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Us among them (ft. Peter) [terminé]
Dim 29 Nov 2020 - 11:30
Us among them ft. @Peter DrummondLa silhouette élancée s’avance le long du chemin menant aux ruines du château Urquhart, bravant le froid de novembre. Mains gantées dans les poches, le col remonté jusqu’à ses oreilles passant par-dessus une épaisse écharpe, Maximilien sent le vent lui lécher les oreilles, les faisant rougir sur son passage. Le bout de son nez a fini par prendre la même couleur après ce temps de marche qui, pourtant, ne relève que de quelques minutes. Le français a transplané d’Hungcalf jusqu’à quelques mètres des ruines, préférant ne pas se laisser mourir de froid en entreprenant cette distance par un biais plus moldu. Et si pendant quelques secondes il se demande ce qui lui a pris de venir ici, il se rend vite compte que l’air vivifiant d’Écosse lui remet les idées en place. Il en a, par ailleurs, bien besoin en ce moment. Le Summerbee est toujours très contrarié par l’échange de sms avec Elsje et n’arrive pas à se dire qu’il a sûrement perdu l’une de ses plus proches connaissances. Il irait même jusqu’à dire que la jeune femme fait partie de lui. Ils ont grandi ensemble, tout expérimenté l’un à côté de l’autre - notamment un deuil assez intense dont Maximilien ne s’est d’ailleurs toujours pas remis. Si perdre Elsje n’a jamais été une option, il doit bien admettre que l’inévitable s’est produit. Tout ça pour un quiproquo qu’elle refuse de se voir expliquer. Que peut-il faire de plus ? La supplier ? La traquer ? Sûrement pas, il a bien trop de respect pour elle pour lui infliger une telle scène. Non, le français sait qu’il doit accepter la réalité : elle ne lui fait plus confiance et ses mots ont été très clairs à ce sujet. C’est presque pire que tout le reste. Pire que de se faire shooter en plein vol. Honnêtement, ce mois est un calvaire et il ne souhaite qu’une chose : le voir se terminer le plus vite possible. Encore neuf petits jours et ce sera fait !
Maximilien grimpe la petite dune menant aux ruines, sentant entre ses gants la petite fiole qu’il a gardée à la suite de son passage dans la boutique d’Ambrosius Redgrave. Il ne sait pas s’il l’utilisera - ni même quand - mais elle est bien là, à lui rappeler ses problèmes. Quant à savoir lequel de ceux-ci est le plus important ou affligeant, il n’en a aucune idée. Arrivé à destination, il se dirige vers la pièce principale des ruines, le dernier bâtiment de pierre du paysage. Il entre à l’intérieur via un trou en forme de porte sur le côté gauche et pendant plusieurs minutes, fait le tour des décombres. Étrangement, il s’y sent presque chez lui, dans ce ramassis de pierres et d’édifices aux pans manquant. Un triste reflet de son quotidien depuis quelque temps.
Quittant la ruine principale, il fait le tour des deux autres assez rapidement avant de s’arrêter sur un muret de pierre sur lequel il vient s’asseoir. La vue sur le Loch Ness est magnifique, rehaussée par les éclaircies dont le ciel est doté. De légers rayons viennent caresser la surface du lac, tandis que le vent en renforce les vagues sur son passage. Assis là, face à une immensité qui le dépasse, Maximilien se contente de regarder le paysage. Le voit-il vraiment ? Ses pensées occupent son esprit, se bousculant et heurtant ses sentiments sur leur passage. Sa respiration, pourtant, est bien calme. Le froid qui glace son visage ne semble pas réellement l’atteindre et s’il a les extrémités colorées de rouge, le reste de son corps est bien au chaud sous ses couches de vêtements. Un manteau vert bien chaud, un pull bleu épais fait de grosses mailles dont le col roulé remonte jusqu’à sa mâchoire, un t-shirt en coton plaqué contre sa peau. Il a opté pour les grosses chaussettes et chaussures de randonnée afin d’éviter de sentir ses doigts de pied se congeler. Mais malgré ces bonnes protections, le manque de mouvement laisse du terrain au climat qui prend peu à peu le dessus sur lui. S’en inquiète-t-il ? Nullement. Son regard reste rivé sur la surface du lac.
Il ne regarde pas l’heure mais vu la hauteur du soleil dans le ciel, devine qu’il est passé quinze heures lorsqu’il lui semble entendre des pas venir dans sa direction. Aussitôt, l’apaisement dont il faisait preuve depuis une bonne trentaine de minutes s’efface pour laisser la place à un certain stress. Il faut dire que Peter et lui ne se sont pas quittés en très bons termes, ce malgré l’aide évidente du Wright qui n’était pas obligatoire. Mais les mots échangés ont pris le dessus sur les actes et depuis, il garde une certaine… vexation, ou déception. S’être fait juger de ce que l’on est pas n’est jamais très agréable et il n’a toujours pas réussi à mettre le doigt sur ce qui l’a vraiment gêné ce matin-là. De même, il ne l’a jamais contacté suite aux sms d’Elsje, estimant que cela allait faire empirer les choses. Il ne sait pas ce qu’il en pense mais s’est fait la réflexion que cette rencontre, aujourd’hui, aurait ce sujet épineux pour thème. Apparemment, sa meilleure amie lui a claqué la porte au nez, lui aussi et il veut sûrement un coup de main pour la récupérer. Même s’il n’est pas enchanté par l’idée de se mêler de leur couple - la dernière fois a été un pur chaos - les voir malheureux ne lui fait aucun bien. Et bien sûr, désormais, il se sent responsable… alors qu’il n’a absolument rien fait de répréhensible !
Le français ne se tourne même pas pour accueillir l’écossais, cultivant une certaine froideur qui n’existe que pour le protéger. Il ne peut que se remémorer le charme de Peter qui a opéré sur lui depuis qu’ils se sont rencontrés et refuse d’y faire face à nouveau, préférant nier son existence.
“It's going to get dark soon, so let's make it quick.” Maximilien décide enfin de se lever et se tourner vers le Wright. “What do you want to talk about ?”
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Mar 1 Déc 2020 - 23:24
21.11.20 | us among them ft. @Maximilien Leroy
The bloody bus. De tous les moyens moldus qu’il aurait pu trouver pour se rendre aux ruines d’Urquhart, le garçon avait choisi le bus. Assis au premier étage et au premier rang du véhicule, Peter reposait ses jambes sur la petite plateforme sur laquelle prenait appui la baie vitrée. Un rapide coup d’œil à sa montre lui indiqua qu’il serait pile dans les temps… si l’autocar du Seigneur des Ténèbres daignait s’arrêter toutes les dix minutes pour accueillir de nouveaux passagers. Un mouvement de panique l’avait pris en réalisant qu’ils ne seraient sûrement pas seuls parmi les ruines. Maybe that’s the precise reason why Maximilien chose this place… Maybe he never wants to be alone with me. Maybe I shouldn’t have texted him… Peter déposa sa tête contre la vitre alors que le transport marquait son avant-dernier stop avant sa destination. Where’s Pina when you need her? Elle était la seule au courant et si Leroy décidait de donner son corps à manger aux poissons (ou à Nessie), personne ne le soupçonnerait jamais à par elle. The guy’s not going to hit you… He’s too dignified. Une autre chose qu’il trouvait indescriptiblement attirante. Longue avait été la réalisation qu’il le trouvait tout simplement captivant. Il s’était refusé la vérité pour une bonne raison. Le déni n’avait pas empêché le pire de se produire et après plusieurs jours, plusieurs semaines à se morfondre, à présenter ses excuses et à se confier, Peter en était venu à la conclusion qu’il lui devait la vérité. You know it’s going to hurt… you do, Peter? Il en était persuadé et pourtant, une voix discrète, toute petite dans sa tête, lui murmurait que tout irait bien. L’accordéon de portes se déplia et referma la voiture sur le palier ; le bus redémarra presque aussitôt. Just a few more minutes… Le vent fouettait les branches des arbres sur sa droite. De l’autre côté, une vaste étendue d’eau paraissait calme et apaisante. Lies.
Résistant à l’envie de pianoter sur son téléphone portable et de se trouver des excuses pour fuir le rendez-vous, Peter ouvrit et ferma plusieurs fois ses conversations avec Maximilien et Pina. Le bus se stoppa devant une bâtisse, dans un parking et le jeune homme se pencha en avant pour vérifier qu’il avait bien atteint sa destination. Les premiers pas au premier étage lui coûtèrent énormément et chaque marche lui enfonça un couteau de plus dans les jambes. La bile lui montait dans la gorge alors qu’il descendait au palier et se frayait un chemin parmi les usagers. Le conducteur le salua et laissa descendre l’unique passager volontaire. L’hiver pointait le bout de son nez et glaçait les extrémités aventurières ; le soleil ne tarderait pas à entamer sa chute. Les touristes les plus courageux se dirigeaient vers les ruines pour profiter du site avant de devoir rentrer et de passer par la boutique et le musée. Peter les suivit, mains dans les poches, concentré pour ne pas vomir. Il s’était rarement senti aussi stressé et repensa avec tendresse à ses examens à Poudlard comme à Hungcalf ; aucun ne lui avait paru aussi infaisable. You can do it, Drummond… Pina said you could. You can. Les éléments, déchainés, semblaient pourtant lui crier le contraire ; le vent s’engouffrait dans ses oreilles et lui perçaient les tympans ; il le ralentissait et rendait sa progression plus laborieuse encore. You might as well do it, you’re here, aren’t you? Ce n’était plus le moment de reculer. Par une magie qui ne s’expliquait pas aux moldus, le visage de Pete rayonnait dans cette nuit tombante. Le froid givrait sa peau et faisait rougir ses pommettes et son nez, blanchir ses lèvres et ses mains qui bientôt s’embraseraient. L’habitude, peut-être. Il l’aperçut, dressé devant un mur effondré, droit dans son manteau vert et dans son pull bleu. Vertical dans ces brins d’herbes pliés par le vent. Ses yeux brillaient dans l’humidité et la brise. Ses pommettes et son nez brillait et rougissaient, eux aussi. Le spectacle fit battre un peu plus fort son cœur qui avait ralenti dans le froid de cette fin d’après-midi. Peter ne sentit pas son pas ralentir, comme frappé par la vérité. He is… special. He really is… Et c’était ce qui rendait les choses plus difficiles à admettre encore. Maximilien ne l’avait pas vu et se retourna pour faire face à l’eau. Pas une ridule sur la surface. Lies.
“Hey…”, il s’annonça timidement.
La morsure du vent n’était rien face à celle des Leroy ; Peter s’arrêta net à quelques mètres, refroidi, gelé. You can do this… You owe him this… You owe this to yourself! Il fit un pas en avant mais ne put se résoudre à continuer.
“I… Alright… yes, of course…”
Les mots se cognaient tous les uns aux autres et s’étalaient platement sans qu’aucun son ne soit porté par le souffle de l’air.
“I really mean to apologise… I… said some things I shouldn’t have and… I didn’t tell you the truth. I guess I was in shock and I… I didn’t really know what to say, really.”
Peter prit une grande inspiration et, ne le voyant pas bouger, s’approcha du muret à son tour. À quelques mètres sur sa gauche et le regard perdu dans l’horizon, il se sentait prêt.
“When you woke up… that morning… I… I just had a dream. And… Well you were in it and… Well I got you coffee but… I guess Elsje decided to surprise me. I think she saw you in my bedroom. You were… well naked and she wasn’t too happy about that.”
Silence. Did he know?
“Well… I tried to explain but she read my mind first and I still had a few… bits of my last dream in mind and... she got mad. Really mad. She slapped me in the face and she ran. I was… angry and sad and… If I must be honest, I think I was puzzled. The fact she thought we… That I…”
Des touristes rebroussaient chemin et passèrent devant eux, le forçant à baisser la voix. Ils se tenaient trop loin l’un de l’autre pour qu’il puisse chuchoter.
“Can we… Can we go over there?”, il implora le Français de le suivre dans ce qui restait du château. “We’ll both freeze to death and… I don’t really want an audience for what I have to say to you…”
Il ferma les yeux et les rouvrit, s’attendant à finir sa phrase dans l’eau du lac.
