- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Dim 27 Déc 2020 - 12:12
All I really want for Xmas is you ft. @Peter DrummondLa froideur de ce mois de décembre lui gifle les joues, les teintant d’une douce couleur rosée qui lui donne un aspect plus vivant qu’il ne l’est vraiment. Les doigts emmitouflés dans des gants, eux-mêmes dissimulés dans les poches de son grand manteau, il regarde les illuminations de Noël scintiller sur les murs des immeubles, trahissant la présence de foyers. De légères volutes s’échappent de ses lèvres alors qu’il soupire pensivement. Dans sa poche droite, sa main se crispe sur la lettre qu’il a reçue de son grand-père quelques jours plus tôt et qu’il ne parvient pas à quitter. Une missive lui rappelant ce qu’il avait apparemment oublié, lors de cette nuit passée dans les ruines du château écossais avec le Wright. Une réalité à laquelle il ne peut plus échapper désormais. C’est cette lettre qui doit lui donner le courage, aujourd’hui, de renoncer à un grand rêve pourtant ignoré jusqu’à présent. Il n’a pas d’avenir avec Peter et ne peut plus s’autoriser, désormais, à en imaginer un. Maximilien se sent pris à la gorge, terrassé par une simple lettre trahissant le caractère impitoyable de Charles Leroy, son grand-père, dont la sentence en cas de récidive est claire : un rejet total, une humiliation cuisante et la menace de voir ses rêves de carrière anéantis.
Adossé contre l’un des stands, à l’abri des regards indiscrets, le français sort son téléphone de son autre poche et plonge dans les derniers messages échangés avec Peter. Une communication qu’il n’a pas su empêcher et qui, malgré lui, lui a donné de quoi sourire pendant ces trois dernières semaines. Il se souvient parfaitement de cette sensation presque inexplicable, à la vue d’un nouveau sms reçu de sa part. Comme une promesse d’un quelque chose d’autre qu’il ne saurait nommer. Distrait, il parcourt l’intégralité de leur communication, s’arrêtant parfois plus d’une minute sur l’un des messages de l’écossais. On y devine un esprit malin et joueur, une personnalité toute aussi attachante que dangereuse. Les souvenirs de leur nuit passée l’un contre l’autre hantent son esprit, lui laissant un arrière-goût amer ou sucré. Tout dépend de son état d’esprit le jour-même. Et aujourd’hui, il ne peut se permettre de se remémorer cet instant comme “un bon souvenir”, étant donné qu’il met le doigt sur tout ce qu’il fait mal dernièrement. Son grand-père a été clair : il doit retourner sur le droit chemin en espérant que cette nuit-là, spécifiquement, ne parvienne jamais à ses oreilles. Pourtant, il continue de faire défiler les messages, ne pouvant se résoudre à les supprimer. Il le faudrait, pourtant, car ils sont la preuve flagrante de son ingérence sentimentale. Et si Juliet venait à tomber dessus ? Ou une personne plus mal avisée encore ? Peut-être même devrait-il complètement supprimer son contact… Son pouce appuie sur le bouton et, comme il s’y attendait, le téléphone lui demande une confirmation de cette suppression. Les yeux rivés sur l’écran, l’esprit troublé, il hésite. Tantôt attiré par le ‘oui’, tantôt par le ‘non’. Incapable de prendre une décision qui scellerait à jamais son destin. Son regard est alors attiré par l’heure, lui indiquant que non seulement l’heure de rendez-vous est passée, mais que Peter ne lui a pas donné de nouvelles. Peut-être n’aura-t-il à prendre aucune décision, au final. Peut-être le Wright l’a-t-il prise pour eux deux… Et cette réalisation est bien plus douloureuse qu’il ne l’imaginait. Maximilien abandonne sa manipulation et range le téléphone, fermant les yeux quelques secondes en maintenant sa tête appuyée contre le petit chalet en bois du marché de Noël. Combien de temps acceptera-t-il de rester là à se tourmenter, alors que Peter semble avoir déjà décidé qu’il n’en valait pas la peine ? Il ne comprend pas ce revirement de situation, quand ses messages laissaient clairement comprendre son intérêt à son égard. Et ses déclarations, dans les ruines… sa parole ne vaut-elle donc plus rien désormais ? Le français respire profondément, une étrange douleur s’installant dans sa poitrine à l’instant même où il sent son regard se flouter. Des larmes ? Non, jamais, il ne se le permettra pas. Mais il reconnaît le goût amer de la déception. Au fond, il avait raison… Peter n’est pas quelqu’un sur qui compter. Incapable de tenir une promesse aussi simple qu’un rendez-vous. Il le pensait fort et courageux, mais n’est-ce donc pas de la lâcheté que de ne jamais venir sans même l' avertir ? Maximilien prend de nouveau son téléphone mais aucun nouveau message ne s’y affiche.
“Fais chier. T’es qu’un pauvre con mon gars. T’as cru quoi en fait…” Il réalise qu’au final, il attendait peut-être plus de ce rendez-vous qu’il ne l’avait prévu à la base. Et que la tâche de mettre fin à cette liaison naissante lui a été retirée de force. Un soulagement ? Il devrait pourtant le voir ainsi mais en est bien incapable. C’est donc ça que l’on ressent lorsqu’on se fait rejeter… comment a-t-il pu penser, ne serait-ce qu’une seconde, d’infliger un tel sentiment à Juliet ? Voilà une demi-heure qu’il attend et brusquement, le Summerbee quitte son repaire pour prendre la direction de l’université. Tout ça lui a fait passer l’envie de se promener dans le village de Noël. Au moins, maintenant, les choses sont un peu plus claires : il épousera Juliet, comme il en a été décidé et Maximilien se promet de ne plus jamais se détourner de ce chemin. Un chemin bien plus confortable et stable duquel il n’aurait jamais dû s’écarter dans un premier temps…
Ce qui n’amenuise en rien la douleur causée par cette désillusion. Alors qu’il lâche enfin la lettre tant redoutée, ses doigts effleurent un objet plus dur avant de se refermer sur lui. La potion… il ne se souvient pas l’avoir prise le matin-même. Ou est-ce l’inverse ? Il ne sait plus. S’arrêtant, il la sort de sa poche, l’inspectant à la recherche d’un indice, un souvenir qui lui permettrait de savoir si oui ou non, il a respecté son dosage quotidien.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Jeu 31 Déc 2020 - 18:19
19.12.20 | all i really want for xmas is you ft. @maximilien leroy
Il faisait froid ; Peter était d’autant plus glacé que ses vêtements étaient mouillés. Ils étaient trempés parce quelqu’un lui avait fait faire des travaux pratiques dehors. Pendant près de quatre heures, le garçon avait payé sa maladresse – laquelle de la gaucherie ou de l’insolence ils ne pourraient jamais vraiment savoir tant Peter affirmait l’une et ils affirmeraient l’autre – et sentait ses os crier douleurs et arthroses avant l’heure. Comme promis par @Zahia Saouli, l’entraînement avait débuté aux aurores et le garçon était debout depuis quatre heures du matin. There was once a time when this was the time to go to bed! Et voici qu’il se levait pour s’habiller de son uniforme de Quidditch le plus chaud et se peller les fesses sur un balais. À la minute même où ses joues avaient été frappées par le vent glacial de la nuit, Peter s’était maudit d’avoir renvoyé cette petite chouette d’apparence si innocente. L’animal s’était bien moqué de lui – le pauvre innocent de cette malheureuse histoire qui avait simplement voulu féliciter sa coach d’avoir été promue directrice. Rigide et sûrement très amusée par la situation, la brune incendiaire l’avait accueilli avec un thé dans les mains – pour elle, mais pas pour lui – et lui avait demandé de s’échauffer en courant – what the bloody hell? – autour du terrain. Quiconque avait déjà mis les pieds sur un terrain de Quidditich savait qu’il était grand et que Peter n’avait pas spécialement apprécié l’idée. L’encourageant (car c’est ainsi que la belle nommait ses remontrances), la directrice s’était réfugiée derrière la baie vitrée du club house. Elle n’avait très certainement pas froid puisque, professionnelle aguerrie, elle portait une cape de sport particulièrement épaisse, et avait choisi de se placer là pour lui rappeler sans cesse la chaleur à laquelle il avait renoncé en s’adressant à elle avec tant d’irrévérence. Grommelant - et s’étouffant chaque fois – Peter termina ses dix tours de terrain la gorge en feu et les poumons brûlés par le froid. That must be some sort of physical torture! She can’t be allowed! Un simple regard dans sa direction lui rappela que c’était précisément cette attitude qui l’avait mis dans le pétrin ; il se garda donc de tout commentaire et cracha plutôt ses poumons sur l’herbe.
Le samedi matin fila comme un Peter sur son balais pressé de retrouver sa liberté. Plus d’une fois, l’envie de s’envoler au loin et de retrouver les lumières du marché de Noël l’avait titillé. Nonsense, she’d have caught me in the twinkling of an eye! La coach n’était pas entraîneuse pour rien et avait plus que mérité sa place dans l’équipe. La punition levée, la grande gigue recouverte de boue se précipita dans les douches du club house avec le sac de sport qu’il avait emporté avec lui. Se savonnant à la vitesse de la lumière, le gadoueux fit disparaître toute trace de terre risquant de trahir ses quelques (nombreuses) chutes et en profita pour laver ses mèches brunes. Le savon coulait dans les grilles sur le sol des douches communes et l’eau emportait tout mauvais souvenir de la matinée. La punition le faisait rire, malgré tout, et ses dents blanches inondaient la salle d’eau au rythme de la chanson qu’il chantonnait. La serviette frottait la chevelure qui dégoulinait sur le sol tandis que le jeune Drummond jetait un coup d’œil à son téléphone portable dans son plus simple appareil ; il avait sûrement oublié de recharger le mobile et dut attendre d’être complètement habillé pour entrevoir l’heure tardive sur l’horloge de la cuisine. Feck is that right?! L’eau chaude avait sans doute coulé plus longtemps que prévu et il était en retard. Peter grogna en réalisant qu’il ne pourrait pas faire un détour par son appartement et jeta un Reducio à son sac de sport pour rapetisser suffisamment l’objet et son contenu de sorte à ce qu’il tienne dans sa poche de manteau. Content de son ingéniosité, le garçon poursuivit sa tentative pour rattraper les minutes précieuses qu’on lui avait volées en jetant un charme d’air chaud qui balaya sa chevelure et la sécha en une poignée de secondes. That’ll do it! Tant pis pour le parfum et le crémage, il fallait qu’il se dépêche.
Une demi-heure de retard et pas une minute de plus, Peter se dépêcha de transplaner au village de Noël construit pendant et pour la période. Feck! Feck! Where is he now? Les beaux Français ne courraient pourtant pas les rues du marché de Noël où il avait atterri et son regard de rapace scrutait la foule ; son cœur battait plus vite à présent. What if he grew wary and simply vanished? Peter pressa le pas parmi les nombreux étudiants qui s’étaient rassemblés en cette fin d’après-midi pour s’inspirer un peu d’esprit de Noël. Come on… He can’t be… Is… Is it possible that’s him? Un homme venait de se détacher d’un cabanon pour marcher vivement en direction de l’université.
“Wait!”, il cria dans le vide. Personne ne se retourna et il dut courir à grandes foulées pour le rattraper. “Hey! Max’! I’m sorry I’m so late!”
Il l’attrapa par le bras pour laisser passer les passants pressés et l’attira où ils pourraient échanger quelques mots sans avoir à crier derrière un autre cabanon qui vendait des ornements enchantés pour les sapins des sorciers.
“I’m so sorry, by battery died and I didn’t have the charger. I didn’t tell you because… well I was a bit ashamed, really, but I got four hours of detention this morning and then I had a shower – because there’s no way I’m stinky when I’m meeting you – and well… there’s that. Sorry. Can I offer you a cocoa to make myself forgiven?”
Peter regarda autour de lui pour voir si quelqu’un les avait repérés ; constatant qu’ils étaient tranquilles, le jeune homme prit tendrement ses mains dans les siennes pour les réchauffer.
“It’s good to see you…”
Il se pencha pour embrasser sa joue. What the feck? Sa respiration était encore courte. Thank goodness that was a tender kiss, otherwise the boy might think you’re kissing your brother, eijit!
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Ven 1 Jan 2021 - 0:00
All I really want for Xmas is you ft. @Peter DrummondIl ne prend pas la peine de l'appeler. Pour quoi faire ? Si Peter avait voulu le contacter, il l'avait fait il y a de cela trente minutes. Maximilien ne comprend pas ce qu'il a pu faire qui ait pu décourager le Wright de la sorte. En touchant la lettre dans sa poche, il lui vient la pensée que, peut-être, il n'est pas le seul à avoir reçu une missive moralisatrice de la part de Charles Leroy. Peter aurait-il succombé à la peur, l'abandonnant alors qu'il avait pourtant juré de se tenir debout à ses côtés au moindre problème ? Qui est-il seulement pour le juger alors que lui-même s'apprête à saborder tout possible avenir avec l'écossais, par crainte… Le jeune homme soupire, jette un dernier coup d'œil à son téléphone. Rien. Nada. Nothing. Juste la trace de leur dernier échange, qui lui paraît bien amer désormais. Non, vraiment, qu'a-t-il fait… Je ferais mieux de retourner auprès de @Juliet Blackthorn. Elle, elle ne l'a pas laissé tomber, jusqu'à preuve du contraire. Irréprochable, pas comme lui. Les secondes lui paraissent longues et chacune d'entre elles résonne dans sa poitrine. It's for the best. Il ne s'était pas rendu compte que sa main s'était mise à serrer si fort le bout de papier, le rendant presque méconnaissable.
De l'autre côté, bien caché au fond de sa poche, se trouve la potion qu'il a acheté à ce vendeur étrange, Redgrave. Il en sent le verre froid sur la pulpe de ses doigts et une étrange sensation le parcourt. Un frisson, des pieds à la tête. L'impression d'avoir… oublié quelque chose ? Il se sera tellement concentré sur ce rendez-vous et ce qu'il a à dire qu'il en aura oublié de prendre ses gouttes. Et le vieil homme a été très clair : une prise régulière et permanente est nécessaire pour obtenir l'effet désiré. Maximilien regarde autour de lui les passants qui se bousculent. De tous âges, ils paraissent sereins, voire heureux. Mais ils ne sont pas aveugles non plus et il ne peut pas prendre son traitement sous leurs yeux. Cela attendra son retour à l'université qui, de toute évidence, ne va pas tarder. Toujours aucun signe de Peter à l'horizon et le français commence sérieusement à être agacé par cet état de fait. À croire qu'il a encore fait confiance à la mauvaise personne.
Gardant son bonnet bien enfouie sur sa tête, il remonte sa capuche pour, sûrement, cacher son visage teinté de déception. Cette honte qu'il ressent à s'être fait poser un lapin, il ne veut pas la faire connaître. Son corps quitte le bois sur lequel il s'était adossé bien plus tôt dans l'après-midi et il reprend sa marche vers l'université, ignorant qu'à quelques mètres seulement, Peter l'interpelle. Les voix des autres personnes couvrent la sienne, si bien qu'il continue son chemin sans se douter de rien. Il faut que le sorcier le saisisse par le bras pour que Maximilien, dans un sursaut justifié, remarque sa présence.
"You scared me." Dit-il simplement, ignorant volontairement les excuses du Wright encore trop légères à son goût. Il se retient d'ailleurs de mentionner son retard, qu'il a encore en travers de la gorge, uniquement car ils risqueraient d'être entendus par les mauvaises personnes. Peter les met tous deux à l'écart et le français se laisse emporter. Incapable de savoir comment il doit se comporter désormais. Plaît-il toujours à Peter ? Son retard n'a fait que mettre en suspens ses résolutions premières. À quoi bon faire tout ça si au final, l'écossais admet avoir perdu de cet intérêt à son égard… Maximilien le regarde, attend sa sentence.
Ce sont des excuses qui parviennent à ses oreilles et étrangement, il les écoute sans mot dire. Ses yeux ne quittent pas ceux de son camarade, y cherchant la lueur de sincérité qu'il espère tant trouver. Elle semble bien là et le déroulé de ce qui s'est passé semble cohérent. De simples coïncidences… et une mauvaise interprétation de sa part.
"Detention ? What did you do to deserve that punishment ?" Il ne répond pas à sa proposition, même s'il prendrait bien un chocolat chaud en guise de pardon. Il ne veut pas non plus faire penser au Wright qu'il peut tout se faire pardonner avec une boisson, qu'elle soit chaude ou froide. Ses mains se retrouvent enfermées dans celles de Peter et il baisse les yeux, sentant son cœur s'emballer. Inutilement, pense-t-il, même si c'est loin d'être la vérité. Et là, se produit le geste le plus incompréhensible pour une âme aussi torturée que la sienne. L'écossais, qui l'a pourtant habitué à plus de proximité en si peu de temps, lui fait une bise… sur la joue. Maximilien le sait, il devrait en être soulagé. Mais n'est-ce pas encore la preuve flagrante que Peter le voit désormais comme… un pote ? Est-ce ça, la friendzone dont tout le monde parle ? La sensation est tellement désagréable et le français en a le regard troublé. Il s'attendait à repousser Peter, pas à l'être lui-même. Dites-moi que ce n'est pas vrai… Sa main frôle à nouveau la lettre et il détourne le regard quelques secondes. Il serait beaucoup plus simple de stopper les choses maintenant, avant que le Wright ne le fasse à sa place. Ou pire encore.
