Rassemblant les dernières affaires indispensables à cette nouvelle mission pour le Département des Mystères, tu laisses rouler un anneau d’argent entre tes phalanges manucurées au millimètre près. Tu l’installes précautionneusement à ton annulaire droit, admirant la quasi absence de reflets dégagée par l’obsidienne qui y trône fièrement. Tu expires lentement, les tensions de l’âme qui s’apaisent. Tu parcoures les étagères pour te saisir des plans cartographiés que tu étales sur le vaste bureau de marbre. On toque. Tes orbes parcourent la pièce. « Entrez ».
« Nightingal » lances-tu simplement lorsque la porte s’ouvre sur lui. Entre vous, peu de bavardage superflu. Tant mieux, tu n’es pas du genre à t’étaler. C’est une qualité que tu apprécies chez ton apprenti. A ce titre, le terme associé apparaît plus véridique. C’est ainsi que tu le considère. Ce qui n’est pas peu dire. C’est une surprise non dissimulée qui prend l’affiche de tes traits. « Vous n’êtes pas sérieux … » Ton regard se fraie un chemin le long de sa silhouette, comme la panthère admirerait une potentielle proie. « Au moins, le short vous sied à ravir ».
Tu réajustes ton chemisier pour finalement enfiler un trench dans tes nuances habituelles. Tu acquiesces à la mention du portoloin. Pragmatique en plus de cela. Ce n’est pas pour rien que tu as repéré cet homme parmi tes collègues. De ton index coloré de noir, tu pointes sur la carte la ville de Birmingham. « Le Département des Mystères a repéré un pic de magie inhabituel au niveau de la nécropole de Birmingham. Une équipe d’archéologues Non-Majs seraient à l’origine de cet événement ». Non-Maj, une déformation langagière te provenant entre autres de tes nombreuses escapades sur le territoire américain.
Tu déposes sur la carte deux jeux de papiers d’identité, dont deux passeports moldus dont la légalité laisse bien évidemment à désirer. La falsification est une pratique courante du département pour lequel vous exercez. Une broutille pour laquelle ta morale n’a que faire. « Vous serez le Professeur Dan Mitchell, vous dirigerez une équipe de recherche en archéologie européenne pour l’École d’archéologie de l’Université d’Oxford. Quant à moi, eh bien je serais Eleanor Wilson, votre assistante récemment diplômée d’un Doctorat en archéologie européenne ». Tu marques une pause. « J’ai bien dit votre assistante, Professeur Mitchell ».
Une façon pour toi de lui laisser prendre les devants et surtout de le mettre à l’épreuve. Une fois de plus. Tu toises la dague un instant avant de te saisir d’une sacoche que tu porteras en bandoulière. A l’intérieur il y a de quoi effectuer des prélèvements, de quoi réaliser des soins si nécessaire. Scellée par la magie afin de leurrer les moldus. « Cet afflux d’énergie magique a attiré un essaim de billywigs sur la ville. Les théoriciens du complot y voient déjà un retour des dix plaies d’Égypte ». L’humour noir, l’ironie, ce que tu maîtrises le mieux. « Une équipe des Catastrophes et Incidents Magiques est bien évidemment sur place pour chasser ces mites et oublieter les habitants de Birmingham ». D’un bref signe de la tête, tu lui fais comprendre qu’il faut s’emparer du portoloin.
(…)
Dans un tourbillon semblable à une tempête, vous arrivez jusqu’au parking attenant au cimetière. Ta main sur son avant-bras, tu te redresses de toute ta hauteur, sensations nauséeuses désagréables. « Je déteste le portoloin, souvenez-vous en à l’occasion » Tu lui intime que l’entrée du cimetière et des catacombes se trouve de l’autre côté, bien loin des deux voitures derrière lesquelles vous êtes dissimulés. « Bienvenue au Warstone Lane Cemetery. Professeur Mitchell, à vous l’honneur ». Tu t’empares de vos papiers d’identité, lui confiant les siens. Il y aura nécessairement un contrôle des forces de l’ordre à l’entrée.
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The Curse-Breakers I [PV]
The Curse-Breakers
Chapter I : Don't bother the dead, but if you do, do it right.
Est-ce qu’Elias était intéressé par la gestion des distilleries de whisky ? Non, vraiment pas. Déjà que son intérêt pour l’alcool en général était presque néant, alors autant vous dire que son père parlait à un mur alors qu’il lui expliquait le rôle qu’il pourrait avoir à jouer dans le management des entreprises familiales. Franchement, pourquoi il n’allait pas embêter Alex ? Sa sœur était accro au whisky, au point que c’était le nom de son chat. Elle serait sans doute plus intéressée par ces idioties qu’il ne le sera jamais. Et puis ils étaient six enfants for Mordred’s sake, il n’était pas obligé d’être le seul à supporter ses parents ! Enfin…cinq si on comptait le nouveau statut de traitre à son sang de Rohan…ne pas penser à ça. Et comme si ce n’était pas suffisant, voilà que son père se mettait à lui parler fiançailles. Elias lui lança un regard ennuyé, il pouvait clairement voir qu’il était envoyé par sa mère vu que le père de famille semblait presque chagriné d’aborder (à nouveau) le sujet. Devrait-il lui parler de Dayana ? Sûrement, mais ça ne faisait que deux jours que la Hangbé s’était invitée dans son bureau pour lui faire part de sa proposition et Elias ne s’en était pas encore remis…ne pas penser à ça aussi, pas maintenant.
