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Who You Gonna Call ? [PV]
Mar 7 Juil 2020 - 14:57
Who you gonna call ?
Elias & Oscar
Oscar avait quitté le ministère de la magie après une lettre de la part du département des briseurs de sorts. Il n’avait pas réellement compris de quoi tout cela retournait, mais n’avait pas eut le choix et se trouvait à présent dans les rues anciennes de Londres, cigarette au bec. La pluie faisait grâce de sa présence aux courageux qui osaient se trouvait hors des abris pourtant nombreux qu’offraient la capitale, mais le diplomate ne s’en formalisait pas. Le sortilège qui entourait ses vêtements le protégeait lui aussi des caprices météorologiques de la ville britannique. Depuis qu’il y habitait, il s’y était habitué et ne faisait plus avoir comme lors de ses premiers jours passés sur le sol du Royaume-Uni. Son humeur, cependant, était à l’image du temps. Morose et sombre. Le sorcier n’avait pas prévu tout cela dans son emploi du temps de la journée, et il espérait sincèrement que cette lettre était une grossière erreur et qu’il serait en mesure de retourner à son cabinet rapidement afin de s’occuper des dossiers qui réclamaient son attention de toute urgence.
L’activité qui s’annonçait était cependant bien différente de ce qu’il avait prévu. L’homme avait récemment fait l’acquisition d’une ancienne maison londonienne de style Victorienne dans l’ancien quartier de Kensington. L’homme avait souhaité investir dans un autre bâtiment que la Tribe Tower et avait réalisé de nombreuse visite avant de tout simplement tombé sous le charme de l’ancienne bâtisse. L’agent immobilier sorcier qui lui avait fait visité cette maison n’avait cessé de mettre en avant les pierres sombres de l’ancienne maison de famille et avait appuyé sur les qualités de cet ancien parquet grinçant mais d’un charme sans pareil. Oscar s’était retrouvé bien loin de l’esprit qu’il avait dans la penthouse qu’il partageait avec son frère aîné, mais le charme de l’ancien et ce petit sentiment nostalgique qui lui rappelait le manoir familial de la Nouvelle-Orléans dans lequel il avait grandit avait fini par le faire céder. Ce qu’il deviendrait de cette maison était encore un mystère, même pour lui. Il avait quelques idées en tête, plus ou moins légale mais réfléchissait doucement à ce projet bien personnel qu’il initiait sans même l’avis des membres de sa fratrie ou de ses parents.
Son achat posait cependant un problème, ou semblait, tout du moins inquiéter les autorités du ministère. Voir ce dernier se mêler de ses affaires ne plaisait pas à Oscar, comme à personne d’autre, très certainement. Être en interaction avec un agent du ministère n’était que très rarement bon signe, même pour quelqu’un qui faisait parti de l’institution comme le diplomate que le Hangbé pouvait être. Il n’était pas en bas de l’échelle de la société sorcière, il se rapprochait même de son sommet, mais avait encore quelques mètres à grimper. Oscar n’avait cependant pas le control de cette situation, lorsque le ministère ordonnait, il fallait s’incliner. Il espérait simplement qu’il ne s’agissait que d’une erreur. Après tout, il était entré dans cette maison par deux fois et n’avais jamais eu le sentiment d’avoir besoin d’appeler un briseur de sortilège.
Quelqu’un devait lui jouer un mauvais tour, tout simplement. Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette alors qu’il apercevait, au loin, l’ancienne bâtisse qui lui appartenait maintenant. Devant les escaliers qui menaient à la porte d’entrée – une merveille de menuiserie qui nécessitait une restauration pour retourner au bois son éclat d’entant. Devant la maison, un homme attendait, observant déjà avec attention la façade de la résidence.
- Agent Nightingal, c’est bien cela ? questionna Oscar, le visage fermé.
Le diplomate ne pris même pas la peine de tendre la main à l’agent du ministère, il n’avait pas le temps. Il termina sa cigarette et l’écrasa contre la grille en fer forgée de sa nouvelle acquisition.
- J’espère que le Ministère a une bonne raison de me faire quitter mon bureau à cette heure-ci, grommela-t-il, ne cachant pas son mécontentement. Cette maison n’a aucun problème, nous pouvons y aller tout de suite, si vous le souhaitez, proposa-t-il tout de même.
Pour en faire partis, Oscar savait que les salariés du ministère étaient bornés. Tant qu’il n’aurait pas montré au briseur de maléfice que cette maison était sans danger, il n’en serait pas débarrassé.
L’activité qui s’annonçait était cependant bien différente de ce qu’il avait prévu. L’homme avait récemment fait l’acquisition d’une ancienne maison londonienne de style Victorienne dans l’ancien quartier de Kensington. L’homme avait souhaité investir dans un autre bâtiment que la Tribe Tower et avait réalisé de nombreuse visite avant de tout simplement tombé sous le charme de l’ancienne bâtisse. L’agent immobilier sorcier qui lui avait fait visité cette maison n’avait cessé de mettre en avant les pierres sombres de l’ancienne maison de famille et avait appuyé sur les qualités de cet ancien parquet grinçant mais d’un charme sans pareil. Oscar s’était retrouvé bien loin de l’esprit qu’il avait dans la penthouse qu’il partageait avec son frère aîné, mais le charme de l’ancien et ce petit sentiment nostalgique qui lui rappelait le manoir familial de la Nouvelle-Orléans dans lequel il avait grandit avait fini par le faire céder. Ce qu’il deviendrait de cette maison était encore un mystère, même pour lui. Il avait quelques idées en tête, plus ou moins légale mais réfléchissait doucement à ce projet bien personnel qu’il initiait sans même l’avis des membres de sa fratrie ou de ses parents.
Son achat posait cependant un problème, ou semblait, tout du moins inquiéter les autorités du ministère. Voir ce dernier se mêler de ses affaires ne plaisait pas à Oscar, comme à personne d’autre, très certainement. Être en interaction avec un agent du ministère n’était que très rarement bon signe, même pour quelqu’un qui faisait parti de l’institution comme le diplomate que le Hangbé pouvait être. Il n’était pas en bas de l’échelle de la société sorcière, il se rapprochait même de son sommet, mais avait encore quelques mètres à grimper. Oscar n’avait cependant pas le control de cette situation, lorsque le ministère ordonnait, il fallait s’incliner. Il espérait simplement qu’il ne s’agissait que d’une erreur. Après tout, il était entré dans cette maison par deux fois et n’avais jamais eu le sentiment d’avoir besoin d’appeler un briseur de sortilège.
Quelqu’un devait lui jouer un mauvais tour, tout simplement. Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette alors qu’il apercevait, au loin, l’ancienne bâtisse qui lui appartenait maintenant. Devant les escaliers qui menaient à la porte d’entrée – une merveille de menuiserie qui nécessitait une restauration pour retourner au bois son éclat d’entant. Devant la maison, un homme attendait, observant déjà avec attention la façade de la résidence.
- Agent Nightingal, c’est bien cela ? questionna Oscar, le visage fermé.
Le diplomate ne pris même pas la peine de tendre la main à l’agent du ministère, il n’avait pas le temps. Il termina sa cigarette et l’écrasa contre la grille en fer forgée de sa nouvelle acquisition.
- J’espère que le Ministère a une bonne raison de me faire quitter mon bureau à cette heure-ci, grommela-t-il, ne cachant pas son mécontentement. Cette maison n’a aucun problème, nous pouvons y aller tout de suite, si vous le souhaitez, proposa-t-il tout de même.
Pour en faire partis, Oscar savait que les salariés du ministère étaient bornés. Tant qu’il n’aurait pas montré au briseur de maléfice que cette maison était sans danger, il n’en serait pas débarrassé.
Made by Neon Demon
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Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Lun 13 Juil 2020 - 16:25
Elias avait quitté le confort de son bureau pour celui désordonné de Steve. Assis sur le rebord du bureau de l’auror, l’Anglais écoutait attentivement son collègue lui résumer une affaire qui semblerait-il demandait les services d’un briseur de sorts. Quatre personnes avaient disparu dans de mystérieuses circonstances, il n y’avait – à premier abord - aucun lien évident entre elles. Différents métiers, différents statut de sang, différentes nationalités, différentes parties du pays.
– Et puis j’ai trouvé cha. Regarde Eliach, ils ont tous acheté un bien immobilier avant de dichparaître !
Eliach…pardon, Elias détourna les yeux du spectacle morbide de Steve avalant son hot dog tout en lui montrant d’un doigt rempli de moutarde les actes de ventes qu’il avait récupérés durant son enquête. Soupirant légèrement, le brun se saisi des documents et après avoir marmonné un recurvite, se mit à les feuilleter. Une nouvelle fois, tout était différent. Les agences immobilières, le genre de maison. En lisant les noms des propriétaires, quelque chose le dérangea, mais il reporta son attention sur l’auror, arquant son sourcil dans une question silencieuse. Heureusement, malgré que Steve soit aussi gracieux et subtile qu’un éléphant tentant de chevaucher un balai volant tordu, il était devenu assez bon en décryptage d’Elias. Ce n’était probablement pas une bonne nouvelle.
– J’ai visité les agences, dans tous les cas, le propriétaire était une personne exigeante sur le type de client qu’il/elle voulait. Ils donnaient trop de détails. Ce que j’ai trouvé louche, les biens ont été visités qu’une seule fois avant leur achat, c’était comme s’ils tombaient direct amoureux des bâtisses ! Et puis, toutes les victimes ont disparu dans le mois suivant la signature de l’acte.
Effectivement, Steve avait raison. Tout ceci était bien étrange, Elias fronça les sourcils alors qu’il commençait à voir vers quelle hypothèse l’ennuyant auror penchait.
– J’imagine que les maisons et leurs anciens propriétaires aussi ont disparus.
L’auror acquiesça en articulant un dramatique « POUF » pour illustrer la situation. Elias se releva, ignorant les pitreries de son partenaire et gardant les copies des actes de vente. L’affaire l’intéressait dans une certaine mesure, il ne faudrait pas que Steve pense qu’il allait tout faire. Mais retrouver une mystérieuse demeure ambulante qui changeait d’apparence autant que son propriétaire ? C’était dans ses cordes.
– Je vais voir ce que je peux faire. Je t’emprunte ces documents.
Sans plus de cérémonie, le briseur de sort revint dans son département. Il commencerait par visiter les sites où les maisons s’étaient trouvés afin d’analyser les restes de magie qu’il y trouverait. En espérant que l’enquête de Steve sur les propriétaires avance en parallèle.
Deux jours plus tard
Cette fois-ci, les deux coéquipiers s’étaient retrouvés dans le bureau d’Elias pour discuter de leurs avancées respectives. Et avancées il y’avait. Ils n’avaient pas à faire à un novice. Les traces de magie que l’arnaqueur avait laissées derrière lui étaient si subtiles qu’il était impossible pour le briseur de sort de les tracer. Cependant, il avait tout de même réussi à identifier le type de magie utilisé. Une magie ancienne à laquelle il ne s’était plus frotté depuis ses années estudiantines. La magie vaudou. Plus précisément, c’était de la magie vaudou noire. Il avait eu le plaisir de s’y confronter lorsqu’il s’était aventuré dans des endroits très peu recommandés du Bénin. Il se souvenait d’ailleurs qu’il avait clairement failli y laisser la vie face à un marabout très peu commode qui avait voulu l’utiliser comme ingrédient dans un rituel. (Mais son histoire avait plus tard fait rire Dayana, alors c’était totally worth it.)
– Bon, sans surprise, c’était toutes des fausses identités. Je suis remonté vers celui qui les a fournis, et évidemment rien à en tirer. Juste que notre type est riche comme Crésus pour pouvoir se payer ce genre de services. On ne peut même pas savoir si c’est une seule personne qui change d’apparence ou un groupe.
Elias hocha la tête, relevant les yeux à l’expression inconnue, probablement une référence moldue. Qu’importe, il chercherait ce Crésus plus tard. Pour le moment, il venait de se souvenir du trouble qu’il avait ressenti en voyant les noms des propriétaires. Alors, d’un coup de baguette, il fit apparaitre les noms devant eux, gravant les lettres sur le mur blanc.Sami BENAROD
Nora B. E. MIDAS
Med B. SIANOAR
Aaron BISE
Les noms ne l’avaient pas plus intrigué au début. Des noms aux provenances différentes, les pays utilisés comme origine concernaient les pays de l’Afrique du Nord et l’Europe. Mais maintenant qu’il les avait mis côte à côte, il pouvait voir le souci.
– Ce sont des anagrammes…sauf Aaron, il manque un M et un D.
Steve sembla feuilleter son dossier un moment avant de sourire d’un air triomphant.
– Ha, la bonne blague ! C’est soit disant un docteur en médicomagie. Le voilà ton Md !
D’un coup de baguette, le « md » rejoignit le nom d’Aaron. (I know, it’s a stretch, don’t judge me please) Elias regarda les lettres danser pour changer d’un nom à l’autre. Au moins, le lien était clair et ça pourrait les aider à trouver la prochaine victime. Ce genre de profil criminel était assez prévisible. Lorsqu’on avait ce genre d’arrogance, on ne se doutait pas que l’on se ferait attraper. Pas avant d’avoir fini.
– Je suis désolé dude, faut que je file, j’ai une intervention de prévu. Tu me tiens au courant !
Elias ne réagit pas au départ de Steve, ses yeux toujours posés sur les lettres qui jouaient entre elle. Il y’avait encore un secret caché dans ces anagrammes. Quand il le vit enfin, le briseur de sort s’autorisa un sourire.Baron Samedi*_*_*_*_*_*
– …I'm only happy when it rains
I feel good when things are goin' wrong…
Elias était certainement ravi de la tournure des événements. Debout sous la pluie, il chantonnait à voix basse tout en admirant les sorts de protection entourant l’ancienne maison qui lui faisait face. Le briseur de sort venait de conclure son analyse externe de la maison. Steve avait dû l’abandonner quelques minutes auparavant (pour son plus grand plaisir) afin d’aller à la recherche de l’ancien propriétaire qui était pour le moment leur suspect numéro un ; et il avait donc pût faire son travail sans avoir à subir l’auror qui ne cessait jamais de parler. Il devait entrer à l’intérieur pour conclure que c’était bien la demeure qu’ils cherchaient. Mais si l’empreinte magique qu’il avait senti sous les sorts usuels ressemblait aux restes de magie trouvées précédemment. Ce n’était pas suffisant, il avait besoin de plus qu’une vague ressemblance d’essence magique. Le souci venait du fait que les magies entrelacées qui avait créer les différents sorts de protection avaient toutes les deux l’empreinte du vaudou.
Il avait donc besoin du (pigeon) nouveau propriétaire pour accéder à l’intérieur. Certes, il pourrait laisser Steve demander un mandat à la justice magique et entrer en grande pompe, mais ce serait lent et inutile. Elias ne doutait pas un instant que Hangbé serait coopératif. Etant du ministère, il était bien placé pour savoir qu’on ne refusait pas le département des mystères sans conséquences. Ah, le voilà. D’une humeur massacrante il semblerait, l’Anglais eu un rictus, amusé comme toujours de la réaction qu’il provoquait. C’était triiiiste, personne n’était jamais heureux de voir un briseur de sort ! Ils avaient toujours la même réaction défensive. Toujours cette impression de « ça n’arrive qu’aux autres, pas à moi ». Ah, l’égo. Quoiqu’il en soit, Elias hocha la tête dutifully aux paroles du diplomate, de la même manière qu’il le ferait pour l’aîné de la fratrie Hangbé. Certainement, si monsieur le disait, alors cette intervention n’était qu’une erreur. Loin d’être outré par le comportement de l’autre, le briseur de sort inclina légèrement la tête comme pour s’excuser.
– Vous me voyez désolé du dérangement occasionné.
Ton doux, visage neutre. Elias était sincère. Il était désolé qu’Oscar se soit probablement fait berné par un adepte du vaudou noir. Le briseur de sorts s’écarta du chemin de l’homme afin qu’il puisse entrer en premier. Il n’était pas un auror, la sécurité du diplomate ne le concernait qu’à moitié, et c’était plus par rapport à ses propres relations avec certaines personnes que par conscience professionnelle.
Et peut-être…peut-être qu’Elias le considérait comme un suspect. Un peu. C’était surtout Steve qui avait émis cette hypothèse, ne voyant pas pourquoi leur homme s’attaquerait à un adepte de la magie ancestrale africaine. Elias lui pouvait voir la raison, Oscar ferait une offrande intéressante, et le garder pour être la cinquième victime ? Ce serait du génie de symbolisme. (I love u)
– Malheureusement, je ne pense pas m’être trompé. Il serait préférable que vous restiez sur vos gardes…just in case.
Elias ne dévoilerait les détails de l’affaire qu’une fois certain. Mais, il y’avait peu de doute, le fanatique du lwa de la Mort avait cette fois-ci utilisé une autre variante comme pseudo ; il n’était plus question du Baron Samedi mais du Baron Kriminel. Et cette appellation était bien trop associée au meurtre et à la vengeance au goût d’Elias. Enfin, inutile de se voiler la face, le briseur de sort appréciait l’aspect morbide que prenait cette mission. Un frisson d’excitation le parcouru alors qu’Oscar ouvrait la porte de sa demeure. Elias s’avança dans le Hall, le parquet grinçait sous ses pas, sans se lancer dans des analyses magiques compliquées, il prêta un œil attentif à la pierre sombre qui faisait tout le charme de la maison.
Enlevant un de ses gants, Il pressa sa paume contre la pierre et sentit une magie vicieuse emprisonnée dans la pierre. Reculant, le briseur de sort sortit sa baguette et tout en gardant un œil sur Oscar, jeta un sort puissant de désillusion. Sans surprise, des symboles vaudous apparurent sur les pierres, mélange entre le vévé du Baron Samedi et d’autres pour garder la magie enfermée dans la pierre. C’était ingénieux. Et à présent, Elias ressentait complétement l’essence magique de leur homme. Ça n’avait rien à voir avec le Hangbé. Certes, il pourrait être un complice, mais ça ne concernait pas le briseur de sorts. Il se tourna vers lui, un léger sourire sur les lèvres.
– Peut-être qu’il vaudrait mieux que vous vous présentiez au département de la justice. Les Aurors en charge de cette enquête vous expliqueront la situation.
Elias ne l’y accompagnerait pas. Il resterait ici, il devait étudier de plus près la maison et s’assurer qu’elle ne disparaisse pas. Quand à expliquer au Hangbé, ce n’était pas son problème, il n’était pas là pour lui.
Comme pour ponctuer la phrase du briseur de sorts, la porte claqua soudainement. Elias pencha la tête sur le côté, intrigué. Son sourire figé sur les lèvres, voilà qui promettait.
Si le criminel gardait le même modus operandi, il restait encore du temps avant qu’il ne tente de s’attaquer à Oscar. Et les Aurors étaient actuellement en train de le chercher. En ce qui concernait la mince possibilité que le Hangbé lui-même soit derrière cette histoire…well, Elias était toujours sur ses gardes. Il n'était pas sans ignorer la date du jour.
Everything will be fine…right, Darling ?
- InvitéInvité
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Mer 12 Aoû 2020 - 22:37
Who you gonna call ?
Elias & Oscar
Etait-il vraiment désolé ? Le diplomate en doutais. Oh, il n’était pas dans la tête du briseur de sort, mais il l’avait vu, au loin, observer les murs de dernière acquisition du Hangbé. Il se demandait même si le vent ne lui avait pas apporté une mélodie connue. Franchement, qui chantait dans un moment pareil ? Il n’y avait pas à dire, le département des mystères portait bien son nom, et ceux qui y travaillaient ne devaient pas être toujours sains d’esprit. Un soupir s’échappa des lèvres du sorcier alors que la pluie tombait, drue, sur ses épaules. Il avait vu dans cette maison du potentiel, des promesses, peut-être l’avait-il acheté sur un coup de tête. Ou peut-être pas. Il avait été certain, lorsqu’il avait signé les papiers d’achat qu’il avait fait le bon choix, et puis qu’il ne doutait que très rarement, cette certitude ne lui avait pas posé de problème. Il était ainsi tout aussi sûr de l’inutilité de la présence du briseur de sort en ce milieu de journée. Après tout, Oscar était lui-même un sorcier avec une sensibilité certaine pour plusieurs types de magie, il n’y avait pas de raison pour qu’un autre sente quelque chose qu’il ne puisse lui-même déceler. Son sang africain mélangé avec la magie voodou de sa mère et son appréciation pour la magie occidentale le faisait partir gagnant, tout du moins en était-il certains.
Son interlocuteur semblait lui aussi sûr de ces hypothèses, même si Oscar n’était au courant de rien. Peut-être aurait-il au moins pu lui accorder plus de crédit et lui fournir plus d’information. Il n’était pas la en mission avec un benêt perdu dans un village de campagne, le diplomate n’était pas moins intelligent qu’un agent du département des mystères. Mais l’homme se contenta d’assurer qu’il était sûr de lui, sans en ajouter. Cela faisait une belle jambe au diplomate qui avait encore plus l’impression d’avoir perdu son temps. S’il comptait lui en dire si peu sur tout cela, pourquoi ne pas avoir demander un mandat pour fouiller la maison ? Oscar aurait été ravi de laisser les petites fourmis du ministère à leur travail afin d’être en mesure d’accomplir le sien. Mais non. Toujours faire compliquer. Toujours. Quant à rester sur ses gardes.. Well, s’il y tenait.
- Il n’y a rien d’autres que de la poussière et des toiles d’araignées dans cette maison, crut-il cependant bon de rajouter. Car c’était la seule et unique vérité. Il ne pouvait pas en être autrement.
Il ouvrit alors le portillon en fer forgée et s’avance en premier avant de grimper les petites marches qui menèrent à la porte principale de la bâtisse. Une vieille porte en bois, marqué par le temps et les intempéries. Il la poussa délicatement, et pénétra dans la maison. Le vieux parquet grinça sous le poids des deux sorciers et une odeur de renfermée et d’humidité gagna les narines du diplomate. Il n’y avait rien d’autres que le charme de l’ancien, que la vision qu’il avait de cette maison une fois qu’elle serait retapée par ces soins. L’agent Nightingal lui, semblait intéressé par d’autres choses. Il avait ôté l’un de ses gants et posé sa paume de main sur la pierre, surement ce qui avait poussé Oscar a acheté le manoir. Et après quelques secondes de simple observation de la part du Hangbé, un symbole s’afficha à la surface de la pierre. Le sorcier n’était pas un expert de la magie voodou, loin de là, même. Il était cependant en mesure d’en reconnaitre certain symbole, et celui qu’il avait sous les yeux n’était pas pour le rassurer. Alors le département des mystères avaient eu raison ? Damn. Il était dans de beaux draps. Tandis qu’Oscar observait avec plus d’attention les symboles voodou sur les murs de sa maison, Elias brisa le silence presque religieux que les deux hommes avaient respecté. Que les Aurors lui explique ? Il ne pouvait pas le faire de lui-même ? L’idée lui venait à peine en tête que la porte principale de la maison claqua. Le diplomate fronça ses sourcils et en quelques pas, arriva à la porte. Il posa sa main sur la poignée, tenta de rouvrir le panneau de bois. Mais rien. Il s’étira légèrement le coup, et poussa un profond soupir.
- Je crois que vous allez devoir vous-même prendre la peine de m’expliquer ce qui se passe dans ma maison.
Il y avait quelque chose, il pouvait le sentir mais il ne serait pas bon à grand-chose si le Nightingal ne lui en disait pas plus. Par précaution, le sorcier plongea sa main dans l’intérieur de sa veste et en sorti sa baguette. Il était doué en magie sans son précieux morceau de bois mais gagnait en puissant lorsqu’il l’avait avec lui. Et il avait comme l’impression qu’il allait en avoir besoin.
- Je pense que c’est le moment de m’expliquer pourquoi le vévé du Baron Samedi et d’autres symboles voodou se trouvent sur les murs de ma maison.
