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Flashback - Oiseaux de nuit #Freyja4
Mar 1 Sep 2020 - 22:58
20 juillet
Longue et belle journée d'anniversaire. Qu'elle heure est il ? Peut être 22h. Tu as travaillé toute la nuit, tu ne rentres bien que pour prendre une douche et dormir. Ce n'est pas comme si l'endroit où tu es te permet de faire bien plus que ça. C'est déjà une aubaine que tu ais le droit à cette chambre. Le plan de dernière minutes, la chambre en plein centre de Londres, gracieusement prêtée par ton maître de stage. Lui ça l'arrangeait bien que tu te rendes disponible plutôt. Sans doute que tu n'y aurais pas pensé si il ne t'avais pas envoyé un hibou quelques jours avant de partir. Tes examens tu les as passé en fantôme, venant et repartant de Hungcalf comme si tu n'étais jamais venu. Il y a plusieurs personnes que tu tiens à éviter. De nombreuses personnes en réalité. Il fallait que tu partes, c'était l'évidence même. Disparaître sans faire de bruit, c'est ce que tu as décidé.
Ton plan à suffisamment bien marché pour que ton été Londonnien se transforme en printemps. Du temps à travailler tu en as passer, en réalité tu ne fais que ça. C'est le problème au département des mystères, on sait quand on rentre mais jamais quand on sort. La bulle crée dans cet espace n'a pas de parois, pas de fenêtre sur le monde extérieur. Rien qui permet de se rappeler que le temps passe dehors, pas même qu'il y a un monde dehors. C'est ce que tu veux pour le reste de tes jours. A vrai dire ce soir comme souvent on t'a mis dehors. Il ne faut pas perdre les stagiaires trop vite.
En rentrant dans la nuit fraîche tu as doucement repris tes esprits et tu t'es souvenundu jour qu'on était.
On tape à la porte. Assis sur la fenêtre un livre dans les mains, une boule de lumière dans les airs éclairant doucement tu ne relèves pas tout de suite la tête. Tu n'as pas reçu de visite depuis que tu es ici. Il faut qu'on insiste pour que tu daignes comprendre et tu arrives jusqu'au pas de la porte limite inquiet. Quelle heure il est ? T'as perdu le fil.
Tu ouvres la porte sur Freyja mais tu ne l'as reconnaît pas tout de suite. Il te faut du temps avant que ton cerveau fasse les connexions. Tu es dans un flou nébuleux constant, les pensées constamment tournée vers la porte noire. "Freyja? " D'un seul coup, en un mot tout te revient en pleine tête. Tout.
@Freyja Dalgaard
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Re: Flashback - Oiseaux de nuit #Freyja4
Mer 2 Sep 2020 - 21:13
Oiseaux de nuit
Les songes de Freyja fût perturbé ce soir-là, elle vît une silhouette marcher sous le lueur de la lune, une rue qui ne lui était pas familière. Les rues silencieuses d’Inverness ont laissés place à une rue agitée, animée malgré l’heure tardive. La silhouette continua sa marche et joua des épaules contre la foule. A présent que la vision se fit plus nette, elle reconnut les bus ainsi que les taxis distinctifs de Londres. La silhouette se prit une personne mais ne se retourna pas, nullement offusquée du geste de la personne visiblement empressée de prendre le prochain tube. La vision continua de suivre la silhouette, elle lui était familière et pourtant aucune information ne lui mettait la puce à l’oreille quant à l’identité de la personne qu’elle suivait dans ses songes divinatoire. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de croire qu’elle devait continuer ce rêve, maîtrisant plus ses dons de voyances, elle continua son rêve et de suivre la personne occupant toute son attention. Elle eue une intuition, celle ne de surtout pas lâcher des yeux cette silhouette. Elle savait au fond d’elle qu’elle finirait par savoir son identité. Une embarquée rapide sur la droite faillit lui faire perdre son observation. Le rêve aurait pu se terminer là et elle n’aurait jamais su qui était cette personne, mais au lieu de cela, elle se concentra davantage et remarqua la rue prise « Anne Street » l’immeuble emprunté par la mystérieuse silhouette qui occupe da vision. Le numéro de l’étage : le 10 ème ainsi que le numéro de porte le 341 lui viennent comme des images. A l’ouverture de la porte, le visage de l’inconnu se montra enfin : C’était Cygnus.
La danoise ouvrit alors les yeux subitement. Elle savait où il était. Le souffle rapide, les paupières animée elle inspecta l’heure de son réveil qui indiquait 1h32 du matin. Pas une minute à perdre. Elle sauta du lit et enfila ce qui lui tombait de sa penderie. Une robe bleue ciel, inutile de perdre du temps à faire le choix des vêtements, elle s’était mise à la recherche de son ami depuis des semaines en vain, appelant parfois ses dons à l’aider sans avoir un retour. Cette nuit était la bonne, elle en était certaine, jamais ses songes ne lui avaient apportés de mensonges. Au plus profond d’elle, elle en était certaine, il était à Londres et elle allait s’y rendre sur le champ.
