagrément, je tends ma main sur le parapluie cassé, troué, aux couleurs délavées et par un son caractéristique, nous propulse sur la rue Massillon, je remets une mèche de sa chevelure dorée en place et la regarde, satisfait. D’un français mal prononcé je lui dis :
- Madame…
Je ricane doucement et nous reprenons notre marche sur les petites ruelles de l’île de la cité, en pleins cœur de Paris, le quartier sorcier non loin, je voudrais profiter de cette occasion pour apercevoir « Notre-Dame » Nous marchons en longeant ces rue à certains pavés irréguliers et aux bâtiments si particulier dont l’architecture m’échappe mais que j’apprécie, certains groupes prennent déjà des photos sur le parvis de notre dame, d’autres ne font qu’admirer l’œuvre en silence, les pigeons peu farouches viennent à nos pieds réclamant de quoi se sustenter, je secoue frénétiquement mon pied pour le faire fuir mais il se contente d’ouvrir ses ailes sans faire davantage. Je soupire et regarde la cathédrale.
- On ne pouvait pas se rendre au quartier sorcier sans passer ici.
Et en passant, ce n’était pas prévu…
- Tu arrives à le prononcer correctement ? Je vais tenter la…gagamelleuh. C’est dur.
Taquin je la regarde du coin de l’œil, je lui en montre un autre, puis le suivant jusqu’à arriver dans cette ruelle sombre à l’odeur putride est forte, je la regarde désolé par ce petite désagrément, je tends ma main sur le parapluie cassé, troué, aux couleurs délavées et par un son caractéristique, nous propulse sur la rue Massillon, je remets une mèche de sa chevelure dorée en place et la regarde, satisfait. D’un français mal prononcé je lui dis :
- Madame…
Je ricane doucement et nous reprenons notre marche sur les petites ruelles de l’île de la cité, en pleins cœur de Paris, le quartier sorcier non loin, je voudrais profiter de cette occasion pour apercevoir « Notre-Dame » Nous marchons en longeant ces rue à certains pavés irréguliers et aux bâtiments si particulier dont l’architecture m’échappe mais que j’apprécie, certains groupes prennent déjà des photos sur le parvis de notre dame, d’autres ne font qu’admirer l’œuvre en silence, les pigeons peu farouches viennent à nos pieds réclamant de quoi se sustenter, je secoue frénétiquement mon pied pour le faire fuir mais il se contente d’ouvrir ses ailes sans faire davantage. Je soupire et regarde la cathédrale.
- On ne pouvait pas se rendre au quartier sorcier sans passer ici.
Et en passant, ce n’était pas prévu…
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Mer 19 Aoû 2020 - 9:32
From Paris with Love
feat Aedan
Du coin de l’oeil, Rose guettait le visage d’Aedan qui, passé le rictus sérieux et concentré nécessaire à la recherche du portoloin qui les emmènerait dans le quartier voulu, n’en finissait pas de sourire aux nues. C’était qu’elle s’y était habituée, à ce grand sourire large, généreux, offert à la foule des inconnus comme à elle seule, dans leur tête à tête privilégiée. C’était une des choses qu’elle préférait chez lui, cette mimique lumineuse qu’il ne cherchait jamais à dissimuler sous un coup de fausse indifférence ou de lassitude. Le Walsh était étranger aux faux-semblants dans lesquels elle avait trempé pendant des années, il était aussi limpide et clair que de l’eau de roche. Une eau dans laquelle avait fini par vouloir se plonger toute entière, malgré ses craintes de chatte échaudée et son palpitant encore engourdi il y a si peu de temps. Elle haussa un sourcil devant le nom du restaurant cherchant quelle intonation utiliser pour un tel enchainement de consonnes et de voyelles.
- Voyons voir… la … Garrrrgammeyl ?
Si son accent écossais lui permettait de rouler le R sans trop de difficulté, le résultat n’était cependant pas plus probant que celui du Lufkin, qui aussitôt se désintéressa de la devanture pour lui en montrer une autre, puis encore une autre, et ainsi de suite, jusqu’à parvenir à l’entrée d’une venelle malodorante. Elle hocha la tête d’un air tranquille : c’était typiquement le genre d’endroit où était dissimulé un portoloin, ils étaient surement sur le bon chemin. Sans le lacher, elle le laissa agripper une baleine du parapluie usé qui les fit atterrir dans le quatrième arrondissement, au fond d’un cul de sac. Elle se laissa repeigner en levant le nez en l’air, enfantine, avant de s’extirper de la ruelle pour retrouver le pavé irrégulier et la foule des soirées printanières. La sorcière avait les yeux partout, grand ouverts, se délectant de la beauté un peu chaotique mais si poétique des lieux, prenant garde à ne pas se tordre la cheville sur la chaussée inégale : heureusement qu’elle n’avait pas écouté Jaïna et enfilé de talons aiguilles, elle aurait eu l’air maline et … Elle s’arrêta en même temps qu’Aedan devant la cathédrale, le regard brillant. Comme tout le monde sorcier, elle avait assisté à son incendie involontaire, suite à la libération des animaux d’un cirque magique, mais les agents du ministère de la magie français avait fait un travail exceptionnel de restauration : on eut dit qu’aucune flamme n’avait jamais léché le sommet de son aiguille, et la grande Dame était plus majestueuse que jamais. Le son du bourdon qui sonnait la messe du soir lui colla des frissons, et elle pressa le bras du Walsh, les yeux brillant.
- Tu crois … tu crois qu’on peut rentrer ? Tu veux bien ?
La foi de Rose n’était un secret pour personne, bien que pratiquant différemment des moldus, elle était attirée, magnétiquement, par les lieux de culte, mélange de nostalgie, d’éducation familiale et d’un intérêt tout personnel. Se frayant un chemin parmi les touristes, elle paya rapidement deux entrées au guichetier qui leur souffla que le sermon du soir allait commencer, et qu’ils devraient se faire particulièrement discrets. Rose acquiesça avec sérieux, sans lâcher la main de son irlandais de petit copain. Une fois dans le batiment, elle se serra contre lui, son regard clair rivé sur la rosace centrale du grand vitrail. La majesté des lieux lui faisait monter les larmes aux yeux. Elle resta un moment là, immobile, avant de se rapprocher des tables de dons et de vœux où brillaient des dizaines, des centaines de bougies et autres petits lampions vacillant. Elle attrapa un cierge d’une main fébrile, le paya sans une once d’hésitation, avant de l’allumer à la flamme d’une autre offrande pieuse. Elle jeta une oeillade tendre à Aedan par dessus sa bougie, reconnaissante, avant de la placer parmi les autres.
- C’est tellement beau … Tu crois qu’on va entendre l’orgue ? Ça fait tellement, tellement longtemps que je n’ai pas joué …
Depuis la Toussaint précédente, pour être précise. Elle n’avait même pas eu l’occasion d’accompagner la messe de Noël, son père en ayant décidé autrement. Parmi tant d’autres choses, la musique lui manquait, et celle qui mêlait mélodies et adjurations ferventes encore plus ...
