- InvitéInvité
favorite fantasy, fatal love song (sidney)
Mar 11 Aoû 2020 - 15:17
you know you are my favorite fantasy,
a fatal love song
@sidney pond & riley fraser, 10 juin 2020. (mood)
TRIGGER WARNING : troubles du comportement alimentaire
(tenue) — Les portes de l'immense propriété se fermèrent derrière lui, sac jeté sur son dos alors qu'il regardait la bâtisse une dernière fois. Libre. Assez en forme pour avoir le droit de retourner dans la vraie vie, avait-il dit en rigolant à l'infirmière qui s'était si bien occupée de lui. Assez fort pour pouvoir gérer le vrai monde, s'était-il dit en carrant les épaules, prenant une longue bouffée d'air pour se donner du courage.
No more hiding inside,
he'll have to take responsabilities back on his shoulders,
he'll have to be brave. For him, for his family, for her.
No more going back, se disait-il alors qu'il montait dans le magicotaxi, pas encore franchement rassuré sur ses capacités à transplaner sereinement. Les yeux accrochés à son téléphone, il envoyait un message à son frère puis sa sœur pour leur annoncer sa sortie, ses deux semaines de test, son droit de vie. Sa mère à côté de lui passa avec douceur sa main sur sa joue, le sortant de ses pensées. Ses yeux étaient humides et son sourire aussi doux que désolé. “I'm so proud of you, son.” riley ne pu que sourire en retour à sa main, prenant sa main dans la sienne. “Crave for a lunch with your favorite child, mom?” Et si la malice jouait dans ses mots, ils savaient combien proposer d'aller manger était un énorme pas en avant.
Ils s'étaient installé en terrasse et attendaient leur repas quand Riley envoya le premier texto à Sidney, jouant la carte des surprises pour essayer de la faire rire, en vain. Mur après mur, il se souvint des examens qu'après le message pleins de stress qu'il pouvait percevoir. “Dude, EXAMS, ring a bell?” Se mordant la lèvre inférieure, les épaules voûtées, contrarié de sa réponse autant que désolé d'avoir oublié, il tenta de s'excuser pour calmer les tensions, en vain. “Yeah. Sorry. I'll call you when get home tonight.” Riley fixa quelques secondes son écran avant qu'un éclair de génie ne le fasse largement sourire. “Mom ? Would you be happy if your boyfriend came home by surprise and made like, a romantic dinner or something like that? Well, I know you don't have a boyfriend right now, but for the princip- wait, do you?” Haussant un sourcil face à sa mère qui éclatait de rire, il fut néanmoins satisfait de la réponse plus que positive de sa mère. “She's a lucky one, to have you.”
A l'arrivée des assiettes, Riley eu une seconde d'hésitation alors qu'il faisait tourner la fourchette dans le plat sans en prendre une bouchée. Il sursauta quand sa mère posa avec douceur sa main sur la sienne, l'encourageant dans cette épreuve. Un sourire désolé s'afficha sur son visage alors qu'il apporta la première fourchette à sa bouche, mâchant avec difficulté avant d'avaler en regardant autour de lui. La ville s'animait et les rires parvenaient à ses oreilles. Prenant conscience que sa liberté reposait également sur sa capacité à gérer son trouble, Riley inspira longuement et prit une nouvelle bouchée, effectuant le geste de plus en plus facilement à chaque nouvelle fourchette.
Riley avait quitté sa mère quelques heures plus tard, s'était arrêté dans une boutique pour récupérer de quoi préparer une belle soirée à Sidney. Il avait une petite heure avant qu'elle ne finisse ses examens, si pensé qu'elle rentrerait directement chez elle après. Droit comme un I devant la porte, riley observa un instant le bois, incapable de poser la main dessus. Inspirant longuement, il se décida à épeler distinctement le mot de passe en appliquant ses doigts sur la poignet, les serrures magiques cédant les unes après les autres afin de le laisser entrer. Revoir cet appartement après tout ce temps lui fit un petit quelque chose, le sourire s'affichant sur ses lèvres alors qu'il laissait tomber son sac sur le canapé, rapidement suivis du perfecto au cuir, significatif de sa présence. Étonné de trouver des habits sur le canapé, son regard retraça facilement le chemin emprunté par sa copine le matin-même, tombant ensuite sur la table basse complètement enterrée sous les parchemins, livres, et ordinateur.
