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Would it be ok if I came home to you - Maximilien
Lun 28 Sep 2020 - 0:46
Au fond la monotonie de la reprise des cours l’apaisait, après les brûlures de l’été. Chez elle, tout n’était plus que discussions infinies, stratégies, constitution d’un hypothétique nouveau. Deux mois remplis de « si » et sans aucune certitude, épuisants. Elle en voyait à peine ses amis, ses plus précieux soutiens. En revenant à Hungcalf, elle retrouvait le décor familier, les repères nécessaires. Mais les exigences de la sixième année l’avaient prise de cours et elle n’avait pu encore pallier ce manque, au point que tout début septembre, elle était encore loin quand l’un de ses plus proches amis avait appris ses fiançailles. Les fiançailles. Rien qu’à cette pensée, un léger froncement vint déformer son front. Parce qu’elle en était elle-même exemptée, elle n’avait, honteusement, même pas envisagé que l’un de ses proches puisse faire l’objet de ces ridicules négociations. Pourtant il n’y avait rien de surprenant. M. Leroy ne se cachait pas de ses idées arrêtées sur la question. Léonie y avait vu une nécessité d’en parler à cœur ouvert avec Max, raison pour laquelle, après quelques messages envoyés pour fixer l’affaire, elle se dirigeait vers les chambres des étudiants au lieu de la sienne.
Deux coups portés contre le bois de la porte et déjà son visage s’illuminait d’un sourire chaleureux quand son ami vint lui ouvrir. « Hey ! C’est une honte qu’on soit à vingt mètres l’un de l’autre et qu’on arrive à peine à se voir autrement qu’en coup de vent, pas vrai ? », déclara -t- elle avec enthousiaste renouvelé en lui claquant une bise bien française sur les joues. Parce que ce n’était pas le genre de discussion qu’ils entretenaient au milieu des autres étudiants, entre la poire et le dessert, encore moins par-dessus leurs bouquins dans les murmures de la bibliothèque, pas vrai ?. « Bon alors, fit la jeune femme en se laissant tomber sur le lit avec sa désinvolture habituelle. Tu la trouves comment cette future madame Leroy ? ». La question était taquine, peut-être un peu trop vite jugea -t- elle, puisqu’elle devint plus sérieuse. « Et avec ça, comment tu vas ? Pour de vrai, je veux dire. »
@Maximilien Leroy
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
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» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
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Re: Would it be ok if I came home to you - Maximilien
Lun 28 Sep 2020 - 15:51
Would it be ok if I came home to you ft. @Léonie McCarthaighIl n’y a pas à dire, le temps écossais est difficile et chaque année, Maximilien essaye de s’y faire. Sans réel succès. Pourtant, il se donne toutes les chances de l’apprécier mais il n’y peut rien si ce froid ne lui est pas forcément appréciable. De toute l’université, il est sûrement le premier à remettre un gilet en laine, ou même un pull à l’arrivée du mois d’octobre. Il en vient presque à regretter les températures automnales françaises mais bon, tout ça, il l’a choisi et il n’ira pas s’en plaindre. Ce n’est qu’une question d’habitude. Dans quelques jours ou semaines, il se sera de nouveau fait à l’idée d’avoir souvent froid, que ce soit au saut du lit ou aux intercours.
Les cours en eux-mêmes permettent de se réchauffer un peu, surtout ceux qui demandent un peu de physique. Et ne parlons pas des entraînements de quidditch avec ces températures ! Il n’y peut rien si sa peau n’a pas la même épaisseur que celle des écossais… ce qui lui demande de se bouger un peu plus que la moyenne pour continuellement réchauffer son corps. Et quand vient la fin de la journée, il est bien content de retourner sous la couette de sa chambre universitaire pour potasser ses cours ou s’adonner à quelques lectures. Pas de club aujourd’hui, de sorties de prévues… si bien que quand Léonie a pris contact avec lui afin de discuter un peu, il n’y a pas vu d'inconvénient. Bien au contraire, cela lui fera un peu de compagnie au chaud !
Même s’ils sont encore loin des températures hivernales de la région, Maximilien se permet de leur préparer deux thés bien chauds, qu’il met à infuser au moment même où la jeune femme toque à sa porte de chambre. C’est avec un sourire qu’il l’accueille parce qu’après tout, c’est Léonie - et que de toute façon, le français a été éduqué pour être un hôte irréprochable, peu importe les circonstances.