"A cocoa would be great." Pourquoi s'acharne-t-il à faire l'inverse de ce qu'il s'est promis de faire ? Il en soupirerait d'agacement contre lui-même. "But I'll have to go after that. Some… stuffs to do." Liar. Maximilien n'a jamais été un très bon menteur. Il y arrive parfois mieux que d'autres mais actuellement, il est bien trop pris par ses sentiments. Bien sûr qu'il a envie de rester avec Peter… mais il y a sa potion à prendre, ce retard et surtout, cette bise fraternelle qui envoie un tout autre message. Il n'en est cependant pas au stade où il peut dire honnêtement à l'écossais qu'eux deux, ça n'arrivera jamais. Peut-être attend-il qu'il le fasse à sa place… Coward.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Ven 8 Jan 2021 - 21:41
19.12.20 | all i really want for xmas is you ft. @maximilien leroy
Abasourdis, les yeux ronds fixaient la fourrure de la capuche et clignaient pour tenter d’éclipser les souvenirs invraisemblables. Tout aussi perplexe que lui, le garçon aux lèvres rougies le fixait avec incompréhension ; il venait de lui faire la bise. Peter venait de lui faire la bise. La bise. Le système tout entier redémarrait sous le regard pénétrant et accusateur. Le dindon de la farce imprévue ne sembla pas apprécier la clownerie et retira sa main pour la précipiter dans sa poche mais toujours, le garçon aux yeux abyssaux flottait. Get yourself together, will yeh!? Rebondir sur la question la plus récente semblait encore être l’issue la plus secourable. Aussi, l’étudiant rassembla des bribes de mots pour s’y façonner une assurance et une confiance toute retrouvée.
“I didn’t do anything! I complimented Miss Saouli on her new position and she… might… have… thought… I was taking the mickey out of her… She’s quite… sensitive sometimes, eh?”
Le garçon usa de sa main froidement libérée pour se gratter la nuque, faisant plier son bras façonné dans des tissus trop épais pour que le geste n’ait le moindre effet évocateur chez le spectateur agacé.
“Also, sorry I’ve startled you just now. I was just worried you’d have left – I’d have deserved nothing less but still… I’m glad you stayed…”
Ne pouvait-il pas embrasser enfin le garçon pour effacer l’arrière-goût amer de sa joue sur ses lèvres brûlantes ? Il avait plutôt proposé un chocolat chaud, se consolant dans le pouvoir réjouissant de la fève sucrée ; le Français accepta promptement mais s’excusa rapidement, prétextant avoir d’autres choses à faire après l’offrande de paix.
“Do you? Maybe I could join you?”, demanda-t-il non sans réaliser que le rouge qui lui montait aux joues n’était plus le simple fait du vent.
Peter s’approcha de Maximilien et jeta un nouveau coup d’œil furtif pour vérifier que l’intégralité de son charmant rendez-vous ne serait pas remise en question avant de le presser un peu plus fort contre lui et de lever légèrement son visage vers cette paire de lèvres séduisantes.
“Have I mentioned how sorry I was?”, l’interrogea-t-il, captivant.
Il n’attendit pas la réponse pour fondre sur ses lèvres et s’y répandre en baisers et en caresses. Une explosion de joie le fit instantanément oublier ses vieux membres affaiblis par l’exercice excessif et matinal, le monde dans l’allée centrale et le marché de Noël tout entier. Les odeurs de chocolat furent vite remplacées par le parfum fascinant du jeune homme ; l’élixir avait pénétré les fibres de son écharpe et Peter se demanda s’il ne pourrait pas la lui marauder un peu plus tard.
“Hello you…”, il ne put retenir un sourire qui s’étirait à présent de chaque côté de ses oreilles.
Voilà qui lui plaisait bien mieux. Un bruit de l’autre côté de la cabane le fit reculer légèrement, ne souhaitant pas imposer à Maximilien l’officialité de leur relation. Give it time… He needs time… We’ll figure it out. Ne se l’étaient-ils pas promis lors de leurs nombreux messages ?
“Gosh… You’re even prettier in real life… I almost forgot.”
Il gloussa en relâchant son étreinte et prétexta ne plus répondre de lui-même s’il restait si près de lui.
“Let’s start with a nice cup of cocoa… shall we?”
Il se tourna et l’invita à le suivre en penchant la tête dans la même direction ; ses mains retrouvèrent le chemin de ses poches, déjà déçues de ne pouvoir se camoufler dans les siennes.
“What’s up? Tell me all about your sleeping in, make me jealous more of your pillow than I already am!”
Ils arrivaient devant la cabane derrière laquelle Peter leur avait trouvé cachette et le sorcier sortait déjà son petit portefeuille en cuir de sa poche pour y tirer quelques Mornilles et autres Noises qui tintaient entre ses longs doigts égratignés ; les fines coupures et craquelures étaient en majeure partie dues à l’entraînement de Quidditch et relevaient pour les autres d’une maladresse innée chez le jeune homme.
“Can I have two cups of that delicious cocoa of yours? Thanks”, il se tourna vers Maximilien. “You could also have something to eat, don’t you think? Are you hungry?”
Tante Hilda avait peut-être transmis quelques gênes au Drummond, finalement.
“My treat, Leroy…”
Do you remember? Will he use my nickname now too or… is it something he’ll only want to use when texting? Peter se perdait tant et si bien dans la contemplation de ses deux pupilles que le vendeur dut répéter « Lad ! » une deuxième fois pour le faire sortir de ce rêve éveillé.
“Oh, sorry! Here you go. Thanks! Have a nice one!”, il salua le vendeur avant de se tourner vers Maximilien pour lui offrir son gobelet fumant. “And this is for you.”
Ils s’éloignaient de la cahute quand Peter annonça ses plans pour la fin d’après-midi :
“Are you sure you have to go? I thought… maybe we could go ice skating. If that’s something you like? I’ve always wanted to try.”
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Sam 9 Jan 2021 - 16:34
All I really want for Xmas is you ft. @Peter DrummondPeter se donne beaucoup d’excuses, remarque-t-il. Que cela concerne les raisons de sa punition ou son comportement en lui-même. Toujours chamboulé par cette embrassade digne d’un mauvais film, Maximilien ne l’écoute que distraitement, secouant la tête lorsque ce dernier le remercie - tacitement - d’être resté malgré tout. Il faut dire qu’une minute de plus et il n’aurait plus rien resté du français dans ce village de Noël… Le regard du bel européen se pose sur le visage du corbeau, dont la magnificence ne cesse de le titiller. Il parvient à peine à bredouiller quelques mots pour former une excuse afin de se sauver plus vite que prévu. Il n’a, bien sûr, aucune raison à donner pour justifier un départ si précipité, si ce n’est qu’il s’est mis en tête de renoncer à ce que Peter peut lui offrir.
“Hum… No, it would be better not.” Sa voix trahit sa profonde gêne à l’idée de repousser un autre être humain de la sorte, sans lui donner de raison valable. Il n’ose même pas regarder le Wright dans le blanc des yeux, certain que s’il s’y attarde, son mensonge paraîtra moins vrai. Peter aurait-il cette capacité de lire en lui comme dans un livre ouvert ? Il ne souhaite pas prendre le risque.
Ce même risque avec lequel l’écossais joue en rapprochant leurs deux corps. Ils ne sont certes pas à la vue de tous, mais pas invisibles non plus et Maximilien en a bien conscience. Ou il le devrait, si son regard n’était pas présentement hypnotisé par les lèvres charnues de son camarade. Too close. Le français n’a nullement le temps de répondre, sa bouche étant rapidement occupée à tout autre chose. Il n’aura suffit que d’un baiser de Peter pour qu’il ne résiste pas aux suivants, lui rendant toute cette affection avec deux fois plus d’engouement. Maximilien en oublie presque son nom alors qu’il retient ses mains de venir se saisir de la taille du Wright. Et lorsque le baiser s’interrompt, un rouge bien perceptible lui monte rapidement aux joues et il mordille sa lèvre inférieure. Oh oui, il devrait se sentir particulièrement honteux d’avoir commis un tel acte… alors pourquoi ne ressent-il qu’une immense chaleur dans tout son corps ?
“Hello…” Répond-il d’une voix basse, étouffée par les rires et les conversations des passants. Ces mêmes personnes qui forcent leur séparation immédiate par leur présence, créant un grand vide entre les deux corps en demande d’affection. C’est la meilleure chose à faire. Il n’est pas prêt pour une officialisation aussi brutale, surtout que la situation avec Juliet n’est nullement réglée. Comment ose-t-il envisager d’officialiser quoi que ce soit alors qu’il y a de cela cinq minutes, il était prêt à mettre un terme à toute relation avec Peter ? Celui-là même dont les paroles lui donnent envie de rougir et rire comme une collégienne folle amoureuse.
“Let’s go.” Il n’ose encore parler trop fort, comme si cela lui était interdit en sa compagnie. Ne pas se faire remarquer… ce qui est bien difficile vu la taille des deux loustics et l’improbabilité de leur duo. Maximilien suit son camarade sans mot dire, dans un premier temps. Partagé entre l’idée de faire demi-tour à toute vitesse ou l’envie de rester à ses côtés pour le reste de la journée. Comment est-il censé prendre une décision désormais, après un tel baiser ?
“I've been having a lot of dreams lately. You don't have to be jealous of it, I hit it sometimes !” Il ne sait même pas pourquoi il raconte cela, éprouvant un profond soulagement en constatant qu’ils sont déjà arrivés à destination. Nul besoin de continuer cette conversation étrange sur son sommeil et son lit… Il n’est même pas certain d’en avoir saisi le réel sens. Y aurait-il une subtilité qu’il n’aurait pas comprise au passage ? S’arrêtant devant le chalet, le français le regarde sortir ce qu’il faut pour leur payer deux chocolats chauds, ce qui ne fait que rajouter plus de culpabilité à celle qui s’accumule depuis leur baiser. Va-t-il réellement être assez répugnant pour le laisser lui payer une boisson, pour ensuite lui briser le cœur ? Qui est assez méchant pour faire ça ? Maximilien ne s’imaginait pas être ce type de personne, et pourtant… Le voilà figé, à regarder Peter s’occuper de tout comme si… comme s’ils étaient à un vrai rencard. Un rencard ! Il n’y a même pas songé, trop occupé qu’il était à trouver la bonne formule pour lui expliquer qu’ils ne seraient jamais ensemble…
“No thanks, but you can buy something for you ! I don’t mind.” Il ne va pas en plus lui faire acheter à manger… Ce serait réellement le prendre pour un pigeon. Maximilien déteste cette nouvelle sensation. Il a toujours été de ceux qui se font avoir, pas de ceux qui arnaquent les autres. Il n’imaginait pas qu’être dans cette position puisse être aussi difficile et son regard ne fait que passer de Peter à la foule, inquiet qu’ils soient surpris ensemble.
“Thanks… Drummond.” Le Summerbee a un léger sourire en se rappelant leur conversation sms à ce sujet, trouvant déjà ce temps bien loin. Les deux jeunes tourtereaux se regardent un long moment et leur échange n’est interrompu que par le vendeur, qui brise cette complicité si difficilement installée. Maximilien s’éloigne le premier du chalet et remercie son camarade d’un signe de tête alors que ce dernier place le chocolat chaud entre ses mains. Le contact brûlant avec le contenant lui provoque un frisson et il porte aussitôt le breuvage à ses lèvres, en humant le parfum délicat et rassurant.
“Wait... you've never ice-skated in your life ? Never ? Like… never. Okay, this is something i really need to see.” Le beau français a un léger rire moqueur, oubliant pour quelques secondes ses plans de partir dès que possible. Vient-il d’accepter d’aller faire du patin à glace avec Peter ? Oui, peut-être. Et alors ? C’est juste l’histoire d’une petite heure… peut-être deux… contre une vie de regrets. Il peut bien s’offrir cela après tout. Ensuite, il rentrera dans les rangs, tel qu’on le lui a demandé. Maximilien sait parfaitement ce que l’on attend de lui - encore plus désormais qu’il a eu l’immense plaisir de lire cette lettre. Oh, il sait pertinemment que son grand-père trouverait inexcusable cette sortie avec l’écossais mais… le français a déjà les deux pieds dans le plat de toute façon donc autant s’immerger jusqu’au cou.
“Mmmh… delicious, don’t you think ? I love hot cocoa in winter. Maybe I'll change my mind and have a waffle after all ! But this time, it’s on me okay ?” Il s’est décidé à ne se priver de rien pour cette journée, uniquement parce qu’il s’est mis en tête qu’elle serait unique et non reconductible. Il n’en arrivera plus jamais d’autres comme celles-ci. Le tout est de savoir en profiter maintenant, dans le présent, afin d’en garder les meilleurs souvenirs. Il n’aura peut-être plus jamais ce sentiment en lui, pendant une balade aussi insignifiante. Et au fond, il sait que Peter est cette étincelle qui permet au feu de vivre un peu plus longtemps.
“How are your exams going ? Looking forward to your holidays ?”
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Dim 17 Jan 2021 - 22:50
19.12.20 | all i really want for xmas is you ft. @maximilien leroy
La lumière des guirlandes multicolores peignait ses traits façonnés dans le verre ; un premier baiser l’avait fait rougir, un second se languir. Il ne voyait plus que les étoiles rouges, vertes, tantôt bleues, au-dessus de ses cheveux, entourant son visage et le baignant dans l’éclat du soleil en pleine nuit. Maximilien prenait vie entre ses doigts et se détachait de l’horizon pour suivre la promesse du chocolat chaud fumant ; Peter lui faisait part de sa jalousie pour son partenaire de couche, cet amas moelleux et douillet qui pouvait l’étreindre et l’accompagner dans les bras de Morphée chaque nuit. Pour insister plus encore, le tentateur lui conta l’histoire de ses rêves qui se bousculaient aux portes de son inconscient ; le prologue intrigua le liseur qui s’empressa de tourner la page, un sourire canaille sur les lèvres.
“A lot of dreams, eh? You have to tell me more about them… I hope they’re not nightmares – you don’t have anyone to hold you when you wake up in the night”, il l’invitait une fois de plus. “You hit the poor pillow? Sounds like frustrating dreams… have they got you soaked and sweaty?”
La question clandestine parvint à ses oreilles, et seulement les siennes ; elle ne manqua sûrement pas de le faire rougir mais le vent et le manteau du garçon ne laissa pas l’occasion au Wright de vérifier le succès de son petit stratagème. Peter sourit pour lui-même, comptant ses rêves qu’il collectionnait comme des objets précieux. Un protagoniste s’invitait toutes les nuits, le tirant d’un sommeil réparateur pour donner forme et substance à tous les mots évocateurs qu’ils avaient pu échangés dans la journée. Son oreiller aurait eu beaucoup de choses à confesser si on lui avait donné l’usage de la parole. Drummond… He remembers… I like how the sounds roll on his tongue. Il se baignait dans les sources chaudes de ses deux pupilles quand le vendeur impatient le tira de sa rêverie pour qu’il laisse place aux clients suivants. Le garçon transit s’excusa platement et paya pour les deux gobelets fumants ; les vagues de chaleur envahir ses mains froides, le mordant tendrement. Il ne céda le verre brûlant qu’à Maximilien, prenant soin d’y laisser trainer ses doigts, caressant sa peau blanche et gelée. Le contact, ou la chaleur peut-être, provoqua un frisson perceptible qui les envahit tous les deux mais chacun se réfugia dans sa gorgée réconfortante de chocolat. Ils marchaient, là, deux adolescents qui n’osaient pas se regarder sans trahir le secret d’une passion incendiaire. Peter humecta ses lèvres et ne laissa aucune saveur de cacao orpheline sur ses deux lambeaux de chair. Mmmmh it’s so good. La chaleur se diffusait dans son corps et le réchauffait presque autant que la douche responsable de son retard. Am I forgiven now? Peter essaya de le convaincre de rester un peu plus longtemps en lui promettant un spectacle inoubliable : Bambi on ice. Le faon aurait vite fait de glisser, de s’emmêler les patins et de se répandre sur le sol, comme le chocolat chaud d’un homme, un peu plus loin dans le marché à ciel ouvert. Le ton de Maximilien lui fit penser qu’il était prêt à s’arrêter pour contempler l’abstraction de cet aveu.
“Well… No… I can’t say that I have. I’m more of a land sort of lad myself”, il se défendait à peine. “Although I once slipped on the pavement. Does that count?”
Le rire du garçon fit s’envoler les papillons qu’il avait dans le ventre ; les insectes ailés virevoltaient sous la pluie chaude du chocolat.