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Mer 2 Déc 2020 - 10:51
Us among them ft. @Peter DrummondLe moment approchant à grands pas, il est plutôt calme. Étrangement, même. Probablement parce que Maximilien a cette fâcheuse habitude de supprimer de son esprit tout ce qui me dérange ou lui paraît immoral le concernant. Le timbre de la voix de Peter en fait partie car il n’y a pas de doute sur le fait qu’elle est l’une des raisons pour lesquelles il est dans une fâcheuse situation aujourd’hui. Il ne peut pas se permettre de penser qu’il pourrait l’écouter parler pendant des heures sans se lasser. Non, c’est le genre de pensée qui pose problème. Donc, le français se doit de cultiver une certaine froideur à l’égard de l’écossais, afin que ce dernier ne se doute de rien le concernant. Qu’il n’ait pas conscience de ce trouble, qui ne ferait que mettre de l’huile sur le feu entre lui et Elsje. Oh, Elsje… Ce qu’elle lui manque. Il se sent définitivement perdu sans elle, sachant qu’il n’a plus son amitié.
Il entend le vrombissement du bus de touristes et quelques minutes plus tard, quelqu’un le rejoint. Nul besoin qu’il se retourne pour savoir de qui il s’agit et dès lors que la voix de Peter se rappelle à lui, le sorcier lance les hostilités. Il ne peut pas être autre chose que froid et distant avec son camarade, principalement à cause des insinuations que sa meilleure amie fait à leur sujet. Un peu, aussi, à cause de ce qu’il a avoué à Catalina l’autre soir. Cette conversation ne doit pas durer et n’impliquer aucun épanchement, aucun sentiment personnel. Il garde cela en tête tout en se tournant pour faire face à l’écossais. Il doit bien admettre que ce dernier ne semble pas dans son assiette mais, malgré tout, il lui trouve un charme indéniable. Même avec ce froid - ou grâce à lui. Les températures et l’effet qui en découlent ne font que souligner les lignes de son visage et les sublimer d’une étrange blancheur. Un clignement de paupières, puis deux… Maximilien revient à la raison. Se raccrochant à son plan initial comme un singe à sa branche, il écoute Peter réitérer ses excuses formulées il y a quelques jours par téléphone. Il ne peut s’empêcher de trouver cela inutile, le mal étant fait mais l’intention est là, il ne peut la nier. Peter tente sûrement de prouver qu’il n’est pas un mauvais bougre et qu’il mérite son aide afin de ramener Elsje dans sa vie. Et même s’il a pu lui trouver certains défauts, Maximilien doit bien admettre que le sorcier ne mérite pas non plus la potence, mais plutôt une seconde chance. Qui est-il pour le juger, de toute façon ?
La vérité dont il fait mention, il sait ce qu’elle est. Et il est peut-être vrai - sauf qu’il ne l’admettra jamais - que le français en veut à Drummond de ne pas lui avoir dit aussitôt qu’Elsje était passée par là et avait eu vent de sa présence, tout en en ignorant le contexte. Cela n’a fait que mettre le feu aux poudres et à ses yeux, cela n’était pas nécessaire. Désormais, ils se retrouvent tous les deux dans une situation compliquée, impliquant le rejet d’une personne qui leur tient particulièrement à cœur. Maximilien est prêt à entendre le plan de Peter pour y remédier, car c’est bien là la raison de sa venue n’est-ce pas ?
Le français tressaille légèrement en apprenant que cette même nuit, Peter avait rêvé de lui. Assez innocent en la matière, il ne fait pas tout de suite le lien entre cette histoire avec Elsje, le fait qu’elle lise ses pensées et le rêve en question. Ce n’est seulement qu’à la deuxième évocation dudit rêve que l’information arrive à son cerveau. Oh… Son regard se trouble et il le maintient fixement sur l’horizon, au risque de se voir rougir. C’est bien la première fois qu’on lui annonce avoir rêvé de lui de cette manière et il ne sait pas s’il doit s’en sentir vexé, honoré, gêné… Peut-être un peu de tout cela.
“His gesture is justified. But you should have told him immediately that nothing had happened. Now, she hates me even though I didn't do anything wrong. But it's my fault. I should never have come to you in the first place.” Et quoi ? Se laisser mourir ou attraper dans un coin d’Inverness par une personne plus mal intentionnée ? Le passé étant le passé, ils ne peuvent plus rien y faire ni l’un ni l’autre, il en a bien conscience. Rejeter toute la faute sur Peter n’est pas des plus malins non plus car Maximilien en est persuadé, tout cela n’est qu’un concours de circonstances. Un quiproquo qu’il faut régler. Dans cette histoire, il est celui des trois qui n’aurait pas dû se trouver à cet endroit, à ce moment-là.
Le Summerbe regarde l’endroit désigné par son interlocuteur, parmi les ruines et finit par hocher de la tête pour, ensuite, le suivre sans discuter. Peter semble bien plus étrange que d’ordinaire, pour le peu qu’il le connaisse. Il n’a aucune idée de ce qu’il veut lui dire mais cela requiert-il autant de prudence ? Il n’y a pas tant de moldus que ça autour d’eux et il serait bien hasardeux que l’un d’eux capte le côté magique de leur conversation. Dans le pire des cas, un sort fera vite l’affaire. Ils se dirigent donc vers les ruines pour se cacher derrière un pan de mur qui les protégera du vent le temps de leur conversation. Court, l’espère-t-il, car la proximité de Peter ne le met certainement pas à l’aise. Cela ne fait que lui rappeler cet instant, il y a quelques semaines dans sa chambre, alors qu’il avait posé ses doigts sur sa peau nue. Un souvenir brûlant qu’il s’efforce de gommer de sa mémoire car il n’a, pour lui, pas lieu d’être ! Comme s’il allait oublier qu’il est fiancé à nulle autre que la cousine de l’écossais… Penser à lui d’une autre manière que comme un cousin serait une pure trahison.
Le français s’adosse au mur de pierre encore solide, passant sa langue sur ses lèvres pour les humidifier avant de parler. “I know why you wanted to see me. You want me to help you get Elsje back, right ? I can't make any promises, she’s very very angry. But we should be able to convince her that all of this was a misunderstanding and that nothing is going on between you and me.” Si on oublie ces regards échangés, les rougissements perpétuels de ses joues et les frissons ressentis à chaque toucher. Non, rien ne se passe entre eux.
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Sam 5 Déc 2020 - 22:34
21.11.20 | us among them ft. @Maximilien Leroy
Pétrifié par le froid dans la voix grave de Maximilien, Peter se prit les bras pour les croiser chaudement sur son torse bombé. Réservant le peu de courage qu’il lui restait pour le reste de la conversation, le garçon ne put se résoudre à le regarder dans les yeux ; il détailla les ondulations sur l’eau paisible, les peignit dans sa mémoire pour ne jamais oublier ce moment, pour ne jamais égarer ce sentiment d’impuissance et d’insuffisance. I really did. I tried. Obviously not hard enough… Peter ne parvenait pas à se convaincre d’affronter son regard alors qu’il le tenait pour responsable de son amitié en péril. Sa mâchoire se crispa lorsqu’il déclara que si les choses étaient à refaire, il n’aurait sûrement jamais mis les pattes dans son appartement ce soir-là. Peter s’était lui-même fait la réflexion plusieurs jours auparavant ; il avait imaginé à quel point sa vie fut été plus simple sans ses fiançailles avec Juliet, sans qu’il ne le rencontrât jamais. La colère lui avait fait souhaiter le pire mais elle était bien mal dirigée. Elle avait laissé place au deuil d’une relation et à l’angoisse d’une réalisation. Celle-là même qui l’avait saisi à la gorge et l’avait fait se livrer à sa meilleure amie moins d’une semaine auparavant. It is my fault. You could never know… Comment aurait-il pu savoir quand lui-même avait ignoré l’évidence pendant des semaines entières ? Muré dans le silence, Peter ne retrouva l’usage de la parole que pour l’inviter à le suivre dans les décombres d’une relation terminée avant d’avoir eu la chance de commencer. Le regard fuyant, le sorcier engagea le premier une marche courte d’une minute à peine et le précéda dans les vestiges du château. Pas un mot ne franchit le seuil de sa bouche alors qu’il cherchait entre ces murs démolis une ouverture, une issue de secours qu’il s’était pourtant promis de ne jamais emprunter. Comment dire, alors, à un être aussi beau et qui vous exécrait que vous aviez tout sali et que votre esprit vous joua des tours en vous faisant tomber sous le charme de l’unique personne qu’il lui était interdit de toucher ? Il lui tourna le dos quelques secondes, désespéré à trouver au plus profond de lui les mots justes et la force de les parler.
“Oh?”, laissa-t-il échapper en sentant son sang se figer dans ses veines. Se pouvait-il qu’Elsje soit arrivée la première et qu’elle l’ait jeté en pâture ? Peter se prépara à entendre les rires tranchants qui lui crèveraient sans aucun doute le cœur au même instant. Il se retourna pour mieux faire face à la sentence mais pencha de nouveau la tête sur le côté, visiblement déçu, lorsqu’il entendit Maximilien lui faire part de son hypothèse. Ses yeux s’étaient arrondis malgré lui en entendant une éventualité à laquelle il n’avait pas pensé depuis plusieurs jours. You really have no idea, do you? Le corbeau blessé se tourna pour faire face à l’ouverture qu’ils avaient empruntée pour entrer dans les ruines. “Oh…” A misunderstanding? Le jugement fut sans appel et le paralysa dans son élan de courage. Peter avait vraisemblablement fait tout ce chemin pour rien. You knew he wouldn’t like you back… You knew it and you came anyway. You had this coming and now you need to tell the truth. Free yourself. Free the both of you. Comment faire ? Comment lui dire dorénavant ? Peter se maudissait de ne pas avoir parlé le premier, de ne pas lui avoir jeté ses sentiments aux visages. Il devait maintenant aller à contre-courant et se heurter à chaque mot, chaque syllabe ; sa mâchoire lui faisait mal d’avoir trop serré. Fallait-il que les choses soient si difficiles ?
“I don’t.”
Le jeune homme releva la tête qu’il venait de baisser et la désaxa pour planter ses yeux dans son regard noisette.
“I don’t want Elsje back”, expliqua-t-il. “We are over.”
Un pas, puis un autre, il se tenait à présent à bonne distance mais face à Maximilien.
“I don’t know how to tell you this… I’m trying to be clear but things are just… complicated. I… I understand this isn’t mutual but this isn’t a misunderstanding on my part. I do wish… wished there was something between us. And she saw it in me before I did.”
Peter reprit son souffle pour laisser la vérité se déverser.
“She and I have talked. She made me see… I have to be honest with myself and the truth is… I probably wished we were… something… way before you landed in my flat that night. I just didn’t want to see, I wanted to be in the dark because I guess I knew this was impossible.”
Il y avait Juliet, il y avait l’absence d’un désir mutuel, il y avait trop de choses en jeux, trop d’embuches. Et pourtant… Peter avança d’un pas mais baissa la tête, honteux.
“I’m trying to fix things between you and Elsje… I really am. And the first step was admitting I… I liked you – not as a cousin, not as a friend…”
Un autre pas. It’s all out now. It’s all out and this is almost over. You’re almost free.
“So… I like you, Leroy. And I’m sorry I do. I’ll stay out of your way… My only regret is you getting hurt because of me. I never meant to hurt anyone, but especially not you.”
Peut-être trouverait-il en lui la force de lui pardonner. Qu’il le fasse ou qu’il lui en colle une, Peter accepterait le jugement, la punition et ne bougerait pas, là, à seulement un petit mètre de lui, les yeux rivés sur le sol, à découvert.
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Dim 6 Déc 2020 - 11:43
Us among them ft. @Peter DrummondIl ne peut y avoir d’autre explication que celle-ci. Ce doit être elle car Maximilien ne peut pas se permettre une autre bévue en compagnie de Peter. Les choses sont déjà trop compliquées pour que l’un ou l’autre ne se permette de créer à nouveau une situation à l’apparence trompeuse. Mais c’est surtout que le français ne veut pas voir en face la vérité qui souhaite tant s’offrir à lui. Celle selon laquelle il y aurait une toute autre raison à ces retrouvailles, initiées par Peter en personne. Le Summerbee est bien loin de croire que ce dernier puisse avoir un quelconque intérêt à son égard, étant donné les propos qu’il a tenu il y a quelques semaines de cela. Des propos qu’il n’a toujours pas digéré, soit dit en passant. Pourtant, Maximilien n’est pas le plus féroce des rancuniers, il a même le pardon facile - par excès de gentillesse, probablement. Il ne parvient pas à expliquer pourquoi, dans cette situation, il n’arrive pas à pardonner au Wright qui, en fin de compte, lui a fait bien plus de bien ce jour-là que de mal - il mentionne bien sûr le soin de ses plaies. Le français explique donc tout bonnement sa théorie à son interlocuteur, employant un ton qui se veut détaché car c’est tout ce qu’il peut se permettre en la compagnie de Peter. Bien qu’il ne puisse dire quoi exactement, il sent bien le risque qui pèse au-dessus de lui, les conséquences prêtes à s’abattre au moindre faux pas.
