- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
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Sadness isn't an option pv. Adalia
Ven 11 Déc 2020 - 21:33
Un bière à la main, un clope dans l'autre, accoudé sur le balcon de son appartement, le jeune Pajares discute avec une des amie de Nyx qui est venue passer la soirée à l'appartement. Comme la quasi-totalité des samedi soir, depuis qu'il partageait cet appartement avec la rousse, ils étaient nombreux à décompresser de leur semaine. C'était une soirée tranquille, ou on boit des bières au goulot et ou on joue au cartes en enchainant les clopes. La pause balcon faisait du bien au Pajares qui avait déjà engloutie plusieurs bouteilles.
La Summerbee était rentrée et Miguel terminait sa clope sur le balcon quand il reçu un message. C'était surement Lina, même si il priait pour que ce soit Sidney. Raté. Ni l'une, ni l'autre en réalité. Miguel n'aurait jamais pu deviner qui était à l'origine du SMS reçu. Il ne savait même pas comment elle avait son numéro... Adalia Blackthorn herself lui demandait si il dormait. Bien qu'elle ne pu le voir, l'espagnol leva les yeux au ciel. Dormir ? Un samedi soir ? A vingt trois heure ? Come on Blackthorn, don't be stupid.
Miguel n'hesita pas une seule seconde avant d'accepter. Il la taquina avant, mais juste un peu, pour éviter qu'elle change d'avis. Pas fou, le Pajares. Ca faisait des semaines qu'il essayait d'avoir rencard avec cette file et voila qu'elle venait à lui... Qu'avait il fait au bon dieu pour recevoir un tel cadeau du ciel ? Il en savait rien et s'en fichait pas mal.
Quinze minutes plus tard, le Pajaras était devant le Vampire's Night. Il avait prit le temps d'enfiler une chemise blanche et un jeans noir avant de venir, histoire de pas se faire refouler comme un con à l'entrée. Il chercha des yeux la brune mais y'avait un monde de dingue évidemment. Il s'accouda au bar et sorti son téléphone pour envoyer un ultime message à la jeune femme, histoire qu'elle ne retrouve sans encombres.
La Summerbee était rentrée et Miguel terminait sa clope sur le balcon quand il reçu un message. C'était surement Lina, même si il priait pour que ce soit Sidney. Raté. Ni l'une, ni l'autre en réalité. Miguel n'aurait jamais pu deviner qui était à l'origine du SMS reçu. Il ne savait même pas comment elle avait son numéro... Adalia Blackthorn herself lui demandait si il dormait. Bien qu'elle ne pu le voir, l'espagnol leva les yeux au ciel. Dormir ? Un samedi soir ? A vingt trois heure ? Come on Blackthorn, don't be stupid.
Miguel n'hesita pas une seule seconde avant d'accepter. Il la taquina avant, mais juste un peu, pour éviter qu'elle change d'avis. Pas fou, le Pajares. Ca faisait des semaines qu'il essayait d'avoir rencard avec cette file et voila qu'elle venait à lui... Qu'avait il fait au bon dieu pour recevoir un tel cadeau du ciel ? Il en savait rien et s'en fichait pas mal.
Quinze minutes plus tard, le Pajaras était devant le Vampire's Night. Il avait prit le temps d'enfiler une chemise blanche et un jeans noir avant de venir, histoire de pas se faire refouler comme un con à l'entrée. Il chercha des yeux la brune mais y'avait un monde de dingue évidemment. Il s'accouda au bar et sorti son téléphone pour envoyer un ultime message à la jeune femme, histoire qu'elle ne retrouve sans encombres.
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Re: Sadness isn't an option pv. Adalia
Lun 14 Déc 2020 - 16:12
Un premier verre, et un second, un troisième qui suivit peu après, le monde devient flou mais l’esprit de la Blackthorn ne cesse de se torturer à imaginer des choses qui n’avaient pas lieu d’être. Devant elle, la fiole de sa potion, traitement prétendument miracle, vide et les tremblements qui n’en finissaient pas. Y’a plus rien dans sa trousse d’alchimiste, plus rien pour l’éloigner de ses propres démons et l’appartement lui donne la nausée, les ombres la font paniquer. Y’a ses pensées qui deviennent aussi violentes que ses cauchemars. Elle étouffe, elle coule. Y’a Mikhail qui est pas là, elle aurait même pas voulu le voir. Y’a Awa qui est occupée autre part, elle aurait honte de lui demander encore son aide. Y’a la solitude qui la prend de plein fouet et le regard un peu hagard qui traine sur sa liste de contact.