“Promise you won’t leave me in the middle of the bloody arena!”, il était sûr qu’avec l’aide de ses deux mains, Maximilien pourrait l’aider à s’en sortir. “You wouldn’t dare…”
Il se réfugia dans son gobelet, étouffant un rire provoqué par l’image de ses jambes tremblotantes au beau milieu de l’arène glacée, des dizaines de sorciers tournoyant autour de lui pour accentuer son tournis, Maximilien le hissant ses épaules, lui donnant une tape sur les fesses et patinant gaiement jusqu’à la barricade la plus proche. What a lovely day, indeed!
“It’s good, isn’t it? I’m glad you like it”, il résista à l’envie de prendre sa main. “I love drinking a nice cup of cocoa while watching the snow fall on the roof. The view really is something… You should come and see it someday. We’d roll up in a blanket, obviously, but the cocoa would be just enough to keep us warm.”
Peter fit d’abord de gros yeux indignés en entendant Maximilien changer d’avis et s’enthousiasmer pour une gaufre ; celle-là même qu’il s’était proposé d’offrir quelques instants plus tôt. Aren’t my waffles good enough? L’idée était saugrenue : d’abord parce qu’il n’avait pas fait les gaufres, ensuite parce qu’il se proposa de lui en offrir une à son tour. Son ventre (et sa tête) contenté(s), Peter approuva vivement :
“I bloody love waffles!”, puis se radoucit : “I’d love that very much, Leroy. What do you say? We hit the ice first and if I don’t die and make you ashamed in the process, you can congratulate me and buy me one?”
Un baiser aurait tout aussi bien fait l’affaire, mais puisqu’ils voulaient être discrets, la gaufre serait amplement suffisante. Peter ne perdait pas l’espoir de l’attirer loin de la foule pour le serrer contre lui et sentir le parfum dans ses cheveux pendant qu’un film jouerait devant leurs yeux ankylosés par le confort d’un canapé moelleux et d’une fin d’après-midi fort sucrée.
“I’m done with exams until we come back. So, I guess I’m on holiday? I couldn’t wait – I never had such a hard time focusing. My mind was busy…”, il le fixa du regard en portant son gobelet à ses lèvres. “Elsewhere. You? How are you doing? When do you go back to France?”
Il se trouva bien incapable de camoufler la déception en lui posant la question.
Il serrait les lacets si forts que les patins eux-mêmes lui demandèrent de calmer son angoisse. Peter grimaça et se hissa de tout son haut ; les lames lui donnaient quelques centimètres supplémentaires mais il en était de même pour le Français qui, dans sa doudoune, le dominait d’une mâchoire carrée et terriblement attirante.
“I’m not sure this is such a good idea all of a sudden…”
Les deux garçons venaient d’atteindre le sol glacé et glissant et ses jambes commençaient déjà à trembloter. I suddenly remember: I like my arse where it is! No need for it to come in contact with ice blades! Ses yeux peinaient à cacher la panique montante lorsqu’il fit glisser son premier pied sur le sol instable.
“How can you thing this is fun?”¸ il éclata de rire malgré tout en voyant Maximilien, dressé fièrement et à l’aise dans ses patins.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Lun 18 Jan 2021 - 18:38
All I really want for Xmas is you ft. @Peter DrummondPeter a cette incroyable faculté de séduction que Maximilien ne pense pas posséder. Il ne lui viendrait jamais à l’esprit de prononcer de telles paroles à une autre personne - des sous-entendus sur ce qui se passe dans ses rêves, ou autres formulations de ce type. Cela ne manque pas de le faire rougir, à l’idée que le Wright puisse penser qu’il rêve de lui en ces termes. Et quand bien même il le ferait, le Summerbee prendrait sur lui de ne pas partager un tel secret.
“I won’t answer that question.” Un léger sourire vient pourtant orner ses lèvres et il voudrait l’en faire partir - sans succès. Telle une sirène tentatrice, Peter l’attire peu à peu vers ses rochers et, bien loin d’ignorer son irrespect envers Juliet à agir de la sorte, il se laisse pourtant porter vers ces beaux rivages flamboyants, aux promesses innombrables. La perspective de s’y échouer devient de plus en plus alléchante, notamment quand le bel éphèbe lui promet une après-midi de rires et de sucreries. L’enfant qui a grandi trop vite en Maximilien a envie de s’épanouir pleinement, en témoignent ses yeux brillants par la vapeur s’échappant du breuvage chocolaté. Il lui semble ne pas avoir goûté un tel délice depuis une éternité, à se demander ce qui pouvait bien le retenir. Lui-même, sans doute, et sa volonté de correspondre à une personne qu’il n’est pas. Cet être adulte et responsable qu’il ne se languit pas de devenir. Maximilien veut aller faire du patin à glace, rire jusqu’à ne plus avoir de voix, tomber à s’en écorcher les genoux, se relever avec un plus grand sourire encore. Et surtout, il veut revivre cette jeunesse, l’espace de quelques petites heures, en compagnie de Peter. Car il n’imagine pas d’autre personne susceptible de le suivre autant qu’il pourrait le faire. Peut-être regrettera-t-il, demain, de s’être tant laissé aller… mais le français est fatigué de se poser des questions, d’envisager l'inenvisageable, de craindre le futur.
“It depends, were you wearing skates or shoes ?” Il se moque, bien sûr, parce qu’il saisit là la potentielle unique opportunité de le faire. Peter semble être capable de tout à n’importe quel moment, libre et avec assez d'égoïsme pour ne pas se laisser faire par les autres, sans pour autant les écraser lui-même. Maximilien se sent à ce point inférieur qu’il ne peut s’empêcher de saisir l’unique opportunité qui lui est offerte d’être meilleur que lui.
“I could. But I wouldn’t. Pan-Pan never gave up on Bambi after all.” Dans cette réplique plutôt fantasque, il espérait que Peter puisse s’y reconnaître et rebondir, lui prouvant ainsi que sa jeunesse fut elle aussi bercée de classiques Disney. Un point commun qu’ils pourraient exploiter à de nombreuses occasions - dont celle qui se présente ce jour. Il imagine déjà dans sa tête les solides jambes de Peter trembler sur la glace, avant de s’emmêler l’une à l’autre pour atterrir, finalement, sur les fesses. Une scène qui ne manque pas de provoquer son amusement.
Le beau français se mord la lèvre au tableau que dépeint l’écossais de leurs deux corps emmitouflés dans une couverture, à regarder la neige tomber tout en buvant du chocolat chaud. Et s’il se sent si honteux à cette pensée, c’est bien parce qu’elle lui plaît plus que de raison.
“Maybe… one day…” Murmure-t-il, espérant au fond que Peter n’entende pas cette semi-promesse qu’il vient de faire, se sachant incapable de la tenir. Il trouve profondément méchant de sa part de donner l’illusion au Wright que ses prières vont s’exaucer, quand il se sait incapable de rompre ses fiançailles. S’il y a une chose de sûre pour Maximilien, c’est qu’il perdra l’amitié de Peter à l’instant-même où il lui fera comprendre qu’une union entre eux est impossible.
L’enthousiasme de l’écossais pour les gaufres lui redonne un peu de baume au cœur et il en oublie ses pensées noircies par son incapacité à prendre une décision. La perspective de la pâte fraîche, chaude et fondante dans sa bouche le fait rêvasser quelques secondes.
“It sounds like a good plan to me !” Approuve le français d’un hochement de tête, sentant la main libre de Peter frôler la sienne, toute aussi désireuse de s’y lier sans jamais l’oser. Craignant qu’il ne prenne une décision avec laquelle il ne serait pas à l’aise - mais dont il ne pourrait se défaire - Maximilien change son gobelet de main, coupant court à toute éventuelle tentative de son camarade. Et il fait bien, car un nouveau rougissement envahi son visage à l’allusion explicite de l’écossais. Comment peut-il affirmer son attraction avec tant d’assurance ? Il serait bien incapable d’avouer que partager des textos avec le Wright n’a fait que le déconcentrer pendant ses cours.
“Fine, i’m done too actually. I'm going back to France for christmas holidays and new year's eve. To spend some time with my family, you know.” Il comprend aisément à l’expression qu’il affiche qu’il aurait sûrement préféré le savoir dans le coin. Dans quel but, il en a une petite idée mais préfère ne pas laisser son esprit vagabonder sur ce territoire tentateur. Il trouve même bien plus réconfortant de savoir qu’il sera loin de l’Ecosse pendant les vacances, sachant que ses fiançailles ne sont pas encore rompues et que passer les fêtes avec Peter serait prendre des risques considérables. De puis, s’il l’éconduit comme il en avait l’intention à son arrivée, il y a fort à parier que ce temps passé loin l’un de l’autre sera une aubaine pour leurs cœurs meurtris. Comme quoi, Maximilien a pensé à tout…
Leur marche se termine au pied de la patinoire, près d’un petit cabanon où attendent bien sagement les patins et leur loueur. Tandis qu’ils attendent que vienne leur tour, le Summerbee regarde distraitement les enfants et adultes s’adonner à ce qu’on appelle plus communément : la vie. Quand arrive enfin le moment de choisir ses patins, il donne sa poitrine puis ils vont de concert s’installer dans un coin pour les enfiler. Maximilien trouve aussitôt son équilibre en se relevant, habitué à cette sensation. Mais voir Peter vaciller est un vrai plaisir qu’il ne cache pas et c’est avec un sourire qu’il va sur la piste.
“Don't tell me you're going to give up in front of 6 year olds kids. What an example you would make ! Come on, it’s easy, look.” Le français fait glisser son premier patin sur la surface glacée, effectuant un arc de cercle autour de Bambi dont le regard apeuré rappelle réellement celui d’une biche en plein bois. Maximilien fait encore un petit tour, riant aux propos du Wright dont les jambes flageolantes lui font penser à des spaghettis semi-cuites. Il vient finalement s’arrêter devant lui.
“This is fun ! Listen, above all, you need to find your balance. Take my hands.” Ne se souciant soudainement plus des personnes qui pourraient les remarquer, il prend les mains de Peter dans les siennes et les tient fermement, attendant que le jeune homme arrête de jouer au roseau secoué par le vent. Et quand il semble à peu près stable, il reprend.
“Have you ever skied before ? It's like skiing, you first move your right leg forward while correctly distributing the weight of your body on it. Your left leg should be lighter. Yes, like that.” Il sent les mains de l’écossais écraser les siennes mais ne les retire pas pour autant, attendant que ce dernier avance au moins de quelques centimètres. “And then you do the same thing with your left leg.” Bien sûr, le français se retient le plus possible de ne pas exploser de rire face au visage concentré et méfiant de Peter. Il n’imaginait voir, un jour, cette facette de lui et s’en amuse beaucoup - gentiment, bien sûr. Il ne lui viendrait pas à l’idée de s’en moquer dans le seul but de lui faire de la peine.
“Don't spread your legs like that, Peter. This isn't gymnastics, you don't have to do the wide spread.” Cette fois, il rit vraiment, ce qui manque de leur retirer leur équilibre à tous les deux. Maximilien passe encore quelques minutes à soutenir Peter, jusqu’à ce qu’il estime que ce dernier doit se débrouiller seul. C’est ainsi qu’on lui a appris d’ailleurs… pour que l’oisillon puisse voler, il faut l’expulser hors du nid, non ?
“Try it alone now. Remember your reward !” Il se met néanmoins sur le côté, prêt à faire office de Chevalier sauveur au cas où le faon viendrait à s’écraser sur le sol.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Mer 27 Jan 2021 - 22:33
19.12.20 | all i really want for xmas is you ft. @maximilien leroy
Ne pas répondre, c’était déjà le faire, et la réponse du jeune homme ne manqua pas de provoquer les idées fantasques de l’Écossais qui sentit son cœur battre plus fort et une chaleur étourdissante lui monter jusqu’au nez. Badinant avec cette frontière mince entre la gêne et l’ingénuité que Maximilien traversait sans cesse dans ses messages et ses réponses aguichantes, le jeune homme sentait l’impatience tendre ses doigts.
“I was… not. So, I guess it doesn’t count.”
Il fit la moue et avança sa lèvre inférieure comme s’il était déçu. Maximilien était visiblement heureux de pouvoir le taquiner sur sa première fois sur des patins. Il le menaça de le laisser tout seul en plein milieu des patineurs assoiffés de sang mais se ravisa en lui promettant d’être le pan pan à son Bambi. Peter pencha la tête sur le côté, incertain des propos du Français. Il cherchait désespérément à se rappeler de la traduction mais peinait à reconnaître le mot. What’s a pan pan?
“Mmmh… I’m not sure I follow. What’s a panpan again?”
La famille Drummond était bien implantée dans le paysage Moldu ; le clan était un des plus anciens sur les terres écossaises et s’était autant mêlé aux affaires des sorciers qu’à celles de l’économie britannique. Grande propriétaire terrienne, il en louait le paysage à de nombreuses familles et entreprises plus humaines qu’ils ne le seraient jamais. Cette hybridité leur avait permis de prospérer sans crainte et de se donner une légitimité aux yeux des habitants des villages aux alentours lorsque son père disparaissait et s’en allait travailler pour le Magengamot. Si tante Hilda avait fourni les nombreuses pâtisseries qui avaient accompagné les séances de cinéma improvisées, le jeune homme n’avait pas échappé aux grands classiques. Bambi en faisait partie et Peter se rappelait avoir tant regardé la cassette qu’une grande partie du film était devenue illisible par les appareils moldus que Peter avait réussi à faire accepter au sein de sa maison. Alice, comme ses prédécesseurs, n’était pas une fervente admiratrice de technologie. Elle n’avait accepté le téléphone mobile que tardivement et en réponse aux plaintes incessantes de son fils qui refusait de lui répondre par chouettes interposées. La cassette était une des premières qu’il avait pu se procurer à son jeune âge et Peter la connaissait bien. Seulement voilà, le petit lapin portait un tout autre nom dans la version qu’il avait pu voir et le jeune homme peinait à imaginer Maximilien en lapin pressé. Au contraire, ses baisers aussi empressés qu’ils furent lui témoignaient une soif de patience, d’oisiveté, de tendresse et de passion distillée.
“Definitely one day.”
Tout le brouhaha du monde n’aurait pu étouffer la promesse qu’il espérait tant ; peut-être accepterait-il qu’il vienne avec lui pour cette petite affaire qu’il avait mentionné avoir à faire plus tard cette après-midi-là ? Enthousiaste, l’excitation de ce premier vrai rendez-vous l’aveuglait complètement sur l’état de stress dans lequel se trouvait Maximilien. Il était incapable de reconnaître les tremblements dans sa voix et les murmures volontaires de sa part. Trop étourdi par les sourires égayés de son prétendant, le sorcier passait au-dessus des signes évocateurs. Il sentait son cœur battre irrégulièrement depuis que des étincelles avaient brillé dans les yeux du jeune homme ; Narcisse tombait amoureux de son reflet, de la manière dont Maximilien le regardait lorsqu’il n’y prenait pas garde. Il recula gentiment et baissa la tête en reconnaissant être allé trop loin. Take your time…
“Will you meet up with your parents?”, le jeune homme demanda, curieux.
À ses yeux, ils étaient les seuls capables de rivaliser avec sa présence sans qu’il ne se sente jaloux ; quitte à ce qu’ils ne puissent pas se voir des congés, autant que cela soit au profit des membres les plus précieux de sa famille.
“Yeah… yeah… me too. Family stuff. The Blackthorn cousins usually gather around this time and I’m often invited – because I’m me, you know – and then we have Christmas at my parents’ manor and aunt Hilda will do the cooking – because she cares and does not want us all to die of starvation in case mother decides to cook herself… but I’ll be back in Inverness for New Year’s Eve. Do you celebrate with your family or…? Anything fun?”
Les invitations ne manquaient pas mais quelque chose ou quelqu’un le retenait d’accepter.
Il manqua de tomber, mais força son visage à ne pas trahir le moindre de ses gestes ou de son désarroi. La panique dans ses yeux le trahit pourtant et Maximilien se moqua gentiment en le comparant aux enfants qui gambadaient joyeusement sur leurs patins. Ils n’avaient pas mis un pied sur la glace que l’exercice lui semblait le moins naturel possible.
“Who’s giving up? I’m not giving up! No one’s giving up? I am merely… reconsidering the fun-bit in exercising on thin… cutting… ice.”
Les parents le regardaient comme s’il avait insulté leur génération toute entière et n’étaient sans doute pas très heureux qu’il communique ainsi sa peur aux enfants guillerets qui s’élançaient déjà dans l’arène. Peter les regarda patiner mais son regard fut rapidement happé par la courbure des jambes de Maximilien qui pliait les genoux pour une meilleure adhérence. Feck… he’s hot. La danse paraissait si facile pour le Français qui maîtrisait comme nulle autre personne l’air moqueur et encourageant à la fois. Il voulut le suivre, mais sentit la terre se dérober et glisser sous ses pieds – il allait tomber… Il allait s’éclater au sol et se briser en milliers de petits morceaux que les patins acérés des enfants railleurs termineraient d’émincer en minuscules lambeaux de chair et de sang. Fidèle à sa promesse, le sportif de haut niveau revint se poster devant lui pour lui offrir son aide. Peter prit une longue goulée d’air et ancra ses yeux dans les siens pour regagner son équilibre.