Oscar était d’humeur sombre. Et s’il n’avait pas peur à proprement parlé, il n’était pas plus rassuré. C’était louche. Et il n’était au courant de rien, il n’avait pas l’habitude de ne pas savoir. Une autre porte claque dans la maison et un courant d’air vint chatouiller les joues du sorcier.
- Nightingal ?
Son interlocuteur semblait lui aussi sûr de ces hypothèses, même si Oscar n’était au courant de rien. Peut-être aurait-il au moins pu lui accorder plus de crédit et lui fournir plus d’information. Il n’était pas la en mission avec un benêt perdu dans un village de campagne, le diplomate n’était pas moins intelligent qu’un agent du département des mystères. Mais l’homme se contenta d’assurer qu’il était sûr de lui, sans en ajouter. Cela faisait une belle jambe au diplomate qui avait encore plus l’impression d’avoir perdu son temps. S’il comptait lui en dire si peu sur tout cela, pourquoi ne pas avoir demander un mandat pour fouiller la maison ? Oscar aurait été ravi de laisser les petites fourmis du ministère à leur travail afin d’être en mesure d’accomplir le sien. Mais non. Toujours faire compliquer. Toujours. Quant à rester sur ses gardes.. Well, s’il y tenait.
- Il n’y a rien d’autres que de la poussière et des toiles d’araignées dans cette maison, crut-il cependant bon de rajouter. Car c’était la seule et unique vérité. Il ne pouvait pas en être autrement.
Il ouvrit alors le portillon en fer forgée et s’avance en premier avant de grimper les petites marches qui menèrent à la porte principale de la bâtisse. Une vieille porte en bois, marqué par le temps et les intempéries. Il la poussa délicatement, et pénétra dans la maison. Le vieux parquet grinça sous le poids des deux sorciers et une odeur de renfermée et d’humidité gagna les narines du diplomate. Il n’y avait rien d’autres que le charme de l’ancien, que la vision qu’il avait de cette maison une fois qu’elle serait retapée par ces soins. L’agent Nightingal lui, semblait intéressé par d’autres choses. Il avait ôté l’un de ses gants et posé sa paume de main sur la pierre, surement ce qui avait poussé Oscar a acheté le manoir. Et après quelques secondes de simple observation de la part du Hangbé, un symbole s’afficha à la surface de la pierre. Le sorcier n’était pas un expert de la magie voodou, loin de là, même. Il était cependant en mesure d’en reconnaitre certain symbole, et celui qu’il avait sous les yeux n’était pas pour le rassurer. Alors le département des mystères avaient eu raison ? Damn. Il était dans de beaux draps. Tandis qu’Oscar observait avec plus d’attention les symboles voodou sur les murs de sa maison, Elias brisa le silence presque religieux que les deux hommes avaient respecté. Que les Aurors lui explique ? Il ne pouvait pas le faire de lui-même ? L’idée lui venait à peine en tête que la porte principale de la maison claqua. Le diplomate fronça ses sourcils et en quelques pas, arriva à la porte. Il posa sa main sur la poignée, tenta de rouvrir le panneau de bois. Mais rien. Il s’étira légèrement le coup, et poussa un profond soupir.
- Je crois que vous allez devoir vous-même prendre la peine de m’expliquer ce qui se passe dans ma maison.
Il y avait quelque chose, il pouvait le sentir mais il ne serait pas bon à grand-chose si le Nightingal ne lui en disait pas plus. Par précaution, le sorcier plongea sa main dans l’intérieur de sa veste et en sorti sa baguette. Il était doué en magie sans son précieux morceau de bois mais gagnait en puissant lorsqu’il l’avait avec lui. Et il avait comme l’impression qu’il allait en avoir besoin.
- Je pense que c’est le moment de m’expliquer pourquoi le vévé du Baron Samedi et d’autres symboles voodou se trouvent sur les murs de ma maison.
Oscar était d’humeur sombre. Et s’il n’avait pas peur à proprement parlé, il n’était pas plus rassuré. C’était louche. Et il n’était au courant de rien, il n’avait pas l’habitude de ne pas savoir. Une autre porte claque dans la maison et un courant d’air vint chatouiller les joues du sorcier.
- Nightingal ?
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Jeu 20 Aoû 2020 - 11:53
moodboard
Le (benêt) diplomate avait raison, cette maison était remplie de poussière et de toiles d’araignées, mais aussi de magie vaudou noire des plus menaçantes. Clairement, Hangbé avait quelques soucis concernant la gestion de ses priorités. Il ne répondit pas à l’autre homme, préférant se pencher un peu plus sur la pierre qui canalisait l’énergie du sorcier et commença à déchiffrer les symboles qui y étaient contenus. Entre temps, Oscar était parti se disputer avec la porte et avec un peu de chance il allait réussir à l’ouvrir et aller (se faire) embêter (par) Steve au lieu de traîner dans ses pattes.
Evidemment, la porte ne s’ouvrit pas.
Le Hangbé se fendit d’un soupir qui déchirait l’âme, vraiment, très théâtral. Son désespoir trouva écho chez le briseur de sort qui n’était pas du tout ravi d’être coincé ici avec lui, il sentait que l’homme devant lui n’était pas du genre à apprécier les vertus bénéfiques du silence. Toujours accroupi sur sa pierre, Elias laissa sa magie entrer en contact avec celle qui y était contenue, cherchant la nature de la malédiction. Il pouvait sentir de nombreux sorts d’illusions, chacun semblait en cacher un autre ou se dédoubler en deux autres. Ce ne sera pas une tâche aisée de les annuler, c’était extrêmement bien travaillé, une chaîne de sorts habilement attachés les uns aux autres, une magie complexe et parfaitement exécutée. Admiratif, le briseur de sort ignora complètement le diplomate et se releva, passant à côté de lui pour aller vers la porte. Il tenta un sort et vit sa magie se faire absorber par le bois, intéressant. Il commençait à voir ce qu’avait voulu faire le sorcier. Les matériaux de cette maison n’avaient pas été choisis au hasard, c’était un chef d’œuvre de construction magique, alimentée par une puissance non négligeable. Hangbé continuait de parler, et Elias ne l’écoutait pas. Oh, il capta quelques mots comme baron samedi qui montrait que le Hangbé était - à défaut d’être silencieux -, connaisseur de la magie vaudou et le ma maison qu’il répétait comme si ça avait du sens. Ce n’était nullement la maison du diplomate, c’était un artefact qui appartenait à son créateur…enfin pour le moment. Elias comptait bien faire son travail et briser des sorts jusqu’à ce qu’il ne reste rien. Et si la pipelette voulait toujours de la baraque, grand bien lui en fasse.
- I'm only happy when it's complicated.
And though I know you can't appreciate it…
Perdu dans ses observations et les sorts d’analyse qu’il jetait l’un après l’autre, le briseur de sort s’était remis à chantonner à voix basse, son regard oscillait entre le diplomate qui avait tiré sa baguette et le reste de la maison alors qu’il sentait la magie malfaisante du sorcier s’infiltrer dans chaque parcelle de la maison après qu’Elias ait enfin réussi à annuler l’un des sorts d’illusion, la question était : avait-il brisé le bon sort ?
Il se tut, attendant la réaction de la demeure. Une autre porte claqua et une brise se fit sentir, le briseur de sort fut aux côtés du Hangbé en moins de temps qu’il n’en fallu à l’autre pour prononcer son nom…et franchement, avait-il besoin de l’appeler de cette manière alors qu’il était à deux pas ? Elias laissa sa magie les entourer d’un halo protecteur. Les illusions commençaient à se dissoudre une par une, mais en même temps, une autre série s’enclenchait…il semblait que son instinct avait vu juste de nouveau. Les défenses illusoires pouvaient se régénérer. Il augmenta l’intensité de son bouclier magique, les rendant insensibles à la nouvelle tentative de tromperie magique.
Se tournant vers l’invité indésirable de cette mission, le briseur de sort passa distraitement une main dans ses boucles désordonnées.
– Mon hypothèse est qu’un adepte du vaudou noir a décidé de vous utiliser comme ultime sacrifice dans le fameux rituel du premier samedi de Juin.
Qui était dans deux jours…oups. Si le ton d’Elias était aussi neutre que d’habitude, le rictus amusé et ses yeux brillants montraient que la situation lui plaisait beaucoup. Il regarda le diplomate un moment, le jaugeant du regard, Elias n’aimait pas traîner avec lui des boulets dans ses missions. Mais il avait devant lui un Hangbé, il ne connaissait pas celui-là, mais ceux avec qui il avait déjà travaillé étaient tous les deux d’une redoutable efficacité. Oh well, espérons que c’était un trait familial. Restant sur ses gardes, Elias continua ses explications tout en s’avançant doucement dans le hall, toujours proche du diplomate au cas où il serait attaqué.
– Cette maison est son œuvre, il y’a un nombre incroyable de sort d’illusions et de charmes de compulsion…c’est de cette manière qu’il vous a attiré vous et les quatre autres victimes.
Elias lui épargna le reste des explications, ce n’était rien d’utile. Ça n’expliquait pas ce que le sorcier/sorcière avait fait des quatre précédentes victimes et ce qu’il comptait faire au diplomate.
Autour d’eux, tout ce qui avait fait le charme de la maison aux yeux du Hangbé disparaissait. En moins de quelques minutes, ils se retrouvèrent dans une toute autre ambiance. Les fenêtres claquèrent, les isolants définitivement du monde extérieur. La brise se transforma en un vent glacial, sifflant cruellement aux oreilles des deux sorciers et soulevant la robe de sorcier d’Elias dans un bruissement sinistre. Sombre. Tout était devenu sombre, seule une faible lumière émanait d’un chandelier qui tanguait dangereusement au-dessus de leurs têtes mais elle était suffisante pour distinguer que des tâches de sang jonchaient les murs. Le parquet n’avait plus rien de charmant. Seule la pierre noire restait en état, achevant de convaincre le briseur de sort que c’était la source de toute cette magie.
Un bruit sourd retentit derrière eux, suivi d’un cri strident, un cri de douleur.
Elias ne se tourna pas vers la source de la nuisance sonore, son regard resta fixé devant lui, il ne suivait plus qu’un seul de ses sens et c’était sa magie, c’était la seule manière de reconnaitre le vrai du faux. En face d’eux, une ombre se dessina sur le mur que se partageaient moisissure et araignées, l’ombre s’étira en une silhouette reconnaissable entre mille, l’image du baron samedi se dessina, inclinant son haut de forme avant de se dissiper, l’ombre s’étirant en de longs filaments obscurs, formant vaguement le prénom d’Oscar avant de disparaitre complétement.
– That was cool.
Un sourire amusé étira les lèvres de l’anglais. L’ambiance sordide ne l’atteignait pas, sa concentration lors des missions était très difficile à briser. Au contraire, l’adrénaline gagnait son corps, l’appel du danger était une drogue dont il ne se lassait jamais. On ne devenait pas briseur de sort en ayant peur pour sa vie.
Suivant la ligne de magie la plus pure qu’il pouvait sentir, il se tourna vers les escaliers. Une couche de poussière recouvrait les marches, il pouvait y apercevoir des empreintes de pas qui s’y dessinaient.
– Hominum Revelio…il faut qu’on monte.
Qu’il annonça le plus naturellement du monde, comme s’il lui proposait une bonne tasse de thé. Le briseur de sort se tourna vers le diplomate, jaugeant sa réaction, allait-il venir sans faire d’histoires ? Se séparer ne serait pas une bonne idée, assommer Hangbé et le trainer avec lui demanderait trop d’énergie et il n’était pas certain de quand Steve et son squad d’aurors comptaient revenir. Dans une preuve de bonne volonté, Elias décida d’expliquer ses motivations.
– Les sorts sont contenus dans la pierre mais la source de la magie est ailleurs, il faut trouver l’autel…et peut-être les autres propriétaires aussi.
Oui, Elias aussi a un souci de priorité. La magie passait avant le bien-être des autres victimes. Enfin, ils pouvaient bien faire d’une pierre deux coups.
- InvitéInvité
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Lun 7 Sep 2020 - 20:06
Who you gonna call ?
Elias & Oscar
Du haut de son mètre quatre vingt trois, Oscar ne craignait pas grand-chose. Ses épaules larges, ses muscles bien dessinés et entretenus lui apportait un sentiment de bien être physique qui se déclinait en confiance et puissance. Plus encore, sa maîtrise de la magie, héritage important de son sang et de son rang en faisait un sorcier redoutable. Il s’était battu avec ses poings, avec sa baguette, sans baguette. Sa polyvalence physique, magique et intellectuelle, que ses parents avaient mis un point d’honneur à exercer et développer, ne lui donnait pas l’opportunité d’être craintif. Il relevait la tête, roulait des épaules, et observait ce qui se passait autour de lui. S’il n’avait pas peur d’avoir été enfermé dans cette maison hanté, il était ennuyé et agacé par le comportement de son camarade d’infortune, Elias Nightingal. Un nom qui ne disait rien au Hangbé et qu’il s’appliquerait à éviter par la suite. Il était évident, de toute façon, que le briseur de sort s’en serait très bien sorti tout seul et qu’il n’avait pas plus d’affinité avec le diplomate que lui pouvait en avoir. Un nouveau soupire s’échappa des lèvres de l’américain, alors que le britannique s’activait sans prendre la peine de répondre à ses questions. Il observait la pierre, discutait avec le bois. Il semblait en grande conversation avec la maison. Cette maison qui semblait bien plus vivante que lorsqu’Oscar l’avait visité pour la première fois. Oh, il se souvenait encore. Malgré la poussière, l’ancienneté de la peinture, le grincement du parquet et l’abondance des toiles d’araignées, il avait été complètement conquis pas la bâtisse. Il avait adoré son histoire. Il n’avait vu que les anciennes pierres, les poutres massives en bois des îles. Il avait largement apprécié l’escalier, la disposition des pièces et l’ancienne baignoire encore en place dans l’une des salles de bain. Il avait été sous le charme au moment même ou il avait posé la semelle de sa chaussure cirée sur le parquet du manoir. Et peut-être qu’il allait devoir admettre, à un moment ou à un autre, qu’il avait été berné. Peut-être qu’il choisirait la seconde option, il n’avait pas très envie d’avouer tout cela au briseur de sort. Celui-là même qui s’était remis à chantonner, ignorant les mots du diplomate, le laissant parler dans le vide.
Les doigts resserrés autour du manche de sa baguette, Oscar commençait à s’impatienter. Aux aguets, guettant le moindre mouvement du coin de l’œil, il avait laissé Elias à ses observations. Il avait d’ores et déjà établis que ce n’était pas du briseur de sort dont il devait se méfier, aussi préférait-il l’avoir dans son dos et être prêt pour ce qui pourrait surgir de l’obscurité de cette maison. Rapidement, cependant, l’envoyé du département des mystères avaient cessé de manigancer quelques choses dans son coin et s’était replacé aux côtés du diplomate. Il les entoura d’un sortilège de protection et resta un instant silencieux. Oscar observa la magie évoluer sous ses yeux. Il n’avait pas l’œil aussi aguerrie que le Nightingal, mais parvenait à se défendre. Il aurait été bien plus efficace sous sa forme animale mais perdrait alors la capacité de discuter avec l’agent du ministère, ce qu’il ne souhaitait pas pour le moment. Quelques secondes de silences régnèrent sur le hall d’entrée, avant que le sorcier n’en vienne enfin au fait, exprimant son hypothèse à l’intention du diplomate. Ce dernier ne manquait de hausser les sourcils et ne parvint pas à retenir un petit rire tendu. Un sacrifice ? Lui ? Il ne lui fit pas l’affront de lui demander pourquoi, puisqu’il y avait rarement de bonne réponse à ce genre de question. Avec la présence du baron samedi remarquée plus tôt, le nombre incalculable d’illusion et toute l’organisation en amont nécessitant la signature d’un acte de vente en bonne et due forme, l’instigateur de tout cela savait ce qu’il faisait. Et un sacrifice était un moyen d’obtenir du pouvoir et d’étendre ses pouvoirs magiques. Oscar avait bien en tête les désirs et volontés de la personne, homme ou femme, dernière tout cela. Il pouvait la comprendre, aussi. Acquérir plus de pouvoir était une chose qu’il appréciait lui-même, de là à tuer pour parvenir à ses fins, il n’en était pas certain.
Oscar ignora avec une grande application l’air heureux du sorcier qu’il avait ses côtés. Il n’insista pas sur le regard brillant de ce dernier ni son rictus amusé. Si l’un d’eux trouvait la situation amusante, grand bien lui fasse ! Non, Oscar était un peu plus tendu. Il n’avait pas beaucoup réagit à l’aveu de l’agent ministériel, rien d’autres qu’un frisson qui lui avait remonté la colonne vertébrale et s’était estompé avec grande difficulté à la base de ses cheveux. Il ne s’était jamais retrouvé dans une telle situation auparavant. Il s’était bien pris des coups, des sortilèges mais jamais personne ne s’était donné tant de peine pour l’éliminer de cette manière. Si cela avait pu avoir un certain côté flatteur – l’égo du diplomate le poussait à penser qu’un adepte de la magie sacrificiel ne sacrifiait pas n’importe qui – il s’en serait bien abstenu. Le briseur de sort s’était arrêté quelques secondes avant de reprendre ces explications. Quatre personnes ? Déjà quatre personnes ? Et les autorités ne se réveillaient que maintenant. Par Merlin ! Oscar était assez heureux de ne pas être dans cette bâtisse tout seul, sachant le nombre de victime et de sacrifice déjà effectués par celui qui réclamait maintenant sa vie. Quatre personnes et possiblement autant de pouvoirs supplémentaires pour celui qui avait monté tout cela. Evident, il ne fallait pas assumer que les quatre précédentes victimes étaient déjà mortes, mais mieux valait s’attendre au pire. Baguette en main, Oscar passa sa main libre sur son visage et grimaça.
- Quatre, répétat-il, dans un souffle, sans rien ajouter. Quatre, pensa-t-il. Quatre personnes qui s’étaient faîtes avoir, tout comme lui. D’ailleurs, l’illusion s’effritait petit à petit. Le diplomate pouvait voir le manque de charme de cette maison. La luminosité des lieux s’assombrit, les volets claquèrent et un vent glacial attaquait maintenant les joues du diplomate. Tout changeant, seule la pierre noire des murs restait éclatante, reflétant le peu de lumière que produisait encore le lustre au-dessus d’eux. Je vois, ajouta-t-il alors, brisant ce silence bien étrange qui les entouraient, avant d’être complètement repoussé par un cri derrière eux, suivit d’un cri d’agoni.
Oscar se retourna aussi tôt. Les genoux légèrement pliés, il était prêt à bondir plus fort encore. Sous sa peau, il pouvait sentir le cuir épais de léopard, prêt à sauter dans cette forme qui lui apporterait une rage et puissance inégalable. Son instinct, cependant le poussait à conserver sa forme humaine, celle avec laquelle il pouvait user de sa magie, celle pour laquelle il pouvait raisonner et réfléchir bien plus facilement. L’instinct du léopard était bon, mais chasser des braconniers et sauver sa vie face à un sorcier redoutable n’était pas la même chose. Silencieux, sa respiration s’était accélérée, allant de concert avec les battements de son cœur. Il avait un petit penchant pour l’adrénaline, mais il se serait bien passé de celle-là. Le diplomate regarda de nouveau dans la même direction qu’Elias et observait, le visage fermé, de longs filaments obscurs formés son prénom devant lui.
- Cool ? COOL ? Je ne vois rien de cool la dedans, grommela-t-il, agacé par la bonne humeur du sorcier. Oscar se mit à penser, un instant, que le briseur de sort pourrait bien être à l’origine de tout cela. Il était, après tout, bien placé. Il connaissait les sortilèges, était en mesure de mettre le ministère en déroute. Et si c’était lui ? Et si personne d’autre au ministère n’était au courant de tout cela ? Et si le diplomate était tombé deux fois dans les pièges du même homme ? Mais l’instinct d’Oscar le rassura. Elias était bien trop émerveillé par les sortilèges apposés sur la maison et l’américain ne le voyait pas bon acteur, ces trippes lui assuraient que ce n’était pas lui. Le Nightingal, aussi étrange pouvait-il être, n’était là que pour l’aider.. Ou tout du moins le débarrasser de toutes cette magie. Lorsqu’il lui indiqua qu’il leur fallait monter, Oscar ne broncha pas et n’eut guère besoin de l’explication fournis pour se diriger vers les marches poussiéreuses de la maison.
Toujours entouré du sort protecteur lancé par le représentant du ministère, Oscar posa son pied sur la première marche. L’action fût immédiatement suivie d’un grincement sonore, mais le diplomate ne s’arrêta pas pour autant. Chaque marche faisait plus de bruit que la précédente. Et ce fût dans un concert de grincement que les deux hommes montèrent au premier étage.
- Vous ne pensez pas que les autres victimes soient déjà mortes ? questionna-t-il, alors que son deuxième pied s’était enfin posé sur le palier du premier étage. S’il se souvenait bien, il y avait au moins 4 pièces à cet étage, mais avec les différents sortilèges, il n’était pas dit que l’organisation de la maison soit la même que ce qu’il avait put voir lors de sa première visite, aussi ne dit-il rien. Les fausses informations pourraient leur faire perdre du temps et ce dernier était précieux.
Les doigts resserrés autour du manche de sa baguette, Oscar commençait à s’impatienter. Aux aguets, guettant le moindre mouvement du coin de l’œil, il avait laissé Elias à ses observations. Il avait d’ores et déjà établis que ce n’était pas du briseur de sort dont il devait se méfier, aussi préférait-il l’avoir dans son dos et être prêt pour ce qui pourrait surgir de l’obscurité de cette maison. Rapidement, cependant, l’envoyé du département des mystères avaient cessé de manigancer quelques choses dans son coin et s’était replacé aux côtés du diplomate. Il les entoura d’un sortilège de protection et resta un instant silencieux. Oscar observa la magie évoluer sous ses yeux. Il n’avait pas l’œil aussi aguerrie que le Nightingal, mais parvenait à se défendre. Il aurait été bien plus efficace sous sa forme animale mais perdrait alors la capacité de discuter avec l’agent du ministère, ce qu’il ne souhaitait pas pour le moment. Quelques secondes de silences régnèrent sur le hall d’entrée, avant que le sorcier n’en vienne enfin au fait, exprimant son hypothèse à l’intention du diplomate. Ce dernier ne manquait de hausser les sourcils et ne parvint pas à retenir un petit rire tendu. Un sacrifice ? Lui ? Il ne lui fit pas l’affront de lui demander pourquoi, puisqu’il y avait rarement de bonne réponse à ce genre de question. Avec la présence du baron samedi remarquée plus tôt, le nombre incalculable d’illusion et toute l’organisation en amont nécessitant la signature d’un acte de vente en bonne et due forme, l’instigateur de tout cela savait ce qu’il faisait. Et un sacrifice était un moyen d’obtenir du pouvoir et d’étendre ses pouvoirs magiques. Oscar avait bien en tête les désirs et volontés de la personne, homme ou femme, dernière tout cela. Il pouvait la comprendre, aussi. Acquérir plus de pouvoir était une chose qu’il appréciait lui-même, de là à tuer pour parvenir à ses fins, il n’en était pas certain.