Made by Neon Demon
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Mer 16 Sep 2020 - 20:57
From Paris with love
Feat Rose
Feat Rose
D’aussi loin que mes souvenirs me parviennent en mémoire, nous avons souvent été à l’église avec mes parents, la religion a toujours été présente sans que cela impacte ma vie que cela me marque au point que cela fasse partie intégrante de mon quotidien. Enfant qui suivait ses parents et qui regardait avec beaucoup de curiosité les idoles et les vitraux des églises sans pour autant s’intéresser au sermon. Et le décès de mes parents n’a rien arrangé, je n’ai pas pour autant mis de côté ces moments familiale, très heureux qui nous unissait autrefois. Le respect des lieux, des personnes qui écoutent, la personne qui parle, je demeure dans un silence admiratif et respectueux. L’intérieur est tout aussi beau que l’extérieur, si ce n’est plus. Il était évident que j’allais accepter de rentrer. Des frissons parcours mon corps malgré moi, enfant je me souviens que je trouvais les églises froides, austère, sans vie, triste et il fallait se tenir correctement sans parler, c’était pénible. Mais aujourd’hui, plus âgé, j’apprécie les lieux et ce qui s’en dégage. Mes yeux ne savent plus où se poser tant il y a à voir. Je suis Rose vers la table des dons, je la laisse allumer un cierge, je l’imite, silencieux, paye et pose dans un emplacement libre avant de la regarder à mon tour, souriant, ma main lâche la sienne pour caresse tendrement sa joue. Je sais à quel point elle est attachée à ce genre d’endroit, Notre-Dame est un endroit emblématique de Paris et par chance, nous ne sommes pas agglutiné par les touristes –dont nous faisons partie- Je reprends sa main.
- Allons voir si quelqu’un s’y est installé, peut-être qu’avec le sermon, nous aurons la chance de l’entendre ?
Nous jouons des coudes pour nous faufiler vers le côté ouest –j’ai le plan- où se trouve le grand orgue. Un grand nombre de personnes forment un arc de cercle. Je regarde le flayers, cherche une information, quelque chose qui pourrait nous en dire plus sur le magnifique et impressionnant orgue en face de nous. J’hausse les sourcils et montre le petit guide à ma blonde préférée.
- Un récital est donné tous les vendredis à 20h par les organistes titulaires ou invités.
Je regarde autour de nous, c’est après le sermon en sommes. Il y a un étage supérieur, peut-être avons-nous le droit d’y monter…Je lui fais signe, nous aurions une meilleure vue.
- Si on se fait discret, on pourra probablement y arriver, non ?
- Allons voir si quelqu’un s’y est installé, peut-être qu’avec le sermon, nous aurons la chance de l’entendre ?
Nous jouons des coudes pour nous faufiler vers le côté ouest –j’ai le plan- où se trouve le grand orgue. Un grand nombre de personnes forment un arc de cercle. Je regarde le flayers, cherche une information, quelque chose qui pourrait nous en dire plus sur le magnifique et impressionnant orgue en face de nous. J’hausse les sourcils et montre le petit guide à ma blonde préférée.
- Un récital est donné tous les vendredis à 20h par les organistes titulaires ou invités.
Je regarde autour de nous, c’est après le sermon en sommes. Il y a un étage supérieur, peut-être avons-nous le droit d’y monter…Je lui fais signe, nous aurions une meilleure vue.
- Si on se fait discret, on pourra probablement y arriver, non ?
FRIMELDA
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Ven 25 Sep 2020 - 22:46
From Paris with Love
feat Aedan
Bouleversée par la beauté du lieu, l’écossaise levait les yeux sur les vitraux jusqu’à s’en dévisser la nuque, un sourire fin, et pourtant rayonnant sur les lèvres. C’était parfois discuté, cette foi qu’elle avait, notamment au sein de la communauté sorcière, et pourtant, pourtant : elle était croyante, de celles qui, en chaque lieu de culte, chaque église, chaque paroisse, trouve un toit, un refuge. Un chez elle. Elle se laisse guider par le si grand brun jusqu’à l’instrument, l’orgue sublime, majestueux dans sa forme, sa hauteur, divin dans son chant à la fois si profond, guttural, et pourtant si pur… Organique. Elle ne voyait même pas les autres autour rien, rien d’autre que les cylindres, les pédales, les touches. D’ailleurs, il lui fallut un petit moment pour saisir le sens des mots qu’Aedan lui soufflait à l’oreille. Récital… Vendredi … vingt heures… Ce soir donc, bientôt ? Son visage s’illumina, à nouveau, une tâche de lumière orangée d’un éclat de vitrail de la grande rosace éclaboussant sa chevelure, un petit bout d’oreille, avant que le sourire ne s’efface dans une grimace ennuyé
- Ce soir … Mais, tu n’avais pas réservé quelque chose, le restaurant peut être ? Je ne voudrais pas bousculer tes plans pour un simple caprice …
… Ou alors le voulait elle ? Inconsciemment, peut être, quand on connaissait l’attachement de la sorcière et musicienne pour les récitals la communion de l’âme et de la musique pieuse… Mais elle avait une solide éducation, aussi, celle d’une sœur aînée, d’une fille modèle, qui ne faisait pas de vague, ne se faisait jamais passer en première, se dévouant aux autres comme un sacerdoce revêtu avec dévotion. La musique … elle aurait adoré, vraiment, cela faisait si longtemps qu’elle n’en avait pas écouté en vrai, et encore moins dans un tel lieu, mais elle ne pouvait pas décemment demander à Aedan de changer tout son programme, lui qui avait du se torturer l’esprit pour rendre le tout parfait. C’est qu’elle commençait à le connaître, un peu, le Walsh : ils se ressemblaient là dessus, ils ne laissaient pas grand-chose au hasard… Mais peut être était il un peu plus souple qu’elle même ? A priori, oui, à voir son regard doux, et la pression de sa main chaude autour de la sienne : le restaurant attendra, ce moment était à elle, rien qu’à elle…
La nuit était tombée quand les deux sorciers sortirent de la cathédrale, blottis l’un contre l’autre, grisés de musique et de spiritualité. La blonde soupira, un soupir doux, tendre, alors qu’elle remontait la paume d’Aedan à ses lèvres pour y déposer un baiser, geste tendre s’il en était, sans arrière pensée, ni besoin de se cacher. A Paris, ils étaient deux amoureux anonymes, comme les autres, et en même temps uniques. Rose resserra son col contre son cou, sa nuque, patiente sur le passage piéton à l’inverse des parisiens pressés.
- … tu as reçu des conseils pour de bonnes adresses, peut être dans le Paris des.. Gens comme nous ?
