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- InvitéInvité
Je pensais être seule ( lee )
Mar 29 Sep 2020 - 20:34
Samedi 03.10.2020, 19h00
Le regard vif, tu ne vois pas la moindre trace de présence au Phare, tu frappes à la porte, attends un instant et finalement entre. C'est un accord tacite entre toi et ta cousine, tu peux venir quand tu le souhaites pour t'occuper de Vosje, le temps que tu trouves une autre solution pour elle. Comme à son habitude, la renarde est sur l'arrière de la bâtisse, elle observe les allées et venues se ses proies, de ses intrus potentiels, « vosje… komt meisje ». Au son de ta voix, l'animal relève la tête, désireuse de montrer patte blanche tu lui lances le morceau de viande et attends patiemment que mademoiselle renifle et dévore son lapin avant de te retrouver à l'intérieur du salon. La soirée s'annonce fraîche et tu n'as pas envie de refroidir toute la maison.
Installée au sol, l'animal blottie entre tes cuisses, tu passes tes doigts dans sa fourrure avec délicatesse, tendresse infinie que tu refoules depuis un moment et qu'il faut que tu exprimes d'une manière ou d'une autre, au risque d'avoir le cœur qui explose. Jappements appuyés pour attirer ton attention, tu lui souris comme une mère sourit à son bébé, « qu'est-ce qui a bébé ? Est-ce que je te manque autant que tu me manques ? » Comme si elle voulait te répondre, Vosje pousse un petit cri strident et pose sa tête sur ta cuisse, « je suis désolée de te laisser ici… si j'avais su, je ne serais jamais partie… tout ça pour ça », parce qu'au final ça résume assez bien la situation : tout ça pour ça. Tu souffles doucement sur le nez de la renarde, ce qu'elle n'aime pas vraiment et qui à pour effet de la faire éternuer, et toi, ça te fait rire.
Ces moments de douceur te manque. Elle te manque, parce qu'en ce moment plus que jamais tu as besoin de canaliser ton affection, cet amour qui est emmagasiné et qui t'étouffe chaque jour. T'as pas pour habitude de te plaindre, de laisser la morosité ou la tristesse guider tes actions et peut-être que c'est pour ça que tu ne laisses rien paraître, pas autant que tu le devrais. Bien sûr, tu profites de Lorcan et de son canapé, de son plaid et de ses bras, épaule réconfortante s'il en est, mais tu n'as pas envie de lui prendre la tête avec tes histoires, il semble déjà avoir suffisamment de complications de son propre côté sans rajouter tes états d'âme en plus. Ta soeur est une oreille attentive, mais elle tu ne veux pas l'inquiéter, alors tu dis que ça va, tu souris et tu continues, pourtant la dispute que tu as eue avec Juliet dit tout le contraire, elle hurle ce malaise qui t'habite et que tu ne peux finalement partager qu'avec cet animal qui t'écoute sans juger, qui t'aime sans jamais songer à te quitter.
Vas savoir pourquoi, mais tu portes les boucles d'oreilles que Victor t'a renvoyé, ce cadeau précieux et enchanté qui symbolise tant de chose, qui représente tant de chose à tes yeux. La tête qui roule vers l'arrière, tu caresses Vosje d'une main, la pierre et le métal mêlé de l'autre pour te laisser envahir par un sentiment fort, une bouffée d'oxygène qui te fait du bien, t'es comme la camée qui vient de se faire son shoot, tu ressens cette douleur au cœur de ta poitrine qui pourtant te fait du bien, te soulage, « ça existait vraiment… je sais que c'était vrai... » tu tentes de t'en convaincre en tout cas, parce que sans ça t'es pas sûre de pouvoir faire face. Ta joue subit les attaques de quelques larmes rebelles qui ne jouent pas le jeux, c'est la première fois que tu as le cœur brisé, tu n'imaginais pas que ça pouvait faire si mal. Comme pour te consoler, peut-être est-ce le sixième sens des animaux, Vosje vient s'installer contre toi, la tête contre ton cou. C'est apaisant. « T'imagines qu'ils ne m'ont laissés aucune chance ? Qu'ils ont jugés… quoi d'ailleurs ? Mon attitude ? Je ne suis pas assez bien pour cette pseudo-élite? » Ce n'est pas la première fois que tu es jugée pour ton sang, pour ton attitude désinvolte, tu regrettes que ces gens-là ne souhaitent pas faire d'efforts, ils pourraient découvrir la personne merveilleuse que tu es; la jeune femme rêveuse et déterminée, celle qui aime de tout son cœur, sans limite ou condition, ils passent à côté d'un rayon de soleil sans même s'en apercevoir. « Le pire… c'est que je croyais vraiment qu'on pourrait s'en sortir, qu'on serait plus fort que leurs préjugés, mais faut croire que je me trompais, hein bébé ? Parce que je t'ai quitté toi, puis c'est lui qui est parti », c'est toi qui est partie, avec fracas, t'as pas vraiment toléré qu'il abdique de la sorte, t'as claqué la porte et t'étais sûre qu'il comprendrait que tu faisais parce que tu l'aimes à en crever, mais non. Tu pensais qu'il viendrait te chercher, ou qu'il serait toujours-là, mais tu t'es trompée. « Je suis sûre qu'ils vont lui trouver une fiancée parfaite, pour aller dans leur vie parfaite, dans leur maison parfaite… qu'ils s'étouffent avec leur putain de perfection », poing rageur qui s'abat au sol, faisant tressaillir Vosje, « pardon bébé !!! » t'enlaces la renarde qui semble te lancer un regard furieux, la pauvre, elle ne va pas apprécier tes visites si elles sont toutes aussi surprenantes.
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Re: Je pensais être seule ( lee )
Mar 29 Sep 2020 - 22:09
« ça existait vraiment… je sais que c'était vrai... »
La voix t'arrête, alors que tu sors simplement de la salle de bain, torse encore nu et les cheveux mouillés de la douche que tu viens de prendre. T'es pas du style curieux indiscret de nature, mais cette voix familière ne l'est cependant pas dans ces murs pour toi, alors tu t'approches de la cage d'escalier. Et aux paroles suivantes, tu es sur de toi, tu sais que au bout de ses sons, c'est l'Hollandaise qu'on t'a envoyé rencontré ton premier jour à Hungcalf : Cookie.
Mais il y a autre chose dans cette voix, une émotion, un timbre, quelque chose qui t'émeut en partie, t'attire d'une autre. Un mélange qui te semble si familier, faisant écho à un passé que tu n'as pas vraiment oublié, mais le veux-tu seulement ?
Discrétement, à pas de loup, tes pieds nus descendent les marches et quelques instants plus tard, tu aperçois la silhouette d'Ymkje, ce qui vient confirmer définitivement que tu avais su reconnaitre la voix en elle-même.
« Le pire… c'est que je croyais vraiment qu'on pourrait s'en sortir, qu'on serait plus fort que leurs préjugés, mais faut croire que je me trompais, hein bébé ? Parce que je t'ai quitté toi, puis c'est lui qui est parti »
De qui parle-t-elle ? Etait-ce là la raison de ce que tu ressentais chez elle ? Parce qu'il y avait quelque chose qui te perturbait depuis quelque temps, qui s'était accentué avec cette dispute que tu avais entrevue.
« Je suis sûre qu'ils vont lui trouver une fiancée parfaite, pour aller dans leur vie parfaite, dans leur maison parfaite… qu'ils s'étouffent avec leur putain de perfection »
Tu plisses le regard, loin d'être sur de tout comprendre et pourtant, ça semble limpide. Mais il te manque des pièces et le coup est porté, ta bouche s'ouvrant un peu sans que tu ne puisses rien faire d'autre que de voir l'animal s'effrayer, et soupirer.
-"Cookie-san ?"
Doucement, tu t'annonces, tranchant la scène de ta voix alors calme, sereine. Et bien que tu descendes les deux dernières marches, t'es prêt à tout remonter si ta présence est de trop. Mais tu ne veux pas, pas tant que tu n'es pas sur qu'elle va bien, ou en tout cas pour le mieux.
-"Cookie-san, toi aller bien ?"
Question en soit un peu conne et pourtant...
-"Moi ignorer ce que se passer mais... Frapper sol pas aider. Juste entamer combat que toi pas pouvoir gagner."
La voix t'arrête, alors que tu sors simplement de la salle de bain, torse encore nu et les cheveux mouillés de la douche que tu viens de prendre. T'es pas du style curieux indiscret de nature, mais cette voix familière ne l'est cependant pas dans ces murs pour toi, alors tu t'approches de la cage d'escalier. Et aux paroles suivantes, tu es sur de toi, tu sais que au bout de ses sons, c'est l'Hollandaise qu'on t'a envoyé rencontré ton premier jour à Hungcalf : Cookie.
Mais il y a autre chose dans cette voix, une émotion, un timbre, quelque chose qui t'émeut en partie, t'attire d'une autre. Un mélange qui te semble si familier, faisant écho à un passé que tu n'as pas vraiment oublié, mais le veux-tu seulement ?
Discrétement, à pas de loup, tes pieds nus descendent les marches et quelques instants plus tard, tu aperçois la silhouette d'Ymkje, ce qui vient confirmer définitivement que tu avais su reconnaitre la voix en elle-même.
« Le pire… c'est que je croyais vraiment qu'on pourrait s'en sortir, qu'on serait plus fort que leurs préjugés, mais faut croire que je me trompais, hein bébé ? Parce que je t'ai quitté toi, puis c'est lui qui est parti »
De qui parle-t-elle ? Etait-ce là la raison de ce que tu ressentais chez elle ? Parce qu'il y avait quelque chose qui te perturbait depuis quelque temps, qui s'était accentué avec cette dispute que tu avais entrevue.
« Je suis sûre qu'ils vont lui trouver une fiancée parfaite, pour aller dans leur vie parfaite, dans leur maison parfaite… qu'ils s'étouffent avec leur putain de perfection »
Tu plisses le regard, loin d'être sur de tout comprendre et pourtant, ça semble limpide. Mais il te manque des pièces et le coup est porté, ta bouche s'ouvrant un peu sans que tu ne puisses rien faire d'autre que de voir l'animal s'effrayer, et soupirer.
-"Cookie-san ?"
Doucement, tu t'annonces, tranchant la scène de ta voix alors calme, sereine. Et bien que tu descendes les deux dernières marches, t'es prêt à tout remonter si ta présence est de trop. Mais tu ne veux pas, pas tant que tu n'es pas sur qu'elle va bien, ou en tout cas pour le mieux.
-"Cookie-san, toi aller bien ?"
Question en soit un peu conne et pourtant...
-"Moi ignorer ce que se passer mais... Frapper sol pas aider. Juste entamer combat que toi pas pouvoir gagner."
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Mer 30 Sep 2020 - 20:15
Difficile de savoir si c'est parce que tu es perdue dans tes complaintes ou si Lee maîtrise parfaitement l'art ancestrale des ninja, mais tu ne l'as pas entendu descendre, pourtant t'es persuadée qu'il y a une marche qui grince dans ces fichus escaliers, tu sursautes lorsque la voix de l'asiatique viens rompre le silence. Cookie-san, tu pourrais sourire de cette appellation si tu étais dans le bon mood, mais là, ce soir, tu n'as pas vraiment le cœur à sourire, il est plutôt gros ces derniers jours. Les joues rapidement essuyées d'un revers de la main, tu tentes de faire disparaître la culpabilité en même temps que le sillon de ces larmes qui sont venues souillées ton maquillage.
« Lee, pardon », d'une simple carresse ta renarde se retire de tes jambes et part déjà à la rencontre du nouvel arrivant, tandis que tu te redresses d'abord, finissant par te lever pour faire face au chinois qui, visiblement, sort de sa douche - raison pour laquelle il n'a pas entendu que tu frappais à la porte. Est-ce que tu vas bien ? C'est une question sur laquelle on pourrait philosopher durant de nombreuses heures : tu es en bonne santé, tu ne manques de rien, tu as une famille et des amis en or, oui, tu vas bien; mais sur cette échelle, à combien est évalué un cœur brisé ? « J'ai frappé tu sais, mais comme on ne m'a pas répondu, je croyais qu'il n'y avait personne », est-ce que ça change quelque chose ? Probablement pas, tu serais entrée même si le premier ministre prenait son dîner sur la table de la salle à manger, mais tu n'as pas envie qu'il pense que tu te crois tout permis. Lynn et Adrian c'est une chose, ils te connaissent un peu, surtout Lynn, mais Lee, il vient juste d'arriver et se trouve déjà face à une violation de domicile, y'a mieux.
Finalement, sa dernière remarque te fait sourire légèrement, c'est vrai qu'entre ton poing et le sol, le sol sera toujours vainqueur, « si je n'ai pas envie que ma cousine me tue, c'est lieux que je perde ce combat », parce que depuis ton arrivée au phare tu sais qu'on ne rigole pas avec l'intégrité de la bâtisse ! « Je suis désolée, je … tu es là depuis longtemps ? » Quitte à avoir l'air ridicule, autant savoir jusqu'à quel point tu viens de te griller. Cette semaine n'était vraiment pas la tienne, la lettre de Victor, la dispute
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Mer 30 Sep 2020 - 20:50
« Lee, pardon »
T'abaissant pour gratter la tête de Vosje, tu n'arrives pas pourtant à perdre le fil de la conversation. Il y a ce sentiment qui t'habite, que tu ressens la concernant qui t'empêche de réellement décrocher ou de faire semblant. L'instant d'après, tu comprends pourquoi elle s'excuse, s'expliquant d'elle-même de son intrusion. Est-ce parce que tu es plus concentré, ou parce qu'elle est bouleversée et que son timbre serait un rien plus lent, mais tu parviens mieux à comprendre ce qu'elle dit. Ton esprit enregistre et traduit plus vite.
« si je n'ai pas envie que ma cousine me tue, c'est mieux que je perde ce combat »
Tu laisses un silence. Les subtilités de l'anglais ne te permettent peut-être pas de tout comprendre, mais les vocalises te laissent à penser que cette réponse qu'elle te donne pourrait être plus pour elle que vraiment à ton intention. Et finalement, c'est elle qui reparle, t'interrogeant :
« Je suis désolée, je … tu es là depuis longtemps ? »
-"Lee rentrer au Phare depuis 16h."