Les poings sur les hanches, riley étudia le salon pour réaliser l'ampleur du désordre, devinant ainsi avec aisance l'état de stress dans lequel devait être Sidney. Son premier réflexe fut d'aller fouiller dans les disques pour en poser un, de rock moldu, sur la machine et de le faire résonner (un peu trop fort) dans la pièce. Il alla ensuite se chercher quelque chose à boire, avant de se mettre en action. Sifflant les mélodies en rangeant l'appartement, Riley ne vit pas le temps passer alors qu'il effectuait son plan pardon-séduction-i'm back. La pile de fringue rejoint le lit, en même temps que ses propres affaires, la vaisselle dans l'évier et le reste des affaires sur le bureau. D'un coup de baguette magique, il baissa l'intensité des lampes avant de ne rapatrier toutes les bougies de la maison dans cette pièce, sur la table, sur les étagères, au bord de la fenêtre qu'il avait laissé ouverte afin de pouvoir expulser la fumée de ses cigarettes directement dehors. Il avait rempli deux verres de vin et laissé en évidence sur la table les gourmandises préférées de sa meilleure amie. La musique résonnait maintenant plus doucement alors qu'il entendait le bruit significatif de la serrure. Se retournant vivement vers la porte, Riley ouvrit grand les bras, clope coincée entre ses doigts alors que son sourire éclatait d'innocence et de joie que de revoir Sidney. “Surprise?”
- InvitéInvité
Re: favorite fantasy, fatal love song (sidney)
Mar 11 Aoû 2020 - 18:50
((outfit))
Cette journée ne pouvait pas être pire.
Déjà, je me suis réveillée en sursaut pour découvrir que non seulement, je m'étais endormie comme une merde sur mes notes de révisions, mais qu'en plus, j'étais à deux doigts d'être en retard pour mes examens. Mon café à moitié bu était froid, et je n'avais pas le temps de m'en faire un autre. Je me suis douchée en trois minutes chrono, habillée en vingt secondes, laissant mes fringues de la veille en vrac sur mon canapé, et ai claqué la porte avant de me rendre compte que j'avais oublié mes précieux écouteurs sur la table.
Si ce n'était que ça...
Mais non, une fois arrivée en trombe dans ma salle d'examens, le manque de sommeil m'a rattrapée et je me suis mélangé les pinceaux comme une con pendant trois quarts d'heure. En plein milieu de ma dissertation, il a fallu que je recommence tout depuis le début.
Évidemment, à la pause déjeuner, privée de ma musique, je suis au bord des nerfs. Et je menace sérieusement d'exploser lorsque je remarque que mon sandwich assemblé à la va-vite s'est tout bonnement ouvert à l'intérieur de mon sac, répandant salade et jambon entre mes livres. Merci Merlin de m'avoir fait sorcière, car sans ça, mon sac aurait pué la bouffe pendant des heures. Le petit coup de baguette pour ranger ce bordel aurait pu me calmer, si je n'avais pas eu le malheur de poser mon regard sur un Eliott hilare, l'âme légère, en train de plaisanter avec une chevelure blonde qui me donne le dos. Fulminant de rage, j'ai vite quitté ma table avant qu'il ne puisse remarquer ma présence.
Alors oui, quand Riley, tout mignon qu'il est, a tenté de m'annoncer je-ne-sais-quoi, je l'ai un peu envoyé chier. Choisis tes moments, aussi !
Deuxième partie de la journée, les cheveux en vrac, le cerveau retourné, je fais du mieux que je peux pour me concentrer alors que je n'arrive à penser qu'à une chose : le bain qui m'attend ce soir. Bon, dans l'ensemble, je pense m'en être plutôt bien sortie. Mais ma patience a été sérieusement mise à l'épreuve, donc je n'ai qu'une envie, et c'est de rentrer chez moi.