La journée touchait à sa fin lorsque le briseur de sort retrouva son bureau avec soulagement, comptant se remettre à l’écriture du rapport de sa dernière mission. Bien que la rédaction ne soit pas la partie la plus excitante de son travail, Elias appréciait le calme que cela lui procurait et c’était une bonne occasion de mettre ses idées au clair et d’enregistrer de façon plus ordonnée les informations recueillies. L’anglais n’eut pas le temps de trop avancer dans son écriture avant qu’un « pop » retentisse et qu’une lettre ne tombe sur son bureau. Il s’en saisit avec délicatesse, un sourire étira ses lèvres en reconnaissant l’élégante écriture, voilà une personne qui pouvait l’interrompre quand elle le voulait. Elias lu le contenu rapidement, la curiosité et l’excitation qui venait avec une nouvelle mission brillaient déjà dans ses yeux.
Le sorcier était déjà debout, son cerveau réfléchissant aux préparatifs qu’il devait faire. Il se sentait déjà de meilleure humeur qu’il ne l’avait été ces derniers jours, une mission loin de Londres était exactement ce dont il avait besoin ! Et puis…la Reine le demandait, et comme à chaque fois que son mentor demandait sa présence lors d’une mission, il ressentit un mélange de ravissement et d’anxiété. Ravi car cela signifiait qu’il était toujours digne d’intérêt pour elle et puis, il apprenait toujours à ses côtés, anxieux car Cléopâtra savait innover pour le mettre dans des situations inconfortables. Elle lui avait donné rendez-vous à son bureau le lendemain tôt le matin. Bien, il y serait.
Le lendemain
En se préparant le matin, Elias se résuma le contenu de la mission. Une équipe d’archéologues moldus avaient un peu trop fouiller dans une nécropole se trouvant près de Birmingham et un pic de magie avait été détecté par le département des mystères. Il fallait donc enquêter, évidemment éjecter les moldus pour faire leur travail tranquillement était hors de question, ce serait donc munis de nouvelles identités que les deux sorciers iraient voir ce qu’il se passait. Elias se doutait que les archéologues avaient sans doute actionnés des mécanismes de défenses magiques. Et qui disait défense disait un secret à révéler. Bref, autant vous dire qu’il était prêt à en découdre avec et les moldus et les morts !
Mais commençons par le commencement, Elias venait de faire son entrée dans le bureau de son aînée après que celle-ci lui ait donné l’autorisation d’entrer. Il inclina la tête dans un salut respectueux.
– Bonjour.
Aussi bavard qu’à l’habitude, son ton toujours aussi neutre et doux. Ça ne se voyait pas, mais il faisait des efforts avec Cléopâtra. Malgré l’affection qu’il avait pour la sorcière, il lui était difficile de ne pas se comporter avec elle comme un étudiant qu’il n’était pourtant pas. Mais parlons de l’apparence d’Elias qui apparemment avait décidé de se « déguiser » en archéologue moldu, comprenez par là qu’il avait copié l’affiche d’Indiana Jones. Chapeau et fouet inclus. Même si honnêtement, il ne savait pas pourquoi les non-magiques se promenaient avec un fouet pour faire des fouilles ; qu’importe, il n’était pas là pour juger ! (moi, je te juge.) Et il était plutôt satisfait de sa personne concernant son accoutrement ! Sa sacoche était d’ailleurs rempli de bricoles en toute genre, dont une dague ! (Il va se faire arrêter, help.)
– J’ai ramené le porte-au-loin, il nous déposera suffisamment loin du site pour qu’on puisse donner l’impression d’arriver de façon « normale ».
Normale à la moldue quoi, pas apparaître de nulle part. Elias déposa la dague (porte-au-loin) sur le bureau de la sorcière. Il était curieux de connaître leurs identités temporaires, elle avait précisé dans sa lettre qu’elle s’occuperait de ce point. Il espérait aussi qu’elle aurait plus de détails concernant les conséquences du pic de magie. Il se doutait que si elle lui avait demandé d’arriver aussi tôt c’était aussi pour le briefer.