“Salut ! J’avoue que c’est bien dommage mais eh, bienvenue dans la vie d’adulte !” Rajoute-t-il en riant tout en la serrant rapidement dans ses bras, continuant sur une bise typiquement française. Il la laisse entrer dans la chambre, refermant vite la porte derrière elle pour ne pas perdre de la chaleur. Attendant qu’elle s’installe comme bon lui semble, il apporte les deux tasses à proximité, qui continuent d’infuser et lui montre la sienne.
“Wow, t’attaques direct toi dis-donc !” Répond-il dans un sourire nerveux, car ce sujet l’est vraiment pour lui. Il ne sait jamais comment l’aborder, encore moins avec Léonie. Il ne s’attend pas à ce que quiconque de ses proches amis le juge, mais le doute subsiste. Il sait que beaucoup de comprennent plus cette pratique de mariage arrangé et lui-même n’est pas forcément un fervent défenseur de tout ça. Mais bon… qu’y peut-il de plus ?
“En vrai, bien. Un peu perturbé par toutes ces nouveautés mais retrouver les bancs de l’université ont suffi à me stabiliser un peu. C’est vrai que je n’ai jamais vraiment pris le temps de discuter de ça avec toi et je m’en excuse. Même si je savais depuis plusieurs années que ce moment allait arriver, l’apprendre est… ouai… étrange. Perturbant. Et ça s’est fait début septembre, très vite. Mais et toi, quoi de neuf de ton côté ?” Il doute que ce soit aussi énorme que ses fiançailles mais eh, sait-on jamais ! Et puis, il aime prendre des nouvelles de ses amis et avec toutes ces histoires, il n’a pas vraiment eu le temps de se consacrer à son amitié avec Léonie.
“Tiens, je t’ai fait du thé si tu veux.”
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Re: Would it be ok if I came home to you - Maximilien
Mer 4 Nov 2020 - 23:45
Ce fut le sourire nerveux de Max qui lui répondit, lui faisant un peu regretter son empressement. « Oh, désolée. C’est encore trop tôt ? », s’excusa -t- elle, la voix un peu plus hésitante. « C’est juste que… ça faisait un moment que j’ai l’information en tête et … ça m’inquiétait un peu. » Sans pour autant qu’elle ait trouvé les mots justes, le moment opportun pour amener le sujet entre eux. Quoi de mieux que l’informalité, l’intimité d’une chambre familière pour laisser les langues de délier ? Léonie le remercia en prenant la tasse entre ses mains, humant discrètement les senteurs de l’infusion tout en l’écoutant. Son ami lui assurait aller bien, et elle ne voulait que pouvoir le croire sur parole. Elle ne sut gommer totalement, pourtant, la moue dubitative qui déformait légèrement sa bouche. Au moins la nouvelle n’avait-elle pas l’air de lui parasiter l’esprit… du moins pas suffisamment pour qu’il ne retrouve pas un peu de quiétude à l’université.
