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Rencontre fortuite | Prim
Mar 29 Sep 2020 - 23:47
Tu inspires... et tu expires.
Et les premiers mouvements s'enchainent. Fendant l'air qui est ton seul compagnon ici, tes bras viennent lentement exécuter chaque geste, avec la précision que l'on t'a enseigné à travers le temps et les années. Simple, fluide, chacun semble trouver sa place dans cette mélodie silencieuse, régulée par le souffle de ta respiration autant que par le son de tes pieds heurtant le sol ou glissant sur celui-ci.
Tu t'entraines, parce que c'est important pour toi. Dans une pièce que tu as découvert il y a peu. Et visiblement à cette heure, tu ne déranges personne, et peut profiter de la scène qui s'y trouve. Un espace interessant pour ce genre d'exercice, dans un lieu calme. Tu peux aller de droite à gauche, en avant ou en arrière sur cette scène, la place est présente et tu peux dès lors y aller aussi franchement que tu le souhaites.
Quelques secondes, où tes jambes se rejoignent, où tes bras reviennent le long de ton corps, où tes vêtements retrouvent leur pli. Instant comme suspendu dans le temps, tu regardes devant toi, dos au place assise. Tu n'as pas vu de fantôme, mais cela pourrait être tout comme. Ton ennemi invisible, inexistant, tu pourrais presque le saluer, mais tu n'es pas encore à ce point fou. Alors tu reprends, dans une autre suite de mouvements, une danse presque, une rien plus acrobatique.
Soudain, la porte de la pièce s'ouvre et se referme. Un claquement qui interrompt ta concentration, et tu aperçois une élève non loin. Elle te dévisage, ou est-ce l'inverse ? Et à nouveau, tes muscles se détendent alors que ton corps se raidit d'apparence. Ton buste se penche, en signe respectueux, et tu t'expliques :
-"Bonjour. Je penser pas salle occupée. Penser que comme hier, salle libre."
Alors tu t'étais permis. Pour gagner du temps à défaut d'autres choses. Mais t'étais prêt à tout laisser, à remballer et à disparaitre pour laisser la place. Parce qu'au fond de toi, cette vérité était l'évidence : elle avait surement plus de raisons d'être ici que toi.
Et les premiers mouvements s'enchainent. Fendant l'air qui est ton seul compagnon ici, tes bras viennent lentement exécuter chaque geste, avec la précision que l'on t'a enseigné à travers le temps et les années. Simple, fluide, chacun semble trouver sa place dans cette mélodie silencieuse, régulée par le souffle de ta respiration autant que par le son de tes pieds heurtant le sol ou glissant sur celui-ci.
Tu t'entraines, parce que c'est important pour toi. Dans une pièce que tu as découvert il y a peu. Et visiblement à cette heure, tu ne déranges personne, et peut profiter de la scène qui s'y trouve. Un espace interessant pour ce genre d'exercice, dans un lieu calme. Tu peux aller de droite à gauche, en avant ou en arrière sur cette scène, la place est présente et tu peux dès lors y aller aussi franchement que tu le souhaites.
Quelques secondes, où tes jambes se rejoignent, où tes bras reviennent le long de ton corps, où tes vêtements retrouvent leur pli. Instant comme suspendu dans le temps, tu regardes devant toi, dos au place assise. Tu n'as pas vu de fantôme, mais cela pourrait être tout comme. Ton ennemi invisible, inexistant, tu pourrais presque le saluer, mais tu n'es pas encore à ce point fou. Alors tu reprends, dans une autre suite de mouvements, une danse presque, une rien plus acrobatique.
Soudain, la porte de la pièce s'ouvre et se referme. Un claquement qui interrompt ta concentration, et tu aperçois une élève non loin. Elle te dévisage, ou est-ce l'inverse ? Et à nouveau, tes muscles se détendent alors que ton corps se raidit d'apparence. Ton buste se penche, en signe respectueux, et tu t'expliques :
-"Bonjour. Je penser pas salle occupée. Penser que comme hier, salle libre."
Alors tu t'étais permis. Pour gagner du temps à défaut d'autres choses. Mais t'étais prêt à tout laisser, à remballer et à disparaitre pour laisser la place. Parce qu'au fond de toi, cette vérité était l'évidence : elle avait surement plus de raisons d'être ici que toi.
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Re: Rencontre fortuite | Prim
Jeu 1 Oct 2020 - 12:45
Reprendre le théâtre la mettait dans un état d’excitation rare.
Depuis des semaines, Primrose attendait ce jour où elle pourrait enfin recommencer à jouer sur les planches. Avec le déménagement, le début des cours, cette nouvelle vie qui s’offrait à elle à l’université, elle n’avait pas eu, pas pris, le temps de pratiquer, pas pris le temps de se plonger dans ses anciens rôles, elle se sentait à la fois terriblement anxieuse et très joyeuse à l’idée de découvrir le professeur de théâtre et les élèves avec qui elle pourrait jouer la comédie cette année-là.
