- InvitéInvité
Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Sam 23 Jan 2021 - 21:39
"Mais si m'man, je t'accompagne. Ils ont dit qu'il fallait que je marches. Et promis, j'essayerais pas de m'enfuir." Comme si c'était possible de toute façon. Levant mon poignet, je montrais à ma mère que je portais bien mon bracelet, magnifique bijou que m'avait fourni l'hopital pour m'empêcher de franchir l'enceinte du batiment une nouvelle fois.
Depuis la veille, j'avais été déplacé en chambre, au sein de l'aile des "blessés graves par magie", magnifique nom pour souligner la probable connerie qui m'avait amené ici, et pour laquelle je n'avais toujours aucun souvenir. J'aurais pu y être admis plus tôt c'est vrai, si il n'y avait pas la crise qui m'avait valu ce bracelet, mais soit. J'étais sincère avec ma mère lorsque j'affirmais que j'avais simplement perdu le contrôle. De cet incident également, au fond, je ne gardais aucun souvenir. Je me rappelais juste de ce qui avait précédé, mais pas de l'instant où la magie s'était exprimé.
Etais-je devenu un obscurial ? La question s'était posée, mais semblait avoir été tout de même écartée au bout d'une journée à peine. J'étais juste différent. D'un différent que l'on ne pouvait pas encore nommé. Et arrivant à l'entrée de l'hôpital, j'embrassais ma mère et la regardait partir, souriant et lui faisant signe de l'intérieur de ma prison, jusqu'à ce que les portes se referment et qu'elle ne disparaisse dans un craquement.
"Mr De Launay, vous ne devriez pas être dans votre chambre ?" Ma tête pivotant vers la personne qui m'avait parlé, je reconnaissais l'une des infirmières de la réanimation et souriait. "J'ai raccompagné ma mère. Le doc veut que je marche alors j'en ai profité. Je vais prendre un café, vous en voulez un ? Pour me faire pardonner de l'autre jour. Enfin, vous voyez quoi..." Ma main s'était porté dans ma nuque alors que j'abordais ce détail. C'est que, si je ne m'en rappelais pas, je savais ce que l'on m'avait raconté. Comment elle s'était interposé pour m'aider, et comment j'avais visiblement réagi, ou mon corps, pour la rejeter. J'avais honte, sincèrement. "Non c'est gentil. Et arrêtez de vous sentir coupable pour ça, c'est oublié." Plus facile à dire qu'à faire malheureusement. Mais avant que je ne puisses renchérir, elle me salua et retourna à ses tâches.
Reprenant moi-même mon chemin, m'arrêtant comme annoncé à la cafétaria, je prenais un café, le payant avec l'argent que ma mère m'avait laissé avant de ranger la monnaie rendu dans ma poche. Et prenant le café, sortant mon nouveau téléphone, je regardais quelques notifications sans faire attention là où je marchais. Et comme à chaque fois dans ces cas-là, la collision fut aussi douloureuse que prévisible. Tombant le cul à terre, mon smartphone s'éclata littéralement au sol quand au café... Frottant mon front, regardant devant moi pour savoir ce que j'avais cogné, je remarqua qu'il s'agissait d'une autre personne.
"Désolé, je regardais pas où j'allais. Je vous ai pas fait mal ? Je..." Et mon regard voyant le téléphone et son écran brisé, je le ramassais pour ponctuer d'un "Et merde. Il était neuf." Puis revenant à la blonde face à moi, je m'assurais : "Vraiment désolé..."
Depuis la veille, j'avais été déplacé en chambre, au sein de l'aile des "blessés graves par magie", magnifique nom pour souligner la probable connerie qui m'avait amené ici, et pour laquelle je n'avais toujours aucun souvenir. J'aurais pu y être admis plus tôt c'est vrai, si il n'y avait pas la crise qui m'avait valu ce bracelet, mais soit. J'étais sincère avec ma mère lorsque j'affirmais que j'avais simplement perdu le contrôle. De cet incident également, au fond, je ne gardais aucun souvenir. Je me rappelais juste de ce qui avait précédé, mais pas de l'instant où la magie s'était exprimé.
Etais-je devenu un obscurial ? La question s'était posée, mais semblait avoir été tout de même écartée au bout d'une journée à peine. J'étais juste différent. D'un différent que l'on ne pouvait pas encore nommé. Et arrivant à l'entrée de l'hôpital, j'embrassais ma mère et la regardait partir, souriant et lui faisant signe de l'intérieur de ma prison, jusqu'à ce que les portes se referment et qu'elle ne disparaisse dans un craquement.
"Mr De Launay, vous ne devriez pas être dans votre chambre ?" Ma tête pivotant vers la personne qui m'avait parlé, je reconnaissais l'une des infirmières de la réanimation et souriait. "J'ai raccompagné ma mère. Le doc veut que je marche alors j'en ai profité. Je vais prendre un café, vous en voulez un ? Pour me faire pardonner de l'autre jour. Enfin, vous voyez quoi..." Ma main s'était porté dans ma nuque alors que j'abordais ce détail. C'est que, si je ne m'en rappelais pas, je savais ce que l'on m'avait raconté. Comment elle s'était interposé pour m'aider, et comment j'avais visiblement réagi, ou mon corps, pour la rejeter. J'avais honte, sincèrement. "Non c'est gentil. Et arrêtez de vous sentir coupable pour ça, c'est oublié." Plus facile à dire qu'à faire malheureusement. Mais avant que je ne puisses renchérir, elle me salua et retourna à ses tâches.
Reprenant moi-même mon chemin, m'arrêtant comme annoncé à la cafétaria, je prenais un café, le payant avec l'argent que ma mère m'avait laissé avant de ranger la monnaie rendu dans ma poche. Et prenant le café, sortant mon nouveau téléphone, je regardais quelques notifications sans faire attention là où je marchais. Et comme à chaque fois dans ces cas-là, la collision fut aussi douloureuse que prévisible. Tombant le cul à terre, mon smartphone s'éclata littéralement au sol quand au café... Frottant mon front, regardant devant moi pour savoir ce que j'avais cogné, je remarqua qu'il s'agissait d'une autre personne.
"Désolé, je regardais pas où j'allais. Je vous ai pas fait mal ? Je..." Et mon regard voyant le téléphone et son écran brisé, je le ramassais pour ponctuer d'un "Et merde. Il était neuf." Puis revenant à la blonde face à moi, je m'assurais : "Vraiment désolé..."
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Dim 24 Jan 2021 - 12:52
C'est bon miss Dubois « de Booij » Oui, pardon, comme je vous le disais miss Deboille, okay, tu abandonnes, c'est la troisième fois que tu consultes ce médecin et à chaque fois il estropie ton nom, tu es heureuse qu'il n'essaie pas de se la jouer cool en t'appelant par ton prénom, ça serait un massacre. Ce médecin est le meilleur medicomage sportif de Londres, tu t'es rendue à l'évidence rapidement après le dernier match : tu n'as pas récupéré toute ta mobilité suite à ton accident. C'est quelque chose dont tu ne parles pas, tu préfères garder tes pépins physiques pour toi, apprendre que tu consultes un spécialiste donnerait l'occasion en or à ta mère pour te passer un savon sur la dangerosité de ce sport qui te fait tant vibrer. Le verdicte tombe, ta hanche ne s'est pas remise correctement et, bien que tu le savais déjà, la prochaine chute pourrait être fatale à ta mobilité. Tu grimaces, tu ne compte pas tirer un trait sur un rêve de gosse juste à cause d'un os. On peut envisager une intervention, le taux de réussite est de nonante-cinq pourcent, mais ça sera douloureux, « on va faire ça ». Tu t'en fous de la douleur, tu t'en fous des cinq pourcent de risque, tu ne vois que le haut taux de réussite, par contre, faudra ruser pour la revalidation, mais ça, c'est pas encore le menu du jour.