Sur le chemin du retour, je me rends compte que mes repères sont complètement chamboulés, et pour cause : mon estomac gronde, ma fatigue pèse sur mon crâne, et... Merde, mes lacets sont défaits. Évidemment, je ne m'en rends compte que trop tard, lorsque je me retrouve les quatre fers en l'air à la sortie de l'Université. Je retiens un hurlement de rage, me contentant de grogner dans ma barbe ; un coup de baguette pour remettre mes Converse en place, et je transplane jusqu'à devant mon immeuble.
J'ai la tête tellement vissée à l'envers que je ne relève pas l'inhabituelle odeur qui flotte dans le couloir. Au contraire, je la reconnais, et ça ne me surprend pas une seconde. Comme si c'était normal.
La main sur la poignée, je marmonne l'incantation qui me permet de retrouver mon petit havre de paix et referme la porte derrière moi. Dans l'entrée, j'envoie paître mes chaussures contre le mur en lançant une longue plainte à l'attention de mon copain :
- Ugh, worst day ever!
Je m'avance dans le salon, ne remarquant rien qui sort de l'ordinaire. Un Riley tout sourire m'accueille bras ouverts alors que je lance mon sac sur le canapé, et mes gémissements couvrent sa voix.
- I'm done. I just wanna take a bath and go to bed.
Je retire ma chemise et dépose un baiser sur la joue du lion, lui passant devant sans m'arrêter pour choper une cigarette. Ce n'est qu'en l'allumant que la réalité me frappe enfin.
- Wait, you're not supposed to be here. What is going on?
Fronçant les sourcils, je balaie la pièce du regard alors que les rouages se mettent en marche - c'est pas trop tôt, pauvre fille.
- Why are the candl-... Is this m-... What?
Je retire ma cigarette allumée de mes lèvres en découvrant les bougies, les verres de vins, les assiettes entreposées emplies de mes amuse-bouches préférés, et la musique en fond. Un sentiment de bien-être m'enveloppe alors, mêlé de reconnaissance et de soulagement. Enfin, peut-être que cette journée pourrie allait bien finir.
- Oh my God, je murmure, ébahie.
Les larmes perlent au coin de mes yeux sans que je ne m'en rende compte. Je m'approche du blond, les mains plaquées sur la bouche, un sourire ému prenant progressivement possession de mes lèvres.
- Oh my God, je répète. You're the best, I love you.
Je me réfugie aussitôt dans ses bras, tellement heureuse qu'il soit là ce soir. Là encore, la réalité me frappe en retard : mon visage, caché à sa vue, se fige, alors que je prends conscience de ce que je viens de dire.
Wait, what?
Did I just say what I think I said?
J'ai la désagréable impression que l'on vient de me renverser un saut d'eau glacée sur la tête. Comment ai-je pu sortir cette phrase si lourde de sens avec autant de naturel ; pire encore, de spontanéité ? Ça faisait un moment que j'avais conscience de mes sentiments, oui, d'accord, mais en avoir conscience, c'est une chose ; de là à le dire... Impunément, effrontément, sans y avoir même réfléchi qui plus est !
Ou peut-être n'ai-je rien dit du tout. Peut-être l'ai-je seulement pensé, et la fatigue m'a simplement joué un tour, une fois de plus, me faisant croire des choses.
A vrai dire, je ne sais pas, et je n'ai pas envie de savoir. La pression est trop forte pour sortir de ma cachette et affronter Riley tout de suite, alors je reste dans ses bras, sans bouger d'un iota, le cœur palpitant, ma cigarette se consumant lentement entre mes doigts.
Avec un peu de chance, il ne m'a pas entendue ?
- InvitéInvité
Re: favorite fantasy, fatal love song (sidney)
Jeu 13 Aoû 2020 - 23:16
“Ugh, worst day ever!” Si Riley s'attendait à une réaction, ce n'était sûrement pas celle-là! Fixant Sidney avec un air dubitatif alors qu'elle lançait ses affaires sur le canapé, il l'écoutait se plaindre alors qu'elle s'était approchée pour embrasser sa joue. “I'm done. I just wanna take a bath and go to bed.” La tête du lion rentra un peu dans ses épaules alors qu'il n'avait toujours pas baissé les bras, silencieux face à cette scène sortie tout droit du passé. “Wait, you're not supposed to be here What is going on?” Ah, finally! Se dit-il alors qu'il baissait enfin les bras, affichant à nouveau un sourire attendri alors qu'elle tournait sur elle-même pour observer son appartement. “Why are the candl-... Is this m-... what?”