Ainsi, pour ainsi dire, elle s’était ruée vers la salle de théâtre lorsque son cours précédent s’était terminé, enjouée et pressée, comme à son habitude, elle voulait tout faire trop vite. Armée de quelques uns de ses textes préférés, un mélange éclectique de pièces sorcières et moldues parmi les plus grands classiques du genre elle avait monté les quelques étages pour entrer dans un certain vacarme agité dans la salle qu’elle pensait, pour l’heure encore vide. Quelle ne fut donc pas sa surprise en se retrouvant nez à nez avec un jeune homme qui avait déjà investit la pièce.
Un instant de battement, le garçon semble aussi surpris qu’elle mais c’est lui qui se reprend le plus vite, justifiant sa présence dans un anglais plutôt approximatif. Certainement un nouvel étudiant, pensa la blonde qui se fendit d’un sourire encore plus large : « Bonjour ! » Elle parcourt les quelques mètres qui séparaient la porte des quelques tables organisées en arc de cercle pour venir poser ses bouquins et son sac à main : « Il va y avoir cours de théâtre ici bientôt ! » Ressenti étrange que d’être celle qui connaissait l’université, depuis quelques semaines il lui arrivait plus souvent d’être perdue que d’être celle qui donnait les conseils : « Mais tu peux rester si tu veux, je pense pas que ça pose un problème. » Nouveau sourire, elle parle beaucoup Prim, petite boule d’énergie qui n’en finit jamais.
« Je suis Primrose, mais tout le monde m’appelle Prim ! » Qu’elle s’exclame à nouveau en se posant devant le jeune homme, moue enthousiaste sur son visage expressif : « T’es en première année toi aussi ? » Parce qu'elle adorait rencontrer de nouvelles personnes la Coldridge, et qu'elle n'avait aucun mal à se faire des amis, elle prenait toujours les devants.
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Re: Rencontre fortuite | Prim
Ven 2 Oct 2020 - 10:46
« Il va y avoir cours de théâtre ici bientôt ! »
Voila qui explique la présence de la scene, autant que de l'espace. Et ton attention se fixe alors sur d'autres détails significatifs qui aurait pu t'indiquer la réalité de cette vérité. Esquissant un timide sourire géné, ton torse se pense à nouveau légèrement et tu te rapproche des escaliers de la scene où tu as laissé ton sac et tes chaussures. T'asseyant dans le but de remettre tes chaussettes, tu as l'attention à nouveau attirée par la jeune femme.
« Mais tu peux rester si tu veux, je pense pas que ça pose un problème. »
Rester, pour un cours de théâtre ? C'est une proposition que tu apprécies en soit, mais y serais-tu réellement à ta place ? Tu n'as rien contre essayer des choses nouvelles, et t'a un peu de temps libre pour le moment, mais de là à "prendre un cours" d'art de la scène... il y a un monde quand même.
« Je suis Primrose, mais tout le monde m’appelle Prim ! »
-"Je s'appelle..."
Tu t'arrêtes presque instantanément, te rappelant de ton premier jour et des conseils de ta marraine d'université sur cette phrase, pour te reprendre dans la foulée :
-"Je t'appelle Jiangh Li Kobayashi, mais tout le monde appeler Lee. Ou Xiao Lee."
Ouais, pour l'exactitude des souvenirs, on repassera. T'a pas fini de tenter de maitriser ton parlé de cette langue. Du reste, "tout le monde t'appelle Lee" c'est peut-être aussi parce qu'ordinairement, tu te présentes ainsi. Et Xiao Lee, avouons-le, c'est uniquement tes connaissances d'un autre continent.
« T’es en première année toi aussi ? »
Chaussettes enfilées, tu passes aux baskets en hochant la tête à la question.
-"Oui. Première Médecine... Euh, Medicomagie..."
Un point pour la blonde, celui-là tu l'a retenu.
-"Lee profiter bourse pour études. Alors venir pour améliorer connaissances. Toi quel cours ? Et Maison ?"
Voila qui explique la présence de la scene, autant que de l'espace. Et ton attention se fixe alors sur d'autres détails significatifs qui aurait pu t'indiquer la réalité de cette vérité. Esquissant un timide sourire géné, ton torse se pense à nouveau légèrement et tu te rapproche des escaliers de la scene où tu as laissé ton sac et tes chaussures. T'asseyant dans le but de remettre tes chaussettes, tu as l'attention à nouveau attirée par la jeune femme.
« Mais tu peux rester si tu veux, je pense pas que ça pose un problème. »
Rester, pour un cours de théâtre ? C'est une proposition que tu apprécies en soit, mais y serais-tu réellement à ta place ? Tu n'as rien contre essayer des choses nouvelles, et t'a un peu de temps libre pour le moment, mais de là à "prendre un cours" d'art de la scène... il y a un monde quand même.