Ton sac à l'épaule, tu déambules dans les couloirs de l'hôpital, le dernier message de Grace en tête il est réveillé, tu étais réellement heureuse pour elles, pour lui aussi, peut-être qu'enfin tout deviendra clair, mais … il ne se souvient de rien. Rien. Ce mot, il t'a frappé comme un cognard en pleine face, rien, ça veut dire pas même toi et ça, tu ne veux pas y croire. Bien entendu, être dans le même hôpital que lui signifie aller vérifier par toi-même, non seulement par fierté, mais surtout parce qu'avant tout, il était ton ami et ça, malgré tout, ça compte encore à tes yeux. Il est encore important pour toi. D'ailleurs, en bonne amie, tu as un petit cadeau pour lui dans ton sac, une toute petite chose qui fait référence à un moment qui n'appartient qu'à vous, une manière de vérifier son amnésie. « Bonjour, je viens voir Victor de Launay », l'infirmière t'indique sa chambre, mais elle est vide. Est-ce qu'il s'est fait la malle ? Ça serait bien son genre ça. Tant pis, ça sera pour une prochaine fois.
Avant de reprendre le chemin d'Inverness, tu comptes bien prendre un petit truc à manger, tu tournes dans le couloir et « aie! » Le choc était violent, tu viens d'être projetée contre le mur et ton épaule semble avoir reçu un coup plutôt important. Ton regard croise celui du coupable et tu sens ton cœur qui s'arrête, tu manques d'air, "Désolé, je regardais pas où j'allais. Je vous ai pas fait mal ? Je..." Alors, c'est vrai, il ne se souvient de rien ? Il ne se souvient pas de toi ? « Je… ça va, et toi? » Difficile de vouvoyer quelqu'un avec qui tu as été aussi proche, tu lui tends la main pour l'aider à se relever tandis qu'il grommelle contre l'écran cassé de son téléphone, "Vraiment désolé…" Ça te crève le cœur, réellement, mais tu souris tout de même, « c'est pas grave, vraiment », tu sors ta baguette de ta poche et tends la main vers le téléphone, « je peux ? » Le vrai Victor ne serait pas hyper enthousiaste à l'idée de te confier son téléphone, parce qu'il connaît tes capacités en sortilège, mais un simple reparo ne devrait pas être si difficile que ça. « Moi c'est Ymkje, mais mes amis m'appellent Cookie, c'est plus simple en général… et toi ? » D'instinct, tu aurais envie de le prendre dans tes bras, puis de lui hurler dessus aussi pour lui dire qu'il t'a fait peur, que c'est un putain d'égoïste, mais surtout, le prendre dans te bras pour te rassurer, savoir qu'il va bien, mais ça… ce n'est pas possible, alors tu te contentes de rejouer votre rencontre en espérant qu'une part de lui se souvienne, que quelque chose s'éveille, qu'il se rappelle à quel point il t'a blessé. Parce qu'au fond de toi, il y a cette petite part qui ne supporte pas l'idée qu'il ait oublié le mal qu'il t'a fait. Non, il n'a pas le droit.
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Dim 24 Jan 2021 - 16:33
"Moi... Euh ca va." J'étais déboussolé l'espace d'un instant, regardant le carnage. Du chocolat chaud à terre, mon telephone avec son écran en miettes, fichue journée. Acceptant l'aide pour me relever, je ne réalisais même pas qu'elle m'avait tutoyé, limite comme si pour moi, c'était naturel. « je peux ? » Regardant un instant la main de la jeune femme, et sa baguette dans l'autre, je n'eus pas vraiment le temps de refuser. Mon attention fut captée par l'une des serveuse de la cafétaria qui s'approchaient avec de quoi nettoyer. Laissant alors l'objet, j'ajoutais : "Laissez, je m'en occupes." Je n'allais pas la laisser nettoyer mes conneries, sincèrement. "Vous êtes sur ? Ca va vous deux ?" Ramassant le gobelet et le jetant dans le sac, je venais ramassait avec la moppe en trois ou quatre coup tout en répondant : "Moi oui. Il parait que j'en ai vu d'autres alors..." Et laissant la jeune femme répondre à son tour, je rendais ensuite son nécessaire à la femme du personnel pour revenir à celle que j'avais renversé malgré moi. Regardant le téléphone qu'elle me rendait, complètement réparé, j'ajoutais : "Merci. C'est super gentil. Mine de rien, ce petit truc, quand vous êtes ici, c'est super important." Enfin, quand le réseau marche, mais ça, ca dépendait de l'endroit où on se trouve il parait.
« Moi c'est Ymkje, mais mes amis m'appellent Cookie, c'est plus simple en général… et toi ? » "Oh, c'est dommage ça. C'est beau Ymkje comme prénom." Me rendais-je compte ? Absolument pas. Pas plus que je ne faisais la liaison avec la personne dont Grace avait pu me parler. Et puis quelles auraient été les chances que ce soit la même personne hein ? "Moi je m'appelle Victor. Victor Arthur De Launay. Mais mes amis m'appellent Vic ou Vicky." Souriant, j'étais géné de la situation. "Ecoutez, pour me faire pardonner, je vous offre un café. Et ce que vous voulez avec. S'il-vous-plait."
« Moi c'est Ymkje, mais mes amis m'appellent Cookie, c'est plus simple en général… et toi ? » "Oh, c'est dommage ça. C'est beau Ymkje comme prénom." Me rendais-je compte ? Absolument pas. Pas plus que je ne faisais la liaison avec la personne dont Grace avait pu me parler. Et puis quelles auraient été les chances que ce soit la même personne hein ? "Moi je m'appelle Victor. Victor Arthur De Launay. Mais mes amis m'appellent Vic ou Vicky." Souriant, j'étais géné de la situation. "Ecoutez, pour me faire pardonner, je vous offre un café. Et ce que vous voulez avec. S'il-vous-plait."
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Dim 24 Jan 2021 - 19:04
"Moi, ça va", non, ça ne va pas, parce qu'il ne se souvient de rien; tu aimerais lui dire, tu aimerais le secouer pour que ses neurones retrouvent leur place, pour que la bouillie qui lui sert de cerveau se consolide et qu'enfin, il se souvienne, mais tu ne peux rien faire de tout cela, il ne doit pas subir de choc, il faut le ménager. Si c'était à toi que le médicomage l'avait sortie, probablement que tu lui aurais balancer son dossier à la figure, mais tu n'étais pas là, parce que tu n'as plus aucune place dans sa vie et cette situation vient de te le prouver. Tu es venue le voir une fois, au début, tu as croisé sa mère, ce fut tendu, mais finalement elle a partagé avec toi quelques informations concernant son état et c'était déjà un bon début, tu n'as pas été désagréable, pas autant que tu aurais pu l'être, bien moins que ce que tu l'avais été avec Juliet, mais c'est une autre histoire, presque une autre vie. Vic s'empresse de nettoyer son bazar pendant que tu répares son téléphone avec une facilité étonnante, en même temps, un reparo... faut pas déconner Cook, même un première année à BB y arriverait. Tu lui rends son téléphone avec un léger sourire, tout en souriant également à la serveuse qui s'inquiétait de votre état, « je suis solide, y'a pas de soucis ». T'en as vu d'autre et tu en verras encore d'autre, t'en es persuadée. "Merci. C'est super gentil." Tu le reconnais bien là, une nouvelle fois, tu hausses les épaules pour signifier l'insignifiance de ce geste, « pas de problème, je connais la tristesse que ces murs peuvent inspirer », t'es jamais restée bien longtemps, tu signes toujours des décharges pour sortir, tu deviendrais folle enfermée dans un hôpital, mais lui, il n'a pas le choix. Lorsque tu lui rends son téléphone, ton regard accroche un détail, un bijou qu'il porte, un bijou que tu lui as offert pour son anniversaire. C'est un sentiment particulier, tu es heureuse de voir qu'il le porte toujours, qu'il ne l'a pas jeter en même temps que votre relation, mais d'un autre côté, t'as le coeur qui se serre une nouvelle fois, s'il ne se souvient de rien, alors la bague ne joue plus son effet, c'était ça la subtilité dont le Muller t'avait parlé : il faut qu'il s'agisse d'un souvenir partagé, hors là, il n'y a pas de souvenir...