Quelle n’est pas sa surprise de découvrir que Peter n’a aucunement l’intention de revenir dans les bonnes grâces sentimentales d’Elsje. Chose qu’il ne comprend pas. Il les a toujours cru amoureux, à leur manière, dans cette “relation libre” qu’il ne saurait envisager lui-même. Ne veut-il plus d’elle parce qu’elle lui a définitivement tourné le dos ou est-ce tout autre chose ? Maximilien se met aussitôt à penser à Luigi, à qui bénéficie directement cette séparation prématurée. Mais le français n’a jamais été du genre à souhaiter le malheur de l’un pour le bonheur de l’autre. Cette situation le dépasse, cela se lit sur son visage teinté d’une surprise incontrôlée. Il n’a d’ailleurs plus les mots pour s’exprimer et c’est une aubaine, car cela laisse à Peter l’occasion de s’épancher en toute quiétude. Non, Maximilien ne le coupera pas et cette fois, ce n’est pas qu’une question de politesse. La gorge du français se sert alors que les mots lui parviennent à l’oreille. Il ne les attendait pas, bien loin d’imaginer que le Wright puisse avoir une telle inclinaison envers lui. Jusqu’à… souhaiter qu’il se soit passé quelque chose d’autre entre eux ? Maximilien est sans voix et quand bien même il aurait voulu dire quelque chose, les mots restent bloqués dans sa gorge. Que dire, de toute façon ? Il a envie de crier à Peter de se taire, qu’il ne fait qu’empirer la situation, que ces propos à l’air de déclaration feront plus de mal autour d’eux que de bien… mais il écoute. Il ne peut faire que cela. Oui, il écoute lui dire ô combien Elsje a vu ce qu’il se passait bien avant qu’ils ne le réalisent eux-mêmes et cela ne peut que donner raison à sa colère à son égard. Il se sent comme le plus ignoble des amis. Mais jusqu’à ce que Peter se mette à parler, entre ces ruines, il n’avait aucune idée de l’ampleur que les choses avaient prises. Fermer les yeux n’est pas toujours une bonne idée.
L’écossais fait un pas en avant dans sa direction et presque aussitôt, Maximilien recule. Il n’éprouve aucun dégoût envers Peter, bien au contraire. C’est la peur qui le guide, le pousse à s’éloigner. Charles Leroy pourrait à peine comprendre une rupture de fiançailles si tard, à seulement quelques mois du jour J, mais une liaison avec le cousin de la fiancée ? Non, jamais il ne l’acceptera. Maximilien n’en a même pas idée, mais ce serait exposer le Wright a un plus grand danger encore. Il ne serait pas le premier dont le doyen de la famille française aura fait mandater la mort… De toute évidence, quiconque touche à l’intégrité de l’héritier Leroy risque bien plus qu’un simple tapage sur les doigts… S’ils savaient, tous les deux. Maximilien déglutit. I like you. Des mots qui font si mal mais, comme une conséquence directe, font gonfler sa poitrine. Cette pression qu’il ressent, qui le pèse… il ne parvient pas à l’identifier. Il a mal au ventre, mal au cœur et la tête qui bourdonne. Et au prochain pas de Peter, il recule de nouveau, rentrant bientôt en contact avec le mur de pierre dans son dos.
“It's too late for that.” Parvient-il à murmurer avec la sensation que son cœur pourrait arrêter de battre à tout moment tellement la pression dans sa poitrine est forte. Maximilien n’est même pas certain de savoir ce qu’il éprouve. Il est juste… sous le choc. Oui, c’est le mot adéquat. Un tel choc d’apprendre qu’il puisse être désiré par… Drummond. L’ex de sa meilleure amie. Le cousin de sa fiancée. Le français ferme les yeux quelques secondes, secoue la tête. La raison reprend le dessus.
“I don't think you like me. I think you THINK you like me because you CAN’T have me. Think about it. For seven years you haven't even looked at me. I didn't exist and yet we played many games together. We probably met in the hallways. But now that I'm engaged to your cousin, you... you want me ? Maybe if I was single, you wouldn't like me so much.” Il déglutit de nouveau, apposant l’une après l’autre des barrières pour contrer cette idée selon laquelle lui et Peter… ensemble… non. Il n’est pas une mauvaise personne, il ne fera rien de tel à Juliet ! Construire leur relation a été si difficile… ils ont mis du temps avant de s’apprécier au minima comme un mari et une femme. Et il devrait accepter que Peter vienne foutre des coups de pieds dans cette structure déjà bien fragile ? Mais c’est surtout à lui-même que Maximilien en veut. Il ne sait comment, mais il a dû laisser la porte ouverte à l’écossais à un moment donné de leurs rencontres. Et encore maintenant, au lieu de partir, le rejeter, le frapper ou tout simplement lui dire qu’il ne l’aimera jamais, il reste là les bras ballants, contre les ruines, le cœur hésitant. Qu’attend-t-il au juste ? Une preuve que sa théorie est fausse ? Que ce sont de réels sentiments que Peter a à son égard ? Et cela changerait quoi ? Il n’en serait pas moins fiancé pour autant. À SA COUSINE. Il a la sensation que son corps est en train de se vider de toute chaleur et quand il sent un goût de sang sur ses lèvres, se rend compte qu’il saigne du nez. Bravo. Il ne manquait plus que ça !
“Merde.” Retirant l’un de ses gants, le français fouille dans sa poche à la recherche d’un mouchoir. N’en trouvant pas, il penche la tête légèrement en arrière - pas de trop - et pose son pouce sur l’arête de son nez en espérant faire cesser le saignement. La fatigue doit y être pour quelque chose, si on regarde la situation d’un point de vue objectif. Mais actuellement, Maximilien est tout sauf objectif et la boule dans sa poitrine ne dégrossit pas.
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Dim 6 Déc 2020 - 23:00
21.11.20 | us among them ft. @Maximilien Leroy
Si les yeux étaient véritablement la porte de l’âme, Peter s’attendait-il à y lire de l’affection – une quelconque émotion à laquelle se rattraper dans une chute interminable et solitaire ? Le recul du rapace lui somma de se taire, de ne pas continuer d’y risquer le tout pour le tout, de cesser cet acte égoïste mais libérateur. Cachée sous sa cape, une force invisible le poussait pourtant en avant, le forçant à mettre un pied devant l’autre, puis un deuxième. Fait prisonnier des ruines, le petit brun le fixait de son regard tremblant. Troublé par ses yeux dansants, Peter présenta ses excuses, le priant de bien vouloir le croire lorsqu’il affirmait regretter ses sentiments – son égoïsme. Pour se défendre, l’animal en cage lui jeta au visage que le mal était fait et qu’il avait atrocement failli à la seule mission qu’il affirmait s’être donnée. Trop conscient d’avoir perdu, le jeune Drummond s’immobilisa à distance ; il lui devait bien cela si c’était ce dont le Français avait besoin. What did you think? You’d come around and tell him the truth and he’d accept you for what you really are? Eejit boy. Il n’avait pourtant rien d’autre à dire pour se défendre, pour faire amende honorable ; la vérité se tenait là, à bout de bras, offerte à qui voulait bien l’entendre, s’en saisir. Maximilien referma la porte et se retira dans ses pensées quelques secondes ; quelques heures passèrent et les saisons se suivirent devant les pupilles humides de Peter. Une ombre passa sur le visage assombri du penseur endormi. Le soleil avait entamé sa descente, baignant de lumière les ruines dont les ombres s’étendaient à l’horizontale sur son visage défait. Il lui avait fait part de sa vérité et c’était maintenant à lui d’encaisser chaque mot après l’autre ; son honnêteté acide fit fondre sa peau froide. Fort d’avoir pu lui se confier, Peter balaya les doutes de Maximilien et ne les laissa pas s’infiltrer dans son cœur engourdi. Les arguments étaient pourtant incisifs et menaçaient de démolir sa confiance. Why does it matter? I can never have you… Never. Ce qu’il avait d’abord pris pour une barrière infranchissable prenait petit à petit des airs de fétus de paille. L’ombre sur son visage illumina sa pensée ; il réalisait que Maximilien y avait déjà songé, s’était déjà penché sur la question et lui faisait part de ses conclusions avec une amertume qu’il avait toute la peine du monde à dissimuler. Une poussière d’espoir vola devant leurs yeux ébahis.
Le corbeau s’apprêtait à ouvrir la bouche pour démentir quand une première goutte de sang laissa une longue traînée vermeille sur sa lèvre supérieure. Peter fit un pas en avant et se ravisa, reportant sa main sur le côté de son corps.
“Are you okay?”, il voulut tout de suite savoir.
Voyant que Maximilien fouillait dans sa poche en vain, il tira son mouchoir en tissu. Le carré était propre, d’une douceur inégalable et était orné de ses initiales dans un des quatre coins parfaitement repassés. Peter termina de franchir la barrière invisible qui tentait de lui résister et s’approcha suffisamment de Maximilien pour le toucher. Il déposa tendrement sa main sur le coude plié du joueur de Quidditch et lui tendit son mouchoir de l’autre.
“You can have it. It’s brand new.”
Il réalisa soudain que sa main tenait affectueusement le bras du fiancé de sa cousine et la retira. Se pouvait-il que son corps tout entier fît un rejet de ses aveux ? Qu’il le détestât tant qu’il en implosât sitôt la possibilité évoquée au grand jour ?
“We might better be seated”, dit-il en se ravisant et en le guidant vers un pan de mur effondré sur lequel ils pourraient s’asseoir.
Il l’aida à prendre place sur les pierres hasardeuses pour qu’il n’ait pas à baisser la tête et attendit une seconde de plus avant de s’asseoir à côté de lui.
“I think you’re wrong… Just so you know. I think… the fact I might have liked you made me not notice you in the first place.”
Peter releva les yeux pour prendre appui sur la fenêtre de fortune créée par les pavés usées.
“I don’t think I was ready for you. And then I actually met you. And you were more than I expected. So it’s true it took time for me to see…”
Que c’était inconfortable. Qu’il n’était pas surprenant qu’ils tussent tous leurs sentiments et les enfouissent au plus profond d’eux-mêmes.
“I’m not always shallow, you know?”, il essaya de plaisanter pour détendre l’atmosphère écrasante. Son cœur peinait terriblement à battre avec rythme et lui faisait mal à la poitrine.
“I’m probably too inquisitive and pushing my luck but… Can I ask you something?”
Il attendit sa réponse pour poser la question qui lui brûlait le bout de la langue.
“Would you ever imagine it? The two of us? Or is it not just because of Juliet’s existence. Could you imagine we were together if your path never crossed Juliet’s?”
Pour guérir, il lui fallait écraser tout doute, détruire tout espoir et rebâtir sur les décombres. Et quel meilleur endroit pour le faire que dans les ruines ? Il tourna finalement la tête vers lui pour le scruter des yeux alors qu’il mettait fin à cette attente interminable. Ses fossettes se dessinèrent lorsque sa mâchoire se serra et que ses sourcils se froncèrent, dans l’attente d’un point peut-être final.