Un portoloin l’emmena dans Covent Garden, l’agitation fît augmenter sa méfiance quant à l’effervescence de la ville qui ne lui plaîsait guère. Plus accoutumée à la tranquillité et au calme de ses îles natale où à la simplicité qu’offrait Inverness, elle sut dès qu’elle eut posés les pieds dans la capitale qu’elle n’aimait pas cette ville. Elle n’eut pas la même agilité à esquiver les passants, pourtant poursuiveuses pour l’équipe des abeilles de Hungcalf, elle n’avait à l’esprit ni même l’envie de mettre en œuvre ses facultés dont elle faisait normalement usage durant les matchs. Elle s’y reprenna à plusieurs reprises avant de trouver la bonne rue où était le vieil immeuble où Cygnus était. Mais contre toute attente et après une trentaine de minutes à parvenir à se guider, elle trouva la bonne rue et grimpa les dix étages sans se soucier de son souffle qui lui manquait, ni même ses cuisses qui imploraient de s’arrêter. Mais il n’en n’était pas question. Freyja était obstinée, et ordonna son corps de tenir, il n’était pas envisageable qu’elle flanche si près du but. La porte 341 était devant l’escalier, impossible de le manquer elle donna trois coups franc à cette porte qui était à présent la seule barrière qu’il y avait entre lui et elle. Après quelques instants, la porte s’ouvrit sur le visage surpris du français. Sa paume posée sur le torse du jeune homme, elle le poussa sans un mot. La peur qu’elle soit renvoyée était trop grande, mais elle n’en montra rien. Un rapide coup d’œil sur les lieux, ce n’était pas un appartement comme elle le pensait, mais une simple chambre avec en tout et pour tout un lit à même le sol, une kitchenette rustique qui ne lui permettait surement pas de cuisiner à son aise et une vue magnifique sur le quartier, mais elle s’égarait. Les yeux océans de la blonde se posèrent sur le visage du Grymm, ses mains se posèrent délicatement sur son visage qu’elle inspectait méticuleusement. « Tu as maigri ». dit-elle d’un ton réprobateur. Sans ajouter un mot de plus, elle continua de le regarder en silence tout en conservant cette promiscuité qu’il avait eue autrefois ainsi que des papillons naissant dans son ventre. Elle était soulagée de le retrouver.
La danoise ouvrit alors les yeux subitement. Elle savait où il était. Le souffle rapide, les paupières animée elle inspecta l’heure de son réveil qui indiquait 1h32 du matin. Pas une minute à perdre. Elle sauta du lit et enfila ce qui lui tombait de sa penderie. Une robe bleue ciel, inutile de perdre du temps à faire le choix des vêtements, elle s’était mise à la recherche de son ami depuis des semaines en vain, appelant parfois ses dons à l’aider sans avoir un retour. Cette nuit était la bonne, elle en était certaine, jamais ses songes ne lui avaient apportés de mensonges. Au plus profond d’elle, elle en était certaine, il était à Londres et elle allait s’y rendre sur le champ.
Un portoloin l’emmena dans Covent Garden, l’agitation fît augmenter sa méfiance quant à l’effervescence de la ville qui ne lui plaîsait guère. Plus accoutumée à la tranquillité et au calme de ses îles natale où à la simplicité qu’offrait Inverness, elle sut dès qu’elle eut posés les pieds dans la capitale qu’elle n’aimait pas cette ville. Elle n’eut pas la même agilité à esquiver les passants, pourtant poursuiveuses pour l’équipe des abeilles de Hungcalf, elle n’avait à l’esprit ni même l’envie de mettre en œuvre ses facultés dont elle faisait normalement usage durant les matchs. Elle s’y reprenna à plusieurs reprises avant de trouver la bonne rue où était le vieil immeuble où Cygnus était. Mais contre toute attente et après une trentaine de minutes à parvenir à se guider, elle trouva la bonne rue et grimpa les dix étages sans se soucier de son souffle qui lui manquait, ni même ses cuisses qui imploraient de s’arrêter. Mais il n’en n’était pas question. Freyja était obstinée, et ordonna son corps de tenir, il n’était pas envisageable qu’elle flanche si près du but. La porte 341 était devant l’escalier, impossible de le manquer elle donna trois coups franc à cette porte qui était à présent la seule barrière qu’il y avait entre lui et elle. Après quelques instants, la porte s’ouvrit sur le visage surpris du français. Sa paume posée sur le torse du jeune homme, elle le poussa sans un mot. La peur qu’elle soit renvoyée était trop grande, mais elle n’en montra rien. Un rapide coup d’œil sur les lieux, ce n’était pas un appartement comme elle le pensait, mais une simple chambre avec en tout et pour tout un lit à même le sol, une kitchenette rustique qui ne lui permettait surement pas de cuisiner à son aise et une vue magnifique sur le quartier, mais elle s’égarait. Les yeux océans de la blonde se posèrent sur le visage du Grymm, ses mains se posèrent délicatement sur son visage qu’elle inspectait méticuleusement. « Tu as maigri ». dit-elle d’un ton réprobateur. Sans ajouter un mot de plus, elle continua de le regarder en silence tout en conservant cette promiscuité qu’il avait eue autrefois ainsi que des papillons naissant dans son ventre. Elle était soulagée de le retrouver.
