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(FB)The First Waltz [PV]
Jeu 10 Déc 2020 - 22:52
The First Waltz
Chuck Sweetlove
Hark how the bells, sweet silver bells,
All seem to say, throw cares away
-Carol of the Bells-
All seem to say, throw cares away
-Carol of the Bells-
09 Décembre 2013 – 2 pm
MoodLes années passaient à une allure folle, l’adolescence prenait le pas sur l’enfance, chaque jour apportait son lot de soucis et Timothy gérait tant bien que mal tout ce qui lui tombait régulièrement sur la tête. A quatorze ans, son seul problème aurait dû être ses BUSEs, seuls quelques mois le séparaient de ces examens qui définiraient la suite de son parcours académique…et peut-être le prochain match de quidditch aussi. Serpentard affrontait Poufsouffle dans une semaine, et l’attrapeur de l’équipe des verts et argents avait la tête ailleurs. Il n y’avait eu que des mauvaises nouvelles ces derniers mois, sa mère était malade, très malade. C’était son grand-père qui le lui avait annoncé dans une lettre, et si les termes utilisés étaient voulus rassurants, le diplomate tentant d’adoucir la nouvelle, Timothy n’était pas un idiot. Elisa ne lui avait pas écrit depuis la fin du mois d’Octobre, leurs échanges épistolaires s’étaient espacés, raréfiés, de simples mots exprimant son amour et le fait qu’il lui manquait. Mais rien de plus. Il pouvait ressentir la détresse de sa mère dans les phrases simples et courtes qu’elle couchait sur le papier, dans un anglais sec. Les Kaiser n’avaient jamais été doués pour parler de leurs sentiments ou pour partager leurs peurs, ils étaient entraînés pour présenter une façade parfaite à chaque instant.
Celle de Timothy n’était pas vraiment au point.
Alors non, il n’avait pas envie de réviser sa botanique, ni de prétendre écouter le professeur Binns en histoire de magie, il ne voulait pas non plus s’excuser de sa cruauté dès lors que quelqu’un avait la mauvaise idée de lui déplaire. Ses lèvres boudeuses n’avaient plus rien dit de tendre depuis un moment. Infect, il était devenu infect. Et certains élèves n’hésitaient pas à changer de direction lorsqu’ils le croisaient. Il faisait partie de « l’élite » de Serpentard, les sang-pur, ceux qui avaient un nom, qui étaient nés avec une cuillère d’argent dans la bouche, qui pensaient le reste du monde inférieur à eux. Timothy n’avait pas ce genre de prétention, presque pas, du moins il ne faisait pas état du sang des autres. Il était un sang-mêlé, mais ça, tout le monde l’ignorait à sa venue ici, après tout même si c’était Adam Kaiser qui avait été à ses côtés sur le quai du Poudlard Express, ambassadeur allemand sans aucune magie dans les veines, sa ressemblance avec son cousin sang-pur avait trompé plus d’un. Et Timothy n’avait pas été stupide, il n’avait jamais corrigé cette information. Son éducation et ses manières avaient fait le reste, et s’il avait de nombreuses failles, comme sa…tendance à régler ses malentendus avec sa baguette, ou ses poings. Mais il savait avec qui faire le beau, avec qui être réellement lui et avec qui il pouvait être un monstre.
Then there’s him.
Him, c’est un poufsouffle dont l’allure aurait dû faire naitre un sourire hautain sur les lèvres de l’héritier allemand. Him, il ne souriait pas beaucoup, il ne parlait pas beaucoup, il ne s’imposait pas dans la lumière comme le faisait le Serpentard. Him, il avait des yeux si bleus, un regard si intense que Timothy n’arrivait jamais à supporter un contact visuel trop prolongé. Him, c’est son ami ? Il ne sait pas trop, ils n’étaient pas du même monde, il n’était pas censé parler à ce genre de personne. Insignificant, aurait dit Adam Kaiser, useless, aurait renchérit Adrian, des expressions jumelles de dédain sur leurs visages. Fascinating, pensait Timothy dont le cœur s’accélérait un peu plus en pensant à lui.
But he couldn’t bring himself to stop thinking of him.
