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Hot and spicy ... beverages ~Bashalice
Jeu 10 Déc 2020 - 13:18
Hot and spicy ... Beverages
Sebastian & Alice (& Polby)
Alice avait réussi à garder le glapissement de surprise et de dégout bien coincé au fond de sa gorge quand les doigts maigrelets et froids de Polby s’étaient refermés autour de son poignet avec une douceur gênante, pour elle en tout cas. La pause déjeuner s’était achevée depuis quelques minutes déjà, les allées du marché de Noël s’étaient vidés des opportunistes malins profitant de la relâche méridienne pour quérir quelques denrées, consommables ou non. Cela arrangeait bien la sorcière qui, après avoir pris une soupe bien épicée sur l’un des stands tenus par une superbe indienne en sari et bottes de neige, déambulant entre les stands qui reprenaient leur souffle après cet assaut de midi. Libérée de ses obligations estudiantines pour la journée, elle s’était décidée à affronter ce froid qui pourtant ne lui allait pas vraiment au teint, à grand renfort de chaussures confortables et de chaussettes hautes par dessus un collant sombre, sa robe pull au haut collé remontant presque jusqu’à ses oreilles scindées d’un bandeau coloré, accordé son manteau. Elle ne comprenait décemment pas l’appétence des européens pour les camaïeux froids et sombres, en plein hiver déjà morne, et détonnait dans son habit rose poudré, l’ample habit lui descendant jusqu’au dessous du genou sans qu’elle ne se soucie d’avoir l’air encore plus petite qu’à l’ordinaire. Elle n’avait survécu à l’hiver écossait qu’en empilant les couches de vêtements chauds et confortables, et elle n’allait certainement pas changer une stratégie gagnante.
Elle était en train de respirer un flacon contenant des épices de Tika Massala quand Polby était venu à sa rencontre, la prenant, donc par la main, et par surprise. Bien sur, elle se souvenait de l’elfe qui, à force de sourires charmants et de cadeaux discrets, était devenu un acolyte fort pratique quand il s’agissait d’oeuvrer discrètement au sein de l’université. Simplement, c’était encore et toujours plus fort qu’elle, elle avait du mal avec les créatures, aussi sympathiques et presque attendrissantes qu’elles puissent être. Elle avait baissé d’abord les yeux sur Polby avant de lever le nez pour balayer l’horizon dégagé, alerte : normalement, quand l’elfe était là, le maître n’était jamais bien loin, mais … non, pas cette fois ci, a priori, alors que Polby lui expliquait joyeusement que, lui aussi, avait des achats à faire dans ce grand grand, grand marché brillant. Allons bon, la sorcière avait arqué un sourcil, mais n’avait pas enchéri. Elle avait cru comprendre que la créature la tenait en grande estime, au désespoir de son supérieur hiérarchique entre les murs épais des cuisines, alors elle faisait bien l’effort de l’écouter d’un air attentif, bien que rapidement distraite par d’autres simulations visuelles ou sonores. Cependant, l’elfe ne semblait pas avoir bien envie de se priver de sa compagnie et, sa main toujours dans la sienne (brrr), et lui conseillait avec le plus grand sérieux de ne pas acheter d’épices chez ce colporteur, le prix exorbitant étant prohibitif en comparaison avec la qualité. Le vendeur avait claqué de la langue, les sourcils froncés, et Alice avait ri, invitant le petit personnage à la voix flutée à la suivre ailleurs, où ils pourraient discuter sans déranger personne. Polby avait accepté avec enthousiasme, un petit peu trop même, et les deux compères s’étaient retrouvés devant un autre stand, celui des crêpes et des pommes d’amour, du pop corn et des chouchous caramélisés. Polby avait écarquillé ses grands yeux globuleux quand, en lâchant quelques mornilles dans la paume d’une dame aux joues rouges et à la coiffure improbable en échange de deux tasses de cidre chaud et épicé, dont une pour lui. Alice lui interdit en fronçant les yeux, faussement sévère, de pleurer, en tout cas pas dans la boisson, le sel de ses larmes gacherait à coup sur l’équilibre de la boisson. L’elfe sembla comprendre l’argument et ravala des sanglots tout sauf tristes, et ils se retrouvèrent là, assis sur l’un des bancs en face de la grande roue, alors que Polby lui expliquait qu’il n’était jamais monté aussi haut, ni descendu aussi bas, d’une humeur bavarde presque comique pour la grymm qui sirotait sa boisson en remettant une petite pièce dans la machine à babillage de temps à autre, le divertissement lui convenant parfaitement pour une après midi de détente. A force de l’écouter, elle en oubliait même presque sa répulsion, fixant le jeu de lumière des nacelles tout en chantonnant les airs de noel qui résonnaient dans l’air.
- Et donc, me dis tu, tu t’occupes aussi de nourrir les petites fées qui vivent dans le sapin dans la grande cour ?