"Oh, c'est dommage ça. C'est beau Ymkje comme prénom." La gorge serrée, tu déglutis difficilement, est-ce qu'il se rend compte qu'il te répète mot pour mot ce qu'il t'a déjà dit par le passé ? "Moi je m'appelle Victor. Victor Arthur De Launay. Mais mes amis m'appellent Vic ou Vicky." Si seulement c'était une blague... T'as le coeur au bord des lèvres, la respiration qui se fait courte, tu n'es pas douée pour les devinettes, les secrets et la subtilité, combien de temps pourras tu tenir avant de balancer la vérité, Ymkje? « Enchantée de faire ta connaissance Victor Arthur De Launay, je me contenterais de Victor, pour l'instant », le ton de ta voix est certainement moins enthousiaste que la version originale de ce dialogue, tu te forces à sourire alors que tu scrutes chaque micro-expression sur son visage. Je t'en prie, souviens toi... Même s'il semble différent, tu reconnais son air gêné lorsqu'il te propose un café pour se faire pardonner, hochement de tête à peine perceptible, tu enfuis ta main tremblante dans la poche de ta veste, « c'est justement ce que je venais chercher, alors je ne peux pas refuser »; ce que tu ne peux pas refuser, en réalité, c'est la possibilité de passer quelques minutes avec lui loin de sa chambre, des infirmières ou de sa mère qui rodent sans cesse. D'un geste de la tête tu lui fais comprendre que tu le suis et passe commande, un café et un muffin chocolat/banane, étrangement, ta faim à totalement disparu. « Dis-moi, Victor Arthur De Launay, qu'est-ce qui t'amènes ici ? » T'es curieuse d'entendre sa version, la serveuse te passe ta commande sur un plateau que tu refuses, prenant simplement le gobelet d'une main et le muffin de l'autre, il faut qu'elles soient occupées pour ne pas trembler. « Merci, et merci à toi aussi » dis-tu en te tournant vers lui. Jamais tu n'aurais imaginer que ce puisse être aussi douloureux d'être aussi près d'une personne que tu
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Dim 24 Jan 2021 - 20:50
Je souris alors que je récupéres le téléphone et le rallume. Son bruit, sa vibration, ces petits riens de la vie de tous les jours me contentent réellement. Parce que l'ancien, comme beaucoup de mes affaires semblaient avoir souffert de mes actes.
"Comme tu dis. C'est triste à dire, mais ce petit appareil, c'est mon billet de liberté. Même si ca me connecte pas à tout." Exemple Wizardgram. C'était mort, il fallait une baguette. Ou faire de la magie. Puis il fallait des gens. Moi, j'avais peut-être 5 ou 6 contacts actuellement enregistrés pour le moment et à qui envoyer des sms ou passer un appel. Tout le reste, j'avais perdu. Tout ce qui faisait de moi celui que je prétendais au fond être : Victor Arthur De Launay. L'invitant en gage de pardon, je l'accompagnais et recommander un chocolat chaud, agrémentant la commande cette fois d'un donut, pour le coté sucré qu'il me manquait et payant, je prenais ma commande pour venir m'installer sur une chaise haute non loin, mais pas sans lui tirer la sienne pour lui présenter. C'est que les bonnes manières, je les avais pas oublier sans déconner.
« Dis-moi, Victor Arthur De Launay, qu'est-ce qui t'amènes ici ? » Déposant le téléphone sur la table, l'autre main tournant mon gobelet sur lui-même, un silence s'installa quelques secondes. "J'en sais rien." Voix légèrement différente, un rien plus grave en raison de la profondeur de ma pensée concernant ces mots, une part de moi-même se demandait si cela me ferait du bien de le dire, même à voix haute. De me l'avouer. Mais la vérité, c'est que même là, alors que je le révélais à cette même personne qui avait jadis énormément compté pour moi, je ne pouvais pas cacher ce sentiment de vide dans ma voix. Une grimace se dessina finalement sur mes lèvres, l'inférieur se repliant sous la supérieur dans un air d'ignorance complète. "Je me rappelle pas. Ils disent que j'ai lancé un sort. Et pouf, je me suis réveillé ici. Amputé de quatre ans de souvenir et perdant parfois le controle." La description parfaite d'un danger pour les autres. C'est ce que j'étais.
"Ils ont l'air de dire que j'aurais pu en mourrir. Peut-être qu'au fond, ça aurait mieux valu ? " Cette vérité-là par contre, elle ne sortait que parce que l'idée commençait à se murmurer dans mon esprit. Parce qu'au fond, je vivais très mal ce que je semblais être devenu. Faut pas croire, je savais ce que l'attitude que j'avais pouvait éveiller comme crainte. Et si j'étais devenu un obscurus, alors autant me tuer. Je ne voulais pas devenir un être qui ne controlait plus rien.
Finalement, regardant la blonde droit dans les yeux, je décidais de lui retourner la question : "Toi laisse moi deviner.". Et buvant une gorgée de chocolat chaud, je plongeais ensuite mon regard dans le sien avec une attention particulière, jouant plus que sachant être ces grands prestidigitateurs sur scène et je déclarais ensuite : "T'es venu pour voir ton amoureux, qui se trouve ici parce qu'il a été mordu par un chien. J'ai bon ?" Souriant, j'y croyais pas moi-même une seule seconde.
"Comme tu dis. C'est triste à dire, mais ce petit appareil, c'est mon billet de liberté. Même si ca me connecte pas à tout." Exemple Wizardgram. C'était mort, il fallait une baguette. Ou faire de la magie. Puis il fallait des gens. Moi, j'avais peut-être 5 ou 6 contacts actuellement enregistrés pour le moment et à qui envoyer des sms ou passer un appel. Tout le reste, j'avais perdu. Tout ce qui faisait de moi celui que je prétendais au fond être : Victor Arthur De Launay. L'invitant en gage de pardon, je l'accompagnais et recommander un chocolat chaud, agrémentant la commande cette fois d'un donut, pour le coté sucré qu'il me manquait et payant, je prenais ma commande pour venir m'installer sur une chaise haute non loin, mais pas sans lui tirer la sienne pour lui présenter. C'est que les bonnes manières, je les avais pas oublier sans déconner.
« Dis-moi, Victor Arthur De Launay, qu'est-ce qui t'amènes ici ? » Déposant le téléphone sur la table, l'autre main tournant mon gobelet sur lui-même, un silence s'installa quelques secondes. "J'en sais rien." Voix légèrement différente, un rien plus grave en raison de la profondeur de ma pensée concernant ces mots, une part de moi-même se demandait si cela me ferait du bien de le dire, même à voix haute. De me l'avouer. Mais la vérité, c'est que même là, alors que je le révélais à cette même personne qui avait jadis énormément compté pour moi, je ne pouvais pas cacher ce sentiment de vide dans ma voix. Une grimace se dessina finalement sur mes lèvres, l'inférieur se repliant sous la supérieur dans un air d'ignorance complète. "Je me rappelle pas. Ils disent que j'ai lancé un sort. Et pouf, je me suis réveillé ici. Amputé de quatre ans de souvenir et perdant parfois le controle." La description parfaite d'un danger pour les autres. C'est ce que j'étais.
"Ils ont l'air de dire que j'aurais pu en mourrir. Peut-être qu'au fond, ça aurait mieux valu ? " Cette vérité-là par contre, elle ne sortait que parce que l'idée commençait à se murmurer dans mon esprit. Parce qu'au fond, je vivais très mal ce que je semblais être devenu. Faut pas croire, je savais ce que l'attitude que j'avais pouvait éveiller comme crainte. Et si j'étais devenu un obscurus, alors autant me tuer. Je ne voulais pas devenir un être qui ne controlait plus rien.
Finalement, regardant la blonde droit dans les yeux, je décidais de lui retourner la question : "Toi laisse moi deviner.". Et buvant une gorgée de chocolat chaud, je plongeais ensuite mon regard dans le sien avec une attention particulière, jouant plus que sachant être ces grands prestidigitateurs sur scène et je déclarais ensuite : "T'es venu pour voir ton amoureux, qui se trouve ici parce qu'il a été mordu par un chien. J'ai bon ?" Souriant, j'y croyais pas moi-même une seule seconde.