Regardant l'hollandaise, tu souris simplement. Tu as compris sa question, et les secondes qui suivent voient ta deuxieme partie de réponses se présenter :
-"Dans escaliers cinq minutes."
Assez pour entendre. Te relevant, tu t'approches alors de Cookie et prend sa main pour regarder. Ton pouce passe sur ses phalanges, mais rien ne semble dangereux. En même temps, ce n'est qu'un coup de poing au sol. Lachant sa main, ton regard vient retrouver ses pupilles, et tu ajoutes :
-"Toi être ici chez toi, pas un problème. Renarde ton bébé. Normal. Et si toi vouloir parler à autre chose que renard, nous amis."
Parce que t'es ainsi, tu lui laissera sa liberté. Et reculant, tu te diriges vers la pièce à coté, la cuisine et sort simplement un poêlon, du lait et de la poudre de cacao.
T'abaissant pour gratter la tête de Vosje, tu n'arrives pas pourtant à perdre le fil de la conversation. Il y a ce sentiment qui t'habite, que tu ressens la concernant qui t'empêche de réellement décrocher ou de faire semblant. L'instant d'après, tu comprends pourquoi elle s'excuse, s'expliquant d'elle-même de son intrusion. Est-ce parce que tu es plus concentré, ou parce qu'elle est bouleversée et que son timbre serait un rien plus lent, mais tu parviens mieux à comprendre ce qu'elle dit. Ton esprit enregistre et traduit plus vite.
« si je n'ai pas envie que ma cousine me tue, c'est mieux que je perde ce combat »
Tu laisses un silence. Les subtilités de l'anglais ne te permettent peut-être pas de tout comprendre, mais les vocalises te laissent à penser que cette réponse qu'elle te donne pourrait être plus pour elle que vraiment à ton intention. Et finalement, c'est elle qui reparle, t'interrogeant :
« Je suis désolée, je … tu es là depuis longtemps ? »
-"Lee rentrer au Phare depuis 16h."
Regardant l'hollandaise, tu souris simplement. Tu as compris sa question, et les secondes qui suivent voient ta deuxieme partie de réponses se présenter :
-"Dans escaliers cinq minutes."
Assez pour entendre. Te relevant, tu t'approches alors de Cookie et prend sa main pour regarder. Ton pouce passe sur ses phalanges, mais rien ne semble dangereux. En même temps, ce n'est qu'un coup de poing au sol. Lachant sa main, ton regard vient retrouver ses pupilles, et tu ajoutes :
-"Toi être ici chez toi, pas un problème. Renarde ton bébé. Normal. Et si toi vouloir parler à autre chose que renard, nous amis."
Parce que t'es ainsi, tu lui laissera sa liberté. Et reculant, tu te diriges vers la pièce à coté, la cuisine et sort simplement un poêlon, du lait et de la poudre de cacao.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Mer 30 Sep 2020 - 21:53
Lee rentrer au Phare depuis 16h, sans que tu ne le contrôles tes yeux s'agrandissent légèrement sous l'effet de la surprise, tu ne t'attendais pas à un tel … pragmatisme, mais après tout qu'est-ce qu'il y a d'étonnant à ce qu'il réponde à la question le plus littéralement possible, mais après quelques secondes tu comprends qu'il avait bien compris la question et le sous-entendu qui en découlait. Gloups. Tu ne fais pas la fière en cet instant et le fait qu'il ait entendu la quasi totalité de ton monologue ne t'aide pas vraiment. Tu le laisses se saisir de ta main, reconnaissant le geste qu'aurait eut ta soeur à sa place afin de vérifier que tu ne t'étais pas blessée à la suite de ton coup de colère. « Ça va, ne t'inquiète pas » dis-tu en ouvrant et fermant le poing, pour prouver que tu ne mens pas.
« Merci », la paume qui rencontre ta poitrine en signe de remerciements pour ses paroles réconfortantes. Il semble t'avoir bien cerné et avoir compris l'importance de pouvoir venir voir ton animal aussi souvent que tu en as besoin. Nous amis. Nouveau sourire qui s'esquisse, « oui, on est amis… mais je ne veux pas t'embêter avec mes histoires, ton temps est précieux » et c'est lui l'a dit. Lee fait demi-tour et prends la direction de la cuisine, ton deuxième endroit préféré dans cette maison. Finalement, le Phare te manque un peu, tout était plus simple lorsque tu vivais sous ce toit, mais tu t'estimes chanceuse d'avoir Lorcan, il te fait penser à tout autre chose et c'est bien de ça que tu as besoin.
Sans être trop intrusive, tu passes la tête par la porte et découvre des ingredients qui te sont familier. « Tu arrives à trouver tes marques ici et à l'université ? » Parler de tout sauf de toi, c'est la seule chose qui te passe par la tête en ce moment, même si ton esprit est bien loin de ton corps. « De mémoire... » tu accompagnes tes paroles d'un geste vers une porte de placard que tu ouvres et sors des chamalows, réserve spéciale de Booij, t'as pas vider tous les placards en partant visiblement.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Mer 30 Sep 2020 - 22:18
« oui, on est amis… mais je ne veux pas t'embêter avec mes histoires, ton temps est précieux »
-"Temps être aussi pour amis." réponds-tu simplement, dans un sourire. Et alors que tu gagnes la cuisine, sortant les ustensiles à la meilleure de toute les potions qui existe, tu verses le lait dans le poelon et allume la taque pour le réchauffer. Prenant une cuillère en bois, celle-ci vient rapidement trouver le contact du liquide blanc et tu commences un mouvement régulier : deux tours vers la droite, un vert la gauche. Un moment que met à profit l'invité innattendue pour te rejoindre.
« Tu arrives à trouver tes marques ici et à l'université ? »
Ton regard la défie encore, dans un regard et un mutisme sur, avant de la voir ouvrir une armoire proche de ta tête. Une tête que tu penches légèrement, pour éviter de prendre le bois de la porte dans le front et tu regardes l'Hollandaise sortir un paquet de marshmallows.
-"Grand-mère toujours dire : Chocolat chaud etre meilleur potion pour tristesse. Et marshmallows être meilleur médicament."
Puis, ta main lachant la spatule, tu prends la poudre pour l'ajouter à l'aide d'une autre cuillère et fait un signe de tête à Ymkje d'approcher, n'hésitant pas à prendre le paquet qu'elle a dans les mains pour le déposer sur le coté. Et guidant sa main vers la spatule, tu la prends avec elle et tu lui fais exécuter le mouvement.
-"Deux vers gauche, un vers droite. Très important. Toi surveiller, moi aller chercher vêtement."
Parce que tout doucement, l'automne s'annonce et les températures sont ici plus fraiches que part chez toi. Et parce que ce n'est pas très correct, en l'état, de rester torse nu. T'absentant donc, en pleine confiance pour ce qui est de la suite, tu redescend rapidement, un haut tout ce qu'il y a de plus simple enfilé.
-"Mais plus grand secret pour chocolat chaud réussi, et gommes, être partage. Sans ça, remède aucun effet."
Tu souris, sortant alors deux tasses après avoir verser un peu d'eau là où la renarde pourrait venir laper à sa guise.
-"Temps être aussi pour amis." réponds-tu simplement, dans un sourire. Et alors que tu gagnes la cuisine, sortant les ustensiles à la meilleure de toute les potions qui existe, tu verses le lait dans le poelon et allume la taque pour le réchauffer. Prenant une cuillère en bois, celle-ci vient rapidement trouver le contact du liquide blanc et tu commences un mouvement régulier : deux tours vers la droite, un vert la gauche. Un moment que met à profit l'invité innattendue pour te rejoindre.
« Tu arrives à trouver tes marques ici et à l'université ? »
Ton regard la défie encore, dans un regard et un mutisme sur, avant de la voir ouvrir une armoire proche de ta tête. Une tête que tu penches légèrement, pour éviter de prendre le bois de la porte dans le front et tu regardes l'Hollandaise sortir un paquet de marshmallows.
-"Grand-mère toujours dire : Chocolat chaud etre meilleur potion pour tristesse. Et marshmallows être meilleur médicament."
Puis, ta main lachant la spatule, tu prends la poudre pour l'ajouter à l'aide d'une autre cuillère et fait un signe de tête à Ymkje d'approcher, n'hésitant pas à prendre le paquet qu'elle a dans les mains pour le déposer sur le coté. Et guidant sa main vers la spatule, tu la prends avec elle et tu lui fais exécuter le mouvement.
-"Deux vers gauche, un vers droite. Très important. Toi surveiller, moi aller chercher vêtement."
Parce que tout doucement, l'automne s'annonce et les températures sont ici plus fraiches que part chez toi. Et parce que ce n'est pas très correct, en l'état, de rester torse nu. T'absentant donc, en pleine confiance pour ce qui est de la suite, tu redescend rapidement, un haut tout ce qu'il y a de plus simple enfilé.
-"Mais plus grand secret pour chocolat chaud réussi, et gommes, être partage. Sans ça, remède aucun effet."
Tu souris, sortant alors deux tasses après avoir verser un peu d'eau là où la renarde pourrait venir laper à sa guise.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Jeu 1 Oct 2020 - 10:08
Nouvelle esquisse de sourire, « je suis sûre que ma mère adorerait ta grand-mère avec ce genre de philosophie ». Tant qu'on considère la nourriture comme sacrée, comme réponse à un problème ou simplement comme philosophie de vie, Roosje vous adorera. Le geste est précis, régulier, le paquet de guimauve passe d'une main à l'autre avant de terminer sur le plan de travail, ta main quant à elle est cordialement invitée à saisir la spatule, deux à droite, un à gauche. Si tu n'avais pas été élevée par une maniaque des bizarreries culinaire peut-être que l'importance de ce geste te semblerait ridicule, mais … t'es la fille de ta mère, alors s'il dit que c'est important tu tiendras le rythme, faisant des tours là où tu fais des huit ou émulsionne en général.
Fouineuse autant que gourmande, Vosje pose une patte sur le plan de travail attirée par l'odeur du chocolat, tu lui balances un chamalow sur lequel elle saute comme s'il s'agissait de son repas de la semaine. Ça colle aux dents ce truc, elle ouvre grand la gueule légèrement incommodée, mais ce n'est pas pour longtemps, tu sais qu'elle aime ça malgré tout. « Gommes ? » Le front plissé, tu cherches à comprendre le mot d'après le sens de la phrase, sans grand succès, par contre tu comprends le reste de la phrase sans aucun problème, « c'est vrai que c'est toujours meilleur quand on partage », et tu parles bien de chocolat chaud pour une fois, pas d'allusions, pas de sous-entendu, t'es pas dans ton état normal, ça ne fait aucun doute.
Tu prends une des deux tasses, rajoutes quelques chamalow que tu caramélises à l'aide d'un sortilège informulé, une nouvelle fois, tu es bien la fille de ta mère parce que tes aptitudes en sortilège se concentrent principalement sur les sorts culinaire, et tu prends la direction du salon où t'attends le petit fauteuil à côté de la cheminée. Habituellement, c'est le fauteuil de Vosje, mais elle ne t'en voudra pas de lui voler sa place. Assise sur tes talons, tu as cette position de replis sur toi même, très loin de l'enthousiasme qu'on te connaît, mais … ça va aller. Ça va toujours, pas vrai. Souffle léger qui vient refroidir la couche supérieure du chocolat chaud, tu ne sais pas quoi faire, quoi dire, par où commencer, alors tu concentres ton attention sur les petites îles qui flottent aléatoirement à la surface de ton breuvage. « Ce n'est pas trop difficile d'être loin de tes proches ? » Le silence t'angoisse, alors tu le brises comme tu peux, tu te dis qu'en apprendre plus sur lui te détournera de tes propres soucis. Pour un bref instant du moins.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Jeu 1 Oct 2020 - 11:03
« je suis sûre que ma mère adorerait ta grand-mère avec ce genre de philosophie »
Regard qui se perd un peu dans le vague de cette affirmation, tes lèvres esquissent un timide sourire alors que le souvenir de ta grand-mère se redessinent. Tu aimerais approuver l'idée, pourtant tu sais que Roosje ne rencontrera jamais "Grand-mère feuillage", comme vous vous plaisiez à l'appeler dans ta fratrie. Elle est après tout la raison de ton arrivée tardive à Inverness. Et ta plus grande promesse sur l'honneur de l'instant.
« c'est vrai que c'est toujours meilleur quand on partage »
Amenant les tasses avec toi, tu laisses l'Hollandaise s'asseoir tout en regardant les marshmallows avec intérêt depuis le sort informulé que la jeune femme avait lancé plus tôt.
-"Toi douée pour cuisson gommes. Devra apprendre à Lee."
Compliment facile mais sincère, tu ne te permets pas de t'asseoir sur le même canapé, donnant sa tasse à Ymkje et venant t'installer dans un fauteuil proche, les coudes posés sur tes genoux, un souffle pour rafraichir quelque peu la boisson. Les secondes défilent, et si tu aimerais poser toi-même des questions pour chasser le silence, tu n'en fais rien. La raison est simple : tu as promis d'être là pour parler. Alors tu te contente de mordre ce que tu appelles une gomme, regardant la renarde s'inviter près de sa maitresse jusqu'à ce que ton regard pivote vers la blonde, alors qu'elle se décide elle à rompre le silence.
« Ce n'est pas trop difficile d'être loin de tes proches ? »
Prenant une seconde de réflexion, la réponse vient cependant facilement et rapidement :
-"Non. Internet beaucoup aide. Nous discuter souvent. Distance parait alors moins longue. Et possible pouvoir retourner pendant vacances. Juste devoir demander Kaiden-sempai si possible absenter travail."
Parce que t'a trouvé récemment, et assez rapidement il faut dire. Si tu n'avais pas encore été à l'adresse qu'Ymkje t'avait suggéré, tu avais eu la chance qu'une autre adresse s'était révélée fructueuse. Mais te rendant compte que ton invité ne comprendrait peut-être pas tout de suite, tu précise :
-"Kaiden-sempai être chef Becs & Museaux. Lui engagé Lee un peu moins de deux semaines."
Tu ne peux t'empecher d'être fier quand meme en le disant, et cette fierté est clairement présente sur ton visage. Mais regardant Cookie, tu revois ces traits et l'impression est de nouveau présente.