Il avait un nom ridicule aussi. Sweetlove. La première fois qu’il lui avait dit ça, Timothy avait pouffé de rire, il s’était excusé la seconde d’après, en panique totale, les joues rougissantes à l’idée d’offenser le poufsouffle. Et pourtant, il ne s’excusait pas souvent, jamais même. Un de ses hobbies préférés était d’offenser les autres, de les mettre dans l’embarras et de les blesser. Mais l’idée même de faire de lui faire du mal à lui était suffisante pour le plonger dans des excuses confuses. Il ne lui en avait pas tenu rigueur, heureusement. Ils ne se voyaient pas souvent pour ainsi dire, mais des sourires étaient échangés au détour d’un couloir, parfois une table de bibliothèque était partagée, des regards s’accrochaient dans le grand hall lors des repas, Timothy n’avait aucune idée de ce qui se passait avec Charles. Il ne comprenait pas ce qui rendait l’autre garçon si spécial par rapport aux autres. L’allemand avait tout un entourage autour de lui, mais aucun ne lui faisait cet effet. Il ne ressentait pas une douce chaleur à chaque fois que l’un de ses amis lui souriait. Les sourires du Sweetlove étaient rares, ceux de Tim permanents. L’allemand était expressif pour deux, la colère, le dédain, la cruauté, la joie, l’hilarité, tout se dessinait facilement sur son visage. Il ne faisait aucun mystère de ce qu’il ressentait. Autour de Charles, ses traits se détendaient, ses traits s’adoucissait, il était plus agréable, plus lui-même.
Oh how he longed for his company.
Il avait mis deux ans à trouver une excuse pour passer plus de temps avec lui. Deux ans pour dépasser ses préjugés, pour faire taire les voix de ses ainés et de son entourage et finalement trouver le courage de parler à Charles pendant plus de deux minutes. Poudlard organisait un bal pour Noël, tous les élèves ne parlaient que de ça. Les gloussements et les joues rosissantes emplissaient le château d’une douce énergie, et même Timothy avait été atteint par la frénésie. Et ce même si son humeur actuelle était terrible, son esprit concentré sur l’état de sa mère, la peur l’emplissait, la curiosité aussi, on ne lui disait jamais rien. Il avait reçu une lettre de sa cousine, qui avait été bien plus informative que celle de son grand-père, un cancer, ça se traitait n’est-ce pas ? Ils avaient accès aux plus éminents professeurs en médecine et médicomagie du monde. Sa mère aurait le droit aux meilleurs traitements, il n’avait pas à s’alarmer, mais le silence d’Elisa était inquiétant, et plus que ça, il ressentait sa magie s’agiter, son don s’agiter. Dread and worry followed him everywhere. un terrible pressentiment lui disait que ça n’allait pas être aussi simple que présenté dans la lettre du diplomate.
Pour en revenir au bal, Timothy avait déjà trouvé avec qui aller. Il avait demandé à une amie, elle était jolie, intéressante, Serdaigle et surtout son nom de famille ne ferait pas tâche à côté de celui de Kaiser. Il était satisfait de son choix, il était certain de passer une agréable soirée et de ne pas nuire à son image par la même occasion. Mais ce qui était plus intéressant, c’était la discussion qu’il avait entendue entre Charles et un de ses amis au détour d’un couloir. Le poufsouffle se plaignait du bal à venir, qu’il ne voulait pas et n’aimait pas danser. Et dans un soudain élan de courage, Timothy s’était retourné vers lui, un sourire éclatant sur les lèvres et avait lâché un « Be honest. The only reason you don’t « like » to danse is because you actually don’t know how to.»…Timothy mit quelques secondes à réaliser ce qu’il venait de dire, et s’empressa d’ajouter, l’air un peu paniqué. « I mean…there’s nothing wrong with not knowing how to danse, really…I mean…I could teach you ! » la dernière phrase lui avait échappé, et il resta un instant figé, incrédule devant son propre comportement, s’attendant très honnêtement à ce que Charles le plante dans le couloir et ne lui parle plus jamais – le drame. -, contre toute attente, il avait accepté.
