- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» nature du sang : Sang mêlé
» gallions sous la cape : 1195
Inventaire Sorcier
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Dans le placard sous l'escalier (ft. Alba Santiago)
Mar 15 Déc 2020 - 3:53
Novembre. Le temps froid avait fini par s'installer à demeure dans toute la région. Comme chaque année, le mois des morts venait avec son lot de jours humides et sombres. De fait, il semblait que le soleil avait décidé de purement et simplement abandonner la blanche Albion pour s'en aller éclairer d'autres cieux. En ce lundi 16, une cane aurait sans doute perdu ses canetons tellement le plafond nuageux était bas. Pas même un rayon ne traversait l'épaisse couche gazeuse.
D'autres auraient fait grise mine, pour s'accorder à la couleur du temps, mais s'il en était un qui paraissait imperméable aux variations météorologiques, c'était bien l'homme à tout faire de l'université. De fait, Murdoch sifflotait gaiement cet après-midi-là, profitant d'une accalmie dans les couloirs pour réparer quelques tuiles fissurées. C'était à se demander quel genre de chaussures portaient les étudiants d'Hungcalf pour que les carreaux s'usent à ce point! Murdoch aurait pu jurer qu'il avait déjà remplacé cinq ou dix tuiles dans ce même corridor pas plus tard qu'en septembre. Peut-être que certains étudiants s'amusaient un peu trop avec leur magie entre les cours aussi... ce n'était pas à exclure.
Toujours était-il que le jeune homme se tenait à quatre pattes sur le plancher, ses pantalons descendant légèrement sur ses hanches; le prix à payer pour avoir oublié d'enfiler une ceinture le matin. C’était le genre de choses qu’il oubliait souvent, tout comme se brosser les dents ou se préparer un lunch, surtout quand il avait en tête un projet ou une expérience.
Au sol, Murdoch mesurait un carreau brisé pour s'assurer de tailler correctement celui qui allait le remplacer. La mine de son crayon choisit ce moment pour se casser à son tour. Quand Murdoch se redressa pour aller vers son petit chariot de travail, deux ronds de poussière décoraient ses genoux de pantalon, mais il ne parut pas le remarquer. Il remarqua en revanche qu'une porte de placard avait été mal refermée sous l'escalier menant au cinquième étage. Tout en glissant un chicot de crayon sur son oreille droite, il se dirigea vers la porte fautive pour réparer cet oubli et éviter qu'un étudiant distrait s'y assomme (comme cela lui était déjà arrivé quelques fois à Poudlard).
En poussant sur la lourde porte, il nota cependant une certaine résistance, comme si quelque chose à l'intérieur l'empêchait de clancher correctement.
@Alba Santiago
D'autres auraient fait grise mine, pour s'accorder à la couleur du temps, mais s'il en était un qui paraissait imperméable aux variations météorologiques, c'était bien l'homme à tout faire de l'université. De fait, Murdoch sifflotait gaiement cet après-midi-là, profitant d'une accalmie dans les couloirs pour réparer quelques tuiles fissurées. C'était à se demander quel genre de chaussures portaient les étudiants d'Hungcalf pour que les carreaux s'usent à ce point! Murdoch aurait pu jurer qu'il avait déjà remplacé cinq ou dix tuiles dans ce même corridor pas plus tard qu'en septembre. Peut-être que certains étudiants s'amusaient un peu trop avec leur magie entre les cours aussi... ce n'était pas à exclure.
Toujours était-il que le jeune homme se tenait à quatre pattes sur le plancher, ses pantalons descendant légèrement sur ses hanches; le prix à payer pour avoir oublié d'enfiler une ceinture le matin. C’était le genre de choses qu’il oubliait souvent, tout comme se brosser les dents ou se préparer un lunch, surtout quand il avait en tête un projet ou une expérience.