-"Cookie-san, pardon encore demander mais... toi bien aller ? Impression toi... "
Tu cherches les bons mots, alors qu'il serait si facile de les dire dans ta langue natale, et finalement tu tentes :
-"Coeur déchiré."
Regard qui se perd un peu dans le vague de cette affirmation, tes lèvres esquissent un timide sourire alors que le souvenir de ta grand-mère se redessinent. Tu aimerais approuver l'idée, pourtant tu sais que Roosje ne rencontrera jamais "Grand-mère feuillage", comme vous vous plaisiez à l'appeler dans ta fratrie. Elle est après tout la raison de ton arrivée tardive à Inverness. Et ta plus grande promesse sur l'honneur de l'instant.
« c'est vrai que c'est toujours meilleur quand on partage »
Amenant les tasses avec toi, tu laisses l'Hollandaise s'asseoir tout en regardant les marshmallows avec intérêt depuis le sort informulé que la jeune femme avait lancé plus tôt.
-"Toi douée pour cuisson gommes. Devra apprendre à Lee."
Compliment facile mais sincère, tu ne te permets pas de t'asseoir sur le même canapé, donnant sa tasse à Ymkje et venant t'installer dans un fauteuil proche, les coudes posés sur tes genoux, un souffle pour rafraichir quelque peu la boisson. Les secondes défilent, et si tu aimerais poser toi-même des questions pour chasser le silence, tu n'en fais rien. La raison est simple : tu as promis d'être là pour parler. Alors tu te contente de mordre ce que tu appelles une gomme, regardant la renarde s'inviter près de sa maitresse jusqu'à ce que ton regard pivote vers la blonde, alors qu'elle se décide elle à rompre le silence.
« Ce n'est pas trop difficile d'être loin de tes proches ? »
Prenant une seconde de réflexion, la réponse vient cependant facilement et rapidement :
-"Non. Internet beaucoup aide. Nous discuter souvent. Distance parait alors moins longue. Et possible pouvoir retourner pendant vacances. Juste devoir demander Kaiden-sempai si possible absenter travail."
Parce que t'a trouvé récemment, et assez rapidement il faut dire. Si tu n'avais pas encore été à l'adresse qu'Ymkje t'avait suggéré, tu avais eu la chance qu'une autre adresse s'était révélée fructueuse. Mais te rendant compte que ton invité ne comprendrait peut-être pas tout de suite, tu précise :
-"Kaiden-sempai être chef Becs & Museaux. Lui engagé Lee un peu moins de deux semaines."
Tu ne peux t'empecher d'être fier quand meme en le disant, et cette fierté est clairement présente sur ton visage. Mais regardant Cookie, tu revois ces traits et l'impression est de nouveau présente.
-"Cookie-san, pardon encore demander mais... toi bien aller ? Impression toi... "
Tu cherches les bons mots, alors qu'il serait si facile de les dire dans ta langue natale, et finalement tu tentes :
-"Coeur déchiré."
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Jeu 1 Oct 2020 - 20:37
« Les sorts culinaire, c'est quasiment les seuls que je maîtrise et encore, il faut qu'ils touchent à la pâtisserie sinon pfiou » tu mimes une explosion avec tes mains. Tu n'es pas une si grande catastrophe en cuisine, disons simplement que tu maîtrises mieux la ganache que les soufflés au fromage, « mais je t'apprendrai ce que je connais, si tu veux ». A voir si tu seras un bon professeur, ça c'est une autre histoire. Si pour certain le silence à quelque chose d'apaisant, pour toi c'est un peu comme une traversée de l'enfer, chaque nouvelle seconde de silence t'angoisse un peu plus que la précédente, jusqu'à ce que tu te décides à le rompre avec une question des plus bateau.
Tu es surprise lorsqu'il fait mention d'internet, sa famille semble progressiste s'il fait partie des sorciers de longues lignées. Tes propres parents ne sont pas ultra à l'aise avec ces moyens de communication inspiré par les moldus. En ce qui te concerne, tu jongles avec chaque média avec une facilité déconcertante. « J'espère que tu pourras retourner chez toi aux vacances », c'est sincère. Tu ne connais pas Kaiden personnellement, tu sais que c'est un Blackthorn, le frère de Juliet te semble-t-il, mais sans plus, difficile pour toi de te faire une idée quant à la probabilité de l'acceptation d'un congé. « Je le connais de nom, j'espère que tu te plairas là-bas et que ça couvrira tes frais ». Bien sûr, tu pourrais lui proposer un job bien plus juteux, un peu moins légal, mais non seulement tu n'es pas certaine que les services proposés par le Styx soient dans les cordes de Lee, mais surtout, tu ne le connais pas bien, difficile dès lors de savoir s'il est digne de confiance au point d'exposer plusieurs de tes amis.
Vosje sur les genoux, tu laisses tes doigts s'enfoncer dans sa fourrure profitant de la chaleur que son corps dégage, en plus de la chaleur qui émane de ta tasse. Pardon, l'excuse tu fais lever le nez, ton regard croise celui de Lee et lorsqu'il pose une nouvelle fois sa question, tu hausses légèrement les épaules, ce n'est pas de la désinvolture, plutôt une déclaration de forfait. Qu'est-ce que tu peux faire après tout ? Lorsqu'il utilise l'expression cœur déchiré, c'est un sourire sans joie qui vient étirer tes lèvres. « Cœur brisé », tu prends une gorgée de chocolat chaud, « c'est comme ça qu'on dit ». C'est une sensation difficilement explicable, mais il semble déterminé à ne pas te laisser broyer du noir aussi simplement que ça. « Ne t'inquiète pas, Lee, c'est l'histoire habituelle, tu tombes amoureux, t'es déçus et ça crée une blessure… quinze jours c'est pas assez pour se remettre visiblement », tu essaies pourtant. Tu sors. Tu ris avec tes amis. Tu as même mangé tout ce que ta mère t'a apporté, c'est dire si tu fais des efforts et pourtant, t'as beau essayer, rien ne diminue cette sensation de lourdeur dans ta poitrine, t'as l'impression que tu ne pourras plus jamais être réellement heureuse, et le pire c'est que tu évites ta propre sœur qui pourrait deviner ta souffrance rien qu'en effleurant ton esprit. Tu ne t'es jamais sentie aussi seule, pas même alors que tu traversais les continents avec seulement ton sac à dos.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Jeu 1 Oct 2020 - 23:04
C'est plus sur la probabilité de pouvoir négocier un congé aussitôt après une embauche que tu émettais des réserves, pas sur le coté pécunier. Parce que tu te contentais de peu, et qu'il existait bien des moyens pour un sorcier de voyager à moindre coup. Mais tu voulais faire bonne impression à Kaiden, et donc bien évidemment, tu n'avais pas encore parlé de ce sujet. Le moment viendrait en son temps, si d'aventure les événements se coordonnaient ainsi.
« Cœur brisé »
C'est amusant presque, car l'expression juste que tu visais était qu'elle en avait gros sur le coeur, ce qui aurait pu être le cas d'un ami ou autre chose. Mais la suite de la conversation te fait réellement penser que c'est plus que ça. Les mots, si tu n'es pas sur de tous bien les comprendre, sont sans appel possible et le timbre familier. Tu connais ces traits qui se dessinent sur le visage de Cookie, ce regard qui s'accroche à ses yeux comme voilé de souvenir,...
« Ne t'inquiète pas, Lee, c'est l'histoire habituelle, tu tombes amoureux, t'es déçus et ça crée une blessure… quinze jours c'est pas assez pour se remettre visiblement »
T'es réellement attentif, malgré la tasse à tes lèvres et le liquide chaud venant presque bruler ta langue, tu réfléchis déjà à quoi faire, quoi dire,... Faut-il seulement dire quelque chose ? Vous êtes amis depuis peu après tout, est-ce vraiment ta place ? Au fond de toi, de ton esprit, ces questions ne se posent pas réellement. Parce que tu sais ce que ta grand-mère t'aurait dit : si tu sais que quelque chose est fondamentalement bien, fais-le. Quelques soit les conséquences, une bonne action n'est jamais une mauvaise chose et une main tendue vaut mieux que le regret éternel d'avoir hésiter. Alors doucement, tu déposes ta tasse sur la table basse et tu fais le tour, venant cette fois t'asseoir juste à coté de la blonde. Sans un mot, tu saisis la tasse dans ses mains et viens également la déposer pour ensuite simplement l'entourer de tes bras.
Il n'y a pas de gêne dans ton acte, et peu de réelle pudeur, parce que tu sais ce que tu fais, c'est clair dans ton esprit. Aucun sous entendu, juste un calin amical, voulant lui rappeler ce que l'on t'a rappeler à l'époque : la solitude dans ces moments n'est qu'une idée. D'autres sont là, et au fond, t'a envie d'être là pour Ymkje. Des trucs comme le destin ou les forces surnaturelles, les ancêtres, tout ça, t'y crois. Et là, tu sais que c'est eux qui ont fait que tu prennes une douche plutôt qu'un bain, que tu rentres à 16h aujourd'hui au Phare, ...
Ta main caresse doucement son omoplate, et tu rompt le nouveau silence toi-même :
-"Savoir ce que c'est. Mais cœur guérira. Promesse de Xiao Lee. Temps viendra guérir coeur."
« Cœur brisé »
C'est amusant presque, car l'expression juste que tu visais était qu'elle en avait gros sur le coeur, ce qui aurait pu être le cas d'un ami ou autre chose. Mais la suite de la conversation te fait réellement penser que c'est plus que ça. Les mots, si tu n'es pas sur de tous bien les comprendre, sont sans appel possible et le timbre familier. Tu connais ces traits qui se dessinent sur le visage de Cookie, ce regard qui s'accroche à ses yeux comme voilé de souvenir,...
« Ne t'inquiète pas, Lee, c'est l'histoire habituelle, tu tombes amoureux, t'es déçus et ça crée une blessure… quinze jours c'est pas assez pour se remettre visiblement »
T'es réellement attentif, malgré la tasse à tes lèvres et le liquide chaud venant presque bruler ta langue, tu réfléchis déjà à quoi faire, quoi dire,... Faut-il seulement dire quelque chose ? Vous êtes amis depuis peu après tout, est-ce vraiment ta place ? Au fond de toi, de ton esprit, ces questions ne se posent pas réellement. Parce que tu sais ce que ta grand-mère t'aurait dit : si tu sais que quelque chose est fondamentalement bien, fais-le. Quelques soit les conséquences, une bonne action n'est jamais une mauvaise chose et une main tendue vaut mieux que le regret éternel d'avoir hésiter. Alors doucement, tu déposes ta tasse sur la table basse et tu fais le tour, venant cette fois t'asseoir juste à coté de la blonde. Sans un mot, tu saisis la tasse dans ses mains et viens également la déposer pour ensuite simplement l'entourer de tes bras.
Il n'y a pas de gêne dans ton acte, et peu de réelle pudeur, parce que tu sais ce que tu fais, c'est clair dans ton esprit. Aucun sous entendu, juste un calin amical, voulant lui rappeler ce que l'on t'a rappeler à l'époque : la solitude dans ces moments n'est qu'une idée. D'autres sont là, et au fond, t'a envie d'être là pour Ymkje. Des trucs comme le destin ou les forces surnaturelles, les ancêtres, tout ça, t'y crois. Et là, tu sais que c'est eux qui ont fait que tu prennes une douche plutôt qu'un bain, que tu rentres à 16h aujourd'hui au Phare, ...
Ta main caresse doucement son omoplate, et tu rompt le nouveau silence toi-même :
-"Savoir ce que c'est. Mais cœur guérira. Promesse de Xiao Lee. Temps viendra guérir coeur."
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Ven 2 Oct 2020 - 20:47
Sauver les apparences n'est pas dans ton ADN, tu n'es pas le genre de personne qui se retient de faire, dire ou ressentir, les choses. Tu vis ta vie à fond, tu te laisses guider par tes pulsions, mais il semblerait que ces derniers jours, tout est remis en perspective. Tout change. Tu essaies de garder un peu de distance, de contenance, mais probablement que c'est inutile. Un souffle t'échappe, c'est plus fort que toi. Puis tu es surprise de voir ton hôte prendre place à côté de toi, l'innocence qui apparaît dans son regard trouve echo dans le tien. Tu n'as aucune envie de résister, t'as peut-être simplement pas la force, alors quand il retire la tasse de tes mains pour ensuite venir te prendre dans ses bras, certes tu es étonnée, mais au fond ça te fait du bien. Parfois, les mots sont inutiles, pas puissants assez pour panser certaines plaies.
Ce n'est pas vraiment de l'hésitation, pas plus que de la pudeur, on sait tous que ce n'est pas cette qui te caractérise le plus, tu as juste un moment de flottement avant que ton menton se pose sur l'épaule du chinois, profitant de l'instant pour ce qu'il est : un instant de réconfort. Bien sûr, tu aimerais le croire quand il dit que ton cœur s'en remettra, que le temps fera son travail. Pour l'instant cela te semble mission impossible, mais tu aimerais le croire, vraiment, au plus profond de toi tu espères qu'il a raison. Pression légère de tes bras autour de ses épaules, « merci ». Merci d'avoir été là, de ne pas juger ou de dire que c'est ridicule, que tu es jeune et que la vie ne fait que commencer.
Prenant un peu de distance, tu brises l'étreinte avec un sourire reconnaissant et légèrement teinté d'une timidité qui t'es peu commune. « Je suis désolée, je ne voulais pas t'embêter… mais c'est assez compliqué à gérer, j'ai l'impression que quitter le phare n'a pas été une bonne idée, c'était une rentrée avec beaucoup de changements, je suis de meilleure compagnie que ça normalement ». Il n'a pas fait ta connaissance dans les meilleures conditions qui pouvaient exister, mais la vie est pleine de surprises. « Tu dis que tu connais ça… ça veut dire quoi ? » Ce n'est pas vraiment la question que tu voulais poser initialement, tu aimerais savoir combien de temps il lui a fallu pour guérir, s'il est guéri.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Ven 2 Oct 2020 - 22:48
« merci »
Bien qu'il soit inutile de te remercier, tu apprécies qu'elle le fasse et tu ne renchéris pas. Tu n'as pas de souci à recommencer ce genre de geste affectif, sachant pertinemment à quel point il peut faire du bien, et si un jour, un de tes amis en a besoin, tu veux être là. Autant que possible, tu veux être présent pour eux. Et parfois même pour des inconnus, ton choix de matière n'y est pas pour rien.