- En tout cas je prépare leur portion, c’est qu’elles sont plutôt exigeantes, madame Alice, sinon, elles se vexent et ternissent, et ce serait dommage.
- Assurément Polby, la tâche n’est donc pas anodine …
- Non, non, c’est une responsabilité, il ne faudrait pas décevoir les fées et les étudiants qui aiment le sapin !
- Je suis persuadée que tu t’en tires très bien.
Elle était en train de respirer un flacon contenant des épices de Tika Massala quand Polby était venu à sa rencontre, la prenant, donc par la main, et par surprise. Bien sur, elle se souvenait de l’elfe qui, à force de sourires charmants et de cadeaux discrets, était devenu un acolyte fort pratique quand il s’agissait d’oeuvrer discrètement au sein de l’université. Simplement, c’était encore et toujours plus fort qu’elle, elle avait du mal avec les créatures, aussi sympathiques et presque attendrissantes qu’elles puissent être. Elle avait baissé d’abord les yeux sur Polby avant de lever le nez pour balayer l’horizon dégagé, alerte : normalement, quand l’elfe était là, le maître n’était jamais bien loin, mais … non, pas cette fois ci, a priori, alors que Polby lui expliquait joyeusement que, lui aussi, avait des achats à faire dans ce grand grand, grand marché brillant. Allons bon, la sorcière avait arqué un sourcil, mais n’avait pas enchéri. Elle avait cru comprendre que la créature la tenait en grande estime, au désespoir de son supérieur hiérarchique entre les murs épais des cuisines, alors elle faisait bien l’effort de l’écouter d’un air attentif, bien que rapidement distraite par d’autres simulations visuelles ou sonores. Cependant, l’elfe ne semblait pas avoir bien envie de se priver de sa compagnie et, sa main toujours dans la sienne (brrr), et lui conseillait avec le plus grand sérieux de ne pas acheter d’épices chez ce colporteur, le prix exorbitant étant prohibitif en comparaison avec la qualité. Le vendeur avait claqué de la langue, les sourcils froncés, et Alice avait ri, invitant le petit personnage à la voix flutée à la suivre ailleurs, où ils pourraient discuter sans déranger personne. Polby avait accepté avec enthousiasme, un petit peu trop même, et les deux compères s’étaient retrouvés devant un autre stand, celui des crêpes et des pommes d’amour, du pop corn et des chouchous caramélisés. Polby avait écarquillé ses grands yeux globuleux quand, en lâchant quelques mornilles dans la paume d’une dame aux joues rouges et à la coiffure improbable en échange de deux tasses de cidre chaud et épicé, dont une pour lui. Alice lui interdit en fronçant les yeux, faussement sévère, de pleurer, en tout cas pas dans la boisson, le sel de ses larmes gacherait à coup sur l’équilibre de la boisson. L’elfe sembla comprendre l’argument et ravala des sanglots tout sauf tristes, et ils se retrouvèrent là, assis sur l’un des bancs en face de la grande roue, alors que Polby lui expliquait qu’il n’était jamais monté aussi haut, ni descendu aussi bas, d’une humeur bavarde presque comique pour la grymm qui sirotait sa boisson en remettant une petite pièce dans la machine à babillage de temps à autre, le divertissement lui convenant parfaitement pour une après midi de détente. A force de l’écouter, elle en oubliait même presque sa répulsion, fixant le jeu de lumière des nacelles tout en chantonnant les airs de noel qui résonnaient dans l’air.
- Et donc, me dis tu, tu t’occupes aussi de nourrir les petites fées qui vivent dans le sapin dans la grande cour ?
- En tout cas je prépare leur portion, c’est qu’elles sont plutôt exigeantes, madame Alice, sinon, elles se vexent et ternissent, et ce serait dommage.
- Assurément Polby, la tâche n’est donc pas anodine …
- Non, non, c’est une responsabilité, il ne faudrait pas décevoir les fées et les étudiants qui aiment le sapin !
- Je suis persuadée que tu t’en tires très bien.
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: Hot and spicy ... beverages ~Bashalice
Sam 2 Jan 2021 - 12:48
Pour les âmes plus familières de ses fonctions que de son caractère , la grande ride inscrite sur le front de Sebastian relevait sans doute d’une simple incrédulité — potentiellement curieuse ou dédaigneuse — à l’égard des multiples parfums et arômes ventilés depuis une poignée de stands alimentaires, tous alignés de part et d’autre de l’axe central. En provenance de la grande cour, le chef avançait à la recherche d’une compagnie bien précise, du genre qui ne ressemble en rien — ou alors si peu — à une tasse de lait chaud épicé, puis davantage à une paire d’oreilles allongées, probablement couverte pour l'occasion ; Sir Polby.