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Lun 7 Déc 2020 - 17:30
Us among them ft. @Peter DrummondIl ne peut aborder ce sujet sans émettre des doutes sur les intentions de Peter. L’homme est connu pour son caractère volage et ses aventures sans lendemain et bien que Maximilien n’ait aucun intérêt pour les ragots, il n’est pas ignorant de ce fait. Sa relation avec Elsje est la preuve que l’écossais n’est pas le genre de personne, à ses yeux, à suffisamment s’amouracher pour envisager une relation exclusive. Hors, le français ne demande rien de plus que cela. Est-ce invraisemblable de croire que Peter n’est pas celui qui pourra lui donner ce dont il a besoin ? C’est-à-dire, une relation stable synonyme de fidélité, d’écoute et de confiance ? Car il est bien facile de mentir, s’appropriant ainsi un discours amoureux qui jurera avec un comportement libertin. Maximilien voudrait bien se leurrer davantage en affirmant qu’il n’a jamais - pas une seule fois - envisagé qu’il puisse se produire une étincelle entre lui et Peter. L’intérêt sans fondement qu’il lui porte depuis ses fiançailles ne semble pas s’amoindrir et pourtant, à l’écoute de ces mots que tout un chacun voudrait entendre au moins une fois dans sa vie, il ne se jette pas dans ses bras. La peur est bien plus féroce que n’importe quel sentiment qui pourrait l’habiter et il jauge le brun de ses yeux noisette, lui assénant une théorie construite essentiellement pour se protéger des intentions malveillantes du Wright. Il se fait la réflexion que pas une seule fois il n’aura mentionné le nom de sa propre cousine, à qui il fait sûrement bien plus de tort en s'épanchant de la sorte sur son fiancé. Maximilien, lui, ne cesse d’apercevoir le visage de Juliet dans son esprit, ajoutant à sa culpabilité. La même qui chamboule tout son corps, provoquant un saignement de nez intempestif. La dernière fois que cela lui est arrivé, c’est lors de la mort de son frère… un brusque mélange d’émotions qu’il n’a su ni anticiper, ni contrôler. Est-ce toujours ainsi lorsque l’on reçoit une déclaration ? Ou est-ce juste lui qui n’est pas armé pour en accepter une ?
“I can’t find…” Avant qu’il n’ait pu terminer sa phrase, la main de Peter se pose sur son bras et le stoppe instantanément dans sa recherche. Le contact, doux et assuré, n’arrange en rien sa situation émotionnelle. C’est à peine s’il ne saigne pas plus. “Merci…” murmure-t-il en prenant le mouchoir brodé aux initiales de l’écossais, en appréciant aussitôt la texture. Il est bien incapable de réfléchir en anglais pour le moment, trop occupé qu’il est à faire cesser ce saignement - le triste signe de sa détresse émotionnelle. Son angoisse est telle qu’il est incapable de résister au jeune homme quand ce dernier le pousse à s’asseoir. L’idée, en elle-même, est plutôt judicieuse. Mais encore une fois, elle est la preuve que Maximilien ne prend pas ses décisions seul. Concentré sur son nez et sa respiration - qu’il tente d’atténuer pour retrouver un semblant d’assurance, il ne s’aperçoit pas tout de suite de la présence du sorcier à ses côtés et lorsque c’est le cas, peine à le regarder dans les yeux tant son trouble est grand.
Il ne trouve aucun sens aux propos de Peter, ce dernier assurant que ce seraient ses sentiments qui l’auraient fait ne pas le remarquer. Quelle est la logique dans cette supposition ? À ses yeux, c’est simplement une excuse que l’écossais se donne pour justifier son manque d’intérêt à son égard pendant leurs sept premières années à Hungcalf. Mais ce n’est pas comme si Maximilien pouvait lui en vouloir à ce sujet : il n’a pas été des plus attentifs à la personne de Peter avant de se retrouver fiancé à sa cousine. Il n’a simplement pas le culot d’affirmer que ce manque de considération résulte de sentiments profonds. Quand on aime une personne, n’est-on pas supposé la remarquer plus que quiconque ?
“I didn't say you were. But… you don't seem to be the kind of person who is able to fully engage with another person. Just look at your relationship with Elsje. How is that supposed to make me believe that you're sincere ? I don't think we're looking for the same thing in love. You wanna be free. I want commitment.” Le jeune homme laisse échapper un soupir las, révélant par ses propos qu’il a déjà réfléchi à la question d’un potentiel engagement sentimental avec Peter. Et ses réticences ne reposent nullement sur sa personnalité ou ses ambitions - mais plutôt sur son envie flagrante d’être libre de vagabonder d’une personne à l’autre, sans chaîne. Leur vision bien différente de ce que doit ou peut être un couple fait que pour le cerveau rationnel de Maximilien, leur union n’a aucune raison d’être. Ce serait mettre sur pied une autodestruction simultanée.
Ne sachant que répliquer de plus, il se contente d’acquiescer à la demande de Peter, trouvant peu probable qu’il trouve une bonne façon de contrer ses propos précédents. Mais la question, elle, termine de le troubler. Bien plus encore, elle teinte ses joues d’une couleur vive trahissant ses sentiments grandissants, contre lesquels il se bat chaque jour un peu plus. Le français, inquiet d’être révélé trop vite, baisse la tête en se renfermant quelques secondes sur lui-même. N’y a-t-il pas déjà songé, à ce concours de circonstances ? N’a-t-il pas lui-même déjà formulé par le passé des “et si” qui n’ont fait que le perturber davantage ? Le poussant à tirer un trait sévère sur des émotions nouvelles ? Maximilien secoue négativement la tête, tournant enfin son visage vers Peter.
“There's no point in thinking like that. The "what if" only hurt, nothing else.” Il est bien placé pour le savoir. À trop réfléchir parfois, il s’est retrouvé à se blesser lui-même dans ses réflexions. Quant à faire du mal à Juliet, il ne l’envisage pas. Ni même de donner raison à Elsje. “I... Maybe I thought about it. But the more I do, the more I feel like I'm the horrible person who will hurt Juliet. I don’t want that. She’s sweet and kind. She deserves better. Better than me apparently.” Le sorcier retire le mouchoir en tissu de sur son nez, constatant qu’il ne saigne plus et le garde en main, ne sachant qu’en faire. Au moins aura-t-il fini de se ridiculiser pour le moment. Évoquer sa fiancée ne le rend pas plus heureux que Peter, mais il doit bien le faire. Il en va de sa responsabilité en tant que futur époux d’impliquer la jeune femme dans ses choix de vie.
“Besides, my grandfather wouldn't let me… us… be together, even if I wanted to. So I prefer not to think about it. I'm sure you'll quickly fall in love with someone else. There’s so many choices in front of you.” N’est-ce pas ? Il ne se considère pas irremplaçable. Mais c’est bien la gorge serrée qu’il renonce à un privilège tel que l’amour d’une autre personne. What a fool...
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Lun 21 Déc 2020 - 10:19
21.11.20 | us among them ft. @Maximilien Leroy
Labels. Autant d’étiquettes inlassablement collées sur les relations et sur les pauvres pantins qui s’y risquaient. Peter les avait toujours retirées, les avait déchirées, ne sachant se contraindre à la vision des autres. Chaque rapport, chaque rencontre était différente, unique, inégalable et l’Écossais s’était toujours gardé d’anticiper, de prévoir ses sentiments, la moindre de ses attitudes. Il suivait le mouvement, en était bien souvent à l’origine, et préférait tisser ensemble une histoire qui n’appartenait qu’à eux. Elsje n’avait pas fait exception ; bien qu’ils aient été présentés, l’un comme l’autre n’avait pas souhaité se confondre, se mélanger au point d’en oublier qui ils étaient. Les deux étudiants s’étaient plutôt rencontrés, comme on s’accroche rarement, comme on ne prend jamais le temps de se connaître avant de se lancer et puis avaient construit une relation qui devait les satisfaire tous deux, sans exception, sans regret. Aux yeux de nombreuses personnes, la liberté dont ils jouissaient était infâme, devait être cachée et oubliée ; ils étaient heureux, eux, se satisfaisant du bonheur et de l’amour qu’ils se portaient tous deux. Bien sûr, l’indépendance ne les avait pas sauvés mais elle n’était pas responsable de leur ruine. Le coupable se regardait dans le miroir de deux prunelles qui l’avait fait tomber.
Une décharge électrique relança son cœur lorsqu’il toucha le garçon qui saignait ; elle le secoua de toute part et le plongea dans un état proche de l’évanouissement. L’adrénaline pulsait dans ses veines et l’animait d’un feu qu’il était impossible d’étouffer. Longtemps, il avait cherché à l’éviter, avait dressé des remparts, toujours plus hauts, pour que cette décharge ne l’atteigne jamais. Son inconscient l’avait aveuglé, l’avait tourné vers des joyaux suffisamment brillants pour distraire le roi capricieux qui chaque fois s’en était détourné et n’avait pas compris ce qui manquait. Dressé en offrande devant la terrible vérité, Peter se heurta aux doutes et à l’incompréhension de Maximilien qui s’éloignait et se dérobait. I really don’t know how these two things are so much opposed. Le moindre de ses gestes, de ses choix avaient fait l’objet d’une étude désastreuse ; le type de bonheur qu’il avait trouvé un an auprès d’Elsje s’opposait maintenant à cette forme nouvelle, cette relation unique qu’il souhaitait tant construire. Il s’en trouvait puni et rangé dans une boîte ; celle-là même qu’il avait fallu fuir. And just because we supposedly don’t want the same thing, I can’t see how it’d make my feelings the opposite of sincere. Il se tut cependant, jugeant que la remarque le desservirait sans doute plus qu’elle ne l’aiderait à gagner son cœur. Who am I joking? Il n’y avait pas de cœur à saisir, pas de triomphe et de trompettes chantante à l’horizon ; il n’y avait rien d’autre que la déception, la désolation d’une relation manquée, le regret de ne pas l’avoir vu plus tôt. Si seulement il l’avait vu, l’avait trouvé avant que les rouages d’un mariage imposé ne viennent broyer tout sur leur passage… Incapable de se défaire de ses pensées enflammées, de ce sentiment désarmant, Peter voulut savoir et se prépara à sentir le palpitant se consumer ; il ne resterait plus que des cendres de son cœur et le jeune homme se consolerait comme il le pourrait ; il pouvait presque déjà sentir l’odeur rassurante des frites au cheddar que lui avaient fait cuir sa meilleure amie et la chaleur d’une tasse de thé dans ses mains froides et devenues fragiles. Maximilien acquiesça et Peter se lança tout de bon – le saut de l’ange ; le vent fouettait son visage et décoiffait ses mèches brunes.
La roche se déroba sous ses jambes et le corbeau aux ailes brisées se sentit tomber dans l’oubli et la froideur de la terre ; Maximilien secouait la tête et annonçait qu’il était incapable de le voir comme Peter le voyait ; la terre se dérobait sous son corps tendu et menaçait de l’avaler tout rond. Une main sortit soudain du néant et lui offrit un cadeau précieux : un espoir. It hurts… Why are you hurt if you don’t feel the same? It doesn’t make sense. None of it all makes sense! L’hédoniste en sursit se rappela soudain de respirer et emplit ses poumons d’une grande goulée d’air frais ; la froideur brûlait les deux chambres gonflées et douloureuses. Maximilien ne pouvait se résoudre à le regarder mais Peter, lui, le fixait, comme hypnotisé. Rien d’autre n’existait plus en cet instant, il n’y avait plus que le jeune Leroy, lui et les ruines d’un château autrefois majestueux. You thought about it… You… thought… about… it. Il mentionna sa cousine, figeant dans l’effroi le sourire qui s’étirait doucement sur ses lèvres. I don’t want to think about her. I have thought about her. That’s what kept me from being honest – I haven’t been honest and it’s killing me. It’s destroying my life. I can’t think of Juliet right now… you… thought about it! La tempête faisait rage dans sa tête et l’empêcha de remarquer que le beau Français ne saignait plus. Lui qui s’attendait tant à mourir à petit feu peinait à réaliser ce que Maximilien disait à voix basse. Un autre obstacle sortit de l’ombre, les menaçant de sa colère dévastatrice ; une épée de Damoclès aiguisée qui planait au-dessus de leurs cœurs offerts. La gorge serrée – It feels like I’m dreaming… - l’amant maudit lui promit de s’en remettre rapidement, aisément. How can you say that? Peter ne voulait plus entendre, voulait prendre sa tête entre ses mains et cacher ses oreilles. I don’t want to, il réalisait.
“Please don’t say that.”
Il retrouva l’usage de ses jambes en même temps que celle de la parole et se redressa pour se placer devant le garçon assis. Peter pouvait presque entendre le tic-tac incessant et impérieux du temps qui leur manquait.
“I won’t. I’m not falling in love with someone else because I don’t want to. I’m not sure I ever will and if you didn’t love me back it wouldn’t change anything.”
La fée Morgane pouvait bien lui voler la raison, il n’en voulait plus ; il ne bougeait plus, dressé devant Maximilien qui, assis, se tenait quelques centimètres plus bas que lui.
“I don’t give a feck about your grandfather! I don’t care about my family! I never did. I’m sorry if it hurts my cousin but she didn’t choose this union either and… It’s selfish but I don’t care. I think you’re all crazy for letting this happen, for marrying without even a speck of the prospect of love! You should marry for love, not for decorum and duty.”