Oscar ignora avec une grande application l’air heureux du sorcier qu’il avait ses côtés. Il n’insista pas sur le regard brillant de ce dernier ni son rictus amusé. Si l’un d’eux trouvait la situation amusante, grand bien lui fasse ! Non, Oscar était un peu plus tendu. Il n’avait pas beaucoup réagit à l’aveu de l’agent ministériel, rien d’autres qu’un frisson qui lui avait remonté la colonne vertébrale et s’était estompé avec grande difficulté à la base de ses cheveux. Il ne s’était jamais retrouvé dans une telle situation auparavant. Il s’était bien pris des coups, des sortilèges mais jamais personne ne s’était donné tant de peine pour l’éliminer de cette manière. Si cela avait pu avoir un certain côté flatteur – l’égo du diplomate le poussait à penser qu’un adepte de la magie sacrificiel ne sacrifiait pas n’importe qui – il s’en serait bien abstenu. Le briseur de sort s’était arrêté quelques secondes avant de reprendre ces explications. Quatre personnes ? Déjà quatre personnes ? Et les autorités ne se réveillaient que maintenant. Par Merlin ! Oscar était assez heureux de ne pas être dans cette bâtisse tout seul, sachant le nombre de victime et de sacrifice déjà effectués par celui qui réclamait maintenant sa vie. Quatre personnes et possiblement autant de pouvoirs supplémentaires pour celui qui avait monté tout cela. Evident, il ne fallait pas assumer que les quatre précédentes victimes étaient déjà mortes, mais mieux valait s’attendre au pire. Baguette en main, Oscar passa sa main libre sur son visage et grimaça.
- Quatre, répétat-il, dans un souffle, sans rien ajouter. Quatre, pensa-t-il. Quatre personnes qui s’étaient faîtes avoir, tout comme lui. D’ailleurs, l’illusion s’effritait petit à petit. Le diplomate pouvait voir le manque de charme de cette maison. La luminosité des lieux s’assombrit, les volets claquèrent et un vent glacial attaquait maintenant les joues du diplomate. Tout changeant, seule la pierre noire des murs restait éclatante, reflétant le peu de lumière que produisait encore le lustre au-dessus d’eux. Je vois, ajouta-t-il alors, brisant ce silence bien étrange qui les entouraient, avant d’être complètement repoussé par un cri derrière eux, suivit d’un cri d’agoni.
Oscar se retourna aussi tôt. Les genoux légèrement pliés, il était prêt à bondir plus fort encore. Sous sa peau, il pouvait sentir le cuir épais de léopard, prêt à sauter dans cette forme qui lui apporterait une rage et puissance inégalable. Son instinct, cependant le poussait à conserver sa forme humaine, celle avec laquelle il pouvait user de sa magie, celle pour laquelle il pouvait raisonner et réfléchir bien plus facilement. L’instinct du léopard était bon, mais chasser des braconniers et sauver sa vie face à un sorcier redoutable n’était pas la même chose. Silencieux, sa respiration s’était accélérée, allant de concert avec les battements de son cœur. Il avait un petit penchant pour l’adrénaline, mais il se serait bien passé de celle-là. Le diplomate regarda de nouveau dans la même direction qu’Elias et observait, le visage fermé, de longs filaments obscurs formés son prénom devant lui.
- Cool ? COOL ? Je ne vois rien de cool la dedans, grommela-t-il, agacé par la bonne humeur du sorcier. Oscar se mit à penser, un instant, que le briseur de sort pourrait bien être à l’origine de tout cela. Il était, après tout, bien placé. Il connaissait les sortilèges, était en mesure de mettre le ministère en déroute. Et si c’était lui ? Et si personne d’autre au ministère n’était au courant de tout cela ? Et si le diplomate était tombé deux fois dans les pièges du même homme ? Mais l’instinct d’Oscar le rassura. Elias était bien trop émerveillé par les sortilèges apposés sur la maison et l’américain ne le voyait pas bon acteur, ces trippes lui assuraient que ce n’était pas lui. Le Nightingal, aussi étrange pouvait-il être, n’était là que pour l’aider.. Ou tout du moins le débarrasser de toutes cette magie. Lorsqu’il lui indiqua qu’il leur fallait monter, Oscar ne broncha pas et n’eut guère besoin de l’explication fournis pour se diriger vers les marches poussiéreuses de la maison.
Toujours entouré du sort protecteur lancé par le représentant du ministère, Oscar posa son pied sur la première marche. L’action fût immédiatement suivie d’un grincement sonore, mais le diplomate ne s’arrêta pas pour autant. Chaque marche faisait plus de bruit que la précédente. Et ce fût dans un concert de grincement que les deux hommes montèrent au premier étage.
- Vous ne pensez pas que les autres victimes soient déjà mortes ? questionna-t-il, alors que son deuxième pied s’était enfin posé sur le palier du premier étage. S’il se souvenait bien, il y avait au moins 4 pièces à cet étage, mais avec les différents sortilèges, il n’était pas dit que l’organisation de la maison soit la même que ce qu’il avait put voir lors de sa première visite, aussi ne dit-il rien. Les fausses informations pourraient leur faire perdre du temps et ce dernier était précieux.
- Dé 8D:
- Je te propose un dé 8D :
1 - 2 : Elias et Oscar s’avancent un peu plus sur le palier du premier étage. Le parquet craque et dans un hurlement strident, une silhouette blanche s’avance, passe à travers les deux sorciers et pousse Elias dans l’escalier qui le ramène au rez-de-chaussée.
3 -6 : Elias et Oscar s’avancent un peu plus sur le palier du premier étage, et d’un coup, plus aucun bruit. Le silence règne sur l’étage, brisé bien rapidement par un miaulement tout droit sorti d’une tombe. Ce n’est qu’un chat fantomatique qui remonte les escaliers sans les faire grincer et se frotte contre les deux sorciers, great.
4 : C’est un fantôme habillé d’un costume en queue de pie et d’un haut de forme qui débarque et sors de nulle part. La créature est silencieuse mais entoure de ses bras squelettique Oscar et s’en va, l’emmenant alors à la cave.
5 : C’est un fantôme habillé d’un tutu qui apparait, après quelques pas de danse, la jeune femme au teins livide entoure de ses petits bras le fin Elias et l’emporte avec elle au grenier.
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Mer 16 Sep 2020 - 19:39
Hangbé était d’une terrible compagnie. Il soupirait, se plaignait, soufflait et lui grommelait dessus alors qu’il ne lui avait rien fait. D’accord, peut-être que l’enthousiasme du briseur de sort était de mauvais goût, et peut-être que le diplomate avait le droit de ne pas apprécier cette situation quelque peu…délicate qui mettait sa vie en danger. Elias préféra donc se taire, une moue boudeuse sur le visage, sa concentration toujours divisée entre sontendrecompagnon et le flux de magie qui le guidait à travers les nombreuses illusions et sorts qui formaient cette maison.
C’était plus fort que lui pourtant, ses yeux brillaient alors que des théories défilaient dans son esprit. Des connexions se formaient, des détails qu’il avait négligés lors de la lecture des dossiers prenaient sens. Finalement, travailler avec les aurors avait du bon s’il pouvait s’occuper de ce genre de mission. Certes, il devait admettre que pour une fois, la présence de Steve aurait été la bienvenue, ne serait-ce que pour protéger Hangbé pendant qu’il décodait tout le symbolisme de ce sacrifice et l’architecture magique de cette maison. Mais qu’importe, il était habitué à travailler seul, et le diplomate – malgré sa terrible humeur – semblait docile.
Peut-être un peu trop.
Voilà qu’il prenait les devants vers les escaliers. Elias ouvrit la bouche pour l’arrêter, puis se ravisa ; qu’importe. Il n’était pas vraiment chargé de sa sécurité, il n’était pas auror. S’il voulait foncer le premier, libre à lui. D’un côté, ça arrangeait le briseur de sort, après tout Hangbé était un appât dans cette situation. Et l’avoir devant lui permettait de mieux percevoir les filaments de magie qui lui tournaient autour de lui, l’Anglais le suivit, faisant fi du bruit de grincement qui les accompagna. Sa baguette en main, ses sorts actifs continuant d’analyser à chaque seconde l’environnement autour d’eux. La magie vaudou, comme toute magie ancestrale avait un feeling qui lui était propre, et plus elle était obscure plus cette sensation devenait lourde et vicieuse. Sensuelle, pensa Elias, son attraction pour la magie noire le perdra sans doute un jour, mais pas aujourd’hui. Son escapade dans les coins les plus reculés de l’Afrique de l’Ouest, et surtout le Bénin l’avait préparé à ce genre de mésaventure. Bien que très honnêtement, il ne s’attendait pas à ce que ça arrive en plein Londres.
Son sort avait révélé la présence d’autres personnes ; est-ce que ça incluait l’étrange metteur en scène de cette mascarade ? Il n’en savait rien pour le moment. Hangbé reprit la parole alors qu’ils arrivaient au premier étage. Elias pencha la tête sur le côté, observant les lieux avec attention.
– Ils sont sans doute dans un état lamentables…mais si cette personne sait ce qu’elle fait, personne ne devrait rendre l’âme avant Samedi.
Parce qu’après tout, le rituel devait avoir lieu le premier samedi de juin à l’aube. Tuer les victimes avant serait contre-productif. Mais ça ne signifiait pas qu’il n’avait pas trouvé un autre moyen de profiter de leurs pouvoirs pour nourrir cette maison. Après tout, il y’avait trop de puissance magique dans cette maison, et Elias avait cru percevoir plusieurs signatures magiques, mais pour le moment rien n’était sûr. Alors il préférait taire cette hypothèse, inutile d’inquiéter plus que ça l’autre homme.
Alors que les deux hommes s’avançaient, le briseur de sort ayant repris la tête du duo, suivant toujours le fil vacillant d’énergie à la recherche de l’autel, quand plus un bruit ne se fit entendre. Elias s’arrêta, les sourcils froncés, aux aguets alors que le silence se faisait de plus en plus pesant, comme porteur de mauvaises nouvelles. Il refusait pourtant de laisser sa concentration se troubler, il ne voulait pas perdre le chemin qu’il suivait.
Un miaulement.
Certes un miaulement spectral ; tout droit sorti de vos pires cauchemars ; Elias regarda avec curiosité le chat qui vint ronronner joyeusement contre eux. Un fantôme semblait-il, le briseur de sort ne sentait rien de bien maléfique venant du chat, si ce n’est qu’il était – comme toute la demeure – entourée d’essence vaudou. Alors oui, il y’avait une grosse chance que le félin ne soit pas juste un simple fantôme. Mais Elias ne pouvait rien y faire pour le moment, alors il s’avança sur le palier, toujours sur ses gardes au cas où
– Look what you’re doing…
Un chuchotement, presque un soupir venant de sa droite. Une voix masculine, chaude, séductrice. Elias se tourna vers Oscar, mais l’autre homme ne semblait pas avoir entendu. Bien, cette fois-ci il était la cible de…
– Look what you’ve done.
Une violente bourrasque de vent accompagne la voix, faisant reculer Elias et faisant voler sa baguette plus loin. Le briseur de sort retrouva rapidement son équilibre, usant de sa magie pour renforcer mentalement leurs boucliers magiques contre cette attaque.
– Accio.
Qu’il marmonne, tendant la main vers le précieux bout de bois qui roulait dangereusement vers les escaliers. Une fois sa baguette docilement revenu vers lui, Elias se rendit compte que le chat fantomatique avait grimpé sur Oscar et que ses yeux noirs luisaient avec malveillance.
– You’re stuck here, in this manor, you can’t run.
Cette fois, la voix s’est faite entendre. Gutturale, sombre. Le diplomate aussi l’avait entendu. Distraction, tout cela n’était qu’une distraction. De quoi ? Elias regarda un moment le félin qui semblait très content là où il était avant de se retourner de nouveau, il y’avait quelque chose d’important à cet étage, peut-être même l’autel ou les victimes.
– Alright. Je vais vous donner la marche à suivre si on est séparés.
Le visage d’Elias s’était renfermé, sa voix aux tons doux et rassurants était devenue ferme voir autoritaire. Le briseur de sort était peut-être connu pour sa timidité et sa tendance à s’effacer, mais dans son travail, il savait diriger et s’imposer. Ses yeux se posèrent dans ceux du Hangbé.
– Vous ne vous arrêtez pas pour moi, ni pour quiconque d’autre. Si vous croiser une des victimes, laissez la à son sort. Cherchez l’autel et brisez-le, ça détruira la plupart des sorts de protection...then, you get out. Mon partenaire sait que nous sommes ici, il finira par revenir.
Evidemment, la marche à suivre le concernant était différente. Il ne se permettrait pas de sortir sans Hangbé, ce serait échouer. Et le Nightingal refusait l’échec dans son travail, il se détourna du diplomate et se remit en route jusqu’à ce qu’ils arrivent à la première pièce de l’étage.
- Dé time:
1-4 – La porte se ferme derrière eux, les emprisonnant avec un squelette qui porte une robe et un voile de mariée. A leur vue, elle se lève et se jette sur Oscar refusant de le lâcher.
2-5 – Avant qu’ils puissent entrer, le chat fantomatique saute des épaules d’Oscar et se transforme en un fantôme à l’allure du baron samedi et attaque Elias (laissant le champ libre à Oscar d’aller dans la pièce)
3-6 - C’est un fantôme habillé d’un tutu qui apparait, après quelques pas de danse, la jeune femme au teint livide entoure de ses petits bras le fin Elias et l’emporte avec elle au grenier.
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Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Mer 16 Sep 2020 - 19:39
Le membre 'Elias Nightingal' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé d'intrigue' : 3
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- InvitéInvité
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Lun 21 Sep 2020 - 17:36
Who you gonna call ?
Elias & Oscar
Oscar n’avait pas envie d’être aimable, il était même convaincu qu’il avait tout à fait le droit d’être de mauvaise compagnie. Après tout, n’était-il pas sur la liste d’un tueur en série ? Il n’allait donc pas faire ce qu’il faisait dans une soirée mondaine, à savoir papillonner, discuter, sourire. Non, l’enjeux était tout autre : rester en vie. Il n’avait pas besoin d’être agréable et Elias n’avait pas besoin de murmurer les paroles d’une musique ou deux, pas plus qu’il n’avait besoin de montrer son admiration sur tout ce qui pouvait bien se passer dans cette maison. Le diplomate ne comprenait pas réellement ce qui se passe dans l’esprit du briseur de sort. Etait-il malade ? Avait-il une condition qui lui enlevait toutes capacités d’empathie ? L’américain aurait très certainement admiré cette caractéristique si seulement ce n’était pas lui qui requérait l’aide du britannique. Il aurait très certainement apprécié ce côté, dans un contexte bien différent. Mais il était bien là ou il était, dans une vieille maison qui perdait de son charme au fur et mesure qu’ils avançaient. Le parquet grinçait. Les portes ne se fermaient pas ou ne s’ouvraient plus. Quant à la luminosité, même pour une ancienne bâtisse londonienne, c’était bien trop peu suffisant. Les volets fermés et la crasse sur les vitres – pour certaines brisées – n’avaient pas attiré l’œil du diplomate, la première fois qu’il était venu visiter. Comment, par Merlin, avait-il put passer à côté de tout cela ? Le sorcier avait une pointe de culpabilité, une pointe de honte. Il ne sortait pas du monde moldu, pourtant. Il n’était pas n’importe qui. Il avait été formé, ses parents lui avaient appris ce qu’il savait, il avait toujours été un bon élève, malgré ces quelques problèmes avec ces camarades. Comment avait-il pu tomber dans le piège ? Une autre raison pour laquelle il était de si mauvaise humeur était qu’il se sentait lui-même responsable de ce qui lui arrivait. Il aurait dû se douter que tout cela était bien trop beau pour être vrai, qu’aucune maison ne pouvait s’acheter après un simple et unique coup d’œil. Il fallait toujours visiter une seconde fois, y emmener un proche, avoir un avis double ou triple. Mais non, la certitude qu’il avait eue lui avait suffi, grossière erreur qu’il tenterait de ne pas reproduire.
Mais avant de penser à ce qu’il pourrait ou ne pourrait pas faire, encore fallait-il s’arranger pour se sortir de là. Et il avait besoin d’Elias, pour son plus grand malheur. Tant pis, ce qui comptait c’était de sortir d’ici. Le briseur de sort daigna enfin à répondre à ces questions, lui expliquant que les autres personnes piégées ne devaient normalement pas être encore morte et qu’un adepte connaisseur ne réaliserait pas le sacrifice avant Samedi. Nice. Ils avaient donc quelques jours, à peine. Un long et bruyant soupire s’échappa des lèvres du sorcier, avant que le silence étrange qui régnait dans la maison après les explications succinctes d’Elias ne se brise. Un chat ? What the F. ? Oscar jeta un œil autour de lui, baguette en main, sur le qui-vive. Une petite créature fantomatique montait pas à pas les escaliers, sans en faire grincer une seule latte. Le ronronnement de l’animal perturbait le silence des lieux et ses frottements contre les jambes des deux sorciers irrita grandement le diplomate. Qu’est-ce que c’était, ça ? Un gardien ? Une erreur dans un sortilège ? Oscar était obnubilé par la créature et un grondement sourd prenait naissance dans sa gorge. Il n’avait rien contre les chats, en temps normal, mais ce n’était pas vraiment le moment. Suivant l’arrivée du félin, une bourrasque déstabilisa les deux hommes, faisait perdre à Elias sa poigne sur sa baguette, qu’il récupéra rapidement, cependant. Il avait cessé de suivre, l’animal fantomatique s’était étiré et avait sauté sur les épaules du diplomate. Oscar tenta de s’en débarrasser, mais rien n’y faisait. Lorsqu’il parvenait à le faire retrouver le sol, l’animal sautait une nouvelle fois. Jusqu’à ce qu’une voix sombre et gutturale s’élève. Oscar s’immobilisa et laissa l’animal faire ce qui lui plaisait.
- WHO’S HERE ? beugla-t-il, de la plus grosse voix qu’il était capable de prendre, agacé et en colère. Il y avait peut-être un petit semblant de peur là-dedans, mais l’américain ne le reconnaitrait pas.
Aucunes réponses ne lui vinrent, rien que le silence pesant, le ronronnement du chat et finalement quelques explications d’Elias. Il observa le visage grave du britannique et préférait presque cette admiration qu’il avait pu lire dans son regard quelques temps plus tôt. Tout le sérieux d’Elias signifiait réellement qu’ils étaient dans une mauvaise posture. Bloody Hell. Oscar écouta avec attention les directives, pas inquiété du tout par le fait de s’occuper tout d’abord de lui avant les autres. Cela lui allait plutôt bien. Il ne fit aucune remarque sur les mots du briseur de sort.
- On ne pourrait pas envoyer un patronus dehors, pour leur demander d’accélérer ?, questionna-t-il, bien au fait qu’il n’était pas assez formé pour comprendre ce qu’il pouvait ou pas faire dans cette situation et surtout s’il pouvait.
La chose ne semblait pas possible et Oscar suivit à pas lourd son camarade d’infortune sur le palier. Chaque planche de parquet grinçait. Chaque pan de mur menaçait de se refermer sur eux. Oscar était en alerte, et il passa le pas d’une porte avec retenue. Il avait réussi à se débarrasser du chat, Merlin soit loué, mais n’était pas prêt à ce qui allait arriver de l’autre côté de cette porte grinçante. Comment pourrait-il l’être ? Il était déjà allé à de nombreuses soirées d’halloween, mais celle-ci était de loin la pire à laquelle il assistait. A peine le pas de la porte franchis que le pan de bois se referma violemment, le claquement résonnant dans la pièce. Oscar s’était retourné, face à cette ouverture condamnée et n’eut pas le temps d’éviter la charge d’un fantôme en tenue de mariée. Il ne pouvait qu’apercevoir les vêtements sales du spectre et ne pouvait qu’entendre les claquements de ses dents contre son oreille. Oscar laissa échapper un long cri mêlant surprise et rage. Il n’allait pas se laisser bouffer par un spectre, mais le choc du contact lui avait fait perdre sa prise sur sa baguette magique qui s’était échappé de ses doigts et roulait sur le sol trop loin de sa portée et, à cause de la jeune femme charmante qu’il l’empêcher de bouger à sa guise ou de se concentrer, il n’était pas en mesure d’utiliser sa magie pour rappeler l’instrument à lui. Il n’y avait qu’une magie qui pouvait encore lui permettre de se sortir de ce mauvais pas. Une magie instinctive et maîtrisée. Tout en essayant de ne pas se faire mordre par le spectre grognant, il ferma les yeux et prononça quelques mots. Un sortilège maîtrisé et qui ne nécessitait pas sa baguette. En quelques secondes, la diplomate laissa derrière lui sa forme humaine et pris la forme d’un Léopard. Un animal de plus de quatre-vingt dix kilos. Il n’était pas réputé pour sa vitesse mais bien pour sa force. Et si rien ne pourrait se mesurer à un fantôme, le changement de forme initié par l’Américain lui suffit pour se défaire de la poigne du spectre qui observait à présent les deux sorciers, l’humain comme l’animal.
Oscar s’était mis aux côtés du briseur de sort et ne parvenait pas à s’arrêter de grogner. Il ne quittait plus le spectre du regard qui s’était mis à sangloter à mi-voix. Tendu, prêt à bondir, Oscar osa détourner le regard quelques secondes à peine, alors que la créature en profitait pour charger une seconde fois, criant cette fois-ci d’une voix qui tira des frissons à l’animagus.
Dé, tu peux même lancer le même eheh :
Pair : C’est Elias qui parvient à se débarrasser de Choupie d’un sortilège bien exécuté.
Impair : C’est Oscar qui parvient à se débarrasser de Choupie, son regard se porte sur une barre de métal, du fer forgé. Il donne un coup de patte dedans, et le contact de l’objet avec la mariée fait disparaître cette dernière.
1 – 2 -3 : Il n’y a rien du tout dans cette salle. Rien d’autre que de la poussière et des toiles d’araignées. Next.
4 -5 -6 : Il y a une première victime allongée derrière un vieux meuble poussiéreux et qui apparaît après s’être débarrassé du fantôme. La victime respire encore, très doucement. Elle est envie.
Mais avant de penser à ce qu’il pourrait ou ne pourrait pas faire, encore fallait-il s’arranger pour se sortir de là. Et il avait besoin d’Elias, pour son plus grand malheur. Tant pis, ce qui comptait c’était de sortir d’ici. Le briseur de sort daigna enfin à répondre à ces questions, lui expliquant que les autres personnes piégées ne devaient normalement pas être encore morte et qu’un adepte connaisseur ne réaliserait pas le sacrifice avant Samedi. Nice. Ils avaient donc quelques jours, à peine. Un long et bruyant soupire s’échappa des lèvres du sorcier, avant que le silence étrange qui régnait dans la maison après les explications succinctes d’Elias ne se brise. Un chat ? What the F. ? Oscar jeta un œil autour de lui, baguette en main, sur le qui-vive. Une petite créature fantomatique montait pas à pas les escaliers, sans en faire grincer une seule latte. Le ronronnement de l’animal perturbait le silence des lieux et ses frottements contre les jambes des deux sorciers irrita grandement le diplomate. Qu’est-ce que c’était, ça ? Un gardien ? Une erreur dans un sortilège ? Oscar était obnubilé par la créature et un grondement sourd prenait naissance dans sa gorge. Il n’avait rien contre les chats, en temps normal, mais ce n’était pas vraiment le moment. Suivant l’arrivée du félin, une bourrasque déstabilisa les deux hommes, faisait perdre à Elias sa poigne sur sa baguette, qu’il récupéra rapidement, cependant. Il avait cessé de suivre, l’animal fantomatique s’était étiré et avait sauté sur les épaules du diplomate. Oscar tenta de s’en débarrasser, mais rien n’y faisait. Lorsqu’il parvenait à le faire retrouver le sol, l’animal sautait une nouvelle fois. Jusqu’à ce qu’une voix sombre et gutturale s’élève. Oscar s’immobilisa et laissa l’animal faire ce qui lui plaisait.
- WHO’S HERE ? beugla-t-il, de la plus grosse voix qu’il était capable de prendre, agacé et en colère. Il y avait peut-être un petit semblant de peur là-dedans, mais l’américain ne le reconnaitrait pas.
Aucunes réponses ne lui vinrent, rien que le silence pesant, le ronronnement du chat et finalement quelques explications d’Elias. Il observa le visage grave du britannique et préférait presque cette admiration qu’il avait pu lire dans son regard quelques temps plus tôt. Tout le sérieux d’Elias signifiait réellement qu’ils étaient dans une mauvaise posture. Bloody Hell. Oscar écouta avec attention les directives, pas inquiété du tout par le fait de s’occuper tout d’abord de lui avant les autres. Cela lui allait plutôt bien. Il ne fit aucune remarque sur les mots du briseur de sort.
