Éris passa dans sa chambre pour voir si le jeune serpent blanc qu’elle avait nommé Héra n’avait besoin de rien, elle ne réclama qu’a sortir un peu de son vivarium, la jeune sorcière la pris avec délicatesse dans le creux de ses mains, la déposant sur son lit. Rapidement la silhouette féminine s’éclipsa sous la douche. Tandis que l’eau chaude coulait sur son échine, elle lâcha un soupire, la soirée d’hier n’avait pas été de tout repos, la douleur émotionnelle était encore présente, mais un peu plus supportable maintenant qu’elle avait réussi à placer des mots sur ses sentiments. La jeune sorcière n’avait pas entendu son colocataire rentrer, allant à pas feutrer vers sa chambre, les mots d’une langue qui lui était familière chatouillèrent son ouïe.
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Le paradis à portée de main ★ ((Erihn))
Mer 24 Juin 2020 - 23:57
Soit mon paradis, le temps d'une nuit.
Soir du 25 juin. Tard.
Soir du 25 juin. Tard.
Depuis peu, quelque jour tout juste, la belle ne vivait plus au dortoir, elle avait troqué le bruit infernal des pucelles en chaleur contre le calme d’un petit chez elle, d’un petit chez eux . La vie était devenue lourde à portée sur ses frêles épaules, et il n’y avait que dans ce logement, auprès de cet homme discret et à l’emplois du temps surchargé qu’elle trouver un minimum l’apaisement. La douce et amère enfant avait délaissé la vie opiacée des sang-pur et toute leur dorure, pour un petit coin de paradis. Le rideau d’acier ce baisse, et la jeune sorcière lance le sort de fermeture, la propriétaire du Botanis & Cornus lui avait laissé le soin de clôturer les ventes du soir, laissant Éris dans cet univers qui lui était tant familier et apprécié. Elle avait pris soit de prendre quelque ingrédient et herbes dont elle aurait besoin pour préparer un Thé détoxifiant pour ce soir. Plus tôt dans la journée elle avait trouvé une femelle serpent entièrement blanche, et la jeune Holloway l’avait recueilli chez eux. Kaos lui manquait, mais la chouette était bien trop grincheuse et possessive pour vivre dans la colocation. La jeune femme entra dans le logement en prenant soin de refermer, rangeant les quelques ingrédients achetés avant de fermer le magasin. Un simple regard sur l’entrée lui avait permis de comprendre que John n’était pas encore rentré. Un sourire orna immédiatement ses lèvres. Elle noua délicatement ses cheveux, préparent un repas, le nez niché entre un bouquin culinaire et les fourneaux, la recette qu’elle avait choisie était un Katsudon. Dès que le plat fût prêt, elle le laissa au chaud dans le four à faible température pour maintenir la nourriture chaude sans qu’elle ne continue de cuire pour autant.
Éris passa dans sa chambre pour voir si le jeune serpent blanc qu’elle avait nommé Héra n’avait besoin de rien, elle ne réclama qu’a sortir un peu de son vivarium, la jeune sorcière la pris avec délicatesse dans le creux de ses mains, la déposant sur son lit. Rapidement la silhouette féminine s’éclipsa sous la douche. Tandis que l’eau chaude coulait sur son échine, elle lâcha un soupire, la soirée d’hier n’avait pas été de tout repos, la douleur émotionnelle était encore présente, mais un peu plus supportable maintenant qu’elle avait réussi à placer des mots sur ses sentiments. La jeune sorcière n’avait pas entendu son colocataire rentrer, allant à pas feutrer vers sa chambre, les mots d’une langue qui lui était familière chatouillèrent son ouïe.C’était la sienne, cette voix , elle aurait pu la reconnaitre parmi des milliers. Sa main se déposa sur sa bouche, comme si soudainement le monde était devenu fragile, comme si d’un simple souffle elle pouvait briser un silence sacré, son regard se perdis une fraction de seconde, la serviette posée sur ses longs cheveux de jais qui perlé d’eau sur ses épaules. La jeune femme poussa la porte tout en étirant ses lippes dans un délicieux sourire. Le sifflement sorti de sa bouche, ordonnant à Héra d’être sage avec John, et alors qu’elle venait elle aussi de parler fourchelang à la perfection, elle plongea ses opalines dans le regard du jeune homme tout en séchant ses cheveux. « Ne t’inquiète pas, ton secret sera bien gardé avec moi. » La voix est douce, et depuis longtemps Éris est détendue, les soucis qui pèsent habituellement sur ses épaules semble s’être envolé, lui laissant le répit tant désiré depuis plusieurs jours. « J’ai préparé le dîner, tu as faim ? » elle lui tendait doucereusement la mains, c’était un geste unique, qui aurait pus suspendre le temps, car la jeune femme n’avait pas pour habitude d’être une jeune femme de son âge, d’être douce, car sa famille avait toujours placé en elle de bien trop grand espoir de sang-pur, et pour elle fois, elle pouvait être elle et non le pion d’un plus grand dessins.