Tu laisses Ymkje faire, refermer l'étreinte, gérer l'intensité de celle-ci, la relacher quand elle estime que c'est ok.
« Je suis désolée, je ne voulais pas t'embêter… mais c'est assez compliqué à gérer, j'ai l'impression que quitter le phare n'a pas été une bonne idée, c'était une rentrée avec beaucoup de changements, je suis de meilleure compagnie que ça normalement »
-"Cookie-san être humaine. Humain avoir émotion. Et tous parfois avoir besoin souffler ou calin. Pas anormal. Et Lee aimer Cookie-san. Si Cookie-san devenir meilleure dans prochains jours, cool. Si rester identique, cool. Si moins bien, Lee être là. Et si besoin calin, gratuit."
C'est ta façon d'être. Parce qu'un calin, ça mange pas de pain, et t'a rien contre en donner si nécessaire. Prenant ta tasse sur la table mais reprenant la même place sur le canapé, près de ton invité, tu écoutes sa question avant de réaccoller ton dos aux cousins du dossier.
« Tu dis que tu connais ça… ça veut dire quoi ? »
Buvant d'abord une lampée de chocolat, ton regard te trahis facilement : tu réfléchis. Pas seulement à la réponse à apporter à la question, parce que tu n'estimes pas vraiment avoir quelque chose à cacher, mais plus aux bons mots à utiliser. Et prenant un nouveau chamalow dans les mains, le faisant rouler en va et vient entre ton index, ton majeur et ton pouce, tu entames ta réponse :
-"Jiang Li aimer fille à école Mahoutokoro. Kumiko-san. Très jolie fille... comme Cookie-san mais Japonaise... Très... Intelligente... comme Cookie-san..."
Les compliments sont sincères et désintéressés. Chaque fois d'ailleurs que tu cites l'Hollandaise à tes cotés, un geste de la main ou de la tête vient accentuer que tu parles bien d'elle, gestes mécaniques qui peut aisément montrer qu'il n'y a pas dans cette histoire de ton passé de grands secrets.
-"Être troisième amour Xiao Lee. Et aimer Xiao Lee. Puis arriver dernière année fin, dernières semaines. Parents Kumiko dire à elle fiancée avec jeune autre famille."
Ta tête forme alors une légère grimace comme celle que l'on pourrait faire pour dire "Tant pis". Parce que tu n'en souffrais plus. Pourtant tu aimais réellement Kumiko, tu te voyais naïvement faire ta vie avec elle. T'avais souffert de cette décision au début...
-"Lee triste au début. Comme Cookie-san. Mais pas frapper sol ou golem, ni amie..."
Petite touche entre l'humour et la pique amicale, tout en mangeant avec plaisir la guimauve caramélisé.
-"Grand-mère expliquer à Lee vie être comme préparation chocolat. Quand préparer chocolat, toi faire deux tours vers droite, c'est avancer dans vie. Et puis histoire cassé... être comme tour à droite. Si tour etre pas sur chemin, toi avoir fait deux pas et un derrière. Mais toujours avancer un pas."
Respirant calmement, tu te répétais rapidement chaque mot, cherchant jusque dans les expressions du visage d'Ymkje si tu étais compréhensible.
-"Cookie-san reculer un pas. Mais Cookie-san avancer de nouveau. Lee aider si faut. Et un jour, Cookie-san être mieux."
Ce jour viendrait, c'était certain. Parce que la vie était faite de joies et de peines, mais qu'il appartenait à chacun de choisir lesquelles voir en priorité.
Bien qu'il soit inutile de te remercier, tu apprécies qu'elle le fasse et tu ne renchéris pas. Tu n'as pas de souci à recommencer ce genre de geste affectif, sachant pertinemment à quel point il peut faire du bien, et si un jour, un de tes amis en a besoin, tu veux être là. Autant que possible, tu veux être présent pour eux. Et parfois même pour des inconnus, ton choix de matière n'y est pas pour rien.
Tu laisses Ymkje faire, refermer l'étreinte, gérer l'intensité de celle-ci, la relacher quand elle estime que c'est ok.
« Je suis désolée, je ne voulais pas t'embêter… mais c'est assez compliqué à gérer, j'ai l'impression que quitter le phare n'a pas été une bonne idée, c'était une rentrée avec beaucoup de changements, je suis de meilleure compagnie que ça normalement »
-"Cookie-san être humaine. Humain avoir émotion. Et tous parfois avoir besoin souffler ou calin. Pas anormal. Et Lee aimer Cookie-san. Si Cookie-san devenir meilleure dans prochains jours, cool. Si rester identique, cool. Si moins bien, Lee être là. Et si besoin calin, gratuit."
C'est ta façon d'être. Parce qu'un calin, ça mange pas de pain, et t'a rien contre en donner si nécessaire. Prenant ta tasse sur la table mais reprenant la même place sur le canapé, près de ton invité, tu écoutes sa question avant de réaccoller ton dos aux cousins du dossier.
« Tu dis que tu connais ça… ça veut dire quoi ? »
Buvant d'abord une lampée de chocolat, ton regard te trahis facilement : tu réfléchis. Pas seulement à la réponse à apporter à la question, parce que tu n'estimes pas vraiment avoir quelque chose à cacher, mais plus aux bons mots à utiliser. Et prenant un nouveau chamalow dans les mains, le faisant rouler en va et vient entre ton index, ton majeur et ton pouce, tu entames ta réponse :
-"Jiang Li aimer fille à école Mahoutokoro. Kumiko-san. Très jolie fille... comme Cookie-san mais Japonaise... Très... Intelligente... comme Cookie-san..."
Les compliments sont sincères et désintéressés. Chaque fois d'ailleurs que tu cites l'Hollandaise à tes cotés, un geste de la main ou de la tête vient accentuer que tu parles bien d'elle, gestes mécaniques qui peut aisément montrer qu'il n'y a pas dans cette histoire de ton passé de grands secrets.
-"Être troisième amour Xiao Lee. Et aimer Xiao Lee. Puis arriver dernière année fin, dernières semaines. Parents Kumiko dire à elle fiancée avec jeune autre famille."
Ta tête forme alors une légère grimace comme celle que l'on pourrait faire pour dire "Tant pis". Parce que tu n'en souffrais plus. Pourtant tu aimais réellement Kumiko, tu te voyais naïvement faire ta vie avec elle. T'avais souffert de cette décision au début...
-"Lee triste au début. Comme Cookie-san. Mais pas frapper sol ou golem, ni amie..."
Petite touche entre l'humour et la pique amicale, tout en mangeant avec plaisir la guimauve caramélisé.
-"Grand-mère expliquer à Lee vie être comme préparation chocolat. Quand préparer chocolat, toi faire deux tours vers droite, c'est avancer dans vie. Et puis histoire cassé... être comme tour à droite. Si tour etre pas sur chemin, toi avoir fait deux pas et un derrière. Mais toujours avancer un pas."
Respirant calmement, tu te répétais rapidement chaque mot, cherchant jusque dans les expressions du visage d'Ymkje si tu étais compréhensible.
-"Cookie-san reculer un pas. Mais Cookie-san avancer de nouveau. Lee aider si faut. Et un jour, Cookie-san être mieux."
Ce jour viendrait, c'était certain. Parce que la vie était faite de joies et de peines, mais qu'il appartenait à chacun de choisir lesquelles voir en priorité.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Sam 3 Oct 2020 - 7:58
C'est humain. C'est vrai, mais ça ne devrait pas faire si mal, c'est pas juste. Pourquoi est-ce qu'on ne peut se contenter des moments de joies ? Sans pluie, le soleil ne serait pas si rayonnant, tu te rappelles ces paroles d'un vieux sage qui t'avaient faites sourire à l'époque, tu n'avais pas compris ce qu'il voulait dire; maintenant tu réévalues chaque souvenir, lui attribuant une toute autre valeur, c'est certainement ce qu'il voulait dire. Tu ne penses pas qu'avoir besoin de réconfort est anormal, c'est juste que tu es d'ordinaire celle qui en apporte, pas celle qui en bénéficie. Si besoin calin, gratuit, tu souris, « tu devrais demander quelques noises, tu pourrais te faire un peu d'argent facilement », une seconde de flottement, « je plaisante », évidemment.
Difficile de dire si c'est de la curiosité mue par l'envie de savoir comment on guéri d'un cœur brisé ou si c'est pour changer de sujet, en tout cas pour ne plus en être le centre
Réflexe plus que réelle réaction, tu frissonnes avec une grimace lorsqu'il mentionne le mariage arrangé. Pas plus pour la petite amie de Lee, que pour Lys, que pour Lucrece, tu ne comprends ce genre de manœuvre. Est-ce que les parents détestent autant leurs enfants que pour les vendre au plus offrant ? « Bande d'attardés » C'est murmuré contre le bord de ta tasse, un commentaire qui aurait dû être silencieux, mais que tu n'as pas réussi à retenir. Ce qui te surprends c'est le relativisme flagrant dont il semble faire preuve. Tu n'aurais pas eut le même stoïcisme, c'est certain. Tu ne tolères déjà pas l'excuse de Victor, alors pour un mariage arrangé, quoique … à bien y penser peut-être que tu ne sais pas tout, c'est bizarre que Meghan ne soit pas rentrée, tu ne t'en plains pas, mais tu n'avais jamais fait de lien entre la disparition simultanée de ces deux-là. T'es livide. Ton cœur se serre, mais oublie de propulser le sang dans les veines. Et si …
« Je... » Il semblerait que ton petit entraînement et la prise de tête qui s'en est suivi n'est sont pas passé inaperçus. Petite grimace, le regard qui vient observer un détail du plafond, « je ne suis pas du genre… zen », pas du tout. Jamais. T'es née survoltée et ce n'est pas prêt de changer. Tu te bats contre ce que tu estimes injuste et quand tu ne peux pas te battre, tu trouves un exutoire, comme le golem, mais tu ne t'en prends pas à tes amis; Juliet, c'est un dommage collatéral. C'est qu'elle semble pleine de sagesse l'ancêtre, tu souris en imaginant une grand-mère chinoise comme celle de Mulan, l'esprit vif et malicieux avec juste ce qu'il faut de sagesse et de bienveillance. Tu hoches la tête, approuvant la métaphore. « Oui, sans doute ». Ça ne respire pas l'enthousiasme et la joie de vivre, mais au fond de toi tu l'espères sincèrement, parce que tu ne te supportes pas dans cet état; tu te fais un peu trop penser à Grace
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Sam 3 Oct 2020 - 20:03
« je ne suis pas du genre… zen »
Alors qu'elle disait ces mots, tu hoches la tête, grimaçant un peu d'une mimique rigolote.
-"Oui. Ca vrai. Toi..." Tu cherches un instant le bon mot, puis déclare, peut-être un peu trop sur de toi "Bombe humaine."
Pour autant, être plein d'énergie n'empêchait pas réellement d'être zen. Ce que limites tu avais voulu souligner, c'est que la colère avait été possible d'observer n'était pas un bon moteur pour se défouler. Pour autant, tu ne critiques pas, peut-être parce qu'au fond, tu te dis que ta "zenitude" venait de ce que l'on t'avait appris. Dans un autre contexte, c'est possible que tu aurais agi comme elle, ou pire peut-être. Personne ne savait finalement et il te restait encore beaucoup de choses à découvrir de la vie.
Finalement, tu révèles le secret de grand mère feuillage, sans obtenir la satisfaction dans la voix de ton interlocutrice, peut-être parce que tu l'a expliqué en des mots étrangers, des mots sur lesquels tu hésites encore que ce soit sur la justesse ou la prononciation. Mais l'idée semble passée et il se peut simplement que ce n'était pas le bon moment pour cette exemple. Qui savait vraiment ?
« je dois encore vider l'appart, tu n'as pas besoin de meuble ? Je donne tout »
La phrase t'arrete un instant, t'y réflechis sans vraiment savoir. Parce qu'ici, t'a les meubles dont tu as besoin et que tu n'es pas de ceux qui ont déjà fait des projets sur la comète, que tu n'a pas de besoin particuliers, où alors tu les ignore encore. Finalement tes épaules se haussent, tu ne sais simplement pas.
-"Pas savoir. Avoir tout ici et besoin peu. Rien manque encore. Par contre, si toi besoin aide, Lee aider pour..." Et sans trouver le bon mot, tu mimes les gestes pour désigner un déplacement, le fait de transporter les choses d'un endroit à l'autre.
-"Si Cookie vraiment vouloir jeter, surement gens qui pas avoir, pauvre, exister pas loin."
Okay, t'es pas riche et donc, tu pourrais être assimiler à ces pauvres dont tu parles par beaucoup de gens. Surtout les gens de l'université. Mais en vrai, là, tu parles de ceux qui n'ont vraiment rien. Et c'est pas encore ton cas.
Alors qu'elle disait ces mots, tu hoches la tête, grimaçant un peu d'une mimique rigolote.
-"Oui. Ca vrai. Toi..." Tu cherches un instant le bon mot, puis déclare, peut-être un peu trop sur de toi "Bombe humaine."
Pour autant, être plein d'énergie n'empêchait pas réellement d'être zen. Ce que limites tu avais voulu souligner, c'est que la colère avait été possible d'observer n'était pas un bon moteur pour se défouler. Pour autant, tu ne critiques pas, peut-être parce qu'au fond, tu te dis que ta "zenitude" venait de ce que l'on t'avait appris. Dans un autre contexte, c'est possible que tu aurais agi comme elle, ou pire peut-être. Personne ne savait finalement et il te restait encore beaucoup de choses à découvrir de la vie.
Finalement, tu révèles le secret de grand mère feuillage, sans obtenir la satisfaction dans la voix de ton interlocutrice, peut-être parce que tu l'a expliqué en des mots étrangers, des mots sur lesquels tu hésites encore que ce soit sur la justesse ou la prononciation. Mais l'idée semble passée et il se peut simplement que ce n'était pas le bon moment pour cette exemple. Qui savait vraiment ?