Lasse, elle fait défiler les noms, réfutant chaque option sans grande conviction, les doigts serrés sur le pied de son verre à vin, vidé une nouvelle fois sans même qu’elle ne s’en rende compte. Au travers du flou de ses pupilles y’a quelques syllabes qui lui sautent aux yeux : Miguel Pajares, elle ignore même comment elle a obtenu ce numéro. Alice certainement, ce vil serpent qui semble déterminée à la pousser à s’amuser. « And then… who cares. » Qu’elle finit par soupirer, se laissant tomber sur son lit, kimono de soie qui glisse sur sa peau alors qu’elle envoie le premier message d’une série menant au rendez-vous à venir au Vampires Night. Et la ballerine se demande encore si c’est une bonne idée alors qu’elle quitte l’appartement, robe en velours sur le dos et maquillage plus charbonneux qu’à l’habituelle sur le visage : elle a pas le charisme de sa soeur, elle a pas cette tendance à attirer les regards sur elle, pour autant, elle connait ses atouts, elle sait que de toute façon le Pajarès est déjà plutôt acquis à sa cause. Elle a un peu de retard, son téléphone résonne une nouvelle fois dans sa pochette : Miguel l’attend déjà alors qu’elle transplane devant le club.
C’est la musique qui résonne déjà dans ses tympans, l’odeur de l’alcool et de la sueur des fêtards qui vient s’écraser contre ses narines lui arrachant une moue presque écœurée, se rappelant soudainement la raison qui la pousse à éviter l'endroit habituellement. Pour autant, elle ne fait pas demi tour, poussant sans vergogne les sorciers ivres qui se trouvaient sur son chemin elle avance jusqu’au bar sans se préoccuper des autres autours. Ce n’est que lorsqu’elle remarque une silhouette connue accoudée au bar qu’elle s’autorise à esquisser un léger sourire : « J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre Pajarès. » Qu’elle lâche simplement en signe de salut, venant se poser devant lui, moue plus provocatrice qu’à l’habituelle, regard brillant d’une lueur bien différente de ceux qu’elle lui lançait pendant leurs duels. Son nom résonne de son accent espagnol, elle fait rouler le r, elle se joue mutine. « C’est mon verre ? » Qu’elle demande à nouveau, pointant une main vers le cocktail qui était posé devant le jeune homme.
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Re: Sadness isn't an option pv. Adalia
Mar 15 Déc 2020 - 21:31
Habitué des lieux, Miguel se fraye un chemin parmi les fêtards. Il connait les yeux comme sa poche maintenant… Il sait quels sont les endroits stratégiques pour parler, ceux pour pécho, ceux pour danser… Il ne sait pas quelles sont les intentions de la Blackthorn, il est d’ailleurs bien surprit qu’elle ait pu lui envoyer un message vu comme elle avait pu l’envoyer bouler la fois dernière. Mais il allait pas se plaindre, hein ! Il était ravi de la tournure des choses, si bien qu’il ne ragea pas que la jeune femme soit en retard et lui commanda un verre de gin tonic avant qu’elle n’arrive. Il commanda une bière, pour changer, et s’installa sur un des tabouret du bar, son téléphone posé sur le comptoir au cas où elle cherchait à l’appeler pour le retrouver.
La musique forte, l’odeur d’alcool, le sol qui colle, rien ne gêne Miguel dans l’instant. Son attention est focalisée sur la jeune femme qui doit arriver… Il a encore du mal à croire que ce soit elle qui l’ait contacté. Il serait même pas surprit si c’était une vilaine blague de sa part. Ou si finalement elle décidait de le lui poser un petit lapin des familles… Il était curieux de savoir comment allait tourner cette soirée.
Le Pajares aurait surement la réponse rapidement puisque la jeune sorcière se pointe, plus séduisante que jamais. Ses yeux bleus ressortent encore plus si c’est possible sous ce maquillage ébène. Elle roule des ‘r’ en prononçant son nom de famille et Miguel mentirait si il disait que ça ne lui faisait rien. Dans ce pays, il n’y avait bien que Lina et Adalia pour correctement prononcer son nom de famille. Dans la bouche de la Blackthorn, c’était sexy.
- Y’a pas un truc dans votre bouquin des bonnes manières de sang-purs qui dit qu’on ne doit pas reprocher à une femme d’être en retard ?
Il sourit et pousse le verre de gin vers la Lukfin tandis qu’elle demande si c’est bien pour elle. Elle a un regard provoquant et si elle a envie de jouer, Miguel est loin d’être celui qui va jouer les rabats joies. Son regard dans celui de la jeune femme, il boit une gorgée de sa bière avant de demander.
- Alors, qu’est ce qui t’as décidé de sortir de ton château pour te mêler à la populace ce soir ?
Il était pas con. Il savait ce que genre d'endroit, la Blackthorn y était pas habituée. Elle c'était plutôt bon vin et petits four et pas bière et exta. Alors la question était... qu'est ce qu'elle pouvait bien attendre de cette soirée ?
La musique forte, l’odeur d’alcool, le sol qui colle, rien ne gêne Miguel dans l’instant. Son attention est focalisée sur la jeune femme qui doit arriver… Il a encore du mal à croire que ce soit elle qui l’ait contacté. Il serait même pas surprit si c’était une vilaine blague de sa part. Ou si finalement elle décidait de le lui poser un petit lapin des familles… Il était curieux de savoir comment allait tourner cette soirée.