« Mmh…, laissa -t- elle filer, l’air songeur. Et ton grand-père, comment t’a -t-il présenté la chose ? Et la rencontre s’est passée comment ?», s’enquit-elle. Il y avait mille raisons pour lesquelles les Sang Pur s’évertuaient à perpétuer cette tradition exécrable. Étendre un empire, jouer d’influences, conserver une pureté de sang, renouveler les alliances. Mais à ses yeux, c’était systématiquement la jeune génération qui se retrouvait sacrifiée sur l’autel de l’honneur, les jeunes adultes appelés à servir et défendre des intérêts et des valeurs qui n’étaient peut-être pas les leurs. La jeune femme savait très bien à quel point Max tenait son grand-père en haute estime, comment il avait pris sous son aile. Mais plutôt que de la rassurer (peut-être l’aïeul avait-il fait les choses bien pour assurer le bonheur de son petit fils ?), cela l’inquiétait un peu. Les ambitions d’un Sang Pur qui voulait qu’elle l’appelle encore père, avaient ruiné son enfance. Et si la cruauté de son géniteur n’était en rien comparable à l’exigence de M. Leroy, Léonie ne voulait pas voir son ami, qu’elle aimait autant qu’un frère, voir lui échapper l’espoir d’un mariage d’amour, heureux. « Et tu es sûr que l’idée te va … ? Je veux dire, tu sais qu’il y a toujours moyen de trouver une solution si tu veux faire marche arrière ! »
La question lui fut retournée, et Léonie haussa les épaules dans un soupir, ne sachant comment traduire en mots son ressenti profond. « Oh tu sais, l’été n’est jamais simple », glissa -t- elle. Ah, qu’ils étaient loin les mois estivaux passés chez Max, loin de l’Enfer de la maison, les jours remplis de rires et de complicité. Désormais, elle les consacrait à sa famille, à veiller à ce que sa mère garde le cap, à ce que les jumelles fassent leurs devoirs pour Poudlard et trouvent encore le temps de pouvoir vivre un été normal, loin des problèmes. A tenir des conciliabules à voix basses avec Adeline, les deux sœurs perdues dans un fouillis de papiers sans savoir par quel bout commencer. A s’occuper des autres en s’oubliant au passage. Mais ça, elle ne savait le formuler ; c’était normal pour elle, le but qu’elle s’était juré de tenir, mince fil d’Ariane qui l’aidait à ne pas lâcher prise à son tour.
« L’ambiance à la maison était pesante, finit-elle par avouer. Un peu morose. On a eu du mal à tenir les jumelles occupées tout l’été. Enfin, je suis bien contente de rentrer à l’université aussi, j’ai hâte de pouvoir enfin valider mes MAGIC ! Je me sens juste un peu fatiguée après tout ça ». Une fatigue physique plus que mentale cette fois. A la rentrée, habituellement, elle revenait à Inverness vidée de force mentale et de courage, laissant ce vide si vertigineux l’engloutir avec d’autant plus de facilité. Mais pas cette fois ; ne lui restait de l’été que cette étrange langueur dans tout son corps, que le sommeil ne suffisait pas à faire taire. « Mais t’inquiète, je vais bien », lui assura la jeune femme avec un sourire raffermi et chaleureux.
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Re: Would it be ok if I came home to you - Maximilien
Ven 6 Nov 2020 - 11:03
Would it be ok if I came home to you ft. @Léonie McCarthaighL’inquiétude de Léonie est la preuve suffisante qu’elle tient énormément à lui et bien que Maximilien n’en ai jamais douté, c’est toujours appréciable d’en voir la manifestation. Sauf qu’il n’aime pas inquiéter ses amis donc il se met vite en tête de rassurer la jolie blonde.
“T’en fais pas. Ce n’est… ni trop tôt ni trop tard, techniquement. Mais il ne faut pas que ça te prenne la tête comme ça !” Après tout, ce n’est pas à elle que cela arrive. Vu son caractère, il ne donnerait pas cher du fiancé choisi en question. Oh, ce n’est pas le pire qu’il ait vu, loin s’en faut, et il l’admire pour ce qu’elle ait. Elle pourrait tout aussi bien s’incruster dans sa tête pour avoir tous les détails mais elle a assez de respect et d’amour pour lui pour ne rien faire de la sorte.
Maximilien finit inévitablement par se confier, décrivant sa perplexité et sa surprise face à toute cette nouveauté. Quand bien même il savait que cela finirait par arriver un jour. Bien sûr qu’il est un peu paumé, entre le jour des fiançailles très étrange, son premier rendez-vous avec Juliet et ensuite, cette discussion complètement hors du temps avec Peter… Mais même lui a son petit jardin secret et il ne révèle pas tout de ces perturbations. Juste le nécessaire et tourné de façon à ce que Léonie ne s’en fasse pas.
“Tu connais le spécimen… Un genre de : “souviens-toi l’arrangement que nous avons passé. Il va se concrétiser, tu as une fiancée.” On ne peut pas dire qu’il ait pris de gant mais en même temps, il n’y a pas vraiment de bonne façon d’annoncer la nouvelle, non ? Sinon, la rencontre en elle-même s’est plutôt bien passée. Il y avait sa famille avec elle, on a fait ça dans le Sud chez mon grand-père. Elle semble discrète et bien élevée, ça me convient.” Ce n’est pas un mensonge. C’est cette délicatesse chez Juliet qui pourrait lui plaire et le pousser à l’apprécier comme un mari est sensé apprécier sa femme. Mais il n’en est sûrement pas pour autant au stade où on peut parler d’amour. Léonie n’est pas avare de questions et sa dernière remarque lui fait serrer la mâchoire. S’il y avait un autre moyen, il l’aurait sûrement déjà trouvé… Malheureusement, un engagement est un engagement et il a appris à être un homme de parole.