Made by Neon Demon
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Mar 27 Oct 2020 - 22:57
From Paris with love
Feat Rose
Feat Rose
Comment résister à un si beau sourire, à son regard brillant et plein d’envie. Comment ne pas flancher en face d’une telle représentation de la beauté. Certains diront que je suis qu’un niais, un grand romantique, un peu « plan-plan » sur les bords probablement un idiot qui crois au grand amour alors qu’il y a à peine un an je me voyais partir chez les moines pour y finir mes jours. C’est que maintenant que j’ai croisé son chemin, il n’est pas question de la laisser partir. J’en suis de toute manière incapable. Mon corps est comme « pensé » pour la satisfaire plus que nécessaire, il s’est mis dans un mode « amoureux » car je le suis. Je ne veux que son bonheur, son plaisir, sa satisfaction alors ce que j’avais prévu…ça n’est pas important. Alors nous irons à ce récital. Je ne suis pas un sensible de la musique, j’apprécie les mélodies de fond sans réellement m’attarder sur les notes, les instruments, mais elle, elle aime alors nous irons. Ce moment était pour elle, c’est un fait, nous devions venir ici, c’est le destin, probablement une coïncidence comme le dit ma petite voix, mais j’ai bien envie de croire que c’était ainsi que cela devait se produire. Le restaurant attendra.
Le ciel sombre voilé par les nuages, je crains une averse en levant le nez, mais il semble simplement être de passage. Je n’avais pas vu de pluie prévue pour ce week-end. Bousculé une fois de plus par l’empressement de l’effervescence parisienne, qui règne encore bien que l’heure soit entamée, nous attendons sagement que nous puissions traverser. Un sourire se fend sur mon visage à ses lèvres posées sur ma main, j’étire mon cou pour à mon tour l’embrasser, sur son front. Nous nous faisons bousculer de nouveau alors que nous avons le feu vert pour traverser. Sa question m’arrache un nouveau sourire.
- En réalité nous avons une heure de retard au restaurant que j’avais réservé dans le quartier…des gens comme nous.
Je lui souris pour la rassurer, c’est amusant en réalité d’arriver comme des fleurs. J’ai déjà prévu de faire l’idiot, pensé que la réservation était plus tard et le tour sera réglé…non ? Nous nous arrêtons le temps que je consulte ma carte, je n’ai pas tout imprimé dans ma tête.
- C’est par ici, je crois, je lui montre la droite. Ne t’en fait pas je dirais que nous nous sommes perdus ce qui n’est pas forcément un mensonge étant donné que j’ai dû mal à retrouver la rue où nous nous trouvons. Ah voilà, c’est bien par là. Il y a un portoloin à 500 mètre qui est actif dans…trois minutes.
C’est largement assez pour nos longues jambes d’accéder au portoloin situé sur une autre ruelle sur la gauche, cette fois, c’est une écharpe rapiécée aux couleurs étranges et pas du tout assorties ensembles mais ce n’est qu’un détail. J’ébouriffe mes cheveux et les rassembles en un catogan non maîtrisé, je dois réellement demander à Rius comment il parvient à faire ses coiffures. D’un geste doux et mesuré, je replace une mèche de cheveux de Rose correctement. Satisfait par un sourire, je reprends sa main, désirant de faire durer le contact avec elle. Le coin est plus calme que le parisien moldu bien que les sorciers soient tout aussi empressés. Je montre du doigt une petite devanture rouge au panneau lumineux annonçant « Le Français ».
- J’ai eu des bons retours de certains de mes collègues, nous devrions sortir, je cite : « En roulant » tellement nous allons bien manger.
Et c’est avec cet avis d’une de mes collègues que nous entrons au restaurant, par chance, notre table n’a pas été prise, je me suis confondu en excuse auprès du serveur bredouillant comme je l’avais prédit, une perte de notre chemin. Nous avons pris place l’un en face de l’autre, carte à la main, bon pain chaud en attendant de passer notre commande. La carte est variée, Viande, accompagnement diverses, spécialités de différentes régions dont j’ignore l’emplacement dans ce pays et encore moins ce que cela contient, heureusement pour nous, il y a la traduction en anglais.
- Tu peux prendre ce qu’il te plaît.
Le ciel sombre voilé par les nuages, je crains une averse en levant le nez, mais il semble simplement être de passage. Je n’avais pas vu de pluie prévue pour ce week-end. Bousculé une fois de plus par l’empressement de l’effervescence parisienne, qui règne encore bien que l’heure soit entamée, nous attendons sagement que nous puissions traverser. Un sourire se fend sur mon visage à ses lèvres posées sur ma main, j’étire mon cou pour à mon tour l’embrasser, sur son front. Nous nous faisons bousculer de nouveau alors que nous avons le feu vert pour traverser. Sa question m’arrache un nouveau sourire.
- En réalité nous avons une heure de retard au restaurant que j’avais réservé dans le quartier…des gens comme nous.
Je lui souris pour la rassurer, c’est amusant en réalité d’arriver comme des fleurs. J’ai déjà prévu de faire l’idiot, pensé que la réservation était plus tard et le tour sera réglé…non ? Nous nous arrêtons le temps que je consulte ma carte, je n’ai pas tout imprimé dans ma tête.
- C’est par ici, je crois, je lui montre la droite. Ne t’en fait pas je dirais que nous nous sommes perdus ce qui n’est pas forcément un mensonge étant donné que j’ai dû mal à retrouver la rue où nous nous trouvons. Ah voilà, c’est bien par là. Il y a un portoloin à 500 mètre qui est actif dans…trois minutes.
C’est largement assez pour nos longues jambes d’accéder au portoloin situé sur une autre ruelle sur la gauche, cette fois, c’est une écharpe rapiécée aux couleurs étranges et pas du tout assorties ensembles mais ce n’est qu’un détail. J’ébouriffe mes cheveux et les rassembles en un catogan non maîtrisé, je dois réellement demander à Rius comment il parvient à faire ses coiffures. D’un geste doux et mesuré, je replace une mèche de cheveux de Rose correctement. Satisfait par un sourire, je reprends sa main, désirant de faire durer le contact avec elle. Le coin est plus calme que le parisien moldu bien que les sorciers soient tout aussi empressés. Je montre du doigt une petite devanture rouge au panneau lumineux annonçant « Le Français ».
- J’ai eu des bons retours de certains de mes collègues, nous devrions sortir, je cite : « En roulant » tellement nous allons bien manger.
Et c’est avec cet avis d’une de mes collègues que nous entrons au restaurant, par chance, notre table n’a pas été prise, je me suis confondu en excuse auprès du serveur bredouillant comme je l’avais prédit, une perte de notre chemin. Nous avons pris place l’un en face de l’autre, carte à la main, bon pain chaud en attendant de passer notre commande. La carte est variée, Viande, accompagnement diverses, spécialités de différentes régions dont j’ignore l’emplacement dans ce pays et encore moins ce que cela contient, heureusement pour nous, il y a la traduction en anglais.
- Tu peux prendre ce qu’il te plaît.