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Pourquoi avait-elle l’air si étonnée ? Comment ça il n’était pas sérieux ? Intrigué, Elias baissa son regard sur son accoutrement. Y’avait-il un souci ? (il se pourrait bien que oui, très cher.) Peut-être que le fouet était de trop…enfin, ce n’était pas de sa faute si les moldus étaient tordus quand même. En relevant les yeux, les joues du sorcier se colorèrent de rouge alors qu’il dû subir le regard…euh appuyé de Cléopatra, et il fallait qu’elle en rajoute une couche avec sa remarque. Baissant les yeux, Elias combattit sa gêne pour se reconcentrer sur la mission. Et heureusement, son mentor s’était détourné de lui, ce qui lui laissa le loisir de réfléchir à ce qui allait mal dans sa tenue, elle aurait pu lui dire aussi au lieu de le laisser mariner comme ça.
Elias suivit distraitement le topo que lui fit la sorcière, pour le moment c’était des informations qu’il avait déjà. Jusqu’à ce qu’elle commence à parler de leurs identités, il se saisit du jeu de papiers, repérant le passeport. Professeur Dan Mitchel. Assistante Eleanor. Tiens, voilà qu’elle développait de l’humour. Wait…wait…WAIT.
- …
Ça c’est le bruit de la mâchoire d’Elias qui se décroche dans une protestation silencieuse. Elle ne plaisantait pas, elle voulait vraiment passer pour son assistante. Il cligna des yeux lentement, est ce qu’il lui avait du mal ? Est-ce qu’elle le détestait ? Est-ce qu’elle aimait le mettre dans l’embarras juste pour le fun de le voir bégayer ? POURQUOI. Evidemment, les plaintes ne traversèrent pas les lèvres de l’héritier Nightingal, qui n’oserait jamais remettre en question les plans de son mentor. Surtout quand le souci ne résidait que dans sa propre anxiété. Et puis…c’était des moldus qui seraient probablement oubliettés après leur passage ? Ils ne se souviendraient même pas d’eux, il n’avait pas besoin d’en faire un plat. Elias expira discrètement, se concentrant une nouvelle fois sur sa tyrannique (oui, comment osait-elle le confronter à des situations sociales !) aînée.
Une invasion de billywigs, ça devait être un joli spectacle de moldus volants. Elias eut un rictus à la remarque de Cléopatra, se demandant ce que donnerait les dix plaies de l’Egypte version Grande-Bretagne. Probablement quelque chose en rapport avec une rupture de stock de thé. Ce serait une véritable tragédie. Captant l’ordre informulé, il se saisit de nouveau de sa dague et serra le manche pendant cinq secondes avant de relâcher, les faisant disparaître hors du cocon ministériel.
*~*~*~*~*
La main de Cléopatra sur son avant-bras pesait, il ne se dégagea cependant pas, inutile de donner des raisons à l’Egyptienne de s’inquiéter de son comportement vis-à-vis du contact physique aussi. Il se concentra donc sur ce qui l’entourait, c’était apparemment un endroit où les voitures (moyen de transport moldu pour les incultes) étaient stockées. Oh, elle détestait les portoloins ? Lui aussi détestait pas mal de choses, comme…devoir affronter tout un essaim de moldus archéologues qui n’allaient sans doute pas le laisser faire son travail tranquillement. Mais voilà. On n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie.
– Vous m’en voyez désolé.
Le pire ? Il était vraiment désolé. Comparé à elle, il avait une conscience lui et des regrets lorsqu’il la mettait mal à l’aise. Cependant, il était aussi un peu amusé par la réaction de Cléopatra, lui n’avait pas vraiment de soucis avec ce genre de transport si ce n’est un léger vertige pendant quelques secondes.
– On prendra le train pour rentrer.
S’autorisant un rictus amusé, Elias se reconcentra sur ce qui était devant eux. The Warstone Lane Cemetery était à seulement quelques mètres de leur position et déjà la magie se faisait plus pesante autours d’eux. Le Professeur Mitchell se saisit des papiers que son mento...ASSISTANTE lui tendait. Honnêtement, comment voulait-elle qu’il joue ce genre de rôle ? Déjà qu’il n’était pas doué pour mentir à la base. Enfin bref, il était inutile de discuter avec elle quand clairement tout était déjà décidé. Son passeport en main, il n’eut pas besoin de relire, les informations étaient déjà stockées dans son immense mémoire. Tout comme le regard que lui avait lancé Cléopatra à son entrée dans son bureau, quelque chose clochait toujours avec lui et il ne savait pas quoi. Résigné à son sort, il commença à avancer, se doutant qu’il allait savoir ce qui n’allait pas dans très peu de temps vu qu’un barrage des forces de l’ordre devenait apparent au loin.
