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(jonju) en apesanteur.
Lun 25 Mai 2020 - 0:08
✿ en apesanteur ✿
aujourd'hui, tu rends visite à la plus jeune de tes tantines, sora. tu l'aimes contrairement à tes autres tantes et oncles, tu te sens plus à l'aise peut-être parce qu'elle est la cadette, et donc tu sens moins la différence d'âge, la pression hiérarchique, ne transparaît pas avec elle. mais aussi, elle a le cœur rebelle, femme indépendante et forte, qui fait ce que bon lui semble, quand elle veut et cela l'embête peu, de savoir que sa main n'est pas promise, même si elle est une paria aux yeux, ne rentrant pas dans le cadre que l'on crée pour les femmes de plus de trente ans et moins. admiration qui déborde, pour ce bout de femme qui se bat contre l'injustice, un magnifique métier qu'elle a fait sien, plein de sens, celui d'auror. une autre épreuve pour elle, intégrer ses racines dans cette terre nouvelle, l'angleterre. elle n'a connu que le confort de son pays à elle, elle voulait vivre sa vie de l'autre côté du monde, défi élégamment relevé, rêve qu'elle semble toucher du doigt.
requête de venir la voir ramenée par un hibou, promesses de confessions féminines mais surtout d'apprendre pleins dans le monde où elle évolue, le ministère de la magie. te voilà donc dans son bureau, le trouver n'était pas une tâche facile, cet endroit est immense. tu traînais du pied alors que tes yeux s'ébahissaient devant la noblesse et l'envergure un peu intimidante, du lieu. mais avec persévérance et amusée par le jeu du labyrinthe, tu as fini par trouver. tu rattrapes le temps perdu auprès de ton aînée, tu observes la décoration minutieuse et les affaires bien organisées, tu reconnais bien là, sora. rôle de grande de sœur qui lui va bien, vœux de protection lorsqu'elle te demande si le temps t'es plus doux maintenant, si tout va bien. épopées et aventures rencontrées pendant sa carrière, qu'elle aime te conter. passion brûlante quand elle te récite les impératives du métier d'auror, qui lui décoche un sourire gêné. malheureusement, ce bon moment a une fin. le travail l'attend et de toute façon, tu ne peux rester ici éternellement.
doux au-revoir, tu te retrouves à longer le couloir du deuxième étage, jusqu'à te rendre devant l'ascenseur. les portes s'ouvrent lentement, tu souris poliment aux gens déjà à l'intérieur, vous allez pour partir mais un retardataire arrive soudainement. un jeune homme à l'allure assuré, mouvements élégants, un visage au traits ébènes que tu reconnais. john. on peut lire si facilement la surprise qui fait pétiller tes deux noisettes, tu ne l'attendais pas à le voir, cœur qui bondit d'un coup. vous vous connaissez depuis si longtemps, nature rebelle que tu as toujours admiré, protecteur rassurant et regard qui te chamboule. un peu intimidée, par cette endroit étroit qui vous rapproche, un peu timide par le regard des autres passagers, tu finis par le saluer, petit abaissement, geste de respect, couleurs de ta culture que tu as de mal à lâcher. « bonjour, john. quel heureux hasard de se tomber dessus. » hasard que tu remercies, joie qui te prend et étirant tes lèvres en une belle demi-lune, aussi lumineuse que l'astre géant. que l'apesanteur bouscule vos coeurs.
codage par aqua
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Re: (jonju) en apesanteur.