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Dim 24 Jan 2021 - 22:06
La galanterie est toujours un trait de caractère bien présent chez Victor, tu souris en posant tes fesses sur le tabouret. Rapidement, tu reviens au sujet qui t'intéresse vraiment, sa présence ici. Il pose son téléphone sur la table, prend quelques seconde à refroidir inutilement son chocolat chaud avant de répondre avec un ton grave, mais sincérité, qu'il ne savait pas. Tu feins la surprise, « tu n'en sais rien ? » La grimace qui se dessine sur son visage te fais mal au cœur, tu es triste pour lui, de cette situation, tu vois bien qu'il est soucieux et tu n'as jamais aimé le voir ainsi. Tes lèvres forment un "O" de surprise lorsqu'il t'explique la raison connue de son hospitalisation, est-ce qu'il le fait parce qu'il y a toujours ce lien entre vous, ou est-ce qu'il l'aurait d'air avec n'importe qui ? Tu préfères pencher pour la première option, tu as besoin de croire en cette option. « C'est horrible... »
"Ils ont l'air de dire que j'aurais pu en mourrir. Peut-être qu'au fond, ça aurait mieux valu ? " La gorgée de café que tu viens d'avaler passe de travers, tu le fusilles du regard et te retiens de lui répliquer quelque chose de cinglant comme tu aurais pu le faire avant, « ne dit pas ça, tu as des gens qui t'aiment et pour qui tu comptes ». Quand on sait ce qu'il a traversé par le passé, tu ne peux pas le laisser dire ça, ça te blesse réellement. Peut-être qu'il veut changer de sujet en sentant que la route devient glissante ou alors, il s'intéresse vraiment à ta raison d'être là, en tout cas, il n'est pas vraiment loin de la vérité, ce qui te tire un sourire, un petit quelque chose de peut-être au coin des lèvres. « Pas vraiment », tu prends un bout de muffin du bout des doigts, « je venais passer des examens, j'ai fais une grosse chute de balais et malheureusement, ça n'a pas vraiment cicatrisé correctement, donc, … me voilà ». Tu finis par avaler le bout de muffin que tu tortures du bout des doigts, et ajoute en souriant, « mais… j'ai un ami ici à qui je voulais rendre visite ». Dire que tu rends visite à ton ex petit-ami pourrait être bizarre, c'est difficile à comprendre.
« Ça doit être bizarre de ne plus se souvenir de rien… pas pratique pour la petite copine », tu souris feignant l'amusement, tu vas sur son terrain, t'as envie de voir ce qu'il va dire, comment il va réagir. Ça te fait bizarre d'être là, face à face avec lui, de discuter simplement, malgré la difficulté que représente la distance, il y a une part de toi qui se sent bien, malgré tout. « Et sinon, tu as l'honneur d'être séquestré dans quel coin ? » Nouveau sourire, le ton de la discussion redevient léger, tu aimerais trouver le fil d'Ariane pour lui rendre ses souvenirs, peut-être que ça reviendra au détour d'une anecdote, à l'accroche d'un regard.
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Dim 24 Jan 2021 - 22:55
Horrible oui. Le mot était juste. Ni trop fort, ni exagéré. Juste en tout point. Un mot parfait pour désigner un sort qui ne devrait pas exister selon toi aujourd'hui. Parce que tous ces magiciens d'opérette, étudiant la magie sans se soucier des limites ne se rendaient pas compte de ce qu'on pouvait perdre à agir ainsi. Et le prix à payer était immense.
"Pardon" Tu t'excuses, au fond tu ne voulais pas la vexer ou quoi. Sans t'en rendre compte, t'a ce besoin gravé au fond de ton cœur d'être honnête avec elle, besoin sur lequel veille un ami que vous avez en commun.T'es loin d'imaginer, sur ton tabouret, que ce totem veille encore sur toi, autant que de te souvenir qu'il est de cette nature. Et finalement, comme dans un remake de votre ancienne retenue commune, vous repartez dans un jeu de questions-repo'nses bon enfant, testant l'autre dans ces retranchements. Tu te lances, avec ce numéro digne d'Envy, et te plante avec brio dans un "Pas vraiment" que tu attendais au fond, presque comme si tu l'espérais.
« je venais passer des examens, j'ai fais une grosse chute de balais et malheureusement, ça n'a pas vraiment cicatrisé correctement, donc, … me voilà »
Tes yeux se ferment un instant, grimace accompagnée de ta main pour pincer l'arrêté de ton nez, un mal de tête se profilant alors qu'elle parle de son accident. Mais les secondes qui suivent, tu reviens, reprenant une gorgée de chocolat et ajoutant : "C'est moche ça? Tu joues au quiddidtch ?" Les chutes y étaient les plus terribles, tu le savais parce que... Une nouvelle fois, ta tête venait souffrir.
« mais… j'ai un ami ici à qui je voulais rendre visite
"Il en a de la chance, ton ami." Charmeur peut-être un peu, tu ne peu nier que tu envies ce personnage imaginaire pour lequel tu croyais dans l'ombre d'un doute. Même si honnêtement, tu n'étais pas en reste de ce côté là.
« Ça doit être bizarre de ne plus se souvenir de rien… pas pratique pour la petite copine » "Je pense pas avoir de copine." Réponse tout a fait fondé tu dois l'avouer. "C'est ma mère qui était là à mon réveil, puis mes soeurs et des amis, rien qui ne ressemble à une copine. Si j'en avais une, j'imagine qu'elle aurait été la non? Toi, t'en penses quoi ? Tu serais pas venue ?" T'étais sur que de ton côté, t'aurais pas hésité. T'aurais déjà pas hésité pour ta soeur alors pour la personne avec qui tu partageais ta vie, fallait même pas demander.
"Au dessus, chambre 777. Dans l'aile des "blessés graves par magie"." Tes doigts étaient venus mimer les guillemets non sans une moue un peu moqueur. Non pas que tu sois un mauvais gars, juste que tu ne savais pas trop comment le dire, tant les autres pouvaient alors changer leur regard a ton sujet. Et goûtant ton donut, tu rajoutas le plus naturellement du monde :
"A moi ? Allé, voyons voir... Quelle est ton équipe de Quiddidtch préférée ?" Parce qu'il faut bien commencer quelque part non ?
"Pardon" Tu t'excuses, au fond tu ne voulais pas la vexer ou quoi. Sans t'en rendre compte, t'a ce besoin gravé au fond de ton cœur d'être honnête avec elle, besoin sur lequel veille un ami que vous avez en commun.T'es loin d'imaginer, sur ton tabouret, que ce totem veille encore sur toi, autant que de te souvenir qu'il est de cette nature. Et finalement, comme dans un remake de votre ancienne retenue commune, vous repartez dans un jeu de questions-repo'nses bon enfant, testant l'autre dans ces retranchements. Tu te lances, avec ce numéro digne d'Envy, et te plante avec brio dans un "Pas vraiment" que tu attendais au fond, presque comme si tu l'espérais.
« je venais passer des examens, j'ai fais une grosse chute de balais et malheureusement, ça n'a pas vraiment cicatrisé correctement, donc, … me voilà »
Tes yeux se ferment un instant, grimace accompagnée de ta main pour pincer l'arrêté de ton nez, un mal de tête se profilant alors qu'elle parle de son accident. Mais les secondes qui suivent, tu reviens, reprenant une gorgée de chocolat et ajoutant : "C'est moche ça? Tu joues au quiddidtch ?" Les chutes y étaient les plus terribles, tu le savais parce que... Une nouvelle fois, ta tête venait souffrir.
« mais… j'ai un ami ici à qui je voulais rendre visite
"Il en a de la chance, ton ami." Charmeur peut-être un peu, tu ne peu nier que tu envies ce personnage imaginaire pour lequel tu croyais dans l'ombre d'un doute. Même si honnêtement, tu n'étais pas en reste de ce côté là.
« Ça doit être bizarre de ne plus se souvenir de rien… pas pratique pour la petite copine » "Je pense pas avoir de copine." Réponse tout a fait fondé tu dois l'avouer. "C'est ma mère qui était là à mon réveil, puis mes soeurs et des amis, rien qui ne ressemble à une copine. Si j'en avais une, j'imagine qu'elle aurait été la non? Toi, t'en penses quoi ? Tu serais pas venue ?" T'étais sur que de ton côté, t'aurais pas hésité. T'aurais déjà pas hésité pour ta soeur alors pour la personne avec qui tu partageais ta vie, fallait même pas demander.
"Au dessus, chambre 777. Dans l'aile des "blessés graves par magie"." Tes doigts étaient venus mimer les guillemets non sans une moue un peu moqueur. Non pas que tu sois un mauvais gars, juste que tu ne savais pas trop comment le dire, tant les autres pouvaient alors changer leur regard a ton sujet. Et goûtant ton donut, tu rajoutas le plus naturellement du monde :
"A moi ? Allé, voyons voir... Quelle est ton équipe de Quiddidtch préférée ?" Parce qu'il faut bien commencer quelque part non ?