FRIMELDA
- InvitéInvité
Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Ven 30 Oct 2020 - 15:37
From Paris with Love
feat Aedan
Rose avait grimacé, un peu gênée d’avoir bousculé le programme d’Aedan avec un caprice spontané. Elle se promit intérieurement de se faire plus docile pour le reste de la soirée, bien que le sourire tranquille du jeune homme l’encourageait à la décontraction. Plus encore, la lueur entre amusement et tendresse qui luisait dans ses prunelles claires agitait les ailes des papillons qui s’ébattaient dans son ventre, sans qu’elle ne parvienne à le quitter des yeux. Cela faisait longtemps, très longtemps qu’elle n’avait pas eu ce genre de sensations, et l’envie que cela ne s’arrête pas.
- … Je te suis, souffla t’elle avant d’emboiter le pas au grand lufkin. Heureusement qu’elle n’avait pas cédé aux injonctions de talons aiguilles de Jaïna et que ses chaussures étaient plutôt confortables, elle avait pu le suivre au trot sans trop de difficulté, se saisissant d’un portoloin encore moins attrayant que le premier, qui les fit disparaître en un éclair mat. Le voyage les ébouriffe, comme à chaque fois, et elle tend son visage vers celui d’Aedan quand celui ci vient réarranger ses mèches blondes. Elle le laisse faire et, alors qu’il lui reprend les doigts pour l’emmener sur l’artère principale, elle le retient en souriant, haussant un sourcil à sa manière bien à elle.
- Attends… Je peux décemment pas te laisser sortir comme ça …
Elle leva les mains autour de son cou, et d’un geste agile, ôta l’élastique qui attachait bien malhabilement la chevelure sombre du sorcier, le faisant glisser autour de son propre poignet. Du bout des doigts, elle le peigna rapidement, mais avec soin, jusqu’à lui confectionner une sorte de chignon flou digne de ce nom, qui dégageait son visage et tirait un peu plus ses traits fins, son regard dégagé de son rideau de cheveux épars ( ses yeux, oh, ses yeux. ). Elle bouscula son nez du sien, un peu timidement, avant de lui reprendre le bras, satisfaite. Mieux, c’était bien mieux. Le nom du restaurant la fit sourire, et elle s’installa sur la banquette de velours rouge, face au sorcier. Quand la carte lui fut présentée, elle commença par la lire avec attention, jusqu’à ce que son esprit se mette à divaguer, en direction de l’Outre-Manche, et de son fils. C’était plus fort qu’elle, elle pensait à lui, tout le temps, et se demandait si il allait bien, à cette heure. Si il avait bien mangé, si il ne l’avait pas trop cherché avant de s’endormir … si il dormait, d’ailleurs. Le regard flou, elle ne sortit de ses pensées, l’estomac serré, que lorsqu’Aedan lui annonça gentiment qu’elle pouvait choisir n’importe quel plat de la carte.
- … oh, oui, merci, c’est gentil … Je …
Elle rangea à nouveau une mèche derrière son oreille, lui lança un regard navré.
- Excuse moi, je pensais à … à Malachi, c’est plus fort que moi, j’ai encore un peu de mal à … à le laisser, même si c’est juste pour un jour ou deux …
Elle se sentait presque une mauvaise mère de l’avoir laissé au bon soin de son père, non pas parce que Caël ne pouvait s’en occuper, mais plutôt parce qu’elle lui avait laissé pour vivre sa vie de femme, pour la première fois depuis longtemps, mais n’était ce pas ce qu’à peu près toutes les jeunes mamans pouvaient ressentir, à un moment donné, ce monde de contradictions entre leurs envies et leurs besoins contradictoires. Elle avait dégluti, cherchant un peu de complaisance et une sorte de pardon dans le regard du brun, espérant qu’il ne s’en vexe pas, avant de reprendre, pour démontrer de sa bonne volonté.
- On pourrait … On pourrait commencer par trinquer, qu’est ce que tu en dis ? Avec du vrai champagne français ?
En sourdine, une petite musique guillerette au violon et à l’accordéon donnait le ton dans le troquet où, étonnement, il n’y avait que des tables de deux. Les différents couples étaient pour la plupart aux desserts, se tenaient les mains, se murmuraient quelques barbarismes en français qu’elle ne comprenait pas, mais avec une intensité dans les prunelles qui ne trompaient pas sur leurs intentions. Rose s’efforça à ne pas trop fixer tous ces amants qui les entouraient, son regard oscillant entre les cartes et Aedan qui faisait de même… lui qui ne voyait qu’elle et le mur qu’elle avait dans son dos, se rendait il compte d’à quel point l’ambiance était au romantisme, dans ce restaurant ? L’avait il seulement fait exprès ?
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Jeu 19 Nov 2020 - 21:27
From Paris with love
Feat Rose
Feat Rose
Dans l’attente de notre choix, la serveuse nous pose une panière en osier avec quatre boules de pains ainsi qu’une demi-douzaine de roulé au fromage si me fit à l’odeur que dégage cet apéritif. La jeune fille nous demande si nous questionne en français, je racle ma gorge avant de lui répondre que nous sommes anglais par conséquent…nous ne parlons pas anglais. Gênée subitement, son visage s’empourpre jusqu’aux oreilles ce qui me fait hausser les sourcils. Ai-je été impoli ? J’ai un regard interrogateur pour Rose puis reviens sur la serveuse qui se confond en excuse –dans notre langue cette fois- Nous commandons une bouteille de champagne pour le moment n’ayant pris aucunes décisions quant à notre plat. La serveuse note sur son calepin, souris timidement et s’en va presque en courant. Très étrange ces français…
Mon attention revient vers Rose. Sa remarque sur son fils me donne l’impression d’avoir arraché sa mère a son enfant. C’est une sensation désagréable. Je n’avais pas du tout pensé à cela…Je pose la carte sur la table et lui tend ma main pour qu’elle y vienne déposer la sienne. D’un geste tendre du pouce, je caresse le dos de sa main.
- Tu es une maman, je suppose que c’est normal de ressentir cela, ne t’excuses pas. Tu veux que l’on appelle Caël pour que tu le vois un peu ? ça ne me dérange pas.
Je la rassure d’un sourire. Je rajoute presque immédiatement sans lui laisser le temps de répondre.
- Je suis désolé, c’est peut-être un peu égoïste de t’avoir demandé de venir ici sans lui. Je te promets que la prochaine fois que nous partons en week-end, il sera parmi nous.
J’espère qu’elle me croit, qu’elle ne pense pas que je sois un homme aux belles paroles pour séduire les femmes. J’embrasse le bout de ses doigts. La serveuse arrive soudainement en faisant rouler un chariot qu’elle colle à notre table, un seau en verre est posé dessus où une horde de glaçon entourant une bouteille y est déposé. La jeune fille pose deux coupes de champagne et ouvre la bouteille devant nous, elle sert un fond à mon attention et attends probablement que je goûte ce que je fais précipitamment, quittant mon lien avec Rose. Le liquide absorbé, je souris pour signifier mon approbation, et elle sert le verre de Rose, me rajoute du champagne et garde le verre en main sans y toucher.
