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Savoir bien cirer des chaussures, c'est tout un art ♔ Amaury
Mar 28 Juil 2020 - 10:42
Savoir bien cirer des chaussures, c'est tout un art
EXORDIUM.
@Amaury Faulkner ♔ Lorsqu'on est une Blackthorn, il faut savoir mettre ses rêves de côté. C'était ce qu'Ailla avait fait il y avait huit ans déjà, lorsque son frère ainé, alors héritier de la famille, avait décidé de suivre sa propre route sans aucun égard pour ses cadets. Une chose que la blonde était incapable de faire. Elle avait alors redressé les épaules, rejeté ses mèches dorées en arrière pour endosser le poids des attentes familiales. Sans égard pour ses propres souhaits. Oh! Elle avait bien tenté de négocier, ce qui avait grandement "amusé" ses parents. Elle n'étais pas allée jusqu'à les agacer, cependant. Elle les connaissait bien trop pour savoir que ce ne serait pas dans son intérêt. Alors la belle blonde avait ravalé ses rêves, acceptant de faire passer les attentes de ses parents avant, ignorant qu'ils espéraient qu'elle renonce à ses rêves lorsqu'elle serait diplômée, ignorant qu'ils chercheraient le moindre stratagème pour l'empêcher de les réaliser, pour l'empêcher de faire comme son frère. Son frère pour lequel elle ressentait une certaine ambivalence. Admirant le fait qu'il ait été capable de tout plaquer pour faire ce qu'il voulait, lui en voulant de l'avoir fait sans considérations pour eux. Au quotidien, pourtant, elle s'efforçait de ne pas penser à lui. Secunda s'imaginait souvent Prima du fait de ses responsabilités. Elle avait fini par éprouver de l'orgueil à recevoir ainsi les attentes de ses géniteurs. Et parce qu'elle avait une certaine image à entretenir, elle faisait toujours en sorte de paraître à son avantage.
Même aujourd'hui, alors que son tuteur l'avait envoyée faire des cafés pour sa réunion. Une tâche de subalterne qui l'agaçait au possible, l'obligeant à prendre sur elle pour afficher son sourire de façade. Ce n'était pas souvent qu'il lui demandait ce genre de choses. Il préférait lui faire faire des recherches très poussées sur tel ou tel truc, l'obligeant souvent à chercher dans le droit sorcier d'autres pays, lui faisant travailler ses traductions. Aussi n'avait-elle pas compris qu'à peine la réunion commencée, il l'a fait sortir pour des cafés. Elle revint quelques minutes après, les cinq cafés posés sur un plateau et toqua à la porte du bureau avant d'entrer... Pour voir qu'il était seul, les sorciers qu'il avait reçus étant déjà partis. Sa main se crispa sur le plateau, bien que son visage resta parfaitement neutre."Voici les cafés, pour vos clients et vous." commença-t-elle. "Mais je constate qu'ils se sont absentés?" Partis tout court était le terme exact, étant donné qu'il ne restait plus ni veste, ni chapeau, ni canne, ni rien, en fait. Elle tendit son gobelet à Amaury, regrettant de ne rien avoir mis dedans pour se venger de cet aller-retour qui lui avait fait rater la fin de la réunion. "Je n'ai pas eu le temps de vous le dire tout à l'heure, mais j'ai pratiquement fini la recherche du le droit des gobelins en Afrique subsaharienne que vous m'avez demandé la semaine dernière." ajouta-t-elle, comme si de rien n'était.
Même aujourd'hui, alors que son tuteur l'avait envoyée faire des cafés pour sa réunion. Une tâche de subalterne qui l'agaçait au possible, l'obligeant à prendre sur elle pour afficher son sourire de façade. Ce n'était pas souvent qu'il lui demandait ce genre de choses. Il préférait lui faire faire des recherches très poussées sur tel ou tel truc, l'obligeant souvent à chercher dans le droit sorcier d'autres pays, lui faisant travailler ses traductions. Aussi n'avait-elle pas compris qu'à peine la réunion commencée, il l'a fait sortir pour des cafés. Elle revint quelques minutes après, les cinq cafés posés sur un plateau et toqua à la porte du bureau avant d'entrer... Pour voir qu'il était seul, les sorciers qu'il avait reçus étant déjà partis. Sa main se crispa sur le plateau, bien que son visage resta parfaitement neutre.