« je dois encore vider l'appart, tu n'as pas besoin de meuble ? Je donne tout »
La phrase t'arrete un instant, t'y réflechis sans vraiment savoir. Parce qu'ici, t'a les meubles dont tu as besoin et que tu n'es pas de ceux qui ont déjà fait des projets sur la comète, que tu n'a pas de besoin particuliers, où alors tu les ignore encore. Finalement tes épaules se haussent, tu ne sais simplement pas.
-"Pas savoir. Avoir tout ici et besoin peu. Rien manque encore. Par contre, si toi besoin aide, Lee aider pour..." Et sans trouver le bon mot, tu mimes les gestes pour désigner un déplacement, le fait de transporter les choses d'un endroit à l'autre.
-"Si Cookie vraiment vouloir jeter, surement gens qui pas avoir, pauvre, exister pas loin."
Okay, t'es pas riche et donc, tu pourrais être assimiler à ces pauvres dont tu parles par beaucoup de gens. Surtout les gens de l'université. Mais en vrai, là, tu parles de ceux qui n'ont vraiment rien. Et c'est pas encore ton cas.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Dim 4 Oct 2020 - 17:41
Bombe humaine, l'expression te fait sourire, c'est un bon résumé de ta personne, tu es incapable de passer inaperçu, de contenir ce feu qui anime tes veines autant que ton cœur. Du plus loin que tu te rappelles, tu as toujours été comme ça, tu viens d'une famille de personnes vives et impulsives, seul ton père déroge un peu à la règle, la force tranquille et le pilier de cette famille de femmes pleines de caractère. Une parole en amène une autre, une idée qui fait son chemin dans ton esprit et t'amène à penser à ce ménage que vous veniez de construire, de cet appartement à peine rénové et déjà abandonné. Dans ta générosité légendaire, tu proposes à Lee de se servir dans les objets, meubles ou toute chose qui pourrait lui faire plaisir et, une nouvelle fois, il te surprends par sa réponse.
Tu souris, un léger rire qui s'échappe même, « c'est gentil, je saurais t'appeler si j'ai besoin, mais d'un autre côté si tu veux juste venir voir, ça me ferait plaisir de faire plaisir », parce que parfois on ne se rend pas compte qu'on a besoin de quelque chose jusqu'à ce qu'on le voit. Pauvre, exister pas loin, léger mouvement de la main pour te désigner, « cherche pas très loin, je suis à sec en ce moment ». Clairement, le peu d'économie que tu avais venais d'être dilapider, mais ce n'était qu'une situation temporaire, tu as pu reprendre le travail au styx depuis peu, mais ce sont des extras qui vont bien te renflouer.
Le chocolat chaud apporte quelque chose de réconfortant, c'est une espèce de madeleine de Proust qui te ramène bien des années en arrière lorsque ta mère vous en préparait, bon, celui de Roosje était bien plus garni, il débordait de crème et d'épices, mais celui-ci est très bien, bien que différent. Du bout des doigts tu taquines un marshmallow grillé avant de l'avaler tout rond, le silence qui se réinstalle à nouveau. La renarde qui jappe à nouveau pour attirer ton attention, regardant la tasse avec amour, tu lui souris et sors une nouvelle guimauve de ta tasse pour l'agiter sous le nez de l'animal avant de lui laisser le prendre délicatement. C'est pas bon, tu le sais, mais c'est rare quand elle consomme ce genre d'aliment alors, pour une fois, tu lui fais plaisir. « Elle ne t'embête pas de trop ? » Vosje est collante, sociable par excellence, tu sais qu'elle considère beaucoup de choses pour acquises et ne se soucie que peu de la propriété personnelle, comme sa maitresse, non ?
Tu souris, un léger rire qui s'échappe même, « c'est gentil, je saurais t'appeler si j'ai besoin, mais d'un autre côté si tu veux juste venir voir, ça me ferait plaisir de faire plaisir », parce que parfois on ne se rend pas compte qu'on a besoin de quelque chose jusqu'à ce qu'on le voit. Pauvre, exister pas loin, léger mouvement de la main pour te désigner, « cherche pas très loin, je suis à sec en ce moment ». Clairement, le peu d'économie que tu avais venais d'être dilapider, mais ce n'était qu'une situation temporaire, tu as pu reprendre le travail au styx depuis peu, mais ce sont des extras qui vont bien te renflouer.
Le chocolat chaud apporte quelque chose de réconfortant, c'est une espèce de madeleine de Proust qui te ramène bien des années en arrière lorsque ta mère vous en préparait, bon, celui de Roosje était bien plus garni, il débordait de crème et d'épices, mais celui-ci est très bien, bien que différent. Du bout des doigts tu taquines un marshmallow grillé avant de l'avaler tout rond, le silence qui se réinstalle à nouveau. La renarde qui jappe à nouveau pour attirer ton attention, regardant la tasse avec amour, tu lui souris et sors une nouvelle guimauve de ta tasse pour l'agiter sous le nez de l'animal avant de lui laisser le prendre délicatement. C'est pas bon, tu le sais, mais c'est rare quand elle consomme ce genre d'aliment alors, pour une fois, tu lui fais plaisir. « Elle ne t'embête pas de trop ? » Vosje est collante, sociable par excellence, tu sais qu'elle considère beaucoup de choses pour acquises et ne se soucie que peu de la propriété personnelle, comme sa maitresse, non ?
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Dim 4 Oct 2020 - 21:26
« c'est gentil, je saurais t'appeler si j'ai besoin, mais d'un autre côté si tu veux juste venir voir, ça me ferait plaisir de faire plaisir »
Fermant les yeux sur l'instant, tu hoches la tête souriant. Autant pour l'aide que pour jeter un oeil, si t'es libre tu viendras. Et si d'aventure tu ne l'étais pas, tu ferais ce qu'il faut pour tenter d'y être, quitte à proposer tel ou tel arrangement. Parce que chez les Kobayashi, on rompait pas une promesse -et on ne s'engageait pas non plus à la légère-. Mais ton attention est recapté par le geste qui suit ta phrase.
« cherche pas très loin, je suis à sec en ce moment »
-"Toi souci ? Lee sur Cookie pouvoir revenir, trouvera autre logement. Ou si besoin argent, Lee pouvoir prêter."
T’étais pas Cresus, et surement pas né sous la bonne étoile des Tamaharu, mais tu connaissais la valeur du partage, et ce que t'avais, tu pouvais aisément le partager. Jusqu'au bol de riz tu pouvais. Mais pas les baguettes, ça la blonde aurait les siennes. Tu lui donnerais une paire complète parce qu'une seule ne servait réellement à rien. Mais l'Hollandaise te rassure rapidement, même à sec, elle ne risque pas grand chose et finalement, les jappement du renard t'offre un moment pour reprendre à tes lèvres ce qui sont les dernières gorgées de ta tasse, laissant sans que tu ne le saches une fine moustache de chocolat au dessus de ta lèvre supérieure.
« Elle ne t'embête pas de trop ? »
Tournant la tête vers la renarde, tu souris et secoue la tête doucement.
-"Lee vivre réserve en Chine. Habitude contact animaux. Premier jour, trouver elle dans lit, alors dormir sur bord. Depuis, renarde avoir propre oreiller dans lit."
Parce que t'étais ainsi, même avec les animaux. T'aurais pas tout accepter, mais quand on t'avait expliqué que ta chambre était anciennement celle de la maitresse de l'animal, t'avait compris et respecté ça. Puis c'est pas comme si tu t'étais déjà retrouvé réveillé à coté d'un Occamy ou d'un Zouwu. Franchement, un renard, c'était plus petit et beaucoup plus docile.
Déposant sa tasse, l'asiatique regarda la blonde et ajouta :
-"Autre bon remède : occupation. Toi vouloir faire chose ? Lee inviter Cookie-san pour dire merci."
Merci de tout ce qu'elle avait déjà fait pour lui.
Fermant les yeux sur l'instant, tu hoches la tête souriant. Autant pour l'aide que pour jeter un oeil, si t'es libre tu viendras. Et si d'aventure tu ne l'étais pas, tu ferais ce qu'il faut pour tenter d'y être, quitte à proposer tel ou tel arrangement. Parce que chez les Kobayashi, on rompait pas une promesse -et on ne s'engageait pas non plus à la légère-. Mais ton attention est recapté par le geste qui suit ta phrase.
« cherche pas très loin, je suis à sec en ce moment »
-"Toi souci ? Lee sur Cookie pouvoir revenir, trouvera autre logement. Ou si besoin argent, Lee pouvoir prêter."
T’étais pas Cresus, et surement pas né sous la bonne étoile des Tamaharu, mais tu connaissais la valeur du partage, et ce que t'avais, tu pouvais aisément le partager. Jusqu'au bol de riz tu pouvais. Mais pas les baguettes, ça la blonde aurait les siennes. Tu lui donnerais une paire complète parce qu'une seule ne servait réellement à rien. Mais l'Hollandaise te rassure rapidement, même à sec, elle ne risque pas grand chose et finalement, les jappement du renard t'offre un moment pour reprendre à tes lèvres ce qui sont les dernières gorgées de ta tasse, laissant sans que tu ne le saches une fine moustache de chocolat au dessus de ta lèvre supérieure.
« Elle ne t'embête pas de trop ? »
Tournant la tête vers la renarde, tu souris et secoue la tête doucement.
-"Lee vivre réserve en Chine. Habitude contact animaux. Premier jour, trouver elle dans lit, alors dormir sur bord. Depuis, renarde avoir propre oreiller dans lit."
Parce que t'étais ainsi, même avec les animaux. T'aurais pas tout accepter, mais quand on t'avait expliqué que ta chambre était anciennement celle de la maitresse de l'animal, t'avait compris et respecté ça. Puis c'est pas comme si tu t'étais déjà retrouvé réveillé à coté d'un Occamy ou d'un Zouwu. Franchement, un renard, c'était plus petit et beaucoup plus docile.
Déposant sa tasse, l'asiatique regarda la blonde et ajouta :
-"Autre bon remède : occupation. Toi vouloir faire chose ? Lee inviter Cookie-san pour dire merci."
Merci de tout ce qu'elle avait déjà fait pour lui.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Lun 5 Oct 2020 - 19:53
La réaction de Lee te surprends, non pas que tu doutes de son bon cœur, mais la sollicitude qu'il porte à une étrangère pourrait toucher plus d'une personne, tu es de ces personnes là. « Non, c'est gentil ! Loki, mon meilleur ami, à un grand appartement et je vis avec lui pour l'instant » et probablement pour le reste de tes jours, ou jusqu'à ce que le Tamaharu décide de quitter Inverness sans t'embarquer dans ses bagages, mais tu penses avoir encore un peu de temps avant d'en arriver là. « Pour l'argent, c'est passager, j'ai dépenser beaucoup ces derniers temps, mais… si j'ai besoin, j'ai des ressources » et par ressources tu veux dire le Styx et les extras que tu peux y faire, mais aussi Lorcan qui te gâte plus qu'un parent aimant gâte un enfant miracle, ton impressionnant dressing en est la preuve, « mais merci beaucoup pour la proposition Lee, je suis touchée », tu es sincère dans tes paroles, mais jamais tu ne demanderais l'aumône à qui que ce soit, t'as quand même ta fierté, faut pas croire.
Ce que tu aimes particulièrement dans les nouvelles rencontres, c'est ces premiers instants, ceux durant lesquels on fait connaissance, où l'on apprends un peu plus sur l'autre. Malgré toi, tes yeux s'agrandissent, ainsi il a vécu dans une réserve ? « Ça doit être merveilleux », tu connais un peu les réserves pour avoir fréquenté celle de Makh et, pour avoir esquissé ce projet, tu sais que c'est quelque chose qui te plairait énormément. Ton regard descend sur la renarde angélique qui se trouve sur tes cuisses, « ah oui, comme ça toi ? Sans gêne! » Si Vosje s'est retrouvée dans son lit, tu ne vois pas cinquante explications, « tu dois avoir ma chambre je suppose », la renarde n'est jamais entrée dans aucune autre chambre, la gentillesse du chinois envers ta bestiole te fait chaud au cœur, Vosje est une partie de toi, ton bébé, tu l'as sauvée d'une mort certaine et ce lien, il est indéfinissable. « c'est adorable de t'en occuper, mais n'hésite pas à sceller la porte avec un sortilège, pour l'éviter de s'incruster dans ta chambre », parce que tout le monde à pas forcément envie de se retrouver à faire du cododo avec un renard.
Effet de surprise plutôt réussis, tu ne t'attendais vraiment à sortir après ce chocolat chaud, tu hausses les épaules en souriant, tu n'as pas forcément envie de faire quelque chose mais Lee à raison, il faut s'occuper l'esprit pour passer à autre chose. « Tu veux faire un tour en ville ? Je pourrais te montrer des endroits sympa et si tu as un petit creux, on peut passer aller manger un bout ? » Parce que tu es un estomac sur pattes et que c'est dernier jours tu as un peu perdu l'appétit, il est temps de le reprendre. Tu termines ta tasse et, avec le sourire, tu embarques celle du sorcier pour faire une vaisselle rapide, tu sais combien Lynn aime que tout soit rangé.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Lun 5 Oct 2020 - 21:30
-"Grande muraille proche oui de réserve..."
Encore que, répondant cette phrase, tu ne comprends tout simplement pas pourquoi tu dois la dire. Peut-être parce qu'au lieu de "Merveilleux", tu as compris le mot merveille et que comme un sinistre benêt que tu peux être, tu ne cherches pas plus loin. Si tu avais compris, tu aurais plutôt signifier que vivre dans cet endroit, c'était un honneur, quelque chose de bien plus que merveilleux. T'avais grandis avec les animaux, été bercé dans les mythes et histoires des temples Shaolin, appris énormément dans cette région. Et comme tu l'avais déjà dit par le passé, tout ce qui était de bon chez toi, en toi, avait vu le jour là-bas, dans ton village natal.
« c'est adorable de t'en occuper, mais n'hésite pas à sceller la porte avec un sortilège, pour l'éviter de s'incruster dans ta chambre »
-"Pas gêne, vraiment." Ta main se permet de venir gratter légèrement la tête de l'animal sur les genoux de sa mère de coeur et maitresse au grand coeur. "Mais si devenir, alors Lee pas se laisser faire." Ça sonnerait presque comme une allure de défi, mais...