Elias n’aimait pas être au centre de l’attention. C’était la raison pour laquelle lorsqu’il avait commencé l’étude de la création de sorts durant son adolescence, l’une de ces toutes premières réalisations avait été un sort qui lui permettrait d’être encore plus discret qu’il ne l’était déjà. Prenant comme base le sort de désillusion et celui très complexe du fidelius, il avait réussi au cours des années à perfectionner un sortilège qui donnait l’impression à ceux qui lui faisaient face qu’il n’était pas digne d’importance. Discrètement et sans prononcer de mots, il l’invoqua sur sa personne à moindre mesure, juste suffisamment pour éviter tout soucis. Prévenir plutôt que guérir.
– Eh Wyatt, viens voir ça, y’a Indiana Jones qui nous rend visite !
…d’accord. Peut-être aurait-il dû se renseigner un peu mieux sur cet Indiana Jones avant de prendre son look. C’était la remarque que se faisait Elias en regardant les deux policiers hilares qui étaient devant lui. Penchant la tête sur le côté, le briseur de sort se contenta de leur tendre son passeport, son visage aussi fermé qu’à l’habitude et ignorant leur pique. Même si quelques rougeurs commençaient à apparaitre sur son visage.
– Bonjour Messieurs. Je suis le Professeur Mitchell et voici mon…assistante, Miss Wilson. Nous représentons l’école d’archéologie d’Oxford. Vous avez sans doute été prévenus de notre arrivé.
Evidemment, tout aurait été parfait si le Professeur Mitchell n’avait pas un fouet attaché à sa ceinture et une dague dans sa sacoche. Bien que la dague passait encore, après tout il avait pris des précautions concernant son sac qui contenait des objets bien plus douteux qu’une simple arme blanche. Son cerveau fonctionnait à pleine puissance pour le sortir de ce mauvais pas dans lequel il s’était fourré tout seul comme un grand ! Le dénommé Wyatt vérifia leurs papiers avant de les leur rendre et de s’approcher un peu plus d’Elias, lançant un regard insistant au fouet qui pendait de la ceinture de notre pauvre sang-pur.
– Et bien professeur, on vous laissera passer avec plaisir une fois que vous nous aurez expliqué quelle est l’utilité de ce fouet.
Les deux policiers étaient encore de pouffer comme des idiots, le sort qu’avait jeté Elias les empêchant de le voir comme une menace. Le briseur de sort se retint de soupirer, il avait compris. Il avait probablement copié une sorte de caricature de l’Archéologue moldu. Great, peut-être qu’il aurait dû prendre étude des moldus dans ses options. Il lança un regard à Cléopatra, bien qu’il savait d’avance qu’elle ne lui serait pas d’une grande aide. Bien, il allait faire de l’impro.
-…j’ai perdu un pari contre Miss Wilson, elle voulait me voir en Indiana Jones…elle trouve que le short me va à ravir, n’est-ce pas, E-Eleanor ?
Il n’avait pas bégayé. Enfin presque…mais passons. Quel miracle ! Certes, son ton monotone habituel et son air trop sérieux gâchait l’effet qu’il avait voulu produire. Tout de même ! Qui aurait cru qu’Elias devienne un jour capable de mentir sans se mettre à rougir comme une tomate bien mûre ? Et bien quand on devait subir et le procureur et Cléopatra, on apprenait quelques trucs. Il lança un regard innocent à son mentor, sachant très bien qu’il risquait quelques représailles de sa part pour l’avoir impliqué dans son idiotie. Il laissa sa main se glisser vers le fouet, augmentant l’effet de son sort de discrétion sur l’objet, faisant oublier aux hommes que c’était une véritable arme qu’il avait là et non pas un simple accessoire. Les policiers semblaient apprécier la raison que leur avait donné Elias, lui lançant des regards approbateurs et un clin d’œil, vous savez, entre mecs, à propos de la ravissante assistante qui voulait le voir en short. Pas que le briseur de sort ait capté les sous-entendus du geste ou de sa propre excuse, il se contenta de les regarder avec résignation jusqu’à ce qu’ils se décident d’arrêter leurs pitreries.
– On voudrait pas contredire la dame surtout ! On va juste jeter un coup d’œil à vos sacs et vous pourrez passer.
Elias leur tendit sa sacoche avec soulagement, après une rapide vérification découragée par les sorts de dissimulations des deux sorciers, les deux hommes leur firent signe de passer. ENFIN.
Elias ne fît pas de commentaire sur ce qui venait de se passer, encore un peu secoué d’avoir dû inventer une histoire. Ce n’était pas son fort, mais apparemment ça avait fonctionné. Il se hâta cependant de jeter son fouet dans sa sacoche qui pouvait prendre dix fois son volume si nécessaire. Autant éviter de nouveaux soucis. Ennuyé, le briseur de sort se concentra sur la magie environnante. Il l’avait ressentie dès qu’ils avaient attiré, mais plus ils avançaient et plus cette dernière devenait pressante et…visqueuse en quelques sortes, comme l’était souvent la magie qui puisait sa puissance de la mort. Fascinant. Au loin, Elias pouvait déjà voir un groupe de personnes en train de s’affairer. Il expira longuement, reprenant son courage et annulant le sort de discrétion. Il allait avoir besoin de s’imposer cette fois-ci, pas de passer incognito.