Le Pajares aurait surement la réponse rapidement puisque la jeune sorcière se pointe, plus séduisante que jamais. Ses yeux bleus ressortent encore plus si c’est possible sous ce maquillage ébène. Elle roule des ‘r’ en prononçant son nom de famille et Miguel mentirait si il disait que ça ne lui faisait rien. Dans ce pays, il n’y avait bien que Lina et Adalia pour correctement prononcer son nom de famille. Dans la bouche de la Blackthorn, c’était sexy.
- Y’a pas un truc dans votre bouquin des bonnes manières de sang-purs qui dit qu’on ne doit pas reprocher à une femme d’être en retard ?
Il sourit et pousse le verre de gin vers la Lukfin tandis qu’elle demande si c’est bien pour elle. Elle a un regard provoquant et si elle a envie de jouer, Miguel est loin d’être celui qui va jouer les rabats joies. Son regard dans celui de la jeune femme, il boit une gorgée de sa bière avant de demander.
- Alors, qu’est ce qui t’as décidé de sortir de ton château pour te mêler à la populace ce soir ?
Il était pas con. Il savait ce que genre d'endroit, la Blackthorn y était pas habituée. Elle c'était plutôt bon vin et petits four et pas bière et exta. Alors la question était... qu'est ce qu'elle pouvait bien attendre de cette soirée ?
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Re: Sadness isn't an option pv. Adalia
Jeu 17 Déc 2020 - 22:16
Le sourire du sorcier est éclatant, comme toujours, à croire que rien n’avait de prise sur son humeur. C’était peut-être finalement ce qu’avait recherché Adalia en proposant ce rendez-vous : passer du temps avec un opposé dont la lumière saurait peut être engloutir l’ombre de son esprit. Fait était que maintenant qu’elle était là, elle ne pouvait plus se poser ce genre de question. Car l’espagnole ne fuyait pas, elle tenait ses engagements et ce soir là elle s’était fait la promesse solennelle de laisser ses aprioris de côté, de supprimer les doutes, de supprimer le manque, de se nourrir de bon, de joyeux, d’énergique, de vivre, enfin. « Si je comptais respecter ce fameux bouquin de bonnes manières de sang pur ce soir je pense que je ne serais pas là, tu ne penses pas Miguel ? » Accompagnant sa question elle hausse légèrement un sourcil en récupérant le verre que lui approcha Miguel, le portant vivement à ses lèvres pour en boire quelques longues gorgées avant de s’installer sur un tabouret, se positionnant en face du Grymm.
Visage appuyé sur sa main, sa jambe qui vient flirter avec la sienne, limite du décent, grands yeux clairs qui accrochent ceux de l’espagnol alors qu’il tente d’obtenir la réelle raison de sa présence ce soir-là elle s’amuse vaguement, esquissant un sourire. Épaules haussées dans un mouvement léger, petit rire qui s’échappe de ses lèvres elle repose son verre sur le comptoir répondant simplement, lueur joueuse au fond des yeux embrumés par la consommation passée d’alcool : « Je pourrais te dire que c'est parce que je mourrais d'envie de te voir, ça te ferait plaisir ? Je suis certaine que ça gonflerait ton égo. » Un rire qui s’élève au delà des basses de la musique, une légère pause, elle fait glisser ses doigts sur le rebord de son verre avant de reprendre : « On peut conserver cette version si tu le souhaites, je suis prête à jouer la groupie en manque d’attention pour ce soir. » L’orgueil qui s’éloignait, mis de côté pour inventer une raison qui tienne le coup, pour jouer suffisamment d’ironie pour qu’il ne guette pas de réelle réponse à venir.
C’était toujours mieux que d’avouer la vérité, avouer qu’elle en crevait d’être seule, qu’elle avait l’impression de devenir folle entre les quatre murs de sa chambre à entendre des voix d’outre tombe et à voir des corps qui n’étaient pas là, qui reposaient six pieds sous terre depuis bien longtemps. Y’a un léger frisson qui prend la Blackthorn à ces pensées morbides, jetant un coup d’oeil autours d’eux, comme ayant peur de croiser un regard éteint, elle porte à nouveau son verre à ses lèvres, descente rapide, besoin de faire disparaitre les images, d’oublier les mirages. « J’ai jamais compris ce que vous pouviez trouver à cet endroit tho. C'est.. Non vraiment je dois rater un truc. » Qu’elle fait remarquer, tentant de justifier sa légère absence, princesse Blackthorn qui refait son trou, princesse Blackthorn qui appartient pas à ce monde et qui pourtant voulait profiter de ses vices pour s’échapper du sien.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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Re: Sadness isn't an option pv. Adalia
Sam 26 Déc 2020 - 20:23
Il y a autre chose chez Adalia que ses grands yeux bleus océans et son visage ténébreux. Il y a cet esprit fin, un brin sarcastique, cette audace teintée de mauvaise humeur permanente. Certains pourraient trouvaient cela agaçant, voir même carrément emmerdant. Lui, il trouvait ça excitant. Challengeant. Il y avait un gouffre entre leurs deux mondes et c'est surement pour ça qu'elle était si attirante. Parce qu'elle était différente. Et inaccessible...