- On ne pourrait pas envoyer un patronus dehors, pour leur demander d’accélérer ?, questionna-t-il, bien au fait qu’il n’était pas assez formé pour comprendre ce qu’il pouvait ou pas faire dans cette situation et surtout s’il pouvait.
La chose ne semblait pas possible et Oscar suivit à pas lourd son camarade d’infortune sur le palier. Chaque planche de parquet grinçait. Chaque pan de mur menaçait de se refermer sur eux. Oscar était en alerte, et il passa le pas d’une porte avec retenue. Il avait réussi à se débarrasser du chat, Merlin soit loué, mais n’était pas prêt à ce qui allait arriver de l’autre côté de cette porte grinçante. Comment pourrait-il l’être ? Il était déjà allé à de nombreuses soirées d’halloween, mais celle-ci était de loin la pire à laquelle il assistait. A peine le pas de la porte franchis que le pan de bois se referma violemment, le claquement résonnant dans la pièce. Oscar s’était retourné, face à cette ouverture condamnée et n’eut pas le temps d’éviter la charge d’un fantôme en tenue de mariée. Il ne pouvait qu’apercevoir les vêtements sales du spectre et ne pouvait qu’entendre les claquements de ses dents contre son oreille. Oscar laissa échapper un long cri mêlant surprise et rage. Il n’allait pas se laisser bouffer par un spectre, mais le choc du contact lui avait fait perdre sa prise sur sa baguette magique qui s’était échappé de ses doigts et roulait sur le sol trop loin de sa portée et, à cause de la jeune femme charmante qu’il l’empêcher de bouger à sa guise ou de se concentrer, il n’était pas en mesure d’utiliser sa magie pour rappeler l’instrument à lui. Il n’y avait qu’une magie qui pouvait encore lui permettre de se sortir de ce mauvais pas. Une magie instinctive et maîtrisée. Tout en essayant de ne pas se faire mordre par le spectre grognant, il ferma les yeux et prononça quelques mots. Un sortilège maîtrisé et qui ne nécessitait pas sa baguette. En quelques secondes, la diplomate laissa derrière lui sa forme humaine et pris la forme d’un Léopard. Un animal de plus de quatre-vingt dix kilos. Il n’était pas réputé pour sa vitesse mais bien pour sa force. Et si rien ne pourrait se mesurer à un fantôme, le changement de forme initié par l’Américain lui suffit pour se défaire de la poigne du spectre qui observait à présent les deux sorciers, l’humain comme l’animal.
Oscar s’était mis aux côtés du briseur de sort et ne parvenait pas à s’arrêter de grogner. Il ne quittait plus le spectre du regard qui s’était mis à sangloter à mi-voix. Tendu, prêt à bondir, Oscar osa détourner le regard quelques secondes à peine, alors que la créature en profitait pour charger une seconde fois, criant cette fois-ci d’une voix qui tira des frissons à l’animagus.
Dé, tu peux même lancer le même eheh :
Pair : C’est Elias qui parvient à se débarrasser de Choupie d’un sortilège bien exécuté.
Impair : C’est Oscar qui parvient à se débarrasser de Choupie, son regard se porte sur une barre de métal, du fer forgé. Il donne un coup de patte dedans, et le contact de l’objet avec la mariée fait disparaître cette dernière.
1 – 2 -3 : Il n’y a rien du tout dans cette salle. Rien d’autre que de la poussière et des toiles d’araignées. Next.
4 -5 -6 : Il y a une première victime allongée derrière un vieux meuble poussiéreux et qui apparaît après s’être débarrassé du fantôme. La victime respire encore, très doucement. Elle est envie.
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Lun 21 Sep 2020 - 17:36
Le membre 'Oscar Hangbé' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé d'intrigue' : 4
'Dé d'intrigue' : 4
- InvitéInvité
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Lun 21 Sep 2020 - 21:57
Elias pencha la tête sur le côté, le Hangbé le prenait-il pour un idiot ? S’il avait pu envoyer un patronus pour se débarrasser de lui, ce serait fait depuis longtemps. L’homme était trop bruyant à son goût, à crier et se débattre comme un forcené. Le briseur de sort se retint de soupirer, this could have been fun s’il avait été en meilleure compagnie…comprenez seul.
– Non, la magie du patronus serait simplement absorbé dans la pierre.
Il n’avait malheureusement pas d’autre choix que le trainer avec lui, puisqu’il était hors de question qu’il laisse le sorcier noir mettre la main sur le diplomate. Le rituel ne devait pas être accompli, habituellement ceux qui invoquent le baron Kriminel avaient de très mauvaises intentions, dont le meurtre ou la prise de contrôle de l’esprit d’une personne particulière. Si le briseur de sort pouvait respecter une personne prête à tout pour parvenir à ses fins, mieux encore, une personne capable d’une telle démonstration grandiose de magie. Un tel contrôle, une telle finesse…il avait aussi une mission à remplir. Cette mission était sous la juridiction des aurors, c’est-à-dire qu’il fallait sauver tout le monde et empêcher les gens de mourir et capturer le méchant tout ça. Bref, doing the right thing and whatever. Pas vraiment ce dont avait l’habitude Elias, mais malgré toute son aversion non cachée pour Steve, il ne le laisserait pas tomber. Pas dans l’exercice de leurs fonctions.
Elias s’arrêta devant la première pièce de l’étage, il sentait que le hominum revelio était puissant par ici. Il ne sentait pas l’aura d’un terrible sorcier, mais une aura magique très faible. Le Nightingal fit signe à Oscar de se préparer avant d’ouvrir la porte. Deux pas à l’intérieur et elle se refermait déjà sur eux, c’était d’un prévisible. Tout était très théâtrale ici, étant un homme prudent Elias s’était mis sur le côté, ce qui lui offrit une place de choix pour assister à l’agression du diplomate par un…spectre de mariée ? En silence, et tandis qu’Oscar se débattait (bruyamment, était-il obligé de faire tant de bruit ?) le briseur de sort vint derrière le fantôme, baguette en main, il lança un sort pour tirer Oscar des griffes de la mariée, mais le sort traversa le spectre pour s’écraser sur le mur. Elias n’eut pas le temps de s’interroger sur cet échec puisque le diplomate décida de le surprendre.
Là, ou il y’avait un homme d’une stature impressionnante quelques instants plus tôt, se tenait à présent un magnifique Léopard. Peut-être que le diplomate n’allait pas être si ennuyant que ça finalement. Le briseur de sort ne pouvait qu’admirer une personne suffisamment puissante et patiente pour développer ce don et s’en servir avec tant d’aisance. Tandis que le Hangbé revenait à ses côtés, Elias avait récupéré la baguette du sorcier, il ne manquerait plus qu’elle disparaisse et soit utilisée pour contrôler Oscar plus tard. La mariée morbide pleurait toutes les larmes fantomatiques de son corps, des sanglots la secouait. Le briseur de sort voyait pourtant plus loin qu’elle, se doutant que l’animagus pouvait s’occuper d’elle. Il avait entendu un gémissement mais avant qu’il ait le temps de réagir, le spectre cria en fonçant de nouveau sur Oscar. Un cri aigu qui aurait dut faire frissonner l’anglais, et pourtant…il commençait à comprendre.
Au risque de paraitre sans cœur, Elias préféra lancer un sort qui lui dirait exactement l’origine du spectre. A long terme, ça lui permettrait d’améliorer leurs défenses. Et puis, le léopard se débrouillait très bien, Hangbé avait réussi à détruire le spectre grâce à une tige en métal bien placée. Et la porte s’ouvrit dans un grincement presque mélodieux. (tmtc)
Etrange. Très étrange, mais pas un phénomène inconnu au briseur de sorts. Ces spectres n’étaient pas de simples fantômes, enfin ce n’était pas les revenants qu’on pouvait croiser à Poudlard. Ce n’étaient que des manifestations de magie avancée, une illusion de plus.
– C’était de la magie illusoire qui se nourrit des peurs et souvenirs de sa cible pour créer une sensation physique. Like nightmares. Je vais m’occuper d’adapter nos protections.
C’était une façon plutôt économique de tuer des perturbateurs. Puisque de toute façon, le bouclier qui entourait Oscar avait disparu avec sa transformation, rapidement Elias relança ses sorts de protections, à présent ils pourraient se protéger de ce genre d’intrusion mentale. La prochaine fois qu’un fantôme réussira à les toucher, ce ne sera pas une illusion machiavélique. Le briseur de sort fit attention à ce que le Léopard le voit mettre sa baguette dans son sac, lorsqu’il redeviendra humain, il saura où la trouver. Elias s’avança dans la pièce, vers la source du gémissement.
La pièce était sombre, Lumos, restant sur ses gardes il s’approcha du corps affalé par terre. C’était une femme, pale, amaigrie, son corps coloré de rouge et bleu. Peut-être était-elle habillée d’une robe printanière mais c’était difficile à dire, seul quelques haillons demeuraient, couvrant à peine son corps. Il s’agenouilla à ses côtés et prit son pouls, des battements faibles et éloignées lui répondirent. Elias avait reconnu la troisième victime, Miss Swann, une infirmière à St-Mangouste. Après quelques sorts d’analyse qui lui confirmèrent qu’elle était bien réelle, le briseur de sort se concentra sur sa magie, un faible flux qu’il avait peine à ressentir.
Par contre, il n’eut aucun mal à identifier la magie noire qui pompait celle de la jeune femme. Avec des gestes doux, il l’éloigna du mur et la mit sur le côté. Elias fit signe au Léopard de s’approcher. Il lui montra un symbole sur le dos de l’infirmière.
– See this ? C’est de cette façon qu’il vole leur magie pour alimenter ses sorts.
Elias posa sa main gantée sur le symbole et insuffla de sa propre magie dans la jeune femme, brisant la malédiction qui y était posée. L’effet fut immédiat, son visage se détendit, les contractions de ses muscles se relaxèrent. Elle tomba mollement sur son dos, le briseur tenta quelques sorts de guérison, ce n’était pas vraiment son expertise. Il était plus doué pour blesser que pour soigner. Un sort pour transfigurer les haillons en une simple robe blanche pour préserver la dignité de la jeune femme et il la souleva dans ses bras.
– She’ll live.
Ils sortirent de la pièce, Elias s’accroupit et déposa la jeune femme prudemment par terre. Il chercha un instant dans son sac et en sortit des cristaux blancs, il les déposa autour d’elle et de sa baguette il en tapa un. Un champ électrique les traversa immédiatement créant une barrière qui empêchera la magie noire d’y pénétrer. Il se releva alors, et se tourna vers Hangbé. Il semblait en forme. Tant mieux, parce qu’ils étaient loin d’avoir fini.
- Dé Time:
Pair – La maison réagit très mal, pendant quelques minutes tout se met à trembler, les lustres tombent, des voix crient, aigu et insupportables.
Impair – On arrive sans embûches à la deuxième pièce.
1-4-5 – C’est la salle de bain. Grande, spacieuse, remplie de vasques. Cette fois-ci, pas de fantômes. Mais plein de miroirs magiques, dans chacun un visage. Certains parlent, certains crient et certains essayent d’en sortir pour attraper Oscar. (Il n y’a pas de victime)
2-3-6 - C’est la cuisine, et c’est une mauvaise nouvelle. Il y’a plein de spectres qui travaillent, occupés à éplucher des légumes, préparant des salades. Tous ont un couteau en main. Mais si vous ne les dérangez pas, ils n’attaqueront pas. (Victime No2)
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Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Lun 21 Sep 2020 - 21:57
Le membre 'Elias Nightingal' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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- InvitéInvité
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Mar 29 Sep 2020 - 18:40
Who you gonna call ?
Elias & Oscar
Pas de patronus, pas d’auror à proximité. Very Well. Une vraie partie de plaisir, tout cela. Oscar était ravi, tout cela l’amusait à en mourir. Sauf qu’il n’avait aucunement l’intention de servir de sacrifice final pour un sorcier timbré. Il était bien trop jeune pour quitter le monde des vivants. Il avait un fils qui comptait sur lui, une fratrie et une cousinade qu’il chérissait. Et puis la boxe, son travail, les notes douces de son piano et le petit grésillement du tourne disque que son paternel lui avait offert. Il avait ses amis, des soirées mondaines auxquelles assister, quelque fois malgré lui. Oh non, le second fils Hangbé avait bien d’autres choses à faire. Tant de chose à découvrir, tant de négociation à mener et à remporter. Il avait tant d’argent à gagner, tant de petites et grandes victoires. Il avait une femme, aussi. Détails. Hors de question de laisser tout cela derrière lui, sans rien n’avoir accomplis. Alors ce malade qui l’avait piégé allait s’en mordre les doigts, parole de Hangbé. Et peut-importe sous quelle forme il était, Oscar était déterminé. Sa raison était plus facile à conserver lorsqu’il était sous sa forme humaine, il était en mesure de répondre à Elias, d’établir des hypothèses lui aussi. Être un bipède doué de parole était un sacré avantage. Lorsqu’il était sous sa forme léopard, il était davantage sauvage. Ses coups de pattes étaient mortels et son grognement si sourd qu’il en faisait trembler les matériaux les plus sensibles aux sons graves.
Et c’était de son regard doré que l’animagus jaugeait son adversaire fantomatique. Il ne savait pas s’il s’agissait d’un réellement fantôme, pris au piège par le sorcier adepte de magie voodoo où s’il s’agissait d’une illusion, magie difficile à maîtriser. Dans tous les cas, l’américain était convaincu de la dangerosité de la créature. Bien heureusement, sa forme animale ne le dépossédait pas de ses capacités de réflexion et encore moins d’observation. Il voyait plus loin, il voyait mieux. Les détails se dessinait sur sa rétine, lui donnait un meilleur ressenti sur ce qui l’entourait. Son odorat était également amélioré. Il était capable de discerner les différentes odeurs, différencier celle de la poussière de celle de la magie. Et même là, plusieurs catégories semblaient pouvoir être faites, mais son nez n’était pas assez entraîné pour cela. Il était bien plus à même de discerner l’odeur corporel d’Eliasdear merlin de celle d’un autre corps, qui semblait dissimilé. Mais il n’était pas temps de faire une liste de ces capacités de Léopard. Son regard doré ne se détachait plus de la mariée. Prêt à bondir, Oscar ne pouvait détourner le regard. Et si son odorat ne lui apprenait rien sur la créature spectrale, le comportement corporel de du fantôme lui en disait assez. Les sanglotements de son adversaire cessèrent subitement, laissant la place à un cri strident qui ne tirèrent qu’un grognement de la part de l’animagus. Et, au moment même ou elle chargea, Oscar repéra, dans l’angle de sa vision, un barreau. Du fer forgé. Il était temps de voir si les clichés étaient vrais ou non.
Habilement, il fit un bond en avant et d’un coup de patte maîtrisé, lança l’arme improvisée sur la créature. Cette dernière se stoppa alors net et s’évapora dans l’air. Maintenant disparue, la porte qui s’était refermée bruyamment derrière eux s’était rouverte. Et les explications qu’attendaient Oscar ne se firent pas attendre. La voix d’Elias brisa le silence à peine retombé. Le diplomate ne pouvant ni hocher la tête, ni poser des questions, ni signifier à voix haute qu’il avait bien compris, se contenta de pousser un léger grognement, avant de s’avancer dans la salle et renifler à la recherche d’une odeur intéressante. Un gémissement lui parvint, ainsi qu’une odeur tierce, qui n’avait rien avoir avec celle de son compagnon d’infortune. Elle était faible, à peine perceptible. Mais les deux hommes tombèrent bien rapidement sur un corps. Le visage de la victime, tout autant que la totalité de sa peau, manquait cruellement de mélanine et de vivalité. A son odeur, ainsi qu’au souffle à peine perceptible de la sorcière, Oscar fut en mesure d’en déduire qu’elle était à peine vivante. Son corps était encore là, bien présent, mais le reste était si absent. Elias en était venu à la même conclusion que lui, et plus encore puisqu’il redressa le corps inerte de l’inconnue et montra un symbole à son acolyte. Et le briseur de sort brisa l’enchantement par un contact prolongé de sa paume contre le dos de la victime. La réponse ne se fit pas attendre : elle se détendit, son souffle se fit plus régulier et cette odeur de magique se dissipa. Et en plus, elle allait vivre. What a relief !. Ils quittèrent finalement la pièce et Elias installa le plus confortablement possible, l’inconnue contre un mur.
Et c’est là que la maison se réveilla. De terribles tremblement saisirent la totalité de bâtiment. Le bruit engendrer par ces oscillations très certainement magique s’accompagna de gémissement terriblement bruyant ainsi que de cris strident. Un lustre décoré de toiles d’araignée quitta son emplacement et tomba pile entre l’homme et le léopard. Ce dernier eu d’ailleurs un geste de recul, alors que les cris et les bruits qui l’entouraient devenaient de plus en plus inconfortable à ses oreilles, rendait la chose presque douloureuse. Ce désagrément poussa presque Oscar à retrouver sa forme humaine, mais il se retint, préférant suivre son instinct que chercher le confort d’une audition limité. Il grogna alors, mêlant sa douleur à celle des spectres, jusqu’à ce que tout s’arrête et que seule la poussière, dansante sous leurs yeux, restent le seul témoin – avec un lustre – de la pagaille qu’il y avait eu quelques secondes plus tôt. Le léopard haletait, encore pris par les émotions. Il s’attendait, tendu, à ce que tout cela recommence. Mais une minute passa, sans que la maison n’exprime une fois de plus son désaccord. Il laissa alors s’échapper un soupire et s’ébroua de la tête aux pieds, comme pour remettre de l’ordre dans ses esprits et retrouver cette contenance et ce sang-froid qui faisait de lui le prédateur qu’il était.
Il y parvint, avec toutefois un peu plus de difficulté qu’à l’ordinaire. Il s’avança alors, tous ses sens en alerte. Il était temps de visiter la prochaine pièce et Oscar avant comme l’impression que les ennuis n’étaient pas terminés. Il laissa à Elias l’honneur de pousser la prochaine porte et retint difficilement un grondement lorsqu’il découvrit la cuisine. Une cuisine ? Au premier étage ? En plus d’être complètement marteau, le propriétaire original de la maison n’était pas du tout doué en organisation. Enfin, ce n’était certainement pas le bon moment pour parler organisation et plan intérieur. En plus de tout cela, il n’était pas architecture, il avait, simplement, ce que l’on appelait du bon sens et du goût, ce qui n’était pas le cas de l’homme qui souhaitait le sacrifier. Bref. Devant eux, au sein de cette cuisines usées et emplies de toiles d’araignée, s’agitaient sous les quatre yeux ébahis des deux sorciers, un certain nombre de spectres. Certains découpaient des carottes, d’autres épluchaient des oignons. Un énième faisait tourner une cuillère de bois dans une grosse marmite. Ils devaient être sept ou huit dans cette cuisine. Mais aucun ne se marchait sur les pieds et aucun d’entre eux n’avait remarqué la présence d’Elias et d’Oscar sur le pas de la porte. A sa faible hauteur, Oscar put apercevoir dans le coin de la pièce, caché en partie par les pieds de table et de chaise, une deuxième victime. D’un grognement et d’un signe de tête, il indique avec plus ou moins de précision, la localisation de l’homme évanouie. Et puis, convaincu du fait qu’Elias voudrait faire la même chose que ce qu’il avait déjà sur la précédente victime, Oscar avança d’un pas. Une patte seulement avait quitté le couloir pour la cuisine. Aucune réaction. Un regard en direction du sorcier, et Oscar se faufila à l’intérieur, sans attendre une quelconque remarque de la part de son acolyte. Aucun spectre ne fit attention à eux. Easy peasy, right ?
dé
1-3 : Oscar, bien trop sûr de lui, continue d’avancer sur la victime. Il ne fait pas attention, mais sa queue frôle l’un des cuisiniers et c’est la débandade. Des cris emplissent la pièce et tous les spectres tentent d’attraper l’animagus.
4-6 : Elias suit Oscar dans la cuisine et frôle de son coude un spectre particulier concentré sur l’épluchage d’un navet. Ce dernier, en colère, brandit son couteau et se décide à éplucher Elias. Les autres spectres se mettent à crier et se jettent sur Elias, Oscar et la deuxième victime.
2-5 : C’est la victime qui glisse contre le mur et dont la main inerte frôle l’un des spectres. Des cris, de l’agitation et les spectres s’attaquent tous à Elias.
Pair : Elias est badass et parviens d’un sortilège bien maîtriser à faire s’évanouir le sortilège d’illusion qui les attaque.
Impair : Les spectres sont trop nombreux et le bruit ambiant ne permettent pas de se concentrer. La seule option, la fuite. Et la victime ? Dommage
Et c’était de son regard doré que l’animagus jaugeait son adversaire fantomatique. Il ne savait pas s’il s’agissait d’un réellement fantôme, pris au piège par le sorcier adepte de magie voodoo où s’il s’agissait d’une illusion, magie difficile à maîtriser. Dans tous les cas, l’américain était convaincu de la dangerosité de la créature. Bien heureusement, sa forme animale ne le dépossédait pas de ses capacités de réflexion et encore moins d’observation. Il voyait plus loin, il voyait mieux. Les détails se dessinait sur sa rétine, lui donnait un meilleur ressenti sur ce qui l’entourait. Son odorat était également amélioré. Il était capable de discerner les différentes odeurs, différencier celle de la poussière de celle de la magie. Et même là, plusieurs catégories semblaient pouvoir être faites, mais son nez n’était pas assez entraîné pour cela. Il était bien plus à même de discerner l’odeur corporel d’Elias
Habilement, il fit un bond en avant et d’un coup de patte maîtrisé, lança l’arme improvisée sur la créature. Cette dernière se stoppa alors net et s’évapora dans l’air. Maintenant disparue, la porte qui s’était refermée bruyamment derrière eux s’était rouverte. Et les explications qu’attendaient Oscar ne se firent pas attendre. La voix d’Elias brisa le silence à peine retombé. Le diplomate ne pouvant ni hocher la tête, ni poser des questions, ni signifier à voix haute qu’il avait bien compris, se contenta de pousser un léger grognement, avant de s’avancer dans la salle et renifler à la recherche d’une odeur intéressante. Un gémissement lui parvint, ainsi qu’une odeur tierce, qui n’avait rien avoir avec celle de son compagnon d’infortune. Elle était faible, à peine perceptible. Mais les deux hommes tombèrent bien rapidement sur un corps. Le visage de la victime, tout autant que la totalité de sa peau, manquait cruellement de mélanine et de vivalité. A son odeur, ainsi qu’au souffle à peine perceptible de la sorcière, Oscar fut en mesure d’en déduire qu’elle était à peine vivante. Son corps était encore là, bien présent, mais le reste était si absent. Elias en était venu à la même conclusion que lui, et plus encore puisqu’il redressa le corps inerte de l’inconnue et montra un symbole à son acolyte. Et le briseur de sort brisa l’enchantement par un contact prolongé de sa paume contre le dos de la victime. La réponse ne se fit pas attendre : elle se détendit, son souffle se fit plus régulier et cette odeur de magique se dissipa. Et en plus, elle allait vivre. What a relief !. Ils quittèrent finalement la pièce et Elias installa le plus confortablement possible, l’inconnue contre un mur.