À la réalisation qu’il venait de quitter son étouffante forteresse sans prendre soin d’emporter sa baguette, le trentenaire grommela sourdement ; une récente aptitude à la réalisation d’un patronus corporel lui aurait pourtant été du plus grand des secours, l’autorisant à communiquer indirectement avec le serviteur court sur patte. Oh bien sûr, n’importe quel autre elfe aurait pu être commandé à la tâche, mais n’étant guère employé de l’institution scolaire, Polby demeurait ultimement libre de ses choix et de son horaire, incluant — quoique préférablement sur préavis — celui de ne pas se soumettre aux labeurs attendus de ses collègues. Cela dit, plus le sable s’accumulait dans le vase inférieur du sablier et plus Baz craignait qu’un(e) sorcier(ère) se soit potentiellement trouvé à abuser des serviles dispositions de son bras-droit, ce dernier s’en trouvant à coup sûr fort aise.
Les stands d’épices — et autres exotiques galimafrées — continuaient donc de défiler, laissant le marmiton à relever un peu plus le col de son manteau pour chaque mètre parcouru; il avait également négligé de prendre une écharpe, bien confiant — à tort — de trouver son protégé au pied d’un grand conifère, en outre celui qui dominait la terrasse hivernale aménagée par le Sir MacArthur en personne. Les pupilles sombres de l’Irlandais s'attardaient donc sur l’horizon dès qu’une silhouette un peu plus courte s’y profilait, quoique ce fût finalement un éclat de couleur qui eut le mérite d’accrocher son attention de façon plus permanente. Face au lac, dans ce décor d’une blancheur quasi inaltérée, les contours d’un vêtement carné justifiaient à eux seuls qu’on puisse s’attarder visuellement au panorama, quoique le mérite de cette interruption à l’élan du chef revenait plutôt à la réminiscence de balades en compagnie de sa charmante mannequin ; Alice. Elle partageait son banc avec un individu dont la tête dodelinait joyeusement, assez pour laisser entrevoir la pointe de longues esgourdes bien caractéristiques; celles de son second en cuisine.
D’une certaine façon, la relation de ces deux-là dépassait l’entendement, les talents diplomatiques d’Alice n’ayant jamais suffit à masquer parfaitement sa répugnance des êtres aux yeux globuleux. Pourtant, il devenait difficile de croire que la demoiselle se laisse aller à souffrir d’une telle présence dans l’unique espoir d’en tirer profit un bon jour ; l’amour-propre de la benjamine Hangbé ne s’en remettrait jamais à la gloutonnerie de quelques adorations excessives, elle n’en avait pas besoin. Gageons tout de même que le petit elfe débonnaire s’avérait bien plus immunisé à des charmes qui en avaient affamé plus d’un(e) par le passé, à commencer d’ailleurs par celui qui était son maître légitime et qui hésitait encore à avancer d'un pas prudent dans leur direction.
C’est qu’à quelques mètres derrière eux, Sebastian pouvait déjà profité du spectacle qu’offrait le duo en pleine répétition d’un chant de Noël (►), l’enthousiasme cacophonique de Polby laissant à deviner que la mélodie — aussi bien que les paroles — lui était jusque-là inconnue. La Grymm de son côté, avait bel et bien le souffle qu’il lui connaissait en plus de cette insouciance appliquée dont elle avait mainte fois fait la démonstration, au petit matin, sous la douche, tandis que la porte de la salle d’eau demeurait grande ouverte. Le cuistot se rappelait distinctement ces quelques refrains — fredonnés dans une langue étrangère — qui venaient chatouiller sa conscience jusqu’à l’arracher doucement aux bras de Morphée, puis ce souvenir assez tendre eut finalement raison de sa méfiance.
— You two sure seem to be having a good time.
Parvenu à hauteur de l’improbable paire, le chef avait simplement appuyé ses paumes sur l’arête la plus haute de leur banquette, évitant ainsi d’en faire complètement le tour comme pour s’y asseoir. Cessant aussitôt ses vocalises, l’elfe de maison avait donc rapidement bondit sur l’assise de bois pour mieux venir agiter un petit contenant vide sous le nez de l’Irlandais.
— Oh Maître, grâce à la Maîtresse Hangbé, Polby peut chanter Noël comme les cousins Américains ! Malgré que le cuisinier anticipait désormais que ce nouvel apprentissageprofitesoit additionné à la préparation des prochains services, l’affirmation lui tira un sourire sincère. La Maîtresse a aussi offert à Polby un breuvage chaud au stand des confiseries de Mrs Patty ! Comme c’est dommage qu’il n’est reste plus à Polby pour que le Maître Donovan puisse goûter !
Le regard chocolat de l’ancien Gryffondor s’était finalement tourné vers celle qui fut son amante, puis pour mieux se mettre à son niveau, il avait reculé d’un pas, permettant ainsi à son torse de s’incliner jusqu’à ce que ses avant-bras prennent le relais de l’appui au dossier.