Elle avait raison quand elle disait que si elle suivait les grands preceptres des gens de la haute, elle n'avait rien à faire là. Pas seulement parce qu'elle était en compagnie d'un sorcier completement lamdba, bien que très séduisant et amusant, mais parce que le Vampire Night Club n'avait pas vraiment vocation a servir comme salle de bal et qu'il était presque sur qu'on n'y servait pas de champagne, encore moins de petits fours.
- C'est vrai, alors, c'est qu'il y a bien une raison.
Il est curieux, l'espagnol. Il a si souvent été rejeté par la Lufkin qui ne peut que se demander comment, d'un coup d'un seul, il trouvait grâce à ses yeux. Tant qu'à faire, ça pouvait être interessant de le savoir, surtout afin de réitérer l'expérience plus tard si cela s'averait interessant, m'voyez ? Elle se dit prête à prétendre avoir envie de le voir... Il doit y avoir un fond de vrai, sinon elle ne serait pas là, mais il s'en bien que ça aurait pu être quelqu'un d'autre à sa place. Il ne lui en veut pas, il ne réclame pas l'exclusivité de la demoiselle, seulement d'avoir l'occasion de creuser un peu plus la carapace d'Adalia Blackthorn.
- Et vu que cette version me donne le beau rôle, on va la garder telle quelle.
Il boit sa bière tandis qu'elle sirote son gin et sourit alors qu'elle explique ne pas comprendre ce que les gens comme lui peuvent trouver à cet endroit. Il n'est pas vraiment surprit qu'elle ne soit pas habituée des lieu. Il lui aurait bien proposé un verre chez lui, ou chez elle, mais elle avait préféré un lieu public alors soit. Il commande un deuxième gin pour la jeune fille, ainsi qu'un pour lui, pur cette fois. Il pousse le shooter vers la jeune femme et répond d'une voix amusé et complice :
- C'est parce que tu n'es pas encore dans les bonnes dispositions pour apprécier.
Bon Prince, il donne l'exemple et avale cul-sec son verre de gin. L'alcool lui réchauffe la gorge puis l'estomac. Dommage qu'on ne puisse pas fumer ici... Voila qui aurait vraiment aidé la Blackthorn a se détendre. Quoi que... elle avait plus de chance d'accepter un verre de gin que quelques lattes de pétard. Elle aurait pu se crisper... Non le gin, c'était bien.
- Aller, fait moi confiance, je suis sûr que tu peux t'amuser ici. Va juste falloir se laisser un peu aller. Est ce qu'Adalia Blackthorn peut faire ça d'après toi ?
Elle avait raison quand elle disait que si elle suivait les grands preceptres des gens de la haute, elle n'avait rien à faire là. Pas seulement parce qu'elle était en compagnie d'un sorcier completement lamdba, bien que très séduisant et amusant, mais parce que le Vampire Night Club n'avait pas vraiment vocation a servir comme salle de bal et qu'il était presque sur qu'on n'y servait pas de champagne, encore moins de petits fours.
- C'est vrai, alors, c'est qu'il y a bien une raison.
Il est curieux, l'espagnol. Il a si souvent été rejeté par la Lufkin qui ne peut que se demander comment, d'un coup d'un seul, il trouvait grâce à ses yeux. Tant qu'à faire, ça pouvait être interessant de le savoir, surtout afin de réitérer l'expérience plus tard si cela s'averait interessant, m'voyez ? Elle se dit prête à prétendre avoir envie de le voir... Il doit y avoir un fond de vrai, sinon elle ne serait pas là, mais il s'en bien que ça aurait pu être quelqu'un d'autre à sa place. Il ne lui en veut pas, il ne réclame pas l'exclusivité de la demoiselle, seulement d'avoir l'occasion de creuser un peu plus la carapace d'Adalia Blackthorn.
- Et vu que cette version me donne le beau rôle, on va la garder telle quelle.
Il boit sa bière tandis qu'elle sirote son gin et sourit alors qu'elle explique ne pas comprendre ce que les gens comme lui peuvent trouver à cet endroit. Il n'est pas vraiment surprit qu'elle ne soit pas habituée des lieu. Il lui aurait bien proposé un verre chez lui, ou chez elle, mais elle avait préféré un lieu public alors soit. Il commande un deuxième gin pour la jeune fille, ainsi qu'un pour lui, pur cette fois. Il pousse le shooter vers la jeune femme et répond d'une voix amusé et complice :
- C'est parce que tu n'es pas encore dans les bonnes dispositions pour apprécier.