“Thank you… You should wear one of those muggle superhero capes or something… you’d be cute with tights too...”, c’était plus fort que lui, il fallait qu’il le déstabilise.
Peter avança un pied, puis l’autre, crispant parfois ses mains dans celles du plus beau coach – no offence, @Zahia Saouli – qu’il lui avait été donné de voir. Les instructions fonctionnaient à merveille et il s’évertuait à lui suivre à la lettre.
“Look! I’m doing it! I’m totally doing it! I’m so good at this!”
Il y avait très clairement une marge de progression.
“How do you even know I can do the wide spread?”
Finalement, qui des deux s’en trouvaient le plus déstabilisé ? Peter éclata de rire en voyant l’air ahuri du garçon.
“No! Don’t you dare let go!”, rugit-il trop tard.
Maximilien s’était déjà éloigné et le mirait se couvrir de ridicule. Evoluant doucement devant ses yeux, Peter se concentra sur ses foulées pour ne pas tomber.
“Okay… I have to admit this is rather fun… Who knew you were such a good teacher? Are there many other things you can teach me?”
Il se sentait bien plus à l’aise maintenant et pourtant, Peter prit un malin plaisir à se laisser déstabiliser pour prendre appui sur son épaule et enrouler son bras autour de son torse ; sa jambe vola en avant et manqua de le faire chuter et il parvint à se stabiliser en prenant appui sur le poids de Maximilien. Le jeune homme était hilare et ne cachait pas son amusement.
“Mmmh… I’m so sorry… I may have missed that reward after all.”
Le mot, la déconcentration de trop – même Maximilien ne put les retenir et ils tombèrent sur la glace avec beaucoup de ridicule.
“Oh feck! I’m so sorry! I’m so sorry! I’m so sorry! Are you okay?”
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Ven 29 Jan 2021 - 10:03
All I really want for Xmas is you ft. @Peter DrummondIl doit bien admettre que Peter le fait bien rire et il ne se souvient pas d’un seul moment où il s’est senti réellement triste en sa présence. Comme s’il avait le don de constamment créer un sourire sur son visage. Bien sûr, Maximilien ne veut pas lui donner trop d’importance mais il ne peut pas non plus se voiler continuellement la face concernant ce qu’il commence à ressentir pour Peter. C’est bien plus que pour n’importe quelle autre personne et cela l’effraie.
“It’s not a what, it’s a who. PanPan is the rabbit ? Bambi’s best friend. Well, it’s his french’s name. PanPan.” Il n’a pas réfléchi au fait que, peut-être, le nom ne soit pas le même en anglais. Il faut dire qu’il a rarement regardé des Disney dans une autre langue que la sienne. Au moins, Bambi semble rester Bambi… À moins que Peter n’ait jamais vu ce dessin animé ? Lui-même, en tant que sang-pur, n’aurait pas dû regarder ça. Une production de moldus… Et la raison pour laquelle il tient autant aux Disney, c’est qu’il les a tous regardé avec son grand-frère, créant un lien indestructible entre ses souvenirs de lui et les films. Difficile aujourd’hui de regarder les nouvelles productions sans penser à Peter et au fait qu’il aurait tellement ri devant certaines scènes !
“Yes. And the rest of the entire family. Pressure.” Le français emprunte un ton amusé pour dire cela, quand bien même il ne l’est pas. Il omet volontairement de faire savoir à Peter que c’est pendant cette période d’entre deux fêtes que Juliet est supposée venir en France rencontrer ses parents. Comment réagirait-il, s’il le lui disait maintenant ? Maximilien tient de nouveau sa langue, écoutant Peter lui raconter le programme de ses fêtes, avant de saisir l’idée sous-entendue dans sa dernière question. Il aimerait sûrement faire quelque chose avec lui et une fois de plus, c’est à lui de freiner des quatre fers. Mais pas par envie - par obligation.
“Nothing fun. I do it with my family too. I will come back to Invernes a few days after the New Year.” Il est, ainsi, libre de faire ce qui lui plaît pendant cette période, avec qui il veut. Il se demande si Peter profitera de cette liberté, et jusqu’à quel point. Ce n’est pas comme s’il avait son mot à dire à ce sujet et, il en était certain, l’écossais devait être invité aux fêtes les plus dépravées.
Enfiler les patins lui permet de ne plus penser à toutes ces choses et il retrouve le sourire en voyant Peter trembler sur ses jambes d’ordinaire si solides, ce qui contraste avec les propos sortant de ses lippes. Maximilien comprend qu’il essaye de se donner un peu plus de courage pour cette toute nouvelle expérience et le français s’élance sur la glace pour s’acclimater à cet exercice qu’il n’a pas pratiqué depuis des mois. Quand il retrouve tous ses repères, il revient vers l’écossais pour lui prêter main forte.
“Stop distracting me or we'll both end up with our asses on ice.” Menace qui risque grandement de se produire, quand bien même Maximilien s’avère être un bon professeur. Personne n’est immunisé contre la chute ! Mais il veut minimiser leur nombre en apprenant à Peter comment se tenir sur des patins. Ce dernier semble l’écouter avec attention, pressant ses mains dans les siennes jusqu’à les blanchir. Les minutes passant, le sorcier maîtrise de plus en plus l’exercice, tirant un nouveau sourire au français.
“What are you not good at then ?” Il se le demande vraiment et il a bien une idée de la réponse. Qui est : les relations exclusives. Mais ce serait faire un jugement trop rapide sur l’écossais. Jusqu’à présent, il l’a vu réussir tout ce qu’il entreprenait, ce qui peut être légèrement crispant. Surtout quand l’une de ces choses consiste à lui soutirer un rendez-vous… Oui, réellement, qu’est-ce que Peter ne peut pas réussir à faire ?
“I-I… I don’t know…” Voilà qu’il parvient de nouveau à le déstabiliser, lui, le pilier de leur duo sur glace. Et s’il ne veut pas s’effondrer avec Peter, il doit absolument le lâcher et le laisser voir de ses capacités par lui-même. Alors le français se décale pour laisser son espace à son camarade, le regardant se débrouiller tout seul sur ses patins. Ne pas rire, ne pas rire…
“Many, I don’t know but there is other things I can teach you, I guess…” Il s’est pourtant interdit de jouer à ce jeu avec Peter, car il est évidemment dangereux de flirter avec lui. Que ce soit en vrai ou en sms, d’ailleurs. Il s’est fait la remarque le matin-même, en relisant les textos qu’ils se sont échangés quelques jours plus tôt. Il est une toute autre personne par ce biais : plus libre, plus direct, plus coquin… Il en oublie certaines barrières qu’il s’est lui-même fixées. Ou qu’il croit qu’on a fixé pour lui. Mais le faire dans la vraie vie, en face à face ? C’est une nouveauté pour lui et il en rougit aussitôt. Au même instant, Peter passe un bras autour de sa taille pour s’y accrocher, prétextant tomber sans cela. Il y voit aussitôt une technique pour se rapprocher mais n’a ni le cœur ni l’envie de s’en défaire.
“At least you've triiiiiiiiiiiiiiiied !” Il n’a pas fini de parler que la gravité les rappelle à l’ordre et ils finissent tous deux sur leur séant, glacé par la surface froide. La chute semble toujours brutale mais jamais blessante - ou rarement pour Maximilien, depuis quelques années. Mais il peut comprendre que cela soit impressionnant pour Peter et il se tourne vers lui avec un sourire.
“I’m fine ! You experienced your first fall, what was it like ?” demande-t-il dans un rire tout en se redressant. Au milieu de la piste, ils ne doivent pas tarder à se relever s’ils ne veulent pas créer plus de dommages aux autres personnes qui glissent autour d’eux. Maximilien se relève le premier et attrape la main de Peter pour l’aider à se relever. Wrong move, l’un de ses patins glisse en arrière et il perd de nouveau l’équilibre. Son corps part en avant et, incapable de se rattraper avec son autre pied, il tombe avec la grâce d’un éléphanteau sur l’écossais. Son torse atterrit sur celui de Peter et son visage proche du sien. Ils ont déjà été plus proches, mais jamais avec un tel public autour d’eux. Son cœur bat soudainement beaucoup plus vite et impossible de dire si le rouge sur son visage résulte du froid ou de la gêne.
“Sorry, w-wrong m-move, ahah. It happens even to the best !” Une force l’attire irrésistiblement vers le visage de Peter, l’une de celles dont il ne parvient pas à déchiffrer le code. Mais une remarque légèrement homophobe d’un enfant qui passe par là le rappelle à la réalité et il pose une main sur la glace pour se redresser. Il s’agira, maintenant, de se relever sans reproduire le même schéma !
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Lun 22 Fév 2021 - 22:35
19.12.20 | all i really want for xmas is you ft. @maximilien leroy
Un rire lumineux résonna tout autour d’eux alors que Peter essayait de maintenir sa boisson dans le gobelet étanche ; il réalisait la barrière de la langue et imagina aussitôt le beau Maximilien tout vêtu de son ravissant costume de lapin et son large pied battant le tempo sur la glace tandis qu’il emmêlait, lui, ses pieds et plantait son museau dans la surface givrée.
“Ohhhh! Thumper, right! Panpan? What is that? Is that what you call the sound your foot makes?”, il s’interrompit et lui donna un petit coup de coude amical. “Does that mean you’re like my best friend now too?”
Son expression ahurie était inestimable et Peter s’assura d’en conserver une image mentale pour les soirées de mélancolie – sa simple conjuration lui redonnerait le sourire aux lèvres et secouerait sa cage thoracique d’un rire joyeux et transi. Maximilien plaisanta sur la tension qui régnait dans sa famille, trahissant au passage ses sentiments contrastés sur les fêtes de fin d’année. Il semblait les apprécier autant qu’il les redoutât et Peter se demanda pourquoi. Croyant à raison qu’il l’avait suffisamment brusqué avec un chocolat chaud pour seul rempart, le corbeau n’insista pas. Il préféra se concentrer sur d’autres plans susceptibles de les réunir dans d’autres circonstances toutes aussi festives ; un sourire triste essaya vainement de cacher la déception de ne pas pouvoir fêter la nouvelle année en sa compagnie.
“I’m not sure what I’ll do. I’ll probably hit a couple of soirées. Nothing too fun. I’ll make sure I can hear the countdown to wish you a happy new year at the precise time.”
Le garçon avait rapidement trouvé une solution à l’absence de Maximilien, lui assurant au passage – et l’air de rien – qu’il serait dans ses pensées. Sa bouille d’enfant sage et les ondulations brunes qu’il devinait sous son bonnet l’empêchaient régulièrement de se concentrer et la promesse n’était pas difficile à faire, ni à tenir.
Notant que l’image distrayait tout autant le moniteur sexy qu’elle ne le perturbait lui-même, Peter se concentra sur les deux lames qui lui permettaient de tenir en équilibre (une stabilité des plus précaires) sur la glace rieuse et moqueuse ; elle semblait se dérober sous ses patins et l’inviter de ses éclats blancs à s’étaler dans la poudreuse.
“Stop mentioning asses! I have to focus!”, il s’exclama, très fier de sa bêtise.
La jointure de ses doigts perdait de sa couleur rougie par le vent et le froid, mais Peter refusait toujours de lâcher les mains de son grand pilier robuste. Son agilité et sa flexibilité terminèrent de déconcentrer Maximilien qui se vengea en l’envoyant sur la glace sans petites roues ni béquille ; le garçon s’élança, un pied devant l’autre, manquant de tomber sitôt que les précieuses mains eurent lâché les siennes. Le vent dans le dos, Peter se redressa et trouva un meilleur appui sur ses deux cuisses bandées par l’effort et par la peur de tomber. Petit à petit, le corbeau prenait son envol sur l’étendue glacée, sous les yeux fiers de son prétendant. Galvanisé par une assurance toute juste trouvée, le dragueur complimenta le Français sur sa pédagogie et s’amusa des retours inespérés. Tout géant qu’il était dans ses patins, le futur journaliste se faisait généralement tout petit lorsque les insinuations de Peter étaient trop évidentes, mais il avait répondu avec la même impertinence. Plutôt que de répondre, le sorcier chercha à se rapprocher et fit mine de perdre l’équilibre pour se raccrocher au tronc dressé fièrement sur la glace. Maximilien s’amusa de son petit numéro, mais fut rapidement déséquilibré à son tour et les deux garçons s’écrasèrent sur la glace qui, pour leur plus grand bonheur, résista sous leur poids. Assis et hilare, le jeune homme riait de bon cœur quand son moniteur d’un jour lui proposa de l’aide pour se lever.
“It’s… cold. And hard! Oh my gosh, was ice always this hard?”, il plaça machinalement ses mains sous ses fesses pour atténuer la douleur, mais se ravisa vite en sentant la froideur du morceau de banquise sous ses doigts.
Peter accepta la main du jeune homme pour se relever, le remerciant de ne pas le laisser se tourner en ridicule ; il n’y avait qu’à l’imaginer, à essayer de se relever, comme une araignée montée sur des rollers. La surprise coupa net le gloussement du garçon lorsqu’il sentit la froideur de la surface s’étendre dans son dos et la chaleur du garçon sur lui. La feuille de laitue éclata de rire et entoura le garçon de ses bras pour ne pas risquer de se faire sectionner les doigts par inadvertance sur l’arène. Le Wright aurait peut-être senti l’accélération du cœur du Summerbee si le sien n’avait pas suivi le même rythme. Le sorcier tira son cou en arrière pour faire face à face avec Maximilien, un gloussement secouant toujours son corps sous le sien.
“Hey… you… It’s alright. I might suffocate to death since you’re so heavy but hey… I’m not complaining here.”
La remarque puérile et mal-élevée d’un garçon tira Maximilien de la bulle de savon qui explosa autour d’eux. En temps normal, le corbeau aurait sans doute fondu sur le jeune homme et sa maman, toutes serres sorties, mais quelque chose lui disait que le jeune Leroy n’était pas prêt à se donner en spectacle. Jetant un œil noir dans sa direction, la Vélane se jura pourtant de lui faire payer ce baiser volé. Se redressant d’abord sur ses coudes, Peter plia les jambes et planta ses patins dans le sol gelé avant de se pencher en avant pour ensuite se redresser avec lenteur.
“Okay… I think I’m done with the ice for today. Do you think that’s alright if we stopped?”, il sonda le jeune homme qui semblait encore un peu secoué par la chute et la remarque déplacée. “It’s freezing cold all of a sudden, innit?”
Ignorant le gamin – qui ne perdait rien pour attendre – qui était déjà reparti de l’autre côté de l’arène glacée pour prendre son goûter, Peter attrapa le bras de Maximilien et l’invita à patiner avec lui jusqu’à la terre ferme.
“I think I’ll have my reward now... Do you think we could swing by my place? My coat’s soaked wet from the ice. Maybe we could eat our waffles there? I have coffee and… okay I only have coffee and tap water, but I’ve got dozens of plaid covers if you’d like!”
Les deux jeunes hommes se chaussèrent et rendirent les patins maudits avant de se diriger vers la sortie ; un heureux hasard voulut que le petit garçon soit justement en train de manger sa pomme d’amour près du portillon, dos à eux. Peter sortit discrètement sa baguette et jeta un Confundo silencieux sur les patins du petit morveux ; ils ne manqueraient pas de le faire tomber chaque fois qu’il essaierait de patiner.
“I’m sorry about that kid… I usually kill both the mother and the little jerk but we’re on a date so I’m trying to behave”, ses yeux s’arrondirent, “I mean… I like our day together and… I’m making this worse, aren’t I?”
Il aurait pu se gifler.
“Okay, my place’s this way. We could grab a couple of waffles over there?”
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Mar 23 Fév 2021 - 15:12
All I really want for Xmas is you ft. @Peter DrummondIl est surpris d’entendre les mots “best friend” sortir de la bouche de Peter, quand ce dernier semble pourtant tout faire pour qu’ils deviennent bien plus que cela - au grand damn de Maximilien. Donc, évidemment, il paraît estomaqué de cette question et ne sait qu’y répondre. C’est à se demander s’il a réellement compris les intentions du sorcier et si ce dernier ne souhaite pas, tout simplement, se jouer de lui. Raison de plus pour être méfiant et ne pas lui accorder sa confiance trop vite. L’idée de passer le Nouvel An aurait pu lui être alléchante s’il n’avait pas tous ces doutes en son fort intérieur. Il doute que sa compagnie pour une telle fête plaise réellement à Peter, qui a plus l’allure du fêtard que du pépère dans son canapé. Et encore une fois, il ne sait comment traiter les propos du semi-vélane. À l’entendre, il aura ou a déjà plusieurs invitations à des soirées où, il se doute, les festivités et l’alcool battront leur plein. Tout en lui promettant de… quoi, penser à lui ? Le français ne sait comment interpréter tout cela et il est fort possible qu’il en devienne fou d’ici la fin du mois.