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Lun 25 Jan 2021 - 8:28
Les yeux fermés, le nez pincé par deux doigts, tu connais cette position chez le sorcier, ce n'est pas la première fois que tu le vois faire, tu grimaces à ton tour, empathique. « Oui », il y a de la passion, de la fierté dans ta réponse, au fond tu ne changeras jamais, tu es une jeune femme sûre d'elle et qui croit en ses rêves, « je suis en arts sportifs à Hungcalf (l'université), je veux devenir joueuse pro ». Et ça, rien ne pourra te faire changer d'avis, ni les refus, ni les chutes, ni même les menaces angoissées de ta mère, tu le veux et tu le seras ; c'est une certitude. "Il en a de la chance, ton ami", ah ben okay, on en est là. Tu le regardes avec une étincelle d'amusement dans le regard, parce que cette phrase aussi, enfin plutôt son intonation, tu la connaîs, mais tu décides de ne pas saisir la perche, après tout ça ne t'avanceras à rien du tout. « Pourquoi ? C'est le rôle des amis de se rendre visite quand ça ne va pas, non? » T'avais plus envie de partir sur la voie du "pour l'instant c'est toi qui a de la chance", mais tu gardes le meilleur pour la fin.
"... T'en penses quoi toi, tu serais pas venue ?" Nouveau sourire derrière lequel se dissimule bien des émotions; l'amusement d'abord, c'est vrai, mais aussi la tristesse, la mélancolie, la colère. Si vous étiez encore ensemble, bien sûr que tu aurais été là, du premier instant et gare à celui où celle qui aurait voulu t'en empêcher, seulement, la vie
"Quelle est ton équipe de quidditch préférée ?" Aucune hésitation avant de répondre, aucun mensonge non plus, « simple… la SEULE vraie équipe… Les Harpies évidemment », c'est la passion qui parle, à tes yeux il n'y a vraiment aucune équipe qui arrive à la cheville des harpies, pas même lorsqu'elles finissent en mauvaise position lors du championnat. « Tu te rappelles l'accident de balais ? Je volais avec les Harpies à l'ouverture d'un match de Gala. L'un des meilleurs moments de ma vie, encore un peu et c'était le dernier, mais ça en valait la peine », les anecdotes que tu glisses n'ont rien d'innocentes, chacune est choisie pour aller titiller la mémoire endormie tu sais qu'il est là quelque part, et tu voudrais qu'il se rappelle, c'est légitime, non ? « Et toi ? Tu te souviens quelle est ton équipe favorite ? »
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Lun 25 Jan 2021 - 21:05
Elle avait raison, c'est évident. Je pense que j'aurais franchement fait pareil. Si un de mes amis étaient entrés à l'hôpital, j'aurais traversé le monde et l'enfer pour le retrouver. Pourtant, certains de mes amis étaient cruellement absents pour moi. Etaient-ils trop occupés ? Ou était-ce autre chose ? « Ah ouai, ben tu fais pas dans la demi-mesure dis moi. C'est drôle, mon ami est au même étage » "Il semblerait." La part de mystère n'était pas cette fois pour se la jouer, j'étais réellement dubitatif moi-même, perdu, ignorant de ce que j'avais pu faire ou envisager.
Intéressé par le Quidditch, je demandais naturellement quelle était son équipe préférée, et alors qu'elle répondait les Harpies, me racontant une anecdote et me demandant ma préférance, ma main venait se poser sur mon coeur tout en récitant ces mots, encore une fois : "Harpie's Forever". Une loyauté sans faille, je n'avais raté aucun de leur match, parce que rien ne m'en aurait empêché. Rien... Et alors que cette idée murissait dans mon esprit, je sentais mon rythme cardiaque ralentir, mon regard se vider doucement. "Le... Gala..." Un sentiment d'angoisse, voila ce qui me prenait en ce moment même. Un profond sentiment de peur, alors que la réalité m'échappait et que mon esprit devenait comme accessible un instant. Mais la douleur était là, elle aussi, et serrant mes tempes de mes poings, des mèches de cheveux entremêlés à mes doigts, mes yeux se refermaient sous la douleur. "A..resto..." Ce sort que je n'avais alors pas su jeter, je me sentais tomber alors que j'étais pourtant toujours assis, je me relevais alors que je ne bougeais pas de ma chaise, et ce souvenir, il était là, devant moi, presque atteignable et pourtant, je ne pouvais pas l'atteindre. Et ça faisait mal, terriblement mal. Assez ou trop."Assez... Assez... ASSEZ !" Je cédais, attrapant la table où nous étions assis pour venir y percuter ma tête violemment, comme si ça pourrait m'aider. Mais la douleur ne partit pas. Tout ce que je réussis à faire, au-delà de perdre encore un peu plus le contrôle, c'est de m'ouvrir le crane.
Plonger dans mon inconscient, je ressentis un moment une étreinte, une contrainte. On m'encerclait. Le personnel médical dans la réalité, un bodyguard dans mon souvenir. Une espèce de gros con d'agent de sécurité qui m'empêchait de rejoindre la seule et unique qui comptait. Alors ma tête le cogna à nouveau dans un nouveau cri, un hurlement de démence similaire à celui de l'époque : "Laissez-moi la voir !" La suite ? Elle s'effaca alors qu'on m'injectait un calmant, une dose de cheval, non sans que je lutte encore un peu, juste un tout petit peu, m'effondrant en prononçant son nom, "Ym..kje...", d'une voix significative.
Sensation de déjà vu, je me réveille doucement, emmergeant de mon sommeil forcé non sans ressentir les liens qui me maintiennent à nouveau à mon lit. Et alors que mes yeux s'ouvrent, je me sens complétement vidé, épuisé. Qu'est-ce qui s'était passé ? Qu'est-ce que je foutais là encore ?
Intéressé par le Quidditch, je demandais naturellement quelle était son équipe préférée, et alors qu'elle répondait les Harpies, me racontant une anecdote et me demandant ma préférance, ma main venait se poser sur mon coeur tout en récitant ces mots, encore une fois : "Harpie's Forever". Une loyauté sans faille, je n'avais raté aucun de leur match, parce que rien ne m'en aurait empêché. Rien... Et alors que cette idée murissait dans mon esprit, je sentais mon rythme cardiaque ralentir, mon regard se vider doucement. "Le... Gala..." Un sentiment d'angoisse, voila ce qui me prenait en ce moment même. Un profond sentiment de peur, alors que la réalité m'échappait et que mon esprit devenait comme accessible un instant. Mais la douleur était là, elle aussi, et serrant mes tempes de mes poings, des mèches de cheveux entremêlés à mes doigts, mes yeux se refermaient sous la douleur. "A..resto..." Ce sort que je n'avais alors pas su jeter, je me sentais tomber alors que j'étais pourtant toujours assis, je me relevais alors que je ne bougeais pas de ma chaise, et ce souvenir, il était là, devant moi, presque atteignable et pourtant, je ne pouvais pas l'atteindre. Et ça faisait mal, terriblement mal. Assez ou trop."Assez... Assez... ASSEZ !" Je cédais, attrapant la table où nous étions assis pour venir y percuter ma tête violemment, comme si ça pourrait m'aider. Mais la douleur ne partit pas. Tout ce que je réussis à faire, au-delà de perdre encore un peu plus le contrôle, c'est de m'ouvrir le crane.
Plonger dans mon inconscient, je ressentis un moment une étreinte, une contrainte. On m'encerclait. Le personnel médical dans la réalité, un bodyguard dans mon souvenir. Une espèce de gros con d'agent de sécurité qui m'empêchait de rejoindre la seule et unique qui comptait. Alors ma tête le cogna à nouveau dans un nouveau cri, un hurlement de démence similaire à celui de l'époque : "Laissez-moi la voir !" La suite ? Elle s'effaca alors qu'on m'injectait un calmant, une dose de cheval, non sans que je lutte encore un peu, juste un tout petit peu, m'effondrant en prononçant son nom, "Ym..kje...", d'une voix significative.
Sensation de déjà vu, je me réveille doucement, emmergeant de mon sommeil forcé non sans ressentir les liens qui me maintiennent à nouveau à mon lit. Et alors que mes yeux s'ouvrent, je me sens complétement vidé, épuisé. Qu'est-ce qui s'était passé ? Qu'est-ce que je foutais là encore ?