Sa main se porta naturellement à sa nuque, venant épouser une place qui avait toujours été la sienne.
“Please… Can... you see it? Us?”, il demanda plus doucement en se penchant pour approcher son front du sien ; il pouvait presque sentir ses lèvres sur les siennes, sa peau contre la sienne. “Will you let me… kiss you?”
Il avait crié haut et fort son choix ; qu’en était-il de celui de Maximilien ? Se risquerait-il à envisager l’impossible ? Un baiser et il l’oublierait ; il essayait de se convaincre. Un baiser et il s’en irait si c’est ce qu’il voulait. Un baiser volé et ils oublieraient ce qui s’était passé, laissant aux ruines le secret d’un amour à sens unique, d’une impasse.
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Lun 21 Déc 2020 - 16:23
Us among them ft. @Peter DrummondMaximilien tente, par tous les moyens, de se raccrocher au dernier morceau de raison et de bon sens qui lui reste. Sans cela, il serait sûrement déjà en train de s’imaginer une vie qui n’a pas lieu d’être. Peter ne l’aide pas à se détacher de ce mirage qui remplit son esprit de doute. Ils sont en cela bien différents, l’un préférant s’abandonner à l’idée pendant que l’autre la rejette. À quoi bon lui donner l’espoir d’un potentiel “us” ? Le français préfère épargner son camarade écossais en lui brisant le cœur tout de suite, plutôt que d’avoir à le faire dans quelques mois, par la force. Il aura bien moins de mal à le remplacer ainsi. Ne voit-il pas qu’ils se font du mal à envisager un futur impossible à réaliser ? Maximilien veut effacer cette douleur, niant le fait qu’il pourrait passer à côté d’une chose plus belle que ce qu’il imagine. Seuls lui importent les obstacles à franchir, qui lui semblent insurmontables. Combien de personnes qu’il aime devra-t-il blesser dans cette tentative folle d’un “nous” avec Peter ? Persuadé qu’au fond, ils ne feront que se déchirer le cœur l’un et l’autre, bien trop différents. Il lui semble être obligé de lui rappeler qu’ils ne sont pas seuls dans cette vaste équation et prononcer le prénom de Juliet lui permet de se mettre une claque mentale. Ne pense qu'à elle et à personne d’autre, c’est ainsi qu’il en a été décidé. Pourtant, il sent le regard de Peter sur lui, mélange de chaleur et d’anxiété. Il ne s’imaginait pas, un jour, devoir rejeter l’amour d’une autre personne. Et pas n’importe laquelle. Ce serait tellement plus simple s’il n’avait rien d’autre pour l’écossais que de l’amitié… mais en refusant, aujourd’hui, il a la sensation de mettre une partie de lui-même sur le banc de touche. De se dénaturer.
Son regard fixe le sol, vient bientôt rencontrer les jambes du Wright qui s’est posté devant lui. Don't insist. I’m not strong enough. Essaye-t-il de lui faire comprendre ainsi qu’il ne sera jamais amoureux de la sorte, que de lui ? Doit-il s’en sentir honoré ? Pressé ? Maximilien ne sait que répondre à ça, persuadé que Peter se leurre. Ou qu’il use de cette excuse pour le faire céder, lui, à cette tentation. Le français lève les yeux vers le sorcier, serrant les mâchoires en l’entendant dire.
“But I’m not selfish. I care about them. I love them. And, again, you’re judging me ! You’re nobody to tell me how to run my life or make my decisions. If what you’re doing is love, I don’t want it.” Un rouleau compresseur semble lui piétiner la poitrine alors qu’il subit de nouveau ce qui paraît être, pour lui, le jugement de Peter. Il est bien plus facile pour Maximilien d’avancer que l’écossais n’est personne à ses yeux car autrement, il serait obligé d’accorder de la valeur à des propos qui lui font énormément de peine. Peut-il seulement lui en vouloir de penser ainsi ? Non, sûrement pas. Il a pour lui une honnêteté sentimentale qui fait défaut au français, dont les paupières se closent au contact de ses doigts sur sa nuque. C’est pire si tu me touches… Le visage de Peter se rapproche et il ose porter son regard dans le sien. Pour ensuite le descendre sur ses lèvres qui semblent tant le vouloir. Lui. Pourquoi ? Il ne sait combien de temps passe alors qu’ils sont si proches l’un de l’autre. Il sent seulement son souffle contre sa peau, apaisant et tentateur. Le laissera-t-il faire ? Ne serait-ce pas sceller un destin tragique que de lier ses lèvres aux siennes ? Maximilien plonge de nouveau dans le regard sombre de l’écossais, sentant les émotions le submerger. Il se refuse à en avoir envie et pourtant, les battements de son cœur sont rapides et intenses. Il n’a pas froid. Il n’entend plus rien. Concentré sur Peter et sa respiration calme. Ou du moins le paraît-elle comparée à la sienne. Il paraît tellement sincère… Alors pourquoi, lui, ne parvient-il pas à l’être ?
“It would be wrong.” Murmure-t-il, une once de raison refaisant surface. Pourtant, il ne s’éloigne pas. Ne retire pas la prise de Peter sur sa nuque. Non, il n’envisage pas une seule seconde de récupérer son espace vital en le chassant. Il sait qu’il le devrait, Charles Leroy hurle dans sa tête que tout ce qu’il entreprend, à cet instant, est mal. Embrasser un homme est mal. Tromper sa fiancée est mal. Outrepasser ses droits en amitié est mal. Ne penser qu’à ce qu’on veut et à rien d’autre, est mal. J’ai peur.
Maximilien ne sait pas qui des deux a fait le premier pas. Il suppose que l’initiative vient de Peter et qu’il n’a pas refusé. Mais un regard plus objectif laisserait savoir que c’est le français qui a décidé de rompre tout jugement rationnel en effaçant les quelques centimètres qui le séparaient alors des lèvres du Wright. Ce ne sera qu’un baiser, pense-t-il. Il n’aura aucun sens. Il ne changera rien à ma décision. On ne peut avoir plus tort que cela…
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Mer 23 Déc 2020 - 19:32
21.11.20 | us among them ft. @Maximilien Leroy
Et s’il n’en voulait pas, pourquoi ne bougeait-il pas ? Pourquoi baissait-il les yeux, honteux de quelque chose qu’il ne ressentait pas ? Comment ses paupières se fermaient-elles à son contact ? Pour quelle raison se figeait-il ainsi dans l’expectatif, dans l’attente d’une autre rencontre ? Ses mots comme les armes tranchantes qu’il ne parvenait pas à dresser dans ses gestes le frappèrent et entaillèrent sa peau éthérée ; elle brillait presque dans la lumière laiteuse d’une lune qui entamait son ascension dans le ciel écossais. Ses doigts gelés s’enfonçaient doucement dans sa nuque et y laissaient la marque du feu qui brûlait en lui ; l’incendie menaçait de tout consumer sur son passage et Maximilien faisait bien d’être prudent.
“You don’t want it…”, murmura-t-il pour peser chaque mot à voix basse.
Sa main s’activa tandis qu’il se perdait la contemplation de son visage, si proche, si glacial, et qu’il essayait de lire dans ses yeux clos les réponses à ses nombreuses questions ; son pouce commença à caresser sa peau tandis que ses doigts jouaient avec la naissance de ses petits cheveux. Interpréter Maximilien était un jeu dangereux auquel Peter n’avait pas toujours excellé et il ne voulait pas le forcer à faire quoi que ce soit qu’il puisse regretter au point de couper tous les ponts. Le menteur revenait d’ores-et-déjà sur ses promesses : il ne pourrait pas rester loin, ne pourrait pas l’oublier une bonne fois pour toute, même après (surtout après !) que ses lèvres aient pu toucher les siennes et qu’elles se soient enlacées pour leurs deux corps impatients et jaloux. Il le regarderait sans pouvoir le toucher – jamais – et tenterait par tous les moyens de s’oublier lui-même, à défaut de pouvoir l’omettre, lui. La réflexion le poussa en avant et l’inclina à frôler son front avec le sien ; comme il désirait se frotter à cette barbe qu’il devenait douce, comme il souhaitait faire danser sa joue sur la sienne et comme il voulait baiser de ses lèvres son visage sucré. Sa respiration s’était approfondie et lui permettait d’inspirer son parfum pendant plusieurs secondes, chaque fois ; il s’en délectait et, complètement déconcentré, voulait immortaliser son odeur dans son esprit. Il serait condamné à se retourner chaque fois qu’il sentirait son parfum. La peau fine sous ses doigts ne parvenait pas à camoufler son rythme cardiaque qui s’intensifiait. Is he scared I’ll do something he really doesn’t want me to do or… is he… tickled? Excited even? Il n’était pas indifférent et ne parvenait pas à cacher ses émois sous le pouce inquisiteur de Peter qui se faisait un plaisir de caresser sa tendre amie.
“It would be… very wrong…”, répéta-t-il, hypnotisé par le mouvement de ses lèvres.
Rien ne servait de nier. Pourtant, le bel aigle majestueux ne se dégageait toujours pas de son emprise et n’en manifestait toujours pas la moindre envie. Inconscient et absorbé par la chaleur qui se diffusait dans ses doigts et dans son front, Peter reconnaissait les méfaits et acceptait de sauter dans l’inconnu ; les deux pieds joints, attachés l’un à l’autre, il voulait tout risquer. L’intention de se pencher en avant pour réduire enfin le peu d’espace qu’il s’était laissé s’empara de lui au moment même où Maximilien le comblait soudainement ; leurs lèvres se pressèrent l’une contre l’autre et Peter ferma les yeux. L’été se diffusa et s’installa dans son corps immobile. Le jeune homme disparaissait dans ce baiser et n’existait plus que pour lui. Bercés dans un rêve éveillé, les lèvres des deux garçons se chatouillèrent tendrement avec douceur et lenteur exquises. Elles se titillaient et se cajolaient avec la même inclination et la même passion qui habitaient les étudiants timides. Rassuré de plusieurs secondes par cette étreinte, le corbeau se pressa un peu plus en avant pour sentir la chaleur craintive du corps de Maximilien à travers son manteau. Les yeux clos, il voyageait sans un monde merveilleux et étincelant pour ne plus jamais revenir ; c’était du moins ce qu’il souhaitait plus que tout au monde et les ruines pouvaient bien se refermer sur eux et les engloutir qu’il n’aurait pas voulu bouger. Peut-être parce que leur baiser se parait d’une ardeur grandissante, le fiancé se recula soudain pour le fixer de ses deux grands yeux couleur noisette.
“Are... Are you okay?”
Le Wright se recula de quelques centimètres pour lui rendre un semblant d’intimité ; la chaleur de son manteau lui manquait déjà et un courant d’air froid vint aussitôt rafraichir ses vêtements froissés.
“It felt… different…”, il porta la main à ses lèvres pour les toucher. “Did it feel different for you too?”
Elles étaient tatouées du feu de Maximilien et réclamaient d’être brûlées, encore. It felt incredible. La Terre tournait-elle toujours sur le même axe ? Peter était étourdi, complètement enivré par cette émotion nouvelle.
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Mer 23 Déc 2020 - 20:36
Us among them ft. @Peter DrummondIl aimerait tellement le détester de tout son être, faire partie de ceux qui le rejetteraient sans un regard en arrière. Il aimerait le repousser loin, si loin qu’il ne serait plus dans son champ de vision. Il voudrait lui cracher à la figure qu’il lui est indigne de se mettre à son niveau. Libertin, volage, incapable d’honorer les traditions. Une part de lui a été façonnée de telle sorte que ces mots auraient pu quitter ses lèvres dans le seul but de décourager Peter dans ses sentiments. Ainsi, il n’aurait plus eu de problème. L’écossais serait resté le cousin de sa fiancée, un cousin à qui il ne parle pas, qu’il remarque à peine. Il est donc bien plus simple de dire des horreurs plutôt que d’avouer ce qui le tourmente au plus profond de lui. D’avouer qu’il a le cœur qui bat plus fort pour Peter, que chaque regard échangé avec lui équivaut à un tsunami dans sa poitrine. Et qu’il a honte, honte d’être la personne qui portera le malheur sur leurs deux familles. La prise de Peter sur sa nuque se fait plus troublante, chaque caresse a un arrière-goût de torture. Maximilien aimerait tellement s’abandonner à cette chaleur qui l’envahit à chacun des va-et-vient de son pouce sur sa peau glacée. Il résiste, encore et toujours. Cependant, ses barrières finissent par trembler et elles deviendront bientôt plus ruines encore que le lieu dans lequel ils se trouvent. Au fond de lui, il sent que cela va se produire. Un acte inévitable. Que Peter lui-même confirme comme étant un acte qu’ils ne devraient pas commettre. Alors pourquoi ne se séparent-ils pas l’un de l’autre ? Pourquoi sont-ils là, à se chercher l’un et l’autre, l’un dans l’autre ? Il ne sait plus quel souffle lui appartient et lui paraît connaître le regard de Peter depuis une éternité. Et plus que tout, Maximilien ressent une peur immense face à l’inconnu, incapable de décider si oui ou non, il est prêt à assumer ce qu’il s’apprête à faire.