(c) princessecapricieuse
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Re: Flashback - Oiseaux de nuit #Freyja4
Lun 7 Sep 2020 - 14:38
Ta vie on pourrait la qualité de monotone, certains iraient sans doute jusqu’à dire morne même. Pourtant c’est la tienne. A Londres tu es toi même plus qu’à Hungcalf où tu portes trop de casquettes différentes, plus que dans la famille de tes parents adoptifs où la tu en portes une que tu n’as jamais semblé mérité. A Londres tu es seul, il n’y a pas de connexion entre les gens que tu côtoies, parce que en réalité tu ne côtoies personne. En marge de tous et de tout, tu évolues indépendant, la terre peut bien tourner sur elle même, toi tu ne tournes qu’autour de toi. C’est une parenthèse dans ta vie, se serait se leurrer que de croire le contraire. Parce que tu ne peux jamais être tranquille, et on te renvoie bien trop souvent chez toi à ton goût. Il y a des gens qui se sont perdu dans le département des mystères, d’autres qui sont devenus fous à force de ressasser. Tu pourrais très bien finir comme ceux là, car ta volonté de te noyer, de t’oublier est immense. Cette vie qui est la tienne et que tu voudrais laisser derrière toi, ce soir, elle te rattrape.
Tu ne pensais pas qu’on parviendrait à te retrouver, tu as brouillé les pistes, fait ce qu’il fallait pour disparaître, ne plus qu’on te cherche. Mais il y en a qui sont plus tenaces que d’autres sans doute. Freyja fait partie de ceux qui ne lâche jamais l’affaire. Tu ne devrais pas être tout à fait surpris de la découvrir sur ton palier, et pourtant tu l’es. Tu te prends le retour du boomerang en pleine face, durement. Tout te revient comme si c’était hier, comme si il ne s’était rien passé depuis que tu as quitté son appartement. Peut être est le cas tout simplement, ton coeur s’est écrasé ce jour là face à la puissance de ton esprit, et il ne reprend des couleurs que maintenant alors que le regard incisif de Freyja te détaille. Tu pourrais lui demander ce qu’elle fait là, mais tu connais déjà la réponse, or tu n’es pas du genre à user inutilement de ta salive.
Sa main sur toi elle entre, te repoussant sans ménagement, mais tu n’opposes pas de résistance.
Premier commentaire brut. Il aurait fallu s’en douter, elle ne serait pas gentille, mais Freyja n’est pas gentille. Si à tes yeux elle a toujours été la pureté même… L’un n’implique pas nécessairement l’autre. Heureusement sans doute. Qui aurait cru qu’entre vous deux tu serais l’élément le plus doux ? Tu fais donc fi de ce qu’elle vient de dire. Elle est déjà dans ton appartement -si on peut appeler ça un appartement. Elle ne t’as pas lâcher cependant, toujours près de toi, en silence, regardant tout autour pour découvrir cet endroit. Il y en a sûrement de plus beaux à Londres. “Comment m’as tu retrouvé ?” En voilà une bonne question non ? Parce que après tout, tu n’as divulgué cette adresse à personne, alors comment ? Tu es loin de te douter de la réponse. D’un coup de baguette magique tu ordonnes aux ustensiles de préparer un thé, la lumière est encore tamisée grâce à la boule de lumière. Les yeux baissés vers elle à présent tu attends sa réponse. Les ombres projettent vos deux corps sur le mur, l’air de la nuit est doux, rien à voir avec la dernière fois que vous vous êtes vus, maintenant le temps est calme, les esprits aussi. A vrai dire, tu es heureux qu’elle soit, heureux qu’elle t’est trouvé Merlin sait comment… Elle ne t’as pas abandonné.
La bouilloire hurle, seul bruit dans la nuit, et tu t’éloignes de la Dalgaard pour reprendre les rennes de cette cuisine, qui n’a de cuisine que le nom. Deux tasses sont sorties et sont rapidement remplies. Tu n’as d’endroit où lui proposer de s’asseoir que le lit et le rebord de la fenêtre où tu reprends place, pied dans le vide l’invitant silencieusement à te rejoindre.