Au-dessus de Rose se dresse des cadres avec différentes photographies en noire et blanc. J’ai l’impression d’y reconnaitre des personnalités de l’ancien temps sans parvenir à sortir un nom de l’un d’entre eux. Certaines images sont des couples qui se donnent un baiser, d’autres des zooms sur des mains jointes ou des sourires et regards échangés. Subitement, je me rends compte que ce restaurant est un nid à couple, un restaurant où le cliché du romantisme est réuni. Mon sang ne fait qu’un tour, Rose va certainement penser que je sors le grand- jeu…Je me gratte le sommet du crâne. Attends, c’est mauvais de sortir le grand jeu ? Qu’est-ce qu’ils avaient dit les gars déjà…J’ai tout oublié…D’un geste maladroit, je lève mon verre en tentant de garder contenance.
- Alors…A nous ? A ce week-end ?
Et merde.
Mon attention revient vers Rose. Sa remarque sur son fils me donne l’impression d’avoir arraché sa mère a son enfant. C’est une sensation désagréable. Je n’avais pas du tout pensé à cela…Je pose la carte sur la table et lui tend ma main pour qu’elle y vienne déposer la sienne. D’un geste tendre du pouce, je caresse le dos de sa main.
- Tu es une maman, je suppose que c’est normal de ressentir cela, ne t’excuses pas. Tu veux que l’on appelle Caël pour que tu le vois un peu ? ça ne me dérange pas.
Je la rassure d’un sourire. Je rajoute presque immédiatement sans lui laisser le temps de répondre.
- Je suis désolé, c’est peut-être un peu égoïste de t’avoir demandé de venir ici sans lui. Je te promets que la prochaine fois que nous partons en week-end, il sera parmi nous.
J’espère qu’elle me croit, qu’elle ne pense pas que je sois un homme aux belles paroles pour séduire les femmes. J’embrasse le bout de ses doigts. La serveuse arrive soudainement en faisant rouler un chariot qu’elle colle à notre table, un seau en verre est posé dessus où une horde de glaçon entourant une bouteille y est déposé. La jeune fille pose deux coupes de champagne et ouvre la bouteille devant nous, elle sert un fond à mon attention et attends probablement que je goûte ce que je fais précipitamment, quittant mon lien avec Rose. Le liquide absorbé, je souris pour signifier mon approbation, et elle sert le verre de Rose, me rajoute du champagne et garde le verre en main sans y toucher.
Au-dessus de Rose se dresse des cadres avec différentes photographies en noire et blanc. J’ai l’impression d’y reconnaitre des personnalités de l’ancien temps sans parvenir à sortir un nom de l’un d’entre eux. Certaines images sont des couples qui se donnent un baiser, d’autres des zooms sur des mains jointes ou des sourires et regards échangés. Subitement, je me rends compte que ce restaurant est un nid à couple, un restaurant où le cliché du romantisme est réuni. Mon sang ne fait qu’un tour, Rose va certainement penser que je sors le grand- jeu…Je me gratte le sommet du crâne. Attends, c’est mauvais de sortir le grand jeu ? Qu’est-ce qu’ils avaient dit les gars déjà…J’ai tout oublié…D’un geste maladroit, je lève mon verre en tentant de garder contenance.
- Alors…A nous ? A ce week-end ?
Et merde.
FRIMELDA
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Dim 22 Nov 2020 - 16:13
From Paris with Love
feat Aedan
Sans même avoir à réfléchir, la main de Rose vint se glisser dans celle d’Aedan, alors qu’il la rassure, tendrement. Avec des mots simples, sans la moindre ambivalence ni ambiguité et, en réalité, c’était exactement de ça dont elle avait besoin. Depuis qu’ils se fréquentaient, c’était un des traits de personnalité qui lui plaisaient le plus, chez les Walsh : Aedan n’avait pas besoin de mille circonvolutions pour dire ce qu’il pensait , avec lui, les choses étaient simples, elles étaient claires. Alors la jolie blonde lui sourit, secouant la tête de gauche à droite avant de reprendre.
- Ne t’excuse pas, ton idée est super. Malou est surement très bien avec son père, et vu l’heure, il doit dormir comme un bienheureux, c’est sur et certain. C’est juste que ...Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas pris un peu de temps pour moi et … Non, en fait, je crois que ça faisait surtout longtemps que personne n’avait organisé une telle expédition pour moi. Et ça me touche, vraiment.
Le fait de le prononcer à voix haute décida un peu plus l’écossaise à s’y tenir, reprenant sa carte pour balayer rapidement le menu. Elle releva les yeux par dessus la reliure quand Aedan embrassa ses doigts, doucement, et elle le fixa avec un regard tendre, mais intense : cet homme là n’était que douceur, et elle se demandait bien comme cela pouvait être possible qu’il n’ait pas trouvé chaussure à son pied, pendant tant de temps. N’importe quelle femme se serait trouvée vernie de se faire choyer par un type pareil et, le pire c’était qu’il ne semblait même pas s’en rendre compte. Son attention se déporta vers la serveuse quand celle ci leur présenta le champagne et leurs coupes pétillantes. Elle bafouilla un Merci aux accents bien anglophones, laissant Aedan se perdre dans la contemplation de l’endroit pendant quelques secondes avant de revenir à elle, l’air troublé. Elle laissa échapper un petit rire alors qu’il tendait son verre et proposait un toast incertain, faisant tinter les coupes l’une contre l’autre.
- A tout ça, oui. A notre premier week end rien que tous les deux, loin d’Inverness, loin du quotidien. Et, arrête donc de t’inquiéter, ça se voit comme le nez au milieu de la figure… Tu es parfait, cette soirée est parfaite, je n’aurai pas pu rêver mieux… Alors respire, je t’en prie, et profitons juste de l’instant présent…
Elle prit une nouvelle gorgée de boisson, savourant la douceur du liquide pétillant sur sa langue. Son regard s’arrêta finalement sur un plat qui lui paraissait à la fois exotique et accessible, des aiguillettes de canard avec des légumes provençaux, des saveurs bien éloignées des plats qu’elle avait l’habitude de préparer elle-même. La commande passée, la conversation repartit naturellement entre les deux sorciers, et Rose avait repris la main d’Aedan dans la sienne. Maintenant qu’ils étaient installés, elle menait la conversation avec aisance, comme à son habitude : solaire, lumineuse, elle redevenait la jeune femme pleine de vie qui s’était parfois un peu perdu dans un quotidien rude et rendu un peu solitaire par sa rupture amoureuse, puis familiale. Auprès du lufkin, elle se réchauffait, comme une braise que l’on libère des cendres lourdes, réchauffant ses doigts et son sourire. Ils parlaient de tout, de rien, de quidditch beaucoup, de médecine, aussi. Elle aurait pu continuer pendant des heures, mais déjà leurs plats, fumants et appétissants, apparaissaient entre couteaux et fourchettes, alors que leurs flûtes se vidaient à intervalle de temps régulier.