Et c’est là que la maison se réveilla. De terribles tremblement saisirent la totalité de bâtiment. Le bruit engendrer par ces oscillations très certainement magique s’accompagna de gémissement terriblement bruyant ainsi que de cris strident. Un lustre décoré de toiles d’araignée quitta son emplacement et tomba pile entre l’homme et le léopard. Ce dernier eu d’ailleurs un geste de recul, alors que les cris et les bruits qui l’entouraient devenaient de plus en plus inconfortable à ses oreilles, rendait la chose presque douloureuse. Ce désagrément poussa presque Oscar à retrouver sa forme humaine, mais il se retint, préférant suivre son instinct que chercher le confort d’une audition limité. Il grogna alors, mêlant sa douleur à celle des spectres, jusqu’à ce que tout s’arrête et que seule la poussière, dansante sous leurs yeux, restent le seul témoin – avec un lustre – de la pagaille qu’il y avait eu quelques secondes plus tôt. Le léopard haletait, encore pris par les émotions. Il s’attendait, tendu, à ce que tout cela recommence. Mais une minute passa, sans que la maison n’exprime une fois de plus son désaccord. Il laissa alors s’échapper un soupire et s’ébroua de la tête aux pieds, comme pour remettre de l’ordre dans ses esprits et retrouver cette contenance et ce sang-froid qui faisait de lui le prédateur qu’il était.
Il y parvint, avec toutefois un peu plus de difficulté qu’à l’ordinaire. Il s’avança alors, tous ses sens en alerte. Il était temps de visiter la prochaine pièce et Oscar avant comme l’impression que les ennuis n’étaient pas terminés. Il laissa à Elias l’honneur de pousser la prochaine porte et retint difficilement un grondement lorsqu’il découvrit la cuisine. Une cuisine ? Au premier étage ? En plus d’être complètement marteau, le propriétaire original de la maison n’était pas du tout doué en organisation. Enfin, ce n’était certainement pas le bon moment pour parler organisation et plan intérieur. En plus de tout cela, il n’était pas architecture, il avait, simplement, ce que l’on appelait du bon sens et du goût, ce qui n’était pas le cas de l’homme qui souhaitait le sacrifier. Bref. Devant eux, au sein de cette cuisines usées et emplies de toiles d’araignée, s’agitaient sous les quatre yeux ébahis des deux sorciers, un certain nombre de spectres. Certains découpaient des carottes, d’autres épluchaient des oignons. Un énième faisait tourner une cuillère de bois dans une grosse marmite. Ils devaient être sept ou huit dans cette cuisine. Mais aucun ne se marchait sur les pieds et aucun d’entre eux n’avait remarqué la présence d’Elias et d’Oscar sur le pas de la porte. A sa faible hauteur, Oscar put apercevoir dans le coin de la pièce, caché en partie par les pieds de table et de chaise, une deuxième victime. D’un grognement et d’un signe de tête, il indique avec plus ou moins de précision, la localisation de l’homme évanouie. Et puis, convaincu du fait qu’Elias voudrait faire la même chose que ce qu’il avait déjà sur la précédente victime, Oscar avança d’un pas. Une patte seulement avait quitté le couloir pour la cuisine. Aucune réaction. Un regard en direction du sorcier, et Oscar se faufila à l’intérieur, sans attendre une quelconque remarque de la part de son acolyte. Aucun spectre ne fit attention à eux. Easy peasy, right ?
dé
1-3 : Oscar, bien trop sûr de lui, continue d’avancer sur la victime. Il ne fait pas attention, mais sa queue frôle l’un des cuisiniers et c’est la débandade. Des cris emplissent la pièce et tous les spectres tentent d’attraper l’animagus.
4-6 : Elias suit Oscar dans la cuisine et frôle de son coude un spectre particulier concentré sur l’épluchage d’un navet. Ce dernier, en colère, brandit son couteau et se décide à éplucher Elias. Les autres spectres se mettent à crier et se jettent sur Elias, Oscar et la deuxième victime.
2-5 : C’est la victime qui glisse contre le mur et dont la main inerte frôle l’un des spectres. Des cris, de l’agitation et les spectres s’attaquent tous à Elias.
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Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Mar 29 Sep 2020 - 18:40
Le membre 'Oscar Hangbé' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé d'intrigue' : 4, 3
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- InvitéInvité
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Jeu 5 Nov 2020 - 10:29
Elias s’était à peine relevé que l’ambiance changea brusquement. Il se fit violence pour rester debout malgré les violents tremblements de la maison, s’aidant de sa magie pour garder son équilibre, ses mains gantées se portèrent par reflexe vers ses oreilles, tentant vainement de se protéger contre les cris assourdissants. Il s’était attendu à une riposte, mais pas de cette ampleur. Un grincement strident venant d’en haut attira son attention, les yeux d’Elias s’agrandirent alors qu’il se laissa tomber en arrière pour éviter le lustre. Un regard vers Oscar lui assura que le léopard allait bien, même s’il était clairement perturbé, le léopard grognait de concert avec les gémissements des spectres, rajoutant du bruitage supplémentaire (great.). Quelques bouts de verre avaient écorché le visage du briseur de sort qui grimaça sous la douleur. Il se reprit rapidement, remettant en place leurs protections qu’il avait lâché après s’être fait déconcentré par les cris aigus.
Heureusement, ce manège ne dura pas longtemps et ils purent reprendre leur souffle. L’Anglais se releva de nouveau, le regard sceptique face au soudain calme qui régnait dans la maison. Il se tourna vers la jeune femme, satisfait de voir que les cristaux avaient fait leur travail et l’avaient protégée de toute agression extérieure. Il prit note de l’évènement, se doutant que ça allait être pareil à chaque fois qu’il romprait le contact entre la magie d’une victime et celle de la demeure. Elias remit son attention sur le diplomate à quatre pattes, attendant patiemment que ce dernier se remette de ses émotions. Il s’épousseta magiquement d’un geste de la main et observa le lustre cassé entre eux, ça n’avait pas été une illusion. La demeure était donc capable de les attaquer réellement, ça rajoutait une nouvelle dimension à cette mission. Un rictus appréciateur étira les lèvres du brun, alors que sa main se posait pensivement sur sa joue blessée, cautérisant la blessure afin de s’éviter une infection. Se maîtrisant, il ne ferma pas les yeux sous la douleur qu’il s’imposait, refusant d’être vulnérable ne serait-ce qu’une seconde.
Une fois le léopard prêt, Elias expira doucement et se remit en mouvement, remarquant que le prédateur restait cette fois-ci derrière lui, ce qui le rassurait, voulant éviter de nouvelles surprises comme celle du spectre de la mariée. Il posa le bout de sa baguette sur la porte qui lui faisait face, comme pour la pièce précédente, il sentit un faible potentiel magique qui s’en dégageait, encore plus fragile que la dernière fois, sans doute la première victime. S’assurant que leurs protections étaient bien placées, il poussa la porte et baguette dégainée, entra dans la salle. Une cuisine. Loin de se heurter aux même pensées que son compagnon, concernant la praticité d’une telle pièce au premier étage, Elias remarqua plutôt les couteaux, de toutes les tailles et couleurs, les feux allumés, les étranges liquides bouillonnants et les spectres cuisiniers, terriblement concentrés sur leurs tâches.
Prenant un moment pour analyser la situation, scène insolite, il claque des doigts, aucune réaction. Pas un clignement d’œil, pas même du spectre qui lui faisait face et plissait ses paupières nécrosées en goûtant ce qui ressemblait à une sauce mais qui pouvait se révéler être un puissant acide ou une quelconque autre potion dangereuse. Le danger était présent dans chacun des gestes coordonnés de leurs ennemis. Comme un ballet, ces derniers se mouvaient de façon synchrone, et Elias continuait d’observer silencieusement. Son attention est réclamée par le Hangbé, qui lui montre d’un geste de la tête l’emplacement de la victime. Le briseur de sort incline la tête pour montrer qu’il avait compris l’information, et calcula la façon dont il allait pouvoir se rendre près de l’homme sans encombre. Il aurait pu dire à Oscar de l’attendre, mais il craignait de laisser le léopard seul, même un instant. Et de toute façon, ce dernier avait déjà avancé, devant lui une nouvelle fois. Elias se retint de soupirer devant l’attitude du félin, il comprenait son impatience, mais c’était ainsi qu’allait son travail. Analyse, observation puis action. Ne désirant pas voir trop de distance s’installer entre eux, le danseur en lui analysa la chorégraphie des spectres, et il se mit en marche, contrôlant ses mouvements afin de n’effleurer personne et d’éviter tout souci.
Elias ne vit pas la queue du léopard effleurer un spectre, mais il sentit le changement dans l’air, l’ambiance presque paisible de la cuisine devenue malsaine. La seconde d’après, le ballet se transforma en une cacophonie. Visiblement en colère, les spectres avaient abandonné leurs tâches pour se jeter en criant sur l’animagus. Here we go again. Cette fois-ci, Elias réagit plus rapidement, se posant devant son partenaire d’infortune, il lance un sort sur un spectre qui avait saisi la queue du félin. Il passa au travers, une nouvelle illusion. Bien. Ignorant les cris et les attaques imminentes, le briseur de sort se concentra, saisissant la sensation de la magie noire qui emplissait la salle, une magie qu’il étudiait alors qu’il était encore à l’extérieur de la demeure. Elle en devenait familière, d’un geste précis, Elias pointa de sa baguette en direction du plafond, où des vévés et autres symboles vaudous dansaient. Finite. Sa magie brisa les liens reliant les symboles, il les regarda disparaitre. Des cris plaintifs s’élevèrent alors que les spectres aussi cessaient d’exister. Laissant tomber couteaux, qui eux au final, avaient été bien réels. Comme en témoignait la blessure sur son avant-bras gauche.
Et enfin, le silence.
– Vous êtes blessé ?
Vouvoyer un léopard était une nouveauté, mais Elias n’y fit guère attention, occupé à inspecter le félin et à vérifier que ce dernier n’avait rien. Une fois rassuré, le briseur de sort se remit rapidement sur pieds, marchant d’un pas rapide vers la victime. Il s’agenouilla à ses côtés., son pouls était à peine existant, le visage blafard, les vêtements déchirés, une odeur nauséabonde se dégageait de son corps amaigri qui semblait à peine rattaché à la vie. Elias ne put s’empêcher de grimacer face à l’état de l’homme. Il hésita un instant, pourrait-il récupérer ? Avec des gestes doux, le briseur de sort effectua la même opération qu’avec l’infirmière. Il brisa le sceau magique sur le dos de l’homme et tenta vainement quelques sorts de guérison et de confort. Il était impuissant. C’était la première victime, il était là depuis bien trop longtemps. Tout en faisant léviter le corps devant lui pour l’installer à côté de celui de la jeune femme. Elias posa un regard pensif sur Oscar.
Il ne dit rien pourtant. Ce serait inutile d’inquiéter plus le léopard en annonçant le sort de la première victime. Il n’était pas médicomage, mais il sentait la magie de l’homme, presque éteinte, vacillante, et elle n’existait encore que parce que le maître des lieux l’avait voulu, gardant la victime au bord de la mort, vivante mais pas vraiment. Juste utile pour un sacrifice.
Une fois l’homme entouré des mêmes cristaux que la demoiselle Swann, Elias attira le félin vers lui. Mettant en place un puissant bouclier autours d’eux. Puis, il attendit patiemment la réaction de la maison. Mais cette fois-ci, il n y’eut rien, pas un cri, pas un lustre vacillant, pas même un tremblement.
Suspicieux, Elias annule le bouclier mais reste sur ses gardes. Il enlève un gant avant de poser sa paume sur la pierre noire qui luisait sur tous les murs de la maison. Comme il l’avait pensé, la magie s’était affaiblit une fois son lien avec les victimes coupées. Mais pas suffisamment.
Mais peut-être assez pour retenter le patronus.
– Je pense qu’on peut tenter maintenant…Expecto Patronum.
Immédiatement, en réponse au souvenir heureux invoqué par l’Anglais, un léopard d’Arabie s’élance aux côtés de celui, bien réel, qu’était l’animagus. Il semble fasciné un instant par le Hangbé avant de se tourner vers son maître.
– Trouve Steve. Dis-lui que la maison était un piège, et qu’Oscar Hangbé est avec moi. Une fois sur place, je veux qu’il attende mon signal avant de tenter quoique ce soit. La magie qui la constitue est encore trop puissante pour ses approches…brusques.
Steve était capable de tenter de démolir la maison (un crime.) mais ça ne serait pas efficace. Elias fait un geste et le léopard de lumière s’élance, traversant les murs ensorcelés sans souci comme l’avait prédit l’Anglais. Au moins ça. Il était temps d’avancer à présent, c’était déjà bon de savoir que les Aurors seraient au courant de leur localisation. Mais Elias ne comptait pas sur eux pour les sortir de là. Ce genre de travail était bien trop délicat pour eux.
Prochain arrêt. La salle de bain. Grande, spacieuse, remplie de vasques. Et de miroirs surtout.
- Dé 8D:
1-3 Dans chaque miroir, le visage d’un être cher. Un pleure, un autre les insulte, un autre rit de façon cruelle, un autre demande de l’aide et un autre se contente de les regarder froidement. Mais si ils approchent, tous sans exception essayeront de les attraper. Le dernier miroir semble étrange pourtant, et pour cause. Il ressemble au Baron Samedi. Il sort complétement de son artefact et se jette sur Oscar.
4-6 Dans chaque miroir, le visage d’un être cher. Un pleure, un autre les insulte, un autre demande de l’aide et un autre se contente de les regarder froidement. Mais si ils approchent, tous sans exception essayeront de les attraper. Le dernier miroir semble étrange pourtant, et pour cause. C’est la troisième victime. Il faut la sortir de là.
Pair Il y’a une flaque d’eau qu’aucun d’eux ne voit, une main en sort et saisit la cheville d’Elias et le fait tomber avant de tenter de l’entrainer on ne sait où.
Impair D’une flaque d’eau nait un monstre aquatique difforme et gigantesque. Chacun de ses mouvements projette de l’eau, créant de nouvelles surfaces d’où sortent des bras qui veulent saisir l’animagus ou immobiliser le briseur de sort. Le monstre attaque Elias, cherchant à éloigner les deux partenaires.
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Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Jeu 5 Nov 2020 - 10:29
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Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Dim 8 Nov 2020 - 11:40
Who you gonna call ?
Elias & Oscar
Faisant preuve d’une certaine patience – ou plutôt bien décidé à laisser Elias prendre des risques qui ne semblaient pas l’inquiéter plus que cela – Oscar, sous sa forme de léopard, laissa passer le briseur de sort devant lui et ouvrir la porte de la prochaine pièce. Une cuisine, donc. Au premier étage, raisonnable. Ce qu’il voyait en revanche, ne poussait pas l’animal à la prudence absolue. Il y avait là des couteaux qui dansaient entre les mains habiles de spectres occupés à cuisiner. Les créatures, si concentrées, ne prêtaient pas attention aux deux sorciers qui venaient fouler leur territoire et étaient ainsi bien déterminées à préparer quelque chose de consistant pour contenter un estomac creux. Qu’est-ce que cela mangeait, un fantôme ? Le diplomate ne se posait pas vraiment la question, peu intéressé qu’il était par ceux qui se mouvaient avec une grâce toute relative dans cette cuisine. Une chose était sûre cependant, le ballet que leur offrait les spectres étaient merveilleusement bien cordonné, car malgré la petite taille de la cuisine, les créatures bougeaient et s’activaient sans jamais ni se toucher ni se frôler, acrobaties maîtrisées qui ne laissaient pas tellement de marge de manœuvre aux deux intrus de la pièce. Il n’y avait qu’une autre silhouette qui venait brouiller l’incroyable danse des fantômes, une silhouette tassée sur elle-même et déjà bien trop pâle. Sa peau était si claire, que le léopard se demanda un instant s’ils n’arrivaient pas trop tard. Enfin, peut-être était-il encore trop loin et que l’ouïe fine qu’il possédait n’était toutefois pas suffisante pour entendre le rythme cardiaque de l’homme adossé contre le mur.
Puis que le ballet offert était constant et que ni les claquements de doigts d’Elias, ni la présence d’un félin dans leur cuisine ne semblait perturber les spectres, Oscar s’avança, oubliant d’apporter la prudence avec lui. Il se mouvait avec aisance entre les meubles, évitait soigneusement de croiser le chemin d’un automate magique, il se dirigea vers la victime avec détermination, assurance et souplesse. Le félin qu’il était ne pouvait décemment pas rayer de ces griffes le parquet, pas plus qu’il ne pouvait adopter le pas lourd d’un pachyderme des steppes africaines. Le léopard, pourtant massif était aussi léger qu’une ballerine et danseuse étoile de l’opéra de Paris. Un gros chat qui ne touchait à rien et s’avançait toujours plus proche de sa cible. Mais Oscar ne se rendait pas compte – il n’y faisait attention que lorsqu’il en avait besoin pour balancer son équilibre et grimper en hauteur – du mouvement rythmique que faisait sa longue queue, se balançant de gauche à droite, signe d’une tranquillité qu’il aurait été mieux de ne pas manifester dans un lieu pareil. Il ne pouvait pas s’en empêcher cependant, ne voyait ni ne sentant le danger. Il approchait, confiant, trop et lorsqu’il s’arrêtait enfin, c’était déjà trop tard. L’air avait changé en quelques secondes à peine, le calme étrange qui régnait dans la pièce s’était mue en une panique générale. La régularité des mouvements des cuisiniers cessa immédiatement et les cries qu’ils poussaient incitèrent Oscar à s’abaisser légèrement, comme si se rapprocher du sol allait pouvoir le rendre invisible aux yeux des spectres. Cela ne marcha pas du tout, puisque toutes les créatures s’étaient tournées vers lui, couteaux brandit et regards sombres. Si l’action d’Elias de se mettre en travers du chemin des spectres eut un certain panache, l’un d’eux réussit tout de même à attraper la queue coupable de l’animal, forçant se dernier à se retourner dans un grognement qui en aurait fait fuir plus d’un. Mais les fantômes ne semblaient pas impressionner et le diplomate continua de se défendre autant qu’il le pouvait, montrant les crocs, lançant ses mortelles pattes à l’encontre de ses agresseurs. Ce fut cependant Elias – encore ! – qui, d’un coup de baguette maîtrisé, fit cesser tout ce cirque.
Le silence revint alors dans la pièce et les trois hommes se retrouvaient à présent seul. Les couteaux qu’avaient brandit sauvagement les spectres étaient tous tombés par terre dans un bruit de métal. Et puis plus rien, seulement le silence, le souffle agité du léopard, le bruit de son palpitant qui reprend doucement de son calme, pris qu’il avait été dans sa défense. Une bien piètre performance, d’ailleurs, mais qu’était-il possible de faire face à des fantômes ? Oscar mettait au défi de faire mieux que lui avec les mêmes armes. Lui, il avait l’habitude du concret, des visages, des corps musclés contre lesquels il se battait, l’absence de substance des créatures illusoires était une nouveauté, quelque chose qu’il n’avait jamais testé. Peut-être devrait-il proposé un Jude un entrainement de la sorte ? Mais enfin se serait tout aussi intéressant que de se battre dans un courant d’air et très certainement que le diplomate en avait eu pour son année, voire son existence entière. Alors il s’abstiendrait de dire quoique ce soit. Il fallait de toute évidence se consacrer sur ce qui se passait dans cette maison, et il n’en était pas encore sortis. Un soupire s’échappa des babines de l’animal, alors que son compère d’infortune lui demandait s’il était blessé et l’observait de ses yeux clairs, guettant une quelconque écorchure sur le corps de l’américain. Oscar doutait cependant que le briseur puisse apercevoir quoique ce soit, tout d’abord parce qu’il avait le cuir épais et ne sentait rien de particulièrement douloureux, et ensuite parce que la fourrure du léopard était assez épaisse pour cacher aux regards trop curieux des possibles blessures, cadeau d’une évolution pointilleuse.
Il lâcha alors un grognement bref. Il n’avait rien. Il ne pouvait pas répondre au Nightingal avec plus de politesse que cela, et refusait de se fatiguer à reprendre la forme inutile dans laquelle il était né. Oscar était aussi à l’aise sous sa forme animal que sous celle d’un être humain et il ne manquait pas de se transformer pour son plaisir personnel sans avoir de réelle raison là-dedans. Silencieux, le félin observa alors Elias s’activer auprès de leur victime. Oscar ne savait pas de qui il s’agissait, mais l’homme était faible. Il le sentait, il l’entendait. Il avait vu juste, plutôt, à présent il en était certains. Et ce regard pensif, que lui accorda le briseur de sort ne fit que conforter le diplomate dans son ressenti. C’était mauvais. Mais il n’y avait rien de plus que pouvait faire l’américain, sinon suivre docilement le seul humain en état et le laisser mettre en sécurité les deux premières victimes. A la suite de cela, alors que les deux corps fatigués reposaient sous les lumières crépitantes d’un sortilège de protection, Oscar s’approcha d’Elias, docile et le laissa les entourer d’une bulle de protection dont le félin pouvait sentir la puissance. Elias était un sorcier redoutable, il s’en rendait compte. Il n’avait pas peur, ou tout du moins ne le montrait pas. N’hésitait pas à aller de l’avant, à brandir sa baguette et affronter le danger. Il était aussi malin, très certainement bien plus que l’américain ne l’était lui-même et ne manquait ni d’idées, ni de ressources. Un atout important sans lequel il n’aurait clairement pas pu s’en sortir. Quel dommage de ne pas être en mesure de discuter, vraiment. L’iris dorée de l’animagus se détacha enfin du sorcier devant lui pour se poser sur le léopard qui venait de sortir de sa baguette. Un bel animal à l’œil vif qui s’envola ensuite aux ordres de son maître, à la recherche de ce fameux Steve. Oscar n’y croyait pas : la forme du patronus du Nightingal était sa forme d’animagus. La coïncidence était trop belle, trop surprenante pour que le diplomate ne puisse se retenir de poser un regard brillant sur le sorcier, avant de finalement tourner la tête et enclencher la première, continuant la visite de cette maison sordide.
Au premier pas que le léopard fit dans la salle de bain, il sentit que quelque chose n’allait pas. Des sanglots lui venaient aux oreilles, une voix plaintive qu’il semblait reconnaître mais dont il n’était pas certains. Après une pause d’un quart de seconde, l’animal s’était remis à marcher, ses griffes cliquetant sur le carrelage jaunâtre de la salle de bain. Il y avait quatre vasques et quatre miroirs les surplombants. De sa part sa taille, Oscar devait rester éloigné pour voir ce qui s’y trouvait, ou bien poser ses deux pattes avant sur les éviers de céramiques. Ce fut l’option numéro deux qu’il choisit pour voir ce qui n’allait pas, pour voir qu’elle était la cause de ces pleures qui, sans qu’il ne sache pourquoi lui brisait le cœur. Il ne comprit que lorsqu’il posa son regard doré sur une vision de sa chère mère. Une mère brisée, dont les larmes coulaient et induisaient la formation de traces noires sur ses joues. Un grognement s’échappa du diplomate : sa mère ne pleurait pas, jamais. Elle était forte, puissante. Personne ne pouvait égaler Pearl Hangbé, et pourtant la sorcière était au bord du gouffre et l’émotion semblait l’avoir enveloppée et la tenait prisonnière. Mais sa mère ne pleurait pas, alors Oscar se décida à avancer encore un peu, il y avait autre chose plus loin. C’était la voix d’Ekwensu, une voix emplie de hargne et de violence. Un ton qu’Oscar n’avait jamais vu son frère employé, jamais. C’était lui, le sang chaud de l’équipe, non pas le procureur. Pourtant, il l’entendait, il sentait la vibration de la voix grave de son aîné se propager sur son corps entier.
« You little shit. You are no Hangbé. You’re a shame. ».