Mer 17 Juin 2020 - 17:59
» outfit
aujourd'hui, un peu plus qu'hier, tes yeux se perdaient dans l'immensité bleutée que lui offrait les parois réfléchissants. ton regard ne savait s'il devait se concentrer sur l'infini azur et son océan et possibilité ou sur son maigre reflet qui, effacé par l'inconstance de la surface, semblait n'être qu'un esprit. entre ton index et son pouce, tu attrape une mèche de cheveux, dont il ne restait plus grand chose de cendré. tu avais perdu l'habitude d'enchanter cette coiffure de cet opalin qui était pour toi devenu une habitude durant ces jeunes années, si bien que tu avais l'impression de découvrir une toute autre personne dès que ce noir ébène prenait de nouveau le dessus. une personne bien trop sérieuse, aux traits bien trop sombres, aux idées bien trop sérieuse. cette habitude, tu l'as perdue petit à petit depuis bientôt une année. une année bien trop épuisante pour tes humeurs qui se perdent et ne savent plus ce qu'elles veulent. au début, tu t'accrochais à cette stupide couleur comme une relique du passé, pour te prouver que rien n'allait changer et, malgré la trahison que tu avais subi de la part de tes parents, tu étais encore le même. mais c'était faux. quelque chose s'est brisé en toi et les morceaux, étalés au sol, t'empêches d'avancer sans te couper au passage. c'est donc pour ça que, depuis plus d'un an, tu n'arrive pas à avancer. c'était bête d'associer tout un pan de sa vie à une futile couleur, mais c'était aujourd'hui la seule chose à laquelle tu pouvais te rattacher. sans épaule sur laquelle pleurer, sans avenir sur lequel rêver, tu vis sans penser au lendemain, celui-ci te faisant bien trop peur. tu espérais, un peu plus chaque jour, que tes lendemains redeviennent cendrés.
alors qu'un collègue t'appelais depuis désormais une bonne minute, tu sortais de ta torpeur d'un seul bond. posant quelques documents sur ton bureau d'acacia, il quémandait le maigre service de les apporter à un autre étage que le tiens, lisant dans ton regard perdu et ton plan de travail vide ton manque évident de quoi t'occuper. soupirant, mais acceptant tout de même pour te changer les idées, tu les empaqueta et te dirigea vers l'ascenseur, en tête de te débarrasser de cette tache ingrate le plus vite possible. voyant qu'il allait partir sans toi, tu apposa tes mains sur les parois métalliques et, sans un bruit te faufila dans un coin, sans te faire remarquer. en voulant saluer tes voisins, une certaine personne arriva à retenir ton attention. une jeune femme, aux traits fin, à la peau pale, aux cheveux noirs de jais, aux lèvres d'un lait de rose. t'attardant quelques instants sur son éclatante beauté, tu reconnu instantanément la prestance de la jeune plume sur laquelle tes yeux se sont si longtemps attardés. celle-ci t'ayant remarquée, tu lui rend sa politesse en t'inclinant légèrement. « 안녕하세요, Unju. quelle chance que nos chemins se croisent de nouveau. le destin semblait se languir de nous. » dit-tu, remerciant les étoiles de vous réunir en une seule constellation. Lorsque l'homme se libère de la gravitation terrestre, c'est pour subir les contraintes de l'apesanteur.
aujourd'hui, un peu plus qu'hier, tes yeux se perdaient dans l'immensité bleutée que lui offrait les parois réfléchissants. ton regard ne savait s'il devait se concentrer sur l'infini azur et son océan et possibilité ou sur son maigre reflet qui, effacé par l'inconstance de la surface, semblait n'être qu'un esprit. entre ton index et son pouce, tu attrape une mèche de cheveux, dont il ne restait plus grand chose de cendré. tu avais perdu l'habitude d'enchanter cette coiffure de cet opalin qui était pour toi devenu une habitude durant ces jeunes années, si bien que tu avais l'impression de découvrir une toute autre personne dès que ce noir ébène prenait de nouveau le dessus. une personne bien trop sérieuse, aux traits bien trop sombres, aux idées bien trop sérieuse. cette habitude, tu l'as perdue petit à petit depuis bientôt une année. une année bien trop épuisante pour tes humeurs qui se perdent et ne savent plus ce qu'elles veulent. au début, tu t'accrochais à cette stupide couleur comme une relique du passé, pour te prouver que rien n'allait changer et, malgré la trahison que tu avais subi de la part de tes parents, tu étais encore le même. mais c'était faux. quelque chose s'est brisé en toi et les morceaux, étalés au sol, t'empêches d'avancer sans te couper au passage. c'est donc pour ça que, depuis plus d'un an, tu n'arrive pas à avancer. c'était bête d'associer tout un pan de sa vie à une futile couleur, mais c'était aujourd'hui la seule chose à laquelle tu pouvais te rattacher. sans épaule sur laquelle pleurer, sans avenir sur lequel rêver, tu vis sans penser au lendemain, celui-ci te faisant bien trop peur. tu espérais, un peu plus chaque jour, que tes lendemains redeviennent cendrés.