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Lun 25 Jan 2021 - 21:53
Au moins il se souvient de l'essentiel. Le Quidditch et cette meilleure équipe que vous adorez ensemble, premier point commun d'une longue liste qui vous avait rapproché à l'époque. « C'est, bien, tu as bon goût », c'est dit avec un amusement sincère, tu allais lancer la conversation sur l'équipe quand ton regard est capturé par une expression qui traverse son visage, "le… gala…" Le vide dans son regard, tu le connais, t'as le même quand ton esprit est envahi par une vision indésirable. Tu assistes impuissante à la scène, tu ne sais pas comment réagir, instinctivement tes mains tentent d'immobiliser ses poignets, « Vic, arrête!!! » Y'a de la panique dans ta voix, de l'incompréhension dans tes yeux, tu aimerais l'aider, mais le personnel soignant arrive à la rescousse, immobilisant le sorcier, le calmant pour le ramener dans sa chambre. Est-ce que tu le rêves ou est-ce la réalité, t'entends ton prénom sortir de sa bouche, une vague d'émotion te submerge, tu arraches ton sac du tabouret et suit les infirmiers jusqu'à l'étage du dessus.
Je comprends miss, mais ce n'... « dites-moi encore une fois que c'est impossible, je vous jure que je vous fais avaler cette fichue orchidée! » Les paumes à plats contre le dessus du comptoir, tu fusilles la femme du regard, tu es déterminée à entrer dans cette chambre quoi qu'il en coûte. Un medicomage qui passe par-là vient s'inquiéter du foutoir que tu mets, tu le reconnais, tu étais avec madame De Launay quand tu l'as vu et peut-être qu'il se souviendrait de toi avec un peu de chance, « je voudrais juste voir Victor, s'il vous plaît, on discutait ensemble et … je suis sûre qu'il se souvient de certaines choses et » C'est vous qui étiez avec lui lors de cette crise ? Tu plaides coupable, tu ne le caches pas, mais contrairement à ce que tu imaginais, il te donne l'autorisation d'entrer dans la chambre du sorcier et, tu t'y précipites avant qu'il ne change d'avis.
Il est attaché à son lit et ça te crève le cœur. T'approches une chaise pour t'asseoir à son chevet, attendant qu'il se réveille, qu'importe que ça prend dix minutes ou plusieurs heures. Le temps passe, tu pianotes sur ton téléphone sans réellement le quitter du regard. Un mouvement attire ton attention, il ouvre les yeux et tu vois dans son regard qu'il ne comprend pas. « Hey… ça va ? » Tu te lèves pour qu'il te voit sans avoir à se casser la nuque, un sourire léger au coin des lèvres, tu te veux rassurante, apaisante, « tu te souviens de moi ? On s'est croisé en bas... »
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Lun 25 Jan 2021 - 22:21
« Hey… ça va ? » Mes paupières clignent doucement, alors que ma main se referme légèrement sur les draps. La douleur est encore présente, atténuée par le sédatif, mais toujours là, latente, quelque part. Elles clignent à nouveau, et mon visage reste celui de l'homme à terre que je suis maintenant, attaché à son lit parce qu'il est un danger. "N..on. Pas trop." J'avais juste la même impression qu'un réveil post-opératoire. Mon état était vaseux, et j'avais presque l'envie de vomir. Dans ma tête, tout se bousculait. Qui était-elle ? Qu'est-ce que je foutais là ? « tu te souviens de moi ? On s'est croisé en bas... » Mes yeux clignent de nouveau, ma vue s'améliorant un peu à chaque battement. Je me rappelle d'elle, de cette rencontre, du café... Et dans un hochement très légers de la tête, j'acquiesce à la question. "chuis désolé... à nouveau." Parce que mon cerveau doucement se remettait en route. Parce que si j'étais attaché, c'était probablement pas pour me protéger moi, mais eux. "S'il.. Steplait, dis... moi... qu'jai fait mal à personne..." Mais à peine avais-je dit cette phrase que je ressentais la douleur à mon front, pile à l'endroit où j'étais venu le fraturer et l'ouvrir en lui faisant rencontrer une table. Un reflexe me fit vouloir porter ma main à la plaie, mais le geste fut arrêté par les sangles, et je m'affalais de nouveau.
"Saleté... Je..." Reportant mon regard sur elle, les yeux demandeur, j'ajoutais "Tu veux bien me filer un peu d'eau ? Steup..."
"Saleté... Je..." Reportant mon regard sur elle, les yeux demandeur, j'ajoutais "Tu veux bien me filer un peu d'eau ? Steup..."
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Mar 26 Jan 2021 - 9:29
Pas trop, vu sa tronche, ça doit être un euphémisme. Une grimace vient légèrement déformer ton visage sans que tu ne cesses de l'observer, il revient doucement à lui, s'excuse, signe qu'il se souvient des dernières minutes avec toi
"Tu veux bien me filer un peu d'eau ? Steup..." Ton regard glisse sur la pièce à la recherche d'une bouteille d'eau, tu trouves une carafe avec un verre en plastique, sont prudents jusqu'au bout ici. Verre à moitié rempli, tu t'approches du sorcier alité, présente le verre près de ses lèvres tandis que ta main libre vient lui soutenir la nuque, facilitant le geste. Ce contact. C'est dur. Bien plus que tu ne l'aurais imaginé. La pulpe de tes doigts semble attirée comme un aimant vers cette peau connue, jadis aimée, le corp possède sa propre mémoire et ce contact qui ne dure que quelques secondes, il te semble durer une éternité. « C'est bon ? » Rien à voir avec le goût de l'eau, mais plutôt si sa soif est étanchée pour l'instant. Une fois la validation obtenue, tu reposes le verre sur la table de chevet, au cas où.
Le coeur, il est pas supposé être dans la poitrine ? Parce que là, t'es persuadée de le sentir frapper contre ta gorge, t'as l'impression que la pièce manque d'air, mais surtout, tu as l'intelligence de comprendre que c'est toi qui a un problème, alors tu prends sur toi. Il a besoin de toi. Il a besoin d'une amie qui connait toutes les facettes de sa personnalité, des plus chatoyantes aux plus sombres et vous n'êtes que quelque uns sur terre à pouvoir prétendre à cette place. La seule dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètre. Assise sur le bord du lit, d'un simple geste de la main les rideaux de la chambre se ferment, apportant plus de discrétion à ce qui se passait à l'intérieur. « Si je te détache, promet-moi que je ne le regretterais pas, Victor... » Tu n'aimes déjà pas voir un animal en laisse, alors voir quelqu'un qui t'es cher ainsi ligoté, c'est une torture pour toi. Un sourire au coin des lèvres, tes doigts glissent contre le cuir des sangles pour aller libérer le sorcier en toute discrétion, « c'est mieux ? » Tu n'en doutes pas un instant.
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Mar 26 Jan 2021 - 21:19
Je n'avais visiblement fait de mal à personne. Personne à part moi. C'était bien. Cette seule info me fit esquisser un sourire. Pourquoi ? Je ne savais pas vraiment, mais quelque chose en moi était heureux de le savoir. Fermant un instant les yeux, je laissais quelques secondes s'échappaient alors qu'elle m'informait que je ne m'étais pas raté, m'appelant par ce surnom que mon esprit ne capta pas, trop embrumé par le choc. Et rouvrant mes paupières, je demandais à boire. Juste un peu d'eau, ne pouvant m'en servir moi-même eut égard à mes liens. Elle y concéda, portant à mes lèvres un gobelet en plastique, et j'appréciais alors autant la saveur du liquide que la douceur de son geste. Un geste qui me semblait familier, un toucher qui m'apaisa alors que fox remuait pour la première fois, remuant un instant ses poils.
C'est bon ? A nouveau, j'hochais la tête, ponctuant le geste d'un merci à l'image de mon état : faible, mais sincère. Laissant mon esprit aller tout en la regardant, j'écoutais ce qu'elle déclara, cette proposition de défaire mes liens alors que mon cerveau tirait ses propres conclusions. Et alors que sans réelle approbation, je sens les boucles des sangles se défaire, je dis simplement : "Elle te fera jamais de mal...". Respiration lente, calme, je laisse mon regard transcender le sien, me demandant même qui elle est réellement pour que j'en vienne à cette conclusion, cette certitude. "La voix dans ma tête, celle qui prend le contrôle comme tantot... Elle ne le ferait pas n'est-ce-pas ?" Pourquoi l'affirmation s'était soudain transformer en question ? Ne me le demandez pas, demandez-lui. Parce que tu le savais n'est-ce-pas ? Tu savais quelque chose que j'ignorais, définitivement. Ma main se risqua alors à toucher la sienne, de la peau de mes doigts. "Il n'y a personne d'autres à cet étage c'est ça ? Et moi, tu me connais déjà ?"