-"Lee trouver autre lit et aménager différemment chambre." Parce que sans raisons, tu ne feras pas de mal à un être vivant. Encore moins un renard sans défense comme Vosje. Finalement, tu proposes d'emmener Ymkje quelque part se changer les idées, et semblant accepter ta proposition, tu souris en regardant l'Hollandaise finir sa tasse. Tu n'aimes pas dépendre des autres ou qu'on fasse ta vaisselle, trop respectueux d'autrui, mais tu dois avouer que cette initiative de la blonde t'arrange, te permet de monter une dernière fois dans ta chambre pour adapter une nouvelle fois ta tenue, la rendant un peu plus pratique pour sortir sans être extravagante et prend ton portefeuille en prime, vérifiant qu'il contient un peu d'argent -assez pour une sortie à l'inconnu-.
Et redescendant les escaliers, tu offres un nouveau sourire à Ymkje avant de demander :
-"Cookie-san connaitre ville. Pas Lee. Emmener là où Cookie aime."
Encore que, répondant cette phrase, tu ne comprends tout simplement pas pourquoi tu dois la dire. Peut-être parce qu'au lieu de "Merveilleux", tu as compris le mot merveille et que comme un sinistre benêt que tu peux être, tu ne cherches pas plus loin. Si tu avais compris, tu aurais plutôt signifier que vivre dans cet endroit, c'était un honneur, quelque chose de bien plus que merveilleux. T'avais grandis avec les animaux, été bercé dans les mythes et histoires des temples Shaolin, appris énormément dans cette région. Et comme tu l'avais déjà dit par le passé, tout ce qui était de bon chez toi, en toi, avait vu le jour là-bas, dans ton village natal.
« c'est adorable de t'en occuper, mais n'hésite pas à sceller la porte avec un sortilège, pour l'éviter de s'incruster dans ta chambre »
-"Pas gêne, vraiment." Ta main se permet de venir gratter légèrement la tête de l'animal sur les genoux de sa mère de coeur et maitresse au grand coeur. "Mais si devenir, alors Lee pas se laisser faire." Ça sonnerait presque comme une allure de défi, mais...
-"Lee trouver autre lit et aménager différemment chambre." Parce que sans raisons, tu ne feras pas de mal à un être vivant. Encore moins un renard sans défense comme Vosje. Finalement, tu proposes d'emmener Ymkje quelque part se changer les idées, et semblant accepter ta proposition, tu souris en regardant l'Hollandaise finir sa tasse. Tu n'aimes pas dépendre des autres ou qu'on fasse ta vaisselle, trop respectueux d'autrui, mais tu dois avouer que cette initiative de la blonde t'arrange, te permet de monter une dernière fois dans ta chambre pour adapter une nouvelle fois ta tenue, la rendant un peu plus pratique pour sortir sans être extravagante et prend ton portefeuille en prime, vérifiant qu'il contient un peu d'argent -assez pour une sortie à l'inconnu-.
Et redescendant les escaliers, tu offres un nouveau sourire à Ymkje avant de demander :
-"Cookie-san connaitre ville. Pas Lee. Emmener là où Cookie aime."
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Lun 5 Oct 2020 - 22:39
La grande muraille ? Tu hausses un sourcil, curieuse de savoir pourquoi est-ce qu'il te parle de cette magnifique édifice, mais probablement qu'il s'agit, une nouvelle fois, d'un malentendu. Petit sourire lorsqu'il vient caresser la tête de Vosje en t'assurant qu'elle ne le dérangeait pas et que si c'était le cas, il ne se laisserait pas faire; tu n'as pas envie que ta renarde soit une source de soucis pour le chinois, jusqu'à ce qu'il continue son explication, un autre lit, un autre aménagement. Ah ben bravo. Elle sait comment faire sa place dans la vie des autres cette petite. « Elle saura surtout trouver un autre panier intéressant, crois-moi », elle n'aura pas le choix. Tu espères pouvoir la ramener avec toi chez Lorcan, avec José, un jour prochain, mais il faut bien avouer que Lynn à raison sur un point : le phare est plus adapté à la renarde que le centre ville.
Le temps de faire la vaisselle, tu n'as pas remarqué que Lee disparaissait et une fois la casserole enfin sèche tu retrouves ton hôte au pied de l'escalier. Tu laisses la morosité dans le canapé, atténuée par le chocolat chaud et la bonne compagnie. « Allons-y ». Tu récupères ton sac dans l'entrée, réfléchissant un instant à la direction à prendre, « on va marcher un peu, ce n'est pas très loin ». Tu parles du centre, en réalité il ne faut qu'une quinzaine de minutes pour y accéder par la rive, la nuit pointe le bout de son nez et c'est le moment que tu préfères, cette lumière tamisée, les reflets bleutés du ciel qui viennent teinter la surface de l'eau, lui conférant une aura plus mystique que d'ordinaire.
Des rives du Loch, tu emmènes Lee vers la ville, les lumières qui brillent au loin t'attirent comme un papillon de nuit, ce qui est une assez bonne représentation de ce que tu es, au fond. « Une petite visite d'Inverness by night, c'est original », tu as eu droit à ta visite guidée aussi, mais c'était en pleine journée, juste après un début de colle plutôt inattendu. « Suis-moi », comme s'il avait le choix, c'est déjà ce qu'il fait aveuglément depuis que vous avez quitté le phare. Gauche, droite, droite, … tu arrives au bas des remparts du château d'Inverness, manque de chance, il est fermé, tu soupires, « je suis désolée, je pensais qu'ils ouvraient plus tard », tu aimes bien le château, ses légendes, son architecture, « on reviendra dans les bonnes heures », la déception se lit sur ton visage, petite contrariété qui n'est que de passage. « Bon, puisque le château n'est pas accessible, on va aller dans mon deuxième endroit préféré », sans donner la destination, tu passes ton bras autour de celui de Lee avec une certaine bonne humeur, arpentant les rues de la ville jusqu'à ce qu'une bonne odeur vienne titiller tes narines, la Mouffette se présentant enfin sous vos yeux, « j'espère que tu as faim », parce que la maison se veut généreuse dans ses portions, tu sais que ta mère n'est pas là, ton père lui a réservé une petite surprise ce soir.
Le temps de faire la vaisselle, tu n'as pas remarqué que Lee disparaissait et une fois la casserole enfin sèche tu retrouves ton hôte au pied de l'escalier. Tu laisses la morosité dans le canapé, atténuée par le chocolat chaud et la bonne compagnie. « Allons-y ». Tu récupères ton sac dans l'entrée, réfléchissant un instant à la direction à prendre, « on va marcher un peu, ce n'est pas très loin ». Tu parles du centre, en réalité il ne faut qu'une quinzaine de minutes pour y accéder par la rive, la nuit pointe le bout de son nez et c'est le moment que tu préfères, cette lumière tamisée, les reflets bleutés du ciel qui viennent teinter la surface de l'eau, lui conférant une aura plus mystique que d'ordinaire.
Des rives du Loch, tu emmènes Lee vers la ville, les lumières qui brillent au loin t'attirent comme un papillon de nuit, ce qui est une assez bonne représentation de ce que tu es, au fond. « Une petite visite d'Inverness by night, c'est original », tu as eu droit à ta visite guidée aussi, mais c'était en pleine journée, juste après un début de colle plutôt inattendu. « Suis-moi », comme s'il avait le choix, c'est déjà ce qu'il fait aveuglément depuis que vous avez quitté le phare. Gauche, droite, droite, … tu arrives au bas des remparts du château d'Inverness, manque de chance, il est fermé, tu soupires, « je suis désolée, je pensais qu'ils ouvraient plus tard », tu aimes bien le château, ses légendes, son architecture, « on reviendra dans les bonnes heures », la déception se lit sur ton visage, petite contrariété qui n'est que de passage. « Bon, puisque le château n'est pas accessible, on va aller dans mon deuxième endroit préféré », sans donner la destination, tu passes ton bras autour de celui de Lee avec une certaine bonne humeur, arpentant les rues de la ville jusqu'à ce qu'une bonne odeur vienne titiller tes narines, la Mouffette se présentant enfin sous vos yeux, « j'espère que tu as faim », parce que la maison se veut généreuse dans ses portions, tu sais que ta mère n'est pas là, ton père lui a réservé une petite surprise ce soir.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Mar 6 Oct 2020 - 9:30
« on va marcher un peu, ce n'est pas très loin »
Marcher est loin d'être quelque chose de désagréable pour toi, et à choisir, tu préfère au transplanage. Parce que transplaner, c'est la nouvelle manière d'aller vite, la nouvelle manière d'encore gagner du temps. Et beaucoup couraient après ce temps si précieux, cherchant à faire encore plus sur ces vingt-quatre heures que composent une journée. Toi, t'étais pas ainsi. Oh tu savais transplaner, mais tu aimais aussi te déplacer "normalement". Tu aimais marcher. Tu aimais écouter de la musique. Tu aimais t'arrêter et méditer. Tu aimais prendre ton temps, pour que les choses soient bien faites.
« Suis-moi »
Prenant quelques photos sur le moment, tu profites de la ballade, découvrent des rues et des chemins que tu n'as pas encore pris, et doucement, ceux-ci vous amène au pied d'un château, celui d'Inverness. Et comme tout chinois, t'es un bon touriste, tentant de faire attention aux différents détails, aux explications que peut te donner Cookie sur le lieu.
« je suis désolée, je pensais qu'ils ouvraient plus tard »
-"Pas grave. Important pas être visite."
Parce que tu n'oublieras pas à un seul moment de la soirée pourquoi vous êtes sortis. Tu n'oublieras pas que tu t'es à ta façon imposé dans sa soirée. De ce fait, c'était pas comme si cette virée imprévue avait été programmée, ce qui est logique puisqu'elle était justement imprévue. Dès lors, des couacs ainsi, cela pouvait parfaitement arriver.
« Bon, puisque le château n'est pas accessible, on va aller dans mon deuxième endroit préféré »
Et à nouveau tu te laisses entraîner. A nouveau tu te laisses aller dans son sillage alors qu'elle t'attire par le bras au gré des chemins vers des sentiers que tu connais un peu plus cette fois. Parce que depuis récemment, tu travailles dans le quartier.
-"Lee connaître ici." déclares-tu fier, en pointant de la main l'animalerie de Kaiden-sempaï. "Travailler là."
Les pas s'enchainent, et tu es toujours attentif, concentré. Pour autant, tu profites réellement du moment, de chaque instant et découvre par la même cette ville bien plus grande que ton village et beaucoup plus petite que Pékin.
« j'espère que tu as faim »
Mais alors qu'elle dit cette phrase, ton bras se replie vers toi, attirant la blonde dans un mouvement sec qui a certes l'effet de la rapprocher de toi, mais aussi de perturber juste assez son équilibre pour empêcher son pied de marcher sur un dépôt animalier présent sur le trottoir.
-"Chinois toujours faim." réponds-tu dans un sourire, curieux de voir ce fameux deuxième endroit préféré.
Marcher est loin d'être quelque chose de désagréable pour toi, et à choisir, tu préfère au transplanage. Parce que transplaner, c'est la nouvelle manière d'aller vite, la nouvelle manière d'encore gagner du temps. Et beaucoup couraient après ce temps si précieux, cherchant à faire encore plus sur ces vingt-quatre heures que composent une journée. Toi, t'étais pas ainsi. Oh tu savais transplaner, mais tu aimais aussi te déplacer "normalement". Tu aimais marcher. Tu aimais écouter de la musique. Tu aimais t'arrêter et méditer. Tu aimais prendre ton temps, pour que les choses soient bien faites.
« Suis-moi »
Prenant quelques photos sur le moment, tu profites de la ballade, découvrent des rues et des chemins que tu n'as pas encore pris, et doucement, ceux-ci vous amène au pied d'un château, celui d'Inverness. Et comme tout chinois, t'es un bon touriste, tentant de faire attention aux différents détails, aux explications que peut te donner Cookie sur le lieu.
« je suis désolée, je pensais qu'ils ouvraient plus tard »
-"Pas grave. Important pas être visite."
Parce que tu n'oublieras pas à un seul moment de la soirée pourquoi vous êtes sortis. Tu n'oublieras pas que tu t'es à ta façon imposé dans sa soirée. De ce fait, c'était pas comme si cette virée imprévue avait été programmée, ce qui est logique puisqu'elle était justement imprévue. Dès lors, des couacs ainsi, cela pouvait parfaitement arriver.
« Bon, puisque le château n'est pas accessible, on va aller dans mon deuxième endroit préféré »
Et à nouveau tu te laisses entraîner. A nouveau tu te laisses aller dans son sillage alors qu'elle t'attire par le bras au gré des chemins vers des sentiers que tu connais un peu plus cette fois. Parce que depuis récemment, tu travailles dans le quartier.
-"Lee connaître ici." déclares-tu fier, en pointant de la main l'animalerie de Kaiden-sempaï. "Travailler là."
Les pas s'enchainent, et tu es toujours attentif, concentré. Pour autant, tu profites réellement du moment, de chaque instant et découvre par la même cette ville bien plus grande que ton village et beaucoup plus petite que Pékin.
« j'espère que tu as faim »
Mais alors qu'elle dit cette phrase, ton bras se replie vers toi, attirant la blonde dans un mouvement sec qui a certes l'effet de la rapprocher de toi, mais aussi de perturber juste assez son équilibre pour empêcher son pied de marcher sur un dépôt animalier présent sur le trottoir.
-"Chinois toujours faim." réponds-tu dans un sourire, curieux de voir ce fameux deuxième endroit préféré.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Mer 7 Oct 2020 - 20:59
Marcher est une activité que tu aimes, comme toutes les activités d'extérieur ou celles qui te poussent à dépenser cette énergie débordante dont tu fais l'objet. Ce soir, tu prends le temps de faire découvrir sa nouvelle ville à Lee qui, en bon cliché asiatique, prends des photos afin de figer le moment. La déception qui apparaît dans ta voix et dans ton regard n'est pas feinte, tu espérais lui faire visiter le château et ses nombreuses pièces, ses légendes et ses fantômes; si pour Lee ce n'est pas grave, pour toi c'est une autre histoire. « Grave non, mais c'est décevant », tu pensais vraiment profiter de cette soirée, mais tant pis, tu ne t'avoues pas vaincue, tu es pleine de ressources alors tu reprends la route vers la deuxième destination, la troisième, c'est le Styx et tu espères ne pas avoir a y aller. Pas sûre que ce soit le genre de Lee.