« Je suis Primrose, mais tout le monde m’appelle Prim ! »
-"Je s'appelle..."
Tu t'arrêtes presque instantanément, te rappelant de ton premier jour et des conseils de ta marraine d'université sur cette phrase, pour te reprendre dans la foulée :
-"Je t'appelle Jiangh Li Kobayashi, mais tout le monde appeler Lee. Ou Xiao Lee."
Ouais, pour l'exactitude des souvenirs, on repassera. T'a pas fini de tenter de maitriser ton parlé de cette langue. Du reste, "tout le monde t'appelle Lee" c'est peut-être aussi parce qu'ordinairement, tu te présentes ainsi. Et Xiao Lee, avouons-le, c'est uniquement tes connaissances d'un autre continent.
« T’es en première année toi aussi ? »
Chaussettes enfilées, tu passes aux baskets en hochant la tête à la question.
-"Oui. Première Médecine... Euh, Medicomagie..."
Un point pour la blonde, celui-là tu l'a retenu.
-"Lee profiter bourse pour études. Alors venir pour améliorer connaissances. Toi quel cours ? Et Maison ?"
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Re: Rencontre fortuite | Prim
Sam 3 Oct 2020 - 22:11
A peine entrée dans la salle de théâtre, comme si la proximité avec la scène réveillait en elle quelque chose : Primrose s’anima un peu plus. Ses gestes se faisaient plus expressifs, ses expressions encore plus virulentes, elle jouait à la vie comme à la scène, surtout lorsqu’elle avait l’impression de pouvoir diriger la conversation en son sens. Elle avait besoin de se sentir en confiance lorsqu’elle ne jouait pas un rôle, et, en tête à tête avec le jeune homme, dont le calme venait s’opposer à l’excentricité de la pokeby, c’était pas difficile de jouer à être elle-même. « Lee ça te va alors ? » Qu’elle reprend, peu sûre d’elle après les explications du jeune homme. Voyant qu’il acquiesçait elle se rassura rapidement. « Je vais t’appeler Lee, ravie de te rencontrer ! » Qu’elle s’exclame avec un large sourire en s’asseyant sur une table pour garder le jeune homme en vue alors qu’il s’était assis sur les escalier qui menaient à la scène pour remettre ses chaussures. « Oh medicomagie ! Trop bien ! Tu vas voir il parait que le programme ici est vraiment top, très bonne réputation en tous cas. » C’est du moins ce que sa soeur avait toujours dit, du reste Prim ne s’était jamais réellement renseignée sur la réputation du programme de médicomagie, elle n’avait jamais eu pour ambition de le rejoindre, ni l’envie, ni le talent nécessaire pour se frotter à la discipline reine de l’université. Elle laissait ça à Rose, qui avait toujours été la plus brillante et la plus studieuse. Alors que le garçon évoque une bourse, Prim comprend un peu plus les raisons pour lesquelles elle n’avait pas pu profiter d’une telle aide. Face à lui, malgré son anglais plutôt basique, le sorcier lui faisait part de ses motivations à intégrer la faculté alors qu’ils venaient de se rencontrer. Elle, trop peu sûre d’elle et de ses ambitions futures n’avait pas réussi à convaincre malgré un dossier corrigé et revu par ses parents et sa soeur. « Tu viens d’où ? » Elle avait bien une petite idée mais elle ne voulait pas être irrespectueuse en se trompant, après tout, elle n’avait jamais quitté l’écosse, elle. « Moi j’étudie en arts journalistiques, tu sais tout ce qui est médias et informations. » Un moyen comme un autre arriver à ses fins, elle restait toujours un peu hésitante même un mois après la rentrée, les cours étaient intéressants, mais elle avait toujours un doute. Choisir, c’était renoncer et elle avait trop peur de rater quelque chose. « Je suis chez les Pokeby, on dit que ce sont les artistes de l'université. » Qu’elle reprend en montrant le blason lilas qui trône fièrement sur sa veste, guettant son homologue, d’une autre maison certainement, sur les vêtements du jeune homme sans le trouver. « Et toi ? »
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Re: Rencontre fortuite | Prim
Lun 5 Oct 2020 - 21:08
« Je vais t’appeler Lee, ravie de te rencontrer ! »
Tu souris, parce qu'effectivement, Lee, ça te va très bien et tu y es habitué. Même des gens de ta propre langue te nomme ainsi, tout le monde pour ainsi dire. Alors, c'est vraiment comme si c'était ton deuxième prénom, un truc à part entière.
« Oh medicomagie ! Trop bien ! Tu vas voir il parait que le programme ici est vraiment top, très bonne réputation en tous cas. »
-"Lee croire. Réputation école être partout. Espère être à la..." Réfléchissant au mot correct, c'est le mot exact en chinois qui sort de tes lèvres en premier, mimant de ta main un geste : "Dádào... Hauteur. Voila, ca être bon mot."