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Re: The Curse-Breakers I [PV]
Sous les excuses de ton associé tu restes opaque. Tu pourrais renchérir sur son trait d’esprit quant au moyen de locomotion qui vous ramènera plus tardivement mais tu n’en fais rien. Au contraire, il y a bien plus à faire actuellement que rester les bras croisés à plaisanter. Le barrage des forces de l’ordre paraît s’imposer à l’entrée du cimetière. Tu n’aimes pas tellement ce genre de détails bien que tu aies foi en la réalisation de vos enchantements trompe-l’œil. Indiana Jones ? Tu ne dois pas disposer de la référence. Tant pis, tu te contentes d’adresser un coup d’œil à ton supposé supérieur. Lui, le visage fermé. Il doit s’agir d’une boutade déplacée.
Le terme d’assistante peine à sortir de ses lèvres et tu jubiles intérieurement de le mettre ainsi au pied du mur. C’est que tu aimes avoir le dessus et pousser autrui à se dépasser. Si tu as accepté d’être son mentor, les conditions ont été exposées dès le départ. Tu n’es pas de celles qui maternent, encore moins de celles qui font des cadeaux. L’attention des hommes se tourne vers le maudit fouet détenu par le pseudo Professeur Mitchell. Si tu fais mine d’être embarrassée – ce qui en soit ne te sied pas du tout – tes trippes sont en train de bouillir de colère.
Restant de retrait pour le moment, tu es d’abord surprise – puis outrée – par sa tentative réussie de t’inclure dans le débat. Ainsi donc, prétextant un pari, Elias renchérit sur tes précédentes paroles. Hors d’un tel contexte, inutile de mentionner qu’il aurait déjà connu la fureur de ton courroux. « Oui … Professeur » rétorques-tu simplement dans une posture qui n’est fondamentalement pas la tienne. Te voilà ainsi dans une allure de jeune femme soumise et dégradée par les propos machistes de deux hilares bedonnants. Une honte.
La vérification clôturée, vous traversez enfin les grilles attenantes au cimetière dont les tombes et caveaux se dessinent devant tes iris appréciateurs de cette douce mélancolie. « Deux minutes de plus et ils terminaient emmurés vivants ». Tranchante, tu lui lances un regard dont l’intensité est à la limite du meurtre. « Plus jamais cela, Nightingal ». En vérité, tu pourrais distiller un certain amusement dans la situation passée. Mais tu n’y parviens pas. Tes sens sont envahis par l’aspect tenace, presque gluant de la magie ambiante.
Cet endroit regorge d’une puissante magie, loin d’être bienfaitrice par ailleurs. Tu lui adresse une œillade, rien de plus. Te passant volontiers des mots, vos compétences respectives parlent d’elles-mêmes. Jetant un œil en direction du groupe déjà au travail, tu agrippes de nouveau son bras, susurrant à son oreille. « Vous devriez leur signifier notre présence. Retrouvez-moi au caveau principal ». Te défaisant de cette étreinte, tu te diriges dans une admirable indifférence vers le lieu-dit.
De ta position, tu aperçois les archéologues Non-Majs déjà en chemin vers le soi-disant Professeur Mitchell. Oui, tu es ce genre de mentor, le laissant dans l’embarras le plus total. Il n’y a rien de tel pour l’apprentissage. De la pulpe de tes phalanges, tu inspectes les détails de l’entrée du mausolée. Il y réside des inscriptions runiques balayées par le temps mais pourtant toujours intactes. L’atmosphère qui règne ici est prenante. Mais tu l’accueilles comme elle vient. Car tu te sens étrangement sereine dans de tels endroits.
Alors, tu pousses la porte, y entrant de cette démarche féline que tu arbores tant. Tandis que tu détailles dans la pénombre des cercueils en partie ouverts, tu prends soin de te munir d’une bourse de soie pourpre que tu remplies de plusieurs clous de cercueils que tu trouves çà-et-là, au sol. Ces objets sont détenteurs d’une force incontestable puisque soumis à de l’eau bénite. Des reliques hautement symboliques dans le monde de la magie. Le vôtre. Des bruissements de pas se font entendre et la porte s’entrouvre un peu plus. « Enfin » souffles-tu sans lui adresser le moindre coup d’œil. Tu te places au-dessus d’une sépulture. « Ces tombes ont été forcées, c’est une évidence. Une suggestion, Professeur Mitchell ? » proposes-tu, tapotant distraitement le sachet rouge que tu détiens entre tes griffes.