— Oh really ? Well, would you recommend I get myself one and join you? Si vraiment le hasard se chargeait seul de conduire la créature — aux goûts vestimentaires discutables — dans les filets de la belle, alors Sebastian s’en serait voulu de priver aussitôt son sous-chef d’un moment de relâchement mérité. Or perhaps one choirboy is enough ? Non pas qu’il puisse avoir jamais eu l’intention de se joindre au choeur festif, mais il aurait été gênant de se glisser au premier rang de la représentation privé sans obtenir d'abord l'assentiment d'Alice.
- InvitéInvité
Re: Hot and spicy ... beverages ~Bashalice
Dim 3 Jan 2021 - 11:33
Hot and spicy ... Beverages
Sebastian & Alice (& Polby)
Non sans surprise, Alice n’avait pas vu le temps passer, et la conversation avec l’elfe de maison avait suivi son cours jusqu’à arriver au stade où elle n’avait plus à guetter ses propres mimiques pour ne pas risquer de vexer la créature à coté d’elle : il y avait chez Polby une innocence quasi enfantine, un intérêt ingénu pour tout ce qu’elle pouvait dire, toujours enthousiaste, sans la moindre once de cynisme ou de sarcasme dans les questions et compliments qu’il lui prodiguait. La ferveur et l’allant de ce dernier était tel que lorsqu’il lui avait demandé de lui apprendre le premier couplet de la chanson qu’elle vocalisait, elle n’avait même pas songé à le lui refuser. Ils étaient donc en train de reprendre pour la troisième fois la joyeuse rengaine quand une voix bien connue de chacun d’entre eux s’éleva sans morgue dans leur dos. L’elfe sauta sur ses pieds, agile, alors qu’Alice se contenta de sourire d’abord dans son écharpe douce, Le profil d’abord tourné vers l’espiègle bavard plutôt que vers le maitre cuisinier. Elle laissa ensuite aller sa nuque contre l’assise de bois, basculant la tête en arrière pour croiser le regard d’ambre de l’irlandais de ses iris vert de gris, visage offert à l’envers, sourire de chat du Cheshire sur pommettes lisses.
- Oh, hi there.
Ainsi donc, il les avait retrouvés, à priori au terme d’une recherche assidue, au regard de sa chevelure ébouriffée par le vent et du rouge qui mordait le bout de ses oreilles : l’idiot n’avait même pas d’écharpe, et il devait être transi, considérant le vent qui soufflait en bourrasque depuis de longues minutes. Lui en voulait-il de lui avoir subtilisé, certes sans malice, son commis favori ? Elle attendit la première estocade, le mot acerbe qui romprait cette parenthèse sucrée et enchantée… qui ne vint pas. À la place il eut un frémissement, tout juste perceptible, au niveau des commissures de ses lèvres, et il s’était penché pour mettre son visage au niveau des leurs * uh oh, way to close Donovan, wayyyy to close* . L’elfe n’avait pas semblé s’en émouvoir, plus accoutumé à l’haleine de son maître qu’à celle de sa propre mère à coup sur, mais l’américaine elle s’était écartée, discrètement, juste assez pour que chaque respiration ne soit pas troublée par le parfum de feu de bois et d’épices accroché à la chevelure du sorcier.
- La maîtresse a dit, « The more the merrier », et que c’était pour cela qu’il fallait apprendre les chansons à tous les elfes, pour former une chorale formidable, cela plaira aux fées ! Ne bougez pas Monsieur, Polby a encore un peu de monnaie et va vous en chercher, le temps que Madame vous apprenne les couplets, ça ira vite, vite !
Avant même que l’un ou l’autre ait eu le temps d’objecter quoi que ce soit, l’elfe avait disparu dans un craquement familier, laissant Sebastian et Alice soudainement bien seule. La jeune femme ne s’était pas vraiment entendue à un telle retournement de situation, mais puisqu’elle en était là… Il en faudrait plus pour la décontenancer (n’est-ce pas ? ) Elle se tourna d’un quart pour poser son bras sur le dossier, sa joue sur son poing, non loin du Donovan avec un demi sourire.
- I was just wandering between the tasting stands, and he litteraly ran into me, holding my hand as my very new and sweet crush. I didn’t know you were looking for him.
Ce n’était pas plus des explications que des excuses, tout juste une contextualisation de la situation. Elle avait rencontré le petit elfe, la toute première fois, dans des circonstances tellement particulières qu’il n’en fallait pas plus au Donovan pour se montrer méfiant, probablement. Le masque porté ce soir là pour couvrir le trouble provoqué par l’identité de son sauveur ne couvrait plus sa face en cette après midi hivernale. Elle n’était pas spécialement d’humeur gouailleuse, le cidre gouteux et la beauté sereine du lieu lui inspirant des élans moins malicieux. L’américaine allait d’ailleurs lui demander comment il parvenait à survivre le choc thermique provoqué par la fuite de ses cuisines surchauffées pour le fond d’air algide, avant qu’un frisson secouant les épaules du sorcier ne vienne lui répondre avant sa bouche. Elle plissa le nez : bien évidemment.