Qui étais-tu ? Qui étais-tu donc ?
C'est bon ? A nouveau, j'hochais la tête, ponctuant le geste d'un merci à l'image de mon état : faible, mais sincère. Laissant mon esprit aller tout en la regardant, j'écoutais ce qu'elle déclara, cette proposition de défaire mes liens alors que mon cerveau tirait ses propres conclusions. Et alors que sans réelle approbation, je sens les boucles des sangles se défaire, je dis simplement : "Elle te fera jamais de mal...". Respiration lente, calme, je laisse mon regard transcender le sien, me demandant même qui elle est réellement pour que j'en vienne à cette conclusion, cette certitude. "La voix dans ma tête, celle qui prend le contrôle comme tantot... Elle ne le ferait pas n'est-ce-pas ?" Pourquoi l'affirmation s'était soudain transformer en question ? Ne me le demandez pas, demandez-lui. Parce que tu le savais n'est-ce-pas ? Tu savais quelque chose que j'ignorais, définitivement. Ma main se risqua alors à toucher la sienne, de la peau de mes doigts. "Il n'y a personne d'autres à cet étage c'est ça ? Et moi, tu me connais déjà ?"
Qui étais-tu ? Qui étais-tu donc ?
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Mar 26 Jan 2021 - 22:20
Ses poignets libérés, tu continues de l'observer et t'es sûre qu'il fait pareil, tu le sens, tu le sais. "Elle te fera jamais de mal…" L'effet est immédiat, tu as la respiration qui se bloque, les questions qui affluent dans ton esprit quand tu l'entends, quand ses mots t'interpellent. « Non... » non, t'es persuadée qu'il ne s'en prendra jamais à toi, parce qu'il a ce lien indéfinissable qui vous lie depuis le premier jour. Cette confiance aveugle que tu as en lui, elle ne s'explique pas, mais tu la ressens au plus profond de toi. Une sensation glacée envahit ton corps lorsque ses doigts viennent frôler ta main, tu ne sais pas quoi faire, la retirer te semble un peu violent et pourtant, rien que cette faible pression te fait mal dans tout ton être.
"Et moi, tu me connais déjà ?" C'est comme si les pièces commençaient à s'associer dans son esprit, il a se regard qui sonde le tien et tu n'arrives pas à répondre de suite, t'as le regard qui se voile et, malgré un sourire au coin des lèvres, tu te lèves pour fuir quelques secondes, le temps de refouler ces larmes qui ne veulent qu'une chose : sortir. Com'On Ym! De nouvelles secondes qui te semblent être une éternité, tu prends l'excuse d'aller chercher un petit paquet dans ton sac et finis par revenir t'installer sur la chaise à côté du sorcier. Jambes croisées, les doigts qui triturent l'emballage cadeau, si tu continues comme ça il n'y aura bientôt plus rien à déballer, alors lance toi…
« J'ai bien un ami à cet étage », tu étais tellement plus que ça, « mais, en effet, il se trouve dans cette pièce… on se connaît, bien même, mais je ne voulais pas arriver en mettant les pieds dans le plat, Grace m'a expliqué, alors… tien, c'est pour toi », légèrement tremblante, tu lui tends le paquet dans lequel se trouve une peluche, une petit boursfle jaune, une peluche illustrant l'un des premier surnom dont tu l'as affublé. Difficile de dire ce que tu ressens en ce moment, tu commençais à te faire à l'idée qu'il ne fasse plus partie de ta vie, le savoir de l'autre côté du monde était plus simple, mais là, c'est impossible de passer à coter de lui, de le laisser moisir dans cette chambre seul, t'as besoin d'être là pour ceux qui comptent. « Je sais que tu ne te souviens de rien, de ces dernières années, mais j'avais besoin d'être là pour toi », c'est mon rôle.
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Mer 27 Jan 2021 - 21:38
Je te crois. C'est un sentiment étrange, mais je te crois. Ce n'est pas parce que j'en étais déjà convaincu alors que j'affirmais ne jamais pouvoir te faire de mal, mais parce que je le ressens. Quelque chose en moi ne saurait pas faire autrement que de lutter contre cette seule idée. C'est aussi ce qui me rend triste alors que tu te lèves. Je te regardes t'éloigner, et mes yeux se ferment une nouvelle fois. Je ne profite pas pour autant du moment pour souffler, c'est de la peine que je ressens sur le moment. Une chose que je ne comprends pas encore s'imbrique pourtant dans mon esprit, t'identifiant clairement et tirant les bonnes conclusions, sans que pour autant je puisses lire cette réponse dans mon esprit. Je devine juste que je t'ai fait souffrir, probablement.
Alors que tu reviens, mes yeux se rouvrent et je regarde le cadeau que tu déposes sur mon ventre. Retirant le boursouf de son emballage, un léger sourire se présente sur mes lèvres, amusé par la peluche. "Un boursouf." Amusé, mais pas réveillé pour ce qui est du souvenir de ce surnom, des souvenirs qui vont avec. Pourtant, délaissant le paquet, laissant mes dois eux savourer le contact des poils de la peluche, j'essaye. J'essaye de me concentrer dessus mais rien.
« Je sais que tu ne te souviens de rien, de ces dernières années, mais j'avais besoin d'être là pour toi » Doucement, je tente de me redresser un petit peu mais rapidement, mes bras me forcent à me rendre à l'évidence, je serais cloué dans ce lit jusqu'à ce que l'effet du sédatif ne s'estompe complétement. Sentant que ma blouse s'est légèrement défaite, je la replace un peu, venant recouvrir fox comme recouvrir fox d'une couverture avant de me saisir de la télécommande du lit pour en redresser le dossier. "Ce truc moldu est génial quand meme." Finalement redressé, je dépose le boursouf sur mes jambes étendues et déclare calmement : "Je suis désolé..." C'était profond, sincère et probablement un peu déphasé car tu avais raison sur un point. "Je me souviens pas, c'est vrai. De rien. Et j'ai peur. Peur de sortir, parce que je crois que... Quand je vais sortir, cette réalité qui est la votre, je suis pas sur d'etre capable de l'affronter. Tout ça..." Passant de son regard à un balayage de la pièce et même de ce boursouf en peluche, je continuais : "Tout ça deviendra réel." Mes lèvres tremblaient presque sous l'émotion. Parce que si j'étais inconscient de tout ce que j'avais pu faire, j'étais conscient d'une chose : ça pouvait être bien comme mal. Et si cet autre moi, celui qu'il avait connu avait été un monstre, comment l'aurais-je vécu ?
Alors que tu reviens, mes yeux se rouvrent et je regarde le cadeau que tu déposes sur mon ventre. Retirant le boursouf de son emballage, un léger sourire se présente sur mes lèvres, amusé par la peluche. "Un boursouf." Amusé, mais pas réveillé pour ce qui est du souvenir de ce surnom, des souvenirs qui vont avec. Pourtant, délaissant le paquet, laissant mes dois eux savourer le contact des poils de la peluche, j'essaye. J'essaye de me concentrer dessus mais rien.
« Je sais que tu ne te souviens de rien, de ces dernières années, mais j'avais besoin d'être là pour toi » Doucement, je tente de me redresser un petit peu mais rapidement, mes bras me forcent à me rendre à l'évidence, je serais cloué dans ce lit jusqu'à ce que l'effet du sédatif ne s'estompe complétement. Sentant que ma blouse s'est légèrement défaite, je la replace un peu, venant recouvrir fox comme recouvrir fox d'une couverture avant de me saisir de la télécommande du lit pour en redresser le dossier. "Ce truc moldu est génial quand meme." Finalement redressé, je dépose le boursouf sur mes jambes étendues et déclare calmement : "Je suis désolé..." C'était profond, sincère et probablement un peu déphasé car tu avais raison sur un point. "Je me souviens pas, c'est vrai. De rien. Et j'ai peur. Peur de sortir, parce que je crois que... Quand je vais sortir, cette réalité qui est la votre, je suis pas sur d'etre capable de l'affronter. Tout ça..." Passant de son regard à un balayage de la pièce et même de ce boursouf en peluche, je continuais : "Tout ça deviendra réel." Mes lèvres tremblaient presque sous l'émotion. Parce que si j'étais inconscient de tout ce que j'avais pu faire, j'étais conscient d'une chose : ça pouvait être bien comme mal. Et si cet autre moi, celui qu'il avait connu avait été un monstre, comment l'aurais-je vécu ?