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Re: The Curse-Breakers I [PV]
Elias lança une œillade ennuyée à son mentor, allez lui expliquer qu’emmurer des moldus juste parce qu’ils étaient lourds ce n’était pas très correct. Evidemment, les deux sorciers n’étaient pas de ceux qui s’embarrassaient de morales, mais Elias ne tenait pas à expliquer aux oublietteurs qui passeraient après eux la situation, ce serait devoir parler et clairement il ne voulait pas rajouter de nouvelles interactions humaines aujourd’hui, merci. Nullement impressionné par le regard meurtrier de son aînée - il s’y était habitué depuis le temps -, l’anglais cligna innocemment ses grands yeux bleus et se fit attentif à l’expression qu’elle lui lançait, peut-être qu’il pourrait la reproduire et que ça lui éviterait de devoir trop faire la conversation. Mais si le brun semblait concentré sur Cléopatra, tous ses sens étaient en réalité axés sur la magie environnante. Bien lui fit cependant de garder son regard sur elle, car telle la panthère, elle s’était saisie de son bras à nouveau, great.. Elias se retint de le lui retirer sèchement, ennuyé par le contact physique et pire par la proximité qu’elle lui imposait. Il n’était pas sourd, inutile de le coller pour lui dire ce qu’il avait à faire. Gardant un regard indifférent, il fit de son mieux pour ne pas laisser paraître le déplaisant frisson qui le parcourut alors qu’elle susurrait à son oreille.
Heureusement, ça ne dura qu’un instant et elle s’éloignait (enfin) de lui. Secouant ses boucles brunes un moment, il la regarda partir en direction des caveaux en se demandant si c’était sa façon de lui faire regretter de l’avoir entrainé dans sa stupidité. D’accord, la prochaine fois il passerait plus de temps à étudier les coutumes vestimentaires des moldus et moins à faire des recherches sur sa mission pour éviter à Madame quelques instants de malaise (qui se révélaient bien plus nombreux pour lui.). Posant son regard sur le cimetière et ses caveaux, Elias ne put malheureusement pas savourer longtemps ce moment de paix qu’il se faisait poliment (agresser) saluer par des moldus. D’un œil critique, il examina le code vestimentaire de rigueur chez les archéologues. Well, il n’était pas SI loin du compte, franchement. Juste le fouet…et la dague…et peut-être le chapeau…BREF.
– Professeur Mitchell, je présume ? Melinda Gilbert, présidente de l’association qui s’occuper de préserver le Warstone Lane Cemetery.
C’était une femme d’un certain âge qui s’était avancé vers un Elias donc le cerveau commençait déjà à échafauder mille et une manière de disparaître loin de ces ennuyantes créatures bavardes et dépourvues de magie. Elle lui présenta sa main et le briseur de sort la regarda un moment, hésitant à retourner ce geste symbolique de paix qui ne lui inspirait que du dégout et de l’inconfort. Malheureusement, il devait faire bonne figure, c’est donc résigné à son sort et soupirant légèrement qu’il serra cette main quelque peu ridée. Enfin… « serrer » n’était peut-être pas le mot juste, il l’effleura de sa propre palme gantée pendant un très bref instant avant de se retirer. Il avait eu sa dose de contact physique avec Cléopatra aujourd’hui, pas besoin d’en rajouter. Forçant un sourire qui n’étira ses lèvres que difficilement, il prit la parole.
– Effectivement.
Effectivement. Je vous prie d’applaudir l’élocution savante d’Elias, ça ne se voit pas mais il a fait des efforts. La fierté sang-pur refaisant surface bien malgré lui, son regard était devenu condescendant, une pâle imitation du regard meurtrier de Cléopatra mais avec la froideur qui se dégageait naturellement du briseur de sort, il sentait que ça faisait son effet. Tant qu’il évitait de trop parler (et ça ne devrait pas être trop difficile), il pourrait s’en sortir sans bégayer, rougir ou autre embarras.
– L’école d’Oxford m’a…envoyé afin de vérifier que tout est en ordre et que le patrimoine…de Birmingham est traité avec respect.
C’était une simple astuce qu’il avait apprise avec le temps. Puisqu’il bégayait lorsqu’il mentait, il lui suffisait de faire des pauses, se donnant un air hautain par la même occasion. Si Elias n’avait pas pris le temps de savoir qui était Indiana Jones, il s’était longuement documenté sur Birmingham, le Warstone Lane Cemetery et cette même association qui soi-disant s’occupait de le protéger. Gilbert, apparemment refroidie par les capacités sociales inexistantes de l’anglais lui adressa un sourire plus restreint, clairement ennuyée.
– Je ne vois pas pourquoi cette mesure est nécessaire et je…
Confundus, il était patient habituellement, Elias, mais pas avec les moldus. Et il n’était pas ici pour perdre du temps en babillages inutiles. Ses sens étaient préoccupés par la magie obscure qui régnait en ses lieux, et il ne souhaitait qu’une chose, pouvoir l’étudier et découvrir le fond de cette histoire. De sa main gantée, il désigna les caveaux, dont l’énergie semblait provenir et de l’autre il effleura (argh) l’épaule de Gilbert.