Ce qu’il est en train de faire. Il ne sait comment, ses lèvres se sont retrouvées si proches de celles de Peter. Sur elles. Douces et tendres, qui l’appellent. Lui crient de venir à elles. Il n’a pas pu dire non plus longtemps, tels les marins en entendant les chants des sirènes. Et tout comme eux, il sait que la descente sera longue et douloureuse. Qu’il se fera dévorer, que chaque parcelle de son âme sera tourmentée pour le reste de sa vie. Mais l’acte, lui, est d’une beauté qu’il n’avait jamais imaginée. En rien comparable au baiser qu’il a échangé, quelque temps plus tôt, avec Catalina. Ni rien de ce qu’il a pu connaître auparavant et Maximilien ne saurait dire ce qui provoque cette différence. Est-ce la main de Peter dans ses cheveux qui ajoutent à ce baiser une dimension si irréelle ? Ou l’écho de ses propres sentiments qui se jettent contre le sorcier comme une vague contre les rochers ? Il ne s’attendait certainement pas à un tel déferlement et les yeux naturellement clos, fronce légèrement les sourcils en sentant son propre corps s’emballer. Le cœur qui n’a de cesse de taper contre sa poitrine, toujours plus fort, toujours plus vite. La chaleur qui le parcourt des pieds à la tête, lui donnant une envie… oui… une envie folle d’avoir Peter un peu plus longtemps contre lui. Assez pour attraper son manteau d’une main et y serrer le poing si fort que ses phalanges en sont blanchies. Il y a la douleur de ne pas savoir ce qui lui arrive et cet émerveillement de chaque seconde, alors qu’il reçoit par chaque baiser l’amour du Wright en pleine figure. Il n’a jamais eu envie d’un tel baiser, jamais eu envie de recommencer à ce point. Encore et encore. Pour voir la différence avec le premier. Pour tester chaque variation, chaque intensité. Pression plus forte, envie plus grande.
Le voilà qu’il recule. Brusque sursaut, retour à la réalité. Maximilien ne saurait dire pourquoi il y a mis fin. Quelque chose en lui l’y a poussé et il en pleurerait d’avoir à ouvrir les yeux sur cette réalité qu’est désormais la sienne. La leur. Il a fauté, il est mauvais. Il a aimé. Aimé comme il ne l’a jamais fait auparavant et pire que tout encore, cette ignominie, il veut la reproduire. Les jambes du français tremblent sous lui, menacent de ne plus le supporter bientôt. Il fronce les sourcils, la peine grandissant dans sa poitrine à l’idée qu’il vient de se mettre dans une situation compromettante. Non, il n’en a que faire de ce qu’on dira de lui, là n’est pas la question. Il s’en veut d’avoir laissé sortir ce qui aurait dû rester caché.
Lui viennent plusieurs idées pour se redonner un peu de valeur. Paraître offusqué, gifler Peter. Insinuer qu’il l’y a poussé, qu’il n’a jamais rien voulu de tout cela. Serait-ce vrai ? Son cœur battant encore si fort lui dit le contraire, l’écoutera-t-il seulement ? Un Leroy agit par raison, non par sentiment. Peter se tient désormais si loin et cette chaleur lui manque. Elle ne le devrait pas, il s’y refuse ! Il la veut pourtant. Il voudrait pleurer, à écouter l’écossais lui dire exactement ce que n’importe qui d’un tant soit peu romantique voudrait entendre. Ce que Maximilien voudrait entendre après avoir embrassé quelqu’un. Les larmes remplissent ses yeux noisette car il sait que rien de tout cela n’est possible et qu’il est forcé de s’y contraindre. Qu’il brisera non pas un cœur, mais deux.
“It shouldn't have been. Different. I don’t understand. I can’t do this ! I-I… I can’t have these feelings for you. I’m not supposed to. It was… wrong…” Il se déchire le cœur à parler ainsi et il lui semble manquer d’air. Ses jambes, elles, avancent pour lui. Il se retrouve de nouveau proche du Wright, le dévore du regard. Manque à tout instant de faire demi-tour pour s’enfuir en courant. Peu importe les moldus qui se trouvent sur le site, il transplanera aussi vite que possible pour fuir cette situation. C’est ce qu’il devrait faire, c’est ce qu’il veut faire. Mais le voilà qu’il attrape le visage de Peter pour reprendre ses lèvres de nouveau, plus intensément cette fois. À peine quelques secondes, assez pour le retourner. Il n’a aucune idée de ce qu’il est en train de faire, perd complètement raison. Le repousse encore, comme si c’était de sa faute.
“STOP ! Stop it ! Please… stop it… I can’t… It hurts too much… Pourquoi tu me fais ça...” Il n’aurait jamais dû y goûter dans un premier temps, le voilà désormais dans de sales draps…
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Jeu 24 Déc 2020 - 12:08
21.11.20 | us among them ft. @Maximilien Leroy
Le cœur cognait dans sa poitrine, ne demandait plus qu’à sortir. Ses lèvres étaient encore engourdies par le froid tout bonnement chassé. Comme de l’électricité statique sur ses deux lippes rougies par l’émotion et l’enthousiasme. Il les caressait de ses doigts timides, curieux de cette sensation nouvelle et inégalée à ce jour. Il ignorait tout de ce qui avait pu pousser Maximilien mais s’en réjouissait tout en sentant le rouge lui monter aux joues. Sa poitrine se gonflait alors qu’il ne savait pas où placer son regard ; ses yeux volaient du cou dénudé qu’il tenait dans sa paume quelques secondes plus tôt et ses lèvres étourdissantes qui l’appelaient plus fort qu’elles ne l’avaient jamais osé auparavant. Un gosse perdu et surpris par ses propres émois et plus rien d’autre. Il se languissait déjà de retrouver cette sérénité, ce feu perçant son corps d’une chaleur rassurante et rugissante. En sursois, il attendait avec inquiétude le moment où son corps pourrait de nouveau se presser contre le sien, s’y fondre à travers les vêtements. Un moment qui ne viendrait peut-être jamais, il réalisait en entendant les mots affolés de Maximilien se précipiter hors de sa bouche. Peter s’attendait à le voir cracher sur le sol, se libérer du goût du baiser et lui jeter sa colère au visage par la même occasion. Deux flammes indescriptibles dansaient dans ses yeux en colère. Elles luttaient pourtant contre la pluie qui y grondait et qui voulait éteindre le feu. Maximilien était difficile à déchiffrer et Peter laissa sa bouche s’entrouvrir plusieurs fois, incapable de trouver les mots justes. Comme il regrettait de ne pas être Légilimens, de ne pas être capable de percer les secrets de cette tête contrariée au seuil de la torture. Comme il hésitait à le prendre dans ses bras pour le calmer, lui promettre que ça n’aurait aucune incidence – mentir. La tête se releva sitôt qu’il l’entendit annoncer qu’il avait ressenti la même différence, la même invraisemblance. Seulement, lui voulait la regretter, l’a jetait dans l’indicible, la perçait de toutes parts pour la faire fuir. Feelings? Une lueur d’espoir – dangereux reflet – brilla dans ses pupilles avides. Have you got feelings for me? Il n’entendit pas l’avertissement, ignora le présage et se jeta corps et âme dans la réalisation : il éprouvait quelque chose pour lui ; Peter n’avait rien imaginé ; il n’était pas seul ; Maximilien l’avait senti, lui aussi. Il semblait bien moins hasardeux de prendre les armes maintenant qu’il savait, maintenant qu’un espoir se présentait à l’autre bout du tunnel.
Le garçon avança d’un pas incertain, certainement prêt à lui mettre son poing dans la figure ; il le jugeait sans doute responsable du malheur qui s’abattait sur lui et leurs deux familles. Peter ne reconnut pas les craintes pour ne les avoir jamais ressenties ; son attirance pour les hommes et les femmes n’avait jamais fait l’objet d’un secret et sa mère, consciente de qui était son fils, n’avait jamais émis de protestations devant ce qu’avait décidé la nature. Qu’il lui mette son poing dans la gueule, au moins, il sentait de nouveau son parfum, son corps chaud contre ses vêtements réchauffés ! La surprise se lut sur les traits de Peter tandis que Maximilien attrapait son visage à pleines mains et l’attirait contre sa bouche pour presser son corps contre le sien. La stupéfaction manqua de le faire tomber et il se rattrapa fermement à la hanche du beau Français. Le baiser le transporta dans un tout autre monde où les sons et les sensations étaient décuplées ; Peter pouvait presque voir cet univers scintillant à travers ses paupières closes. Leurs lèvres se consumaient dans une danse toute autrement passionnée – plus intense. Le souffle court et le cœur accéléré, le corbeau l’entoura de ses ailes et pressa la chute de ses reins contre son corps tendu dans l’attente du sien. Please never stop… Never… Stop.
Il s’arrêta, pourtant, plus brusquement encore que la première fois, implorant que tout cela cesse, suppliant de remonter le temps pour tout oublier. La tachycardie se resserra et manqua quelques battements. Il comprenait suffisamment le français pour saisir le sens de sa phrase accusatrice ; il était dévasté et des larmes d’impuissance lui montaient aux yeux. Peter se précipita en avant et le tira contre lui pour le forcer à accepter l’étreinte ; il l’embrassa de tout son corps et fit taire – même pour une seconde – ses craintes en faisant danser à nouveau leurs lèvres affamées. Le jeune homme plaça ses mains sur sa nuque et sur le bas de son dos pour l’englober et le serrer de plus belle. Don’t go… Don’t go. Kiss me… Just hold me. Leur baiser consumait toute la frustration et la peur qu’ils éprouvaient à se montrer honnêtes. Il menaçait de tout brûler sur son passage. Son bassin collé contre le sien, Peter pouvait sentir l’émoi de Maximilien à travers toutes les couches de tissus. Il ne se trompait pas… voulait marquer au fer rouge cette image et cette vérité pour ne pas le laisser l’ébranler sitôt que leur étreinte prendrait inévitablement fin. Ses mains serraient avidement Maximilien, se plaçant là où des amis ne placeraient jamais leurs mains voraces, insatiables. Il le dévora quelques secondes, peut-être une minute, et, manquant d’air, lui rendit partiellement sa liberté ; Peter tenait toujours le fiancé de sa cousine dans ses bras, le verrouillait sur son torse et le regardait un instant avant de poser sa tête sur son épaule.
“It’s… it’s going to be okay. I know you’re scared. I lied – I’m scared too but I don’t want you to go…”
Il recula sa tête pour regarder l’homme qu’il tenait en son sein.
“Will… Will you see me again? Please?”
Il ne pouvait pas imaginer de retour en arrière.
“We can sort things out… I know we can… I know people who might help us… I… Please don’t shut yourself off. This… us… It can’t be bad. I know it’s not. We just have to sort things out with my cousin, Elsje… your family. We… We can do that. Just… Give us a chance, please?”
Ses pouvoirs de Vélane s’amplifiaient un peu plus chaque seconde ; il n’avait jamais désiré quelqu’un au point de le supplier de rester. Encore une petite seconde et il lui rendrait sa liberté. Why does it feel like your body was always supposed to be here…
“Don’t…”, sa voix s'étranglait dans sa gorge. “Don’t get married... Please.”
L’idée même lui donnait la nausée.