Le léopard secoua tête avec violence, tentant d’oublier tout cela, de laisser sa mère en pleure, d’ignorer les insultes de son aîné. Il restait deux miroirs, deux et l’instinct du diplomate le poussait à continuer. La victime, il devait penser à la victime. Il n’y avait que cela qui comptait, rien d’autres. Le reste n’était pas réel, qu’une nouvelle illusion, rien d’autre. Il ne devait pas y croire, il devait continuer, rester droit. Il posa ses larges pattes sur le troisième lavabo et tomba nez à nez avec Junior. Son fils était immobile et observait d’un regard qu’Oscar ne lui avait jamais associé. Un regard qui lui rappelait celui de sa mère, froid comme le fer, tranchant comme l’acier. L’enfant ne disait rien, il observait simplement et Oscar resta là un instant, immobile, pris au piège par cette vision. Ce ne fût que lorsqu’une énième insulta s’échappa du miroir voisin que l’animagus réagit enfin. Un grondement sourd résonna dans tout son être, faisant vibrer jusqu’à ces os. Il prit appuie sur ses pattes arrière et s’élança, frappant de sa patte avant droite le miroir dans lequel se trouvait Junior. Parce qu’il n’était pas là, il était en sécurité, chez sa mère, loin de toute cette folie. Il ne garda pas l’équilibre sur le lavabo très longtemps, juste assez pour briser le troisième miroir et faire s’évanouir cette image. Une image qui, comme les deux premières, ne s’effacerait jamais de son esprit et encore moins de son cœur.
Cette attaque cependant, déclencha un sortilège, Oscar fut en mesure de le sentir. L’odeur de la magie noire, celle qui n’annonçait rien de bon. En alerte, il posa ses iris dorées sur le briseur de sort, tendant de déchiffrer sur le visage du Nightingal ce qui pouvait bien se passer. Rien ne paraissait dans les traits du sang pur, cependant. Il était imperturbable, concentré. Oscar se demanda un instant s’il avait vu la même chose que celui dans les trois miroirs, ou peut-être autre chose ? Il aurait voulu savoir, pris d’un seul coup par la curiosité, mais il ne pouvait pas demander et laissa d’ailleurs cette pensée en arrière lorsqu’un grognement grave s’éleva derrière eux. D’un saut, le diplomate se retourna et ne put que lever la tête face à la créature qui se trouvait devant lui. Il n’y avait pas de vraie forme à ce qu’il avait devant les yeux, hormis la taille, rien n’était bien défini. Il y avait bien des bras, mais trop pour être tout à fait normal et au vu des bruits que faisaient le monstre, il devait se cacher quelque part une bouche et des cordes vocales. Oscar ne parvenait pas à mettre le doigt dessus, cependant, et il n’en aurait pas eu le temps, puisque dans un râle rauque la créature attaqua Elias, créant dans le même temps un nombre de flaques d’eaux important. Des flaques desquelles sortaient des bras difformes. Des bras d’eaux, qui tentèrent d’attraper Oscar. Mais le félin reculait déjà, s’éloignant d’Elias – très certainement la seule personne qui pouvait l’aider. A chaque fois qu’il faisait un pas en arrière, une flaque se formait devant lui et bientôt une dizaine de bras tentaient de l’attraper. L’un d’entre eux se saisit d’une patte avant du diplomate et se dernier planta ses crocs dans la créature, mordant de l’eau à pleines dents, sans que cela ne l’aide d’une quelconque manière. Il reculait encore, incapable de faire autrement, repassant devant sa mère en pleure, entendant une nouvelle fois les insultes d’Ekwensu. Il marcha par accident sur un bout de verre, précédemment cassé et recula ensuite en boitant, grognant à chaque pas davantage, ne prêtant plus attention à Elias, espérant simplement qu’il s’en sortait bien que lui. Bientôt, Oscar se retrouvait acculer au mur, au niveau du quatrième miroir, celui qu’il n’avait pas vérifié. Peu enclin à l’idée de voir apparaitre le visage de sa sœur, de Jake ou de Dayana, le diplomate préférait rester au sol pour l’instant. L’eau qui se continuait de l’attaquer se teintait peu à peu d’une couleur vermillon et il pouvait sentir l’odeur de sang – son sang – imprégner peu à peu l’air. Lorsqu’une main tenta d’attraper sa patte blessée, Oscar ne tint plus, il sauta en l’air et se mis en hauteur sur le dernier lavabo. Là, son regard plongea dans celui d’une inconnue au regard bleu et aux boucles dorées. Elle était jeune, elle était belle, elle était leur troisième victime, de cela, l’américain n’avait aucun doute. Comme il l’avait fait plutôt, il brisa le miroir. Cette fois-cependant, le lavabo s’écroula, Oscar et la victime avec. Ils tombèrent tous les deux au milieu des mains. Ces dernières cherchaient à les séparer. A coup de griffe, Oscar tentait le tout pour le tout, passant à travers les mains humides sans réelle amélioration de sa situation. Il se battait avec hargne, faisant au mieux pour rester auprès de la jeune femme, faisant au mieux pour réfléchir. Ce n’était pas gagné. Il leva un regard vers Elias, mais ce dernier n’était pas dans une posture très enviable. Ils en étaient au même point, really.
Oscar avait un avantage, cependant, il était à porté de la victime. Une victime, dans un sortilège comme celui là était d’une importance extrême, il le savait, il s’en rendait compte. Il n’y avait qu’à voir les protections dont avait usées le ravisseur pour garder ses victimes. Choupie, Cauchemar en Cuisine et les Formes de L’eau. Il n’y avait pas qu’une imagination morbide là-dedans, il y avait bien pire. Alors Oscar agit vite, il bondit, évitant de justesse une main et atterri au-dessus de la jeune femme. Elle était immobile et respirait à peine. Le diplomate n’avait cependant plus de temps de réfléchir, il fallait agir vite, ou c’était lui et Elias qui allait en payer le prix, et cela, il ne l’acceptait pas. Alors il planta ses crocs dans la gorge de la jeune femme et referma sa mâchoire d’un geste bref. D’un redressement violent de son cou, il brisa celui de la blonde, mettant définitivement fin à sa vie ainsi qu’aux bras et au monstre difforme. Tout n’était plus que de l’eau, de l’eau qui se colorait du sang de la troisième victime et de celui d’Oscar. Un Oscar dont la gueule entourait encore le cou blanc de la jeune femme. Un corps encore chaud qu’il ne pouvait plus lâcher. Tuer était tout une affaire et n’était jamais facile, tuer de sang froid était compliqué. Il n’avait pas eu le choix. S’il ne l’avait pas fait, il serait tous mort, cela ne rendait pas tout cela moins difficile. Et il y avait le goût de sang, son odeur, cette douceur métallique qui lui ravissait les papilles.. Il leva son regard doré vers Elias. Le monstre était parti, ils étaient sortis d’affaires. Pour l’instant. And yet..
Puis que le ballet offert était constant et que ni les claquements de doigts d’Elias, ni la présence d’un félin dans leur cuisine ne semblait perturber les spectres, Oscar s’avança, oubliant d’apporter la prudence avec lui. Il se mouvait avec aisance entre les meubles, évitait soigneusement de croiser le chemin d’un automate magique, il se dirigea vers la victime avec détermination, assurance et souplesse. Le félin qu’il était ne pouvait décemment pas rayer de ces griffes le parquet, pas plus qu’il ne pouvait adopter le pas lourd d’un pachyderme des steppes africaines. Le léopard, pourtant massif était aussi léger qu’une ballerine et danseuse étoile de l’opéra de Paris. Un gros chat qui ne touchait à rien et s’avançait toujours plus proche de sa cible. Mais Oscar ne se rendait pas compte – il n’y faisait attention que lorsqu’il en avait besoin pour balancer son équilibre et grimper en hauteur – du mouvement rythmique que faisait sa longue queue, se balançant de gauche à droite, signe d’une tranquillité qu’il aurait été mieux de ne pas manifester dans un lieu pareil. Il ne pouvait pas s’en empêcher cependant, ne voyait ni ne sentant le danger. Il approchait, confiant, trop et lorsqu’il s’arrêtait enfin, c’était déjà trop tard. L’air avait changé en quelques secondes à peine, le calme étrange qui régnait dans la pièce s’était mue en une panique générale. La régularité des mouvements des cuisiniers cessa immédiatement et les cries qu’ils poussaient incitèrent Oscar à s’abaisser légèrement, comme si se rapprocher du sol allait pouvoir le rendre invisible aux yeux des spectres. Cela ne marcha pas du tout, puisque toutes les créatures s’étaient tournées vers lui, couteaux brandit et regards sombres. Si l’action d’Elias de se mettre en travers du chemin des spectres eut un certain panache, l’un d’eux réussit tout de même à attraper la queue coupable de l’animal, forçant se dernier à se retourner dans un grognement qui en aurait fait fuir plus d’un. Mais les fantômes ne semblaient pas impressionner et le diplomate continua de se défendre autant qu’il le pouvait, montrant les crocs, lançant ses mortelles pattes à l’encontre de ses agresseurs. Ce fut cependant Elias – encore ! – qui, d’un coup de baguette maîtrisé, fit cesser tout ce cirque.
Le silence revint alors dans la pièce et les trois hommes se retrouvaient à présent seul. Les couteaux qu’avaient brandit sauvagement les spectres étaient tous tombés par terre dans un bruit de métal. Et puis plus rien, seulement le silence, le souffle agité du léopard, le bruit de son palpitant qui reprend doucement de son calme, pris qu’il avait été dans sa défense. Une bien piètre performance, d’ailleurs, mais qu’était-il possible de faire face à des fantômes ? Oscar mettait au défi de faire mieux que lui avec les mêmes armes. Lui, il avait l’habitude du concret, des visages, des corps musclés contre lesquels il se battait, l’absence de substance des créatures illusoires était une nouveauté, quelque chose qu’il n’avait jamais testé. Peut-être devrait-il proposé un Jude un entrainement de la sorte ? Mais enfin se serait tout aussi intéressant que de se battre dans un courant d’air et très certainement que le diplomate en avait eu pour son année, voire son existence entière. Alors il s’abstiendrait de dire quoique ce soit. Il fallait de toute évidence se consacrer sur ce qui se passait dans cette maison, et il n’en était pas encore sortis. Un soupire s’échappa des babines de l’animal, alors que son compère d’infortune lui demandait s’il était blessé et l’observait de ses yeux clairs, guettant une quelconque écorchure sur le corps de l’américain. Oscar doutait cependant que le briseur puisse apercevoir quoique ce soit, tout d’abord parce qu’il avait le cuir épais et ne sentait rien de particulièrement douloureux, et ensuite parce que la fourrure du léopard était assez épaisse pour cacher aux regards trop curieux des possibles blessures, cadeau d’une évolution pointilleuse.
Il lâcha alors un grognement bref. Il n’avait rien. Il ne pouvait pas répondre au Nightingal avec plus de politesse que cela, et refusait de se fatiguer à reprendre la forme inutile dans laquelle il était né. Oscar était aussi à l’aise sous sa forme animal que sous celle d’un être humain et il ne manquait pas de se transformer pour son plaisir personnel sans avoir de réelle raison là-dedans. Silencieux, le félin observa alors Elias s’activer auprès de leur victime. Oscar ne savait pas de qui il s’agissait, mais l’homme était faible. Il le sentait, il l’entendait. Il avait vu juste, plutôt, à présent il en était certains. Et ce regard pensif, que lui accorda le briseur de sort ne fit que conforter le diplomate dans son ressenti. C’était mauvais. Mais il n’y avait rien de plus que pouvait faire l’américain, sinon suivre docilement le seul humain en état et le laisser mettre en sécurité les deux premières victimes. A la suite de cela, alors que les deux corps fatigués reposaient sous les lumières crépitantes d’un sortilège de protection, Oscar s’approcha d’Elias, docile et le laissa les entourer d’une bulle de protection dont le félin pouvait sentir la puissance. Elias était un sorcier redoutable, il s’en rendait compte. Il n’avait pas peur, ou tout du moins ne le montrait pas. N’hésitait pas à aller de l’avant, à brandir sa baguette et affronter le danger. Il était aussi malin, très certainement bien plus que l’américain ne l’était lui-même et ne manquait ni d’idées, ni de ressources. Un atout important sans lequel il n’aurait clairement pas pu s’en sortir. Quel dommage de ne pas être en mesure de discuter, vraiment. L’iris dorée de l’animagus se détacha enfin du sorcier devant lui pour se poser sur le léopard qui venait de sortir de sa baguette. Un bel animal à l’œil vif qui s’envola ensuite aux ordres de son maître, à la recherche de ce fameux Steve. Oscar n’y croyait pas : la forme du patronus du Nightingal était sa forme d’animagus. La coïncidence était trop belle, trop surprenante pour que le diplomate ne puisse se retenir de poser un regard brillant sur le sorcier, avant de finalement tourner la tête et enclencher la première, continuant la visite de cette maison sordide.
Au premier pas que le léopard fit dans la salle de bain, il sentit que quelque chose n’allait pas. Des sanglots lui venaient aux oreilles, une voix plaintive qu’il semblait reconnaître mais dont il n’était pas certains. Après une pause d’un quart de seconde, l’animal s’était remis à marcher, ses griffes cliquetant sur le carrelage jaunâtre de la salle de bain. Il y avait quatre vasques et quatre miroirs les surplombants. De sa part sa taille, Oscar devait rester éloigné pour voir ce qui s’y trouvait, ou bien poser ses deux pattes avant sur les éviers de céramiques. Ce fut l’option numéro deux qu’il choisit pour voir ce qui n’allait pas, pour voir qu’elle était la cause de ces pleures qui, sans qu’il ne sache pourquoi lui brisait le cœur. Il ne comprit que lorsqu’il posa son regard doré sur une vision de sa chère mère. Une mère brisée, dont les larmes coulaient et induisaient la formation de traces noires sur ses joues. Un grognement s’échappa du diplomate : sa mère ne pleurait pas, jamais. Elle était forte, puissante. Personne ne pouvait égaler Pearl Hangbé, et pourtant la sorcière était au bord du gouffre et l’émotion semblait l’avoir enveloppée et la tenait prisonnière. Mais sa mère ne pleurait pas, alors Oscar se décida à avancer encore un peu, il y avait autre chose plus loin. C’était la voix d’Ekwensu, une voix emplie de hargne et de violence. Un ton qu’Oscar n’avait jamais vu son frère employé, jamais. C’était lui, le sang chaud de l’équipe, non pas le procureur. Pourtant, il l’entendait, il sentait la vibration de la voix grave de son aîné se propager sur son corps entier.
« You little shit. You are no Hangbé. You’re a shame. ».
Le léopard secoua tête avec violence, tentant d’oublier tout cela, de laisser sa mère en pleure, d’ignorer les insultes de son aîné. Il restait deux miroirs, deux et l’instinct du diplomate le poussait à continuer. La victime, il devait penser à la victime. Il n’y avait que cela qui comptait, rien d’autres. Le reste n’était pas réel, qu’une nouvelle illusion, rien d’autre. Il ne devait pas y croire, il devait continuer, rester droit. Il posa ses larges pattes sur le troisième lavabo et tomba nez à nez avec Junior. Son fils était immobile et observait d’un regard qu’Oscar ne lui avait jamais associé. Un regard qui lui rappelait celui de sa mère, froid comme le fer, tranchant comme l’acier. L’enfant ne disait rien, il observait simplement et Oscar resta là un instant, immobile, pris au piège par cette vision. Ce ne fût que lorsqu’une énième insulta s’échappa du miroir voisin que l’animagus réagit enfin. Un grondement sourd résonna dans tout son être, faisant vibrer jusqu’à ces os. Il prit appuie sur ses pattes arrière et s’élança, frappant de sa patte avant droite le miroir dans lequel se trouvait Junior. Parce qu’il n’était pas là, il était en sécurité, chez sa mère, loin de toute cette folie. Il ne garda pas l’équilibre sur le lavabo très longtemps, juste assez pour briser le troisième miroir et faire s’évanouir cette image. Une image qui, comme les deux premières, ne s’effacerait jamais de son esprit et encore moins de son cœur.
Cette attaque cependant, déclencha un sortilège, Oscar fut en mesure de le sentir. L’odeur de la magie noire, celle qui n’annonçait rien de bon. En alerte, il posa ses iris dorées sur le briseur de sort, tendant de déchiffrer sur le visage du Nightingal ce qui pouvait bien se passer. Rien ne paraissait dans les traits du sang pur, cependant. Il était imperturbable, concentré. Oscar se demanda un instant s’il avait vu la même chose que celui dans les trois miroirs, ou peut-être autre chose ? Il aurait voulu savoir, pris d’un seul coup par la curiosité, mais il ne pouvait pas demander et laissa d’ailleurs cette pensée en arrière lorsqu’un grognement grave s’éleva derrière eux. D’un saut, le diplomate se retourna et ne put que lever la tête face à la créature qui se trouvait devant lui. Il n’y avait pas de vraie forme à ce qu’il avait devant les yeux, hormis la taille, rien n’était bien défini. Il y avait bien des bras, mais trop pour être tout à fait normal et au vu des bruits que faisaient le monstre, il devait se cacher quelque part une bouche et des cordes vocales. Oscar ne parvenait pas à mettre le doigt dessus, cependant, et il n’en aurait pas eu le temps, puisque dans un râle rauque la créature attaqua Elias, créant dans le même temps un nombre de flaques d’eaux important. Des flaques desquelles sortaient des bras difformes. Des bras d’eaux, qui tentèrent d’attraper Oscar. Mais le félin reculait déjà, s’éloignant d’Elias – très certainement la seule personne qui pouvait l’aider. A chaque fois qu’il faisait un pas en arrière, une flaque se formait devant lui et bientôt une dizaine de bras tentaient de l’attraper. L’un d’entre eux se saisit d’une patte avant du diplomate et se dernier planta ses crocs dans la créature, mordant de l’eau à pleines dents, sans que cela ne l’aide d’une quelconque manière. Il reculait encore, incapable de faire autrement, repassant devant sa mère en pleure, entendant une nouvelle fois les insultes d’Ekwensu. Il marcha par accident sur un bout de verre, précédemment cassé et recula ensuite en boitant, grognant à chaque pas davantage, ne prêtant plus attention à Elias, espérant simplement qu’il s’en sortait bien que lui. Bientôt, Oscar se retrouvait acculer au mur, au niveau du quatrième miroir, celui qu’il n’avait pas vérifié. Peu enclin à l’idée de voir apparaitre le visage de sa sœur, de Jake ou de Dayana, le diplomate préférait rester au sol pour l’instant. L’eau qui se continuait de l’attaquer se teintait peu à peu d’une couleur vermillon et il pouvait sentir l’odeur de sang – son sang – imprégner peu à peu l’air. Lorsqu’une main tenta d’attraper sa patte blessée, Oscar ne tint plus, il sauta en l’air et se mis en hauteur sur le dernier lavabo. Là, son regard plongea dans celui d’une inconnue au regard bleu et aux boucles dorées. Elle était jeune, elle était belle, elle était leur troisième victime, de cela, l’américain n’avait aucun doute. Comme il l’avait fait plutôt, il brisa le miroir. Cette fois-cependant, le lavabo s’écroula, Oscar et la victime avec. Ils tombèrent tous les deux au milieu des mains. Ces dernières cherchaient à les séparer. A coup de griffe, Oscar tentait le tout pour le tout, passant à travers les mains humides sans réelle amélioration de sa situation. Il se battait avec hargne, faisant au mieux pour rester auprès de la jeune femme, faisant au mieux pour réfléchir. Ce n’était pas gagné. Il leva un regard vers Elias, mais ce dernier n’était pas dans une posture très enviable. Ils en étaient au même point, really.
Oscar avait un avantage, cependant, il était à porté de la victime. Une victime, dans un sortilège comme celui là était d’une importance extrême, il le savait, il s’en rendait compte. Il n’y avait qu’à voir les protections dont avait usées le ravisseur pour garder ses victimes. Choupie, Cauchemar en Cuisine et les Formes de L’eau. Il n’y avait pas qu’une imagination morbide là-dedans, il y avait bien pire. Alors Oscar agit vite, il bondit, évitant de justesse une main et atterri au-dessus de la jeune femme. Elle était immobile et respirait à peine. Le diplomate n’avait cependant plus de temps de réfléchir, il fallait agir vite, ou c’était lui et Elias qui allait en payer le prix, et cela, il ne l’acceptait pas. Alors il planta ses crocs dans la gorge de la jeune femme et referma sa mâchoire d’un geste bref. D’un redressement violent de son cou, il brisa celui de la blonde, mettant définitivement fin à sa vie ainsi qu’aux bras et au monstre difforme. Tout n’était plus que de l’eau, de l’eau qui se colorait du sang de la troisième victime et de celui d’Oscar. Un Oscar dont la gueule entourait encore le cou blanc de la jeune femme. Un corps encore chaud qu’il ne pouvait plus lâcher. Tuer était tout une affaire et n’était jamais facile, tuer de sang froid était compliqué. Il n’avait pas eu le choix. S’il ne l’avait pas fait, il serait tous mort, cela ne rendait pas tout cela moins difficile. Et il y avait le goût de sang, son odeur, cette douceur métallique qui lui ravissait les papilles.. Il leva son regard doré vers Elias. Le monstre était parti, ils étaient sortis d’affaires. Pour l’instant. And yet..
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Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Dim 8 Nov 2020 - 11:40
Le membre 'Oscar Hangbé' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé d'intrigue' : 4, 1
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- InvitéInvité
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Sam 28 Nov 2020 - 23:21
Les sortilèges d’analyse qu’avait lancé Elias à son entrée dans la demeure continuait de l'informer à chaque seconde, lui permettant de surveiller les changements dans le flux magique qui existait. À chaque pas en avant, l’entité magique se raidissait, prête à attaquer. À chaque fois qu’Oscar était pris pour cible, elle frissonnait, impatiente. À chaque victime libérée, elle s’indignait et s’affaiblissait. Pourtant, il sentait que ça ne rendait pas les choses faciles, au contraire, chaque nouveau piège semblait plus élaboré et puissant que le précédent. Il y’avait une autre source que les victimes. L’autel, ils devaient trouver l’autel et le détruire. Les pensées du briseur de sorts défilent à toute vitesse, les hypothèses sont nombreuses, mais il commençait à y voir plus clair, à affiner son raisonnement, à comprendre la façon dont fonctionnait leur ennemi. C’était la méthode qu’utilisait le plus Elias, se mettre à la place de celui qu’il recherchait, comprendre ses motivations et suivre le même chemin pour y parvenir. Sa facilité à se projeter dans un esprit criminel aurait pu être inquiétante, mais il n’avait pas suffisamment de sens moral pour s’en préoccuper. C’était ce qui le rendait à la fois efficace et redoutable dans son travail, et Cléopatra ne l’avait jamais découragé de procéder ainsi.
Aussi, à la seconde où il pénétra cette nouvelle salle, il sentit la magie changer, son flux augmenter et sa sensation devenir plus visqueuse. Le britannique se raidit, corps et magie en alerte. Sur ses gardes, il regarde Oscar s’avancer vers les miroirs, le léopard semble troublé par ce qu’il y voit. Craignant une nouvelle illusion, Elias se précipité à ses côtés, il ne s’attend pas à l’image qui lui est renvoyée. La voix brisée de Logan emplit soudainement la salle de bain. « Elias ? Why...why a-are you always absent ? Don't you c-care about me ? What if I got hurt and you're not here, or...ohh, you'd like it right, it would please you. DO YOU WANT ME TO DIE ? », explosa le jeune homme, éclat de voix suivi par des sanglots incontrôlables. Elias est hypnotisé par l’image de son cadet – habituellement si calme -, il sait que c’est une illusion, il le sait, que Logan n’avait jamais ce genre de crise, qu’il est en train de regarder un miroir magique, mais ça n’en restait pas moins douloureux de voir son frère dans cet état. Elias se fait violence et détourne le regard, « NO PLEASE ! STAY ! Stay...stay with me, please, I'm sorry... », la voix se fait suppliante, petite, étouffée, et pourtant elle résonne puissamment dans sa tête, Elias serre les dents, refusant de se faire avoir, mais Logan continue à pleurer doucement, l’air abattu, des suppliques au bout des lèvres. Le besoin de s’approcher de lui – de le sortir de là, de le protéger - pour le rassurer se fait puissant, l’illusion prend racine dans l’amour fraternel, l’instinct protecteur d’Elias et sa culpabilité. Il est plus fort que ça. Et le briseur de sort n’hésite pas, le regard froid en levant sa baguette vers son frère, il affronte les prunelles bleues du jumeau et le fait taire, d’un sort bien placé. Il ira gâter la véritable version de Logan pour s’excuser, quand il sortira d’ici.