Suffit-il de l’observer en cet instant, constamment perturbé par la présence de Peter : qu’il s’agisse de ses sourires, de ses allusions tendancieuses ou de sa simple proximité. Maximilien ne sait plus où donner de la tête et en perd un peu de vue son but initial. Le Wright a ce don de le déstabiliser, autant émotionnellement que physiquement… car ils ne manquent pas de finir le corps à même la glace, sans préambule. Pourtant, l’exercice était bien parti mais il aura suffit qu’ils s’amusent un peu trop l’un de l’autre pour que l’accident se produise. Aucun blessé à déplorer, juste quelques membres engourdis par le froid mordant de la glace.
“Did you really expect it to be soft ?” La voix chantante et moqueuse du français s’élève par-dessus la sienne, amusé qu’il est par la réflexion de l’écossais. Il n’aurait certainement pas dû se moquer, car voilà son tour venu de se ridiculiser en tombant sur son partenaire de patin, incapable de l’aider à se relever. Ou alors Peter aurait-il usé d’un peu de force pour provoquer cette chute ? Il ne se préoccupe plus vraiment de l’initiateur de ce rapprochement, profondément hypnotisé par le visage du sorcier à quelques centimètres du sien, oubliant même de réagir à sa légère boutade. Il suffirait d’un rien pour qu’ils s’unissent à nouveau, l’enfermant pour toujours dans cette bulle fragile créée à l’improviste. La réalité est toute autre car, sitôt qu’il entend la réflexion de ce pré-adolescent, Maximilien retourne à ses pensées castratrices qui lui interdisent une telle exposition en compagnie du Wright. Et si quelqu’un d’Hungcalf les voyait ? L’aigle se redresse sur la glace, sa mine trahissant sa crainte profonde. Alors, quand Peter lui propose de mettre un terme à cet exercice, il se sent presque soulagé. Il tentera de s’en rappeler comme d’un moment amusant, plutôt que de se focaliser sur ces propos homophobes qui ont tôt fait de le déstabiliser. Il se demande ce qu’en pense Peter sans oser lui poser la question. Sûrement doit-il y être tant habitué qu’il ne les entend même plus, ou qu’ils ne l’atteignent que partiellement.
“Yeah. It is. Let's get rid of these skates.” Le sorcier lui attrape le bras le temps de rejoindre le bord du lac de glace, où ils peuvent se déchausser et revenir dans des chaussures plus stables. Le français passe tout ce temps dans ses pensées, paranoïaque à l’idée qu’on ait pu les surprendre dans une telle posture et que l’affaire soit reportée à son grand-père, qui n’apprécierait pas cela. Il frôle du bout de ses doigts la lettre moralisatrice qui se tient toujours dans sa poche de manteau et dont il ne parviendra sûrement jamais à se débarrasser. L’avis et l’approbation de l’aïeul des Leroy lui tiennent bien trop à cœur pour qu’il se contente d’ignorer cette missive. Il n’a pourtant pas encore eu le courage d’en parler à Peter, qui fait déjà des plans sur la comète pour eux deux. Mais que sont-ils vraiment l’un pour l’autre ? Maximilien a peur de répondre à cette question, car il sait que peu importe la réponse, quelqu’un en sera blessé. Lui, Juliet, Peter, Charles, Elsje… tant de personnes pour qui il a une affection débordante et qui menacent de glisser entre ses doigts à la moindre décision prise.
“Hum… yeah, if you want to.” Son ton manque cruellement d’enthousiasme et il le sait. Sûrement parce que le Summerbee s’en veut une fois de plus d’accepter de se mettre dans une situation compromettante. S’il va chez Peter comme il le lui a suggéré, que se passera-t-il ? Aura-t-il la force nécessaire de refuser ses avances ? Voire même, de lui tourner complètement le dos ? Le Wright met le doigt sur ce qui le chagrine en parlant de cet enfant à la remarque moqueuse qui a mis un frein à leur temporaire avancée. Le fait qu’il voit cet après-midi comme un rendez-vous amoureux ne manque pas de comprimer sa poitrine de honte. Ce serait pourtant l’occasion parfaite pour faire savoir au jeune homme qu’il n’a jamais eu l’intention de donner un tel titre à leurs retrouvailles hivernales. Que tout ceci n’est que pure fantaisie… mais les mots restent bloqués dans sa gorge, si bien qu’il se demande s’il sera capable d’avaler quoi que ce soit.
“You’re not making it better…” Mais il ne peut pas lui en vouloir. Tout est de sa faute, il devrait aussitôt mettre un frein à cette journée mais il n’en fait rien. Il donne forcément une mauvaise impression à Peter, lui faisant croire des choses qui n’arriveront jamais. La preuve, il le suit jusque chez lui. N’est-ce pas ridicule de sa part ?
“I’m following you.” Il s’improvise un sourire pour ne pas laisser penser au sorcier qu’il lui en coûte de le suivre. Maximilien n’imaginait simplement pas vivre les choses de cette façon. En rencontrant quelqu’un qui lui inspire de tels sentiments, il espérait être libre d’agir avec cette personne sans risquer le regard des autres. Ici, il se sent pris au piège par ses propres restrictions. L’angoisse est grande alors qu’il se laisse aller dans les rues en compagnie du semi-vélane, leur payant des gaufres et marchant vers une destination compromise. Non, le français n’a aucune idée de ce qui peut se passer entre ces quatre murs mais il craint de s’y retrouver.
Pourtant, gaufre en main, il se retrouve sur le palier de l’appartement du brun, la main aussi chaude que ses joues rougies. La moindre parcelle de l’habitation porte l’odeur de son hôte, enivrante et conflictuelle. Porté par ces senteurs qui emballent son cœur, il retire son manteau d’hiver, abandonnant la lettre à l’intérieur - seul rempart entre ses envies et ses obligations.
“When did you move in ? I recognize the building but not the apartment.” Par contre, il peut apercevoir furtivement la commode raccommodée dans la chambre de Peter, qu’il a détruite un bon mois plus tôt. Ce souvenir le trouble et il va rapidement dans la cuisine où il dépose sa gaufre quelques minutes.
“Nice place. You promised me a coffee, didn't you ?” Il redoute l’instant où il s’installera aux côtés de Peter, sur le canapé ou dans sa chambre, et qu’il devra se retenir d’être proche de lui - sachant que le corbeau n’hésitera pas à lui faire des avances. Bien que cela ne lui déplaise pas...
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Ven 5 Mar 2021 - 13:24
19.12.20 | all i really want for xmas is you ft. @maximilien leroy
Déjà froissé par des mots immatures, le Français semble l’être encore davantage par les termes maladroits du jeune homme qui essayait de détendre le garçon indécis. Bien qu’il ne voulût pas hâter l’animagus dans sa décision, Peter ne s’interdisait pas de faire le cheminement tout seul pour s’octroyer l’espoir que tout ceci les mènerait à quelque chose de beau, de grand. Se mordant la joue pour ne pas répondre et faire pire en tentant de réparer ce qu’il venait de briser, le sorcier secoua et fit tomber la remarque blessante de sa peau impénétrable et guida leur duo vers un chalet qui vendait des gaufres, des crêpes et des sucettes gigantesques qui s’enroulaient sur elles-mêmes avant de se tendre à nouveau sous les regards brillants des enfants. Les parents les plus prévoyants, trop conscients du pouvoir attractif des sucreries sur leurs dragonneaux affamés, évitaient soigneusement le stand et contournait la cabane résineuse en tournant autour du sapin monumental qui avait été installé pour les fêtes. Hypnotisés par les douceurs, Maximilien et Peter s’avançaient vers la file d’attente en silence, attendant que les autres clients soient servis pour pouvoir commander à leur tour. Ne voulant pas toujours imposer ses choix, Peter laissa Maximilien commander pour lui-même. Le moment voulu, il demanda s’il pouvait avoir une gaufre recouverte de Chocogrenouilles fondues et se proposa de payer la gourmandise ; se rappelant de sa promesse, le rencard récalcitrant refusa la proposition et sortit son portefeuille pour débourser quelques Mornilles dans les mains sucrées et collantes du marchand. Le corbeau attrapa la pâte moelleuse et recouverte de chocolat et résista à l’envie d’y fourrer aussitôt le bec ; ses serres rouges lui rappelaient la morsure du froid à laquelle ils voulaient justement échapper en se rendant chez le Drummond. Elle n’était rien comparée au givre glacé qui s’était abattu sur le rendez-vous et les avait refroidis si brusquement qu’aucun des deux garçons n’osât parler pour le reste du trajet. Peter indiquait simplement le chemin à voix raisonnablement basse, sentant l’anxiété communicative du jeune homme l’envahir chaque fois que son regard croisait le sien. What is he so afraid of? Does he think I’ll jump on his trousers as soon as he’ll enter the room? Blessé à son tour, l’oiseau clopinait et sautillait pour retourner au nid ; il espérait toujours y panser leurs plaies. Arrivés devant la colocation, Peter se tourna brusquement vers Maximilien et lui demanda, s’improvisant acteur :
“Sir, I’m asking you to stop. You can’t follow me and stalk me this way! I’m calling the Aurors!”, déclara-t-il, les yeux froncés.
Satisfait de la surprise qu’il parvînt à lire sans peine sur le visage emmitouflé du beau Leroy, Peter l’attrapa par la manche et l’attira à l’intérieur une fois la porte d’entrée ayant cédé. Détendu, il attira Maximilien dans les marches de l’escalier qui les menait à son palier et à l’appartement qu’il habitait depuis peu avec son meilleur ami. Le déménagement du propriétaire de l’immeuble avait fait le malheur et le bonheur du jeune homme qui s’était précipité sur l’occasion de pouvoir vivre avec Riley. Un sourire aux lèvres destinés à son invité et sans plus de cérémonies, le garçon ouvrit la porte et laissa entrer le Français en premier ; il veilla à refermer le panneau de bois derrière eux pour les protéger des regards indiscrets. Son colocataire travaillait à Londres aujourd’hui, et ne serait pas de retour avant l’aube. Gardant sa gaufre dans une main, il réceptionna le manteau du jeune homme et l’accrocha sur une patère dans l’entrée. À son tour, il négocia avec la sucrerie pour retirer son blouson avant de pénétrer dans le cœur de l’appartement.
“Mmmh?”, il n’était pas sûr de comprendre où Maximilien voulait en venir. “Oh! Yes, right. It’s very new, don’t worry. It’s only been a couple of days, actually,” il précisa en déposant sa gaufre sur le plan de travail de la cuisine marbré d’un blanc éclatant trahissant leur inaptitude commune à cuisiner. “My best mate’s lived there since… well, basically since the same time I moved in the building. His roommate was the owner of the place and well, he only recently moved out, leaving me a spot.”
Peter jeta un coup d’œil à la porte de sa chambre ouverte pour vérifier que son lit était fait et qu’elle était présentable ; il avait eu des dizaines de visites pour lesquelles il n’avait jamais fait le moindre effort, mais pour Maximilien, Peter voulait donner le meilleur de lui-même… et de sa chambre.
“Don’t worry. Riley’s at work. He won’t turn in before morning – he’s in London”, Peter s’apprêtait à remplir la carafe d’eau quand il s’arrêta dans son geste. “Not that I expect you to spend the night or something. I just meant we can maybe watch a film or something. There’s no rush is all.”
Camouflant sa maladresse en lui faisant un clin d’œil, le garçon rieur agita la carafe d’eau devant les yeux de Maximilien lorsque celui-ci lui rappela sa promesse de ravitaillement en caféine.
“I’m on it. I know it’s very Muggle of me to do it myself but I want to impress you with my cooking skills”, il gloussa en restituant la carafe vidée de son contenu à son emplacement dans la machine à café.
L’engin se mit à gronder et à siffler pour faire passer le café et le sorcier satisfait s’éloigna pour retrouver Maximilien derrière le bar.
“Thanks. Let me show you around – the coffee will be ready in a minute. So, this is the living room slash dining room. The door over there leads to my bathroom but I can also access it through my dressing room. This door leads to my bedroom”, Peter se déplaça et l’invita à entrer dans la forêt enchantée sur son mur. “I wanted a bit of change… I’m easily bored so I didn’t keep much, only my favourite pieces of furniture made the move. And there’s the dressing room. See? You can also access the lavatory through this door. Riley’s pretty much got the same arrangement, only you can’t access his lavatory without actually entering his bedroom.”
L’agent immobilier d’un soir se tourna vers Maximilien, content de pouvoir partager sa nouvelle décoration avec lui ; il espérait qu’elle lui plaise. Au-dessus de son bureau, des photos étaient accrochées sous les étagères qui croulaient sous le poids des pots où résidaient d’innombrables plantes tantôt grimpantes, tantôt tombantes.
“We could stay here… but I don’t have a tv in the room yet. I plan on buying these projectors Muggle like so much to project films over this wall over here”, il expliqua en tapotant le mur blanc de la paume de sa main. “Oh! Coffee’s ready.”
Il abandonna Maximilien dans sa chambre pour aller leur cueillir deux mugs de café fumant. Lorsque le Français eut terminé son petit tour, il put retrouver Peter installé sur le canapé près des fenêtres, les gaufres et les mugs l’attendant avec lui sur la table basse.
“I’ve never asked where you lived before. Do you own a flat? You can’t possibly go back to France every night.”
Peter lui fit signe de dévorer sa gaufre et enfourna une bonne partie de la pâte moelleuse et encore tiède dans sa bouche ; un peu de chocogrenouille fondue vint tacher sa pommette droite mais, gourmand, le jeune homme ne s’en rendit pas compte.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Sam 6 Mar 2021 - 16:12
All I really want for Xmas is you ft. @Peter DrummondIl a rendu la situation tendue en disant cela à Peter, c’est un fait qu’il ne peut nier. La meilleure chose à faire aurait encore été de s’en aller tout de suite et de ne plus reproduire ce schéma qui ne l’aiderait pas à supprimer sa culpabilité envers sa fiancée. Mais il continua de marcher à ses côtés, dans ce silence étrange et dérangeant qui trahissait leur gêne mutuelle. Comme si chacun avait peur qu’en laissant entendre sa voix, il puisse faire partir l’autre. Maximilien se demande même quel est le but de l’accompagner jusque chez lui s’ils ne comptent pas s’adresser la parole et envisage de faire demi-tour lorsqu’ils arrivent à destination, prétextant devoir faire ce “truc qu’il avait prévu” précédemment évoqué. Mais c’est à l’écossais de le surprendre en se retournant brusquement, déclamant une réplique digne d’un film hollywoodien. La surprise sur le visage du français est totale et il ne sait que répondre à cela. Il ne parvient qu’à balbutier quelques mots, alors que Peter le tire à l’intérieur de l’appartement. Bien différent de celui dans lequel il s’est crashé quelques semaines plus tôt, il le constate bien assez vite. Une fois débarrassé de son manteau, il fait visuellement le tour des lieux, trop poli pour s’inviter dans une quelconque pièce sans une invitation préalable de la part de son hôte. Sa curiosité naturelle le pousse pourtant à faire quelques pas en avant.
“Nice place.” Répond-il aux explications de Peter quant à la raison de son emménagement ici. Il peut parfaitement le comprendre, supposant sans mal que sa rupture avec Elsje a quelque chose à voir là-dedans. Simples théories bien sûr, il n’ira pas jusqu’à poser la question au concerné au risque de mettre sur le tapis un sujet qu’ils préfèrent visiblement tous deux éviter. Le sorcier l’informe alors que son colocataire est absent jusqu’au jour suivant, ce qui a le don de rendre le visage du français cramoisi. Et à l’instant même où il envisage l’allusion de Peter - qu’il passe la nuit ici ce qui est hautement improbable - ce dernier rectifie le tir. Si Maximilien ne soupire pas de soulagement, l’idée est bien là. Qu’il se trouve dans cet appartement seul en compagnie de l’écossais est déjà un grand pas en soi et il n’envisage nullement de passer sa nuit ici. Trop de culpabilité le ronge encore, ce n’est pas pour ajouter une couche supplémentaire… Il préfère détourner la conversation sur le café que le Wright lui a promis, tentant par tous les moyens possibles de construire une discussion avec lui qui ne le mette pas constamment mal à l’aise ou rougissant. Mais l’évidence est là : Peter, par son aisance et son apparente décontraction, l’impressionne. Cela a toujours été le cas. Le français s’autorise un léger rire.
“I like it this way.” La magie a certes son avantage - dont la rapidité d’exécution - mais la façon moldue implique de prendre son temps et c’est une chose que Maximilien aime faire de temps en temps. Faire les choses lui-même, avec ses propres mains, sans aide magique. Entendre le bruit de la cafetière qui chauffe, du café qui se met à couler, de l’eau qui peu à peu imprègne à la fois la cuisine et leurs vêtements… Comment peut-on dire non à cela ?
En bon invité qu’il est, le Summerbee se laisse guider à travers l’appartement, écoutant les explications d’une oreille attentive au cas où, qui sait, un quiz survienne plus tard ? Il déteste donner l’impression de ne pas écouter les autres, voilà pourquoi il s’applique tant à assimiler les informations que Peter lui lance à la figure au fur et à mesure de leur avancée dans les lieux. Il trouve le tout bien agencé et éprouve même une pointe de jalousie face à tant de confort, quand lui doit se contenter des dortoirs des Summerbee, à l’université même. C’est son grand-père qui a toujours estimé que vivre dans ces dortoirs permettait une certaine cohésion et sociabilité entre lui et ses camarades, et Maximilien n’a jamais trouvé bon de le contredire. Sa jeunesse d’alors ne le lui permettait pas. Mais aujourd’hui, il pourrait trouver satisfaction à avoir son propre appartement, à n’en pas douter.
