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Feels like home pv. Marceline
Jeu 10 Déc 2020 - 21:36
Le cul enfoncé dans son canapé, une canette de soda à la main, le jeune Pajares faisait le ménage. Oui, oui, le ménage. Ce qu'il y a d'assez génial quand on est un sorcier, c'est qu'il est tout à fait possibe d'être et affalé dans son canap et entrain de faire le grand rangement de printemps. Miguel n'est pas d'un naturel fainéant mais le ménage c'était pas trop son truc et faut dire que depuis le départ de Nyx l'appartement était dans un état de chantier.
Le départ de Nyx avait chamboulé l'espagnol. La rousse était non seulement sa coloc mais également une proche amie qu'il adorait retrouver le soir pour partager une pizza, un pétard et une bière. Elle était la meuf la plus cool du monde et une paire de chaussettes sales qui trainaient ne la faisaient pas péter un cable. Elle était la première à organiser des teuf géniales et ... bref la Wright lui manquait déjà.
L'appel du proprio de Miguel n'avait pas été des plus plaisant. Lui qui pensait se la couler douce tout seul et d'attendre que ça se fasse... Non. Le sorcier lui avait imposé de trouver rapidement une colocataire au risque de devoir payer l'entiereté du loyer. C'était son père qui payait le loyer et clairement il se voyait pas l'appeler pour lui demander une p'tite rallonge de 300 gallions... Emilio gagnait bien sa vie mais il avait 4 enfants et Miguel était déjà surement le moins raisonnable !
- Ouais, entre !!!
La sonnerie venait de retentir et Miguel se leva, rangea sa baguette dans la poche arrière de son jeans et jeta sa cannette vide d'un shot digne de Mickael Jordan. Il ne savait pas si elle n'avait pas entendu ou si elle n'osait pas... il ouvrit alors la porte rapidement et lâcha un sourire de bienvenue :
- Marceline c'est ça ? Moi c'est Miguel. Vas-y entre.
Le départ de Nyx avait chamboulé l'espagnol. La rousse était non seulement sa coloc mais également une proche amie qu'il adorait retrouver le soir pour partager une pizza, un pétard et une bière. Elle était la meuf la plus cool du monde et une paire de chaussettes sales qui trainaient ne la faisaient pas péter un cable. Elle était la première à organiser des teuf géniales et ... bref la Wright lui manquait déjà.
L'appel du proprio de Miguel n'avait pas été des plus plaisant. Lui qui pensait se la couler douce tout seul et d'attendre que ça se fasse... Non. Le sorcier lui avait imposé de trouver rapidement une colocataire au risque de devoir payer l'entiereté du loyer. C'était son père qui payait le loyer et clairement il se voyait pas l'appeler pour lui demander une p'tite rallonge de 300 gallions... Emilio gagnait bien sa vie mais il avait 4 enfants et Miguel était déjà surement le moins raisonnable !
- Ouais, entre !!!
La sonnerie venait de retentir et Miguel se leva, rangea sa baguette dans la poche arrière de son jeans et jeta sa cannette vide d'un shot digne de Mickael Jordan. Il ne savait pas si elle n'avait pas entendu ou si elle n'osait pas... il ouvrit alors la porte rapidement et lâcha un sourire de bienvenue :
- Marceline c'est ça ? Moi c'est Miguel. Vas-y entre.
- InvitéInvité
Re: Feels like home pv. Marceline
Mer 16 Déc 2020 - 13:50
Putain, quelle journée de merde.
Pensée isolée, j’suis focalisée sur mon seum. Les cours étaient graves pas intéressants, super techniques. J’ai dû me raccrocher aux notes des gens autour de moi à chaque pause pour éviter d’être larguée. J’déteste les journées comme ça et putain, vivement le diplôme.
Déambulant dans les rues, 11 minutes à fond dans mes écouteurs, j’essayais de me sortir tout ça de mon crâne enflammé. Quelques potes voulaient m’accompagner pour la visite « ouais mais imagine tu pense pas à un truc et tu t’en rends compte qu’après avoir signé » j’étudie l’architecture wesh ! J’sais très bien c’que j’cherche comme bien avec le peu de moyens que j’ai, ils rendent ouf.