Te relevant, tu écoutes la question suivante de Primrose sur tes origines tout en ramassant ton sac dans le coin où il est posé, et t'approche de l'escalier pour descendre tout en répondant :
-"Lee venir de Chine. Famille vivre Monts Wudang, haut gauche Chine."
Mais sur le chemin qui pourrait te mener à la sortie, tes pas s'arrêtent alors que tu es arrivé aux tables. Tu tiendras parole, c'est un fait partant du principe que tu te verrais mal déranger un cours, mais t'a rien contre discuter un peu, te faire des connaissances et autres amis. T'a un peu parcouru la brochure de présentation de l'université, donc oui quand elle te parle de son cursus, ça te parle un peu. Puis les médias et les informations, c'est aussi la base de la civilisation. Et ce pensant, tu ne juges pas du tout ceux qui suivent ce cursus, tu reconnais simplement que le titre est très révélateur.
« Je suis chez les Pokeby, on dit que ce sont les artistes de l'université. »
-"Thêatre être art. Si toi Pokeby, toi exceller dans cours prochain."
T'es un peu terre à terre pour ce genre de choses, à cataloguer les gens un peu trop facilement en te basant sur les choix d'un chapeau miteux ou d'une signature en bas du parchemin. Et pourtant, qui ici pourrait te qualifier de "fêtard" ? Personne encore, ce qui ne t'empeche ni de l'être, ni d'apprendre encore. C'est pourtant plus pour ta ténacité que la signature s'est révélée et pas pour ta fougue en soirée.
« Et toi ? »
-"Lee être chez Wright, Maison dame Delgado. Elle aider Lee pour bourse."
Parce que c'était aussi déjà à tes yeux une excellente raison d'être là, chez eux.
-"Lee content parce que aimer rouge. Parfait maison du cupe."
Tu souris, parce qu'effectivement, Lee, ça te va très bien et tu y es habitué. Même des gens de ta propre langue te nomme ainsi, tout le monde pour ainsi dire. Alors, c'est vraiment comme si c'était ton deuxième prénom, un truc à part entière.
« Oh medicomagie ! Trop bien ! Tu vas voir il parait que le programme ici est vraiment top, très bonne réputation en tous cas. »
-"Lee croire. Réputation école être partout. Espère être à la..." Réfléchissant au mot correct, c'est le mot exact en chinois qui sort de tes lèvres en premier, mimant de ta main un geste : "Dádào... Hauteur. Voila, ca être bon mot."
Te relevant, tu écoutes la question suivante de Primrose sur tes origines tout en ramassant ton sac dans le coin où il est posé, et t'approche de l'escalier pour descendre tout en répondant :
-"Lee venir de Chine. Famille vivre Monts Wudang, haut gauche Chine."
Mais sur le chemin qui pourrait te mener à la sortie, tes pas s'arrêtent alors que tu es arrivé aux tables. Tu tiendras parole, c'est un fait partant du principe que tu te verrais mal déranger un cours, mais t'a rien contre discuter un peu, te faire des connaissances et autres amis. T'a un peu parcouru la brochure de présentation de l'université, donc oui quand elle te parle de son cursus, ça te parle un peu. Puis les médias et les informations, c'est aussi la base de la civilisation. Et ce pensant, tu ne juges pas du tout ceux qui suivent ce cursus, tu reconnais simplement que le titre est très révélateur.
« Je suis chez les Pokeby, on dit que ce sont les artistes de l'université. »
-"Thêatre être art. Si toi Pokeby, toi exceller dans cours prochain."
T'es un peu terre à terre pour ce genre de choses, à cataloguer les gens un peu trop facilement en te basant sur les choix d'un chapeau miteux ou d'une signature en bas du parchemin. Et pourtant, qui ici pourrait te qualifier de "fêtard" ? Personne encore, ce qui ne t'empeche ni de l'être, ni d'apprendre encore. C'est pourtant plus pour ta ténacité que la signature s'est révélée et pas pour ta fougue en soirée.
« Et toi ? »
-"Lee être chez Wright, Maison dame Delgado. Elle aider Lee pour bourse."
Parce que c'était aussi déjà à tes yeux une excellente raison d'être là, chez eux.
-"Lee content parce que aimer rouge. Parfait maison du cupe."