Au sol, Murdoch mesurait un carreau brisé pour s'assurer de tailler correctement celui qui allait le remplacer. La mine de son crayon choisit ce moment pour se casser à son tour. Quand Murdoch se redressa pour aller vers son petit chariot de travail, deux ronds de poussière décoraient ses genoux de pantalon, mais il ne parut pas le remarquer. Il remarqua en revanche qu'une porte de placard avait été mal refermée sous l'escalier menant au cinquième étage. Tout en glissant un chicot de crayon sur son oreille droite, il se dirigea vers la porte fautive pour réparer cet oubli et éviter qu'un étudiant distrait s'y assomme (comme cela lui était déjà arrivé quelques fois à Poudlard).
En poussant sur la lourde porte, il nota cependant une certaine résistance, comme si quelque chose à l'intérieur l'empêchait de clancher correctement.
@Alba Santiago
- InvitéInvité
Re: Dans le placard sous l'escalier (ft. Alba Santiago)
Sam 2 Jan 2021 - 18:53
DANS LE PLACARD
EXORDIUM.
Alba s'extirpa de la foule agitée des sorciers de la cafétaria, se frayant un chemin au milieu des élèves, ravis de se retrouver pour une pause bien méritée. Elle prit un inspiration au moment de sortir, se préparant au froid brûlant de l'hiver Ecossais.
Elle traversa la cour d'un pas rapide, son repas emballé dans un petit sac de papier sous le bras, et se dépêcha d'entrer dans le couloir. Une fois à l'abri, elle secoua un instant ses lourdes boucles brunes pour chasser les rares flocons qui avait eu le temps de s'y réfugier et se dirigea vers son placard. Oui, un placard, c'était bien là où elle se rendait. Un placard inconnu de tous plus précisemment, qu'elle avait découvert par hasard et qui lui servait désormais de coin secret lorsqu'elle avait besoin de s'isoler. Et c'était souvent le cas le midi, alors que la population de l'université se retrouvait à un seul et même endroit et que ses angoisses n'hésitait pas à ressurgir.
Inès et Iara avait d'ailleurs pris l'habitude de la voir disparaître à ses heures-là et il n'était pas rare qu'elles la taquine sur son amant mystérieux. La vérité c'est que même si elle savait qu'elle avait deux merveilleuses amies à ses côtés, trois si Ym partageait leurs horaires, elle n'était toujours pas à l'aise avec son mensonge et ce dernier prenait de l'ampleur avec chaque personne présente dans la même pièce.
Ainsi profitait-elle de ces moments de solitude pour souffler et faire taire son cerveau qui avait bien besoin de se détendre.
C'est donc avec un léger sourire qu'elle s'installa sur le petit coussin qu'elle laissait là en prévision de la visite de son postérieur, et qu'elle commença à ouvrir le paquet qu'elle avait récupéré à la cafétaria. C'est alors qu'elle allait entamer son bol de riz et ses nems qu'elle fut poussée le nez à quelque centimètre du féculent immaculé par une secousse de la porte. Elle poussa un petit cri de surprise avant de parler, assez fort pour que l'on puisse l'entendre de l'autre côté.
- Y'a quelqu'un à l'intérieur ! Ne fermez-pas !
Puis, se relevant avec précausion, son bol toujours à la main, elle glissa juste sa tête dans l'instertice de la porte pour y découvrir un jeune homme à l'air distrait, qu'elle reconnut être l'homme à tout faire. Alors qu'elle le dévisageait, elle remarqua qu'il avait l'air de tout juste sortir du lit, avec ses cheveux en pagaille, ses yeux fatigués, son pantalon trop grand et... sale ?
- Vous avez de la poussière sur les genoux. Dit-elle soudain, pour briser le silence. Elle choisit de le vouvoyer malgré son visage juvénil, prise par surprise face à cette présence inattendue.