“Il ne peut pas y avoir de marche arrière, sauf si j’abandonne mes études pour en démarrer de nouvelles qui seront à la convenance de Charles. Tu sais que je ne veux pas quitter ce cursus, c’est ce que je veux faire de ma vie. Donc… si c’est ce qu’il faut… l’idée me va. Elle doit m’aller.” Il n’y a bien sûr aucune certitude dans sa voix mais le français ne voit pas comment il pourrait se tirer de cette affaire sans avoir à renoncer à quelque chose de très important pour lui. Il n’est pas prêt à faire un tel sacrifice.
Il reporte donc le sujet sur Léonie, dont il n’a pas eu de nouvelles depuis quelques semaines maintenant. Il sait bien que ce n’est pas toujours évident chez elle et essaye de la soutenir le plus possible. “Bien souvent, les vacances sont plus éprouvantes que les études elles-mêmes… Allez courage, concentrons-nous sur le présent !” Étrange cette faculté commune qu’ils ont, l’un et l’autre, de se rassurer sans vraiment convaincre. Ou du moins, Maximilien sait reconnaître quand Léonie force un peu le trait pour le rassurer, tout comme elle est capable de faire la même chose avec lui - legilimens ou pas. Il lui sourit de façon distraite avant de siroter son thé bien chaud, qui réchauffe un peu plus ses mains.
“Bon et ce premier mois de 6ème année de médicomagie alors ? Raconte. Toujours pas de chevalier servant pour satisfaire tous tes désirs ?” Demande-t-il sur un ton taquin.
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Re: Would it be ok if I came home to you - Maximilien
Lun 23 Nov 2020 - 20:49
Lorsque Maximilien se confia sur le comportement de son grand père, la jeune femme lui prêta une oreille attentive, sirotant une gorgée de son thé de temps à autre. Ses sourcils se froncèrent légèrement, ses yeux se levèrent brièvement au plafond. Typique de Charles Leroy, comme s’il pensait que Maximilien lui devait quelque chose, à lui et au clan Leroy. Si elle avait moins de respect pour Max et sa famille, ou si elle n’était pas reconnaissante envers le vieil homme pour son accueil été après été, elle lui aurait fait savoir le fond de sa pensée. Elle se contenta d’hocher la tête et de grincer des dents. Juliet lui « convenait ». Sa future femme était acceptable. Elle faisait confiance au jeune homme pour tout faire pour que tout se passe au mieux, trouver des qualités à sa fiancée quand bien même il la connaissait à peine était bien une première preuve de sa bonne foi. Elle était peut-être romantique, ou particulièrement chanceuse. Même dans son éducation de Sang Pur, il n’avait jamais été question d’un quelconque mariage arrangé (avant que son père ne reprenne l’affaire en tout cas). Elle avait grandi avec la conviction que les mariages ne devaient être conclus par autre chose qu’un amour réciproque et le consentement des deux futurs époux. Face aux réalités de la société des sang pur, contraignantes et rétrogrades, elle se trouva bien naïve. Et amère, d’un coup. « Tant mieux. Je connais un peu Juliet, je lui donne quelques cours de soutien en SCM. Mais si elle te pose problème, je m’arrangerai pour la perdre en forêt, personne ne posera de question, t’inquiète », glissa -t- elle avec un air de conspiratrice. Elle se fendit d’un léger rire pour tenter de dédramatiser l’atmosphère. « Quoi, la famille Blackthorn au grand complet alors ? Quelle consécration mon cher je suis impressionnée. Tu veux que je fasse la révérence quand je te croise dans les couloirs maintenant ? »
Son sourire bravache se figea cependant lorsqu’il lui rappela les tenants de ce fameux accord passé entre son grand père et lui. Un arrangement pour eux, du chantage pur et dur à ses yeux. Un sifflement réprobateur glissa entre ses dents serrées, alors que son regard laissait s’effacer la lueur vaguement amusée qui les avait animés une seconde plus tôt. « C’est… oui je comprends. C’est juste dommage que ton bonheur ou ton futur doivent tenir sur un… compromis ». N’était-ce pas là le nid des frustrations et des regrets ? Que feraient-ils si les choses ne marchaient pas (ou plus) dans quelques mois, quelques années ? La meilleure volonté du monde ne faisait pas tout. Elle disait « dommage », elle remplaçait ce mot bien euphémique dans son esprit par d’autres qui reflétaient bien mieux sa pensée, et qu’elle ne confierait pas à Max, ne voulant pas le démoraliser. S’il semblait résigné, déterminé à sauver son choix de carrière face à sa vie amoureuse, elle ne protesterait pas plus et l’épaulerait du mieux qu’elle le pourrait.