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Re: Savoir bien cirer des chaussures, c'est tout un art ♔ Amaury
Ven 31 Juil 2020 - 19:14
Savoir bien cirer des chaussures, c'est tout un art
EXORDIUM.
@Ailla Blackthorn ♔ En effet, il n'était pas dans ses habitudes d'attribuer de pareilles tâches à la jeune femme en temps normal, c'était bien la dernière chose qu'il voulait lui apprendre en l'ayant prise sous son aile à son arrivée au sein du Département. Pour lui, on ne peut qu'apprendre qu'en s'immergeant dans tous les écrits ou médias disponibles sur un sujet, en cherchant l'information soi-même plutôt que de simplement céder à la facilité de déléguer ça à une autre personne, supposée avoir un poste moins important. A ses yeux, le Ministère était une ruche, avec à sa tête un leader et le reste de ses membres des rouages indispensables au bon fonctionnement de la ruche. Chacun avait sa tâche et son importance, aussi minime soit-elle. Mais il savait aussi qu'il devait être un des rares employés à voir les choses de cette façon, car certains ne voyaient que le prestige apporté par leur poste, les avantages ou que sais-je. Il ne le leur reprochait pas, en fait si, mais pas ouvertement en tout cas. Il était conscient que pour le bon fonctionnement de la ruche, il devait s'auto-censurer s'il ne voulait pas se mettre certains de ses collègues encore plus à dos que ça n'était déjà le cas pour un bon nombre d'entre eux. Sa réputation le précédait à présent, il le savait mais il ne laissait pas ça être un problème pour autant. Pas pour lui en tout cas. Et s'il mettait autant la pression à Ailla c'était pour une bonne raison, qui sans nul doute devait échapper à la concernée pour le moment. Être exigeant pour lui c'était logique, tout simplement, parce qu'il prenait son métier à cœur, conscient de l'impact que ce dernier avait sur la vie d'autres personnes en dehors de ces murs. C'était une responsabilité, un sacerdoce presque si l'on peut dire et c'est pour ça qu'il était souvent frustré de voir certains membres de son propre département comme dans le reste du Ministère, prendre tout ça à la légère. Il espérait donc qu'on assurant la formation de la jeune Blackthorn, cette dernière ne viendrait pas grossir les rangs de ces personnes là qui feraient mieux de repenser leur carrière si ça ne tenait qu'à lui.
Mais il y a pourtant une bonne raison pour qu'il l'ait envoyée chercher des cafés pour leurs invités, mais ça évidemment, il ne le lui a pas dit. Ça n'est pas vraiment sa faute, il ne prend pas la peine de prendre des pincettes avec elle, ça la desservirait qu'il lui dise tout de suite, elle devait faire fonctionner son cerveau pour voir au-delà des apparences, apprendre à lire entre les lignes. Une partie importante de leur travail ici et un savoir-faire que n'ont pas forcément les gens pourtant en contact régulier avec d'autres fonctionnaires venus d'autres pays. La capacité d'observer et d'analyser les choses par réflexe. De pouvoir sentir les attentes, les éventuelles sources de problème avant même qu'il ne se présente. Voilà pourquoi il a envoyé la jeune femme en mission, parce qu'il a bien senti que sa présence était source de tension parmi leurs invités. Qu'il avait horreur de ce type d'hommes qui avait encore une mentalité de néandertalien, ne concevant pas qu'une femme soit leur égal ou puisse occuper un poste d'importance en dehors de jouer les secrétaires. Pendant qu'elle s'était absentée, il avait donc renvoyés leurs homologues étrangers dans leurs pénates, leur faisant bien comprendre que si leur Ministère voulait aboutir à une collaboration efficace sur la question qu'ils étaient censés traités ensemble, il leur recommandait fortement d'envoyer des sorciers avec une mentalité moins archaïques et misogynes. Oui, Amaury ne mettait pas les formes quand il était confronté à un tel comportement. Quitte à ce que cela le mette dans une posture délicate par la suite auprès de sa propre hiérarchie. Mais ce genre de mentalité l'horripilait au plus haut point. « Votre sens de l'observation est acerbe je vois. » qu'il rétorque à la jeune femme alors qu'il saisit son café. Non, n'allez pas croire qu'il se fiche d'elle, même si oui, ça en a pourtant tout l'air, mais ça c'est parce qu'Amaury a le sarcasme ancré dans la peau depuis trop longtemps pour réfréner ses élans, surtout quand on pointe l'évidence en sa présence. « Bien… Très bien même car nous allons en avoir besoin, la délégation de leur département a fixé une date pour une réunion dans deux semaines. Pensez-vous que vous parviendrez à me boucler ça d'ici là? » Si ce qu'il venait de dire ressemblait à une question, en vérité il n'en était rien, c'était un ordre qu'il venait de lui donner sans en avoir l'air. Sa marque de fabrique, qui lui valait d'être peu apprécié par ses collègues certes, mais qui assurait pourtant une efficacité constante sur les tâches qui lui incombaient et qui apprenait la rigueur à la jeune Blackthorn de façon concrète.