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
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Re: Dans le placard sous l'escalier (ft. Alba Santiago)
Sam 9 Jan 2021 - 23:38
En poussant la porte, Murdoch ne s'attendait pas à ce qu'elle pousse un cri en retour. Sous le coup de la surprise, l'homme à la mèche rebelle cessa aussitôt de tenter de fermer la porte. Il n'avait aucune envie d'offenser une cloison, fût-elle en bois, et de risquer de se retrouver aplati au sol par du mobilier en furie. Un Moldu aurait ri de l'image, mais dans une école magique, on pouvait s'attendre à tout, disons à à peu près tout. En tous les cas, peu de choses auraient étonné Murdoch.
À part peut-être une porte criarde. Mais il fallut à peine quelques millisecondes pour que les mots prononcés se fraient un chemin jusqu'au cerveau de Murdoch. En débit de l'accent prononcé, il était indiscutable qu'ils formaient la phrase : il y a quelqu'un à l'intérieur.
L'apparition d'une tête par l'entrebâillement de la porte un instant plus tard confirma la déduction de Murdoch, qui sourit doucement à la jeune femme. Un petit morceau de nourriture lui pendait au bout du nez, mais Murdoch ne savait pas s'il devait le lui dire et l'embarrasser ou tendre la main pour la débarrasser. Celle qui avait toutes les allures d'une étudiante lança le bal en lui faisant remarquer qu'il avait les genoux poussiéreux. Son regard glissa vers ses pantalons, qu'il remonta distraitement.
Sans quitter son sourire - après tout, qu'était un peu de poussière sur des pantalons de travail? - Murdoch saisit l'ouverture. « T'as quelque chose sur le nez », fit-il en pointant son propre nez. Puis, sa curiosité prit le dessus et il se pencha légèrement sur le côté pour tenter de voir par-dessus l'épaule gauche de la jeune fille. Que pouvait bien faire une étudiante dans un placard du troisième étage? Ou de tout autre étage tout court, se dit le garçon, interloqué. « J'peux t'aider? »
C'était non seulement son job, mais c'était aussi son mode de communication par défaut. S'il pouvait aider quelqu'un, rendre service, faire plaisir, il n'avait pas l'impression d'avoir perdu sa journée. Ça arrivait rarement, surtout depuis qu'il travailler à Hungcalf; tous les jours, il avait l'occasion de se rendre utile, parfois de façon très discrète, parfois si discrète que personne ne le remarquait, mais Murdoch savait, et c'était le plus important.
À part peut-être une porte criarde. Mais il fallut à peine quelques millisecondes pour que les mots prononcés se fraient un chemin jusqu'au cerveau de Murdoch. En débit de l'accent prononcé, il était indiscutable qu'ils formaient la phrase : il y a quelqu'un à l'intérieur.
L'apparition d'une tête par l'entrebâillement de la porte un instant plus tard confirma la déduction de Murdoch, qui sourit doucement à la jeune femme. Un petit morceau de nourriture lui pendait au bout du nez, mais Murdoch ne savait pas s'il devait le lui dire et l'embarrasser ou tendre la main pour la débarrasser. Celle qui avait toutes les allures d'une étudiante lança le bal en lui faisant remarquer qu'il avait les genoux poussiéreux. Son regard glissa vers ses pantalons, qu'il remonta distraitement.
Sans quitter son sourire - après tout, qu'était un peu de poussière sur des pantalons de travail? - Murdoch saisit l'ouverture. « T'as quelque chose sur le nez », fit-il en pointant son propre nez. Puis, sa curiosité prit le dessus et il se pencha légèrement sur le côté pour tenter de voir par-dessus l'épaule gauche de la jeune fille. Que pouvait bien faire une étudiante dans un placard du troisième étage? Ou de tout autre étage tout court, se dit le garçon, interloqué. « J'peux t'aider? »
C'était non seulement son job, mais c'était aussi son mode de communication par défaut. S'il pouvait aider quelqu'un, rendre service, faire plaisir, il n'avait pas l'impression d'avoir perdu sa journée. Ça arrivait rarement, surtout depuis qu'il travailler à Hungcalf; tous les jours, il avait l'occasion de se rendre utile, parfois de façon très discrète, parfois si discrète que personne ne le remarquait, mais Murdoch savait, et c'était le plus important.