- InvitéInvité
Re: Rencontre fortuite | Prim
Lun 5 Oct 2020 - 22:59
« Je suis sûre que ça se passera bien ! » Elle avait cet enthousiasme communicatif Prim, cette positivité qui ne disparaissait jamais réellement. Ainsi, lorsqu’il lui expliqua d’où il venait, elle ouvrit de grands yeux super impressionnée, surprise aussi de savoir que quelqu’un pouvait venir d’aussi loin pour étudier à Hungcalf. « Oh tu viens de loin ! Je suis impressionnée. » Inverness était finalement le plus loin que Prim n’ait jamais été de chez ses parents, recluse pendant des années dans les Highlands, petite bourgade où vivait toute la famille, elle se trouvait déjà perdue dans la grande ville à quelques dizaines de miles à peine de son foyer. Elle était beaucoup plus sûre d'elle sur les planches, parce qu'elle jouait un rôle. « Exceller je ne sais pas, mais j’aime beaucoup ça oui ! » Acquiesce-t’elle avec un sourire enjoué. Elle avait toujours aimé se produire sur scène, depuis sa plus tendre enfance et ainsi, elle avait une bonne connaissance des techniques et des classiques de la discipline. Cependant elle ne saurait elle même pas dire si elle était réellement talentueuse ou pas. « Mais le théâtre c’est un super moyen de rencontrer des gens, et aussi d’améliorer son discours et de devenir plus sûr de soi. » Elle ne parlait pas forcément pour le jeune homme, il avait un aplomb qui n’appartiendrait certainement jamais à la petite blonde, malgré tous ses efforts sur les planches.
« Il parait que les wright sont très soudés, c’est une bonne maison. » C’était du moins ce que Marcus avait toujours raconté lorsqu’il venait rendre visite aux Coldridge pendant les vacances. Désormais elle ne savait pas trop si elle devait le croire, la loyauté qu’on prêtait aux wright semblait fortement compensée par le comportement du De Gray pendant la grossesse de sa soeur ainée, que la gamine n’avait pas encore digéré. « Le rouge est une jolie couleur tu as raison. » Répond-elle avec un large sourire en se redressant de la table où elle était installée, une idée derrière la tête. « Tiens attends on va te trouver quelque chose en honneur de ta maison. » Se tournant prestement elle va fouiller dans quelques malles qui trainaient dans le fond de la salle, contenant des anciens costumes, ou des restes de séances de création. Au fond d’une d’entre elle, elle retrouve un foulard de poche rouge, qui collait très bien à la couleur des wright. Se retournant vers Lee elle le replie avec application, lissant quelques faux plis d’un coup de baguette - c’était bien plus facile quand c’était du tissu que quand il s’agissait de lancer un sortilège de défense - et vient le fourrer dans la poche du t-shirt du jeune homme : « Comme ça tu auras un symbole des wrights sur toi. » Qu’elle explique avec un large sourire aux lèvres, fière de son coup.
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Re: Rencontre fortuite | Prim
Mar 6 Oct 2020 - 9:58
« Mais le théâtre c’est un super moyen de rencontrer des gens, et aussi d’améliorer son discours et de devenir plus sûr de soi. »
La phrase te laisse un instant perplexe. Tu n'avais jamais pris le temps d'imaginer le théatre de cette façon, bien qu'elle semble totalement évidente. Et l'espace d'un instant, oubliant les contraintes qui se seraient présentées à toi alors que tu aurais demandé à suivre un cours de plus, tu t'imagines sur les planches pour ce type d'exercices. Mais tu reviens bien vite à la réalité avec les discussions autour des maisons d'Hungcalf. Et lorsque Primrose affirme les wright soudés, tu ne peux que confirmer, hochant de la tête.
-"Wright être grande famille oui. Grande famille sans peut-être parents..." déclarais-tu avec une légère pointe d'humour dans la voix. Parce qu'elle n'était pas mauvaise en soit ta maison, mais le soir de ta rentrée, plusieurs en étaient déjà à leur seconde fête. Mais tu avais été acceuilli chaleureusement, guidé et aidé dans l'université pour trouver au moins le chemin de tes salles de classes, de ta salle communes et des toilettes que tu n'avais pas encore découverte par toi-même dans l'établissement.
« Tiens attends on va te trouver quelque chose en honneur de ta maison. »
Tu la regardes, sans avoir réellement le temps de t'opposer. Mais lorsque tu vois qu'elle fouille dans les différents coffres, tu tentes tout de même :
-"Prim-san. Ça pas être..." Avant que tu ne finisses ta phrase, elle est déjà de retour, plaçant dans la poche de ton t-shirt un morceau d'étoffe rouge plié soigneusement. Et regardant le tissu, t'es géné. Tu voudrais remercier et simplement dire non, et en même temps, comment réagira-t-elle ? Chez toi, on ne t'a pas appris à refuser un cadeau fait avec bon coeur. Alors simplement, tes mains se joignent devant toi, paume contre paume et tu t'inclines légèrement : "Xièxiè".
« Comme ça tu auras un symbole des wrights sur toi. »
-"Quand Lee porter foulard, Lee fier."