Imperméable rouge vieillissant, pull gris anthracite laissant à peine dépasser le col d’un chemisier à carreaux noir et blanche, un legging noir des plus simples, une paire de vieilles baskets, sac à dos accroché à l’épaule, j’espérais bien tomber sur la perle rare. Les quelques visites des jours précédents n’ont pas donné grand-chose. J’suis grave pas difficile, mais quand y’a des champignons chelou qui poussent aux murs de la salle de bain, faut pas pousser quand même… J’kiffe les plantes, mais j’ai mes limites.
Dégainant mon téléphone pour me souvenir des instructions, j’me retrouvais devant la porte, main dans la poche de mon manteau en rangeant à contrecœur mes écouteurs. La musique ça m’apaise de ouf après une journée de merde. Frappant donc à la porte, de quelques coups francs, j’attendais en relâchant mes épaules. J’étais pas nerveuse, nan. C’est qu’une visite, puis le mec avait l’air cool par texto.
- Ouais, entre !!!
Battant des cils, et sans réellement attendre de me faire prier, j’attrapais la poignée, ouvrant en même temps que lui, manquant de me faire emporter avec la porte, la lâchant pour observer le grand dadet qui me faisait face.
- Marceline c'est ça ? Moi c'est Miguel. Vas-y entre.
« ¡ Holà Miguel ! »
J’parlais pas trois mots d’espagnol. J’savais vite fait me présenter en fait, y’avait un peu de toutes les origines dans mon quartier, donc forcément on cause avec les gens. Et quand on a pas grand-chose, se rattacher à quelque chose c’est vachement important. En vrai j’sais même pas s’il a déjà foutu les pieds en Espagne. C’juste le prénom qui m’inspirait ça et l’avantage, c’est que j’avais pas besoin de forcer l’accent -j’suis grave nulle avec les accents-… Quoi ? Des doutes ? Bha y’a qu’à entendre mon accent franchouillard dégueulasse en reprenant en anglais.
« Marceline ouais ! Tu peux m’appeler… Marce… Marcy… ‘fin comme ça t’semble le plus simple. »
J’suis pas dans le genre intrusive, mais pas non plus du genre a attendre de me faire supplier, le devançant d’un pas donc, je jetais un premier coup d’œil à l’appartement depuis l’entrée.
« Y’a encore un peu d’poussière qui vole, t’as fais un brin de ménage avant que j’arrive ? Fallait pas, j’suis grave pas chiante avec ça ! »
Riais-je en laissant mes épaules se relâcher un peu en évoluant dans le salon.
« Ca fait longtemps qu’t’habite là ? J’te demanderai pas si tu t’y plais, c’est la question piège, j’suppose que t’es un peu obligé de vendre l’appart’ pour trouver quelqu’un rapidement donc j’connais déjà la réponse »
Repris-je, toujours sur le ton de l’amusement avant de me laisser effondrer sur le canapé en poussant un râle de soulagement rauque, laissant mes bras chuter en arrière.
« Oh merde un canapé confortable, le piège ! Ca te dérange si j’fusionne avec cinq minutes le temps qu’on cause ? »
Pensée isolée, j’suis focalisée sur mon seum. Les cours étaient graves pas intéressants, super techniques. J’ai dû me raccrocher aux notes des gens autour de moi à chaque pause pour éviter d’être larguée. J’déteste les journées comme ça et putain, vivement le diplôme.
Déambulant dans les rues, 11 minutes à fond dans mes écouteurs, j’essayais de me sortir tout ça de mon crâne enflammé. Quelques potes voulaient m’accompagner pour la visite « ouais mais imagine tu pense pas à un truc et tu t’en rends compte qu’après avoir signé » j’étudie l’architecture wesh ! J’sais très bien c’que j’cherche comme bien avec le peu de moyens que j’ai, ils rendent ouf.