Et voilà comme il s’était retrouvé, un samedi, dans la salle de musique de Poudlard. La plupart des élèves avaient quitté le château pour profiter de Pré-au-lard, et il avait su choisir le bon moment pour avoir la salle à eux seuls. Timothy n’était pas sûr de savoir pourquoi il avait le trac, Charles n’avait rien d’impressionnant et il allait juste lui apprendre quelques pas parce que…parce qu’il avait proposé…et que pour une raison mystérieuse il lui avait dit oui. Si ça se trouvait, on lui jouait une farce et l’autre garçon n’allait jamais venir et…oh, il était là. Tim se redressa aussitôt, son sourire brillant, soulagé de le voir. « Hallo ! », s’enthousiasma l’adolescent, le regard vert brillant, il se précipita vers le poufsouffle, arrivé à sa hauteur, il s’arrêta et se remit à parler, avec de grands gestes. « I’m glad you came, I really didn’t mean to offend you that day, It’s just sometimes I have no filter when I talk. So hmm…Charles right ? Can I call you Chuck ? Charles sounds like the name of an old man, no offense, I mean the professor Xavier is great, but old. Unless we’re talking about McAvoy’s version, alright, anyway. Sorry I talk a lot. », Tim reprit son souffle, le flot de paroles s’interrompant, se rappellant que Charles n’était pas là pour l’entendre philosopher sur son prénom. « Well…we can start with a waltz, they’re probably gonna do a waltz at the ball so…right ?», l’éloquence avait quitté le Kaiser, le laissant bafouillant devant le regard si bleu de Charles. Il avait reculé un peu, vers le gigantesque piano à queue blanc qui trônait sur une estrade. « The piano is magic, it chooses the music, but we can ask for a style of music. You can try, just…ask for a waltz.», les prunelles vertes brillaient de nouveau alors qu’il s’approchait de l’instrument magique.
Quelques notes commencèrent à résonner, comme si le piano s’échauffait en attendant une requête, et Timothy trépignait d’impatience. Il adorait danser, mais plus important, il était ravi d’enfin pouvoir avoir Charles pour lui tout seul.
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Re: (FB)The First Waltz [PV]
Dim 27 Déc 2020 - 18:54
The First Waltz
The Kaiser
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-Carol of the Bells-
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09 Décembre 2013 – 2 pm
Mood « You shouldn’t go, you know. This guy is an arse, the worse. » le prévint-on, mainte fois. Ne pas y aller. Comment ne pourrait-il ne pas y aller ? Charles ne savait pas. Il ne comprenait pas tout, depuis quelques mois, il peinait à mettre des mots sur ce qui se passait. Des sourires échangés, une compagnie de qualité lorsqu’ils se posaient à la même table de la bibliothèque. Le Londonien ne parlait pas beaucoup, et il pouvait être difficile pour lui d’exprimer autre chose qu’une lassitude toujours plus grande. Pourtant, l’autre souriait toujours. Ses prunelles bleues brillaient à la place de celles du Poufsouffle, elle éclairait se visage au trait fin, ce visage qui exprimait tout ce que le Sweetlove ne savait pas partager. Ce qu’il ressentait au fond de lui, ce qu’il pensait, ce qu’il voulait. Il était dans son monde, l’adolescent, naviguait dans cet océan de nouveauté, travaillant avec plus d’acharnement qu’il n’osait l’avouer, se trouvant être bien meilleur élève que prévu. Et puis il gagnait de l’argent illégalement, continuait ce qu’il avait commencé dans son quartier. Il traînait dans les recoins sombres de l’école, restait souvent dehors tard le soir, évitait Peeves avec une facilité déconcertante et restait toujours discret. Il ne payait pas de mine, l’étudiant, avec ses chemises à carreaux, ses sweats sombres et ses pantalons trop grands, il menait sa petite vie, tranquillement. Ne perdant pas de temps en bavardage, allant à l’essentiel. Comment ça va ? T’a compris les cours ? Tu veux un petit truc ?. Ceux qui le connaissaient savaient ou le trouver, il