- Look at you, Sloppy one. You’ll get sick, sneezing in the soup and I’ll be the one blamed for that.
Elle ôta son bandeau de sa tête avec un soupir, et dans un sortilège d’agrandissement rapide, doublé d’une teinture éclair, transforma le cache-oreille en tour de cou sombre, qu’elle lui passa prestement par dessus tête, prenant garde de ne pas perdre ses doigts dans la chevelure épaisse du cuistot (damn it. Damn him).
- Hope you enjoy it, it’s Alpama’s.
Elle parlait beaucoup, pour quelqu’un de parfaitement à l’aise. Heureusement, Polby n’allait surement pas tarder à rompre ce petit tête à tête...
- Oh, hi there.
Ainsi donc, il les avait retrouvés, à priori au terme d’une recherche assidue, au regard de sa chevelure ébouriffée par le vent et du rouge qui mordait le bout de ses oreilles : l’idiot n’avait même pas d’écharpe, et il devait être transi, considérant le vent qui soufflait en bourrasque depuis de longues minutes. Lui en voulait-il de lui avoir subtilisé, certes sans malice, son commis favori ? Elle attendit la première estocade, le mot acerbe qui romprait cette parenthèse sucrée et enchantée… qui ne vint pas. À la place il eut un frémissement, tout juste perceptible, au niveau des commissures de ses lèvres, et il s’était penché pour mettre son visage au niveau des leurs * uh oh, way to close Donovan, wayyyy to close* . L’elfe n’avait pas semblé s’en émouvoir, plus accoutumé à l’haleine de son maître qu’à celle de sa propre mère à coup sur, mais l’américaine elle s’était écartée, discrètement, juste assez pour que chaque respiration ne soit pas troublée par le parfum de feu de bois et d’épices accroché à la chevelure du sorcier.
- La maîtresse a dit, « The more the merrier », et que c’était pour cela qu’il fallait apprendre les chansons à tous les elfes, pour former une chorale formidable, cela plaira aux fées ! Ne bougez pas Monsieur, Polby a encore un peu de monnaie et va vous en chercher, le temps que Madame vous apprenne les couplets, ça ira vite, vite !
Avant même que l’un ou l’autre ait eu le temps d’objecter quoi que ce soit, l’elfe avait disparu dans un craquement familier, laissant Sebastian et Alice soudainement bien seule. La jeune femme ne s’était pas vraiment entendue à un telle retournement de situation, mais puisqu’elle en était là… Il en faudrait plus pour la décontenancer (n’est-ce pas ? ) Elle se tourna d’un quart pour poser son bras sur le dossier, sa joue sur son poing, non loin du Donovan avec un demi sourire.
- I was just wandering between the tasting stands, and he litteraly ran into me, holding my hand as my very new and sweet crush. I didn’t know you were looking for him.
Ce n’était pas plus des explications que des excuses, tout juste une contextualisation de la situation. Elle avait rencontré le petit elfe, la toute première fois, dans des circonstances tellement particulières qu’il n’en fallait pas plus au Donovan pour se montrer méfiant, probablement. Le masque porté ce soir là pour couvrir le trouble provoqué par l’identité de son sauveur ne couvrait plus sa face en cette après midi hivernale. Elle n’était pas spécialement d’humeur gouailleuse, le cidre gouteux et la beauté sereine du lieu lui inspirant des élans moins malicieux. L’américaine allait d’ailleurs lui demander comment il parvenait à survivre le choc thermique provoqué par la fuite de ses cuisines surchauffées pour le fond d’air algide, avant qu’un frisson secouant les épaules du sorcier ne vienne lui répondre avant sa bouche. Elle plissa le nez : bien évidemment.
- Look at you, Sloppy one. You’ll get sick, sneezing in the soup and I’ll be the one blamed for that.
Elle ôta son bandeau de sa tête avec un soupir, et dans un sortilège d’agrandissement rapide, doublé d’une teinture éclair, transforma le cache-oreille en tour de cou sombre, qu’elle lui passa prestement par dessus tête, prenant garde de ne pas perdre ses doigts dans la chevelure épaisse du cuistot (damn it. Damn him).
- Hope you enjoy it, it’s Alpama’s.
Elle parlait beaucoup, pour quelqu’un de parfaitement à l’aise. Heureusement, Polby n’allait surement pas tarder à rompre ce petit tête à tête...
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: Hot and spicy ... beverages ~Bashalice
Lun 15 Mar 2021 - 6:50
- Oh, hi there.