Imperméable rouge vieillissant, pull gris anthracite laissant à peine dépasser le col d’un chemisier à carreaux noir et blanche, un legging noir des plus simples, une paire de vieilles baskets, sac à dos accroché à l’épaule, j’espérais bien tomber sur la perle rare. Les quelques visites des jours précédents n’ont pas donné grand-chose. J’suis grave pas difficile, mais quand y’a des champignons chelou qui poussent aux murs de la salle de bain, faut pas pousser quand même… J’kiffe les plantes, mais j’ai mes limites.
Dégainant mon téléphone pour me souvenir des instructions, j’me retrouvais devant la porte, main dans la poche de mon manteau en rangeant à contrecœur mes écouteurs. La musique ça m’apaise de ouf après une journée de merde. Frappant donc à la porte, de quelques coups francs, j’attendais en relâchant mes épaules. J’étais pas nerveuse, nan. C’est qu’une visite, puis le mec avait l’air cool par texto.
- Ouais, entre !!!
Battant des cils, et sans réellement attendre de me faire prier, j’attrapais la poignée, ouvrant en même temps que lui, manquant de me faire emporter avec la porte, la lâchant pour observer le grand dadet qui me faisait face.
- Marceline c'est ça ? Moi c'est Miguel. Vas-y entre.
« ¡ Holà Miguel ! »
J’parlais pas trois mots d’espagnol. J’savais vite fait me présenter en fait, y’avait un peu de toutes les origines dans mon quartier, donc forcément on cause avec les gens. Et quand on a pas grand-chose, se rattacher à quelque chose c’est vachement important. En vrai j’sais même pas s’il a déjà foutu les pieds en Espagne. C’juste le prénom qui m’inspirait ça et l’avantage, c’est que j’avais pas besoin de forcer l’accent -j’suis grave nulle avec les accents-… Quoi ? Des doutes ? Bha y’a qu’à entendre mon accent franchouillard dégueulasse en reprenant en anglais.
« Marceline ouais ! Tu peux m’appeler… Marce… Marcy… ‘fin comme ça t’semble le plus simple. »
J’suis pas dans le genre intrusive, mais pas non plus du genre a attendre de me faire supplier, le devançant d’un pas donc, je jetais un premier coup d’œil à l’appartement depuis l’entrée.
« Y’a encore un peu d’poussière qui vole, t’as fais un brin de ménage avant que j’arrive ? Fallait pas, j’suis grave pas chiante avec ça ! »
Riais-je en laissant mes épaules se relâcher un peu en évoluant dans le salon.
« Ca fait longtemps qu’t’habite là ? J’te demanderai pas si tu t’y plais, c’est la question piège, j’suppose que t’es un peu obligé de vendre l’appart’ pour trouver quelqu’un rapidement donc j’connais déjà la réponse »
Repris-je, toujours sur le ton de l’amusement avant de me laisser effondrer sur le canapé en poussant un râle de soulagement rauque, laissant mes bras chuter en arrière.
« Oh merde un canapé confortable, le piège ! Ca te dérange si j’fusionne avec cinq minutes le temps qu’on cause ? »
- InvitéInvité
Re: Feels like home pv. Marceline
Sam 26 Déc 2020 - 18:38
Quand on dit à quelqu’un entrer et qu’on ouvre la porte en même temps… on se sent toujours bien con avec la personne en face qui titube alors qu’on est soit même emporté par la porte… La situation aurait pu être gênante une seconde mais… même pas. Car Marceline ne se laisse pas surprendre, elle enchaîne aussitôt par un salut en espagnol avec un accent british a coupé au couteau. Elle a le mérite de tirer un éclat de rire au madrilène qui s’efface pour la laisser rentrer.
Il s’efface pour la laisser passer. Il hésite une seconde à lui faire la bise… mais ils ne se connaissent pas. Ca serait chelou. Et se serrer la main… non. Ca aurait trop fait daron… Il la laisse juste passer afin qu’elle rentre dans l’appartement. La portée d’entrée donne tout de suite sur le salon et elle se présente. Marceline, c’est vrai que c’est long comme prénom. Ca sonne française nah ?