Bon Prince, il donne l'exemple et avale cul-sec son verre de gin. L'alcool lui réchauffe la gorge puis l'estomac. Dommage qu'on ne puisse pas fumer ici... Voila qui aurait vraiment aidé la Blackthorn a se détendre. Quoi que... elle avait plus de chance d'accepter un verre de gin que quelques lattes de pétard. Elle aurait pu se crisper... Non le gin, c'était bien.
- Aller, fait moi confiance, je suis sûr que tu peux t'amuser ici. Va juste falloir se laisser un peu aller. Est ce qu'Adalia Blackthorn peut faire ça d'après toi ?
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Re: Sadness isn't an option pv. Adalia
Lun 4 Jan 2021 - 10:27
Y’avait l’acharnement de Miguel qui avait, pour cette fois payé, la Blackthorn qui avait fini par craquer, de grès ou de force, et qui avait quitté les pavés de ses habitudes pour se jeter dans la gueule du loup. Et si il peinait à comprendre ce revirement soudain, quoiqu’il n’avait pas l’air de lui déplaire, Adalia ne saurait pas lui donner les clés de sa décision. Peut-être ne les possédait-elle même pas elle-même. « That’s a deal then. » Accord scellé par un léger mouvement de son verre, feintant avant qu’une nouvelle gorgée alcoolisée ne vienne caresser sa gorge, brulure un peu trop habituelle, brouillard un peu trop confortable, geste un peu trop machinal. C’était toujours mieux que les voix, toujours mieux que les potions et les rendez vous chez le psychomage qui s’évertuait à lui rappeler tout ce qu’elle cherchait à oublier. C’était une solution stable cependant, mais elle se plaisait à croire qu’elle avait encore le contrôle sur sa vie et sur ce qu’elle souhaitait en faire. Mais, elle n’était pas totalement à l’aise en ces lieux, faut avouer que c’est bien loin des bals, bien loin des évènements mondains, des galas aux sourires maquillés de carmin, aux poisons, violents derrières de faux égards. Et elle détonnait un peu Adalia, même si elle cherchait à entrer dans le moule. C’était pourtant pas la robe de créateur ou le maquillage soigné, peut être plus ce calme qui l’éloignait des folies estudiantines, ce port de tête altier qui donnait l’impression de juger ses pairs à tout moment. Elle a souvent l’air plus âgé Adalia lorsqu’elle se trouve en situation sociale, jouant toujours un rôle pour ne pas se blesser aux expériences mortelles.
Comme un défi dans les paroles du grymm, mais même si Adalia se fend d'un esprit de compétition certain, souvent écrasé par la certitude qu’elle était meilleure que ceux qui l’entouraient, elle n’était pas entrainée par l’euphorie d’un nouvel étalage de ses capacités d’adaptation. « Permet moi d’émettre des réserves. » Qu’elle répond dans un premier temps, jaugeant d’un regard mauvais un groupe de jeunes sorciers qui se précipitait vers le bar, bruyants et sans gênes, le genre de personnes qu’abhorrait la brune et qui semblaient tout à fait trouver leur place entre les murs du Vampires Night. « Elle peut au moins essayer. » Qu’elle souffle avec l’ombre d’un sourire aux lèvres. Essayer seulement et ce même si la Blackthorn n’était pas intime avec l’échec. Car il n’avait jamais été le fort de la jeune femme de se laisser aller, la détente interdite, apparences toujours maitresses, un contrôle d’elle même constant, immuable. Une force autant qu’une faiblesse, les émotions qui se faisaient d’autant plus pressantes qu’elles avaient été enfermée durant longtemps. Pourtant, elle était là, ce n’était pas sans raison, ce n’était pas seulement lié à l’ivresse déjà bien présente, c’était un mélange de bien trop de choses et la résultante semblait plutôt hors de contrôle. Pour le moment, rien de bien dangereux, rien de bien inquiétant, seulement un verre, ou plusieurs, échangés dans un lieu peu habituel pour l’espagnole mais ce n’était rien que musique un peu trop bourdonnante et éclats de voix un peu trop bruyants des fêtards. « Est-ce que tu essayes de me souler pour que je tombe plus facilement dans tes bras ? C’est fourbe Miguel, je suis outrée. » Air faussement vexé, moue habituelle un peu plus théâtralisée elle roule légèrement des yeuxPour autant elle ne se fait pas prier pour prendre d’une longue gorgée de le shooter qu’il venait de pousser vers elle avant de le reposer, plus délicatement que son vis-à-vis, une fois vide sur la table.
@Miguel Pajares
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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Re: Sadness isn't an option pv. Adalia
Mer 6 Jan 2021 - 18:21
Miguel n’est pas naïf au point de penser qu’il était l’élu aux yeux de la Blackthorn. Un pauvre bougre pourrait nourrir l’espoir d’avoir tapé dans l’oeil de l’espagnole… Ce n’était pas le cas de Miguel. N’étant pas du genre romantique et n’ayant pas un ego sur-dimensionné (enfin… pas à ce point…), il savait que l’hypothèse avancée par la jeune femme n’était qu’un joli mensonge mais … après tout il s’en fichait un peu. Cette fille lui plaisait, l’intriguait même, depuis longtemps. Il ne voulait pas sortir avec, il voulait juste satisfaire sa curiosité… Et passer du temps avec la jeune femme le lui permettait, peu importaient alors les raisons invoquées.