n’était jamais bien loin. Il était souvent invisible pour la majorité des gens. Sauf pour lui.Lui, Charles pouvait passer plus de temps à l’observer, marcher, sourire. Le Pouffsouffle savait pertinemment que ce lui était loin d’être le Serpentard le plus sympathique de l’école. Mais enfin, il ne lui avait rien fait. Il souriait seulement, bafouillait, quelques fois. Une fois, notamment, il s’était confondu en excuse après s’être moqué du patronyme du dealer. Le Sweetlove ne s’était même pas vexé, il avait presque souri, le regard brillant. Il fallait dire aussi que peu de gens bafouillaient devant lui, parce qu’il était loin d’être impressionnant, que son visage inexpressif ne provoquait jamais rien de particulier à ceux qu’il croisait, la majorité ne le voyait même pas. Mais tout cela lui convenait bien, au sorcier. Il gagnait en discrétion, vivait sa vie comme il l’entendait, du mieux qu’il le pouvait. Il prenait tout ce qui était susceptible de l’intéresser dans ce monde qui n’était pas le sien. L’apprentissage des sortilèges lui plaisait, celle des potions tout autant mais ce qu’il appréciait le plus était dans la continuité de ses études sorcières : les chiffres, les runes. Il s’en sortait à merveille, là-dedans. Il comptait avec une facilité déconcertante, il apprenait vite, comprenait bien, pour son background sans magie. Peut-être s’amusait-il un peu, parfois, même s’il serait bien incapable de le reconnaitre. Il n’était pas question d’égo, cela dit, lui qui n’en avait quasiment pas, juste de quoi survivre. Non, il avait surtout l’opinion de sa grand-mère bien ancré dans son esprit, il entendait sa voix en arrière-plan, se souvenait des histoires qu’elle ne cessait de leur conter depuis que Charles avait reçu sa lettre pour Poudlard. Il avait craint de subir la déception de sa Granny, à ce moment-là, mais l’Anglaise s’était contentée de le mettre en garde et de lui faire promettre d’écrire aussi souvent que possible. Le blond s’était exécuté, racontant quelques-unes de ses aventures à sa grand-mère et à sa petite sœur, qui en réclamait toujours plus. Il avait fait l’effort – juste pour leur montrer – d’écrire toute une lettre à la mode sorcière, à l’aide d’une plume et d’un parchemin. Le résultat avait été catastrophique et le futur sorcier avait essuyé une remarque cassante de sa Granny lui signifiant qu’il était idiot d’écrire à l’aide d’une plume lorsque la société avait créé les merveilles qu’étaient le stylo bille et le papier. Il n’avait plus jamais retouché une plume depuis, et ne s’en portait que mieux.
Charles haussa donc les épaules, ignorant avec un flegme tout britannique la remarque de son ami. « Well, he proposed to help me learn how to dance. » expliqua le Poufsouffle, desserrant un peu sa cravate jaune et noir, un petit rictus au bord des lèvres. « But you don’t like it, right, you were saying that a few days ago. » remarqua son ami, un membre de son dortoir. Un peu lent d’esprit mais pas méchant et la plupart du temps silencieux. « Oh I still don’t, and all this fuss about the christmas ball is giving me a headache. » affirma le londonien, tirant une grimace exaspérée à Jim. « Soooooo.. » s’impatienta ce dernier, ne comprenant visiblement pas pourquoi son ami irait retrouver un Serpentard réputé relou et méchant avec les gens de leur rang. « Well, he asked. And you think too much. Don’t wait for me at the 4 o’clock tea. » précisa-t-il, avant de gratifier son ami d’une tape dans le dos et de le laisser là, seul, au milieu d’un couloir. Le connaissant, il irait se promener ou s’allonger un peu, une sieste bien méritée après le repas qu’ils avaient eu. Quant à Charles, il allait danser. Enfin, apprendre. Essayer. En réalité, il espérait ne pas avoir trop à faire, parce que danser, ce n’était pas son truc, parce qu’hors de l’eau, il ne valait physiquement pas grand-chose. Il était raide et maladroit et pire que cela, il n’aimait pas ça.