Et aussi sûrement qu’elle avait tendance à penser être la seule à veiller, ce fut à son tour de devenir cette oreille attentive et cet ami aux mots sages pour la distraire des nouvelles sombres qu’elle lui confiait à demi-mot. La réalité de son quotidien était encore trop… trop dure, trop sombre pour qu’elle ose encore les formuler à voix haute, même face à ses plus proches amis. Max comme d’autres, connaissaient les fantômes du passé ; elle ne le laissait pas forcément se rendre compte de leur impact encore aujourd’hui, en taisait une bonne partie. Les mots d’encouragement de son ami avaient du vrai pourtant. A Hungcalf, ils étaient un peu comme coupés d’une partie du monde, d’une partie de leurs responsabilités. « Tu es la voix de la sagesse, comme d’habitude ! Dis-moi, qu’est-ce que je ferais sans toi ?», conclut-elle avec un mince sourire, toujours un peu fané aux entournures, mais bien sincère.
« Bon et ce premier mois de 6ème année de médicomagie alors ? Raconte. Toujours pas de chevalier servant pour satisfaire tous tes désirs ? » Reprit le jeune homme avec un sourire taquin. « De chevalier servant ? Ca va bien oui ? », rétorqua Léonie en le gratifiant d’une tape sur l’épaule et d’un bref éclat de rire. « Je suis une femme moderne moi Monsieur, je ne dépends que de moi ! » La taquinerie passée, elle reprit. « Non, plus sérieusement ça va. J’attends encore des réponses pour voir si je peux reprendre un stage au service de psychomagie à Sainte Marie, mais je suis confiante ! Et toi alors, cette première année de thèse ? Tu as choisi quoi déjà comme spécialité ? »
@Maximilien Leroy
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Re: Would it be ok if I came home to you - Maximilien
Mar 24 Nov 2020 - 14:10
Would it be ok if I came home to you ft. @Léonie McCarthaighMaximilien ne pouvait pas s’accorder le loisir d’envisager un mariage d’amour. Il aurait pu s’il était resté le cadet de la famille et que son frère, Peter, était tombé sous le joug de Charles Leroy, comme il l’était prévu. Sauf que les choses ne sont passées ainsi et qu’il a hérité de l’enseignement et la protection du doyen. Un bien ou un mal ? Il n’est pas en mesure de le dire mais d’autres, comme Leo, estiment que c’est un mal et la preuve en est qu’aujourd’hui, il est obligé de choisir entre ses études et sa vie sentimentale. Pour le français, le choix s’est imposé de lui-même : le travail avant toute chose et étant donné qu’il ne s’est jamais laissé aller à ce genre de choses, en quoi renoncer à la vie sentimentale est-il si important ? Seule une personne qui n’a jamais connu l’amour peut avoir cette réflexion, c’est décrire le personnage le personnage qu’il est… Il ne s’attend pas à ce que Léonie le comprenne, tout comme Elsje d’ailleurs. Il lui semble parfois vivre dans un monde différent du leur et leurs perceptions de la vie sont bien opposées. Cela ne veut pas dire qu’il ne les aime pas pour autant. Simplement, il est parfois difficile d’entretenir des conversations avec elles et de défendre son point de vue. Un point de vue qui, selon elles, ne lui appartient pas et lui a été imposé par son grand-père. Maximilien est encore trop attaché au patriarche des Leroy pour ne pas le défendre face à la vision moderne des sorciers de son âge, ce qui le pose en décalage avec eux.