Lee t'indique l'animalerie dans laquelle il travaille avec beaucoup d'enthousiasme, tu souris en regardant la façade, « si j'ai besoin de quelque chose pour Vosje, je sais où je dois aller désormais ». D'ordinaire, c'est au mille et une patte que tu vas, mais peut-être que l'animalerie de Kaiden pourrait offrir quelque chose d'intéressant pour ta renarde. La progression s'active et c'est à ton tour de désigner une boutique du doigt, la plume en sucre, « je travaille ici, on vend des sucreries et je fabrique des gâteaux aussi », bon, tu ne précises pas que tu y ajoutes un ingrédient mystèreillégal pour le plus grand plaisir de tes clients, « j'espère que tu viendras me dire bonjour un de ces jours », tu lui offriras une douceur avec plaisir.
« Oouups », tu glisses légèrement contre Lee lorsque ce dernier t'attire pour t'éviter un moment gênant, « merci ! Les gens sont vraiment … argh! » Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, les incivilités ça t'énerve réellement. La Moufette est en approche et l'odeur familière vient titiller tes narines, la réponse de Lee t'amuse, « alors tu ne seras pas déçu je pense ». Tu l'espères. La porte s'ouvre à votre passage et tu es frappée de plein fouet par la douceur que le lieu impose, cosy, coloré, douillet, ce lieu est à l'image de ta mère : un royaume dédié à la gourmandise. Tu retires ta veste et elle s'envole d'elle-même vers le porte-manteau et, sans rien demander, tu vas t'installer à une petite table non loin de l'imposante cheminée. A peine installés, une serveuse s'approche pour prendre vos commandes. « Alors pour moi ce sera l'assiette de pancakes avec le bacon, les œufs sur le plat et un milkshake vanille », comment ça on nourrit l'Afrique avec ce que tu avales sur une journée ? T'y es pour rien si tu as un bon métabolisme ! Tu attends que Lee fasse sa commande et finalement, en posant le menton sur le dos de ta main, « bon, parle moi de toi ! C'est comment la vie en Chine, dans une réserve ? Raconte-moi », parce que tu aimes les histoires.
Lee t'indique l'animalerie dans laquelle il travaille avec beaucoup d'enthousiasme, tu souris en regardant la façade, « si j'ai besoin de quelque chose pour Vosje, je sais où je dois aller désormais ». D'ordinaire, c'est au mille et une patte que tu vas, mais peut-être que l'animalerie de Kaiden pourrait offrir quelque chose d'intéressant pour ta renarde. La progression s'active et c'est à ton tour de désigner une boutique du doigt, la plume en sucre, « je travaille ici, on vend des sucreries et je fabrique des gâteaux aussi », bon, tu ne précises pas que tu y ajoutes un ingrédient mystère
« Oouups », tu glisses légèrement contre Lee lorsque ce dernier t'attire pour t'éviter un moment gênant, « merci ! Les gens sont vraiment … argh! » Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, les incivilités ça t'énerve réellement. La Moufette est en approche et l'odeur familière vient titiller tes narines, la réponse de Lee t'amuse, « alors tu ne seras pas déçu je pense ». Tu l'espères. La porte s'ouvre à votre passage et tu es frappée de plein fouet par la douceur que le lieu impose, cosy, coloré, douillet, ce lieu est à l'image de ta mère : un royaume dédié à la gourmandise. Tu retires ta veste et elle s'envole d'elle-même vers le porte-manteau et, sans rien demander, tu vas t'installer à une petite table non loin de l'imposante cheminée. A peine installés, une serveuse s'approche pour prendre vos commandes. « Alors pour moi ce sera l'assiette de pancakes avec le bacon, les œufs sur le plat et un milkshake vanille », comment ça on nourrit l'Afrique avec ce que tu avales sur une journée ? T'y es pour rien si tu as un bon métabolisme ! Tu attends que Lee fasse sa commande et finalement, en posant le menton sur le dos de ta main, « bon, parle moi de toi ! C'est comment la vie en Chine, dans une réserve ? Raconte-moi », parce que tu aimes les histoires.
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Ven 9 Oct 2020 - 21:12
Tu acquiesces, promettant que tu passeras par la plume en sucre. C'est tellement proche de ton propre travail que cela ne devrait pas être un souci. D'ailleurs, à y regarder de plus près, la confiserie était sur la route entre ton travail et ton chez toi. T'arrêtais sur la route n'est réellement pas un problème en soi.
« alors tu ne seras pas déçu je pense »
Tu ne penses pas l'être, à moins qu'elle t'emmène dans une prison où la cantine serait à l'image des pires caricatures littéraires. Tu sais te contenter de peu, et faire abstraction du superflu. Tu es de ces personnes qui a appris à s'amuser avec un rien, et qu'un rien peut fasciner tout autant. Tu es simple, et tu espère le rester toute ta vie. Entrant dans la moufette enchantée, tu vois ton manteau suivre celui de Cookie jusqu'au vestiaire, et suis même ici ta guide pour la soirée.
Regardant autour de toi, tu te rappelles que cet établissement est celui dont t'avais parlé Ymkje quelques jours plus tôt, te conseillant d'y postuler pour du travail.
-"Ambiance être agréable. Mère Cookie-san avoir goût. Elle être ici ?"
Laissant l'hollandaise répondre, tu découvres la carte avant et jusqu'à être rapidement interrompue par une serveuse, prête à prendre commande.
« Alors pour moi ce sera l'assiette de pancakes avec le bacon, les œufs sur le plat et un milkshake vanille »
-"Lee prendre même chose, mais possible avoir milkshake fraise au lieu vanille ?"
-"Bien sur." répondit alors la serveuse avec un léger sourire en coin, le regard pétillant.
-"Et aimerais goûter ça : Cookie pépite fraise."
-"La maison vous l'offre."
-"Remercier maison pour Lee alors. Merci."
Une phrase à laquelle la serveuse ne s'attendait pas visiblement, si il fallait en juger par son regard. Mais elle n'abandonnerait pas, c'était évident pour beaucoup. Sauf peut-être encore pour toi, pauvre asiatique encore un peu perdu dans cette langue qui n'est pas la tienne. Mais Ymkje te rappelle vite à ta réalité présente, te demandant de parler un peu plus de toi.
-"Beaucoup beaucoup à dire. Lee être petit de grande famille... Et vivre réserve, c'est animaux, mais soin aussi a donner à personnel. Maman Lee être médecin, père éleveur Occamy. Lee avoir travailler comme médecin aussi, après études Mahoutokoro."
La regardant fixement alors, tu ajoutes :
-"Toi vouloir connaitre chose particulière, Cookie-san ?"
« alors tu ne seras pas déçu je pense »
Tu ne penses pas l'être, à moins qu'elle t'emmène dans une prison où la cantine serait à l'image des pires caricatures littéraires. Tu sais te contenter de peu, et faire abstraction du superflu. Tu es de ces personnes qui a appris à s'amuser avec un rien, et qu'un rien peut fasciner tout autant. Tu es simple, et tu espère le rester toute ta vie. Entrant dans la moufette enchantée, tu vois ton manteau suivre celui de Cookie jusqu'au vestiaire, et suis même ici ta guide pour la soirée.
Regardant autour de toi, tu te rappelles que cet établissement est celui dont t'avais parlé Ymkje quelques jours plus tôt, te conseillant d'y postuler pour du travail.
-"Ambiance être agréable. Mère Cookie-san avoir goût. Elle être ici ?"
Laissant l'hollandaise répondre, tu découvres la carte avant et jusqu'à être rapidement interrompue par une serveuse, prête à prendre commande.
« Alors pour moi ce sera l'assiette de pancakes avec le bacon, les œufs sur le plat et un milkshake vanille »
-"Lee prendre même chose, mais possible avoir milkshake fraise au lieu vanille ?"
-"Bien sur." répondit alors la serveuse avec un léger sourire en coin, le regard pétillant.
-"Et aimerais goûter ça : Cookie pépite fraise."
-"La maison vous l'offre."
-"Remercier maison pour Lee alors. Merci."
Une phrase à laquelle la serveuse ne s'attendait pas visiblement, si il fallait en juger par son regard. Mais elle n'abandonnerait pas, c'était évident pour beaucoup. Sauf peut-être encore pour toi, pauvre asiatique encore un peu perdu dans cette langue qui n'est pas la tienne. Mais Ymkje te rappelle vite à ta réalité présente, te demandant de parler un peu plus de toi.
-"Beaucoup beaucoup à dire. Lee être petit de grande famille... Et vivre réserve, c'est animaux, mais soin aussi a donner à personnel. Maman Lee être médecin, père éleveur Occamy. Lee avoir travailler comme médecin aussi, après études Mahoutokoro."
La regardant fixement alors, tu ajoutes :
-"Toi vouloir connaitre chose particulière, Cookie-san ?"
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Jeu 15 Oct 2020 - 20:14
Entendre que ta mère est une personne de goût te fait sourire, un petit rictus qui vient étirer tes lèvres; ce n'est pas vraiment le trait de personnalité qui représente le plus ta chère et tendre mère. La question de Lee te ramène un peu au présent, tu observes l'intérieur de la salle et secoue la tête, laissant les boucles blonde de tes cheveux s'inviter autour de ton visage. « Non, pas ce soir, je pense qu'elle et mon père voulaient passer une soirée ensemble » et, vu leurs activités respectives ce n'est pas aussi régulier qu'on pourrait l'imaginer.
C'est bien la première fois que quelqu'un te suit dans ta gourmandise et ce n'est pas pour te déplaire, d'ordinaire tu as toujours l'air d'une éternelle gourmande, la fille qui a les yeux plus gros que le ventre, pourtant tu finis toujours tes assiettes; tu n'aimes pas le gaspillage, particulièrement depuis que tu t'es rendue compte de la précarité de certaines personnes. Cookie fraise, tu relèves le nez vers Lee avec une moue faussement offusquée, « tu vas oser me manger ? Eh ben… ça commence bien ! » La serveuse te regarde en souriant, elle te connaît et connaît l'humour de la famille, elle prend sur elle d'offrir le cookie à ton ami, action désintéressée qui te fait plaisir pour lui. Remercier maison, tu n'es pas encore totalement habituée à sa manière particulière de s'exprimer.
Décidant de changer de sujet et préférant t'intéresser à sa vie plutôt qu'à tes propre malheurs, tu choisis de lui quémander des explications, tu es férue de voyage, tu aimes toujours apprendre plus sur les nouvelles cultures et tes nouveaux amis, c'est un moment que tu considères comme un privilège et dont tu profites. Tu apprends qu'il est le dernier, traduction la plus logique de petit de grande famille, un point commun, même si en ce qui te concerne tu es la dernière de ta famille au sens large du terme. Peut-être que tu idéalises la vie dans une réserve, sous-estime le travail qu'il faut fournir, même si tu as déjà eu un aperçu de l'exigence que ce type de vie demande. Le père de Lee est éleveur d'occamy, malgré toi tu penses à Victor et ses recherches, mais tu te forces à chasser cette pensée de ton esprit, préférant laisser le de Launay le plus loin possible de cette table. De ta vie...pour l'instant. Lorsque Lee te demande si tu souhaites connaître quelque chose de plus précis, tu réponds par la négative, bien que « si tu as déjà travaillé comme medicomage, pourquoi est-ce que tu viens faire des études ici ? Ce n'est pas une perte de temps ? »
A vrai dire, tu n'as aucune idée de ce que quelqu'un de plus studieux que toi peut considérer comme une perte de temps, mais il est certain que si tu avais déjà joué dans une équipe pro, tu ne viendrais pas perdre ton temps à Hungcalf, c'est similaire, non ? Votre commande apparaît par magie sur la table et tu portes immédiatement la paille du milkshake à tes lèvres, c'est rafraîchissant, réconfortant et presque régressif. « Et toi, tu veux savoir quelque chose ? » Retour de politesse, tu n'as rien à cacher à qui que ce soit, tu es un livre ouvertce qui t'amène des problèmes parfois.
C'est bien la première fois que quelqu'un te suit dans ta gourmandise et ce n'est pas pour te déplaire, d'ordinaire tu as toujours l'air d'une éternelle gourmande, la fille qui a les yeux plus gros que le ventre, pourtant tu finis toujours tes assiettes; tu n'aimes pas le gaspillage, particulièrement depuis que tu t'es rendue compte de la précarité de certaines personnes. Cookie fraise, tu relèves le nez vers Lee avec une moue faussement offusquée, « tu vas oser me manger ? Eh ben… ça commence bien ! » La serveuse te regarde en souriant, elle te connaît et connaît l'humour de la famille, elle prend sur elle d'offrir le cookie à ton ami, action désintéressée qui te fait plaisir pour lui. Remercier maison, tu n'es pas encore totalement habituée à sa manière particulière de s'exprimer.
Décidant de changer de sujet et préférant t'intéresser à sa vie plutôt qu'à tes propre malheurs, tu choisis de lui quémander des explications, tu es férue de voyage, tu aimes toujours apprendre plus sur les nouvelles cultures et tes nouveaux amis, c'est un moment que tu considères comme un privilège et dont tu profites. Tu apprends qu'il est le dernier, traduction la plus logique de petit de grande famille, un point commun, même si en ce qui te concerne tu es la dernière de ta famille au sens large du terme. Peut-être que tu idéalises la vie dans une réserve, sous-estime le travail qu'il faut fournir, même si tu as déjà eu un aperçu de l'exigence que ce type de vie demande. Le père de Lee est éleveur d'occamy, malgré toi tu penses à Victor et ses recherches, mais tu te forces à chasser cette pensée de ton esprit, préférant laisser le de Launay le plus loin possible de cette table. De ta vie...pour l'instant. Lorsque Lee te demande si tu souhaites connaître quelque chose de plus précis, tu réponds par la négative, bien que « si tu as déjà travaillé comme medicomage, pourquoi est-ce que tu viens faire des études ici ? Ce n'est pas une perte de temps ? »
A vrai dire, tu n'as aucune idée de ce que quelqu'un de plus studieux que toi peut considérer comme une perte de temps, mais il est certain que si tu avais déjà joué dans une équipe pro, tu ne viendrais pas perdre ton temps à Hungcalf, c'est similaire, non ? Votre commande apparaît par magie sur la table et tu portes immédiatement la paille du milkshake à tes lèvres, c'est rafraîchissant, réconfortant et presque régressif. « Et toi, tu veux savoir quelque chose ? » Retour de politesse, tu n'as rien à cacher à qui que ce soit, tu es un livre ouvert
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Ven 16 Oct 2020 - 9:24
« tu vas oser me manger ? Eh ben… ça commence bien ! »
-"Douter que Cookie-san avoir gout fraise..."