Éris passa dans sa chambre pour voir si le jeune serpent blanc qu’elle avait nommé Héra n’avait besoin de rien, elle ne réclama qu’a sortir un peu de son vivarium, la jeune sorcière la pris avec délicatesse dans le creux de ses mains, la déposant sur son lit. Rapidement la silhouette féminine s’éclipsa sous la douche. Tandis que l’eau chaude coulait sur son échine, elle lâcha un soupire, la soirée d’hier n’avait pas été de tout repos, la douleur émotionnelle était encore présente, mais un peu plus supportable maintenant qu’elle avait réussi à placer des mots sur ses sentiments. La jeune sorcière n’avait pas entendu son colocataire rentrer, allant à pas feutrer vers sa chambre, les mots d’une langue qui lui était familière chatouillèrent son ouïe.
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Re: Le paradis à portée de main ★ ((Erihn))
Ven 3 Juil 2020 - 16:40
Plongé dans tes pensées, l'agressif bruit de la notification de ton téléphone te fit sortir de tes songes d'une des façons les plus désagréables que tu connaisse. pas que l'étrange rêve, dont tu n'avais de toutes façon pas réussi à décrypter le sens, soit particulièrement agréable ou plaisant, mais cette impression d'être prit la main dans le sac te déplaisait. loin d'être un tire-au-flanc, tu étais même en train de faire des heures supplémentaires, simplement pour le plaisir de boucler un dossier important. tu aimais être à l'heure, mais aussi rendre un travail propre et soigné. malheureusement, pour un homme occupé comme toi et un travail aussi conséquent, tu devais parfois faire des concessions entre les deux. tu jeta un coup d’œil à ta montre qui t'indiqua que l'heure était d'environ il:est:beaucoup:trop:tard:rentre:chez:toi , moment où tu compris alors que ton acharnement était inutile et que, si tu voulais rendre un travail bien fait, tu ferais mieux de le réaliser à tête reposé. rassemblant alors la grande majorité de tes papiers un seul tas un peu fourre-tout, tu éteignis toutes les lumières et laissa le bâtiment aux mains expertes des gardes de nuits, impatient de sentir l'air frais caresser ton visage pour la première fois depuis quelques heures. l'ambiance calme de la fin de soirée et la légère brise glacée te réchauffèrent le cœur et rendirent ce trajet un peu plus agréable qu'il n'étais prévu.
enfin devant chez lui, l'auror pouvait enfin souffler. son mode de vie ne le dérangeais pas tant que ça, son métier lui plaisait, il adorait travailler et il n'aurait pas rêver mieux après le drame familial dont il avait été victime. cependant, dans des périodes chargées comme celle-ci, il espérait, peut-être, avoir quelques jours de répit. il avait garder quelques jours de congés de côté et se tâtait à en utiliser une partie avec sa nouvelle colocataire qu'il pourrait, ainsi, apprendre à connaitre un peu mieux. cela ne faisait pas si longtemps qu'il vivait avec éris et découvrait avec elle les joies et les mésaventures de la colocation. il se trouvait plutôt chanceux à vrai dire car la jeune femme était plutôt facile à vivre, contrairement à ce à quoi il s'attendait. habitué aux pestes pourris-gâtées qu'il rencontrait dans ses dîners de la haute-société, rencontrer une femme si douce et aimante était une première pour qui, à vrai dire, n'avais pas eu ce genre de contact des temps qu'il considérait immémoriaux. il savait qui était éris, étant devenu au fil du temps sonprotecteur , mais de leurs rares interactions, il n'avait jamais déceler cette partie d'elle. peut-être était-il, à l'époque, trop aveugle.
