‘’Je ne devrais pas m’attarder.’’ Pensait la silhouette dont les pieds parcouraient le sol enneigé. La neige… Il n’y en avait eut qu’une seule fois en les cinquante dernière années au sein de son pays natale. Le Brésil. Tirant sur l’écharpe qu’elle portait au cou, elle regrettait un peu le temps chaud de son ancienne vie, mais après réflexion, la neige avait quelque chose de magique. Enfin, enchanteur, si on comptait le fait que la magie faisait partit intégral de sa vie. Le seul point positif, c’est qu’elle n’avait qu’un pied aux orteils pouvant devenir engourdis. Vu qu’elle habitait à l’extérieur du campus, elle avait rapidement compris a son arrivée au pays qu’elle allait devoir améliorer sa garde robe. Et troquer sa prothèse de plage pour une plus adéquate à la vie de tout les jours.
Elle sortit de sa contemplation pour glisser ses doigts gantés dans sa sacoche de cuir, pour en sortir son horaire de trimestre pour la quatrième fois en ces dix dernières minutes. Elle calculait mentalement le temps qui lui restait avant de devoir retourner en classe. Pourtant, il lui restait plus de deux heures et elle le savait pertinemment, mais une petite voix semblait toujours lui souffler de revérifier, au cas où.
Soupirant, elle tira sur ces gants dénuant le bout de ses doigts, repositionnant ceux-ci. Quand se fera-t-elle à la température froide de ce pays. Même l’humidité était complètement différente qu’au Brésil. Oh, elle était étouffante et pas spécialement agréable là où elle avait grandit, mais ici c’était tout le contraire. Et elle n’aurait pas eut assez de ses dix doigts pour chaque fois où un habitant de ce pays lui avait rappelé qu’elle devait trouver cette différence dure. (Stupide accent, plus je réalise qu’il est là et plus il ressort… Arf.) Croisant un regard, un léger sourire vint automatiquement à ses lèvres. (Aller, tu as du temps ma vielle, que feras-tu aujourd’hui?) Balayant de son regard chocolat le paysage hivernale, elle se mettait presque à regretter son ancien horaire. Ce dernier était beaucoup plus condensé et la laissait repartir chez elle sans lui laisser d’énorme pause. (C’est toi qui a voulu vivre entourer de quatre chats. Et tu te retrouve quand même comme une idiote à parler avec toi-même. Enfin, Miguel de Unamuno a bien un jour dis que penser c’était parler avec soi-même…) Claquant fortement ses deux mains ensemble, comme pour se donner du courage, un sourire plus grand s’installant sur son visage sans pour autant éclairer ses yeux, elle fut pourtant perturbé dans son avancé ‘’joyeuse’’ par une jeune femme assise sur un banc.
- Oups, désolée!
J’exclama-t-elle sans attendre en réalisant avoir fait sursauter la pauvre femme. Décidant de s’éloigner avant de la gêner d’avantage, elle vint perturber la blancheur régnante de ses pas. (Il n’est pas d’hiver sans neige, de printemps sans soleil… et de joie sans être…)
- Partagée.
Son murmure mourra avant de s’échapper de l’antre de ses lèvres. Son regard s’était posé sur une brunette, seule, dans ce paysage hivernale. C’était le bon moment d’écouter ce proverbe et essayer de combler le temps. S’approchant d’un pas léger, elle se positionna pile à côté de la brunette, sans même tourner son corps dans sa direction. En effet, elle observa ce que cette dernière semblait observer.
- Le temps est doux, aujourd’hui. Alors, c’est une occasion parfaitement ennuyeuse de commencer une conversation avec une inconnue, n’est-ce pas?
Tournant sa tête en direction de l’étudiante à ses côtés, elle afficha un sourire qu’elle espérait aussi authentique que possible. Elle ne se souvenait pas avoir sourie réellement depuis ''l’accident.’’ Cette neige était belle, pure. Mais elle lui rappelait tout de même les cendres tombant sur le sol. Car si celles-ci avaient été brûlantes, son être n’avait été que froideur à cet instant passé.
- InvitéInvité
Re: Tudo acaba em pizza ( Manuela & Ruby )
Dim 24 Jan 2021 - 0:07
Tudo acaba em-pizza.