- Ok, Marcie. Bienvenue !
Ca lui plait bien Marcie, comme surnom. Sauf que Miguel le prononce impeccablement à la française, il n’a pas étudié à Beauxbatons pour rien… Il lui reste au moins la maitrise de la langue de Molière, c’est mieux que rien ah ouais ? Dans le salon, la jeune femme constate rapidement la poussière qui volète encore à la lumière du spot sur pied qui est derrière le canapé. Grillé. Elle dit ne pas être chiante avec ça, mais le fait qu’elle l’ait remarqué ne voudrait il pas dire le contraire
- Bien vu Sherlock. Le ménage c’est pas mon kiff mais j’fais ce qu’il faut quand même.
Attendez pas de Miguel un appartement nickel chrome h24. Non. Lui c’est plutôt a tout laisser trainer tout au long de la semaine et faire un gros coup de propre une fois en week-end quoi. Là, ça ressemble à quelque-chose mais le vendredi soir… c’est une autre histoire.
- Franchement l’appartement est cool. On a jamais eut de galères, le proprio est pas chiant si tu le paies à temps.
Il était sincère. C’était pas un palace mais franchement y’avait bien pire dans le quartier. L’appartement était sain, par hyper équipé mais pas trop mal placé… Il y avait pas de quoi se plaindre. Mais elle avait raison, il avait plutôt interet à trouver vite une coloc histoire de pas payer pleins tarif le mois prochain. La jeune femme s’installe dans le canapé sans crier gare, surprenant l’espagnol qui la regarde s’affaler. Surpris d’abord, il sourit et s’installe à son tour dans le canapé.
- Pas de problème, tu veux une bière ?
Il s’efface pour la laisser passer. Il hésite une seconde à lui faire la bise… mais ils ne se connaissent pas. Ca serait chelou. Et se serrer la main… non. Ca aurait trop fait daron… Il la laisse juste passer afin qu’elle rentre dans l’appartement. La portée d’entrée donne tout de suite sur le salon et elle se présente. Marceline, c’est vrai que c’est long comme prénom. Ca sonne française nah ?
- Ok, Marcie. Bienvenue !
Ca lui plait bien Marcie, comme surnom. Sauf que Miguel le prononce impeccablement à la française, il n’a pas étudié à Beauxbatons pour rien… Il lui reste au moins la maitrise de la langue de Molière, c’est mieux que rien ah ouais ? Dans le salon, la jeune femme constate rapidement la poussière qui volète encore à la lumière du spot sur pied qui est derrière le canapé. Grillé. Elle dit ne pas être chiante avec ça, mais le fait qu’elle l’ait remarqué ne voudrait il pas dire le contraire
- Bien vu Sherlock. Le ménage c’est pas mon kiff mais j’fais ce qu’il faut quand même.
Attendez pas de Miguel un appartement nickel chrome h24. Non. Lui c’est plutôt a tout laisser trainer tout au long de la semaine et faire un gros coup de propre une fois en week-end quoi. Là, ça ressemble à quelque-chose mais le vendredi soir… c’est une autre histoire.
- Franchement l’appartement est cool. On a jamais eut de galères, le proprio est pas chiant si tu le paies à temps.
Il était sincère. C’était pas un palace mais franchement y’avait bien pire dans le quartier. L’appartement était sain, par hyper équipé mais pas trop mal placé… Il y avait pas de quoi se plaindre. Mais elle avait raison, il avait plutôt interet à trouver vite une coloc histoire de pas payer pleins tarif le mois prochain. La jeune femme s’installe dans le canapé sans crier gare, surprenant l’espagnol qui la regarde s’affaler. Surpris d’abord, il sourit et s’installe à son tour dans le canapé.
- Pas de problème, tu veux une bière ?
- InvitéInvité
Re: Feels like home pv. Marceline
Lun 24 Mai 2021 - 15:46
- Ok, Marcie. Bienvenue !