Le lion ne put s'empêcher de pouffer de rire alors qu'une de ses mains vint s'appuyer sur sa hanche, l'autre apportant la cigarette à ses lèvres alors qu'il ajoutait avec un tantinet trop de théâtralisation, “wow, you're real tired, aren't you, sweetheart?” Et si la première réaction était étonnante, la deuxième fut beaucoup plus déstabilisante qu'il n'y pensait, ému de lire une surprise réelle dans les yeux de sa compagne. “Oh my god... Oh my god, you're the best, I love you.” Riley avait instinctivement ouvert les bras pour l'accueillir contre lui, les refermant sur son corps en la pressant contre lui, faisant attention de ne pas la brûler avec la cigarette toujours entre ses doigts. Il posa sa tête contre la sienne, fermant les yeux pour pouvoir mieux profiter de son parfum qui lui emplissait à nouveau les narines, de la douceur de ses caresses dans son dos et la pression de son corps contre le siens.
Ce n'est qu'après quelques secondes que riley se figea, rouvrant les yeux en fixant un moment le mur face à lui. Did she just said that she loved me? Son sourire s'étira aussi longuement que ses lèvres l'y autorisaient alors qu'un léger rire s'échappa de ses lèvres. “What did you just say? That what? Can you say it again?” dit-il pour la taquiner, alors qu'il resserrait inconsciemment les bras pour ne pas la laisser s'enfuir. “I'm the best, that I heard. But you wha-aat?” Reculant la tête pour essayer de chercher son regard malgré le fait que Sidney se cachait contre son torse, il vint embrasser à plusieurs reprise le haut de son front, se pliant un peu sur lui-même pour chercher le haut de sa joue.
- InvitéInvité
Re: favorite fantasy, fatal love song (sidney)
Jeu 13 Aoû 2020 - 23:59
- What did you just say? That what? Can you say it again?
Le rouge me monte aux joues, et je me colle à lui davantage, cachant mon visage comme une pauvre gamine intimidée. Ma main libre serre le tissu dans son dos, ne voulant le lâcher pour rien au monde.
- Shut up, dumbass, je marmonne entre mes dents, mi-agacée, mi-émue.
- I'm the best, that I heard. But you wha-aat?
Ses lèvres se posent agréablement sur le haut de mon crâne. Je sens qu'il cherche mon regard, alors je relève légèrement la tête.
- You know...
Le regard fuyant, je me recule quelque peu pour tirer une latte sans le brûler. Tu le sais, non ? Depuis le temps. Alors pourquoi veux-tu que je me répète ? Ça ne t'a pas suffi, de l'entendre une fois ? Come on Sid, you can do this.
- I... You're the best thing that ever happened to me, Riles. Ye're a freaking, fucking pain in the arse and lookin' at ye makes me want to hit ye in the face but damn, I'd do aneething for ye!
Le ton monte doucement, au fur et à mesure que je m'emballe, au même rythme que l'accent écossais qui reprend ses droits, roulant sur ma langue, rendant mes paroles d'autant plus authentiques, plus sincères. Mon regard s'ancre enfin dans le sien, voilé d'amour. Lis-moi, ressens-moi, embrasse-moi.
- I love you, stupid, je murmure enfin, comme si j'avais encore un peu peur de le formuler à haute voix. More than anythin' in the world.
- InvitéInvité
Re: favorite fantasy, fatal love song (sidney)
Lun 17 Aoû 2020 - 21:31
« shut up, dumbass » amusé autant qu'ému, Riley ajoutait, bien-heureux de pouvoir briser sa seule requête. « I'm the best, that, I heard. But you whaa-aat ? » Les baisers répétitifs sur le haut du crâne de sa copine eurent finalement raison d'elle alors qu'il fondait, tombait, plongeait, vibrait, dans ses yeux sombres. « You know... » Riley ramena sa main libre sur sa joue, ses longs doigts caressant le plus de peau possible alors qu'il la glissait ensuite derrière son oreille pour dégager son visage.