Le jeune homme rit un peu, supposant qu’il doit prendre ça sur le ton de la blague. Léonie n’irait pas sérieusement perdre Juliet en forêt n’est-ce pas ? La dernière chose qu’il souhaite, c’est que ses amies et sa fiancée ne s’entendent pas. Pire, se détestent. Il a déjà senti quelques récalcitrances de la part d’Elsje mais cela date de bien avant ces fiançailles. Des raisons qui les regardent tous les trois : Elsje, Juliet et Peter. Le français n’a clairement pas à mettre son nez dans ces histoires…
“Dis pas de sottise ! Non fort heureusement, il n’y avait pas TOUS les Blackthorn, déjà qu’on était en sousnombre de notre côté… Par contre, je retiens ce truc de la révérence, ça m’intéresse !” Il continue sur la plaisanterie, faisant tourner sa tasse brûlante entre ses mains qui prennent peu à peu la même température. Il voit bien à son expression que Léonie utilise le terme de compromis uniquement pour lui faire plaisir et ne pas le blesser. Il préfère lui aussi s’en servir car il est bien moins douloureux qu’un autre. Cela lui donne l’impression d’avoir eu un choix, quand bien même ce n’est pas réellement le cas. Charles Leroy est connu pour arriver à ses fins, quoi qu'il en soit. Ce n’est pas comme s’il pouvait se dresser contre lui et les décennies de Leroy qu’il représente…
“Je pense qu’on est tous amenés, un jour ou l’autre, à en faire pour avancer dans la vie tu sais. Le mien est juste venu un peu plus tôt !” Il préfère largement avoir cette pensée, qui le réconforte. Comme s’il ne serait pas amené par le futur à en faire de nouveaux, des compromis. C’est se voiler la face, certes, mais c’est rassurant sur le moment. Léonie elle-même serait amenée à en faire mais il ne veut pas casser l’ambiance et préfère prendre de ses nouvelles, la rassurant comme il le peut face à cette nouvelle année qui commence.
“J’imagine que tu te perdrais dans une forêt ?” Lance-t-il, taquin, pour faire écho à la petite menace gentillette proférée envers Juliet quelques minutes plus tôt. Il ne se voit pas toujours comme le plus avisé ou le plus sage, mais il aime à savoir qu’il peut être utile à ses amis en toute circonstance. Que ce soit pour rassurer, porter secours ou remonter les bretelles ! Ou taquiner, comme dans le cas présent.
“Oooh Madame ne dépend que d’elle-même alors, très bien !” Il emprunte le ton de la moquerie, bien que ce n’en soit pas vraiment une. Dans un sens, il préfère voir Léonie indépendante plutôt que vissée à un mec qui ne lui voudrait aucun bien. Le jeune homme a confiance en son amie pour se débrouiller et, si besoin, elle a de l’aide en nombre. C’est ainsi pour chacun d’entre eux.
“Ce serait super ça ! Je croise les doigts pour toi alors. J’ai pris reporter. Tu sais, tout faire directement sur le terrain, collecter toutes les infos, réunir les images...Plus basé sur le quotidien. J’aime pas trop la politique, surtout actuellement. Ce n’est pas un sujet qui me met à l’aise. Et trop de personnes de ma promo se bousculent vers le sportif, ce qui n’a aucun sens pour moi. Nan moi je veux dénicher les scoops à même la rue et les retranscrire tels quels. J’espère que je le pourrais, au moins.” Maximilien a un léger soupir car il sait ô combien on peut être vite perverti par ce milieu. Par l’argent qui y coule. Il espère simplement avoir assez de force mentale et morale pour y résister à l’avenir, c’est d’ailleurs sur ce sujet que se base sa thèse ! La corruption dans les médias. On ne peut pas clairement dire qu’il est la personne la plus franche qui soit, il a ses secrets… mais jamais le français n’a participé au colportage de rumeurs et ne compte pas commencer. Il veut donner l’info, la vraie, quitte à ce qu’elle dérange.
“Et ça se passe bien ta nouvelle coloc ?”
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