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Re: Flashback - Oiseaux de nuit #Freyja4
Mer 14 Oct 2020 - 12:05
Oiseaux de nuit
La question de Cygnus ne perturba pas Freyja qui maintenait un visage de marbre et regarda du coin de l’œil cette chambre qu’il occupait. Rien ne laissa supposer qu’il y restait souvent, un simple endroit où dormir rien de plus. Elle n’était pas étonnée de comprendre, qu’il passait une bonne partie de sa journée ainsi que sa soirée à travailler au ministère. Car elle savait qu’il était stagiaire. Mais, elle n’était pas venue ici pour lui poser des questions sur son travail. En réalité, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait faire et ce qu’elle avait eue en tête en venant ici. Certainement pas le ramener de force en Ecosse, elle voulait simplement se rassurer, voir qu’il allait bien. Des mois sans nouvelles de lui, lui était étrange. Pourtant la question du français résonna dans sa tête, comment l’avait-elle retrouvé. Il était évident qu’elle n’allait pas lui révéler qu’elle a eu une vision, il n’était pas au courant de sa faculté et elle ne comptait pas le lui dire. Alors elle déposa son regard azuré sur lui « peu importe, l’important et que j’y suis parvenu » lui répond-elle d’un ton calme mais ferme faisant comprendre que la discussion était close. Elle n’attendait pas d’autres questions à ce sujet. La bouilloire se fait entendre Cygnus est contraint de s’éloigner de la blonde pour servir deux tasses. Elle s’approcha de lui, pris la tasse tendu par son ami et s’installa près de lui sur le lit, seul endroit où il y a visiblement la possibilité de s’assoir hormis le sol.
La chaleur de la tasse qui enveloppe ses doigts continuellement froids quel que soit la température extérieure, fait parcourir des frissons agréables. Le silence entres eux n’était pas ce qui pesait entres eux, le bruit de la circulation malgré l’heure tardive de la nuit animait quelque peu ce moment sans bruit qu’ils s’imposaient. Mais Freyja souffla la fumée sortant du liquide chaud et son regard s’orienta de nouveau sur Cygnus « Si je ne me trompe pas, c’est ton anniversaire aujourd’hui, alors…Joyeux anniversaire, Cygnus. » Elle lui adressa un mince sourire, puis elle roula doucement des yeux pour regarder sa chambre, « Combien de temps resteras-tu ici ? » questionne-t-elle avant de prendre une gorgée. Elle a failli lui demander la raison de ce départ soudain, cette disparition volontaire, mais au fond, elle savait qu’elle était, en partie la cause. Ce qu’il y a eu entres eux, quelques mois auparavant, jamais elle n’aurait pensé cela faisable, irréel, parfois il lui arrive de se demander si cela s’est vraiment produit.
La chaleur de la tasse qui enveloppe ses doigts continuellement froids quel que soit la température extérieure, fait parcourir des frissons agréables. Le silence entres eux n’était pas ce qui pesait entres eux, le bruit de la circulation malgré l’heure tardive de la nuit animait quelque peu ce moment sans bruit qu’ils s’imposaient. Mais Freyja souffla la fumée sortant du liquide chaud et son regard s’orienta de nouveau sur Cygnus « Si je ne me trompe pas, c’est ton anniversaire aujourd’hui, alors…Joyeux anniversaire, Cygnus. » Elle lui adressa un mince sourire, puis elle roula doucement des yeux pour regarder sa chambre, « Combien de temps resteras-tu ici ? » questionne-t-elle avant de prendre une gorgée. Elle a failli lui demander la raison de ce départ soudain, cette disparition volontaire, mais au fond, elle savait qu’elle était, en partie la cause. Ce qu’il y a eu entres eux, quelques mois auparavant, jamais elle n’aurait pensé cela faisable, irréel, parfois il lui arrive de se demander si cela s’est vraiment produit.
(c) princessecapricieuse
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Re: Flashback - Oiseaux de nuit #Freyja4
Jeu 15 Oct 2020 - 9:25
Elle reste énigmatique. Tu ne sauras donc pas, est ce réellement important ? En réalité la sensation d’avoir été retrouvé malgré tout est très agréable. Ca veut dire qu’elle t’as cherché d’une certaine façon, et ainsi donc que tu comptes. A la différence de Margaret par exemple sur laquelle tu es tombée par accident parce qu’elle a bel et bien tenté de se débarrasser de toi, en vain. Mais elle, elle est là, tu peux te passer des détails. La finalité est la même, et toutes les astuces ne doivent pas toujours être révélée, il faut savoir parfois garder une part de mystère.