Le rapprochement entre les deux étudiants n’est guère évidente. Quelques regards chargés, des jambes qui se frôlent, un sourire charmeur du côté du Grymm. La jeune femme était comme un papillon, le jeune homme avait bien comprit qu’il ne fallait pas faire de geste brusque, qu’il fallait l’apprivoiser et non pas lui rentrer dedans comme il avait plutôt l’habitude de le faire. Il fallait la mettre à l’aise et pour cela, il fallait qu’elle s’amuse. Et pour cela… il fallait qu’elle sorte de son carcan de bienséance et de bonnes manières… Quoi que mieux que l’alcool pour la deshiniber un peu ? Elle était d’humeur à essayer de se lâcher un peu, c’était déjà ça.
- Je suis sûre que tu es du genre à réussir tout ce que tu entreprends.
Il le pensait vraiment. Bien qu’étant une jeune femme plutôt discrète dans son genre, fine et frêle, elle dégageait une force qu’il n’arrivait pas à expliquer, à définir. Quoi qu’il y ait, quoi que ce soit, il y avait quelque-chose… Décidée à donner un coup de pouce au lâcher prise de la Blackthorn, il lui commande deux shooters de gin, de bon gin. Les petits verres lui sont rapidement servis et il en pousse un vers la jeune femme avant de montrer l’exemple et de boire cul sec le liquide amer. Il rit alors qu’elle hésite et souligne ne pas être dupe. Elle sait tout à fait ce qu’il est entrain de faire et elle est pleinement consentante, pour preuve, elle boit son shooter tandis que l’espagnol lui répond :
- Fourbe mais efficace, il faut croire.
L’alcool étant un excitant particulièrement efficace, plus l’ambiance festive de l’endroit, il espère que la jeune femme puisse apprécier un peu son expérience à lui de la vie étudiante. Il boit une gorgée de sa bière et avoue :
- Je pourrais te proposer encore plus efficace mais t’es pas prête pour ça…
Dévisageant la jeune femme de son regard franc, il laisse quelques secondes couler avant de demander :
- Alors, combien de verres dois-je commander pour finir par te séduire ? Deux ? Trois ?
Le rapprochement entre les deux étudiants n’est guère évidente. Quelques regards chargés, des jambes qui se frôlent, un sourire charmeur du côté du Grymm. La jeune femme était comme un papillon, le jeune homme avait bien comprit qu’il ne fallait pas faire de geste brusque, qu’il fallait l’apprivoiser et non pas lui rentrer dedans comme il avait plutôt l’habitude de le faire. Il fallait la mettre à l’aise et pour cela, il fallait qu’elle s’amuse. Et pour cela… il fallait qu’elle sorte de son carcan de bienséance et de bonnes manières… Quoi que mieux que l’alcool pour la deshiniber un peu ? Elle était d’humeur à essayer de se lâcher un peu, c’était déjà ça.
- Je suis sûre que tu es du genre à réussir tout ce que tu entreprends.
Il le pensait vraiment. Bien qu’étant une jeune femme plutôt discrète dans son genre, fine et frêle, elle dégageait une force qu’il n’arrivait pas à expliquer, à définir. Quoi qu’il y ait, quoi que ce soit, il y avait quelque-chose… Décidée à donner un coup de pouce au lâcher prise de la Blackthorn, il lui commande deux shooters de gin, de bon gin. Les petits verres lui sont rapidement servis et il en pousse un vers la jeune femme avant de montrer l’exemple et de boire cul sec le liquide amer. Il rit alors qu’elle hésite et souligne ne pas être dupe. Elle sait tout à fait ce qu’il est entrain de faire et elle est pleinement consentante, pour preuve, elle boit son shooter tandis que l’espagnol lui répond :
- Fourbe mais efficace, il faut croire.
L’alcool étant un excitant particulièrement efficace, plus l’ambiance festive de l’endroit, il espère que la jeune femme puisse apprécier un peu son expérience à lui de la vie étudiante. Il boit une gorgée de sa bière et avoue :
- Je pourrais te proposer encore plus efficace mais t’es pas prête pour ça…
Dévisageant la jeune femme de son regard franc, il laisse quelques secondes couler avant de demander :
- Alors, combien de verres dois-je commander pour finir par te séduire ? Deux ? Trois ?