Mais il y a pourtant une bonne raison pour qu'il l'ait envoyée chercher des cafés pour leurs invités, mais ça évidemment, il ne le lui a pas dit. Ça n'est pas vraiment sa faute, il ne prend pas la peine de prendre des pincettes avec elle, ça la desservirait qu'il lui dise tout de suite, elle devait faire fonctionner son cerveau pour voir au-delà des apparences, apprendre à lire entre les lignes. Une partie importante de leur travail ici et un savoir-faire que n'ont pas forcément les gens pourtant en contact régulier avec d'autres fonctionnaires venus d'autres pays. La capacité d'observer et d'analyser les choses par réflexe. De pouvoir sentir les attentes, les éventuelles sources de problème avant même qu'il ne se présente. Voilà pourquoi il a envoyé la jeune femme en mission, parce qu'il a bien senti que sa présence était source de tension parmi leurs invités. Qu'il avait horreur de ce type d'hommes qui avait encore une mentalité de néandertalien, ne concevant pas qu'une femme soit leur égal ou puisse occuper un poste d'importance en dehors de jouer les secrétaires. Pendant qu'elle s'était absentée, il avait donc renvoyés leurs homologues étrangers dans leurs pénates, leur faisant bien comprendre que si leur Ministère voulait aboutir à une collaboration efficace sur la question qu'ils étaient censés traités ensemble, il leur recommandait fortement d'envoyer des sorciers avec une mentalité moins archaïques et misogynes. Oui, Amaury ne mettait pas les formes quand il était confronté à un tel comportement. Quitte à ce que cela le mette dans une posture délicate par la suite auprès de sa propre hiérarchie. Mais ce genre de mentalité l'horripilait au plus haut point. « Votre sens de l'observation est acerbe je vois. » qu'il rétorque à la jeune femme alors qu'il saisit son café. Non, n'allez pas croire qu'il se fiche d'elle, même si oui, ça en a pourtant tout l'air, mais ça c'est parce qu'Amaury a le sarcasme ancré dans la peau depuis trop longtemps pour réfréner ses élans, surtout quand on pointe l'évidence en sa présence. « Bien… Très bien même car nous allons en avoir besoin, la délégation de leur département a fixé une date pour une réunion dans deux semaines. Pensez-vous que vous parviendrez à me boucler ça d'ici là? » Si ce qu'il venait de dire ressemblait à une question, en vérité il n'en était rien, c'était un ordre qu'il venait de lui donner sans en avoir l'air. Sa marque de fabrique, qui lui valait d'être peu apprécié par ses collègues certes, mais qui assurait pourtant une efficacité constante sur les tâches qui lui incombaient et qui apprenait la rigueur à la jeune Blackthorn de façon concrète.
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Re: Savoir bien cirer des chaussures, c'est tout un art ♔ Amaury
Mer 12 Aoû 2020 - 11:37
Savoir bien cirer des chaussures, c'est tout un art
EXORDIUM.