- InvitéInvité
Re: Dans le placard sous l'escalier (ft. Alba Santiago)
Dim 11 Avr 2021 - 13:10
DANS LE PLACARD
EXORDIUM.
« T'as quelque chose sur le nez »
Le jeune homme avait répondu avec un gentil sourire, après avoir remonté son pantalon encore poussiéreux. Alba fronça les sourcils avant de rapidement porter sa main contre son nez sur lequel s'était en effet installé deux grins de riz gluant. Le geste terminé, l'étudiante remarqua l'air intrigué de l'intru et se prit à rougir lorsqu'il tenta de regarder derrière elle, comme pour chercher une explication à sa présence.
« J'peux t'aider? »
La brunette était clairement embarrassée maintenant, aussi balbutia-t-elle quelques onomatopées avant de se reprendre.
« Non, non, désolée, je ne devrais pas être là. Le placard est tout le temps ouvert et j'en ai profité, mais je ne veux pas vous déranger dans votre travail » Dit-elle en se baissant pour ramasser son coussin, son sac, et le livre qu'elle avait commencé à sortir.
La tâche était plutôt hardue, étant donné le nombre d'objets que cela représentait et de la nécessité de garder son bol de repas droit. C'est sans surprise qu'elle fit tomber son sac de cours, puis le petit oreiller de tissu vert pâle à l'instant où elle tenta de se redresser.
« Holy shit ! »
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Re: Dans le placard sous l'escalier (ft. Alba Santiago)
Lun 26 Avr 2021 - 3:45
Joues rougies, tête baissée, regard fuyant, mains agitées : l'étudiante démontrait toutes les caractéristiques d'une personne embarrassée. Le premier venu s'en serait rendu compte, mais il ne fallait pas avoir côtoyé Murdoch bien longtemps pour savoir que même les émotions les plus faciles à décoder représentaient un certain niveau de défi pour cet esprit pas toujours en phase avec le reste du monde. D'autant qu'il n'y avait, dans cette situation, aucun élément qui justifierait de l'embarras, du moins du point de vue de l'homme à tout faire. Chacun avait bien le droit de déjeuner dans le lieu qui l'inspirait le plus, même si ce lieu était inhabituel.
« Vous m'dérangez pas du t... » s'empressa-t-il de répondre à la remarque nerveuse de la jeune femme, mais celle-ci rassemblait déjà ses affaires pour libérer le placard. Cette fois, ce fut le tour de Murdoch de se sentir embarrassé : loin de lui l'idée de chasser la jeune femme en la privant de son lieu de repas!
La fille en question n'avait pas, semble-t-il, le talent de Murdoch pour trimballer plusieurs objets en même temps. C'était une science qui se développait au fil de nombreuses années d'expérience, et qui ne venait pas sans quelques accidents. Murdoch parvenait à trimballer jusqu'à une vingtaine d'objets de différentes tailles ET à se déplacer sur de courtes distances. Cependant, il rencontrait encore quelques difficultés au moment de déposer l'ensemble de son fatras, mais il travaillait là-dessus...
Il ne fit toutefois ni une ni deux quand il vit les objets de l'étudiante s'éparpiller au sol au fur et à mesure qu'elle tentait de les ramasser, et il se pencha à son tour pour les attraper, question de rattraper son indélicatesse précédente. Évidemment, il arriva ce qui devait arriver selon une loi de physique toute simple : lorsque les deux têtes se penchèrent en même temps vers le même point, elles se rencontrèrent à mi-chemin du sol.
Le choc en soi ne fut pas grand vu la vitesse à laquelle les deux têtes se déplaçaient, mais os contre os avec très peu de gras et de chair... la douleur résonna sous les deux crânes.