– Je suis sûre que vous n’aurez aucun problème à ce que j’explore un peu les alentours…
Toujours sous l’emprise de son sort, la dame hocha la tête, ne voyant plus pourquoi elle devrait refuser. Certains des jeunes – archéologues et bénévoles – semblaient s’offusquer de la facilité avec laquelle elle avait accédé à sa requête, mais il représentait Oxford et leur présidente avait acquiescé, il n y’avait plus rien à dire. Fusillé du regard…enfin de plusieurs regards, le briseur de sort sentit son malaise augmenter, n’ayant jamais apprécié que toute l’attention soit sur lui, certains ricanaient un peu (par rapport à son accoutrement probablement) mais Elias ne leur adressa aucune attention. Enfin, il le prétendait très bien, son embarras restant caché sous ses traits inexpressifs, il garda un pas modéré pour ne pas courir (ou pire, transplaner) vers les caveaux. Et si ses joues se coloraient alors personne ne pourrait les voir parce qu’il était arriv…
– Professeur ! Vous permettez que je vous accompagne ?
Elias est trop bien éduqué pour jurer, et c’est bien dommage. Il se contenta donc de cligner lentement des yeux, les sourcils froncés alors qu’une jeune femme rousse lui fonçait dessus.
– Et puis, c’est pas prudent d’aller seul là-bas, dès fois y’a des gens louches et je sais pas si vous avez rencontré les policiers, mais ils sont inutiles en vrai et…
Venait-il de rencontrer la version moldue d’Alexandra ? Le sorcier hésita un moment, laissant la jeune femme poursuivre ses babillages et attendant patiemment une pause pour pouvoir placer un mot. La ressemblance avec sa petite sœur le rendant plus doux malgré lui.
– Je pense qu’on vous appelle…?
Il désigna un point derrière la jeune femme et s’éclipsa avant qu’elle puisse se retourner de nouveau. Elias pénétra la sombre ambiance des caveaux avec soulagement. S’arrêtant un instant pour reprendre ses esprits, il n’avait pas fait cette carrière pour gérer des êtres humains. Il inspira longuement, laissant le malaise qui lui tenaillait l’estomac diminuer avec son expiration. Il voulait en vouloir à Cléopatra de lui imposer ce genre de situation mais il savait qu’elle faisait ça pour lui, ce n’était pas agréable mais il ne pouvait pas faire autrement s’il voulait évoluer. Il patienta un instant, s'attendant à voir la tornade rousse débouler derrière lui mais ce ne fut pas les cas, surprenant.
En parlant de son mentor, Elias la rejoignit bien rapidement, la surprenant en plein…vol de clous de cercueils…sceptique, le sorcier s’approcha d’elle et regarda autours de lui, notant les cercueils forcés et bien voilà qui clarifiait la situation. D’une main gantée, il prit un clou, sentant l’énergie mystique qui en émanait et qui clarifiait la soudaine kleptomanie de Cléopatra. Gardant le silence un moment face aux paroles de la brune, Elias se contenta d’observer les lieux et d’apprécier la magie environnante, lourde.
– Les archéologues ne semblent pas être au courant de cette infraction.
Ou alors ils en étaient responsables ? Que ce sacrilège ait été commis par des bandits ou des archéologues, ce n’était sans doute pas permis par la loi. L’odeur qui émanait des cercueils était abominable et la raison de la création du Birmingham Cemeteries Act lui revint en tête. Bien qu’il n’ait rien trouvé dans les archives, ce ne serait pas surprenant qu’en réalité, le scellement des sépultures cache un mal plus grand que des odeurs et vapeurs toxiques. Elias s’était déplacé, allant vers un autre cercueil, il en ressentit l’énergie et secoua la tête, la magie environnante avait pénétré dans toute la pièce. L’anglais releva la tête, cherchant à suivre l’énergie noire et nauséeuse.
– Nous sommes au mauvais endroit. La malédiction se nourrit de ces morts mais elle ne provient d’aucun d’eux, c’est possible que ces cercueils aient été forcés dans ce seul but.
Elias n’avait plus aucun soucis d’élocution ou de timidité lorsqu’il s’agissait de son métier. Se tournant vers Cléopatra, il s’approcha d’elle lentement, réfléchissant en même temps. Un léger sourire étirait ses lèvres, il était étrange qu’une telle magie pesante et presque toxique avait un effet exaltant sur lui.
– Si on considère les informations auxquelles nous avons accès. Le Birmingham Cemeteries Act principalement et le fait qu’aucun moldu ne m’ait suivi ici malgré leur méfiance par rapport à notre présence…je pense qu’on devrait vérifier si les catacombes sont réellement condamnés.