Manuela Espirito
C’était très tôt au matin que Ruby se réveilla d’une nuit assez agitée, en effet elle avait cauchemarder sur beaucoup de souvenirs douloureux. Il était environ 5h30 du matin quand la brune ouvrit les yeux dans un énième sursaut et un cri de terreur. Ses cheveux et yeux prirent deux teintes différentes : blanche et d’un bleu glacial, d’un bleu si triste que l’océan lui-même aurait été triste. Elle se leva, presque, automatiquement pour aller rincer son visage au premier robinet qui passa. Une fois fait, la brune alla prendre une simple douche avant de partir déjeuner. Une fois son chocolat chaud siroté, et un chapitre de son livre moldu. Notre jeune femme avait laissé les autres bavarder, jacasser au point de la rendre mal à l’aise, pour reprendre la route vers le parc enneigé. Les moldus trouvait que la neige avait quelque chose de magique, mais que savaient-ils de la vrai magie ? Là était la bonne question, pour Ruby, la magie était partout, mais la neige en faisait partit… L’hiver, encore un hiver sans son père, chose qui devenait de moins en moins difficile pour notre Adams. Après tous, le manque d’une personne restait à vie, mais la douleur à chaque pensée diminuait petit par petit, tel un feu qui se consumait et devenait que des braises à la fin. Quand la brune arriva finalement au abords de la neige, elle ne put s’empêcher d’avoir un léger sourire se glisser sur ses lippes, posant son premier pas dans la neige, qui dessina sa semelle dans le blanc, immaculé, qui abordait le vert du parc, et le recouvrait totalement. Tous ce paysage était si magnifique qu’il apaisait presque instantanément Ruby. Ses cheveux reprenait le noir opaque habituel, et ses iris brune reprenait la totalité de ses yeux. Elle rechercha du regard un emplacement isolée de tous, Ruby n’était pas la plus grande sociale au monde… Ayant toujours préféré les coins calme sans trop de monde, ce que la demoiselle trouva après 10 minutes à scruter le parc dans le moindre des détails. Un banc, isolée de tous, sous un arbre, prenant son courage à deux mains, la jeune femme partit donc pour s’y installer. En guise d’installation, elle prit son plaid dans son sac, qui avait appartenu à sa mère défunte, avant de l’installer. Elle avait bien-sûr retirer la neige qui s’était entasser et un peu sécher le banc avant de mettre le plaid dessus. Une fois son emplacement prêt, notre jeune femme s’installa calmement pour dessiner, dans son calepin, le paysage qui se trouvait devant elle.
Quelques heures furent passé, quand une demoiselle la fit sursauter, son cahier tombant dans la neige, humidifiant donc toutes ses pages en très peu de temps. Bien que l’inconnu s’excusa vaguement, la jeune femme resta lassé que tous ses dessin furent détruit par la neige. Ruby tenta en vint d'essuyer en taponnant contre ses feuilles, elle n'allait pas utiliser la sorcellerie pour si peu... Mais ce fut encore pire, les feuilles s'arrachant un peu plus.. La demoiselle finit par refermer ce pauvre carnet, qui était un survivant depuis tant d'années, pour le reposer dans son sac, quand cette blonde s'installa, subtilement à ses côtés et tenta une conversation avec elle. Bien qu'elle lui parla d'un ennuyé et d'une conversation ennuyeuse... La jeune Adams eu du mal à comprendre son envie de parler, en cet instant. Venant glisser ses iris brune, sans aucune émotions, vers elle. Avant de regarder à nouveau le paysage, jouant nerveusement avec un de ses bracelets. Signe qu'elle était mal à l'aise, ce n'était pas de la faute de cette blonde, mais Ruby n'était pas la plus des plus sociales de cette universités, et elle était tellement habituée à être isolée et prise pour un monstre dû à son don... Que si on venait lui parler, pour elle s'était difficile mentalement. En plus que son purgatoire mental, son carnet de dessin plus précisément, fut décédée, elle n'avait pas vraiment d'excuses pour ne pas parler. La jeune femme vint donc calmement prendre la parole, tous en tournant son visage vers elle.