Souriant, mais toujours géné un peu, ton regard fuit un instant celui de Prim pour trouver refuge sur les planches présentes dans la salle, les même sur lesquelles tu t'entrainais encore il y a quelques instants. Et souriant, tu reportes ton attention sur la pokeby en déclarant :
-"Prim-san montrer Lee excellence théâtre ?"
La main se levant paume vers le ciel, suivant mon bras tendu et invitant cette dernière à monter sur la scène, j'étais curieux de la voir à l'oeuvre.
-"A moins que autre chose prévu ?"
Parce que tu ne souhaitais ni t'imposer, ni bousculer les gens.
La phrase te laisse un instant perplexe. Tu n'avais jamais pris le temps d'imaginer le théatre de cette façon, bien qu'elle semble totalement évidente. Et l'espace d'un instant, oubliant les contraintes qui se seraient présentées à toi alors que tu aurais demandé à suivre un cours de plus, tu t'imagines sur les planches pour ce type d'exercices. Mais tu reviens bien vite à la réalité avec les discussions autour des maisons d'Hungcalf. Et lorsque Primrose affirme les wright soudés, tu ne peux que confirmer, hochant de la tête.
-"Wright être grande famille oui. Grande famille sans peut-être parents..." déclarais-tu avec une légère pointe d'humour dans la voix. Parce qu'elle n'était pas mauvaise en soit ta maison, mais le soir de ta rentrée, plusieurs en étaient déjà à leur seconde fête. Mais tu avais été acceuilli chaleureusement, guidé et aidé dans l'université pour trouver au moins le chemin de tes salles de classes, de ta salle communes et des toilettes que tu n'avais pas encore découverte par toi-même dans l'établissement.
« Tiens attends on va te trouver quelque chose en honneur de ta maison. »
Tu la regardes, sans avoir réellement le temps de t'opposer. Mais lorsque tu vois qu'elle fouille dans les différents coffres, tu tentes tout de même :
-"Prim-san. Ça pas être..." Avant que tu ne finisses ta phrase, elle est déjà de retour, plaçant dans la poche de ton t-shirt un morceau d'étoffe rouge plié soigneusement. Et regardant le tissu, t'es géné. Tu voudrais remercier et simplement dire non, et en même temps, comment réagira-t-elle ? Chez toi, on ne t'a pas appris à refuser un cadeau fait avec bon coeur. Alors simplement, tes mains se joignent devant toi, paume contre paume et tu t'inclines légèrement : "Xièxiè".
« Comme ça tu auras un symbole des wrights sur toi. »
-"Quand Lee porter foulard, Lee fier."
Souriant, mais toujours géné un peu, ton regard fuit un instant celui de Prim pour trouver refuge sur les planches présentes dans la salle, les même sur lesquelles tu t'entrainais encore il y a quelques instants. Et souriant, tu reportes ton attention sur la pokeby en déclarant :
-"Prim-san montrer Lee excellence théâtre ?"
La main se levant paume vers le ciel, suivant mon bras tendu et invitant cette dernière à monter sur la scène, j'étais curieux de la voir à l'oeuvre.
-"A moins que autre chose prévu ?"
Parce que tu ne souhaitais ni t'imposer, ni bousculer les gens.
- InvitéInvité
Re: Rencontre fortuite | Prim
Mar 6 Oct 2020 - 11:12
Très fière de sa petite trouvaille elle fait mine de ne pas remarquer la légère gêne qui a envahit le jeune homme, le foulard lui allait très bien et cela ne faisait de mal à personne. A son remerciement cependant, son sourire s’élargit un peu plus : parce qu’elle aimait viser juste, elle aimait faire plaisir, elle aimait se faire remarquer aussi, être le centre d’une bonne attention. Ainsi, lorsque Lee lui proposa de lui faire l’étalage de ses talents de comédienne elle ne se le fit pas redire deux fois. Enjouée, elle grimpe sur scène en un claquement de doigts, baguette dans la main elle joue avec les lumières, une seule d’entre elle éclaire le centre où elle amène tranquillement une chaise qui trainait là. Tandis qu’elle finit de préparer la scène elle s’exclame à l’intention du jeune wright : « Le théâtre c’est beaucoup de classiques, mais on peut faire du théâtre à partir de n’importe quoi. » Sous-entendu, des textes plus actuels, plus modernes, qui ne se limitaient pas aux blanches. « Ici, c’est une série moldue, américano-britannique. Le personnage est une psychopathe tueuse à gage, poursuivie par une agent du MI-5, dans cette scène elle est sous couverture dans un centre d’alcooliques anonyme et finalement, elle parle de sa propre expérience. » Un choix tout sauf orthodoxe de la part de la jeune femme, mais elle savait ce qu’elle faisait. Le personnage de Villanelle jouait toutes les comédies du monde, incapable de ressentir quelconque émotion elle se faisait extravagante, malicieuse, colérique mais dans cette scène particulièrement, c’était comme si elle était elle-même, une vérité cachée mais qui fait écho à tout ce qui était réellement en jeu. Plus, les scènes classiques faisaient souvent part d’un vocabulaire très daté, surtout après avoir subit les traductions passant du français à l’anglais et elle pensait à son auditoire. Dernier argument, le personnage était tout ce qui Prim n'était pas, un grand travail l'attendait ainsi, pour se glisser dans sa peau.