« Merci ! »
Direct dans le vif, c’est cool. J’aime pas les faux semblants et si on doit vivre ensemble, c’est mieux d’pouvoir être simples, directs, sincères… L’appart’ à l’mérite d’être cosy et ça coïncide pas mal à c’qu’il raconte, mais bon, dans un sens j’imagine qu’il doit retrouver quelqu’un assez rapidement pour pas être dans la merde… ‘fin, la vie étudiante quoi. J’connais que trop bien.
- Bien vu Sherlock. Le ménage c’est pas mon kiff mais j’fais ce qu’il faut quand même.
« J’suis une putain d’bordélique dans l’âme, j’peins pas mal alors mes fringues sont toujours aussi dégueu’ qu’ma piaule. Par contre j’respecte les communs, ‘fin la base quoi… J’suis pas l’genre à gueuler pour un pull, quelques bouteilles qui traînent, tant qu’c’est pas des capotes usagées sur le canapé. »
« Un peu trop direct ». J’crois que c’est un reproche qu’on m’fait un peu trop fréquemment. En vrai j’préfère être directe, j’compte pas lui faire perdre son temps ni perdre le mien. J’ai beau avoir un niveau d’exigence assez bas, en vrai j’ai aucune patience et j’rentre dans le lard dès que c’est nécessaire.
- Franchement l’appartement est cool. On a jamais eut de galères, le proprio est pas chiant si tu le paies à temps.
« Ca devrait pas être trop un problème ça. Après j’suis une bricolo, boucher les canalisations avec mes veuch’ ou d’la peinture c’est un peu ma routine, avoir la lubie de r’faire la peinture de l’appart’, puis le remettre exactement en l’état pour la sortie, idem, ‘fin, tant que t’es ok avec un peu d’excentricité, ça m’gêne pas de m’occuper des trucs domestiques. »
J’le regardais venir se poser, peut-être un peu surpris à priori que j’ai aussi rapidement pris mes aises. En vrai, j’ai tendance à m’affaler partout. Déjà parce que tant que j’ai pas une activité précise en tête j’suis une grosse feignasse, mais aussi parce qu’il est aussi confortable qu’il en avait l’air
- Pas de problème, tu veux une bière ?
« Nan, c’gentil, j’bois pas, j’veux bien d’la flotte, du soda, un chocolat, c’que t’as sous la main, mais pas une goutte d’alcool pour moi, j’suis sobre depuis quelques années. »
Une manière un peu plus distinguée pour dire « j’étais un gros déchet, mais j’me suis reprise en main », ou que j’avais pas envie qu’il m’encourage de trop avec l’alcool en pensant que j’suis coincée ou un bail dans l’genre alors que… Non.
« C’qui veut pas dire que ça m’fait chier que tu boives, qu’on peut pas s’taper une soirée jeux avec des gages ou de la picole ou organiser de soirées, hein. J’ai rien contre les gens qui boivent, j’suis même une bonne sam. J’y touche juste plus, pi en soit j’ai pas besoin d’boire pour rire pour d’la merde. »
J’me justifiais p’têt trop là-dessus… Mais j’étais rarement capable de donner des informations claires et percutantes du premier coup. La limite d’un vocabulaire maigre et d’dire les choses comme elles viennent.
« T’es étudiant aussi, du coup ? »
(Désolée pour le giga late :( )
« Merci ! »
Direct dans le vif, c’est cool. J’aime pas les faux semblants et si on doit vivre ensemble, c’est mieux d’pouvoir être simples, directs, sincères… L’appart’ à l’mérite d’être cosy et ça coïncide pas mal à c’qu’il raconte, mais bon, dans un sens j’imagine qu’il doit retrouver quelqu’un assez rapidement pour pas être dans la merde… ‘fin, la vie étudiante quoi. J’connais que trop bien.
- Bien vu Sherlock. Le ménage c’est pas mon kiff mais j’fais ce qu’il faut quand même.