Made by Neon Demon
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Mar 1 Déc 2020 - 20:38
From Paris with love
Feat Rose
Feat Rose
Le dîner s’est passé merveilleusement bien, n’arrivant pas à faire mon choix, j’avais décidé de prendre la même chose qu’elle. J’avais bien fait, ces aiguillettes de canard fut un délice. J’avoue avoir peu parlé durant ce repas, appréciant d’être celui qui écoute, souris à ses mimiques lorsqu’elle prend la parole, son regard qui pétille lorsqu’elle évoque son fils, mélange de fierté. Ma mère avait-elle aussi ce regard-là lorsqu’elle parlait de nous ? Je me suis égaré pendant un temps, perdant le fil de la discussion comme cela m’arrive par moment. Elle s’en était rendu compte, bien sûr, mais elle n’avait rien dit, elle avait prise doucement ma main me ramenant pleinement ici auprès d’elle. Mon pouce a caressé le dos de sa paume et nos regards se sont accrochés durant plusieurs secondes qui sont devenues des minutes. Nous n’avons donné aucune attention à la serveuse lorsqu’elle a repris nos couverts aux assiettes vides. Je n’ai pas en mémoire qu’elle nous ait adressé la parole ou bien nous n’avons pas fait attention, la seconde possibilité est probablement probable. Nous étions en communication silencieuse, nos regards ont parlés, pris la place de nos langues, nos respirations se sont accélérés sans explications. Nos corps ont parlé à notre place, ils se sont réclamés, nous l’avons sentie, les milliers de frissons se sont emparés de ma peau et je peux pariés des gallions qu’elle a ressenti les même choses. Nul besoin de plus pour comprendre. La note réglée en hâte, nos mains emprisonnés l’uneet l’autre avec force, nous avons couru jusqu’au porteloin pour rejoindre notre hôtel, prié intérieurement l’hôtesse pour qu’elle daigne mettre un peu du sien pour accélérer ses vérifications, après cinq longues et interminables minutes, de regards de supplications, nous avons obtenus notre carte d’accès, notre précieux. J’avoue ne pas avoir fait attention à la décoration de l’hôtel, j’avoue ne pas avoir réellement pris le temps de visiter notre chambre car aussitôt que la porte se soit fermée derrière nous, nos lèvres se sont jointes.
FRIMELDA
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Mer 2 Déc 2020 - 12:18
From Paris with Love
feat Aedan
Rose n’avait pas insisté pour prendre un dessert en fin de repas, se mordant les lèvres quand, à voix basse, Aedan lui avait proposé d’écourter le repas pour rentrer à l’hotel pour la fin de soirée. Ça lui convenait bien, de toute façon elle n’avait plus vraiment faim, pas de nourriture, en tout cas. Elle avait observé, un peu en retrait et surtout amusée, l’empressement d’Aedan à récupérer la clé de leur chambre, où les attendaient déjà sagement leurs bagages. A peine avaient ils passé le pas de la porte, refermé le verrou, que les mains du sorcier venait prendre son visage en coupe pour l’amener au sien, dans un baiser passionné. Elle avait fait disparaître ses chaussures d’un sortilège soufflé, les cuissardes n’étant pas exactement l’accessoire le plus facile à ôter dans ce genre de moment. Elle avait senti les doigts d’Aedan se saisir du revers laineux de sa jolie robe rouge pour la faire passer par dessus sa tête, et s’était retrouvée bien rapidement beaucoup, beaucoup moins habillée que lui. Il y avait donc peut être un point commun entre tous les garçons, cette impatience à la découvrir, très littéralement, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus rien sur elle. Ça la fait sourire d’abord, le cerveau saturé par les endorphines et l’adrénaline du moment, alors qu’elle lui ôte à son tour sa chemise à la hâte, et qu’elle libère ses cheveux pour passer ses mains dans la tignasse brune épaisse. Elle l’embrassait à nouveau quand ses bras à lui se refermèrent, sur elle, pour l’amener très … chevaleresquement jusqu’au lit. Le lit. Cet endroit où l’on dort, mais pas que, pas eux, pas ce soir. La gorge de Rose se serra subitement, son estomac, aussi, alors qu’Aedan la rejoignait avec ce regard aussi dévorant qu’il était tendre, presque admiratif, même. Ça fait beaucoup, d’un seul coup, et peut être qu’elle panique un peu, la si confiante sorcière, quand elle voit le lufkin passer sur ses hanches qu’elle trouve encore trop épaisses, par rapport à avant, qu’il caresse son nombril et ce ventre qu’elle ne reconnaissait pas toujours, même un an après son accouchement. Sa respiration se fait courte, pas dans le bon sens, sa gorge sèche malgré les baisers dans son cou, et elle murmure, doucement :
- Aedan, attends …
Il s’arrête, bien sur, parce qu’elle sait qu’il ne ferait jamais rien pour lui déplaire, d’aucune manière, mais elle ne peut s’empêcher de s’en vouloir en décelant une lueur paniquée dans ses jolis yeux bleus.
- Il faut que je te dise quelque chose, avant qu’on… qu’on continue, parce que j’en ai envie, moi aussi. Je …
C’était peut-être un peu bête, peut-être même que ça allait tout gâcher, mais elle ne pouvait pas ne pas lui dire ce qu’elle avait sur le coeur, et cette appréhension dont elle n’arrivait pas tout à fait à se défaire.
- Je n’ai… Je n’ai jamais … Enfin, tu es le premier. Pas le premier, premier, bien sur, mais… Je n’ai été avec personne d’autre. Depuis … Depuis Lui. Alors je suis peut-être un peu .. Ou pas assez… enfin, voilà. Ce sera surement pas parfait, du premier coup, et puis mon corps n’est plus celui qu’il était avant et …
Elle laissa échapper un gloussement nerveux, sans oser croiser à nouveau les prunelles du futur médicomage, persuadée qu’il allait la taquiner, au moins gentiment, avant de reprendre où ils en étaient, et ce serait surement très bien. Mais elle avait eu besoin de lui dire, tout ça : qu’elle n’avait jamais connu que Marcus, puisqu’elle avait décrété que Caël ne pouvait décemment compter pour autre chose que la conception de Malachi, qu’elle avait été façonnée par les mains d’un autre, pendant des années, avant, et qu’elle aurait surement besoin de temps, d’un peu de temps, pour le découvrir, et se redécouvrir, aussi. Elle espérait simplement qu’il ne lui en tiendrait pas trop rigueur, parce que ses insécurités n’effaçaient pas le plus important de cette histoire : elle était avec lui, ce soir, et rien qu’avec lui, et qu’elle voulait être à lui, aussi, aussi longtemps qu’il lui plairait ...