Inconsciemment, Sebastian remerciait la morsure du froid — et juste avant elle, l’incandescence de quelques charbons de bois — d’être venue couvrir toutes autres formes de fards sur ses joues ; il lui semblait préférable de ne pas servir à la demoiselle la confirmation que le contraste des émeraudes lui servant de pupilles s’avérait encore plus saisissant dans ce décor d’une lumineuse blancheur. Il y avait aussi, sans doute, que plusieurs couches de vêtements hivernaux empêchait la jeune femme de jouer d’autres charmes, recadrant donc l’attention de son public sur une gestuelle autrement plus douce que sa modestie avait de quoi surprendre ; elle s’était rapidement écarté de l’orbite du chef et de son petit bras-droit, comme pour ne pas nuire — ou ne pas être mêlée ? — aux retrouvailles. Celles-ci furent de courte durée d’ailleurs, parce que l’enthousiasme de Polby rivalisait à la vitesse à laquelle il pouvait claquer des doigts et transplaner vers d’autres cieux plus sucrés, ce qu’il s’empressa de faire à la mention d’un breuvage à quérir.
Laissé seul avec Alice, le Donovan avait attendu un court moment avant de tourner la tête à son tour, laissant par le fait même quelques mèches mal bouclées retomber directement sur ses oreilles glacées, leur condition n’affectant bien sûr en rien leur capacité à recevoir les détails de cette élucidation aussi cordiale que dispensable ; à aucun moment le libre-arbitre de l’elfe n’avait pas été compromis. Le sourire du marmiton s’allongea donc encore un peu, déjà parce que la scène décrite contentait son amusement, mais peut-être davantage parce qu’il appréciait qu’elle fut offerte charitablement, avec l’égard de ne pas lui imposer la verbalisation de quelques inquiétudes bien aisément déchiffrables. Et pourtant.
- Look at you, Sloppy one. You’ll get sick, sneezing in the soup and I’ll be the one blamed for that.
Toujours fermement — à défaut d’être confortablement — appuyé au dossier du banc, Baz avait d’abord observé le petit manège vestimentaire avec quelques réserves, puis en digne inaccoutumé des discours maternants, il avait réalisé que la réprimande s’avérait affectueuse seulement au moment où les mains gantés de l'Américaine s’étaient approchées de son visage en l'invitant à baisser la tête. L’étoffe était terriblement douce contre sa nuque et si l’habile sortilège de transfiguration en avait élégamment assombrit la teinte — qui tirait désormais au carmin — il n’avait pas suffit à expurger le serre-tête de ses effluves de monoï vanillé, celles-ci agissant aussitôt sur le siège des émotions — et des souvenirs — du chef en imprimant certainement les marques d’une félicité assez tendre sur ses traits. Go dtachtar le d’anáil thú, dúr*.
— Thanks. avait-il soufflé en soulevant finalement la moitié supérieure de son corps jusqu’à se trouver à nouveau complètement debout.
Cramponné d’une seule main à l’arête de bois du dossier, Sebastian s'était enfin résolu à compléter un tour du banc pour venir s’y installer proprement — c’est à dire face au Lac — dans l'espace laissé temporairement vacant par son bras-droit culinaire. Le regard porté dans la même direction que celui de son ancienne amante, il avait avant tout cherché la courte silhouette de l’elfe sur l’horizon, qu’il trouva à patienter derrière un groupuscule d’étudiants assoiffés, un délais anticipé qui lui permettrait d’offrir à son tour ce qui n’était ni un épanchement, ni une confidence, car ne méritaient-ils pas mieux tous les deux que quelques repentis et indulgences mal maquillés?
— I sometimes fear that a less scrupulous wizard will manage to trick him or... take advantage of his benevolent spirit. Marquant une pause, le cuisto avait relevé ses deux paumes jointes à son visage, le temps d’y exhaler quelques volutes tièdes et avec elles, des justificatifs muets ; il craignait surtout qu’un jour, l’elfe disparaisse complètement de son quotidien, comme d’autres âmes avant lui. With the end of the semester approaching, I would have expected to catch you in the middle of a revision, or in an organizational crusade between various commitments. Les omoplates bien soudées à la traverse supérieure de leur banquette commune, l’ex représentant du rouge et or s’était contenté de tourner la tête pour retrouver les magnétiques iris de son interlocutrice. Or is this where you come for some peace and quiet and we just ruined it ?
Ultimement, ce décor-là rivalisait bien aux meilleures alcôves de la bibliothèque et après avoir ajusté légèrement le bandeau fait écharpe, le trentenaire avait choisi de plonger chacune de ses mains tout au fond des poches de son manteau, se préparant presque à encaisser quelques semonces doucereuses pour faire réponse à cette inquiétude nouvelle. À moins que Polby ne décide entre-temps de revenir en faire directement la démonstration par l’exemple ?
* Expression irlandaise qui pourrait être librement traduite par «May you choke on your own breath, stupid.» en anglais, ou encore «Puisse ton propre souffle t’étouffer, imbécile» en français.