Vous êtes tous les deux assis sur le rebord de la fenêtre, regardant dehors sans vraiment le voir. Sans doute ne t’attendais tu pas à ce qu’elle te souhaite ton anniversaire. Les autres personnes qui te l’ont souhaité sont tes parents. Les hiboux ont su trouvé leur chemin à Londres jusqu’à cette chambre, les cadeaux résident là non ouverts. Il y a celui des Bellâtre, et celui de Rosebury. Aucun des deux ne te semble réellement attractif, pas plus que les cartes de voeux qui vont avec. Tu étais loin de penser que la froide et peu challante Margaret Rosebury t’enverrais quoi que se soit pour ton anniversaire. La date elle la connaissait sans aucun doute mais des années durant tu n’as rien reçu que ça soit pour Noël ou pour ton anniversaire. Avant elle ne connaissait pas ton nom soit, mais qu’est ce que cela changeait foncièrement ? Elle n’était pas plus ta mère alors, qu’aujourd’hui.
La seule qui soit cependant venu te souhaiter ton anniversaire en personne n’a amené aucun paquet embarrassé, ni lettre à peine personnelle. Elle s’est simplement amené elle, ce qui est déjà une chose singulière en soit. Tu ne réponds qu’un menu “Merci”, tu ne t’es jamais réellement attaché à ce genre de célébration, bien que tu conçoives que pour d’autres se soit important. Il faut dire que c’est d’autant plus ironique qu’on vienne te rappeler le jour de ta naissance, comme si c’était quelque chose que tu voulais commémorer d’aucune façon. Mais Freyja ne sait rien de tout ça. “Jusqu’à la rentrée.” Tu marques une pause, combien de temps cela fait que tu es ici déjà ? 3 ou 4 mois, tu n’as pas tenu les comptes, et les jours se suivent et se ressemblent ici. La plupart du temps ton esprit est complètement happé par le département de mystère, ton esprit est accaparé par ce qui se trouve derrière les portes noires, t’en arraché est difficile, tu en as rarement envie. Ca fait peut être des semaines que tu n’as réellement parlé à personne en dehors de tes heures au ministère. Tu n’as pas de voisin, pas d’amis non plus ici, déjà que tes amis tu les comptes sur les doigts d’une main quand tu es à Hungcalf. Mais tu ne vois pas en quoi c’est grave, ni important. “Tu es venue me ramener ?” Où ? Ce n’est pas vraiment clair en réalité. A Inverness peut être. Parmis les vivants, sans doute. Tu évolues dans un flou vaporeux où se sustenter n’est qu’une façon de pouvoir survivre jusqu’à demain. Les plaisirs de la vie ont été inoculés un à un et c’était ce dont tu avais besoin pour oublier ce que tu as appris, t’oublier tout simplement. Dans tes mains tu oublies le breuvage brûlant qui pourtant te réchauffe, il se peut qu’il devienne froid avant que tu ne penses à le boire. Tu es perdu dans une spirale, et pour l’instant elle n’est pas prête de s’arrêter de tourner, il se peut que la jeune femme voit que ton esprit est entrain de s’échapper alors que ton enveloppe corporelle est bien là à côté de toi. L’avoir là à côté, présence chaude, bien vivante, t’oblige à te détourner quelque peu de ce qui fait ta vie depuis un moment maintenant, mais pas assez, elle est encore loin, tout en étant proche.
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Re: Flashback - Oiseaux de nuit #Freyja4
Dim 25 Oct 2020 - 21:33
Oiseaux de nuit
Le rebord de la fenêtre rassura quelque peu Freyja car d’un regard, elle a pu constater qu’il n’y avait aucun autre moyen de s’assoir mis à part le lit qu’occupait Cygnus pour dormir. Une boule étrangement agréable se forma dans le creux de son ventre lorsqu’elle se rappela ce qu’il c’était produit la dernière fois qu’elle avait partagé la couche avec son meilleur ami. Elle s’était demandé si elle était la cause de sa disparition soudaine, ou en tout cas, si elle faisait partie des possibles personnes ayant précipité ce départ insoupçonné. Cette éventualité ne lui a pas échappé, tout comme le fait qu’il n’était pas dans son assiette ce fameux soir où il lui a fait une visite impromptue. Parce que la curiosité ne fait pas partie des qualités ou bien des défauts de la danoise, elle ne lui a jamais demandé ce qu’il c’était produit ce soir-là. Encore maintenant, elle ne le fera pas, convaincue, qu’il en parlera de lui-même s’il en ressent le besoin.