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Jeu 3 Déc 2020 - 21:16
From Paris with love
Feat Rose
Feat Rose
Je bascule ma tête sur le côté, sourire taquin qui se dessine au visage, je touche son petit nez de la pulpe de mon index alors qu’elle me parle, se livre à moi. Je n’ai pas réfléchis, j’ai été trop rapide comme un gamin, un adolescent. Je m’en suis voulu, oui sur l’instant car je n’avais pas pensé à elle, c’est contradictoire avec ce que je voulais finalement. Ses mots agrandissent mon sourire, je pose délicatement ma main sur sa joue.
- Ne t’en fais pas…on prendra notre temps.
J’accompagne mes dires par de frénétique hochement de tête, accentuant mon regard sur elle et un sourire de parfait idiot. Le but étant de détendre l’atmosphère. Je bascule sur le côté pour lui permettre de respirer, lui laisser un peu d’espace. J’ai conscience maintenant que c’était peut-être trop d’un coup. Pour autant, je ne veux rompre le contact entre nous, simplement éterniser les choses comme je lui ai dit plus tôt. Faire les choses en douceur, apprécier plus encore chaque parcelle de son cœur. Mes doigts caressent sa peau, de son épaule à son bras pour basculer sur son ventre, entourer ses hanches, effleurer ses cuisses…
- Je n’ai pas connu le corps que tu avais avant, mais celui que j’ai devant moi est magnifique, tu es belle, Rose.
Je m’approche plus encore d’elle, avide de ses lèvres, je dépose mes lèvres sur les siennes en douceur, le prolongeant en posant ma main derrière sa nuque pour accentuer le baiser. Elle doit l’entendre davantage, elle doit savoir, me croire, continuer à l’entendre encore et encore. Tu es belle. Mes lèvres quittent les siennes, s’appuient sur sa joue. Tu es magnifique. A présent elles glissent sur son épaule. Ravissante. La pointe de ma langue effleure sa poitrine dénudée. Sublime. J’en fais peut-être trop, mais je sais qu’il est important en tout cas selon moi de rassurer une femme sur son corps, je n’ai pas envie de me rappeler où ou bien par qui je l’ai entendu, ce n’est pas le moment. Je continue ma pluie de baiser sur son corps que j’apprivoise lentement. Splendide. Je pourrais continuer encore et encore jusqu’à épuisement de ma salive.
Parce qu’elle doit l’entendre, parce que je le pense, parce qu’elle est devenue une personne importante dans ma vie. Elle est entrée dans un moment où j’avais fermé la porte à l’amour, pensant que je n’étais pas fait pour ça, je n’avais tout simplement pas trouvée la bonne, celle qui me faisait y croire. C’est con, c’est tôt pour se dire ça, mais j’ai conscience que je l’ai dans la peau, celle pour qui je ferais tout. Je serais capable de tout pour elle, mes ailes sont poussées pour lui faire voir les milliers d’étoiles qui brillent dans mes yeux, a-t-elle la moindre idée de ce qu’elle procure chez moi ? Cette envie de protection dans mes bras, d’amour au travers de mes baisers, d’attention dans mes gestes, je veux son bonheur pleinement, toute ma vie durant je la veux auprès de moi. Parce que je l’aime.
- Ne t’en fais pas…on prendra notre temps.
J’accompagne mes dires par de frénétique hochement de tête, accentuant mon regard sur elle et un sourire de parfait idiot. Le but étant de détendre l’atmosphère. Je bascule sur le côté pour lui permettre de respirer, lui laisser un peu d’espace. J’ai conscience maintenant que c’était peut-être trop d’un coup. Pour autant, je ne veux rompre le contact entre nous, simplement éterniser les choses comme je lui ai dit plus tôt. Faire les choses en douceur, apprécier plus encore chaque parcelle de son cœur. Mes doigts caressent sa peau, de son épaule à son bras pour basculer sur son ventre, entourer ses hanches, effleurer ses cuisses…
- Je n’ai pas connu le corps que tu avais avant, mais celui que j’ai devant moi est magnifique, tu es belle, Rose.
Je m’approche plus encore d’elle, avide de ses lèvres, je dépose mes lèvres sur les siennes en douceur, le prolongeant en posant ma main derrière sa nuque pour accentuer le baiser. Elle doit l’entendre davantage, elle doit savoir, me croire, continuer à l’entendre encore et encore. Tu es belle. Mes lèvres quittent les siennes, s’appuient sur sa joue. Tu es magnifique. A présent elles glissent sur son épaule. Ravissante. La pointe de ma langue effleure sa poitrine dénudée. Sublime. J’en fais peut-être trop, mais je sais qu’il est important en tout cas selon moi de rassurer une femme sur son corps, je n’ai pas envie de me rappeler où ou bien par qui je l’ai entendu, ce n’est pas le moment. Je continue ma pluie de baiser sur son corps que j’apprivoise lentement. Splendide. Je pourrais continuer encore et encore jusqu’à épuisement de ma salive.
Parce qu’elle doit l’entendre, parce que je le pense, parce qu’elle est devenue une personne importante dans ma vie. Elle est entrée dans un moment où j’avais fermé la porte à l’amour, pensant que je n’étais pas fait pour ça, je n’avais tout simplement pas trouvée la bonne, celle qui me faisait y croire. C’est con, c’est tôt pour se dire ça, mais j’ai conscience que je l’ai dans la peau, celle pour qui je ferais tout. Je serais capable de tout pour elle, mes ailes sont poussées pour lui faire voir les milliers d’étoiles qui brillent dans mes yeux, a-t-elle la moindre idée de ce qu’elle procure chez moi ? Cette envie de protection dans mes bras, d’amour au travers de mes baisers, d’attention dans mes gestes, je veux son bonheur pleinement, toute ma vie durant je la veux auprès de moi. Parce que je l’aime.
FRIMELDA
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Ven 4 Déc 2020 - 17:01
From Paris with Love
feat Aedan
Made by Neon Demon
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Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Lun 28 Déc 2020 - 12:19
From Paris with Love
feat Aedan
Les corps se meuvent, s’étreignent, se touchent jusqu’à la fusion. Rose sent que sa peau, tout ce qu’il y a au-dessous, se réveille sous les caresses tendres, sous les étreintes chaudes et surtout, surtout l’Envie. Ce désir qu’elle n’avait plus ressenti depuis bien longtemps, pas comme ça, et surtout, dans un partage aussi fort qu’intime. Elle sentait le rouge lui monter aux joues, et ce corps qui se tendait pour en accueillir un autre, n’ayant pas oublié les sensations que cela procurait d’avoir un homme contre elle. Cela faisait longtemps, très longtemps, mais la mémoire des sensations et des plaisirs était fiable, et son épiderme lui non plus n’avait rien oublié. Alors elle avait enlacé Aedan, avec ses bras, avec ses jambes, vigne amoureuse qui s’enroulait autour de lui, elle avait partagé son souffle rendu court, bouche contre bouche, coeur contre coeur. C’était doux, mais c’était intense. C’était nouveau, mais c’était fort, elle en avait envie, cela lui faisait du bien, tellement de bien. Elle avait envie que cela ne s’arrête jamais, cette nuit, cette étreinte. Ses mains passaient dans le dos d’Aedan, sur sa nuque, dans sa chevelure bouclée qui lui chatouillait le visage. Parfois, elle fermait les yeux, se laissait guider par le mouvement plus que par ses yeux, par ses sensations plus que sa raison, elle l’intellectuelle, si sage Rose.