« Oh! » Il porta aussitôt la main à son front, comme si appliquer une pression pouvait atténuer la douleur, puis l'abaissa en direction de l'étudiante, l'air affreusement désolé. « Pardon! J'voulais pas! Je... Vous voulez de la glace? J'peux vous apporter de la glace. » Ving-cinq ans et toujours aussi maladroit, il ne changerait donc jamais?
« Vous m'dérangez pas du t... » s'empressa-t-il de répondre à la remarque nerveuse de la jeune femme, mais celle-ci rassemblait déjà ses affaires pour libérer le placard. Cette fois, ce fut le tour de Murdoch de se sentir embarrassé : loin de lui l'idée de chasser la jeune femme en la privant de son lieu de repas!
La fille en question n'avait pas, semble-t-il, le talent de Murdoch pour trimballer plusieurs objets en même temps. C'était une science qui se développait au fil de nombreuses années d'expérience, et qui ne venait pas sans quelques accidents. Murdoch parvenait à trimballer jusqu'à une vingtaine d'objets de différentes tailles ET à se déplacer sur de courtes distances. Cependant, il rencontrait encore quelques difficultés au moment de déposer l'ensemble de son fatras, mais il travaillait là-dessus...
Il ne fit toutefois ni une ni deux quand il vit les objets de l'étudiante s'éparpiller au sol au fur et à mesure qu'elle tentait de les ramasser, et il se pencha à son tour pour les attraper, question de rattraper son indélicatesse précédente. Évidemment, il arriva ce qui devait arriver selon une loi de physique toute simple : lorsque les deux têtes se penchèrent en même temps vers le même point, elles se rencontrèrent à mi-chemin du sol.
Le choc en soi ne fut pas grand vu la vitesse à laquelle les deux têtes se déplaçaient, mais os contre os avec très peu de gras et de chair... la douleur résonna sous les deux crânes.
« Oh! » Il porta aussitôt la main à son front, comme si appliquer une pression pouvait atténuer la douleur, puis l'abaissa en direction de l'étudiante, l'air affreusement désolé. « Pardon! J'voulais pas! Je... Vous voulez de la glace? J'peux vous apporter de la glace. » Ving-cinq ans et toujours aussi maladroit, il ne changerait donc jamais?
- InvitéInvité
Re: Dans le placard sous l'escalier (ft. Alba Santiago)
Mar 27 Juil 2021 - 22:35
DANS LE PLACARD
EXORDIUM.
La rencontre avait quelque chose de comique ; deux jeunes gens qui ne savait pas comment réagir à la présence de l'autre et qui se prenait les pieds entre leurs mots et leurs phrases.
C'est d'ailleurs cette maladresse qui fit échapper son sac, puis se cogner contre son interlocuteur qui avait tenté d'intercepter l'objet avant qu'il ne se vide sur le sol. Geste toutefois serviable mais dont le mauvais timing avait résulté en un impact plus que désagréable.
La sorcière laissa échapper un petit cri de douleur accompagné d'une autre injure -ça commençait à faire beaucoup- puis se redressa, la lanière dans une main tandis que l'autre se frottait le crâne.
Le garçon, lui aussi avait levé une main pour l'appliquer sur son front, alors que la première était également placée sur la lanière du sac d'Alba. Ses premiers mots à lui avaient été des excuses embrouillées. L'image était digne de l'art séquentiel, les deux silhouette encore un peu courbées, presque symétriques, si l'on excluait l'allure générale des deux individus.
Avec sollicitude, il lui proposa de la glace, et elle hésita une seconde.