- InvitéInvité
Re: Hot and spicy ... beverages ~Bashalice
Mer 17 Mar 2021 - 13:50
Hot and spicy ... Beverages
Sebastian & Alice (& Polby)
L’alliciante intrigante n’avait, pour une fois, pas laissé ses doigts trainer sur le col qu’elle avait réajusté, laissant la distance se creuser à nouveau entre elle et lui. Plus charmeuse que serpent, elle laissa l’animal hirsute se rapprocher de lui-même, reniflant sa méfiance en remuant le bout du nez qui dépassait de sa propre écharpe, les ongles jouant sur la maille en prenant soin de ne pas la filer. Au loin, la disgrâcieuse et pourtant attendrissante face de Polby était à peine visible, mais l’on distinguât sa petite stature parmi la harde des affamés et des assoiffés, basculant d’un pied à l’autre en se dandinant. A n’en pas douter, le petit elfe se chantait les quelques couplets qu’il venait d’apprendre pour ne pas les voir s’effacer de son esprit, et l’idée que s’en faisait Alice était tout simplement réjouissante. La sorcière continuait de le suivre des yeux sans un mot, se laissant avoir à se faire bercer par la voix grave et lénifiante du cuistot qui lui exposaient ses craintes, sommes toutes aussi légitimes qu’elles demeuraient anecdotiques, en réalité.
- I’m pretty sure Polby is now some kind of mascot for this school. Lots of teachers and students would be ready to kick mischievous asses, for Polby’s sake.
Elle ne plaisantait qu’à peine, elle avait été surprise de remarquer, à plusieurs reprises, que certains de ses camarades portaient également le petit elfe en haute estime, voire affection. De ce qu’elle en avait entendu, il était également un compagnon d’aventure de la fille du secrétaire de l’université, ce qui en faisait un être quasi intouchable, quand on connaissait l’esprit protecteur et berger de celui-ci avec ses ouailles. Son visage se tourna sensiblement sur sa gauche pour confronter son regard à la face familière de Sebastian alors qu’il s’excusait à demi, tout en spéculant sur sa présence parmi la plèbe grouillante et bruyante du marché de noël, l’imaginant dans des sphères autrement moins denses et … Légères. Un terme lui prêta un demi sourire : engagements. Naïvement, il n’avait pas tort, pour ne pas dire parfaitement raison, elle était encore en train d’orchestrer ses prochaines semaines avec le plus grand soin, pour parvenir à faire rentrer dans une capsule temporelle ridiculement restreinte de quelques jours ses obligations familiales impérieuses et quelques autres d’un genre tout à fait nouveau pour elle, mais qui lui tenaient à coeur autant qu’elles lui prenaient la tête. Plusieurs jours septentrionaux, entourée de quelques amis proches, les siens, les leurs, à son hôte et elle-même. Tout un programme dont elle ne connaissait pas le contenu, mais qui l’intriguait autant qu’elle pouvait s’en inquiéter. Enfin, toutes proportions gardées, on connaissait à l’ophidienne des qualités d’adaptabilité non négligeables. Quant aux révisions … Bash n’était plus aux études depuis un moment et cela se devinait à sa remarque : il était bien trop tard pour se mettre à réviser quoi que ce soit, et surtout, elle n’avait plus que quelques examens par semestre, la majorité de son temps étant consacrée à sa thèse et son stage de perfectionnement.
- You can’t ruin plans for someone who hadn’t. One of my nymphs praised the moka from the swiss shop, I had to check if the poor girl was right or just never taste a proper drink…
La fin de sa phrase mourut quelque part entre le coeur et la langue : et tu sais à quel point je ne plaisante avec ni le café, ni le chocolat. Il le savait, bien sur, preuve en était les grains torréfiés qui apparaissaient semestriellement sur le comptoir de sa cuisine, hors de prix, divins . L’été pour son anniversaire, l’hiver pour noël, pour boissons chaudes ou frappées, sous couvert d’un bon vieux temps depuis des lustres révolus. Ce n’était donc qu’un heureux hasard aux longues oreilles qui les mettaient l’un à coté de l’autre en cette froide après-midi, et Alice regretta un instant de ne pas se sentir moins à l’aise, à quelques centimètres de son plus beau désastre. Peut être aurait elle préféré sentir plus de raideur dans sa nuque et dans le phrasé du Donovan, une froideur dans le regard placide ou un mouvement de recul pour la remettre dans des dispositions plus … Mondaines. Distantes. Rien n’y faisait pourtant, il y avait cette tendresse qui lui étreignant le coeur, qu’un autre depuis peu maniait entre ses mains chaudes pour en tanner le cuir. Le rendu n’était pas terminé, rendait le palpitant amphibole, aussi prompte à la dilatation émotive qu’au recroquevillement craintif. Les sucreries et les babillages elfiques avaient achevé de la faire douce, pour aujourd’hui. Elle aurait le temps de s’en mordre les doigts demain.
- Have you already plan your christmas menu ? Polby told me it gonna be legendary, but i’m not quite sure we have the same … Scale about what is or is not extraordinary, since he kept my lil’ summer gift like some kind of relic.