Il la laisse néanmoins fumer, sa main retrouvant sa place initiale (et bien-aimée) au creux de son dos, refusant qu'elle s'en aille complètement. « I... you're the best thing that ever happened to me, Riles. Ye're a freaking, fucking pain in the arse and lookin' at ye makes me want to hit ye in the face but damn, I'd do anneething for ye ! » Plus elle parlait, plus le sourire de riley disparaissait, complètement envahi par ses émotions. Et s'il aurait pu faire un millier de blagues sur l'accent à couper au couteau qui ressortait quand elle était stressée, s'il voulait jouer les singes, être l'abruti qu'elle aimait, le stupide meilleur ami qui lui collait aux fesses depuis quinze ans, Riley se calme alors que Sidney gronde, riley coule doucement dans son cœur alors qu'elle, explose.
Accroché (incapable de détourner les yeux) aux siens, il retient sa respiration alors qu'elle fini par ajouter « I love you, stupid. More than enithin' in the world. », déclenchant une fine rivière de larmes sur les joues du lion. Sa prise se resserre alors autour d'elle, avant de la soulever du sol, ses bras se refermant sur ses cuisses alors qu'il riait, ignorant superbement sa vue trouble, son regard humide. Son cœur battait la chamade alors qu'il la laissait lentement retomber vers le sol, son visage à quelques centimètres à peine du siens, il finit par murmurer « I'm home. » You stupid kid, she freaking confess all her love for ya, and ye say ya home. No shit homie. « You bring me back home. » Ses pensées le font rire de plus belle alors qu'il regarde rapidement autour de lui, tire Sidney avec lui d'un pas sur la droite pour poser son mégot dans une bougie avant de plaquer ses deux paumes sur ses joues, ses lèvres rencontrant les siennes en un baiser passionné. Quand il accepte enfin de la laisser respirer, son souffle contre ses lèvres, il ajoute simplement, doucement, le plus naturellement, « I love you so freaking damn much. »
- InvitéInvité
Re: favorite fantasy, fatal love song (sidney)
Lun 19 Oct 2020 - 23:23
J’ai à peine le temps de voir ses yeux s’embuer de larmes qu’il resserre sa prise autour de moi pour me soulever du sol. Malgré moi, un petit rire s’échappe de mes lèvres – je ressens sa légèreté, son soulagement, la satisfaction d’enfin entendre ces mots qu’il attendait depuis si longtemps. Mais sa réponse me cloue le bec.
- I’m home.
Fronçant les sourcils, je murmure un « What… ? », ne comprenant pas trop où il voulait en venir. Bordel, je lui fais une déclaration digne d’un film à l’eau de rose, et tout ce qu’il trouve à me répondre, c’est « I’m home » ? Non mais, et puis quoi encore ? Il ne m’entendra pas redire ces mots sacrés avant un moment, parole de Pond.
Mon cœur se resserre alors qu’il se met à rire, guilleret. Sa bonne humeur a beau être communicative, j’ai tout de même besoin d’entendre une réciproque ! J’ancre mon regard dans le sien, le passant aux rayons X, tentant de comprendre ce qui lui passe par la tête, s’il a bien saisi la portée de ma déclaration, s’il se rend compte de tout ce qui ça implique…
…Que j’ai accepté de m’ouvrir à lui, pour de vrai, cette fois ; sans retenue, sans voile, complètement nue face à lui. Que j’ai accepté d’ouvrir les bras à de nouvelles choses, de plonger tête la première, corps et âme, dans ce qui nous attend. De vivre notre couple, pleinement, sans retour en arrière possible.
Ses lèvres s’emparent des miennes et me transportent dans un univers qui n’appartient qu’à nous. Alors, je comprends, sans même qu’il n’ait besoin de le dire.
Mais il le dit quand même, pour mon plus grand plaisir.
- I love you so freaking damn much.
- I know, je souffle, front contre front, doigts serrés dans son dos, agrippés à son haut. Welcome back, gremlin.