« Ne t'inquiète pas, c'est rien. Commença-t-elle avec une voix plus douce que celle qu'elle avait employé pour jurer, Et pour la glace, je ne veux pas t'embêter plus longtemps. Entre le placard et le front, quelle bonne impression... La brunette secoua la tête avec un air contri et ne pu s'empêcher de grimacer à la douleur qui émanait de son crâne. Ok, je retire ce que j'ai dit, si tu as de la glace, je ne me débattrai pas. Je suis vraiment désolée... »
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Re: Dans le placard sous l'escalier (ft. Alba Santiago)
Dim 22 Aoû 2021 - 23:23
Les oreilles de l'homme à tout faire s'étaient dressé en entendant l'étudiante lâcher une exclamation de douleur, mais il s'en voulait tellement déjà que son niveau d'embarras ne pouvait grimper davantage. Tout en se frottant le crâne, il finit de rassembler les dernières affaires échappées par la jeune femme et les lui tendit, les yeux toujours fixés à hauteur de genoux.
« C'est pas grave! C'est pas grave! » s'empressa-t-il de dire pour rassurer la fille. C'était lui qui était dans le tort après tout. La douleur et la surprise passées, le tutoiement lui revint naturellement et les mots déboulèrent à toute vitesse car il ne voulait surtout pas que l'étudiante se sente gênée par ce qui venait de se passer. Ça pouvait arriver à tout le monde de manger dans un placard et de se cogner la tête contre la tête de quelqu'un d'autre après tout. « C'est moi qui te déranges et toi qui t'excuses, ça va pas. J'suis Murdoch, en passant. Murdoch MacGregor. J'suis homme à tout faire alors j'suis là pour aider tout le monde. Tu peux m'accompagner à côté, deuxième porte à droite après le tournant du couloir juste là. J'ai de quoi faire de la glace en un rien de temps. Ça ira mieux pour ta tête. Moi, ça va parce que j'ai la tête dure. Mon père me le dit souvent. » Il prit une courte inspiration et releva la tête vers l'étudiante, qui avait une drôle d'expression sur le visage.
Il prit un air catastrophé, se demandant s'il avait encore fait preuve de maladresse ou si l'étudiante se sentait vraiment mal après le coup à la tête. En quelques pas, il fut à son poste de travail et rassembla ses affaires, prêt à accompagner la fille à la recherche de glace. Il ne la lâcherait pas d'une semelle. Tout était de sa faute et il voulait réparer ses torts. Il n'aurait pas dû vouloir fermer cette porte, elle ne dérangeait personne en étant entrouverte!
« Tu peux rester ici pendant que je vais chercher la glace si tu te sens pas bien! » À bien y penser, c'était probablement la meilleure solution, il aurait dû y penser plus tôt.
« C'est pas grave! C'est pas grave! » s'empressa-t-il de dire pour rassurer la fille. C'était lui qui était dans le tort après tout. La douleur et la surprise passées, le tutoiement lui revint naturellement et les mots déboulèrent à toute vitesse car il ne voulait surtout pas que l'étudiante se sente gênée par ce qui venait de se passer. Ça pouvait arriver à tout le monde de manger dans un placard et de se cogner la tête contre la tête de quelqu'un d'autre après tout. « C'est moi qui te déranges et toi qui t'excuses, ça va pas. J'suis Murdoch, en passant. Murdoch MacGregor. J'suis homme à tout faire alors j'suis là pour aider tout le monde. Tu peux m'accompagner à côté, deuxième porte à droite après le tournant du couloir juste là. J'ai de quoi faire de la glace en un rien de temps. Ça ira mieux pour ta tête. Moi, ça va parce que j'ai la tête dure. Mon père me le dit souvent. » Il prit une courte inspiration et releva la tête vers l'étudiante, qui avait une drôle d'expression sur le visage.
Il prit un air catastrophé, se demandant s'il avait encore fait preuve de maladresse ou si l'étudiante se sentait vraiment mal après le coup à la tête. En quelques pas, il fut à son poste de travail et rassembla ses affaires, prêt à accompagner la fille à la recherche de glace. Il ne la lâcherait pas d'une semelle. Tout était de sa faute et il voulait réparer ses torts. Il n'aurait pas dû vouloir fermer cette porte, elle ne dérangeait personne en étant entrouverte!
« Tu peux rester ici pendant que je vais chercher la glace si tu te sens pas bien! » À bien y penser, c'était probablement la meilleure solution, il aurait dû y penser plus tôt.