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Re: Sadness isn't an option pv. Adalia
Mar 2 Fév 2021 - 22:24
Les mots sont dans un premier temps un peu forcés, la Blackthorn qui se sent guère à sa place, qui sait pas vraiment ce qu’elle fait là, qui sait pas vraiment si elle fait bien. Mais bientôt, le naturel de Miguel la réchauffe un peu, la princesse glacée que rien ne semble pouvoir atteindre. « Evidemment quoi d’autres sinon la réussite ? » Elle hausse les épaules, n’exagérant pas moins qu’elle est certaine de ce qu’elle avance. « Mais devenir, ça ? » Elle indique d'un coup de tête hautain le groupe qui se trouvait non loin d’eux, les rires idiots et les gesticulations inutiles auxquels elle ne pouvait s’empêcher de lever les yeux au ciel : « C’est pas une réussite. » Le ton n’offre aucune once de compréhension envers ses gens qu’elle refusait de connaitre ou de comprendre. Mais au final, c’était peut-être pour faire les affaires de son vis-à-vis ? Se trouvant dans un endroit qu’elle abhorrait, la Blackthorn voyait son attention totalement focalisée sur le jeune homme, guide ou bouée de sauvetage, ou bien seulement, une lueur de liberté à laquelle elle s’accrochait.
L’alcool qui vient une nouvelle fois bruler sa gorge, anesthésient des sens qu’elle voudrait tout simplement voir disparaitre, les maux qui l’empoisonnent, la coincent dans les tréfonds de l’Asphodèle lorsque la Blackthorn est habituée aux verdoyantes plaines de l’Elysée. Les iris de la sorcière se soustraient au regard du Grymm, paupières closes un instant alors qu’elle laisse la chaleur de sa boisson « J’suis pas venue jusqu’ici pour rester sobre et sage, sinon je serais restée chez moi, pour le sage du moins. » Car il semblait évident qu’elle n’était pas arrivée sobre à ce rendez-vous. Peut-être cela échapperait à Miguel, mais y’avait déjà rien de commun entre le comportement d’une Adalia sobre et le comportement qu’elle annonçait dans le bar.
« Si c’est pour me faire fumer de la tentacula, c’est même pas que je ne suis pas prête c’est que je te botterai le cul rien que de me l’avoir proposé. » Siffle-t’elle en serrant légèrement les dents, une aberration qui la dégoutait au plus au point, les excès et addictions qui avaient manqué de lui arracher son grand frère et qu’elle se refusait à embrasser. Mais le regard de Miguel posé sur elle l’empêche de se perdre un peu plus dans cette colère amère, y’a sa question qui lui arrache un léger rire.
« Je pense que tu devrais essayer un peu plus. » Souffle-t’elle, le nez légèrement froncé, oscillant entre une vérité qu’elle n’était guère habituée à se trouver dans cette situation, et un jeu qui commençait réellement à l’amuser. Mais comme si l’alcool commençait à désinhiber les manières léchées de l’héritière, c’est son cul qui glisse du tabouret où elle était assise pour s’approcher un peu plus du jeune homme, une jambe qui se glisse entre les siennes et les doigts qui se posent légèrement sur ses cuisses alors qu’elle s’approche, distance indécente pour susurrer à son oreille : « Mais ça serait bien moins intéressant si j’étais trop soule pour pouvoir répondre, non ? » Souffle de la lufkin s’écrase contre le cou du sorcier, au diable les convenances, c’était bien pour ça qu’elle était-là, non ?
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
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Inventaire Sorcier
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Re: Sadness isn't an option pv. Adalia
Jeu 4 Fév 2021 - 21:31
Miguel lache un énième sourire derrière son verre de bière qu’il porte à ses lèvres régulièrement. La façon de penser de cette fille, ses manières, les expressions de son visage… tout aurait du agacer l’espagnol. Ses airs de bourgeoise, de fille à maman… d’habitude c’est tout ce qu’il inssuportait. Et pourtant, quand ça venait d’Adalia, il trouvait tout ceci très amusant. Voir carrément séduisant. Elle est effectivement du genre à vouloir la réussite sinon rien mais évidemment, se distraire en boite c’est loin d’être son idéal de réussite. Son visage déterminé et blasé à la fois fait rire l’espagnol. Elle ne fait aucun effort si ce n’est s’intéresser à lui et c’est pas le Pajares qui s’en plaindra. Pout être honnête, ça lui suffit.
- Le contraire m’eut étonné.
Putain… Voila qu’il commençait à parler comme elle. Comme un vieux bourgeois du dix neuvième siècle. Véritable caméléon social, c’était plus fort que lui. Quand il s’interessait à quelqu’un, il se calquait sur cette personne, se mettait à son niveau, afin que l’échange puisse se poursuivre.
Il arqua un sourcil, à la fois ravie qu’elle se plie au jeu et enchaîne les verres d’alcool et surprit de ce qu’elle sous entendait. Miguel avait du mal à voire la jeune Lufkin se prendre une cuite chez elle. Bon… il avait aussi eut du mal à l’imaginer ici avec lui et pourtant elle était là, n’est ce pas. Il propose de façon très détournée l’idée de fumer un petit quelque-chose pour se détendre, ce qui aurait supposé qu’elle l’accompagne chez lui mais elle refusa de façon très nette et marquée.