« J’suis une putain d’bordélique dans l’âme, j’peins pas mal alors mes fringues sont toujours aussi dégueu’ qu’ma piaule. Par contre j’respecte les communs, ‘fin la base quoi… J’suis pas l’genre à gueuler pour un pull, quelques bouteilles qui traînent, tant qu’c’est pas des capotes usagées sur le canapé. »
« Un peu trop direct ». J’crois que c’est un reproche qu’on m’fait un peu trop fréquemment. En vrai j’préfère être directe, j’compte pas lui faire perdre son temps ni perdre le mien. J’ai beau avoir un niveau d’exigence assez bas, en vrai j’ai aucune patience et j’rentre dans le lard dès que c’est nécessaire.
- Franchement l’appartement est cool. On a jamais eut de galères, le proprio est pas chiant si tu le paies à temps.
« Ca devrait pas être trop un problème ça. Après j’suis une bricolo, boucher les canalisations avec mes veuch’ ou d’la peinture c’est un peu ma routine, avoir la lubie de r’faire la peinture de l’appart’, puis le remettre exactement en l’état pour la sortie, idem, ‘fin, tant que t’es ok avec un peu d’excentricité, ça m’gêne pas de m’occuper des trucs domestiques. »
J’le regardais venir se poser, peut-être un peu surpris à priori que j’ai aussi rapidement pris mes aises. En vrai, j’ai tendance à m’affaler partout. Déjà parce que tant que j’ai pas une activité précise en tête j’suis une grosse feignasse, mais aussi parce qu’il est aussi confortable qu’il en avait l’air
- Pas de problème, tu veux une bière ?
« Nan, c’gentil, j’bois pas, j’veux bien d’la flotte, du soda, un chocolat, c’que t’as sous la main, mais pas une goutte d’alcool pour moi, j’suis sobre depuis quelques années. »
Une manière un peu plus distinguée pour dire « j’étais un gros déchet, mais j’me suis reprise en main », ou que j’avais pas envie qu’il m’encourage de trop avec l’alcool en pensant que j’suis coincée ou un bail dans l’genre alors que… Non.
« C’qui veut pas dire que ça m’fait chier que tu boives, qu’on peut pas s’taper une soirée jeux avec des gages ou de la picole ou organiser de soirées, hein. J’ai rien contre les gens qui boivent, j’suis même une bonne sam. J’y touche juste plus, pi en soit j’ai pas besoin d’boire pour rire pour d’la merde. »
J’me justifiais p’têt trop là-dessus… Mais j’étais rarement capable de donner des informations claires et percutantes du premier coup. La limite d’un vocabulaire maigre et d’dire les choses comme elles viennent.
« T’es étudiant aussi, du coup ? »
(Désolée pour le giga late :( )
- InvitéInvité
Re: Feels like home pv. Marceline
Sam 5 Juin 2021 - 17:16
Miguel est circonspect face à l’attitude de la jeune femme qui vient de s’installer dans le canapé. Dans SON canapé. Pourquoi ? Parce qu’elle agit exactement comme il le ferait s’il était à sa place. Les mots qui sortent de sa bouche ressemblent un peu trop avec ce qu’IL aurait pu dire. Peut être que si ça avait été un mec face à lui il aurait régit en mode « BROOOOO » et lui aurait fait signé le bail direct. Mais venant d’une p’tite nenette c’était che-lou.
La seule différence c’est quelle parle beaucoup. Genre. Vraiment beaucoup. Là on l’espagnol pouvait se satisfaire de « ouais » ou de « ok » elle déballait sa life. Tout ça pour dire qu’elle était pas du genre maniaque mais qu’elle faisait en sorte que les parties communes soient clean. Bon. C’était cool. Cool, cool, cool, cool, cool. Surtout la partie sur les capotes usagées sur le canapé. Le message était bien passé. Elle avait pas tort en même temps. Ce canapé, il l’avait baptisé plus d’une fois.
- Cool, cool, cool, cool.