Il ne se dégonfla cependant pas, curieux de voir comment les choses allaient se passer et évoluer. Il était plus curieux encore de connaître davantage Timothy, celui qui terrorisait les plus jeunes, promenait son regard hautain sur les élèves qui n’osaient pas répliquer. Charles évitait soigneusement les ennuis, il n’était pas un adolescent qui aimait se battre, lui, pourvut qu’on lui foute la paix. Les mais enfouis au fond de ses poches, le londonien s’était donc dirigé vers la salle de musique de Poudlard, parce que c’était là qu’il avait rendez-vous. Il n’était pas question de date ou quoique ce soit de si particulier. Il était question de.. Well, il ne savait pas vraiment. Mais il y allait avec une certaine assurance, se demandant si l’allemand allait de nouveau bafouiller quelque chose ou si le fait de parler d’un sujet qu’il avait l’air de maîtriser – la danse, quelle idée ! – allait l’en empêcher. Il laissa ses questionnements se former dans son esprit, saluant avec un enthousiasme un peu plus contrit, le Kaiser. « Hey ! » lança-t-il. Il n’y avait pourtant pas de lassitude dans son ton, il était fidèle à lui-même, neutre. Il y avait bien une lueur de curiosité qui éclairait son regard, et quelque chose en plus. L’envie de sourire n’était pas loin, elle le titillait, tentait de s’exprimer, de montre au danseur qu’elle était là, qu’il se sentait bien. « Funny ! You say that my name sound old, and yet, you’re the one that knows how to dance a waltz .. » plaisanta-t-il, ses lèvres s’étirant en un demi sourire amusé, taquinant le sorcier en face de lui, avant de jeter un petit coup d’œil au piano, observant les traits de l’instrument avec une certaine curiosité. Il ne savait pas en jouer, mais visiblement cela ne poserait pas de problème. « Well. A Waltz, they could start with any kind of dance, I don’t think that I know any of them. I could do the robot, eventually. » imagina-t-il, amusé, parlant avec une honnêteté et une facilité qui était surprenant. Il ne parlait pas à l’origine, lui. Il laissait cela aux autres. Le sorcier avait accordé un sourire bref à l’allemand, avant de poser un doigt sur les lignes brillantes du piano qui avait déjà commencé à jouer. « McAvoy’s version is the best, but I’m more on the Fassbender team. » avoua-t-il, relevant son regard vers le sorcier, plongeant ses prunelles bleues dans celles, vertes, du Kaiser. Il s’y perdit quelques secondes, ne trouva pas quoi dire, se contentant d’observer silencieusement la lueur qui brillait dans le regard du Serpentard. Avait-il déjà vu cela ? Il ne pensait pas. Il ne savait pas. Il ne savait pas, du tout. What was happening ? « Hm. A Waltz, right ? Is it the one, two, three thing ? I think that my sister watch some movie about this, but I’m not sure. It’s easy right ? You know, I’m very, very bad at it. » répéta-t-il, parce que l’allemand avait surement eu raison, il n’aimait pas cela, parce qu’il ne savait pas du tout bouger. Ou peut-être parce qu’il n’aimait pas ça. Eh ouais. Finalement, il obéit à Timothy, s’adressant au piano, d’une voix un peu moins certaine. « So hm.. Could hum, we have a waltz ? » Et immédiatement, l’instrument changea de ton et commença une mélodie bien connue des oreilles aguerries et même Charles avait l’impression de l’avoir déjà entendu.
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Re: (FB)The First Waltz [PV]
Mar 4 Jan 2022 - 22:28
The First Waltz
Chuck Sweetlove
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09 Décembre 2013 – 2 pm
MoodLorsqu’il arrête de parler, Timothy se met alors à penser, c’est un flot ininterrompu de mots qui existent en permanence dans l’esprit agité de l’adolescent. S’il ne vocalise pas tout, son visage est suffisamment expressif pour dévoiler tout le reste. Charles, Charles lui était tellement plus difficile à lire, Timothy n’était pas certain que les lèvres du poufsouffle pouvaient s’étirer au-delà d’un millimètre. Ça ne le rendait pas moins b-…esthétiquement agréable à regarder. Il avait des traits fins, la définition de sa mâchoire encore cachée sous les rondeurs de l’enfance, et des yeux bleus, tellement bleus. Timothy avait du mal à en détacher le regard, son propre vert brillait d’excitation. Il ne savait pas pourquoi avoir Charles pour lui tout seul était aussi important, mais ça l’était à cet instant, et le Kaiser n’était pas du genre à se priver d’un quelconque plaisir. Sans doute était-il simplement intrigué qu’une personne du statut du Sweetlove puisse retenir son attention sans aucun effort.