A nouveau, il cherche Oscar du regard et de nouveau, il est attiré par un reflet, celui de sa grand-mère, la colère est évidente dans le regard de Sophia, jamais la rage n’a autant déformé les traits aristocratiques de la matriarche, c’était perturbant à regarder. Elias n’a jamais été la cible de sa mauvaise humeur, petit-fils sage et obéissant, il était le favori, le prodige, la fierté de ses grands-parents. Elias n’attend pas de savoir ce que le reflet veut lui dire avant de le faire taire, sa concentration ne devait pas être rompue par ce genre de distractions et il était bien trop habitué aux tentatives de manipulations mentales. Décidé, il se détourne de l’image horrifiante de son aînée. Il restait deux miroirs avant d’atteindre la victime, le briseur de sort se hâte de rattraper Oscar, l’animagus est hypnotisé par un miroir, et à contre cœur, l’Anglais regarde à son tour. Pourtant ce n’est pas un de ses proches qui est reflété, mais un enfant, silencieux, le regard froid posé sur le léopard. Elias n’a qu’à regarder l’air perturbé du félin pour comprendre ce qui se passait.
Ce n’est pas son illusion, c’est celle d’Oscar, d’un père. Elias sait qu’il a un fils, il a étudié le dossier d’Oscar, à la fois suspect et victime dans l’affaire. Le briseur de sort ne fait pas de gestes, il ne pouvait pas rompre l’illusion à la place du diplomate, ça risquait de le perturber encore plus. Mais les remous qu’il sent dans la magie alors que le Léopard grogne et s’approche du reflet ne trompent pas. Le père au cœur blessé avait déclencher les défenses de la demeure. Le regard d’Elias se fait vif, un bouclier l’entoure immédiatement alors qu’il se tourne vers la soudaine agglomération magique qu’il ressentait. Il ne fut pas déçu.
La créature face à eux n’avait aucun sens, un énorme tas difforme et…liquide. De l’eau, à première vue. Elle grogne, produisant un son étrange, qui fit plisser les yeux d’Elias, ne comprenant pas trop le principe de la chose. Heureusement pour lui, il n’avait pas besoin de la comprendre pour la combattre. Le duelliste se met en position, baguette en main, il laisse son bouclier encaisser la première attaque – la patte d’eau heurte violemment sa magie, avant de s’envoler, éclaboussures en direction du léopard -, évaluant à chaque instant la dangerosité de son ennemi. Elias bouge, souple comme le danseur qu’il a longtemps été, il évite les attaques, vacille de concert avec son bouclier lorsqu’il est touché. De sa baguette, il dévie les jets d’eau, les gèle en cours de route et les retourne vers l’envoyeur, ne réussissant à faire mieux que de créer des trous temporaires dans la masse, des trous rapidement comblé par le liquide.
Il devait changer de tactique. La créature utilisait le même genre de magie que la pierre noire, elle absorbait le pouvoir du briseur de sort pour mieux l’attaquer de nouveau. Elias n’a pas le temps de regarder l’état d’Oscar, l’eau l’encercle et l’attaque par vague, il ne doit sa survie qu’à sa rapidité et sa magie, mais son bouclier ne résistera pas longtemps. Il doit trouver un moyen de le vaincre, rapidement. Voyant une grosse masse d’eau arriver vers lui, il sourit, une idée germant dans sa tête, peut-être pas la plus prudente, mais ce n’est pas comme si il avait vraiment le choix. Elias laisse l’eau s’abattre sur lui, cassant pour de bon son bouclier, créant des gouttelettes qui se transforment en lames de glaces et viennent blesser le briseur de sort. Fiendfyre, incante-t-il, sa baguette pointée vers le monstre. Un jet de flammes constant en sort, créant un léopard de la taille de son adversaire. Ce dernier semble déconcerté, Elias en profite pour enfin chercher Oscar du regard, ce qu’il voit ne lui plait pas. Il saigne, et il protège une femme qu’il reconnait immédiatement. La troisième victime. Le mage noir détourne le regard, sa concentration est de nouveau complètement sur le monstre de feu qu’il a lui-même créée, cette dernière ravageait l’eau, la vapeur envahissait la salle, il gagnait le combat.
Mais pas complétement.
Il était incapable de contrôler le feu magique et de secourir Oscar en même temps. Le moindre faux pas, et le léopard de feu se retournerait contre eux, la moindre fausse note risquait de rompre l’harmonie entre Elias et la magie noire, rendant son sort encore plus dangereux que leur ennemi actuel. L’eau s’évaporait sous les assauts répétés du feu magique, dont la conscience se résumait à vouloir tout brûler, convaincu que par le contrôle d'Elias de ne s'attaquer qu'à son ennemi. Voyant la masse difforme liquide être réduite à moitié, il annula son sort, mettant fin au règne brûlant du fiendfyre, de la sueur coule le long de la tempe du briseur de sort, son cœur bat bien trop rapidement, ce n’était jamais un sort facile à utiliser, mais il avait réussi à le contrôler. Il pouvait finir le travail lui-même à présent.
Elle disparut avant même qu’il n’ait eu le temps de reprendre son souffle.
Elias observa la créature disparaitre, et se tourna immédiatement vers la seule autre personne capable d’annuler la malédiction qui les entouraient, et bien que l’idée lui avait traversé l’esprit, le choc du spectacle qui lui fit face le glaça. Oh. Devant lui, une scène des plus morbides, le léopard le regardait, dans sa gueule, la gorge d’une jeune femme dont la blondeur innocente était tachée de sang. Elias fit tournoyer sa baguette dans sa main, son regard perçant passant de l’un à l’autre, puis au liquide rouge qui coulait sur le parquet de la salle de bain. Il soupira, les implications de l’acte du léopard lui venant l’une après l’autre à l’esprit. Il valait mieux s’en occuper dès maintenant.
Prudemment, l’Anglais approcha d’Oscar, il glissa sa baguette dans l’étui qui lui était réservé, avant de s’accroupir face au léopard. « Let her go. », ordonna-t-il simplement, sa voix douce mais implacable, son regard glacial ne contenait aucune once de jugement, il comprenait que trop bien le geste du diplomate, la situation avait été critique, il avait agi pour se protéger. « I’m going to heal you, then I will take care of…this. », annonça-t-il, désignant le corps sans vie, et la marque évidente de la machoire puissante de l’animagus. S’il laissait le tout ainsi, il y’aurait une enquête, sur eux deux, afin de déterminer si cet acte était réellement nécessaire.
Heureusement pour Oscar, Elias travaillait pour les Mystères, le département le plus amène à excuser et protéger ce genre d’acte. Le briseur de sort regarda un instant derrière lui, les traces du feu magique étaient évidentes, il pouvait facilement tourner ça à son avantage. « We were once again attacked, by fiendfyre this time, it got out of control, we managed to save ourselves, but she unfortunately had to perish in it. », continua-t-il sur le meme ton monotone, insensible. Non pas qu’il ne regrettait pas la mort de la jeune femme, mais il estimait que c’était un bien meilleur scenario que si Oscar avait été capturé, c’était un fait. Il était rationnel, calculateur plus qu’émotionnel, il n’avait pas le temps de s’apitoyer sur le sort de la victime. Parce qu’il en restait une autre à sauver, deux autres étaient protégées, et Oscar était devant lui. Il devait se concentrer sur eux.
Elias était lui aussi blessée, son bras gauche tombait mollement sur son côté, les lames de glaces avaient fait des dégâts considérables, il s’était contenté de cautériser. Il n’avait jamais été très efficace en magie médicinale, sa puissance était plus évidente dès qu’il s’agissait de se battre, pour guérir et bien, il faisait de son mieux, mais ce n’était pas le top, il réussit à faire quelque chose de correct pour Oscar, mais lui c’était une autre histoire. Il se contenterait de supporter la douleur pour le moment.
Elias se releva, et alors qu’il allait se diriger vers la sortie de la salle de bain, le sang de la troisième victime – Frida Hansen, une danoise – s’éleva dans les airs, des gouttelettes qui lévitent paresseusement vers le miroir où elle résidait il y’a encore quelques instants, avant que le diplomate ne la libère – de façon définitive – de sa prison, le regard bleu d’Elias suit le mouvement, son cœur bat un peu plus vite, impatient de voir la suite, l’impression de jouer à un jeu – dangereux, mais excitant -, son nom apparait bientôt sur la glace, lettres de sang qui semblent, un moment, sceller son destin. Evidemment, une victime était morte, un remplacement était de mise.
Il se fait violence pour ne pas sourire, se rendant compte de la morbidité de la situation. Là, debout dans une demeure maudite, le bout des chaussures tachée par le sang d’une jeune femme, morte et allongée devant lui, la gorge découverte, son assassin officieux à côté d’elle, le pelage rouge, preuve de l’acte définitif qu’il venait de commettre. Elias ne ressentait rien d’autre que de la fascination et de l’excitation pourtant, la magie noire coursait encore dans ses veines, la douleur alimentant l’adrénaline de la mission, il reste cependant de marbre, insondable. Et c’est toujours sur le même ton égal qu’il s’adresse à Oscar. « We need to move. », annonce-t-il simplement, avant de s'avancer vers la sortie de la salle.
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Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Mer 23 Déc 2020 - 11:01
Made by Neon Demon
Who you gonna call ?
Elias & Oscar
Oscar n’était pas un homme sensible, il faisait ce qu’il avait à faire, s’arrangeait pour que cela lui serve, pour qu’aucune action ne soit perdue, qu’aucune perte ne soit en vain. Mais la mort avait un goût particulier, outre l’arrière métallique du sang, le dernier souffle d’une âme humaine avait de quoi glacer le sang. Celui du diplomate ne faisait pas exception. Le cavalier rouge n’était pourtant pas particulièrement ignorant sur le sujet, il suffisait en effet parfois du coup de trop pour qu’un adversaire de boxe soit complètement éliminé. Mais cela ne lui était pas arriver souvent, au boxeur. Cette fois, c’était différent. Il avait tué une innocente, il l’avait sacrifié pour que le briseur de sort et lui-même aient la vie sauve. Il tentait de se raisonner. Il se répétait que dans tous les cas, la jeune femme était perdue, qu’il n’avait pas eu le choix, qu’ils avaient tout tenté. Oscar n’avait pas vu avec quelle hargne et puissance Elias s’était battu, trop occupé qu’il avait été par son entreprise. Il aurait pu voir, cependant, que le Nightingal avait été sur le point de les sortir de là, de se débarrasser de ce nouveau sortilège, mais il n’en était rien. Le diplomate avait agi, trop vite, peut-être, mais bien déterminé à sauver leurs vies respectives. Alors il était là, les pattes bien ancrées dans le sol encore humide, ses crocs aiguisées dans la peau blanche de la victime. La sienne ou celle du Baron Samedi ? Il était difficile de faire la différence, à ce stade, lorsque c’était sa gueule à lui qui entourait le cou de la blonde, lorsqu’il pouvait sentir sur ses papilles de prédateur la douceur métallique de son sang, encore chaud. Mais la sauvagerie animale ne s’empara pas du léopard, il restait immobile, pantois, presque surpris de la situation, de ce qu’il avait fait. Ou alors était-ce les conséquences de ce qu’il avait fait qui permettait à Oscar ne pas totalement perdre le contrôle et d’attendre, immobile, une réaction de la part du briseur de sort.
Il n’eut qu’un soupir en réaction. Un simple soupir de la part du membre du département des Mystères et Oscar se questionna presque sur la normalité de cette réaction. Il venait de tuer quelqu’un, une innocente qui devait être dans les âges d’Alice. Qui devait être une amie, une petite ou une grande sœur. Une cousine. Oscar ne se laisserait pas aller à la panique, mais il ne pouvait s’empêcher d’y penser. Penser à ce qui aurait pu arriver s’il ne l’avait pas tué, s’il s’était concentré sur ces adversaires humides. Et Elias soupirait, simplement. Très certainement qu’il devait en avoir vu d’autres, des situations similaires, ou même pire, aller savoir !. Le diplomate plissa le regard, alors qu’Elias s’approchait avec prudence, mais il ne grogna pas. Il en avait assez fait pour aujourd’hui et parvint sans grand mal à garder son mécontentement muselé. Son esprit était un tourbillon de sentiment, une raison mise à mal, mélangée avec quelques gouttes de regret, de Et Si. Et il s’en voulait, le Hangbé, de remettre en cause ce qu’il avait fait, il s’en voulait de douter de lui. C’était une sensation qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps. L’incertitude, le questionnement. Il ne pouvait même pas remettre cela sur une perte de contrôle, il ne pouvait pas. Il était hors de question de comparer cela à sa première sortie sous le pelage tacheté d’un léopard de laquelle il avait ramené un chat mort à sa mort. Il n’y avait pas de comparaison possible, pas d’excuse acceptable. Pourtant, Elias ne semblait pas lui en vouloir. Il restait de marbre, conscient de la situation. Le ton de sa voix était doux, mais ne proposait pas le débat si la rébellion. Alors l’animal obéit, peu résolu à l’idée de simplement lâcher sa prise et laisser la tête de la morte s’écraser par terre, il la déposa délicatement au sol avant de défaire ses crocs et de reculer de quelques pas, observant avec attention les gestes d’Elias, guettant une réaction dans le fond de son regard. Mais il n’y avait rien, pas de jugement, pas de dégoût. Rien. Et c’était étrangement rassurant.
Il se laissa soigner, silencieusement, docilement. Et la douleur aigue qui l’empêchait jusque maintenant de poser sa patte arrière à terre s’envola. Il était encore tendu et la blessure était encore sensible, mais Elias l’avait tout de même soulagé d’une handicapante situation, chose que le briseur de sort n’était visiblement pas en mesure de réaliser pour ses propres blessures. Un grognement s’échappa des babines ensanglantées du diplomate, alors que ce dernier reprenait – avec quelques difficultés évidentes - sa forme humaine, manquant de peu le sortilège qui dessinait du sang de la troisième victime le nom de Nightingal sur un miroir encore intact. Le diplomate, costume trois pièces et cravate retrouvé essuya d’un geste le sang qui se trouvait encore autour de ses lèvres, rien qu’un sortilège ne pourrait nettoyer plus tard, mais ce n’était pas le moment de jouer à la parfaite petite ménagère et la voix d’Elias lui en fit le rappel. Il fallait avancer. « Wait a second. » La voix du diplomate était rauque, comme si elle n’avait pas servi pendant quelques années, il n’était pourtant pas avare en parole, d’ordinaire. Peut-être était-ce simplement dû à l’émotion ? Il s’approcha silencieusement du briseur de sort. Un Vulnera Sanentu imprononcé, le bout de ses doigts au-dessus du bras du briseur de sort, et la douleur qui l’empêchait de s’en servir devait peu à peu s’estomper. « Is it better ? » questionna-t-il, les prunelles chocolatées posées sur le visage d’Elias. Il ne s’expliqua pas davantage sur cette faculté qu’il avait de guérir les blessures, ou tout du moins de les alléger. Elias n’avait pas besoin de savoir pourquoi Oscar s’était lancé dans cette maîtrise. Une fois qu’il eut confirmation que la douleur s’était apaisée, le diplomate hocha brièvement la tête. « Let’s go, or we won’t be so lucky next time. » Il n’était pas question de pessimisme, ici, mais bien de réalité. Ils avaient eu chaud, cette fois et Oscar espérait ne pas avoir à réitérer son action.
L’américain laissa passer Elias devant lui et le suivit, claudiquant légèrement. Il n’avait plus mal, mais sa jambe n’en restait pas moins raide et réticente à l’idée de se poser au sol. Quelques jours de repos devraient permettre de remettre tout cela en ordre. « If I’m not mistaken, there is now one victim linked to the voodoo spell ? » Il ne se trompait pas, le sorcier. Lui-même et Elias n’étaient pas reliés à ce sortilège, ils le sentiraient, autrement. Tout cela leur donnait un avantage certain. Ils se rapprochaient du but. « Could you give me my wand ? Thanks. » Une fois sa baguette entre ses doigts, Oscar ferma les yeux. Il prononça avec clarté le sortilège du patronus et du penser à plusieurs souvenirs heureux pour permettre à la panthère de sortir de sa baguette. Il planta alors son regard dans les prunelles brillantes du sortilège. « Find it. » It. L’autel ? L’autre victime ? Leur agresseur ? Tout ce que le patronus pouvait trouver. Ils avaient besoin d’un indice, aussi infime soit-il. Il observa l’animal s’éloigner dans une volute de fumée bleue. Il se tourna ensuite vers Elias. « Shall we ? ».
Il n’eut qu’un soupir en réaction. Un simple soupir de la part du membre du département des Mystères et Oscar se questionna presque sur la normalité de cette réaction. Il venait de tuer quelqu’un, une innocente qui devait être dans les âges d’Alice. Qui devait être une amie, une petite ou une grande sœur. Une cousine. Oscar ne se laisserait pas aller à la panique, mais il ne pouvait s’empêcher d’y penser. Penser à ce qui aurait pu arriver s’il ne l’avait pas tué, s’il s’était concentré sur ces adversaires humides. Et Elias soupirait, simplement. Très certainement qu’il devait en avoir vu d’autres, des situations similaires, ou même pire, aller savoir !. Le diplomate plissa le regard, alors qu’Elias s’approchait avec prudence, mais il ne grogna pas. Il en avait assez fait pour aujourd’hui et parvint sans grand mal à garder son mécontentement muselé. Son esprit était un tourbillon de sentiment, une raison mise à mal, mélangée avec quelques gouttes de regret, de Et Si. Et il s’en voulait, le Hangbé, de remettre en cause ce qu’il avait fait, il s’en voulait de douter de lui. C’était une sensation qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps. L’incertitude, le questionnement. Il ne pouvait même pas remettre cela sur une perte de contrôle, il ne pouvait pas. Il était hors de question de comparer cela à sa première sortie sous le pelage tacheté d’un léopard de laquelle il avait ramené un chat mort à sa mort. Il n’y avait pas de comparaison possible, pas d’excuse acceptable. Pourtant, Elias ne semblait pas lui en vouloir. Il restait de marbre, conscient de la situation. Le ton de sa voix était doux, mais ne proposait pas le débat si la rébellion. Alors l’animal obéit, peu résolu à l’idée de simplement lâcher sa prise et laisser la tête de la morte s’écraser par terre, il la déposa délicatement au sol avant de défaire ses crocs et de reculer de quelques pas, observant avec attention les gestes d’Elias, guettant une réaction dans le fond de son regard. Mais il n’y avait rien, pas de jugement, pas de dégoût. Rien. Et c’était étrangement rassurant.
Il se laissa soigner, silencieusement, docilement. Et la douleur aigue qui l’empêchait jusque maintenant de poser sa patte arrière à terre s’envola. Il était encore tendu et la blessure était encore sensible, mais Elias l’avait tout de même soulagé d’une handicapante situation, chose que le briseur de sort n’était visiblement pas en mesure de réaliser pour ses propres blessures. Un grognement s’échappa des babines ensanglantées du diplomate, alors que ce dernier reprenait – avec quelques difficultés évidentes - sa forme humaine, manquant de peu le sortilège qui dessinait du sang de la troisième victime le nom de Nightingal sur un miroir encore intact. Le diplomate, costume trois pièces et cravate retrouvé essuya d’un geste le sang qui se trouvait encore autour de ses lèvres, rien qu’un sortilège ne pourrait nettoyer plus tard, mais ce n’était pas le moment de jouer à la parfaite petite ménagère et la voix d’Elias lui en fit le rappel. Il fallait avancer. « Wait a second. » La voix du diplomate était rauque, comme si elle n’avait pas servi pendant quelques années, il n’était pourtant pas avare en parole, d’ordinaire. Peut-être était-ce simplement dû à l’émotion ? Il s’approcha silencieusement du briseur de sort. Un Vulnera Sanentu imprononcé, le bout de ses doigts au-dessus du bras du briseur de sort, et la douleur qui l’empêchait de s’en servir devait peu à peu s’estomper. « Is it better ? » questionna-t-il, les prunelles chocolatées posées sur le visage d’Elias. Il ne s’expliqua pas davantage sur cette faculté qu’il avait de guérir les blessures, ou tout du moins de les alléger. Elias n’avait pas besoin de savoir pourquoi Oscar s’était lancé dans cette maîtrise. Une fois qu’il eut confirmation que la douleur s’était apaisée, le diplomate hocha brièvement la tête. « Let’s go, or we won’t be so lucky next time. » Il n’était pas question de pessimisme, ici, mais bien de réalité. Ils avaient eu chaud, cette fois et Oscar espérait ne pas avoir à réitérer son action.
L’américain laissa passer Elias devant lui et le suivit, claudiquant légèrement. Il n’avait plus mal, mais sa jambe n’en restait pas moins raide et réticente à l’idée de se poser au sol. Quelques jours de repos devraient permettre de remettre tout cela en ordre. « If I’m not mistaken, there is now one victim linked to the voodoo spell ? » Il ne se trompait pas, le sorcier. Lui-même et Elias n’étaient pas reliés à ce sortilège, ils le sentiraient, autrement. Tout cela leur donnait un avantage certain. Ils se rapprochaient du but. « Could you give me my wand ? Thanks. » Une fois sa baguette entre ses doigts, Oscar ferma les yeux. Il prononça avec clarté le sortilège du patronus et du penser à plusieurs souvenirs heureux pour permettre à la panthère de sortir de sa baguette. Il planta alors son regard dans les prunelles brillantes du sortilège. « Find it. » It. L’autel ? L’autre victime ? Leur agresseur ? Tout ce que le patronus pouvait trouver. Ils avaient besoin d’un indice, aussi infime soit-il. Il observa l’animal s’éloigner dans une volute de fumée bleue. Il se tourna ensuite vers Elias. « Shall we ? ».
- Dés:
- Pair : Elias et Oscar n’ont pas le temps d’explorer d’eux même, le patronus du diplomate a trouvé l’autel.
Impair : Le patronus d’Oscar met plus de temps à explorer et les deux sorciers ouvrent une nouvelle porte.
1 à 3 : Dans la nouvelle pièce, un lit d’adolescent et une voix, qui chantonne une chanson en Français. Pas de signe de la victime.
4 à 6 : Dans la nouvelle pièce, un lit double aux draps blancs. Allongé dessus, la dernière victime. Et une voix, en fond, qui chantonne une chanson française.
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Mer 14 Avr 2021 - 15:56
TW : mort, magie noire, cadavre, spectre chantant
moodElias, mood#2
La magie noire a un effet revigorant sur le briseur de sort, et il est à deux doigts de se mettre à taper du pied d’impatience pour que le diplomate le suive. Ses iris bleues s’étaient assombries mais une lueur d’excitation – inquiétante – y brillait, passionné par ce qui se produisait au cœur de cette demeure hantée. Le britannique avait pourtant fait le deuil des aventures prodigieuses hors du pays lorsqu’il était revenu pour assurer son rôle d’héritier mais cette mission se révélait à la hauteur. Le danger était une drogue dangereuse à quitter, sa magie brûlait à l’intérieur de lui, prête à attaquer et défendre…et Oscar venait de reprendre sa forme humaine. Elias cilla en observant la métamorphose et bientôt la haute stature de l’américain remplaça le léopard et la voix humaine le surprit presque. Il commençait à s’habituer aux grognements, et maintenant il devait relever la tête pour regarder le géant qui s’approchait de lui. N’étant pas de nature conflictuelle et n’ayant eu –jusqu’ici - aucune raison de ne pas faire confiance à l’autre homme, il se laissa approcher et regarda avec curiosité la main au-dessus de son bras blessé, sentant la magie qui s’en dégageait pénétrer sa peau et atténuer la douleur qui y brûlait. « Yes, thank you, » prononça-t-il avec douceur, relevant son regard bleu vers celui insistant du diplomate pour confirmer ses dires. Ce qu’Oscar ne savait pas, c’est qu’un tel usage de magie envers le briseur de sort lui donnait bien plus d’informations qu’il ne l’avait sans doute souhaité, mais Elias ne dit rien, se contentant d’enregistrer dans un coin de sa mémoire eidétique les sensations de l’énergie du Hangbé, sans doute en aurait-il besoin un jour.