Elias savait qu’il n’avait pas besoin d’expliquer plus son raisonnement à Cléopatra. Il se pourrait que les moldus aient déclenchés une très puissante malédiction sans faire exprès, il se pourrait qu’un sorcier soit présent sur les lieux et ait manipulé leurs esprits pour pouvoir faire ce qu’il voulait. Ce qui était clair c’était qu’il devait trouver le cœur de la malédiction pour pouvoir l’arrêter et qu’il soupçonnait que les décisions qui avaient été prises par rapport au patrimoine funèbre de Birmingham ne viennent pas seulement du gouvernement moldu.
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Re: The Curse-Breakers I [PV]
Les minutes s’échappent à une vitesse folle, si bien que tu finis par te demander si tu as bien fait de lui laisser ainsi prendre les devants. Lui laisser les initiatives est un bien grand mot. En vérité tu as seulement fait en sorte de le pousser plus loin qu’il ne l’aurait fait de lui-même. Nettement plus loin. Elias n’est vraiment pas de ces hommes avenants, bien loin de toute la foule sociale. En somme il n’est pas si différent de toi. Car tu les as longtemps redoutés tes congénères de l’espèce humaine. Ils n’existaient plus dans tes errances traumatiques. Il n’y avait que toi.
La moiteur des parois de ces lieux est nauséabonde. Bien qu’en soi tu puisses lui trouver un charme certain. Une étrange subtilité. Les énergies ésotériques sont présentes autant qu’elles se font pressantes. Elles sont omnipotentes et pourraient volontiers faire chavirer l’esprit du premier venu. Ce qui n’est pourtant pas votre cas à tous les deux. Conjureurs de malédictions qui n’êtes plus sur le terrain de votre première mission. Et puis elle te fascine cette magie-là. Tu l’as dans la peau. Elle te sied à merveilles.
Situation saugrenue à laquelle tu hausses un sourcil. Bien rarement tu l’observe ainsi s’adonner à des tâches pouvant paraître bien peu nobles. Qui plus est dans une tenue aussi courte. Pour toi, les archéologues sont surtout responsables de ce présent chaos ; sans en être conscients. Les effluves de ton parfum citronné ne parviennent pas à chasser les senteurs nauséabondes qui émanent des lieux. En particulier de ces sépultures entrouvertes.
Tes pupilles étincellent à ses réflexions et tu te fais accueil de celles-ci. Nightingal est un homme remarquable et la finesse de son esprit est incroyablement utile sur le terrain. C’est sans doute pour ces qualités que tu le pousse autant vers l’avant. « Je le crois, en effet » poursuis-tu après ses dires afin de les valider. Les catacombes sont un lieu exquis de découvertes et autres lugubres mystères encore inconnus des surfaces du monde.
Une fois en dehors du caveau, la lumière agresse ton visage dont le teint hâlé contraste avec celui de la plupart des britanniques. Prenant le temps de respirer un nouvel air donc la pureté n’a rien à voir avec les remontées nauséabondes de l’intérieur. Tu prends un instant pour vous resituer au sein du Birmingham Cemeteries, observant au loin ce qui ressemble dans tes souvenirs aux catacombes d’architecture circulaire. Tu lui adresse un signe de tête, simple et directif.
En leurs centre réside un arbre dont la magnificence donne un aspect encore plus solennel au lieu. Une légère brise te fait frissonner. Tu es sous le charme de l’atmosphère calme et pourtant si pompeuse qui règne ici. La mort est un sujet qui t’as longtemps habité, questionné. D’actualité toute la vie, compagne de voyage d’un morne quotidien. Ce sont cette multitude de petites portes blanchâtres qui attire ton attention. « Je vous laisserais le choix de l’entrée … » L’ironie. Ta marque de fabrique.
« A la lisière automnale, sous un ciel orageux, ce doit être un lieu fabuleux » commentes-tu en prenant le chemin qui vous amènera jusqu’en bas. « Les énergies occultes se font bien plus fortes » Tu ne peux t’empêcher de passer ta paume contre les parois qui s’offrent à toi. En leur sein les catacombes regorgent d’une force surnaturelle incommensurable. « Ces moldus semblaient bien étranges, n’est-ce pas Nightingal ? » Un comportement superflu, en surface, une méfiance bien peu convaincante.
Une fois en bas, tes prunelles détaillent les quelques statuettes présentes, certaines brisées par le temps, d’autres abîmées, les autres intactes. « Nous devrions nous rendre là-bas. La concentration magique se fait plus importante en cette direction » Tu lèves le visage du côté opposé à votre position, derrière l’arbre central. Tu as un bien mauvais pressentiment. Toute cette sensation d’épaisseur contraignante, de lourdeur oppressante, tout cela ne peut être le fruit d’un usage détourné de la magie des lieux.