Assise sur la chaise, son manteau sur les épaules elle avait défait sa queue de cheval, laissé ses cheveux se répandre sur ses épaules. Jambes croisées elle restait cependant tout à fait droite, une puissance émanait de sa posture, un charisme qu'elle empruntait à son rôle, qui faisait qu'on écoutait, en silence, son monologue. « J’ai du mal à dire la vérité. A vrai dire, je comprends même pas le concept de vérité, mais… mais quelqu’un m’a dit que c’était important, alors… voilà ma vérité.» Elle fait mine de chercher ses mots, son regard clair, dénué de sa lumière habituelle vient parcourir la pseudo assistance, s’arrête un instant sur le jeune homme alors qu’elle reprend : « La plupart du temps… La plupart des jours… Je ressens… » Nouvelle pause, une légère grimace parcourt les traits de l’actrice qui lâche, comme un mot de dégout : « Rien. » Et elle secoue légèrement la tête, ses longs cheveux blonds glissant en vagues sur ses épaules avant qu’elle ne répète : « Je ne ressens rien du tout. » Et elle a le regard perdu quelque part dans le vague, concentré sur un point qui n'existe pas, qui pourrait être n'importe quelle personne du public cependant et qui parfois, se fixe sur le visage de Lee. « Je m’ennuie à mourir. » Souffle-t’elle dans un murmure, plus pour elle même que pour quiconque pourrait théoriquement l’entendre. « Je me réveille et je me dis : Encore ? Sérieusement ? Encore une journée comme ça ? Et ce que je comprends vraiment pas, c’est que je suis la seule à hurler comme ça… à hurler d’ennui. » Une once de colère qui parcourt ses traits, de colère mais aussi de désespoir, un cercle vicieux et infernal, chaque jour comme un nouveau fardeau. « Je… J’essaie tout un tas de trucs pour me forcer à éprouver quelque chose… » Le murmure se perd dans la pièce et des larmes discrètes se glissent dans les yeux de la jeune femme, larmes de frustration plus que de tristesse tandis qu’elle continue, un peu plus fort « Toujours plus, toujours plus fort… Ça change rien… » Nouvelle grimace, les mots semblent douloureux, parce qu’elle sait qu’elle se met à nue, parce qu’elle sait que quelqu’un comprendra qu’elle ne joue pas. « J’ai beau tout essayer, je ne ressens rien » Elle suffoque légèrement, sa respiration est saccadée mais le ton de sa voix reste calme, presque monotone : « Je… J’essaie de me faire mal, et je n’ai jamais mal. » Et tandis qu’elle parle il y a une larme qui se glisse sur sa joue, une seule et unique larme orpheline. « J’achète tout ce que je veux, alors que je n’en veux pas. Je me fais plaisir, et je n’ai… je n’éprouve aucun plaisir. En vérité… je m’ennuie à crever. »
Et elle s’arrête, pendue à une réponse qui n’arrivera pas. Une nouvelle fois son regard parcourt la pièce, s’arrêtant sur d’imaginaires publics et au bout de quelques secondes elle se relève, faisant disparaitre le faisceau de lumière et s’exclame d’une voix qui avait retrouvé toute sa légèreté et sa joie : « Alors ? Qu’en penses-tu ? » Elle porte un large sourire sur ses lèvres, essuie du dos de la main la larme qui trônait encore sur le bas de sa joue, vestige de son engagement dans le jeu et vient s’assoir sur le bord de la scène, jambes qui basculent dans le vide.
- InvitéInvité
Re: Rencontre fortuite | Prim
Ven 9 Oct 2020 - 21:46
Tu aurais pu...
Tu aurais pu dire que tu ne comprenais pas tout de la présentation, que celle-ci avait été un rien trop rapide pour toi, que tu n'avais pas le temps de te comprendre le personnage et ses enjeux. Tu aurais pu demander un léger temps d'adaptation, le temps de te représenter ce que ce personnage évoquait pour toi, dans ton esprit... Mais tout cela au final aurait faussé ton jugement. Parce qu'aussitot que la Pokeby se jette dans le role, ton attention change, captée par ce qui se joue là et maintenant.
Quelques minutes seulement, l'impression s'empare de toi. Ce n'est plus elle, mais la personne qu'elle incarne devant toi. Ce n'est plus sa jovialité qui se lit sur ses traits mais cette espèce d'anxiété. Ce n'était plus l'enjouement dans sa voix, mais le désordre, la solitude. Et pendant cet instant qui dure, ton coeur est pris, contrit, triste pour elle. Tu as réellement envie de t'investir, d'aider cette personne, de venir à son secours, de lui proposer ton amitié en remède.