- T’es pas prête, j’en étais sûr.
Miguel la taquine, décidé à la pousser dans ses retranchements. Décidé à ce qu’elle se lache. A ce qu’elle s’amuse. Miguel n’est pas contrarié. De nouveau, ses expressions sont amusantes. Elle siffle presque de désapprobation. Il a envie de savoir ce qui la fera craquer et combien de temps encore elle lui résistera. C’est que ça faisait bien trop longtemps qu’il essayait de la séduire sans jamais y parvenir. S’il n’y arrivait pas ce soir, c’était mort pour lui et la belle Blackthorn. Il savait très bien qu’il n’aurait plus d’autre si belle occasion. Soyons réaliste.
Elle suppose qu’il devrait lui proposer quelques verres en plus pour qu’elle se lache totalement et l’espagnol est déjà prêt à recommander la même chose mais il la voit s’approcher de lui et son attention se fait plus aiguisée. La jambe de la jeune femme vient rejoindre les siennes de façon si lente que c’en est presque excitant. Bien décidé à profiter de ce contact, il serre doucement les genoux et pose aussi sa main brulante sur la cuisse nue de la jeune qui approche son visage de son oreille. Elle a raison, évidemment, si elle était soule, le jeu serait beaucoup moins intéressant. Et puis… il n’était pas non plus du genre a profiter du jeune femme si elle est arrachée. Sauf à l’être lui aussi. Mais il lui faudrait autre chose que de la bière pour en arriver à ce stade.
- Tu n’as pas tort.
Il sent le souffle de la jeune femme contre sa peau bronzée et se recule pour accrocher ce regard océan qui la toujours chamboulé. Il glisse vers elle un autre verre de gin et ajoute avec un air malicieux.
- Disons qu’après celui-ci tu auras bien expérimenté le côté bar et qu’ensuite on pourras aller faire un tour du côté du dancefloor… ?
Il s’amuse de la reaction de la Blackthorn et demanda comme prit d’un doute :
- Tu sais danser au moins ?
- Le contraire m’eut étonné.
Putain… Voila qu’il commençait à parler comme elle. Comme un vieux bourgeois du dix neuvième siècle. Véritable caméléon social, c’était plus fort que lui. Quand il s’interessait à quelqu’un, il se calquait sur cette personne, se mettait à son niveau, afin que l’échange puisse se poursuivre.
Il arqua un sourcil, à la fois ravie qu’elle se plie au jeu et enchaîne les verres d’alcool et surprit de ce qu’elle sous entendait. Miguel avait du mal à voire la jeune Lufkin se prendre une cuite chez elle. Bon… il avait aussi eut du mal à l’imaginer ici avec lui et pourtant elle était là, n’est ce pas. Il propose de façon très détournée l’idée de fumer un petit quelque-chose pour se détendre, ce qui aurait supposé qu’elle l’accompagne chez lui mais elle refusa de façon très nette et marquée.
- T’es pas prête, j’en étais sûr.
Miguel la taquine, décidé à la pousser dans ses retranchements. Décidé à ce qu’elle se lache. A ce qu’elle s’amuse. Miguel n’est pas contrarié. De nouveau, ses expressions sont amusantes. Elle siffle presque de désapprobation. Il a envie de savoir ce qui la fera craquer et combien de temps encore elle lui résistera. C’est que ça faisait bien trop longtemps qu’il essayait de la séduire sans jamais y parvenir. S’il n’y arrivait pas ce soir, c’était mort pour lui et la belle Blackthorn. Il savait très bien qu’il n’aurait plus d’autre si belle occasion. Soyons réaliste.
Elle suppose qu’il devrait lui proposer quelques verres en plus pour qu’elle se lache totalement et l’espagnol est déjà prêt à recommander la même chose mais il la voit s’approcher de lui et son attention se fait plus aiguisée. La jambe de la jeune femme vient rejoindre les siennes de façon si lente que c’en est presque excitant. Bien décidé à profiter de ce contact, il serre doucement les genoux et pose aussi sa main brulante sur la cuisse nue de la jeune qui approche son visage de son oreille. Elle a raison, évidemment, si elle était soule, le jeu serait beaucoup moins intéressant. Et puis… il n’était pas non plus du genre a profiter du jeune femme si elle est arrachée. Sauf à l’être lui aussi. Mais il lui faudrait autre chose que de la bière pour en arriver à ce stade.
- Tu n’as pas tort.
Il sent le souffle de la jeune femme contre sa peau bronzée et se recule pour accrocher ce regard océan qui la toujours chamboulé. Il glisse vers elle un autre verre de gin et ajoute avec un air malicieux.
- Disons qu’après celui-ci tu auras bien expérimenté le côté bar et qu’ensuite on pourras aller faire un tour du côté du dancefloor… ?
Il s’amuse de la reaction de la Blackthorn et demanda comme prit d’un doute :
- Tu sais danser au moins ?
GO SHOOTERS, GO !
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