Le sorcier, bien qu’il soit un habitué de cette magie, écarquille pourtant les yeux en voyant la forêt enchantée vivante sur le mur de sa chambre. Son aspect paraît changer à l’instant-même où Peter entre dans la pièce, devant étrangement plus… dense. L’esprit de Maximilien se perd un peu dans les propos du Wright, absorbé qu’il est par cette nature sauvage.
“Easily bored uh…” Relève-t-il sans même s’en rendre compte, ces deux mots faisant écho à une peur bien présente dans son esprit. Il n’en dit pas plus, détaillant les autres pans de murs qui constituent cette pièce, dont celui totalement vierge dont il lui explique la future utilisation. “This could be a good idea !” Qu’il soit tant enclin à utiliser des matériaux moldus l’intrigue et bizarrement, le satisfait. Peut-être car c’est là la preuve qu’il n’est pas un de ces sang-pur conservateurs qui l’effraient tant par leurs idées radicales ? Le Wright disparaît brusquement de la chambre, le laissant seul dans cet environnement étranger et pourtant, d’apparence familier. Peut-être parce que tout dans cet espace crie le nom de Peter ? Il ne saurait le dire mais se dépêche de le rejoindre dans la pièce de vie, où son café et sa gaufre l’attendent sagement. Le français s’installe sur le canapé à son tour, à distance raisonnable - ni perturbante ni offensante. Ses mains viennent entourer le mug pour se réchauffer et s’emparent ensuite de la anse pour le porter à ses lèvres. L’odeur brûlante du café lui donne un léger frisson et il sourit tendrement.
“I have a room in the university dormitory. But I'm thinking about renting a flat.” Avoue-t-il, c’est bien la première fois qu’il mentionne cette envie à voix haute. Il vient mordre dans sa gaufre contenant une bonne quantité de chantilly et se tourne vers Peter avant d’étouffer un rire. Sur le moment, il ne sait pas s’il doit en faire la remarque au sorcier mais il doute sincèrement que ce dernier puisse s’en offusquer.
“Hum… Didn't anyone teach you how to eat properly ?” Commence-t-il dans un sourire. “You have... chocolate... here…” Il montre sa propre pommette avec son index et, bien évidemment, ce n’est pas celle-ci que l’écossais vient frotter vigoureusement. Maximilien se mord la lèvre avant de tendre le bras en avant et, de son pouce, retirer l’excès de chocogrenouille fondue qui tâche la pommette saillante de Peter. Il vient instinctivement lécher son pouce, ne se rendant compte de son acte qu’une fois le membre entre ses lèvres. Aussitôt, ses joues viennent se rosir et il détourne le regard en se raclant la gorge.
“Sorry. Hum… nice coffee by the way ! Where’s the… the sugar ?” Il ne peut pas compter sur Peter pour oublier ce qui vient de se passer.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Sam 3 Avr 2021 - 10:30
19.12.20 | all i really want for xmas is you ft. @maximilien leroy
Peter souriait en regardant Maximilien découvrir sa nouvelle chambre à coucher ; il semblait beaucoup apprécier la fresque qui, enchantée durant des heures, avait été dotée d’une vie qui lui était propre ; par une magie qui imitait celle du plafond ensorcelé de la Grande Salle de Poudlard, elle se faisait de plus le miroir des émotions de Peter. Engorgé par le désir de serrer le garçon contre lui, le feuillage des arbres s’était épaissi sitôt qu’il avait pénétré dans les lieux ; il laissait ainsi passer la lumière envoûtante de la lune entre ses branches. L’invitation moldue proclamée haut et fort attisa tout autant sa curiosité et le beau français confirma la bonne idée ; Peter irait commander l’appareil le lendemain matin dans une petite boutique d’Inverness. Dans une clairière, une biche innocente broutait quelques jeunes pousses, mais elle redressa doucement le cou pour les regarder et continuer de mastiquer paisiblement. Un majestueux rapace venu se poser sur une souche un peu plus loin attira l’attention de l’animal qui cessa quelques instants de mâcher la brindille entre ses dents. Elle l’accueillie pourtant dans sa clairière, la mâchoire s’activant de nouveau pour broyer l’aliment. Interrompu par le bruit significatif de la cafetière qui terminait de passer le café, Peter se déroba de la pièce tentante et rejoignit le salon plus raisonnable en compagnie de leurs victuailles. Au contact des plaids posés négligemment sur le canapé, les corps se réchauffaient dans l’atmosphère sucrée. Peut-être invoquée par l’odeur de l’arabica et la vision de Maximilien qui passait l’encadrement de la porte de sa chambre pour le rejoindre dans le salon, l’image d’un petit-déjeuner partagé en sa compagnie après qu’ils aient passé la nuit ensemble accéléra son cœur et fit rougir ses pommettes hautes et tranchantes.
Par la fenêtre, la lumière chaude du soleil s’infiltrerait pour réchauffer leurs corps fraîchement sortis de la salle de bain. Ils riraient comme deux adolescents et s’embrasseraient avant de prendre le café et de se raconter les quelques minutes qu’ils auraient passé séparés l’un de l’autre sous la douche. Attirant Maximilien sur lui, Peter le cajolerait de ses bras et l’emprisonnerait un long instant contre lui pour s’emparer de son odeur avant qu’ils ne se décident à rejoindre le pavé qui les mènerait à leurs cours respectifs. Ils survivraient à l’absence, mais pas sans la promesse de se retrouver un peu plus tard cet après-midi-là pour un verre partagé avec leurs amis.
Peter détourna les yeux et croqua dans sa gaufre pour camoufler le trouble qui l’avait envahi tout entier. Le Summerbee, lui, s’installa à distance férocement raisonnable sur le canapé – peut-être avait-il perçu le même rêve éveillé sous ses paupières fermées. Il semblait toujours mesuré, inlassablement obstiné à contrôler la moindre de ses émotions ; le trait de caractère était étranger au jeune homme qui réagissait toujours avec violence et fougue, mais cette différence ne faisait qu’ajouter à l’émerveillement de l’Écossais pour Maximilien. Les yeux sombres du nord observaient malgré eux les lèvres du garçon se poser sur la coupe pour s’y abreuver et il lui sembla que jamais auparavant il n’eut ressenti une envie pareille de se métamorphoser en mug. Zip l’interrogea plutôt sur sa présence à l’université pour détourner son attention ; il croqua à nouveau dans le chocolat fondu avec la plus grande attention. Par un acte certainement manqué, la chocogrenouille fondue avait bondi sur sa pommette et Maximilien essaya de la lui faire remarquer en se moquant gentiment. Peter déposa la gaufre sur ses cuisses et essaya maladroitement de corriger la peinture de guerre improvisée tout en réagissant à l’annonce du garçon.
“Oh, thanks. Well, you known, the Highlands and all, we don’t teach good manners here. We can’t all be French”, se défendit-il. “Are you looking for a flat-share or are you looking for your own? I’ll keep my eyes opened.”
Il termina sa promesse en frottant vigoureusement la mauvaise joue, provocant le rire lumineux du garçon qui se mordait les lèvres pour ne pas se moquer davantage. Faisant mine de bouder, Peter avança ses lèvres pour faire la moue et fronça les sourcils comme un petit garçon. Gosh… Hasn’t anyone told you not to bite your lip like that? You don’t know what you’re doing to me, do you? La tartufferie sembla fonctionner lorsque Maximilien tendit le pouce vers son visage pour y cueillir le chocolat complice ; les pupilles de Peter s’étaient-elles dilatées en voyant le jeune homme porter son doigt à sa bouche et le garçon rougir ? Interdit et tiraillé par l’envie écrasante de sauter sur sa bouche pour l’embrasser, le sorcier usa des plus grands charmes pour rester calme. Sorry? What the feck was that? What do you mean you’re sorry? Stop being sorry! Kiss me already! Il profita du raclement de gorge pour prendre une grande inspiration et apaiser son épiderme en feu. Sugar? Right. Sugar. Peter se tourna vers la gaufre que tenait Maximilien dans les mains et se moqua à son tour.
“Sugar? I thought all the whipped cream you’ve got on your nose would be enough”, il l’aurait bien léché à son tour, mais la couleur cramoisie des joues de Maximilien suffit à l’en empêcher et à le faire rire. “Can I?”
Il ne fallait pas effrayer l’animal sauvage qui risquait de courir se mettre à l’abris au moindre geste jugé trop brusque. Peter prit l’absence de réponse du garçon comme un accord et déposa sa propre gaufre sur la table basse pour se munir d’une serviette en papier qu’il enroula autour de son pouce et de son index ; avec douceur, il se positionna près de lui, en équilibre sur ses cuisses, et avança la main pour frotter délicatement le bout de son nez avec le papier.
“Good as new… Oh… right… I forgot. Sugar.”
Il dévoila toutes ses dents en souriant et se pencha en avant pour venir l’embrasser tout doucement et se suspendre à ses lèvres au-dessus de la gaufre pleine de chantilly. Le baiser sucré l’encouragea à venir lécher le goût de la gaufre sur ses lèvres qu’aucun autre met n’avait jamais réussi à détrôner. Peter recula la tête, se mordant la lèvre et savourant le goût resté sur ses babines.
“You taste like waffles – definitely the best waffles I’ve ever had…”
Ne voulant pas le presser davantage, Peter resta quelques secondes encore dans la position et se recula finalement pour atterrir sur un coussin du canapé ; ses jambes passèrent en arc devant lui et ses chaussettes s’arrêtèrent à quelques centimètres de la cuisse de Maximilien, assis de l’autre côté du canapé.
“Do you want to watch some TV? I think I promised warm blankets and a film.”
Bien sûr, ils pouvaient toujours s’embrasser jusqu’à l’épuisement. Le corbeau alluma l’appareil d’un geste de sa baguette qu’il déposa ensuite à côté de sa gaufre quasi terminée et s’affala de nouveau dans sa position en jetant un grand plaid sur leurs quatre jambes.
“I’m glad you’re here…”¸il souffla entre ses lèvres.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Sam 3 Avr 2021 - 12:33
All I really want for Xmas is you ft. @Peter DrummondIl ne devrait même pas se trouver là. Maximilien pourrait pointer du doigt tellement d’éléments qui sont censés l’inciter à s’en aller au courant, tellement il va au devant des problèmes. Que ce soit les propos ou les regards de Peter, sa chambre et son décor luxuriant dans lequel l’aigle qu’il est apparaît, et cette envie furieuse de faire partie intégrante de cet univers qu’il lui présente. Non, il ne devrait définitivement pas être là et pourtant, le voilà qu’il se dirige en direction du canapé du sorcier, où il s’installe à ses côtés. Au lieu de s’en aller et de rentrer chez lui, tout simplement. Peut-être se doute-t-il de ce qui pourrait se passer s’il reste là et probablement que cette idée l’attire plus que de raison. Il croit discerner un trouble chez Peter alors qu’il intercepte son regard et ne saurait deviner pourquoi. Il n’a pas l’habitude de le voir ainsi et ne sait comment se comporter en conséquence. Le taquiner sur son côté “mal élevé” est la seule option lui semblant innocente et impossible à dévier mais, encore une fois, il sous-estime le charme naturel du Wright. Il a beau faire et résister, son regard est irrémédiablement attiré par son visage - et non, cela n’est pas dû à la tâche de chocolat qui trône sur sa pommette saillante. Qu’on lui explique d’ailleurs comment il est possible de donner l’impression d’avoir un visage taillé dans du marbre… Des traits affirmés, droits, saillants - suffit-il de regarder la mâchoire de Peter sur laquelle on pourrait couper du petit bois. Il aurait peur de s’y entailler s’il y passait le doigt et pourtant, l’envie est fulgurante. Il veut le toucher.
“I don’t know. I might move in with my cousin. That would be the easiest.” Il hausse les épaules, est de nouveau absorbé par cette interférence sur la peau si parfaite du corbeau, qu’il ne parvient pas à retirer. Son cœur bat à tout rompre alors qu’il décide de s’en charger lui-même, dépassant les limites qu’il s’était fixées un peu plus tôt. Ne pas aller trop loin, ne pas franchir une barrière sans possible retour en arrière. La tentation est pourtant trop forte et il ne saurait expliquer le geste qui suit. Le chocolat qui entre en contact avec sa langue, le goût si doux qui s’y diffuse et cette sensation que cela ne vient pas seulement de la sucrerie. Une tension semble s’épaissir entre eux à cet instant, alors que leurs regards ne se quittent pas et que Maximilien termine son geste dans un rougissement incontrôlé. Il croit discerner une potentielle excitation dans les pupilles du Wright mais s’y attarder serait s’exposer à un trop grand risque. Changer de conversation, éteindre la flamme avant qu’elle n’embrase toute la pièce : voici son devoir. Bien sûr, il s’excuse : le français ne sait faire autrement. Il s’essaye si ardemment à passer à autre chose qu’il ne remarque pas sa propre bêtise chantillyque. Il faut l’intervention de Peter pour qu’il en prenne conscience et la gêne fait de nouveau son apparition car, au fond, Maximilien comprend vers quoi les choses se dirigent. Pourquoi ne fait-il rien pour les empêcher ?
“I-I…” Les mots ne semblent plus exister désormais et Peter semble prendre cela pour une invitation. En le voyant s’approcher de lui, serviette en main, Maximilien a tout le temps de se dire qu’il ne suffirait que d’un mouvement de bras pour instaurer un nouvel écart entre eux. Il pourrait refuser. Oh oui, il le pourrait… Le veut-il seulement ? Le tissu touche le bout de son nez et le français arrête tout simplement de respirer, son regard ancré dans celui de son camarade. Son cœur bat tellement vite qu’il ne le sent même plus et sa gorge se bloque, empêchant la moindre sonorité de se produire. D’une étrange manière et pour un geste pourtant si simple, il se sent vulnérable. Une fois le geste fait, il s’attend à retrouver son espace vital et un peu de son souffle, les propos de Peter allant dans ce sens. Mais plus rien n’en a alors que les derniers centimètres sont effacés entre eux. Le baiser survient et au lieu d’y résister, Maximilien y plonge la tête la première. Chacune de ses barrières semble s'affaisser à chaque nouvelle tentative du sorcier et la douceur sucrée de l’échange qu’il lui offre manque de l’achever pour de bon. Il ne s’y passe que quelques secondes mais pour Maximilien, un temps infini prend place. Assez pour qu’il ait envie de plus et que germent dans son esprit des idées peu catholiques qu’il n’avait que rarement eues jusque là. D’où viennent-elles ? Il ne le sait pas mais elles sont aussi délicieuses que douloureuses, surtout quand vient la fin du baiser. Le souffle littéralement coupé, il s’est imaginé plonger ses mains dans les cheveux d’ébènes du corbeau, les faire glisser sur sa peau marbrée, en sentir la douceur et la fermeté avec délectation. Pourtant, alors qu’il rouvre des paupières qu’il ne se souvient pas avoir clos, il est toujours assis à la même place, dans la même position. Ses bras n’ont pas quitté le long de son corps tendu et il se met à penser qu’il a sûrement l’air idiot ainsi.
Peter semble bien plus à l’aise que lui dans cet exercice et finit par se reculer comme si le monde ne venait pas de s’écrouler. Le français a envisagé d’agir pendant les quelques secondes où il est resté si près de lui, mais la force de sa propre libido l’a clouée sur place. Il ne sait comment agir, ce qu’il doit faire et comment il peut se guérir de cela. Oui, se guérir. Il voudrait être autant à l’aise que le Wright… Il regarde ce dernier s’installer confortablement sur le canapé, alors que ses jambes approchent les siennes. Peter l’invite à une détente qui lui fait peur autant qu’elle lui donne envie. L’angoisse et la tension dans son corps sont telles qu’il se met alors à dévorer sa gaufre toute entière, comme si cela allait lui permettre d’aller mieux ou de compenser cette surtension passagère.
“TV. OK.” Plus succinct, on ne fait pas. On mettra cela sur le compte de sa bouche pleine, n’est-ce pas ? Il manque de se brûler en buvant son thé mais au moins, il calme un peu son cœur battant. Peter installe tout avec rapidité et soin, le français se retrouvant rapidement avec un plaid réconfortant sur les genoux, qu’il replie sur le côté en tentant de trouver une position confortable sur le canapé. Au fond, ils savent tous les deux que le film ne tiendra pas un quart d’heure car, avec tout ce qui s’est passé dans cette journée, il ne reste quasiment plus rien des barrières que s’est imposé Maximilien. Elles ont l’apparence d’une feuille de papier désormais. Il tourne la tête en direction de Peter et le regarde quelques instants. Décelant une profonde sincérité dans ses yeux, il finit par sourire doucement, sentant une immense vague de paix l’envahir soudainement.