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Jeu 24 Déc 2020 - 13:46
Us among them ft. @Peter DrummondIl ne sait pas ce qui le guide. Il aimerait que ce soit la raison mais sait pertinemment qu’il n’en est rien. Maximilien est perdu dans un torrent d’émotions et de sentiments, à se noyer en cherchant désespérément à reprendre un peu d’air. On ne lui avait jamais fait ça auparavant. On ne l’avait jamais poussé à un tel extrême et, oui, le français continue de rejeter la faute sur le Wright plutôt que de voir la vérité de sa propre nature. Il n’est pas tel qu’il l’imaginait et cela lui fait peur. Il pourrait finir par l’accepter, mais sa famille ? Son grand-père ? Jamais. Et que dire à Juliet après cela ? Le Summerbee ne tient pas spécialement à se mettre les Blackthorn à dos. Il lui reste une chance de revenir en arrière en fuyant cette situation, en la niant de tout son être. Mais au lieu de cela, sans savoir comment ni pourquoi, il se retrouve de nouveau contre Peter. Oh oui, comme il attendait ça, comme il le veut… Ses lèvres contre les siennes, cette sensation dévorante de vouloir être à lui, de l’avoir pour lui. Il a mal au cœur, un nœud dans la gorge et pourtant, oui pourtant, il se sent bien comme ça. Avec le corps de Peter contre le sien. Sa chaleur qui l’entoure, son odeur qui le transporte et cette incroyable satisfaction d’avoir l’impression d’être à sa place. Une place qu’il ne pensait jamais trouver, qu’il ne pensait pas imaginable. Maximilien s’était fait une raison avec le temps. Cet amour, il ne le connaîtrait pas et jusqu’à présent, s’était réconforté dans l’idée qu’il n’en avait pas besoin. Et c’est bien cela qui le peine le plus : maintenant que l’écossais lui a laissé apercevoir ce que cela pourrait être d’aimer sans condition, il a peur d’y renoncer. Peur d’y céder. Peur de réaliser qu’il ne pourra pas faire sa vie sans cela. Ne sont-ils pas simplement en train de se faire du mal l’un à l’autre ?
Maximilien s’arrache à ses bras, des bras qu’il était pourtant heureux de retrouver. Il ne sait plus qui des larmes ou de la colère ont pris le dessus. Il voudrait juste que tout cela cesse, qu’il revienne quelques minutes auparavant. Il voudrait n’être jamais venu ici, face à cette étendue d’eau dans laquelle il se noierait bien désormais. Quel autre sort mérite-t-il ? Il supplie de ton son être Peter de le relâcher de son emprise, de le laisser vivre sa vie telle qu’il est supposé la vivre. Telle qu’on l’a décidé pour lui. Qu’il rompe ce lien qu’ils viennent de consolider malgré eux, malgré lui. Pourtant, l’envie de l’embrasser, de le serrer encore plus est toujours là. L’écossais ne répond pas à sa supplique mais fait un geste bien plus fort et salutaire. Maximilien se laisse attirer à lui, incapable de dire non, incapable de pas le vouloir. Une force l’y contraint, celle de ses propres sentiments. S’ils pouvaient ne jamais quitter ces ruines… L’étreinte de Peter est plus affirmée, englobant tout son être et il n’a pas d’autres options que de passer ses bras autour de sa taille afin de le sentir, contre lui, si chaud et rassurant. Une passion le dévore, s’empare de son corps et le pousse à toujours plus l’embrasser. Il manque d’air. Ne souhaite pas s’arrêter une seule seconde. Peur que tout cela s’arrête, que la réalité revienne encore, toujours plus miséreuse et insupportable. Il ne veut pas avoir à faire face aux changements dans son corps qui trahissent ces nouveaux sentiments. Cet attrait qu’il pensait pourtant innocent. Chacune de ses mains semble étrangement à sa place et il est possible que, pour la première fois de sa vie, Maximilien se sente à sa place dans ce monde. Le réalisera-t-il seulement…
Les baisers se stoppent, mais pas l’étreinte. Ne me lâche pas… Il devrait pourtant le rejeter de toutes ses forces, lui et sa perversité. Sa joue rencontre sa jumelle, s’y love alors qu’il pose son front sur l’épaule de l’écossais. Il pourrait pleurer en silence, qu’en saurait-il ? Les peurs de Peter sont en tout point semblables aux siennes et il trouve du réconfort dans cette révélation. Tout comme lui, il est craintif de cette toute nouvelle page qui s’ouvre, sauf que des deux, il est celui qui n’a jamais voulu qu’elle se présente.
“I would... love to.” Il ne sait d’où vient cette soudaine affirmation, cette volonté de répondre à l'affirmative à tout ce qu’il lui demandera. Le français se sent furieusement attiré par son camarade, incapable de lâcher sa taille ou d’arrêter de détailler son visage. Cette aura qui émane de lui l’emporte, le soulève, lui provoque les plus beaux sentiments. Les plus retors, également. Il se trouve dans un autre monde. Un monde décrit par Peter avec plein d’optimisme, qui le fait rêver. Un monde où chacun accepterait cette nouvelle union et où tout se résoudrait sans violence ni haine. Maximilien est bien incapable de répondre à toute cette positivité. Probablement parce qu’il aimerait tellement que les choses se passent ainsi, tout en sachant très bien qu’il n’en sera jamais rien. Et puis, la dernière supplique de Peter, comme un coup de couteau dans le cœur. Il lui semble manquer d’air quelques secondes, avant qu’il ne fasse un pas en arrière. Malgré lui, malgré ses envies.
“And what ? Be with you ? Do you really think it's possible ? Because I don't. You see… I could lose everything. A beautiful wedding, a family, a job that I love. What do you have to offer me that would make up for all this ? If I choose you, I wouldn't have any of that. I know, it sounds superficial. I can't promise you that I won't marry Juliet, just as you can't promise me that you'll be there as soon as things get complicated.” Maximilien ferme les yeux quelques secondes, une larme venant couler sur sa joue. Car il sait, au fond de lui, qu’il renonce à quelque chose de bien plus beau qu’un mariage splendide, une maison avec femme et enfants, une parfaite entente avec sa famille. Il rejette quelque chose de bien plus pur encore, de bien plus grand… qui l’effraie au plus haut point. Et Peter aura beau tenter de le rassurer, il ne parviendra pas à chasser cette crainte. Pas aujourd’hui, en tout cas. Car s’il se jette à l’eau, s’il abandonne tout pour lui… quelle garantie a-t-il que Peter restera pour toujours à ses côtés ? Qu’il ne le blessera jamais ? Qu’il ne lui tournera pas le dos, à un moment donné, pour le laisser seul avec cette décision difficile ? Ses mains viennent se poser sur les joues du sorcier, tenant son visage en coupe.
“I don’t want you to think I'm doing this to hurt you. I don't even know how I can stand there in front of you and say no when I would like to tell you otherwise. I’m just not strong or brave enough. Maybe I don’t deserve someone like you… Tu dois me trouver bien lâche.” Il ose à peine le regarder, certain que si ses pupilles viennent à rencontrer les siennes, il ne pourra céder à leur appel. Au fond, n’attend-il simplement pas que Peter lui prouve que tout ce qu’il dit ou croit est faux ?
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Sam 26 Déc 2020 - 22:27
21.11.20 | us among them ft. @Maximilien Leroy
La joie explosa en lui, et les larmes lui montèrent aux yeux tant elle était inespérée ; comme un amant, ses mains cherchèrent la courbure de son dos pour l’attirer plus fort et tester la réalité de ses deux pieds ancrés sur le sol. Comme les deux seules étoiles d’une constellation éteinte, ses yeux étincelaient d’un espoir inattendu dans la nuit tombée. Le marquant d’une chaleur inarrêtable, les doigts de Maximilien écorchaient sa peau et la coloraient de l’indigo d’une nuit triomphante. Déroutée par la réponse du jeune homme, la victime consentante souriait et tremblait entre ses griffes rassurantes. Si apaisants avaient été les mots qu’ils l’avaient attiré sur un chemin semé de pièges imperceptibles ; il n’avait pas d’autre choix que de tomber dans l’un d’entre eux, de trébucher et de ne pouvoir compter que sur son chasseur pour être rattrapé à temps. Il voulait croire au monde qu’il peignait et s’enfermer avec lui dans ce tableau immuable et radieux. Quelques notes de musique, au ralenti, presque imperceptibles ; ils flottaient tous les deux, portés par cette promesse. Intouchables : qu’ils viennent le leur faire payer, qu’ils viennent essayer ! Bercés par les battements de leurs cœurs joints, ils se regardaient et se suppliaient ; Peter parlait, Maximilien répondait en silence. Un répit sucré qui poussait à se lécher les lèvres, à goûter un peu plus.
Un craquement, un caillou qui roulait sur le sol sec entre les pierres tombées. Le rapace s’était envolé ; Peter le regardait et laissait le froid rappeler à ses mains assaillies qu’il le tenait sous la pulpe de ses doigts quelques secondes plus tôt. Le nœud dans sa gorge aggravait une inspiration brutalisée par la froideur de l’air. Impossible de discerner les sons qui perçaient ses tympans ; chimérique idée d’en saisir le sens. Les lèvres retroussées peinaient à dévoiler des dents tremblantes dans une mâchoire dorénavant crispée. Une joie tachée de la tristesse lui inondant le cœur ; la respiration se bloqua et il encaissait le premier coup. L’interpellation lancée avait touché son cœur et le déchirait, sa lame plus tranchante que la larme qui menaçait de couler sur ses joues blanches. Un pas en arrière avant que le vide abyssal ne s’ouvre sous ses pieds ; il n’avait pas voulu sombrer, lui.
Les mots lui étaient arrachés de force ; Peter ne les comprenait pas, ne les reconnaissait pas. Maximilien semblait pourtant si sûr de lui. Il ne put promettre, s’en garda bien et ferma les yeux pour ne pas voir le jeune homme être avalé par la terre. Une larme jumelle coula pourtant sous la couverture de ses cils ; une parfaite symétrie, un miroir séducteur. Les lambeaux de chair ne tenaient plus et recouvrirent la muraille blanche pour retenir la douleur dans ses lèvres, dans sa gorge où les sons s’écrasaient sans issue. Is this really what you think of me… Is this who I am to you? Unreliable. Weak. A coward in the face of love. Le jugement était sans appel et aucune préparation ne l’avait gardé de cette chute vertigineuse. Le chasseur cueillait pourtant sa proie, l’entourant de ses mains glacées ; ses yeux embués lui faisaient plus mal qu’aucune autre arme. Le visage tout entier retenait des larmes rougies par le sang et la déception ; la réalisation qu’il avait pourtant su à quoi s’en tenir et qu’il avait agi malgré tout, plus cruelle que ses vœux. Les bras pendants, il écouta, bercé par les mains qui cachaient soutenaient sa mâchoire brisée.
Il fallait surmonter le supplice de se faire arracher le cœur qu’on offrait pourtant sur un plateau, de le voir dévorer avec scrupule chaque morceau et ravaler l’amertume. Maybe I’m not strong enough… Narcisse, tombé dans son reflet, observait le rivage français de l’autre côté.
I am strong enough.
Puisant la hargne dont il avait besoin dans la même amertume qui menaçait de les diviser, il prit appui sur les coudes pliés de Maximilien pour se hisser et sortir la tête de l’eau. Bientôt, ses propres mains englobèrent le visage du garçon et son front se posa tendrement sur les cheveux sombres dressés par le vent. Look at me now…
“I do have something to offer. I can offer something they can’t. Something real.”
Les yeux baissés attendaient de retrouver leur reflet dans la nuit menaçante. Le vent tourbillonnait autour des ruines, sifflait entre les pierres.
“I am not going anywhere.”
Le nez caressa sa réflexion et vint humer les effluves dans ses cheveux, tout près de son oreille colorée par le filet d’air écossais ; ses lèvres l’embrassèrent pour en réchauffer la pointe rougie.
“I can be strong with you”, il promit à voix basse.
Il n’irait nulle part.