Elle poussa un soupir pour faire disparaître la fumée du breuvage avant de porter délicatement la tasse à ses lèvres. Elle cligna des paupières plusieurs fois pendant sa gorgée. Le liquide chaud parcourant son corps et réchauffa son échine faisant apparaître de nouveau un frisson qui fit secouer doucement ses épaules. Sa langue passa sur ses lèvres pour en retirer le surplus et savourer davantage le goût du thé et regarda son ami. Est-ce réellement un ami maintenant ? Le sont-ils encore ? Que sont-ils maintenant ? Est-ce que cette nuit improvisée changera quelque chose entres eux ? Freyja n’en n’a pas l’impression. Il n’y a pas de sensation de gêne, de rapprochement, c’est comme « avant » comme si de rien n’était finalement. Elle n’arrive pas à savoir si elle est déçue ou simplement indifférente à cela. C’est étrange, nouveau, flou, insensé. Le détail important qui lui revient maintenant, est que Cygnus n’est pas célibataire contrairement à elle. Ce qui pourrait expliquer l’agissement du Grymm.
Sa voix la tire de ses pensées, et ses réflexions. Le faire revenir ? Quelle question étrange. Elle secoua doucement la tête avant de prendre une nouvelle gorgée. « Cyg, tu es ici parce que tu as tes raisons » répond-t-elle d’une voix monocorde. Un regard brillant se pose de nouveau sur lui « Sauf si tu souhaites que je te ramène » un mince sourire accompagna la question de la summerbee. Elle prit la tasse d’une seule main, et l’autre se posa sur le visage du jeune-homme, voyant qu’il était parti comme elle, quelques minutes plus tôt dans ses pensées et réflexions. Son pouce bougea lentement en une caresse, elle devrait retirer sa main, la baisser et simplement faire comme si de rien n’était, mais elle ne le fit pas, elle reste ainsi, à laisser sa main, son pouce caresser sa peau. « Je suis certaine que tu manges peu » question rhétorique, voix plus douce que d’habitude, son visage émacié le prouve, et même si Freyja ne le montre pas, elle n’approuve pas. Elle veut qu’il aille bien, elle souhaite qu’il soit heureux, tout simplement.
Elle poussa un soupir pour faire disparaître la fumée du breuvage avant de porter délicatement la tasse à ses lèvres. Elle cligna des paupières plusieurs fois pendant sa gorgée. Le liquide chaud parcourant son corps et réchauffa son échine faisant apparaître de nouveau un frisson qui fit secouer doucement ses épaules. Sa langue passa sur ses lèvres pour en retirer le surplus et savourer davantage le goût du thé et regarda son ami. Est-ce réellement un ami maintenant ? Le sont-ils encore ? Que sont-ils maintenant ? Est-ce que cette nuit improvisée changera quelque chose entres eux ? Freyja n’en n’a pas l’impression. Il n’y a pas de sensation de gêne, de rapprochement, c’est comme « avant » comme si de rien n’était finalement. Elle n’arrive pas à savoir si elle est déçue ou simplement indifférente à cela. C’est étrange, nouveau, flou, insensé. Le détail important qui lui revient maintenant, est que Cygnus n’est pas célibataire contrairement à elle. Ce qui pourrait expliquer l’agissement du Grymm.
Sa voix la tire de ses pensées, et ses réflexions. Le faire revenir ? Quelle question étrange. Elle secoua doucement la tête avant de prendre une nouvelle gorgée. « Cyg, tu es ici parce que tu as tes raisons » répond-t-elle d’une voix monocorde. Un regard brillant se pose de nouveau sur lui « Sauf si tu souhaites que je te ramène » un mince sourire accompagna la question de la summerbee. Elle prit la tasse d’une seule main, et l’autre se posa sur le visage du jeune-homme, voyant qu’il était parti comme elle, quelques minutes plus tôt dans ses pensées et réflexions. Son pouce bougea lentement en une caresse, elle devrait retirer sa main, la baisser et simplement faire comme si de rien n’était, mais elle ne le fit pas, elle reste ainsi, à laisser sa main, son pouce caresser sa peau. « Je suis certaine que tu manges peu » question rhétorique, voix plus douce que d’habitude, son visage émacié le prouve, et même si Freyja ne le montre pas, elle n’approuve pas. Elle veut qu’il aille bien, elle souhaite qu’il soit heureux, tout simplement.
(c) princessecapricieuse
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Re: Flashback - Oiseaux de nuit #Freyja4
Lun 26 Oct 2020 - 16:10
Aujourd’hui c’est le jour de ton anniversaire. Tu ne pensais pas que quelqu’un passerait la porte de ce studio ce soir, ni aucun autre soir en fait. Tu ne reçois pas de visite, déjà pas quand tu es à Hungcalf, alors ici où tu ne connais quasiment personne. Freyja aura au moins eu le don de te surprendre une fois encore. Elle t’as retrouvé, mais pourquoi ?