Ce n’avait pas été parfait, ça ne l’est jamais au tout début : ils s’étaient finalement montrés bien empressés, fougueux et maladroits à la fois, les lattes du lit s’en souviendraient, et ça leur avait tiré un sacré fou rire, aussi. Ils étaient restés blottis l’un contre l’autre, longtemps, sans avoir à se rhabiller, simplement à se bouffer des yeux. D’une certaine manière, la jeune femme avait l’impression de le détailler ainsi pour la première fois. Il était tout près, elle aurait pu compter chacun de ses cils, dont celui qui était venu se poser sur sa joue. Il souriait, ça faisait des plis discrets au coin de ses yeux, et cela lui donnait envie de le mordre, de le manger tout cru et de le faire rire. D’ailleurs, c’est ce qu’elle fit, à l’instant d’après, avant même qu’il n’ait le temps de lui dire quoi que ce soit, qu’il puisse regretter ou non. Elle avait attrapé sa lippe entre ses dents, juste assez pour qu’il glousse, avait enfoui son visage dans son cou, grignotant la peau fine de celui-ci avant de soupirer, doucement.
- … Je crois que je ne veux plus jamais sortir de cette chambre …
C’était un petit mensonge, son fils finirait par lui manquer, elle avait un autre petit homme dans sa vie dont elle devait s’occuper, qui était une priorité absolue. Et en même temps … A cet instant, elle n’était pas mère. Elle était Femme, elle était amante, et elle était avec Aedan, et rien qu’avec lui et, pour la première fois depuis très, très longtemps, elle se sentait sincèrement à sa place, sans arrière pensée, sans doute. It just felt right.
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: Terminé |Hot|( Paris ) From Paris with Love
Mer 27 Jan 2021 - 21:05
From Paris with love
Feat Rose
Feat Rose
Je n’arrive pas à m’empêcher de lui sourire, j’ai probablement l’air d’un idiot bienheureux en cet instant face à sa beauté exceptionnel, si elle m’entendait, elle roulerait probablement des yeux. Mais jamais elle ne pourra m’empêcher de lui répéter dès l’occasion se présente, elle est extraordinaire et je remercie je ne sais qui, je ne sais quoi de m’avoir conduit sur son chemin. Ma respiration est encore forte par moment, ma peau garde la chaleur de notre étreinte et je n’arrive pas à retirer cette boule de contentement formé dans mon ventre, comme pour me rappeler ce qu’il vient de se passer. Je caresse lentement mon nez contre le sien, voulant garder encore un instant son parfum enivrant qui me rend fou. Je remets certaines mèches de ses cheveux en place, gardant le silence pour faire durer ce moment, cet intime que nous avons partagés, j’ai conscience que je n’ai pas été le meilleur des amants ce soir, mais rien que de la voir me sourire, rencontrer son regard brillant me suffisent, elle ne s’enfuie pas en courant –c’est moi qui ai le billet retour- Mon sourire s’agrandit alors que son regard devient plus…taquin ? Pleins de malice. Elle attaque la première en croquant ma joue puis mes lèvres, mais je contre rapidement en lui chatouillant les hanches pendant quelques instants avant qu’elle prenne la parole pour la première fois. J’acquiesce à ses dires.
- Pour ce soir, nous n’allons pas en sortir c’est sûr, nous aurons l’occasion demain de profiter de la ville de nuit…ou pas.
J’embrasse ses joues, ses lèvres, son cou puis m’arrête un instant pour la regarder. Mon index dessine sa clavicule gauche dans un geste doux, je pourrais réellement rester des heures, ainsi à la contempler. Je lève mon bras pour qu’elle vienne se lover contre moi ce qu’elle fait sans attendre, j’embrasse son front et me demande encore si c’est réel, si ce n’est pas un rêve, une mauvaise blague, que je vais me réveiller seul dans mon dortoir des Lufkins et me rendre compte que j’avais juste inventé une vie. Pourtant sa main qui caresse tendrement mon torse me ramène ici avec elle, je la serre plus encore comme pour la retenir et faire durer ce moment. Je soulève la couverture pour la poser sur son épaule, nous avons réchauffé la pièce, mais il la température me semble redescendre peu à peu, il n’est pas question de prendre froid.
- Tu te reposes demain, faut profiter de ne pas avoir une petite tête blonde qui te réclame pour te reposer.
Nous rions doucement à l’unisson, ce week-end était également pour cela, qu’elle prenne du temps pour elle, pour nous deux également, c’est évident que je voulais égoïstement l’avoir pour moi l’espace d’un instant. Juste un petit peu, rien qu’un moment dans notre bulle avant de revenir à Inverness et prendre le cours de nos vies à toute allure. Nous serons deux touristes dans la ville des amoureux.
- Pour ce soir, nous n’allons pas en sortir c’est sûr, nous aurons l’occasion demain de profiter de la ville de nuit…ou pas.
J’embrasse ses joues, ses lèvres, son cou puis m’arrête un instant pour la regarder. Mon index dessine sa clavicule gauche dans un geste doux, je pourrais réellement rester des heures, ainsi à la contempler. Je lève mon bras pour qu’elle vienne se lover contre moi ce qu’elle fait sans attendre, j’embrasse son front et me demande encore si c’est réel, si ce n’est pas un rêve, une mauvaise blague, que je vais me réveiller seul dans mon dortoir des Lufkins et me rendre compte que j’avais juste inventé une vie. Pourtant sa main qui caresse tendrement mon torse me ramène ici avec elle, je la serre plus encore comme pour la retenir et faire durer ce moment. Je soulève la couverture pour la poser sur son épaule, nous avons réchauffé la pièce, mais il la température me semble redescendre peu à peu, il n’est pas question de prendre froid.
- Tu te reposes demain, faut profiter de ne pas avoir une petite tête blonde qui te réclame pour te reposer.
Nous rions doucement à l’unisson, ce week-end était également pour cela, qu’elle prenne du temps pour elle, pour nous deux également, c’est évident que je voulais égoïstement l’avoir pour moi l’espace d’un instant. Juste un petit peu, rien qu’un moment dans notre bulle avant de revenir à Inverness et prendre le cours de nos vies à toute allure. Nous serons deux touristes dans la ville des amoureux.
FRIMELDA