Tu voudrais tant comprendre ce qui la ronge. Ce mal-être qu'elle exprime. Tu aurais envie d'y apporter une solution simplement parce que tu es qui tu es : un médecin en devenir. Rien ne te prédestine à une carrière tournée sur les troubles psychiques.
« Alors ? Qu’en penses-tu ? »
La phrase te rappelle. Elle te choquerait presque, tant tu aurais envie d'établir un diagnostique de ce que tu viens d'entendre, de poser des questions pour obtenir des réponses, de t'engager dans une voie plutot qu'une autre. Et il te faut quelques instants avant de comprendre que ce n'était qu'un jeu, que c'est fini, qu'il s'agissait là d'une réelle fiction.
-"Etre... perfection."
Tu cherches tes mots, non pas parce que tu ne les connais pas cette fois, mais bien parce que tu es encore intrigué, perturbé par ce qui vient de se jouer sous tes yeux. C'était tellement vrai, tellement réaliste qu'une part inconsciente te ton esprit reste sur le : "N'y-a-t-il rien d'autre ?"
-"Prim-san être... douée. Beaucoup douée. Avoir... talent."
Tu es honnête, tout en cherchant les bons mots pour traduire ce que tu as ressenti.
- InvitéInvité
Re: Rencontre fortuite | Prim
Mar 20 Oct 2020 - 21:31
A peine sortie de son personnage, Primrose perd cet éclat qu’elle avait volé à sa cible. Le naturel de Villanelle disparait, sa force de caractère, son charisme, évanouit en quelques instants. Elle redevient la jeune étudiante un peu timide, un peu trop bavarde et qui a l’impression de mettre les pieds dans le plat à chaque instant. Mais elle est souriante cependant, face à Lee elle en fait des tonnes, elle veut faire le show alors qu’elle se sent un peu bête d’être aussi expansive. Au final le rôle qu’elle porte le plus souvent, sur la scène du quotidien, est le moins agréable. Heureusement pour elle, la candeur du jeune homme la rassure, lui fait plaisir et la met un peu plus à l’aise : « Tu vas me faire rougir » S’exclame-t’elle en cachant son visage dans ses mains, laissant échapper un petit rire tandis qu’elle finissait de remettre la scène en ordre. « Tu es trop gentil, vraiment c’est pas si bon. » Qu’elle souffle amusée en rougissant légèrement, chevelure qui se teinte un peu avant de retrouver son blond naturel alors qu’elle prend place, assise sur le bord de la scène, jambes qui se balancent dans le vide, habitude d’être toujours en mouvement. Elle voyait toujours des moyens de s’améliorer, même de l’intérieur, des mots qui raclaient un peu trop dans sa gorge, des expressions un peu trop exagérées ou une respirations mal placée, Prim avait beau n’avoir aucune constance dans ses actions, lorsque cela touchait au théâtre elle était un véritable bourreau de travail.
S’appuyant sur ses paumes, un peu basculée en arrière elle observe la salle de classe avant de reprendre d’une voix un peu émue malgré elle, comme à chaque fois lorsqu’elle parlait de cette véritable passion qui l’animait : « Le théâtre c’est ça, c’est apprendre à se mettre dans la peau de quelqu’un d’autre, gérer ses émotions, les contrôles, les transmettre : c’est aussi un super moyen de rencontrer plein de monde, la majorité de mes amis font ou faisaient partie d’une troupe dans laquelle j’ai joué. » Venant à l’origine tous d’horizons différents ils avaient appris à se connaitre au travers de leurs rôles, avaient créé des liens vraiment solides, s’étaient suivis pendant des années et pour la plupart, elle les croisaient toujours plus que régulièrement dans les couloirs de l’université. Ce qu’elle ne disait pas c’est que son naturel faisait que malgré l’amour que lui portait ces gens, elle ne cessait de chercher de nouvelles personnes à connaitre, de nouvelles personnes qui l’aimeraient aussi : elle ne voulait pas se limiter à une seule case Prim, elle ne savait pas choisir. « J’aurais adoré devenir pro, mais c’est… » Elle hausse vaguement les épaules, un peu déçue malgré la certitude qu’elle avait pris la bonne décision en continuant les épaules : « Compliqué de percer. » Le talent jouait énormément, et elle n’avait pas la force de caractère de s’avouer à la hauteur, surtout, le travail que cela demandait était gigantesque, totalement incompatible avec ses études en journalisme. « Mais à défaut j’ai choisi théâtre en option, et la prof est vraiment top et je pense que si jamais ça t’intéresse tu pourrais très bien nous rejoindre, je suis sûre que ça pourrait être trop cool ! »
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