Tu as du mal à croire que c’était simplement pour vérifier que tu allais bien. Parce que toi tu vois toujours le mal partout peut être. C’est comme ça que tu es, tu penses à tous les plans, comme autant de coup d’avance aux échecs. Tu penses souvent que les gens intelligents font de même, et tu n’aimes pas quand l’instinct vient tout gâcher. Toi même tu n’expliques pas les tiens et tu trouves cela très frustrant.
Alors forcément tu penses qu’elle veut te ramener à Inverness. Mais ça ne semble pas être le cas. Une fois sûr que Freyja ne te ramènera pas tu peux retourner à l’abris dans la chaleur de tes pensées.
C’est un tourbillon là dedans. Pour une fois, ce n’est pas que calcul, mélange, essence de vie... Maintenant il y a les cheveux blonds de Freyja qui s’agitent dans l’encadrement de la porte. Ensuite sa main qui glisse sur ta joue et t’oblige à revenir dans le monde réel. Tu tournes la tête vers elle, croise son regard, poses tes yeux sur ses lèvres souriantes. La remarque de Frey semble frivole comparée à ce qu’il y a dans ta tête à ce moment là.
“Manger n’est pas ma priorité.” Ton visage glisse dans sa main, tes lèvres déposent à la naissance de sa main un baiser léger avant qu’elle ne la retire. Marque d’affection que tu te permets, avant tu ne l’aurais jamais fait. Avant, elle n’aurait jamais cherché le contact physique comme ça. Tu n’est pas apte à résister.
Qu’elle est ta réelle priorité ? Travailler ? C’est sans doute bien triste diraient certains. Toi tu envisages cela comme la seule chose stable dans ta vie. Tu portes ta tasse enfin à tes lèvres, le liquide a largement refroidis. Pendant combien de temps es tu parti ? Tu t’es déjà rendu compte que tu avais des absences. “Tu m’as ramené un cadeau ?” Tu souris à ton tour revenant parmi les vivants, tentant un brin d’humour pour relativiser l’accusation de Freyja sur ton hygiène de vie. Tu bouges légèrement, appuyant ton dos sur l’encadrement dur de la fenêtre, une jambe pend du côté de la chambre, l’autre dans le vide. Tu tentes de t’ancrer dans la vision nocturne de la Dalgaard pour ne pas repartir. A la lumière de la lune sa peau semble d’un blanc immaculé, et le bleu de la robe qui s’arrange parfaitement avec celle de ses yeux la rend d’autant plus opaline. Elle pourrait aussi bien ne pas être là, et tu pourrais être entrain simplement de vivre un rêve. Tu voudrais tendre la main pour vérifier qu’elle est bien là. Pourtant elle te touchait encore quelques secondes auparavant. Tu luttes pour démêler l’invention de l’esprit et ce qui se déroule devant toi.
- InvitéInvité
Re: Flashback - Oiseaux de nuit #Freyja4
Ven 30 Oct 2020 - 23:16
Oiseaux de nuit
Elle aurait pu répondre à la place de son meilleur ami. Elle aurait pu s’abstenir de faire une remarque sur son poids. Mais elle est ainsi Freyja, franche, direct, sans filtre. Elle dit ce qu’elle pense sans réfléchir à ce qu’il peut y avoir derrière comme conséquence, ceux et celles qui la connaissent, savent qu’il n’y a que très peu de méchanceté dans ses propos –tout dépend qui est en face d’elle en réalité- Ce moment partagé entres eux, ce baiser sur le bout de ses doigts, ce frisson qui la parcours…jamais ça n’aurait eu lieu auparavant. Elle aurait voulu au plus profond de son être, que ce moment dur en, que ces lèvres caresse sa peau une fois encore. Elle regretta aussitôt de replacer sa main sur son genou. A sa question, ses lèvres s’étirèrent en un sourire espiègle « C’est moi ton cadeau » sa tête bascula sur le côté pour le regarder de nouveau, lui montrant ainsi son sourire taquin. Elle prit une nouvelle gorgée de son thé et poussa un long soupir d’aise. Maintenant qu’il était à ses côtés, elle pouvait mieux respirer, ses nuits, ces derniers mois étaient agitées, fatigantes. Elle n’arrivait pas à fermer l’œil convenablement depuis qu’elle avait réalisée qu’il avait bel et bien disparut. Elle posa la tasse près d’elle, posa les pieds sur le sol et tendit la main à Cygnus. « Viens » Sa main dans la sienne, elle faillit glisser sur un haut laissé à l’abandon sur le sol, sa main s’accrocha par reflexe à celle Grymm. Ils entrent dans la salle de bain. Maladroitement, Freyja se mordit les lèvres et fit face au français, elle ravala sa salive et posa les yeux sur lui. Sans un mot, elle retira son haut blanc, fit glisser sa robe pour qu’elle tombe au sol. Elle avait besoin de le sentir près d’elle, c’était vital, tant de mois sont passés en repassant en boucle ce qu’il s’était produit entres eux. Elle n’avait pas forcément l’envie d’aller plus loin, juste réaliser que ce n’était pas un rêve, qu’elle était prêt de lui. Elle s’approcha de lui et passa sa main sur ses cheveux, plus long que d’ordinaire. Elle ne s’en plaignit pas. Elle approcha son corps du sien, leur épiderme se frôlent, de milliers de frissons apparaissent, sa respiration se fait plus pressante. Dépourvus d’habits, ils entrèrent sous la douche. Un moyen de se détendre, se décompresser, elle voulait simplement d’un instant avec lui sans forcément parler. L’eau sur leur peau, silence entres eux comme ça l’est habituellement, elle enlaça le cou de Cygnus et posa sa tête contre lui, apprécier ce moment ainsi que ces retrouvailles. Juste elle et lui, presque comme avant.