Ton regard croise celui de ton interlocutrice, et l'espace d'un instant, bref, fugace, tu pourrais presque céder. Tu pourrais te laisser aller à ce genre de jeu, si facilement, mais il n'en sera rien. Tu secoues doucement la tête, petit rictus se dessinant au coin de tes lèvres. Tu n'es définitivement pas venu ici pour ça.
Répondant à sa question, tu es presque surpris de voir la nourriture apparaître par magie l'instant suivant, et tu sursauterait presque alors. Regardant la nourriture, devinant facilement quoi est quoi, ta main se porte sur le fameux gateau aux pépites de fraises et le prenant, tu le casses en deux et dépose une moitié devant l'Hollandaise.
-"Qing"
Le hochement de la tête, le geste en lui-même, tout signifiait ton geste à son égard. Tu partageais au moyen d'un s'il-te-plait prononcé dans ta langue natale, sans même te rendre compte que c'était dans cette langue et non en anglais que tu venais de t'exprimer. Parce que partager, c'était important pour toi, valeur ancrée dans ton éducation depuis toujours.
« si tu as déjà travaillé comme medicomage, pourquoi est-ce que tu viens faire des études ici ? Ce n'est pas une perte de temps ? »
Mordant dans le cookie et écoutant la question et le raisonnement de la Wright, tu haussais les épaules.
-"Comment savoir si jamais essayer ?"
Tu te rappelles d'un jour, il y a des années. C'était ton père qui te disait cette phrase alors que tu trouvais un exercice trop difficile, un mouvement impossible à réaliser. Et parce que ton esprit te dictait une loi non vérifiée, ton corps ne suivait pas. Il avait fallu ces mots, cette patience, cette apprentissage pour que tu comprennes que parfois, les seules limites sont celles que l'on s'impose, en raison de croyances personnelles et infondées.
-"Xiao Lee pas présenter pour bourse. Professeur Mahoutokoro envoyer lettre à Grand-mère feuillage. Lettre demander avis Lee sur question, et demander si Lee pouvoir répondre en..." Ton esprit cherche le mot un instant, avant de le dire "Synthèse. Profond respect pour professeur, alors Lee répondre. Professeur envoyer lettre avec dossier pour bourse, et Lee être choisi."
Mais jusqu'alors, tu n'avais pas été à 100% convaincu.
-"Lee difficile à convaincre. Métier réserve apporter argent à famille. Mais études Hungcalf être vraie chance. Pouvoir apprendre autres médecines. Alors venir. Puis jour départ, Grand-mère feuillage être pas bien."
Ton regard se perd un instant, sur la nourriture présente sur la table. Un reflexe te pousse à prendre le milkshake, à porter la paille à tes lèvres et l'instant d'après, le goût inonde tes papilles. Tes yeux s'agrandissent alors et tu regardes la boisson :
-"Dààààààà..."
Ta voix est plus enfantine. Tu espérais que ce soit bon, mais pas à ce point.
-"Beaucoup bon. Cookie-san vouloir goûter ?" ajoutes-tu, tendant le gobelet.
« Et toi, tu veux savoir quelque chose ? »
Regardant la blonde, tu te contentes de sourire et de répondre en vrai gentleman :
-"Lee vouloir être ami Cookie-san. Lee savoir ce que Cookie-san partager. Toujours être là pour écouter."
-"Douter que Cookie-san avoir gout fraise..."
Ton regard croise celui de ton interlocutrice, et l'espace d'un instant, bref, fugace, tu pourrais presque céder. Tu pourrais te laisser aller à ce genre de jeu, si facilement, mais il n'en sera rien. Tu secoues doucement la tête, petit rictus se dessinant au coin de tes lèvres. Tu n'es définitivement pas venu ici pour ça.
Répondant à sa question, tu es presque surpris de voir la nourriture apparaître par magie l'instant suivant, et tu sursauterait presque alors. Regardant la nourriture, devinant facilement quoi est quoi, ta main se porte sur le fameux gateau aux pépites de fraises et le prenant, tu le casses en deux et dépose une moitié devant l'Hollandaise.
-"Qing"
Le hochement de la tête, le geste en lui-même, tout signifiait ton geste à son égard. Tu partageais au moyen d'un s'il-te-plait prononcé dans ta langue natale, sans même te rendre compte que c'était dans cette langue et non en anglais que tu venais de t'exprimer. Parce que partager, c'était important pour toi, valeur ancrée dans ton éducation depuis toujours.
« si tu as déjà travaillé comme medicomage, pourquoi est-ce que tu viens faire des études ici ? Ce n'est pas une perte de temps ? »
Mordant dans le cookie et écoutant la question et le raisonnement de la Wright, tu haussais les épaules.
-"Comment savoir si jamais essayer ?"
Tu te rappelles d'un jour, il y a des années. C'était ton père qui te disait cette phrase alors que tu trouvais un exercice trop difficile, un mouvement impossible à réaliser. Et parce que ton esprit te dictait une loi non vérifiée, ton corps ne suivait pas. Il avait fallu ces mots, cette patience, cette apprentissage pour que tu comprennes que parfois, les seules limites sont celles que l'on s'impose, en raison de croyances personnelles et infondées.
-"Xiao Lee pas présenter pour bourse. Professeur Mahoutokoro envoyer lettre à Grand-mère feuillage. Lettre demander avis Lee sur question, et demander si Lee pouvoir répondre en..." Ton esprit cherche le mot un instant, avant de le dire "Synthèse. Profond respect pour professeur, alors Lee répondre. Professeur envoyer lettre avec dossier pour bourse, et Lee être choisi."
Mais jusqu'alors, tu n'avais pas été à 100% convaincu.
-"Lee difficile à convaincre. Métier réserve apporter argent à famille. Mais études Hungcalf être vraie chance. Pouvoir apprendre autres médecines. Alors venir. Puis jour départ, Grand-mère feuillage être pas bien."
Ton regard se perd un instant, sur la nourriture présente sur la table. Un reflexe te pousse à prendre le milkshake, à porter la paille à tes lèvres et l'instant d'après, le goût inonde tes papilles. Tes yeux s'agrandissent alors et tu regardes la boisson :
-"Dààààààà..."
Ta voix est plus enfantine. Tu espérais que ce soit bon, mais pas à ce point.
-"Beaucoup bon. Cookie-san vouloir goûter ?" ajoutes-tu, tendant le gobelet.
« Et toi, tu veux savoir quelque chose ? »
Regardant la blonde, tu te contentes de sourire et de répondre en vrai gentleman :
-"Lee vouloir être ami Cookie-san. Lee savoir ce que Cookie-san partager. Toujours être là pour écouter."
- InvitéInvité
Re: Je pensais être seule ( lee )
Lun 19 Oct 2020 - 18:28
A nouveau tu secoues la tête en souriant, cette fois Lee semble avoir compris la touche d’humour et y réponds avec une certaine intelligence, en effet tu ne goûtes pas la fraise; si tu devais être un fruit, tu serais peut-être plus proche du citron que de la fraise, acidulée, pétillante et colorée (et surtout aimée pour ta vraie valeur par une élite). Qing. La note chantante dans la tonalité de ce mot ne te permet pas de le comprendre, mais joint au geste de partage, tu en comprends l’essence, « merci », bien que tu ne sois pas une grande amatrice de fraise, tu vas goûter ce petit bout de gâteau partagé; ce n’est pas poli de refuser t’a enseigné ta mère. Ta curiosité te pousse à faire connaissance avec tout le monde, à poser des questions qui ne sont pas toujours socialement acceptables, mais c’est toi, tu t’es toujours dit que si quelqu’un ne voulait pas répondre il te le dirait, tu ne serais pas vexée qu’on t’envoie balader, t’es juste une gamine curieuse qui expérimente la vie chaque jour.
La nouvelle réponse de Lee te fait sourire une nouvelle fois, en effet, si on essaie pas on ne sait pas, il a raison, mais tu trouves qu’il y a tellement de chose à faire et voir dans une vie, pourquoi s’ennuyer à étudier quelque chose qu’on maîtrise déjà ? Toi, t’es là pour faire plaisir à tes parentsmais t’es pas sûre de continuer longtemps, si tu avais eut le choix tu aurais continuer à voyager, découvrir toutes les beautés du monde, tu ne serais pas revenue, tu n’aurais jamais eu le coeur brisé et tu ne t’en serais pas plus mal sortie. Les études, ça ne te réussi pas. Attentive, tu l’écoutes te parler de son parcours et de comment il est arrivé à Hung sans même le savoir, le vouloir, tu ne sais pas comment tu l’aurais prit à sa place, c’est vrai que c’est un honneur, mais d’un autre côté n’est-ce pas aussi s’immiscer dans la vie de quelqu’un qui n’a rien demandé ? « C’est vraiment chouette pour toi, si c’est ce que tu souhaite faire, je te souhaite de réussir » et de ce que tu as pu en juger jusqu’à présent, Lee n’est pas le genre de personne qui va se démotiver ou tourner le dos à ses devoirs. Tout le contraire de toi, n’est-ce pas ? Tu hausses un sourcil lorsqu’il parle de sa grand-mère pas bien, mais ton attention est détournée par l’expression de son visage lorsqu’il goutte le milkshake, tu secoues légèrement la tête en riant, « non c’est gentil, mais je suis contente que tu le trouves bon », y’a pas de secret, vous avez le sucré dans le sang dans la famille.
Tu enfournes quelques morceaux de pancakes tout en lui demandant s’il veut savoir quelque chose sur toi, t’aimes bien les questions-réponses, les p’tits jeux de découvertes, mais tu n’as pas l’esprit suffisamment joueur aujourd’hui, peut-être un autre jour. La réponse de Lee est vague, alors tu décides de faire un petit résumé, « j’ai étudié à Beauxbâtons, je pense que je te l’ai déjà dit. J’aime énormément voyagé, j’ai passé une année à voyager de pays en pays, j’ai fais l’amérique du nord, le mexique, l’afrique du sud, l’europe, l’australie et j’ai terminé par quelques mois en Thaïlande, dans une réserve protégée, j’aidais mon amie à soigner les animaux et j’ai vraiment aimé cette expérience, j’y suis retournée et j’y retournerais encore ». Léger pincement au coeur que tu tentes de faire disparaître rapidement, tu n’as pas envie de penser à ça, à lui. « Je suis une amoureuse des animaux et des créatures magiques, je crois que ça a commencé quand j’ai trouvé Vosje derrière une poubelle, elle était toute petite et blessée, je pense qu’elle a été séparée de sa maman en ville et s’est perdue », tu as eu de la chance de tomber sur cette petite boule de poil durant l’une de tes sorties nocturnes, peut-être qu’elle serait morte à l’heure actuelle sans cette rencontre, « je veux être joueuse de quidditch professionnelle depuis que je suis petite, mon cousin est passé pro il n’y a pas longtemps, je ne lui ai jamais dit, mais il m’inspire beaucoup et j’ai énormément de respect pour lui ». Tu ne dis pas ce genre de choses aux gens, ça se voit dans ton regard, tu as déjà été voir Finn jouer et tu étais peut-être la supportrice la plus bruyante des gradins, est-ce qu’il le sait ? Par Merlin, sûrement pas, et c’est très bien comme ça. « J’ai entendu dire que les joueurs de quidditch de Mahoutokoro étaient redoutables », il y a une histoire de vent, d’océan, t’as pas tout retenu, juste que franchement leur école à l’air vachement cool.
La nouvelle réponse de Lee te fait sourire une nouvelle fois, en effet, si on essaie pas on ne sait pas, il a raison, mais tu trouves qu’il y a tellement de chose à faire et voir dans une vie, pourquoi s’ennuyer à étudier quelque chose qu’on maîtrise déjà ? Toi, t’es là pour faire plaisir à tes parents
Tu enfournes quelques morceaux de pancakes tout en lui demandant s’il veut savoir quelque chose sur toi, t’aimes bien les questions-réponses, les p’tits jeux de découvertes, mais tu n’as pas l’esprit suffisamment joueur aujourd’hui, peut-être un autre jour. La réponse de Lee est vague, alors tu décides de faire un petit résumé, « j’ai étudié à Beauxbâtons, je pense que je te l’ai déjà dit. J’aime énormément voyagé, j’ai passé une année à voyager de pays en pays, j’ai fais l’amérique du nord, le mexique, l’afrique du sud, l’europe, l’australie et j’ai terminé par quelques mois en Thaïlande, dans une réserve protégée, j’aidais mon amie à soigner les animaux et j’ai vraiment aimé cette expérience, j’y suis retournée et j’y retournerais encore ». Léger pincement au coeur que tu tentes de faire disparaître rapidement, tu n’as pas envie de penser à ça, à lui. « Je suis une amoureuse des animaux et des créatures magiques, je crois que ça a commencé quand j’ai trouvé Vosje derrière une poubelle, elle était toute petite et blessée, je pense qu’elle a été séparée de sa maman en ville et s’est perdue », tu as eu de la chance de tomber sur cette petite boule de poil durant l’une de tes sorties nocturnes, peut-être qu’elle serait morte à l’heure actuelle sans cette rencontre, « je veux être joueuse de quidditch professionnelle depuis que je suis petite, mon cousin est passé pro il n’y a pas longtemps, je ne lui ai jamais dit, mais il m’inspire beaucoup et j’ai énormément de respect pour lui ». Tu ne dis pas ce genre de choses aux gens, ça se voit dans ton regard, tu as déjà été voir Finn jouer et tu étais peut-être la supportrice la plus bruyante des gradins, est-ce qu’il le sait ? Par Merlin, sûrement pas, et c’est très bien comme ça. « J’ai entendu dire que les joueurs de quidditch de Mahoutokoro étaient redoutables », il y a une histoire de vent, d’océan, t’as pas tout retenu, juste que franchement leur école à l’air vachement cool.
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