alors qu'un collègue t'appelais depuis désormais une bonne minute, tu sortais de ta torpeur d'un seul bond. posant quelques documents sur ton bureau d'acacia, il quémandait le maigre service de les apporter à un autre étage que le tiens, lisant dans ton regard perdu et ton plan de travail vide ton manque évident de quoi t'occuper. soupirant, mais acceptant tout de même pour te changer les idées, tu les empaqueta et te dirigea vers l'ascenseur, en tête de te débarrasser de cette tache ingrate le plus vite possible. voyant qu'il allait partir sans toi, tu apposa tes mains sur les parois métalliques et, sans un bruit te faufila dans un coin, sans te faire remarquer. en voulant saluer tes voisins, une certaine personne arriva à retenir ton attention. une jeune femme, aux traits fin, à la peau pale, aux cheveux noirs de jais, aux lèvres d'un lait de rose. t'attardant quelques instants sur son éclatante beauté, tu reconnu instantanément la prestance de la jeune plume sur laquelle tes yeux se sont si longtemps attardés. celle-ci t'ayant remarquée, tu lui rend sa politesse en t'inclinant légèrement. « 안녕하세요, Unju. quelle chance que nos chemins se croisent de nouveau. le destin semblait se languir de nous. » dit-tu, remerciant les étoiles de vous réunir en une seule constellation. Lorsque l'homme se libère de la gravitation terrestre, c'est pour subir les contraintes de l'apesanteur.
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Re: (jonju) en apesanteur.
Lun 22 Juin 2020 - 20:41
✿ en apesanteur ✿
le jeune homme enfin à bord, la machine se met en marche, les portes se referment finalement. les corps se bousculent un peu, se frôlent, espace cloisonné, qui force une certaine intimité. tes noisettes s'impressionnent sur sa carrure ébène, habillé d'une élégance sobre, vraie âme de gentleman. il remarque alors ta présence, salutation sincère, saupoudrée d'une douce pointe d'humour mais toujours dans les codes de chez vous ancrés dans son mécanisme, petite courbette en écho à la tienne. « 안녕하세요, unju. quelle chance que nos chemins se croisent de nouveau. le destin semblait se languir de nous. » les sonorités gravées de chaleur, de ta langue natale t'embaume le cœur, mais tu es tout autant surprise de les entendre ici. miel qui coule sur tes lèvres, face à ce beau constat qu'il te fait. tu t'empresses de te re-présenter une nouvelle fois dans l'art des traditions, suivi d'un second petit abaissement. « 안녕하세요, john. oui, sûrement. cela fait longtemps que ne nous sommes pas vus, tu vas bien ? » les nouvelles demandée, c'est une rencontre bien hasardeuse, bien qu'elle t'ensoleilles grandement. tu te rappelles alors de son métier, il est auror, tout comme ta tante, sora. métier courageux et profondément beau, celui de protéger les autres des âmes sombres qui tenteraient de vils actes. indéniablement respect pour ta tante, mais aussi pour lui, ce qui décuple son charme déjà naturel. ton regard se glisse sur lui, admiration qui s'émerveille à chaque parcelle de john, qui semble si calme et si serein. tu te perds dans ce sentiment d'apaisement que tu as bien du mal à ressentir ces jours-ci, songes qui débordent, alors que votre périple en apesanteur commence. « tu es en pause ou tu retournes travailler ? » peut-être un espoir de rattraper les derniers temps perdus, cela fait bien des année que tu le connais, tu ne sais même de quand votre amitié date exactement, mais tu te souviens de la douce odeur des lettres que vous vous êtes échangées, tu avoues peut-être aussi que ton cœur avait un faible lorsque vous étiez plus jeunes, âme rebelle qui se découvrait devant tes yeux. si son temps n'est pas libre maintenant, tu espères sincèrement que ce moment dure le plus longtemps possible, et si jamais le les minutes ne deviennent pas des heures suffisantes pour converser à cœur léger, peut-être un rendez-vous donné, pour se revoir, partager les sentiments nostalgiques ensemble. parce que les plus beau des hasards, est de retrouver les parfums d'antan encore et encore.
codage par aqua
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