On va pas s’mentir, il sait absolument pas quoi répondre à ça. Quand c’était sa soeur qui la taquinait sur ses activités extrascolaires horizontales, il savait se défendre sans problème. Il se marrait même, pas du tout mal à l’aise. Avec une inconnu c’était autre chose. Il essaye de rebondir en parlant de l’appart, du proprio… tout ça. Et encore une fois, elle se met à raconter sa life. Il hoche la tête, si elle voulait s’occuper des petits soucis domestiques, c’était pas lui qui allait dire non.
- Ok pour l’excentricité. J’suis pas franchement branché déco.
En vrai, il s’en tamponnait le coquillart. Tant qu’il y avait ce qu’il fallait pour boire, manger, chiller, dormir, b… enfin vous avez comprit, tout allait bien. Que les murs soient verts ou couleur brique il s’en tapait. Si on pouvait juste éviter les couleurs trop criardes parce que ça piquait les yeux le matin. En allant vers la cuisine ouverte, il lui demande si elle veut une bière et là encore il s’attendait pas à ce qu’elle dévoile qu’elle était « sobre ». C’était bien le genre de truc que disaient les alcooliques anonyme nan ?
- Ah ouais ? Genre t’as abusé ?
Ben quoi ? Elle racontait sa vie tranquillou bilou bien installée dans le fond de son canapé alors ça supposait qu’il pouvait poser des questions nan ? Il fouille dans le frigo et se sort une bière pour lui et une briquette de jus d’orange pour elle. Il lui lance sa boisson et commence à fouiller dans les tiroirs à la recherche d’un décapsuleur ou d’un briquet et relève la tête de ses recherches un instant pour lui répondre :
- Ouais, septième année de forces publiques. Et toi tu fais quoi ?
La seule différence c’est quelle parle beaucoup. Genre. Vraiment beaucoup. Là on l’espagnol pouvait se satisfaire de « ouais » ou de « ok » elle déballait sa life. Tout ça pour dire qu’elle était pas du genre maniaque mais qu’elle faisait en sorte que les parties communes soient clean. Bon. C’était cool. Cool, cool, cool, cool, cool. Surtout la partie sur les capotes usagées sur le canapé. Le message était bien passé. Elle avait pas tort en même temps. Ce canapé, il l’avait baptisé plus d’une fois.
- Cool, cool, cool, cool.
On va pas s’mentir, il sait absolument pas quoi répondre à ça. Quand c’était sa soeur qui la taquinait sur ses activités extrascolaires horizontales, il savait se défendre sans problème. Il se marrait même, pas du tout mal à l’aise. Avec une inconnu c’était autre chose. Il essaye de rebondir en parlant de l’appart, du proprio… tout ça. Et encore une fois, elle se met à raconter sa life. Il hoche la tête, si elle voulait s’occuper des petits soucis domestiques, c’était pas lui qui allait dire non.
- Ok pour l’excentricité. J’suis pas franchement branché déco.
En vrai, il s’en tamponnait le coquillart. Tant qu’il y avait ce qu’il fallait pour boire, manger, chiller, dormir, b… enfin vous avez comprit, tout allait bien. Que les murs soient verts ou couleur brique il s’en tapait. Si on pouvait juste éviter les couleurs trop criardes parce que ça piquait les yeux le matin. En allant vers la cuisine ouverte, il lui demande si elle veut une bière et là encore il s’attendait pas à ce qu’elle dévoile qu’elle était « sobre ». C’était bien le genre de truc que disaient les alcooliques anonyme nan ?
- Ah ouais ? Genre t’as abusé ?
Ben quoi ? Elle racontait sa vie tranquillou bilou bien installée dans le fond de son canapé alors ça supposait qu’il pouvait poser des questions nan ? Il fouille dans le frigo et se sort une bière pour lui et une briquette de jus d’orange pour elle. Il lui lance sa boisson et commence à fouiller dans les tiroirs à la recherche d’un décapsuleur ou d’un briquet et relève la tête de ses recherches un instant pour lui répondre :
- Ouais, septième année de forces publiques. Et toi tu fais quoi ?