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Sam 26 Déc 2020 - 23:54
Us among them ft. @Peter DrummondLa température est glaciale. Maximilien peut sentir les extrémités de son corps supplier pour un peu de chaleur qui les soulagerait. Mais à cet instant, le regard dans celui du Wright, il ne peut le leur offrir. Trop hypnotisé qu’il est par sa beauté, sa singularité. Une personne sortant de l’ordinaire qu’on lui a bien souvent conseillé d’éviter. Lui, le gentil et bien élevé garçon de bonne famille, qui obéit sans mot dire, dont la sympathie fait concurrence à la naïveté. Cet être libertin, volage, aux mœurs discutables et qui, pourtant, fait preuve aujourd’hui de sentiments plus purs que le cristal. Une dualité qui l’intrigue et le pousse à se demander si des deux, il ne serait pas le plus abominable. À la façon dont il s’éloigne de lui comme si l’impensable venait de se produire et qu’il niait toute inclinaison à son encontre. La vérité est que Maximilien est perdu dans un torrent de sentiments, balancé entre la douceur qu’il éprouve au contact de Juliet et la passion que lui insuffle Peter. Il n’y a pas plus cruel choix que celui-là. La jeune Blackthorn symbolise la stabilité, une union acceptée de tous et dont la normalité n'engage aucune réelle peur. Mais Peter… Peut-on réellement tourner le dos à un tel dévouement ? À cette façon dont son corps répond à chacun de ses baisers, de ses touchers ? Personne ne lui procure un tel frisson et l’attraction est si forte qu’elle est capable d’annuler la gravité terrestre. Il se sent pousser des ailes… alors pourquoi s’efforce-t-il de les couper lui-même ? Le français n’ose pas s’avouer qu’il ne se sent ni prêt ni digne d’une telle aventure. C’est cette mauvaise estime de lui-même qui le pousse, une fois de plus, à renoncer à toute la beauté de ce monde que le Wright est prêt à lui offrir. Le blesser, le contrarier afin qu’il ne veuille plus de lui… est la seule option qu’il ait trouvé. Cela semble fonctionner car il le voit. Ressent cette peine qui parcourt le corps de Peter à l’instant même où il annonce haut et fort que ce dernier n’a absolument rien à lui offrir. Il est tellement plus aisé de se fourvoyer de la sorte… Maximilien ne peut retenir une larme à l’idée de faire souffrir une autre personne, cela ne lui ressemble en rien. Lui, le gentil garçon, se retrouve bourreau et cette position lui donne la nausée. S’il pouvait simplement se blottir dans les bras de l’écossais et ne plus penser à rien, à tout jamais… Lui vient la conclusion que de leurs deux personnalités, la sienne est la plus encline à blesser. On pourrait croire que c’est l’inverse, mais la réalité est là. Tenant le visage de Peter entre ses mains gelées, le français se maudit d’être une aussi mauvaise personne. Si seulement son frère était resté en vie, s’il avait pris sa place… Il y a fort à parier qu’il aurait pu offrir au corbeau la paix et l’amour dont il a besoin. Maximilien, lui, n’est qu’un lâche. Incapable d’écouter son propre cœur, même quand celui-ci tambourine si fort à la porte qu’il en manque de sortir de sa poitrine. I don’t deserve you.
Il n’a d’autre choix que de le regarder, affronter la peine qu’il lui inflige. Cette larme, sa jumelle, qui a coulé le long de sa joue pâle refroidie par le vent glacial. Il voudrait y déposer des baisers pour la chasser à tout jamais… Mais la peur le cloue sur place. Peter semble si sûr de lui, commence est-ce seulement possible ? D’où tire-t-il toute cette force et quel est son secret pour pouvoir affirmer, sans ciller, qu’il peut lui donner plus que quiconque sur cette Terre ? Qu’il aimerait le croire et embrasser cette vérité qui lui tend les bras ! Il ferme légèrement les yeux en sentant son odeur l’envahir et son souffle caresser sa nuque, tandis que cette promesse approche son oreille. Un doux espoir qui apaise quelque peu sa peur de l’inconnu.
“I don’t know what to do… I've never felt this way about anyone. And I hate hurting people. Especially those who don’t deserve it.” Il fait mention, bien sûr, de Juliet à laquelle il ne peut s’empêcher de penser malgré tout. Son souvenir, allié à celui d’Elsje, le hante et lui déchire les entrailles car il sait qu’il ne peut plus revenir sur ce qu’il vient de faire et qu’il sera, à tout jamais, l’homme qui a trompé sa fiancée et trahi sa plus fidèle amie. Qui peut bien pardonner à une telle personne ? Il se le demande bien. Tout comme il sait qu’il ne pourra plus jamais regarder la De Booij dans les yeux dorénavant. Elle ne pourrait lire dans les siens que honte et culpabilité, trahissant alors ses actes. Malgré cela, Maximilien glisse de nouveau ses bras autour de Peter car quitte à tout perdre, autant en retirer le moindre petit bénéfice n’est-ce pas ? S’il doit voir sa vie et sa réputation détruite demain, il veut pouvoir se réconforter avec le souvenir de cette étreinte passionnée. Et unique, à n’en pas douter.
“I don't wanna leave. Not now. I can’t face the world right now. Just… stay a little bit longer with me, please. I don't know if I have anything to offer you but… I don’t wanna leave you. Please.” Le français clôt ses paupières si fort qu’il aperçoit quelques étoiles pendant les premières secondes, ne réalisant pas qu’il serre le Wright un peu plus possessivement contre lui. Il ne peut pas lui promettre d’annuler ses fiançailles, ne sachant pas lui-même où il en est dans cette histoire. Tout est si nouveau… il a besoin de réfléchir pour savoir. Mais ce soir, oui ce soir, il veut s’autoriser un seul petit écart. Un petit bout de ce bonheur qu’au fond, il le sait, il se refusera plus tard. Par manque de foi envers lui-même. Par peur de s’offrir quelque chose qu’il ne pense pas mériter. Ses jambes flanchent légèrement sous le froid, qui commence réellement à grignoter sa peau malgré ses couches de vêtements. Regardant autour de lui, il aperçoit un petit coin de mur, dos au vent, qui les protégera de ses inconvénients. Serrant le poignet de Peter dans sa main hésitante, il attire ce dernier à cet endroit, laissant son dos se glisser contre la pierre avant de se retrouver assis à même le sol. Sans le vent qui lui fouette le visage, il se sent déjà un peu mieux et, brusquement, se demande dans quelle position il vient de se mettre. Est-il réellement en train de suggérer à Peter de venir tout contre lui, sous prétexte de survivre à la température écossaise ? La logique voudrait qu’ils rentrent tous deux mais Maximilien est sincère lorsqu’il affirme ne pas vouloir quitter cet endroit. Pas encore. La nuit est désormais bien ancrée et le dernier bus de touristes vient de partir dans un vrombissement reconnaissable.
“We’re alone.” Réalise-t-il à voix haute, n’entendant plus rien que la nature et leurs propres respirations. L’effet est saisissant et effrayant à la fois. Tout comme ce début de relation qu’il se refuse à qualifier comme telle. Pas encore. Cela ne l’empêche pas pour autant de chercher inconsciemment les lèvres du sorcier lorsque ce dernier se retrouve tout contre lui, à sa hauteur. Un geste incontrôlable, témoin de son affection grandissante.
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Re: Us among them (ft. Peter) [terminé]
Jeu 31 Déc 2020 - 12:28
21.11.20 | us among them ft. @Maximilien Leroy
La glace fondait sur ses lèvres fendillées par le froid de l’air et lui donnait envie d’embrasser encore et encore ses oreilles gelées par les bourrasques humides ; elles ne parvenaient plus à s’insinuer entre leurs deux torses accolés, vaincue par la chaleur de leurs deux êtres réunis. Can you feel my heart beating…? L’organe cognait dans ses côtes et venait frapper contre celles de Maximilien, à peine retenu par les tissus ; rien ne semblait plus les arrêter et ils se tenaient immobiles dans l’œil du cyclone nommé vie. Il était heureux de le tenir si fort ; il tiendrait bon, ne lâcherait pas prise, l’avait promis. Le secret s’insinua d’abord par le son ; les oreilles tendues, il s’abreuva des mots que lui confiaient le Français et sentit sa soif éternelle enfin étanchée ; il parcourut ensuite son échine, faisant se dresser chaque poil ; s’enfonça profondément dans son cœur et en fit accélérer la cadence pour se répandre dans son sang, son corps tout entier. He never felt like this before… Lui non plus. Dans ses rêves les plus fous, Peter n’avait pas imaginé que l’honnêteté puisse ainsi être partagée. Le rejet avait semblé la réponse logique à son aveu latent et contre toute attente, Maximilien lui avouait finalement la teneur de ses propres sentiments. Il ne s’attendait pas à tant et ne cherchait plus à retenir une expression d’extase sur ses traits. Les lèvres baisèrent ses cheveux parfumés par le shampoing et tentèrent de réconforter leur complice. Il ne fallait pas penser à @Juliet Blackthorn ; il fallait éviter de conjurer @Elsje de Booij dans ses pensées tant son courage était encore craintif et nouveau. Les mains du garçon fermement ancrées sur sa taille l’encourageaient pourtant, lui murmurant qu’il était prêt à relever tous les défis, prêt à surmonter toutes les épreuves pour qu’elles restent à jamais attachées à son corps. You smell so good… Des effluves acidulés lui chatouillaient les narines et l’incitaient à se délecter de l’air. Des odeurs de noisette et de vétiver emplissaient ses poumons et le calmaient autant qu’elles suscitaient un émoi plus véritable que toutes les passions jamais ressenties. À l’idée même qu’il s’en aille, Peter resserra son étreinte à son tour pour ne pas le laisser partir. Don’t leave… le supplia-t-il en silence pour faire taire même la plus petite envie. Stay with me… Offer me one night then… Just one night like this. Nothing more. Elle lui suffirait, le consolerait et leur donnerait du temps. La joue caressa une nouvelle fois sa jumelle et se frotta à sa barbe de quelques jours pour lui laisser tout le loisir d’admirer la vision de bonheur qui se présentait dans le futur ; deux yeux clos, fermés si forts que de minces ridules se dessinaient au coin de ses prunelles uniques. Son étreinte, elle aussi, semblait se renforcer et Peter remarqua amusément que cela avait des conséquences toutes contraires : l’embrassade profonde lui rendait une respiration qu’il avait abandonné très tôt dans sa jeunesse.
“You don’t have to go… Stay with me tonight… The world can wait.”
Only if for a night… Le visage retrouva une fois encore son reflet perdu et s’y appuya tendrement, le regard baissé et les paupières fermées pour savourer un instant qui n’appartenait qu’à eux. Les émotions submergeaient les deux garçons qui se tenaient maladroitement debout dans les ruines tantôt rassurantes, tantôt impraticables. Peter sentit le corps de Maximilien lui faire défaut dans ses bras et menacer de se renverser. Le froid mordant était difficile à ignorer et vexé de ne pouvoir s’infiltrer entre leurs poumons conjoint, tachait de sa froideur leurs pantalons tremblotant. Sans un mot, le plus grand des deux chercha un endroit où se mettre à l’abris ; le beau brun lui prêta sa main et le suivit jusqu’au petit muret où Maximilien s’assit avant de l’inviter à venir prendre sa place entre ses jambes étendues. Le corps pivota devant lui pour offrir une vue imprenable au garçon avant de se plier et de venir se blottir tout contre le sien. Wow… Le sentiment submergea Peter qui se trouva bien incapable de prononcer le moindre mot ; il laissa échapper un soupire de satisfaction et décida ne pas vouloir interrompre le silence doux et sucré. Only if for eternity. Leurs deux corps n’étaient secoués que par leur respiration harmonisée et une sérénité incroyable tomba comme un voile protecteur qui les cacherait des regards indiscrets. La tête de Peter tourna en l’entendant dans son dos et un sourire adolescent s’étira sur ses joues pour toucher sa bouche et l’embrasser. L’excitation grondait en lui comme un matin de Noël. Is this happiness?
“We are…”, confirma-t-il tandis que ses yeux se chargeaient de lui conter le secret de son bonheur grandissant. “Are you comfortable?”
Le mur ne pouvait pas retenir tout le vent de l’Ecosse et ne suffisait pas à garantir la chaleur réconfortante de leurs deux êtres enlacés. Aussi, le sorcier sortit sa baguette de sa poche de manteau et l’agita pour former une vague compliquée et jeter le charme qui suffirait à réchauffer leurs vêtements ankylosés par le froid. Il dessina ensuite une flamme avec son poignet tendu devant eux et jeta un Incendio à voix basse ; de magnifiques flammes rougies comme leurs pommettes dansèrent devant leurs yeux ébahis. This feels like home… Peter rangea son instrument magique et emprisonna les mains de Maximilien dans les siennes avant de venir chercher ses lèvres à nouveau. Il sourit en sentant le baiser prendre fin et s’adossa plus confortablement contre l’homme qu’il aimait, les yeux baignés par le feu qui réchauffait le sol gelé. I could stay here for ever.
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