(c) princessecapricieuse
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Re: Flashback - Oiseaux de nuit #Freyja4
Lun 2 Nov 2020 - 17:33
« C’est moi ton cadeau » Tu lèves un sourcil, ton visage toujours souriant adressé à la jeune femme. Après tout c’est toi qui a posé la question. Sans doute que tu ne t’attendais pas à une telle réponse c’est vrai. Terrain inconnu, une terre encore vierge, ou presque. Des situations non exploitées, peut être avec la pensée d’être resté sur sa faim, de ne pas avoir pris le temps d’en profiter. Tu es partie comme un voleur, et là encore tu n’as pas complètement atterrit de ta rêverie. Aussi bien elle n’est pas là avec toi, c’est une illusion. Elle à l’air pourtant si réelle…
Tout comme sa main qui attrape la tienne. Et qui t’attire avec un seul mot vers ailleurs. Il n’y a plus le ciel étoilé au dessus de vos têtes mais le plafond décrépit de la chambre, et enfin celui de la salle de bain. Tu fais peu cas de l’endroit où tu vis, c’est comme manger, mais sinon davantage secondaire encore. Tu as des priorités, et des pensées différentes, brumeuses, qui ne te permettent pas d’habiter totalement ton corps, mais juste de t’en servir. Ce n’est pas forcément un effet positif que ce qui se cache derrière ses portes noires à sur toi. C’est même plutôt le contraire. Il faut dire que quelque part tu as envie de te noyer, tu ne veux plus penser, tu ne veux plus souffrir. Parce que c’est ce que tu cherches à repousser dans un coin de ton esprit.
Les mains fraîches courent sur ta peau jusqu’à ce que ton tee shirt tombe, le reste de tes vêtement tu t’en charges seul, obéissant à l’impulsion de la belle de nuit. Tes yeux tombent sur ses formes, la robe bleue n’est plus qu’un chiffon au sol. Sans doute n’a t’elle pas pris le temps d’enfiler autre chose avant de courir te trouver dans les méandres de la ville. Tu la laisses faire, reprenant pied doucement, elle s’approche, passe sa main dans tes cheveux, un instant tu croises son regard celui d’après tu fermes tes paupières. Les peaux s’effleurent, ton épiderme réagis sans que tu n’es ton mot à dire.
Sur vos corps nus l’eau chaude coule tandis que dans tes bras qui se referment autour de son corps la jeune femme viens se lover en quête de ce contact qui c’est brisé au moment de ton départ. C’est comme si les mois précédents n’étaient pas passés, comme si rien n’avait changer. Tu glisses ton visage dans le cou de Freyja. L’eau vient baigner tes cheveux, provoquant un séisme de frisson dans ton corps. Tes mains sur ses reins, vos corps plaqués l’un contre l’autre. La tension dans ton corps qui s’évacue, tu lâches prise à nouveau, comme la première fois. Mais tu ne sens plus l’urgence qui coule dans tes veines, juste la dépendance à cette être de part son identité même. Miroir de toi, symbiose. “I’ve missed you.” L’as tu prononcé à haute voix ? Tu n’en es pas sûr. Confession à son âme, à sa peau chaude. Comment sans prononcer de mot, peut on tout dire ?
Combien de temps restez vous là profitant juste de l’autre ? Jusqu’à ce que ton corps se rappelle à toi, douleur dans les jambes à rester statique, tes lèvres se posent dans son cou, tu te redresses finalement. Tu te sens rasséréné. A nouveau c’est comme si rien d’autre ne comptait vraiment en dehors de cette douche, de cette chambre.
Lèvre sur son front, il ne faut que tendre le bras pour attraper dans cette minuscule douche le savon, sans arrière pensées même, dictant à ton corps comme à ton habitude, tu entreprends de caresser ce corps qui t’es offert en la lavant. Juste prolonger ce moment, en joignant sans doute, l’utile à l’agréable puisqu’elle vous a amené ici.
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