"Ce n'est pas contre vous, mais si vous trouvez les conversations ennuyeuses, pourquoi vous vous forcez ? Il faut être soi-même et non faire plaisir au autres et être une personne différentes.. Et ce n'est rien, j'irai rechercher un nouveau carnet de dessin et je referai tous mes dessins. Quel est votre nom ?"
Ruby avait parlé d'une voix, presque sans émotions, mais après tous, si cette blonde voulait lui parler, la première chose serait de savoir son prénom, pour au moins mettre un nom à ce petit minoit. Tournant donc son visage totalement vers elle pour attendre sa réponse. Alors que des flocons continuaient à tomber sur elles et sur le parc, laissant cette beauté, en terme de paysage, restait magnifique. La jeune flemme glissant son visage sur l'herbe, tous en regardant autour d'elle en attendant une réponse de la blonde. La jeune femme ne savait aucunement pas quoi pensée en cet instant, ne comprenant pas la raison de cette conversation, qui semblait ennuyeuse et obligatoire pour cette inconnue à accent encore inconnu à ces yeux. Son regard brun se posant directement sur l'eau glacée, étendue devant elles, comme si le froid avait prit possession de l'eau et avait décidé que tous devait être gelée. Après tous, il n'y avait pas que la nature qui était gelée, mais également le cœur de notre ancienne serdaigle
Quelques heures furent passé, quand une demoiselle la fit sursauter, son cahier tombant dans la neige, humidifiant donc toutes ses pages en très peu de temps. Bien que l’inconnu s’excusa vaguement, la jeune femme resta lassé que tous ses dessin furent détruit par la neige. Ruby tenta en vint d'essuyer en taponnant contre ses feuilles, elle n'allait pas utiliser la sorcellerie pour si peu... Mais ce fut encore pire, les feuilles s'arrachant un peu plus.. La demoiselle finit par refermer ce pauvre carnet, qui était un survivant depuis tant d'années, pour le reposer dans son sac, quand cette blonde s'installa, subtilement à ses côtés et tenta une conversation avec elle. Bien qu'elle lui parla d'un ennuyé et d'une conversation ennuyeuse... La jeune Adams eu du mal à comprendre son envie de parler, en cet instant. Venant glisser ses iris brune, sans aucune émotions, vers elle. Avant de regarder à nouveau le paysage, jouant nerveusement avec un de ses bracelets. Signe qu'elle était mal à l'aise, ce n'était pas de la faute de cette blonde, mais Ruby n'était pas la plus des plus sociales de cette universités, et elle était tellement habituée à être isolée et prise pour un monstre dû à son don... Que si on venait lui parler, pour elle s'était difficile mentalement. En plus que son purgatoire mental, son carnet de dessin plus précisément, fut décédée, elle n'avait pas vraiment d'excuses pour ne pas parler. La jeune femme vint donc calmement prendre la parole, tous en tournant son visage vers elle.
"Ce n'est pas contre vous, mais si vous trouvez les conversations ennuyeuses, pourquoi vous vous forcez ? Il faut être soi-même et non faire plaisir au autres et être une personne différentes.. Et ce n'est rien, j'irai rechercher un nouveau carnet de dessin et je referai tous mes dessins. Quel est votre nom ?"
Ruby avait parlé d'une voix, presque sans émotions, mais après tous, si cette blonde voulait lui parler, la première chose serait de savoir son prénom, pour au moins mettre un nom à ce petit minoit. Tournant donc son visage totalement vers elle pour attendre sa réponse. Alors que des flocons continuaient à tomber sur elles et sur le parc, laissant cette beauté, en terme de paysage, restait magnifique. La jeune flemme glissant son visage sur l'herbe, tous en regardant autour d'elle en attendant une réponse de la blonde. La jeune femme ne savait aucunement pas quoi pensée en cet instant, ne comprenant pas la raison de cette conversation, qui semblait ennuyeuse et obligatoire pour cette inconnue à accent encore inconnu à ces yeux. Son regard brun se posant directement sur l'eau glacée, étendue devant elles, comme si le froid avait prit possession de l'eau et avait décidé que tous devait être gelée. Après tous, il n'y avait pas que la nature qui était gelée, mais également le cœur de notre ancienne serdaigle
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