@Amaury Faulkner ♔ C'était agaçant de se dire qu'il ne lui faisait pas confiance pour savoir se tenir face à des machos de base. Des hommes qui ne respectaient pas les femmes, qui les considéraient comme des pots de fleurs, elle en connaissait pléthore. Il suffisait pour cela de voir son oncle et son père. Pour eux, le rôle d'une femme, c'était simplement d'organiser des soirées mondaines, de sourire et d'entretenir une conversation superficielle. C'était le genre d'hommes à qui elle voulait rabattre le caquet. A qui elle voulait prouver qu'elle valait mieux que ça. C'étaient eux, qui, sans le savoir, avait donné à son ambition cet aspect démesuré. Et visiblement, Amaury Faulkner n'avait pas encore compris, malgré tous ces longs mois de travail qu'elle pouvait en supporter beaucoup. "Il est aussi affûté que les serres d'un aigle." répondit-elle sur le même ton. On ne pouvait pas parler d'irrespect, juste d'agacement, comme en témoignait le tressautement du coin de son oeil. Mais elle savait d'expérience que rester sur ce sujet ne servait à rien.
Aussi préféra-t-elle embrayer sur autre chose. Elle avait suffisamment perfectionné l'art d'éviter les sujets fâcheux avec ses parents, son oncle et sa tante pour savoir à quel moment dévier. Ce qu'elle fit donc, l'informant de l'avancée de son travail. Le droit des gobelins en Afrique subsaharienne n'était, clairement, pas ce qu'elle préférait, bien au contraire. Elle aurait largement préféré travailler sur celui des cracmols, plus proche de sa thèse. Mais non. « Bien… Très bien même car nous allons en avoir besoin, la délégation de leur département a fixé une date pour une réunion dans deux semaines. Pensez-vous que vous parviendrez à me boucler ça d'ici là? » La mâchoire de la jolie blonde se crispa lorsqu'il lui donna la deadline. On ne pouvait pas dire que c'était un thème aisé. Les recherches étant particulièrement ardues à mener, étant donné que, là bas, tout fonctionnait en fonction du droit oral. Rien n'était écrit. Tout était transmis ce qui pouvait causer pas mal de jurisprudences ou d'oublis. C'était même parfois en fonction de la "tête du client. C'était, en tout cas, la façon dont la Lufkin l'interprétait. D'une tribu à l'autre, tout changeait. D'une affaire à l'autre, aussi. Néanmoins, ce fut d'un ton assuré qu'elle répondit, comme à son habitude:"ce sera fait. Je suppose que vous le voulez pour la semaine prochaine pour l'étudier et voir s'il y a des corrections à apporter?" demanda-t-elle. Elle était pratiquement persuadée qu'il répondrait par l'affirmative, soucieux de vérifier qu'elle avait fait toutes les recherches possibles et imaginables, et pour apporter ses propres conclusions à son rapport qui, pour l'heure, aurait pu tenir en une phrase: pas de lois préétablies concernant les droits des Gobelins en Afrique subsaharienne, leurs droits dépendant du bon vouloir des chefs de tribus. Pour un peu, elle aurait éprouvé de la pitié pour eux. Après tout, en Afrique subsaharienne, elle avait pu constater que les gobelins n'étaient souvent guère mieux traités que les elfes de maison dans les pays occidentaux. Se rendaient-ils compte qu'ici, les gobelins géraient Gringott's?
Aussi préféra-t-elle embrayer sur autre chose. Elle avait suffisamment perfectionné l'art d'éviter les sujets fâcheux avec ses parents, son oncle et sa tante pour savoir à quel moment dévier. Ce qu'elle fit donc, l'informant de l'avancée de son travail. Le droit des gobelins en Afrique subsaharienne n'était, clairement, pas ce qu'elle préférait, bien au contraire. Elle aurait largement préféré travailler sur celui des cracmols, plus proche de sa thèse. Mais non. « Bien… Très bien même car nous allons en avoir besoin, la délégation de leur département a fixé une date pour une réunion dans deux semaines. Pensez-vous que vous parviendrez à me boucler ça d'ici là? » La mâchoire de la jolie blonde se crispa lorsqu'il lui donna la deadline. On ne pouvait pas dire que c'était un thème aisé. Les recherches étant particulièrement ardues à mener, étant donné que, là bas, tout fonctionnait en fonction du droit oral. Rien n'était écrit. Tout était transmis ce qui pouvait causer pas mal de jurisprudences ou d'oublis. C'était même parfois en fonction de la "tête du client. C'était, en tout cas, la façon dont la Lufkin l'interprétait. D'une tribu à l'autre, tout changeait. D'une affaire à l'autre, aussi. Néanmoins, ce fut d'un ton assuré qu'elle répondit, comme à son habitude:
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