déposant tes chaussures dans le meuble de l'entrée, ainsi que ton manteau sur l'outil adapté, tu te dis que, finalement, on est jamais vraiment mieux que chez soi. jetant un regard vers la porte ouverte de la chambre de ta colocataire, que tu pouvais voir depuis le salon, tu te rapprocha de celle-ci, te disant qu'elle avait peut-être oublier de la fermer avant de repartir. toquant une fois, pas de réponses, tu assuma alors qu'elle n'était pas ici. passant le pas de la porte, pour vérifier que tout allait bien avant de repartir, tu fus surpris de découvrir un reptile d’albâtre qui, vu son expression, n'avait pas apprécier cette intrusion dans la demeure de sa maîtresse. paniqué, connaissant la dangerosité des serpents, tu t'empressa de lui siffler qu'elle ne devait pas avoir peur , même si dans cette situation, tu étais plutôt celui qui avait la frousse. dans la précipitation, tu parla peut-être un peu trop fort et, intérieurement, pria pour que personne ne t'ai entendu. quand tu entendis une autre personne parler la langue serpentine, c'est comme si le temps s'était arrêté quelques instants: ton cœur battait la chamade et ta température corporelle avait montée d'un seul coup. quand tu découvris le doux visage de ta colocataire, tu ne savais que penser. c'était fini, elle allait révéler ton secret? mais quel intérêt, elle même venant de parler dans un fouchelang quasiment parfait? des millions de questions se bousculèrent dans ta tête si bien que, quand elle t'affirma que ton secret était bien gardé, ton continua à être sonné encore quelques instants. personne ne savait pour ta malédiction, que ce soit tes meilleurs amis ou même ta famille, alors de rencontrer quelqu'un comme toi , ça te faisait un choc. ta jeune amie, quand à elle, était toujours aussi douce et calme, dans une situation qui, personnellement, te paniquait au plus haut point. après un court silence, tu te décida de retoquer. « je... je ne savais que tu... l'étais aussi. » des mots évidents et inutiles mais, quand on ne sait quoi dire, il est parfois mieux de parler de banalités. « merci pour le repas, il a l'air succulent. » ton ventre criait famine et tu n'avais rien manger de bien consistant ce midi, alors la délicieuse préparation d'éris te faisait très envie. peut-être que cette somptueuse odeur, en t'ouvrant l’appétit, avait ouvert quelque chose d'autre. elle avait ouvert la porte, à quelqu'un qui, peut-être, pourrait te comprendre.
enfin devant chez lui, l'auror pouvait enfin souffler. son mode de vie ne le dérangeais pas tant que ça, son métier lui plaisait, il adorait travailler et il n'aurait pas rêver mieux après le drame familial dont il avait été victime. cependant, dans des périodes chargées comme celle-ci, il espérait, peut-être, avoir quelques jours de répit. il avait garder quelques jours de congés de côté et se tâtait à en utiliser une partie avec sa nouvelle colocataire qu'il pourrait, ainsi, apprendre à connaitre un peu mieux. cela ne faisait pas si longtemps qu'il vivait avec éris et découvrait avec elle les joies et les mésaventures de la colocation. il se trouvait plutôt chanceux à vrai dire car la jeune femme était plutôt facile à vivre, contrairement à ce à quoi il s'attendait. habitué aux pestes pourris-gâtées qu'il rencontrait dans ses dîners de la haute-société, rencontrer une femme si douce et aimante était une première pour qui, à vrai dire, n'avais pas eu ce genre de contact des temps qu'il considérait immémoriaux. il savait qui était éris, étant devenu au fil du temps son
déposant tes chaussures dans le meuble de l'entrée, ainsi que ton manteau sur l'outil adapté, tu te dis que, finalement, on est jamais vraiment mieux que chez soi. jetant un regard vers la porte ouverte de la chambre de ta colocataire, que tu pouvais voir depuis le salon, tu te rapprocha de celle-ci, te disant qu'elle avait peut-être oublier de la fermer avant de repartir. toquant une fois, pas de réponses, tu assuma alors qu'elle n'était pas ici. passant le pas de la porte, pour vérifier que tout allait bien avant de repartir, tu fus surpris de découvrir un reptile d’albâtre qui, vu son expression, n'avait pas apprécier cette intrusion dans la demeure de sa maîtresse. paniqué, connaissant la dangerosité des serpents, tu t'empressa de lui siffler qu'
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