Parler de nourriture, c’était encore ce qu’il y avait de mieux à faire, pour ne pas mentionner ce qui comptait vraiment. Ce qu’il aurait peut être aimé savoir, ou ignorer, justement. Ses fiançailles à elle, le départ de son ancienne compagne, à lui, qui était une de ses amies, à elle. Elle aurait bien aimé lui demander. Comme il allait. S’il se remettait de la fuite de Pryia. Si elle pouvait faire quelque chose pour lui, ultimement, mais cela lui paraissait tellement, tellement déplacé … Vois comme je m’en sors bien, sans toi. Comme toujours, il y a celles qui partent, et celui qui reste.
- I’m pretty sure Polby is now some kind of mascot for this school. Lots of teachers and students would be ready to kick mischievous asses, for Polby’s sake.
Elle ne plaisantait qu’à peine, elle avait été surprise de remarquer, à plusieurs reprises, que certains de ses camarades portaient également le petit elfe en haute estime, voire affection. De ce qu’elle en avait entendu, il était également un compagnon d’aventure de la fille du secrétaire de l’université, ce qui en faisait un être quasi intouchable, quand on connaissait l’esprit protecteur et berger de celui-ci avec ses ouailles. Son visage se tourna sensiblement sur sa gauche pour confronter son regard à la face familière de Sebastian alors qu’il s’excusait à demi, tout en spéculant sur sa présence parmi la plèbe grouillante et bruyante du marché de noël, l’imaginant dans des sphères autrement moins denses et … Légères. Un terme lui prêta un demi sourire : engagements. Naïvement, il n’avait pas tort, pour ne pas dire parfaitement raison, elle était encore en train d’orchestrer ses prochaines semaines avec le plus grand soin, pour parvenir à faire rentrer dans une capsule temporelle ridiculement restreinte de quelques jours ses obligations familiales impérieuses et quelques autres d’un genre tout à fait nouveau pour elle, mais qui lui tenaient à coeur autant qu’elles lui prenaient la tête. Plusieurs jours septentrionaux, entourée de quelques amis proches, les siens, les leurs, à son hôte et elle-même. Tout un programme dont elle ne connaissait pas le contenu, mais qui l’intriguait autant qu’elle pouvait s’en inquiéter. Enfin, toutes proportions gardées, on connaissait à l’ophidienne des qualités d’adaptabilité non négligeables. Quant aux révisions … Bash n’était plus aux études depuis un moment et cela se devinait à sa remarque : il était bien trop tard pour se mettre à réviser quoi que ce soit, et surtout, elle n’avait plus que quelques examens par semestre, la majorité de son temps étant consacrée à sa thèse et son stage de perfectionnement.
- You can’t ruin plans for someone who hadn’t. One of my nymphs praised the moka from the swiss shop, I had to check if the poor girl was right or just never taste a proper drink…
La fin de sa phrase mourut quelque part entre le coeur et la langue : et tu sais à quel point je ne plaisante avec ni le café, ni le chocolat. Il le savait, bien sur, preuve en était les grains torréfiés qui apparaissaient semestriellement sur le comptoir de sa cuisine, hors de prix, divins . L’été pour son anniversaire, l’hiver pour noël, pour boissons chaudes ou frappées, sous couvert d’un bon vieux temps depuis des lustres révolus. Ce n’était donc qu’un heureux hasard aux longues oreilles qui les mettaient l’un à coté de l’autre en cette froide après-midi, et Alice regretta un instant de ne pas se sentir moins à l’aise, à quelques centimètres de son plus beau désastre. Peut être aurait elle préféré sentir plus de raideur dans sa nuque et dans le phrasé du Donovan, une froideur dans le regard placide ou un mouvement de recul pour la remettre dans des dispositions plus … Mondaines. Distantes. Rien n’y faisait pourtant, il y avait cette tendresse qui lui étreignant le coeur, qu’un autre depuis peu maniait entre ses mains chaudes pour en tanner le cuir. Le rendu n’était pas terminé, rendait le palpitant amphibole, aussi prompte à la dilatation émotive qu’au recroquevillement craintif. Les sucreries et les babillages elfiques avaient achevé de la faire douce, pour aujourd’hui. Elle aurait le temps de s’en mordre les doigts demain.
- Have you already plan your christmas menu ? Polby told me it gonna be legendary, but i’m not quite sure we have the same … Scale about what is or is not extraordinary, since he kept my lil’ summer gift like some kind of relic.
Parler de nourriture, c’était encore ce qu’il y avait de mieux à faire, pour ne pas mentionner ce qui comptait vraiment. Ce qu’il aurait peut être aimé savoir, ou ignorer, justement. Ses fiançailles à elle, le départ de son ancienne compagne, à lui, qui était une de ses amies, à elle. Elle aurait bien aimé lui demander. Comme il allait. S’il se remettait de la fuite de Pryia. Si elle pouvait faire quelque chose pour lui, ultimement, mais cela lui paraissait tellement, tellement déplacé … Vois comme je m’en sors bien, sans toi. Comme toujours, il y a celles qui partent, et celui qui reste.
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