- InvitéInvité
Re: Dans le placard sous l'escalier (ft. Alba Santiago)
Dim 5 Sep 2021 - 13:37
DANS LE PLACARD
EXORDIUM.
Le flot de parole qui échappa de la bouche du jeune homme la réconforta étrangement. Malgré les circonstances douloureuses de leur rencontre, il lui était sympathique, et elle fut attendrie par son air désolée et sa sollicitude. Elle laissa échapper un petit rire à sa dernière remarque et lui répondit avec une petite grimace.
-Effectivement, j'avais remarqué. Dit-elle en se tenant toujours la tête. Et ne t'inquiète pas, tu n'y es pas pour grand-chose, c'est surtout un mauvais concours de circonstance. Moi c'est Alba.
Alors qu'il s'apprêtait à aller chercher de la glace, elle posa toutes ses affaires dans le placard, le refermant légèrement, puis lui emboita le pas, lui signifiant qu'elle était tout à fait en état de marcher.
- Tu travailles à Hungcalf depuis longtemps ? Demanda-t-elle pour entamer la conversation, alors qu'il ouvrait la porte de sa loge, dans laquelle elle rentra, un air curieux accroché sur le visage.
-Effectivement, j'avais remarqué. Dit-elle en se tenant toujours la tête. Et ne t'inquiète pas, tu n'y es pas pour grand-chose, c'est surtout un mauvais concours de circonstance. Moi c'est Alba.
Alors qu'il s'apprêtait à aller chercher de la glace, elle posa toutes ses affaires dans le placard, le refermant légèrement, puis lui emboita le pas, lui signifiant qu'elle était tout à fait en état de marcher.
- Tu travailles à Hungcalf depuis longtemps ? Demanda-t-elle pour entamer la conversation, alors qu'il ouvrait la porte de sa loge, dans laquelle elle rentra, un air curieux accroché sur le visage.
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Re: Dans le placard sous l'escalier (ft. Alba Santiago)
Lun 15 Nov 2021 - 4:31
Le rire de la jeune fille, dont il apprécia le son, le soulagea immédiatement. Si elle pouvait rire, c'est qu'elle n'était pas si mal en point. Il s'en serait voulu d'avoir blessé quelqu'un, peut-être même jusqu'au lendemain! Comme elle lui emboitait le pas, Murdoch retrouva lui aussi le sourire.
« Enchanté Alba! Moi c'est... » Il s'interrompit juste à temps avant de faire les présentations une deuxième fois. Ça lui arrivait souvent, il embrayait dans une conversation comme sur un pilote automatique, sans vraiment réfléchir à ses propos, comme toutes les fois où il répondait "vous aussi" à un serveur qui lui souhait "bon appétit" ou "au revoir" à quelqu'un qui lui disait bonjour" ou même toutes les fois embarrassantes où il avait appelé un professeur "papa". On ne mourait pas pour si peu, se disait chaque fois Murdoch que l'embarras n'embarrassait jamais bien longtemps.
Ils entrèrent dans la loge tandis que Murdoch répondait à la question de la jeune étudiante, Alba. « Cinq mois la semaine prochaine! », fit-il fièrement en se penchant pour éviter de se cogner à nouveau la tête, cette fois sur une poutre un peu trop basse au plafond. L'espace était pour le moins restreint dans sa loge : un bureau occupait pour ainsi dire toute la place au centre, et derrière, un grand placard semblait garder ses portes fermées de peine et de misère tant le contenu en débordait. Mais Murdoch n'alla pas vers le placard, il s'installa plutôt sur la chaise droite pour mieux se pencher sur un tiroir de son bureau. Il en extirpa tour à tour une machine à café dont il ne restait plus guère que la carafe, un bocal à poisson rouge heureusement vide, trois cuillères en métal et, enfin, un chaudron.