C’est que le Serpentard n’avait pas pour habitude de fréquenter la caste inférieure, et Charles en faisait clairement parti. Son groupe d’amis était formé presque exclusivement de noms de familles influents. Sauf Billie, mais personne n’avait besoin de savoir à propos de Billie. Timothy se balance sur les pointes de ses pieds en écoutant la voix de Charles, tellement douce, calme et reposante, bien loin du rythme soutenu et dynamique de l’allemand. Il pourrait l’entendre parler toute la journée sans jamais s’en lasser. Cette pensée amena un peu de rose aux joues de l’adolescent alors qu’il écartait d’un haussement d’épaules la remarque du Sweetlove « Der Walzer is not an old people thing, it’s intemporal and beautiful. And well, as for how I know how to danse, let’s just say it’s compulsory in my family,» admit-il simplement, même si personnellement il avait toujours aimé danser, avant même les cours particuliers avec le professeur français coincé que lui avait attribué son grand-père. Il avait commencé très jeune, dans les bras de sa tante dont c’était la passion. Charles continuait de parler, pour le plus grand plaisir du Serpentard qui l’observait avec attention, notant chaque micro-expression qui graciait le minois du britannique. Timothy lui sourit lorsqu’il affirma être team Fassbender, L’interprète d’Erik Lehnsher avait définitivement un charme saisissant, ce n’était pas lui qui allait réfuter cela. C’était agréable de pouvoir faire allusions à des films moldus sans qu’il ne soit regardé comme un alien, Timothy trainait définitivement trop avec des sang-purs ces jours-ci.
Charles s’était tu, et Timothy ne lui avait pas répondu. Ce qui avait pour conclusion que les deux adolescents étaient figés, chacun perdu dans le regard de l’autre, et le Kaiser n’avait aucune fichu idée de ce qu’il se passait. Dérouté par les émotions inconnues qui se pressaient en lui, Timothy détourne le regard en premier, gêné et les joues toujours aussi roses. Si Charles continuait à lui faire cet effet, il doutait de les voir un jour reprendre leur couleur laiteuse originale. Heureusement pour eux deux, le poufsouffle reprit rapidement la parole, titubant un peu sur ses mots, ce qui rassura Timothy. Il n’était pas le seul à perdre ses moyens dans cette salle. «Well, I’m great at dancing, » déclare alors le prétentieux héritier avec un rictus narquois après que le Sweetlove ait demandé une valse au majestueux instrument magique, «You just need to follow my lead, we’ll get you there I promise. »
Timothy s’approche un peu plus de Charles, ignorant tous ses instincts d’adolescent qui s’emballent à la proximité de leurs deux corps. Derrière eux, il est surpris d’entendre les premières notes de la valse de la Belle et la Bête, mais il ne fait pas de remarque. «So, it’s actually the easiest ballroom dance to learn. There’s always a leader and a follower, since you’re a boy, you’ll be expected to lead but we can get to that later, » tout en babillant joyeusement, Timothy s’était positionné devant le Sweetlove et s’était rendu compte avec satisfaction qu’il le dépassait d’un ou deux centimetres, «The waltz needs a closed position…may I ?» demanda l’allemand en fixant Charles un instant avant de se saisir de sa main droite dans la sienne, il frissonna au contact et détourna le regard, un peu embarrassé «Hmm..right. I’m gonna need you to put your left hand on my right shoulder, and I’m gonna put my other hand on your back. » joignant l’acte à la parole, Timothy plaça sa main prudemment là où se joignait les omoplates du londonien, achevant de les rendre encore plus proches «Is this alright ? » ne put s’empêcher de demander l’adolescent avec une petite voix, il n’était même pas certain d’avoir été audible, ses mots lui avaient semblés étouffés sous les battements accélérés de son cœur. Il avait déjà dansé avec ses cousins ou certaines de ses amies, mais à aucun moment, il n’avait ressenti cette gêne et cette chaleur qui continuait à lui réchauffer les joues. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais il n’avait pas envie de mettre fin à cette étrange situation pour autant.
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- Spoiler:
- Comment ça j'ai mis une année à répondre ?
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