“I’m glad too. I'm getting to know you better. It's just... surprising. How you can be so… i don’t know… sweet… and warm. Weird, uh.” Maximilien est pourtant doué en compliment d’ordinaire mais il a l’impression de marcher sur des œufs présentement. Comme si la moindre petite erreur pouvait mettre un terme à un moment unique qui, par définition, ne se représentera pas. Peut-être est-ce simplement le plaid qui lui donne cette sensation de chaleur, mais il commence à vouloir croire que cela provient de Peter, et rien d’autre. Faisant fi de sa timidité, il profite de cette occasion pour se rapprocher un peu du sorcier, se disant qu’il doit avoir l’air ridicule et ressembler à ces adolescents dans les films d’amour. Pourtant, cette image lui plaît. Bientôt, son épaule entre en contact avec celle du jeune homme et il se stoppe. Cette nouvelle proximité le fait rougir, surtout quand il se rend compte de ce qui pourrait advenir s’ils décidaient tous deux de tourner la tête dans la direction de l’autre. Les mains sous le plaid bien au chaud, elles semblent pourtant trembler et les serre entre elles pour les contrôler. En vérité, son corps entier lui paraît être en émoi à cet instant. Sûrement parce qu’il se demande encore s’il aura le courage de faire le premier pas, ou si Peter sera encore celui des deux qui le franchira. Il aimerait être plus volontaire et audacieux, comme lorsqu’il a pris la décision de se rapprocher de lui il y a de cela quelques secondes. Il sait bien que ce n’est sûrement pas suffisant pour une personne comme le Wright, qui a tellement d’expérience. Que peut-il apporter de plus ?
Anxieux, paralysé par toutes les émotions qu’il ressent et cette chaleur intense se diffusant du corps de Peter contre le sien, il en vient à prier mentalement. “Kiss me, kiss me, kiss me.” Peut-être le désire-t-il si fort qu’il entendra son appel ?
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Dim 4 Avr 2021 - 0:24
19.12.20 | all i really want for xmas is you ft. @maximilien leroy
S’efforçant de ne pas regarder son camarade statufié, Peter installa une atmosphère propice au visionnage d’un film qu’il ne voulait pas vraiment voir ; la supercherie ne prenait pas et aucun des deux garçons n’était vraiment dupe. Malgré tout, il s’affaira et repoussa même un instant la couverture polaire et touffu pour s’emparer de sa baguette et éteindre quelques lumières pour ne laisser que celle du salon. L’arme complice en bois retrouva bien vite sa place sur le bout de canapé et il délaissa sa gaufre délicieuse pour d’autres mets plus sucrés encore. Ses bras se cachèrent rapidement sous le plaid et il laissa échapper quelques à-coups d’air par le nez en gloussant. Maximilien semblait encore sonné par le sucre dérobé ; le moqueur hypocrite pouvait encore sentir son propre cœur battre la chamade dans sa poitrine. Le palpitant menaçait de surpasser le volume sonore de l’appareil moldu et tous ses sens étaient comme aux aguets. Caressant des yeux ses cheveux qui rebiquaient en vagues sur un port de tête parfait, Peter laissa échapper un souffle d’aise et avoua le confort qu’il trouvait en sa présence. Les savoir vautrés – enfin, c’était alors surtout lui – sur le canapé le réconfortait ; ils vivraient beaucoup d’autres scènes aussi ordinaires et appétissantes que celles-là, il en était sûr à présent. Lorsqu’il le vit sourire, les quelques doutes qui s’étaient immiscé en lui au tout début du rendez-vous disparurent pour de bon ; il sourit à son tour en se tournant vers la télévision pour l’écouter sans le mettre mal à l’aise. Surprising? Peter le dévisagea de nouveau, un éclat de malice dans les yeux. Maximilien avait l’art de le complimenter en demi-teintes ; l’éloge semblait toujours remplacer une première impression mauvaise et avilissante. Il éclata de rire et lui donna un gentil petit coup de pied sur la cuisse.
“Yeah, weird, uh?”, il parvint à articuler entre deux secousses de sa cage thoracique. “What did you expect? Coldness and bitterness?”
Il ne voulait pas vraiment connaître la réponse, la taquinerie lui suffisait amplement et il força sur ses abdominaux pour se redresser et venir ébouriffer ses mèches brunes en représailles. Le dos rapidement reposé sur le coussin du canapé, il détourna encore le regard, un sourire amusé fixés sur ses lèvres. S’il continuait à le mirer de cette façon, il ne parviendrait jamais à hisser les remparts qui le séparaient de ses lèvres. L’étudiant essayait tant bien que mal de donner bonne impression ; il ne s’agissait pas de lui faire croire qu’il était tout juste sorti d’Azkaban et qu’il était en manque ! Il résista encore en sentant Maximilien se dandiner sur le coussin pour s’approcher de lui. Le jeune homme avançait tant et si bien que le garçon espiègle n’eut bientôt pas d’autre choix que de soulever ses jambes pour le laisser passer dans l’arc formé par ses genoux pliés ; il redéposa ses pieds sur le canapé, accueillant sous ses rotules les jambes tendues de Maximilien qui s’étiraient jusque sur la table basse. Le Français ne s’arrêta que lorsque son épaule vint toucher la sienne, provoquant une onde de chaleur dans tout le corps de Peter, qui tourné vers l’écran de télévision, essayait de se concentrer en vain de se concentrer sur toute autre chose. Une tension palpable s’installa entre les deux garçons qui luttaient tous les deux contre des vents contraires ; Maximilien se faisait violence pour avancer quand Peter s’efforçait de ralentir pour ne pas l’offusquer. Ils restèrent un instant affalés sur le canapé, leurs yeux feignant maladroitement un intérêt pour la scène qui se déroulait à la télévision. Le plaid seul ne pouvait être tenu responsable pour la chaleur qui envahissait leurs corps rapprochés et Peter avait de plus en plus de mal à l’ignorer. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’il baissait les yeux sur le bas de la télévision ; son bras s’extirpa de la couverture polaire pour passer derrière les épaules de Maximilien.
“Hey…”, l’appela-t-il dans un souffle après quelques instants.
Maximilien tourna la tête pour lui faire face et Peter se jeta dans ses yeux ; il y resta perdu quelques secondes supplémentaires avant de tourner la tête plus encore pour atteindre ses lèvres. Doucement d’abord, il se délecta de leur goût sucré, usant de sa main sur épaule pour l’attirer contre lui ; son parfum envahissait ses narines et les faisait siennes.
“Do… do you want me to stop?”, il demanda en laissant sa main caresser son épaule, son souffle frappant des lèvres qu’il venait de quitter. Il l’embrassa une fois encore et puis s’interrompit. “I can… I can stop if you want me. I just… really, really like to kiss you”, expliqua-t-il en baisant ses lèvres chaque fois qu’il terminait de prononcer un mot.
Il lui semblait pourtant qu’il était sur le point de lui soutirer mille souffles embués ; les gémissements s’étranglaient encore dans sa gorge et demandaient à être libérés. Curieux, il descendait déjà sur sa mâchoire carrée, appuyant ses lèvres sur l’objet tranchant pour obtenir ses plus beaux soupires. Sa langue venait humidifier un terrain qu’il s’amusait à malmener de ses lèvres voraces, ses dents venaient griffer la peau de son cou naissant sans jamais la marquer. Il descendait sur ce port de tête extraordinaire, fin et robuste, voulait le dévorer chaque fois davantage lorsqu’un souffle s’extirpait des lèvres jalouses de Maximilien. De plus en plus marqués, de plus en plus irréfléchis, ses baisers venaient chauffer la peau qui palpitait sous ses lèvres. Passant son pied de l’autre côté, Peter l’invita à pivoter pour s’allonger complètement sur le canapé plutôt que sur la table basse. Il l’attira contre lui avec douceur, l’accueillant avec douceur sous le plaid et à moitié sur lui. Ses lèvres tantôt dociles, tantôt féroces, le couvraient de baiser dans le creux de son cou dévoilé. L’esprit enfumé par le feu qui grondait en lui, le jeune homme enfonça ses dents dans son cou avant de les dérober pour suçoter la peau rosée du Français ; les quelques râles qui s’échappèrent de sa bouche l’encouragèrent à creuser son chemin un peu plus profondément. Il voulait que cette mélodie ne cesse jamais de tinter à ses oreilles rougies par le feu. Lorsqu’il se recula pour retrouver le chemin de sa bouche, Peter découvrit une marque adolescente dans le cou de Maximilien. La saison se ferait complice de leurs affaires et l’aiderait sans mal à camoufler un élan de passion indompté.
“Or… I can do this forever. I thought you wanted to watch a film…”¸ le taquina-t-il gentiment en soulevant son nez avec le sien. “Can I keep you here for a moment… like this? It reminds me of that night by the fire. You're so warm...”
Ses lèvres empourprées ne laissaient aucune chance au film qu’ils étaient en train de rater.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Dim 4 Avr 2021 - 1:27
All I really want for Xmas is you ft. @Peter Drummond“No… I thought you were… passionate, fast, in the moment all the time. But it came out wrong. I'm sorry, I didn't want to offend you.” Il baisse légèrement la tête, honteux d’avoir encore une fois jugé Peter si vite. Dans la précipitation de la découverte, il n’a pas réellement pris le temps de se pencher sur la réelle personne qu’il est et fait aujourd’hui des commentaires qui peuvent sembler déplacés ou vexants. Maximilien voit cette occasion comme une façon de se rattraper et alors qu'ils semblent tous deux concentrés sur le film - ce qui n’est nullement le cas - il se met peu à peu à se rapprocher du sorcier. Centimètre par centimètre, il s’adapte à ce nouvel environnement et Peter le laisse faire. Quand il est assez proche de lui, il passe ses jambes par-dessus celle du Français, créant une nouvelle proximité à laquelle Maximilien ne peut se refuser. Bientôt, ils sont si proches que leurs épaules se touchent, tout comme leurs mains pourraient le faire sous le plaid si le Summerbee en avait seulement le courage. Rendu là, il se sent bizarrement anxieux et très angoissé. Il sait ce qu’il veut voir se produire mais y parvenir est une toute autre chose. Déjà, il a bien conscience que le fait de se tourner vers lui rendra leur proximité plus flagrante et le risque de débordement plus grand. Mais n’est-ce pas ce qu’ils veulent tous deux ? Apprendre à se connaître, à se découvrir. Sa prière mentale semble être exaucée lorsque, en un mouvement assez doux pour ne pas chasser l’aigle en apprivoisement, Peter passe son bras autour de ses épaules. Le voilà qui l’appelle et les yeux brillants, le souffle court, Maximilien tourne la tête vers lui. Ils restent quelques secondes dans cette position et il attend, patient, quémandant d’un regard. L’action convoitée finit par se produire alors que Peter s’approche pour l’embrasser. Cette nouvelle douceur le transporte et il ferme un court instant les yeux, s’en délectant. Mais cela n’est plus suffisant. Il sent la pression sur son épaule le rapprocher un peu plus du sorcier et se laisse faire, envoûté à la fois par son odeur et par son regard qui l’appelle à de nouvelles découvertes sensorielles. La main se met à le caresser avec tendresse alors qu’est posée la question la plus absurde qui soit. Stopper ? Non, ce n’est clairement plus dans ses intentions désormais. Maximilien s’en rend compte à chaque nouveau baiser : il en veut plus. Encore plus. Toujours plus. Un autre, encore un autre, à chacun de ses mots. Et il veut l’entendre parler pour que jamais il n’arrête cette danse de voyelles et de baisers qui transporte son âme et réveille son épiderme.
“I really… like it… too… Just… don’t… don’t stop until i say so. I want this. I need this. I can’t… get enough…” Et il n’a même pas conscience que tout ceci n’est qu’une dixième - qu’un centième de tout ce que Peter a à lui apprendre. Pauvre naïf Maximilien, qui laisse les lèvres du Wright glisser sur sa peau jusqu’à sa mâchoire, y déposant des baisers brûlants. Pourquoi l’arrêterait-il quand c’est ce qu’il désire tant ? Cette attention, cette envie qu’il ressent à son égard n’a pas d’égal et il caresse la chevelure soyeuse du sorcier, incapable de faire quoi que ce soit d’autre. Les baisers s’intensifient contre sa peau, sa langue vient la brûler en de jolies et sinueuses torsades endiablées et s’il ne le sent jamais le mordre vraiment, il meurt d’envie qu’il le fasse. L’effet est immédiat et en même temps qu’il perd son souffle, Maximilien ressent cette irrésistible envie de laisser s’échapper le moindre son que son corps puisse produire. Un premier soupir suivi d’un deuxième et il n’a pas le temps de compter les suivants. Ses doigts s’accrochent aux épaules du Wright comme à une bouée de survie. Il ne perçoit plus le monde qui l’entoure - simplement chaque interaction des lèvres de Peter contre sa peau. Ce dernier l’incite habilement à modifier leur position et il le suit sans broncher, trop heureux pour ne serait-ce qu’y penser. Ses coudes viennent le soutenir contre le canapé alors que, à moitié allongé sur le sorcier, celui-ci s’affaire à le dévorer encore et encore, jusqu’à plus soif. À l’instant où Peter enfonce le bout de ses dents dans sa peau fine, Maximilien émet un gémissement tandis que ses doigts griffent légèrement la surface du canapé. Que lui fait-il ? Il n’en a aucune idée mais le veut encore. Le veut plus fort et plus longtemps car, il ne sait pourquoi ni comment, mais la sensation lui a plu. Beaucoup plu. Pour son plus grand bonheur, Peter réitère l’exercice et mieux encore, ses lèvres viennent enfermer une portion de cette morsure pour la suçoter quelques minutes, provoquant mille sensations dans le corps du Summerbee.
“Peter…” murmura ce dernier entre deux soupirs, incapable de se contenir. Il ne peut pas encore voir la marque rouge qui s’affiche sur sa peau, mais la marque est bien présente. Chaude et inspirante, tout comme son instigateur. C’est le premier suçon de Maximilien et il s’en souviendra sûrement toute sa vie. Il rouvre les yeux pour le regarder, sentant la taquinerie dans sa voix. À choisir entre le film et cette activité, il n’y a pas photo pour le Français. Il prend néanmoins son temps pour retrouver un semblant de souffle et la parole qui va avec.
“S-Sure… but… what did you do to me ? I feel so…” Hot. C’est le mot qu’il veut dire mais ne prononce pas. Il a envie de penser que cela est dû à la proximité de leurs deux corps. Une simple combustion spontanée, un truc chimique du genre qu’il irait chercher du fin fond d’un bouquin de sciences. L’évocation de ce souvenir l’y replonge aussitôt, alors qu’il se rappelle la façon dont ils se sont abrités du froid mordant des Highlands. L’un contre l’autre comme à cet instant, le plaid en moins. Mais les sensations qu’il avait éprouvées alors n’étaient rien comparées à celles qu’il ressent désormais et qui le conduisent à prendre les devants. Ses lèvres viennent retrouver leurs comparses et s’y abandonnent une seconde, puis deux, puis infiniment. Chaque fois qu’un baiser se stoppe, il ressent l’urgence de le réitérer. Sentir une nouvelle fois, goûter encore, éprouver plus. Cela le conduit à plus d’audace alors qu’à son tour, il laisse glisser ses lèvres sur la peau marbrée de Peter. Vers cette mâchoire si saillante sur laquelle il a tellement peur de se couper. Il s’y tente pourtant, aventureux, déposant des légers baisers qui se font de moins en moins hésitants avec les secondes.
Maximilien se redresse alors sur ses bras, arrêtant son doux traitement. “Can we switch ? My arms hurt.” Même s’il ne s’agit pas que de cela. Il éprouve cette irrésistible tentation de se retrouver sous Peter, à sa complète merci. Abandonné à lui, le laissant maître de son destin. Dangereux, certes, mais jouissif. Le Français veut qu’on prenne soin de lui, qu’on le bichonne, qu’on le remarque… comme on ne l’a jamais fait auparavant et il est intimement persuadé, sur l’instant, qu’il est la personne toute dévouée pour cela. Quelques jambes par-ci, des mouvements de bassins volontaires - ou non - par-là, les places sont alors échangées et Maximilien sent avec bonheur tout le poids de Peter l’écraser et le clouer au canapé. Pris au piège, il se sent pourtant terriblement satisfait - sentiment étrange qui lui fait penser, l’espace d’une seconde, qu’il aurait peut-être besoin de voir un psy…
“Better” dit-il dans un sourire, gardant l’un de ses bras sous le plaid qui vient s’arrimer à la taille solide comme du roc du Wright. Il prend le temps, avec son autre main, de placer un coussin sous sa nuque au cas où Peter déciderait de se reposer sur lui à un moment donné. Chose qui ne lui déplairait pas. “Do it again” demande-t-il brusquement, légèrement rougissant et le regard plongé dans celui de son geôlier. “The thing with your teeth. Teach me that kinda stuff. I wanna do it to you too.” Cette nouvelle audace le grise et fait rosir les extrémités de son visage, alors qu’il se pince les lèvres, presque honteux d’en demander autant alors qu’il affiche clairement son ignorance des pratiques.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Mer 21 Avr 2021 - 23:18
TRIGGER WARNING : La scène décrite ci-après évoque les préliminaires d'une relation passionnelle et peut heurter la sensibilité de certain.e.s.