Aux paroles de son compagnon de fortune, Elias secoua doucement sa tête avec un petit sourire, il ne se considérait pas unlucky d’avoir combattu une telle manifestation de magie, mais il n’allait pas contredire le diplomate – qui semblait avoir mal pris le fait d’avoir tué quelqu’un – Elias lui voyait la victime comme un simple dégât collatéral, et ne s’attarderait sans doute pas à penser à elle plus que ça. Passant devant l’américain, le briseur de sort se mit en marche, déployant à nouveau sa magie autour de lui afin de sentir les fluctuations autours d’eux et de prévenir les attaques. Il était devenu lui aussi une cible à présent, et bien que l’idée que la maison s’en prenne directement à lui était intéressante, il ne pouvait pas penser qu’à sa soif (douteuse) de connaissances, Oscar titubait derrière lui et il devait s’assurer que le diplomate sorte d’ici sain et sauf. Et se faire capturer pour pouvoir expérimenter n’aiderait pas dans ce sens. Duty calls…
Elias hocha la tête à la question du diplomate, ils approchaient de la fin. Et bien que le combat soit à leur avantage, leur présence pouvait aussi permettre au sorcier vaudou de retomber sur ses pattes en les prenants comme sacrifices. La requête d’Oscar fut promptement obéie, le britannique tendit la baguette au sorcier, un regard d’excuse de ne pas y avoir immédiatement pensé. Il observa le diplomate appeler son patronus à la rescousse et approuva silencieusement, cela rendrait sans doute les choses plus faciles.
Décidant de laisser un peu de temps à la magie d’Oscar pour opérer, Elias se retourna vers la salle d’eau qu’ils venaient de quitter et prenant une inspiration il réinvoqua le feu magique, accueillant les sensations qui accompagnait l’acte de magie noire – puissance et euphorie -, il s’était longtemps entraîné pour ne pas se laisser aller à ses impulsions. Il observa avec un rictus satisfait le feu dévorer le corps de la jeune femme, sans aucun regret –le plaisir de détruire l’emplissait un peu à chaque instant -. Dos à Oscar, il avait l’air d’une statue, rien ne trahissait son état intérieur. Une fois l’acte malheureux (crime) du diplomate réduit en cendres, il mit un terme à l’existence du fiendfyre qui avait commencé à grignoter plus qu’il ne le devrait. Elias observa l’état de la pièce un instant, avant de tendre la main, un accio silencieux suivit d’un sort de rétrécissement et un miroir fut dans ses mains. Réduit à la taille d’un carré de chocolat, il trouva rapidement une place dans la sacoche du briseur de sort.
Derrière lui, il sentit que la panthère était revenue, il se tourna immédiatement, le visage à nouveau vierge de toute émotion. Si ce n’est ses yeux qui trahissaient l’impatience du sorcier de voir ce qu’avait trouvé le patronus. Il regarda la panthère et le diplomate un court instant attendant que l’un des deux se mette en mouvement.
Ils se retrouvèrent à suivre le félin dans les dédales de couloirs, et Elias sentait l’indignation de la magie qui augmentait à chacun de leurs pas. Le sol tremblait sous leurs pieds, et les cris des spectres se faisaient entendre. Mais la demeure avait perdu en puissance, et les deux sorciers ne comptaient pas se laisser distraire par si peu. Le briseur de sort ressenti presque une joie enfantine en comprenant que le patronus avait trouvé l’autel, excellent, il allait enfin pouvoir voir la source de toute cette énergie. Il pressa le pas avant de se rattraper en se rappelant l’état d’Oscar. Ne montrant aucun signe d’impatience, Elias assuma le rythme du diplomate, ses pensées partagées entre la surveillance de leur environnement et les idées qui germaient déjà pour détruire l’autel. Elias n’était pas étranger à la magie vaudou noire, ayant été à son berceau au Bénin, mais il n’avait jamais eu le plaisir de participer activement dans un rituel douteux de ce genre. Enfin participer à sa destruction, bien sûr. (hmm.)
La panthère disparut derrière une porte et les deux agents du ministère s’arrêtèrent. Il passa au-devant d’Oscar et après avoir échangé un regard avec l’homme pour vérifier qu’il était prêt, prit la parole, sa voix douce malgré la situation. « Before we engage inside, let me modify my first instructions. The priority here is to destroy the altar, once it is done, there is a chance everything will start crumbling down as I suspect this whole mansion is only up because of the magic,»Elias s’interrompit un instant en voyant son propre patronus revenir vers lui. Il reprit rapidement une fois le message arrivé. « The aurors are outside. I have communicated the location of the victims to my partner, he should be fast enough to get them. Your only concern is to save yourself. Hopefully, you should be able to simply apparate outside once I’ve broken the wards. »
Cela étant dit, Elias attendit une simple confirmation de l’américain avant de forcer la porter d’un jet de magie.
L’intérieur de la pièce était pour ainsi dire, pas vraiment surprenant, mais tout de même impressionnant. Ce fut comme s’ils avaient pénétré l’intérieur d’une chapelle, une chapelle sombre et dédiée au Baron Samedi, ou plutôt le Baron Criminel suspectait le briseur de sort. Baissant sa baguette, Elias entama quelques pas, sur ses gardes mais aussi saisis par l’ambiance à la fois morbide et solennelle. Une croix noire surdimensionnée trônait en haut d’une estrade, surplombant le vévé du lwa de la mort. A ses pieds des offrandes de rhum et de tabac emplissaient le sol, Elias se rapprocha des murs, tout comme l’estrade, bâtis entièrement de la pierre noire qu’il avait remarquée dès le début. La magie était oppressante, les sensations plus claires, et lorsqu’il déposa sa paume contre la pierre –dans un écho de ses premiers gestes lors de leur entrée dans la demeure -, l’architecture de la malédiction qui se dessina dans son esprit. Des runes occidentales se mélangeaient à la magie vaudou et c’était tout à leur avantage. Sans s’en rendre compte, le briseur de sort avait fermé les yeux, complétement concentré sur les sensations de la magie étrangère, d’ici, il pouvait même repérer la dernière victime, qui était aussi la deuxième. Extrêmement faible, mais avec un peu plus de chances de survie que la première victime.
« I only smile in the dark, my only comfort is the night gone black,» s’était remis à chantonner le Nightingal, à nouveau perdu dans ses analyses de la magie noire, celle qui coursait ses veines le rendant plus attiré encore par celle sacrificielle, solennelle à la limite de la religiosité qui lui faisait face. Il avait toujours été sensible à ce genre d’énergie. Il cilla alors qu’Oscar le sortait de ses pensées, il se tourna vers le diplomate, sa comissure droite se relevant dans un semblant de sourire d'excuse. «My apologies, I do have the information needed, we can proceed, » précisa-t-il dans un souffle à peine plus haut qu’un murmure, respectueux de l’ambiance sacré qu’incarnait l’autel.
Et pourtant, il allait devoir le détruire dans un instant. Quel gâchis.
Rhabillant sa main de cuir, Elias se dirigea vers l’autel et baguette en main il se mit en position s’ancrant magiquement au sol, les sourcils froncés, le corps rigide. «Please invoke a shield around both of us, I won’t be able to protect us while I’m destroying it,» expliqua-t-il. Après un dernier regard d’encouragement pour le diplomate qui ne devait sans doute pas apprécier cette situation autant que lui – Et Elias ressentait un rare élan de compassion envers le géant américain – il se tourna, sérieux, vers l’autel et se mit à incanter.
Sauf qu’au même moment, une voix doucereuse se fit entendre, une voix qui chantait…en français, Elias reconnu la langue de Voltaire mais il était assez désorienté par le sens des paroles. C’était très…direct comme approche.
Hey Hangbé
donne moi ton cœur baby, ton corps baby
Au même moment, le sol se mit à trembler, Elias garda sa concentration sur le démantèlement de la malédiction et ce même si la voix rauque et veloutée qui semblait presque venir de sa tête le dérangeait au plus haut point.
Chante avec moi, je veux un homme like you
Bad boy, tu sais que tu me plais
Un homme like you, hey
- Dé Time:
Pair : Elias garde sa concentration et continue le sort.
Impair : Il est attaqué par le spectre et doit interrompre son sort pour se défendre.
1,2,3 : Oscar est attaqué par un spectre dans un combat sans magie (PNJ1 : Rocky veut ta soul bébé)
4,5,6 : Oscar est attaqué par un spectre qui ressemble au baron Samedi et il a une poupée vaudou dans la main. Oupsi. (PNJ2 : cosplayer du samedi #rigoleàmablaguedébileplease)
- Maître du Jeu→ je suis le destin ←
- » parchemins postés : 1311
» miroir du riséd : sans visage
» crédits : créateur du design
» âge : éternel
» gallions sous la cape : 10171
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Mer 14 Avr 2021 - 15:56
Le membre 'Elias Nightingal' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé d'intrigue' : 4, 3
'Dé d'intrigue' : 4, 3
- InvitéInvité
Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Lun 23 Aoû 2021 - 18:13
Who you gonna call ?
Elias & Oscar
Tandis que son patronus partait dans une discrète exploration des pièces restantes, Oscar resta auprès d’Elias, ignorant avec une certaine application l’action de l’agent du département des Mystères qui appelait à lui une nouvelle fois la magie noire pour se débarrasser des derniers indices menant au crime malheureux mais nécessaire du diplomate. Ce dernier restait aux affûts, écoutant avec un silence religieux le fiendfyre dévorer les restes de cette salle de bain, cherchant à discerner le moindre autre bruit susceptible d’intérêt. Il n’avait pas la même sensibilité pour la magique que le briseur de sort – heureusement pour le Britannique – mais était tout de même en mesure de sentir la frustration des sortilèges de la maison et l’agitation de cette dernière. Il n’y avait pas eu de gros tremblements depuis un petit moment, mais la bâtisse ne se privait pas de laisser son exaspération et sa colère transparaître. Il y avait des petits couinements, des murmures lointains qui ressemblaient davantage à des courants d’air qu’à des voix d’outre-tombe. Malgré cette soudaine vie qui avait emplis la maison hanté, Oscar pouvait le sentir : ils avançaient bien et bientôt, cette journée ne serait plus qu’un mauvais souvenir, un souvenir qu’il parviendrait peut-être à oublier. Le diplomate n’était pas insensible à l’aventure, d’ordinaire, mais il avait cette farouche idée qu’il ne fallait pas que ladite escapade attente trop violemment à sa vie. Et puis il avait toujours eu une sainte horreur de la magie Voodoo, et ce n’était pas faute de la côtoyer depuis sa plus tendre enfance. Non, il détestait cela, il craignait même cette puissante magie qu’il n’avait jamais réellement appris à maîtriser. Il se souvenait encore du jour ou lui et Dayana s’étaient rendu auprès de Mama Olivia, à la Nouvelles-Orléans et qu’ils avaient put discuter avec la voix douce et pourtant enterrée de la mère de la Nigériane. L’Américain avait bien tremblé ce jour-là, apeuré par la nouveauté, incertain de ce qu’il était bon de faire, ou non. Sa Grand-Mère maternel avait rappelé son petit-fils à l’ordre, lui expliquant qu’il n’avait absolument rien à craindre de sa défunte tante et qu’il devait montrer un peu plus de courage s’il souhaitait porter la puissance des Hangbé sur les prochaines années. Mama Olivia avait eu raison, mais le sorcier n’avait jamais plus osé refaire une séance de ce genre.
Il cessa de retracer le court de ses pensées lorsque son patronus revint à lui et lui fit, d’un signe de la tête, comprendre qu’ils feraient mieux de le suivre. Le diplomate n’eut pas besoin de faire part de la visible bonne nouvelle que ramenait la créature à Elias et les deux hommes lui emboitèrent rapidement le pas. Enfin rapidement, claudiquement serait plus exacte puisque la blessure que le boxeur avait eut durant son dernier combat lui tirait encore grandement la jambe et si la douleur était fortement réduite, la gêne demeurait. Les agents du ministère s’arrêtèrent devant la porte entre-ouverte d’une énième pièce par laquelle se faufila le sortilège du diplomate Américain. Oscar s’était d’ailleurs apprêté à la suivre, sans davantage considérer la chose. Il n’avait qu’une seule chose en tête : en terminer avec cette situation, mettre un terme à ce jeu de cache-cache et d’énigme. Il ne fut retenu dans sa détermination que par la raison du briseur du sort qui lui expliqua la marche à suivre et les nouvelles priorités. « Got it » souffla-t-il simplement, signalant au sorcier qu’il était prêt. Prêt à en découdre, prêt à se débarrasser de tout cela.
Cette nouvelle pièce n’avait rien à voir avec les autres, si ce n’était l’obscurité qui y régnait. Tout y était sombre, le plancher, les pierres au mur et la croix qui surplombait l’autel sur lequel nombres d’offrandes avaient été déposées. Et puis il y avait la magie, particulièrement puissante et oppressante. Silencieux, sur le qui-vive, il observa Elias dans son analyse et souffla un « Nightingal » ferme pour tirer l’homme de ces pensées – et le faire arrêter de chanter. Oscar pouvait sentir l’appréciation étrange du Britannique pour le sortilège qui les menaçaient pourtant tous les deux. Il y avait de la passion dans le regard du briseur de sort, une vocation si profonde qu’il en oubliait toute l’éthique qu’il se devait pourtant d’avoir, en supposant qu’il en possédait un minimum, ce que l’animagus n’était pas en mesure d’assurer. Le sorcier de la Nouvelle-Orléans écouta et appliqua l’ordre de celui a qui il devait certainement la vie, les entourant tous les deux d’un sortilège de protection, le plus puissant qu’Oscar connaissait. Il espérait que cela serait suffisant, il l’espérait sincèrement. Et puis le Nightingal se mit à psalmodier quelques incantations, malgré cette étrange voix suave qui se fit peu à peu entendre.
Le diplomate ne reconnut guère la chanson déclamée mais avait assez de notion de Français pour en comprendre les paroles. Il les ignora avec un haussement de sourcil et resta en alerte. Peut-être que le spectre qui chantonnait cela ferait bientôt son apparition. Un nouveau tremblement déstabilisa le diplomate, affectant l’efficacité de son sortilège de soutiens, mettant en danger sa vie et celle du briseur de sort. Il n’eut pas le temps de réactiver son dôme de protection. Deux spectres étaient apparus. L’un chantait encore et sauta sur son coéquipier. Quant à l’autre, il était vêtu d’un costume blanc éclatant, d’une paire de lunette de soleil cassée, de quelques bouts de coton dans les narines et d’une poupée voodoo entre les mains. L’énergie de la créature était bien trop faible pour être l’avatar même de celui à qui il ressemblait et le diplomate était ainsi persuadé qu’il s’agissait d’un très mauvais cosplayeur, mort dans des conditions douteuses et emprisonné dans le sortilège du sorcier qui avait organisé tout cela. Le patronus d’Oscar protégea aussitôt son créateur, qui mit toute son énergie dans la puissance de la créature dont la rage féroce se vida sur le spectre, empêchant alors ce dernier de s’attaquer au boxeur. Concentré, ce dernier usa de sa baguette pour faire pleuvoir une pluie de sortilèges informulés sur le cosplayeur du dimanche, lui tirant des grognements d’énervements et le faisant peu à peu reculer jusqu’à ce que la répétition des attaques combinées entre le sorcier et sa création protectrice eurent raison de la faible puissance du spectre. Ce combat avait semblé bien aisé au sorcier, trop pour être tout à fait satisfait. Peut-être était-ce normal ? Une énième diversion pour arranger le mastermind de l’opération. Et alors que son patronus disparaissait dans un pouf de lumière bleuté, le regard sombre du diplomate se posa sur Elias.
Le combat du briseur de sort et du spectre chanteur était bien plus intense que le sien. D’une voix grave, le boxeur s’approcha, baguette en main, des deux combattants. « I’ll distract it, take care of this thing ! » s’époumona l’Américain, s’évertuant à couvrir le vacarme des sortilèges du britannique. Déjà, le sorcier avait usé de sa magie pour faire léviter une croix en fer posée en offrande sur l’autel destiné au baron et le fit passer sans retenu à travers la silhouette, détournant l’attention initiale de la créature sur sa personne et laissant toute la place au Nightingal pour détruire l’autel qui tenait en place toute la maison et les sortilèges. Oscar recula de quelques pas lorsque le spectre s’approcha de lui, grognant les paroles de la chanson qu’il avait chanté quelques minutes plus tôt. « Will you shut the fuck up », s’agaça Oscar, tout en assenant les mêmes sortilèges informulés précédemment utilisé. Ils semblaient cependant moins efficaces et ne dérangeaient qu’à peine la créature. Le diplomate n’avait pas ni le temps, ni l’énergie de rappeler à lui son patronus et comptait bien plus sur la capacité d’Elias à détruire l’autel que sur la sienne à se débarrasser du spectre. Il pouvait entendre en fond les récitations répétées du briseur de sort et manqua même de se prendre un coup magique de la part du spectre en essayant de comprendre le sens des incantations du britannique. Il se replongea entièrement dans son combat, esquiva les coups magiques, assénant des coups lui-même et après de longue minute, la voix d’Elias cessa de faire vibrer l’air autour d’eux et la maison commença à trembler. Quant au spectre, il avait cessé de bouger et seul son regard mouvait encore, et rien d’autre que la peur ne s’y lisait. Était-ce bon, Elias avait-il réussi ?
Il cessa de retracer le court de ses pensées lorsque son patronus revint à lui et lui fit, d’un signe de la tête, comprendre qu’ils feraient mieux de le suivre. Le diplomate n’eut pas besoin de faire part de la visible bonne nouvelle que ramenait la créature à Elias et les deux hommes lui emboitèrent rapidement le pas. Enfin rapidement, claudiquement serait plus exacte puisque la blessure que le boxeur avait eut durant son dernier combat lui tirait encore grandement la jambe et si la douleur était fortement réduite, la gêne demeurait. Les agents du ministère s’arrêtèrent devant la porte entre-ouverte d’une énième pièce par laquelle se faufila le sortilège du diplomate Américain. Oscar s’était d’ailleurs apprêté à la suivre, sans davantage considérer la chose. Il n’avait qu’une seule chose en tête : en terminer avec cette situation, mettre un terme à ce jeu de cache-cache et d’énigme. Il ne fut retenu dans sa détermination que par la raison du briseur du sort qui lui expliqua la marche à suivre et les nouvelles priorités. « Got it » souffla-t-il simplement, signalant au sorcier qu’il était prêt. Prêt à en découdre, prêt à se débarrasser de tout cela.
Cette nouvelle pièce n’avait rien à voir avec les autres, si ce n’était l’obscurité qui y régnait. Tout y était sombre, le plancher, les pierres au mur et la croix qui surplombait l’autel sur lequel nombres d’offrandes avaient été déposées. Et puis il y avait la magie, particulièrement puissante et oppressante. Silencieux, sur le qui-vive, il observa Elias dans son analyse et souffla un « Nightingal » ferme pour tirer l’homme de ces pensées – et le faire arrêter de chanter. Oscar pouvait sentir l’appréciation étrange du Britannique pour le sortilège qui les menaçaient pourtant tous les deux. Il y avait de la passion dans le regard du briseur de sort, une vocation si profonde qu’il en oubliait toute l’éthique qu’il se devait pourtant d’avoir, en supposant qu’il en possédait un minimum, ce que l’animagus n’était pas en mesure d’assurer. Le sorcier de la Nouvelle-Orléans écouta et appliqua l’ordre de celui a qui il devait certainement la vie, les entourant tous les deux d’un sortilège de protection, le plus puissant qu’Oscar connaissait. Il espérait que cela serait suffisant, il l’espérait sincèrement. Et puis le Nightingal se mit à psalmodier quelques incantations, malgré cette étrange voix suave qui se fit peu à peu entendre.
Le diplomate ne reconnut guère la chanson déclamée mais avait assez de notion de Français pour en comprendre les paroles. Il les ignora avec un haussement de sourcil et resta en alerte. Peut-être que le spectre qui chantonnait cela ferait bientôt son apparition. Un nouveau tremblement déstabilisa le diplomate, affectant l’efficacité de son sortilège de soutiens, mettant en danger sa vie et celle du briseur de sort. Il n’eut pas le temps de réactiver son dôme de protection. Deux spectres étaient apparus. L’un chantait encore et sauta sur son coéquipier. Quant à l’autre, il était vêtu d’un costume blanc éclatant, d’une paire de lunette de soleil cassée, de quelques bouts de coton dans les narines et d’une poupée voodoo entre les mains. L’énergie de la créature était bien trop faible pour être l’avatar même de celui à qui il ressemblait et le diplomate était ainsi persuadé qu’il s’agissait d’un très mauvais cosplayeur, mort dans des conditions douteuses et emprisonné dans le sortilège du sorcier qui avait organisé tout cela. Le patronus d’Oscar protégea aussitôt son créateur, qui mit toute son énergie dans la puissance de la créature dont la rage féroce se vida sur le spectre, empêchant alors ce dernier de s’attaquer au boxeur. Concentré, ce dernier usa de sa baguette pour faire pleuvoir une pluie de sortilèges informulés sur le cosplayeur du dimanche, lui tirant des grognements d’énervements et le faisant peu à peu reculer jusqu’à ce que la répétition des attaques combinées entre le sorcier et sa création protectrice eurent raison de la faible puissance du spectre. Ce combat avait semblé bien aisé au sorcier, trop pour être tout à fait satisfait. Peut-être était-ce normal ? Une énième diversion pour arranger le mastermind de l’opération. Et alors que son patronus disparaissait dans un pouf de lumière bleuté, le regard sombre du diplomate se posa sur Elias.
Le combat du briseur de sort et du spectre chanteur était bien plus intense que le sien. D’une voix grave, le boxeur s’approcha, baguette en main, des deux combattants. « I’ll distract it, take care of this thing ! » s’époumona l’Américain, s’évertuant à couvrir le vacarme des sortilèges du britannique. Déjà, le sorcier avait usé de sa magie pour faire léviter une croix en fer posée en offrande sur l’autel destiné au baron et le fit passer sans retenu à travers la silhouette, détournant l’attention initiale de la créature sur sa personne et laissant toute la place au Nightingal pour détruire l’autel qui tenait en place toute la maison et les sortilèges. Oscar recula de quelques pas lorsque le spectre s’approcha de lui, grognant les paroles de la chanson qu’il avait chanté quelques minutes plus tôt. « Will you shut the fuck up », s’agaça Oscar, tout en assenant les mêmes sortilèges informulés précédemment utilisé. Ils semblaient cependant moins efficaces et ne dérangeaient qu’à peine la créature. Le diplomate n’avait pas ni le temps, ni l’énergie de rappeler à lui son patronus et comptait bien plus sur la capacité d’Elias à détruire l’autel que sur la sienne à se débarrasser du spectre. Il pouvait entendre en fond les récitations répétées du briseur de sort et manqua même de se prendre un coup magique de la part du spectre en essayant de comprendre le sens des incantations du britannique. Il se replongea entièrement dans son combat, esquiva les coups magiques, assénant des coups lui-même et après de longue minute, la voix d’Elias cessa de faire vibrer l’air autour d’eux et la maison commença à trembler. Quant au spectre, il avait cessé de bouger et seul son regard mouvait encore, et rien d’autre que la peur ne s’y lisait. Était-ce bon, Elias avait-il réussi ?
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Re: Who You Gonna Call ? [PV]
Lun 23 Aoû 2021 - 18:13
Le membre 'Oscar Hangbé' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé d'intrigue' : 1, 4
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