« C'est vraiment une chance de travailler à Hungcalf, c'est nettement mieux que de fabriquer des chaussures avec mon père. Et tu étudies en quoi? »
Sans relever la tête de ses tiroirs, il en ouvrit un deuxième et en tira cette fois quatre petites bouteilles, deux bleues, une noire et une blanche. L'homme marqua une courte pause en se grattant la tête avant de soudain se souvenir d'où il avait laissé sa baguette la dernière fois.
« Pardon », fit-il en contournant Alba pour aller récupérer sa baguette dans la poche de son manteau, accroché à la poignée de porte.
Revenu à ses bouteilles et chaudron, il entreprit de tout mélanger d'un oeil expert, sans mesurer les liquides qu'il ajoutait à la mixture. Il glissa un doigt dans le chaudron puis le porta à ses lèvres pour mieux goûter la préparation du bout de la langue, l'air concentré. Puis, il saisit sa baguette et tapa trois fois sur le côté droit du chaudron, une fois à gauche, et finit son numéro par quatre rapides coups secs sur le rebord. De la buée s'échappa aussitôt du chaudron, faisant écran devant le sourire radieux de Murdoch.
« C'est prêt! »
Tout compte fait, le petit Mudz n'était pas si nul en magie quand il n'était pas sous pression.
« Enchanté Alba! Moi c'est... » Il s'interrompit juste à temps avant de faire les présentations une deuxième fois. Ça lui arrivait souvent, il embrayait dans une conversation comme sur un pilote automatique, sans vraiment réfléchir à ses propos, comme toutes les fois où il répondait "vous aussi" à un serveur qui lui souhait "bon appétit" ou "au revoir" à quelqu'un qui lui disait bonjour" ou même toutes les fois embarrassantes où il avait appelé un professeur "papa". On ne mourait pas pour si peu, se disait chaque fois Murdoch que l'embarras n'embarrassait jamais bien longtemps.
Ils entrèrent dans la loge tandis que Murdoch répondait à la question de la jeune étudiante, Alba. « Cinq mois la semaine prochaine! », fit-il fièrement en se penchant pour éviter de se cogner à nouveau la tête, cette fois sur une poutre un peu trop basse au plafond. L'espace était pour le moins restreint dans sa loge : un bureau occupait pour ainsi dire toute la place au centre, et derrière, un grand placard semblait garder ses portes fermées de peine et de misère tant le contenu en débordait. Mais Murdoch n'alla pas vers le placard, il s'installa plutôt sur la chaise droite pour mieux se pencher sur un tiroir de son bureau. Il en extirpa tour à tour une machine à café dont il ne restait plus guère que la carafe, un bocal à poisson rouge heureusement vide, trois cuillères en métal et, enfin, un chaudron.
« C'est vraiment une chance de travailler à Hungcalf, c'est nettement mieux que de fabriquer des chaussures avec mon père. Et tu étudies en quoi? »
Sans relever la tête de ses tiroirs, il en ouvrit un deuxième et en tira cette fois quatre petites bouteilles, deux bleues, une noire et une blanche. L'homme marqua une courte pause en se grattant la tête avant de soudain se souvenir d'où il avait laissé sa baguette la dernière fois.
« Pardon », fit-il en contournant Alba pour aller récupérer sa baguette dans la poche de son manteau, accroché à la poignée de porte.
Revenu à ses bouteilles et chaudron, il entreprit de tout mélanger d'un oeil expert, sans mesurer les liquides qu'il ajoutait à la mixture. Il glissa un doigt dans le chaudron puis le porta à ses lèvres pour mieux goûter la préparation du bout de la langue, l'air concentré. Puis, il saisit sa baguette et tapa trois fois sur le côté droit du chaudron, une fois à gauche, et finit son numéro par quatre rapides coups secs sur le rebord. De la buée s'échappa aussitôt du chaudron, faisant écran devant le sourire radieux de Murdoch.
« C'est prêt! »
Tout compte fait, le petit Mudz n'était pas si nul en magie quand il n'était pas sous pression.
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