19.12.20 | all i really want for xmas is you ft. @maximilien leroy
Le plus puissant des sortilèges - son prénom prononcé avec extase par la voix essoufflée de Maximilien - s’éleva dans les airs jusqu’à ses oreilles rougies par l’émotion et déclencha une poussée d’adrénaline ; avalant le bout de chair qu’il tenait entre ses dents, le jeune homme s’attacha à faire surgir l’incantation encore et encore, jusqu’à pouvoir la lui voler à même les lèvres. Les yeux grands ouverts pour contempler sa peinture, l’incube ne vit pas tout de suite que sa victime pantelait les yeux fermés. Elle les ouvrit seulement pour découvrir le démon se mordre la lèvre inférieure, ravi de son petit effet. La question le fit pouffer de rire, lui qui s’inquiétait de la réaction de Maximilien une poignée de secondes auparavant ; après tout, le baiser imprimé dans sa peau pouvait être caché par un col roulé ou une écharpe et le jeune homme tremblait encore des sévices exquis que lui avait infligés Peter. Inspiré par les soupirs articulés lorsque leurs lèvres refusaient de se séparer, le garçon imaginait encore le faire vibrer sous son souffle. Le beau Français lui vola pourtant le sien en venant l’embrasser avec passion et l’urgence d’un homme qui se savait condamné ; douce disparition que de se perdre dans l’autre. Un râle roulait dans la gorge déployée pour inciter le bourreau entravé à se libérer de ses chaînes. L’appel au secours fut entendu par le tortionnaire qui s’attaquait à sa mâchoire et l’embrassait avec une douceur sans pareille. L’acuité de ses caresses envoûtait le garçon qui s’abandonnait totalement aux sensations prodiguées par l’être aimé. Il se contractait tout entier sous l’ardeur de ses baisers et imaginait déjà y mourir un peu plus à chaque expiration. De l’air venait gonfler volubilement ses poumons tandis qu’il peinait à le laisser s’échapper, les morsures de Maximilien étant les seules à pouvoir les libérer par secousses. Il humecta bientôt ses lèvres, exempté trop tôt d’un châtiment voué à se reproduire, et balança la tête de gauche à droite, incapable de croire les sensations qu’il envisageait déjà comme des rêves irrésistibles. “Sure”, acquiesça-t-il en faisant frénétiquement oui de la tête. Alors, suivant une chorégraphie qui n’appartenait qu’à elles, leurs jambes s’entremêlèrent et pivotèrent pour que les corps, les suivant avec audace, se retournent et s’interchangent. Au-dessus de cette montagne, le voyageur laissait volontairement ses deux cuisses appuyées contre les siennes sur le canapé, mais prit appui sur ses coudes pour le culminer. Plus proche de lui qu’il ne l’avait jamais été, Peter pouvait sentir sa chaleur l’envahir tout entier et s’insinuer en lui. “I like the view…”, commenta-t-il à son tour en déplaçant son coude d’un centimètre sur la gauche pour être confortable. Le savoir prisonnier sous son poids nourrissait son imaginaire, qui déjà débordait, et il ne résista pas longtemps avant de venir embrasser ses lèvres empourprées. “Mmmh?” La question résonna dans sa gorge alors qu’il déposait quelques baisers chastes et attentionnés sur sa joue et sur sa tempe. “Oh… You mean…”, il commença à embrasser sa mâchoire avec lenteur, se délectant de chaque piqûre. “That thing?” Hâtives, les lèvres se blottissaient déjà sur son cou meurtri. “Right there?” Il ne lui laissait pas l’opportunité de répondre, transformant de ses lèvres enflammées chaque syllabe en douce mélodie. “See… you just”, il l’embrassa. “Gently kiss the skin… right there…” Il ne retenait plus sa hâte, sentant son corps appuyer massivement sur le sien. “And you breathe in deeply…” Son parfum le rendait fou, mouvait ses membres qui bouillonnaient pour qu’ils appuient sur les siens. “And then you play with your teeth…” Il narrait chaque seconde avec un alanguissement précieux. “Like that…” Il fit rouler la peau gonflée sous sa langue ; il voulait l’embraser pour que le feu qui le consumait puisse le dévorer à son tour. Guidées par l’animation du corps de Maximilien sous le sien, les mains de Peter s’aventurèrent sur son torse et sur son épaule pour le maintenir en place, le clouant au canapé pour qu’il subisse impuissamment les attaques répétées de sa langue sur sa peau ensanglantée. “Mmmh… I’m sorry… You might have a bruise now.” Il n’était pas vraiment désolé ; au contraire, il s’en félicitait, trop heureux de savoir sa marque apposée par deux fois sur ce cou délicat. “I think I maybe deserve the backlash… Mark me.” La supplication se teintait d’une autorité fugace et symptôme d’une passion qu’il s’efforçait de contenir. “I beg of you… Mark me…”, murmura-t-il ensuite à l’oreille gauche de son seul Roy. Il n’entendait plus que le son de son propre cœur qui battait à tout rompre, couvrant les paroles des acteurs à la télévision. Son cœur et son corps s'emballaient, mais il ne voulait plus écouter.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Ven 23 Avr 2021 - 11:18
TRIGGER WARNING : La scène décrite ci-après évoque les préliminaires d'une relation passionnelle et peut heurter la sensibilité de certain.e.s.
All I really want for Xmas is you ft. @Peter DrummondIl ne se souvient pas avoir déjà été si proche de quelqu’un. On ne lui avait jamais accordé tant d’attention en un si court laps de temps et Maximilien est déboussolé par tout ce qui se produit. Il est bien loin des résolutions qu’il a prises le matin-même, suite à la lettre de son grand-père qui trône toujours dans la poche de son manteau, pendu dans l’entrée. À vrai dire, il l’a complètement oublié, cette remontrance infernale. Tel un adolescent en quête de repère, il a pris l’avertissement à contrepied, préférant faire tout ce dont il n’a pas le droit et aimant la sensation que lui procure cet interdit. Embrasser Peter en est un, tout comme reposer son corps contre le sien en sentant pertinemment ce que cela provoque en lui. Le voilà désormais emprisonné sous son geôlier et bienheureux de ce sort. C’est que le Wright fait son poids et il est impossible de ne pas avoir conscience de sa présence. Il en est de même lorsqu’il rentre dans une pièce, Maximilien a pu le remarquer lors de ses fiançailles, dans le sud de la France, et encore plus à Hungcalf. Chaque cours, couloir et allée semble revivre par sa présence et jusqu’à présent, le Summerbee s’était contenté de regarder ce tableau de loin, inquiet de s’y faire happer s’il s’en approchait de trop. Et le résultat est bien là : le Français se perd dans cet océan de baisers et de contacts qui l’enivrent à l’excès. Lèvres contre lèvres, cuisses contre cuisses, il vit l’un de ces moments de passion dont on se remémore avec nostalgie plus tard, une fois seul dans son lit. Il s’imprègne de chaque instant, chaque son, chaque odeur, chaque toucher et inévitablement, se laisse marquer au fer rouge par le démon corbeau.
Cette position lui donne un élan nouveau alors qu’il ose demander à devenir l’élève de cette pratique qui l’a littéralement rendu fou, quelques minutes plus tôt. Il est évident pour lui que Peter va non seulement accepter, mais qu’il en jouera. C’est avec un léger sourire qu’il le laisse donc évoluer sur sa peau de nouveau, laissant un soupir lui échapper alors qu’il vient déposer ses lèvres brûlantes sur la peau blessée. La sensation y est encore vive et c’est une douleur dont il veut bien réitérer l’expérience. Les yeux clos, l’apprenti écoute son maître avec attention alors que de nouveau, ses lèvres viennent martyriser la peau vierge de son cou. Ses dents s’y plantent avec avidité et le jeune homme se crispe sous le corps imposant de son maître, qui s’attache à le clouer au canapé. Un fourmillement ne cesse de croître dans le bas de son ventre alors que, tête penchée en arrière, il s’offre au vampire écossais.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Sam 15 Mai 2021 - 22:13
TRIGGER WARNING : La scène décrite ci-après évoque les préliminaires d'une relation passionnelle et peut heurter la sensibilité de certain.e.s.
19.12.20 | all i really want for xmas is you ft. @maximilien leroy
Taquin, Peter se mordit la lèvre et poussa un long râle de frustration. Il déplaça la main du garçon pour les disposer de chaque côté sur le canapé et se pencha pour l’embrasser plus tendrement.
“Much… much too good. Did you?”, il demanda mystérieusement en lui mordillant la lèvre basse. “Mark me?”
Like I marked you? Toute sa volonté était alors réservée à ne pas céder, à ne pas le brusquer, à ne pas écouter la manifestation plus qu’évidente de son désir.
“Feck, Leroy… The things you make me do…”, il n’avait pas idée. “You are so hot… We sort of promised we’d behave… Do you still… want that?”
Sait-on jamais ? Il déposa un baiser sur ses lèvres.
“In this case, I suggest you don’t… mark me the way you just did every day… because I might lose my cool. You really are something…”
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Dim 16 Mai 2021 - 15:10
TRIGGER WARNING : La scène décrite ci-après évoque les préliminaires d'une relation passionnelle et peut heurter la sensibilité de certain.e.s.
All I really want for Xmas is you ft. @Peter Drummond
“I did…” souffle-t-il doucement, allant par la suite chercher un autre baiser. Son air, sa vie. Ce nouveau chemin qu’il vient de prendre et qui sera, il le sait, parsemé d’embûches. Mais l’instant est bien trop délicieux pour qu’il y pense. Il profite des étreintes du Wright, de ce moment si court pendant lequel il se sent plus proche de lui que jamais. Avant que toutes les prises de conscience ne viennent gâcher ce bel instant de pure fusion sentimentale. Les compliments de Peter le font rougir de nouveau car il ne s’est jamais imaginé être un homme qui puisse faire tant d’effet. Il ne le croit toujours pas d’ailleurs. Tant d’années à se trouver si banal, si peu mémorable… et ce garçon lui fait savoir à chaque instant à quel point il le trouve attirant et formidable. C’est le monde à l’envers, la confusion totale. Et il aime cette sensation d’être une toute autre personne à travers le regard du corbeau. Sa question, elle, tord son ventre d’indécision. Il ferme les yeux et se mord la lèvre inférieure quelques secondes, avant d’hocher la tête et de rouvrir les paupières pour regarder le sorcier au-dessus de lui.
“I think it's better if we behave… Anyway I don't feel ready for... this. You know… the thing… I…” Il se tait l’espace de quelques secondes - peut-être minutes ? Car ce qu’il s’apprête à révéler n’est pas facile à dire, surtout à son âge. On s'imagine tout autre chose du gentil Maximilien, qui s’entend si bien avec tout le monde. Est-ce que cela surprendra Peter ? Le confortera dans ce qu’il pense savoir de lui ? Rien n’est moins sûr et le Français ne pensait pas devoir faire une telle confession si tôt. Mais vu l’empressement du Wright, il se sent obligé de mettre les points sur les i et il ne sert à rien de mentir à ce propos. Cela leur évitera d’être blessés l’un et l’autre plus tard. De plus, il lui doit une bonne raison de dire non - hormis le fait qu’il soit marié à sa cousine, ce qu’ils ont eu un peu tendance à oublier ces dernières minutes…
“I don't know if you've already guessed it… but… I’m kinda… a v-virgin ? Like… I've never done anything with anyone...even kissing. I mean, I've kissed before but not like this... not for this purpose. Ugh, I’m so ashamed right now… You can laugh if you want !” Il est mort de honte, se cache le visage avec ses mains, la tête reposée sur le coussin sous lui. Il espérait ne jamais avoir à l’avouer, mais il se rend bien compte que cela est ridicule. Peter n’en est pas à sa première relation. Il est certain que, si cela ne tenait qu’à lui, ils seraient déjà en train de le faire à cet instant. Hor, pour Maximilien, c’est hors de question. Il ne s’imagine pas une seule seconde le faire dans ces conditions. D’une part, il a bien trop peur de l’acte en lui-même. D’une autre part, il est toujours fiancé et cette pensée ne part jamais, appuyant sur le bouton de sa culpabilité… Il n’est pas si mauvais que ça, il ne veut pas le devenir.
“I’m sorry… It's probably not what you expected…”
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: All I really want for Xmas is you (ft. Peter) [terminé]
Mer 23 Juin 2021 - 13:10
19.12.20 | all i really want for xmas is you ft. @maximilien leroy
Respiration courte et lente, vestige d’un empressement pourtant encore bien présent ; elle soulevait les corps et les pressait l’un à l’autre, réduisant l’espace, forçant le bouleversement des sens et remuant les esprits embués. Un rictus gravé dans sa joue, Peter gloussa d’aise et de contentement en se sachant marqué par un homme sans pareille. Cette empreinte rattachait au sol un souvenir qu’il aurait très vite cru fantasmé et déformé par le désir. Avec elle, chaque reflet le ferait rougir et soupirer ; il rêverait éveillé de cet instant précieux et se rassurerait avec la promesse qu’un jour, ils pourraient se retrouver. D’ordinaire volubile, le garçon tairait pourtant la provenance, la gardant jalousement pour lui - rien que pour lui. Un secret échauffant qui ne cesserait de le faire sourire quand la vérité menaçait d’éclater au grand jour. Pour le remercier de cet incroyable cadeau, et parce qu’il avait beaucoup de mal à contenir son désir regorgeant dans son ventre, Peter embrassa encore l’homme qu’il voulait amener avec lui sur les sentiers inconnus de l’avenir. Le contact de sa langue chaude sur la sienne et de ses lèvres douces et savoureuses ne l’aidait pas à retrouver ses esprits perdus dans l’étreinte. Where’s even my foot? Il l’avait perdu dans le dédale délicieusement infernal de leurs membres emmêlés sur le canapé. You’ve marked me and now I’m yours. You marked me and I want you to mark me every day. Can you do that? Can you make me yours every day? Pour tenter de chasser les regrets, la question s’étiola dans les airs, assaillie par la réflexion à paupières fermées du plus beau des Français. Say yes, or I no longer can be held responsible for my actions… or the fire might consume us both. Maximilien avait raison, c’était peut-être mieux ainsi. L’Écossais sourit davantage en écoutant la voix gutturale du jeune homme bercer ses sens et calmer le feu qui grondait en lui ; douce mélodie. Il mordit l’arc inférieur de sa lèvre basse, faisant blanchir ses dents sur la peau rougie, et s’appuya de ses mains sur les coussins pour mieux l’observer. Maximilien semblait se débattre avec la vérité - il réfléchissait sans doute à la part qu’il acceptait de lui donner. “It’s okay…”, voulut-il commencer, car à ses yeux, le garçon n’avait pas à s’expliquer. L’été flamboyant n’avait pas à se presser simplement parce que Peter n’était pas du genre à se freiner. Très vite, pourtant, la langue assagie cessa de se mouvoir, étranglant les sons dans sa gorge pour qu’il se taise. Pour qu’il écoute. Un sentiment étrange gonflait son cœur et les cils interminables couronnant ses yeux venaient caresser la vue de cet homme qui se cachait à présent le visage. What a shame to hide such a pretty face - I can’t bear it. Il demanda pardon, encore, mal à l’aise et penaud face au garçon expérimenté qui se tenait encore assis sur la charpente développée de ses cuisses ; elles tremblaient de peur, ou peut-être de faiblesse, sous le poids indolore de Peter qui ne faisait aucun effort pour retenir sa charge. Abaissant la tête et pliant son tronc, la source de tous les maux approcha son visage des mains déployées sur les traits royaux et les cachaient malhabilement. De la pointe étroite de son nez, il voulut desceller la poigne de ses doigts et il cogna gentiment le museau sur les poignets agiles de Maximilien. Les doigts finalement dégagés de sa bouche, ses lèvres vinrent épouser les siennes, plus doucement cette fois, pour ne pas le brusquer. Un à un, il faisait tomber ses remparts, l’invitant avec tendresse à le regarder dans les yeux pour mieux entendre ce qu’il voulait répondre.
“You’re everything I expected, and more”, murmura-t-il, la fièvre dans les yeux. “You never have to be ashamed in front of me… and there’s no reason to be. We’ll go slow, okay?”
Peter chassa une pensée obscure destinée à sa cousine ; il se trouvait satisfait d’apprendre que les fiancés n’avaient jamais consommé leur union, s’en trouvait rassuré, presque déculpabilisé. Ils avaient une chance.
“Even though I can’t give you the same gift, I need you to know that… It does not matter. To me. I meant every word that other night, when you held me by the loch. I meant every word. I just want to be with you.”
Nez contre nez, il inspira l’odeur et l’air de Maximilien avant de se redresser et d’attraper la télécommande qui traînait sur la table basse et de se laisser tomber à ses côtés. Il laissa le loisir au Roy d’étendre le plaid sur leurs jambes emmêlées et reposa sa tête sur la sienne en appuyant sur le bouton du volume.