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Mer 27 Jan 2021 - 22:12
Lorsque tu le vois déballer ce cadeau, tu ne te fais pas de grandes idées, tu te doutes bien qu'il ne va pas s'écrier eureka en voyant la créature jaune, mais tu ne peux t'empêcher de remarquer ce sourire amusé qui vient d'apparaître sur son visage. "Un boursoufle ?" Tu hoches la tête, le regarde se contenter un instant avant de répondre à la question silencieuse du pourquoi, « boursoufle jaune… c'est un surnom que je t'avais donné… à cause de tes cheveux » et d'une potion qui t'avait shootée comme jamais; peut-être qu'en ayant des informations plus complètes son esprit fera le lien entre le passé et le présent. C'est ce que tu aimerais, mais tu vois bien que c'est un processus qui va prendre du temps. Pas de chance, toi qui n'est pas connue pour ta patience, tu vas devoir prendre sur toi si tu veux être une amie aussi bonne que tu l'imagines.
Lorsqu'il remet sa blouse, tu ne peux t'empêcher de remarquer Fox, immobile et bien visible, ce qui ne lui a jamais vraiment ressembler - et ce qui commence à t'inquiéter. Distraite par le tatouage, tu ne fais qu'à moitié attention à ce qu'il te dit, tu captes bien qu'il parle de la télécommande et te contentes de sourire poliment, toujours perturbée par l'immobilisme de Fox. "Je suis désolé …" Mais de quoi ? De ne pas se souvenir ? Tu ne peux pas lui en vouloir pour ça, pas encore, parce qu'à ce moment précis personne ne sait ce qui s'est passé. « Pourquoi ? » L'explication arrive d'elle-même, il a peur de he qu'il va découvrir en retrouvant la mémoire, tu peux comprendre, c'est une situation compliquée. " Tout ça deviendra réel ". Quest Ce que tu me fais pas faire…
Ta main trouve le chemin de la sienne sans aucun effort, un demi-sourire sur les lèvres, « tu es une bonne personne Victor, tu n'as pas de craintes à avoir. Tu es toujours là pour les gens que tu aimes et ils sont là aussi en retour... » Même si tu essaies de faire abstraction de Fox, tu n'y arrives pas, tu regardes Victor un instant, ton regard cherchant quelque chose à accrocher dans le sien, une réponse, quelque chose… T'as besoin de réponses et lui ne pourra pas t'en donner, alors tu te lèves et te penches au-dessus de lui, « ne me prends pas pour une folle, quoique ça ne serait pas la première fois mais … je dois vérifier quelque chose… je peux? » Tu désignes la blouse du doigt, mais comme à ton habitude tu n'attends pas la permission et abaisses légèrement le col, juste assez pour apercevoir le renard sur la clavicule, « ben alors… qu'est-ce qui t'arrives mon pote ? » question posée aux lignes sombres sur cette peu claire, ton index glisse sur l'échine, et la réaction de Fox est inexistante là où tu n'aurais jamais pu le toucher avant. T'angoisses, tu connais le lien entre le sorcier et son tatouage, même si lui l'a oublié, toi tu sais… tu perçois un mouvement, minuscule, à peine perceptible, au niveau des oreilles… aller Fox, t'es la clé de tout ça, je le sais…
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Mer 27 Jan 2021 - 22:58
« tu es une bonne personne Victor, tu n'as pas de craintes à avoir. Tu es toujours là pour les gens que tu aimes et ils sont là aussi en retour... »
Pas de craintes ? Alors où était Lucas ? Et les autres ? Et pourquoi en moi, il y avait cette colère qui gagnait de temps en temps ? Pourquoi étais-je ici, cloué dans ce lit, enfermé dans cet hopital ? Et pourquoi ressentais-je ce profond vide ? Ces simples questions suffisent à ce que ma main se referme un peu sur la tienne, le regard contrit. C'est peut-être ce qui m'étonne le plus lorsque tu me demande la permissionou pas vraiment de vérifier quelque chose. Et ne sachant pas à quoi m'attendre, il est clair que je ne m'attendais pas à ça.
Ma main relachant complètement la tienne, ne pas te prendre pour une folle devenait compliqué alors que tu caressais mon tatouage et pire, que tu venais lui parler. « ben alors… qu'est-ce qui t'arrives mon pote ? » Etait-ce sérieux ? J'avais été surpris la première fois, à l'instar de ma mère apparement, de voir ce tatouage. Je ne m'en rappelais pas, pas plus que le reste tu me diras. Mais de là à attendre que quelqu'un lui parle, limite le caresse, il y avait un monde, voir un univers. "J'avoue que... sans ta demande... je te prendrais pour une folle." D'ailleurs, je n'étais pas réellement convaincu qu'avec, ça change réellement quelque chose. "T'es consciente que tu parles à un tatouage là ? Rassures-moi..." Encore qu'en cas de folie, on pouvait probablement faire quelque chose pour elle ici. Un hopital, des psychomages... même si elle avait déclaré ne pas aimer l'endroit, ce genre de réactions pouvaient parfaitement aboutir à un internement.
"Ou alors..." Oh, je n'aimais pas l'idée. Elle m'horrifait presque plus que ce que je venais d'énoncer un instant auparavant. Raison pour laquelle j'arrête ma phrase dans sa lancée, cherchant du regard à tord probablement celui de ma visiteuse. "Ou alors tu sais quelque chose aussi sur ce tatouage que j'ignore." Regard fuyant, je repense aux miens. A ma famille. A mes amis. "Je crois que les gens ne me disent pas tout. Ils ne disent pas toute la vérité. Comme pour Lucas. Comme pour ce tatouage. Comme pour cette peluche." Je sentais à nouveau ce sentiment monter en moi, ce desordre dans ma tête. "Pourquoi ? Pourquoi si je suis quelqu'un de bien..."
Laissant quelques secondes s'écouler, je la regardais de nouveau. "Tu devrais peut-être remettre ses sangles." Ma main tremblait. Légèrement, mais elle tremblait de nouveau.
Pas de craintes ? Alors où était Lucas ? Et les autres ? Et pourquoi en moi, il y avait cette colère qui gagnait de temps en temps ? Pourquoi étais-je ici, cloué dans ce lit, enfermé dans cet hopital ? Et pourquoi ressentais-je ce profond vide ? Ces simples questions suffisent à ce que ma main se referme un peu sur la tienne, le regard contrit. C'est peut-être ce qui m'étonne le plus lorsque tu me demande la permission
Ma main relachant complètement la tienne, ne pas te prendre pour une folle devenait compliqué alors que tu caressais mon tatouage et pire, que tu venais lui parler. « ben alors… qu'est-ce qui t'arrives mon pote ? » Etait-ce sérieux ? J'avais été surpris la première fois, à l'instar de ma mère apparement, de voir ce tatouage. Je ne m'en rappelais pas, pas plus que le reste tu me diras. Mais de là à attendre que quelqu'un lui parle, limite le caresse, il y avait un monde, voir un univers. "J'avoue que... sans ta demande... je te prendrais pour une folle." D'ailleurs, je n'étais pas réellement convaincu qu'avec, ça change réellement quelque chose. "T'es consciente que tu parles à un tatouage là ? Rassures-moi..." Encore qu'en cas de folie, on pouvait probablement faire quelque chose pour elle ici. Un hopital, des psychomages... même si elle avait déclaré ne pas aimer l'endroit, ce genre de réactions pouvaient parfaitement aboutir à un internement.
"Ou alors..." Oh, je n'aimais pas l'idée. Elle m'horrifait presque plus que ce que je venais d'énoncer un instant auparavant. Raison pour laquelle j'arrête ma phrase dans sa lancée, cherchant du regard à tord probablement celui de ma visiteuse. "Ou alors tu sais quelque chose aussi sur ce tatouage que j'ignore." Regard fuyant, je repense aux miens. A ma famille. A mes amis. "Je crois que les gens ne me disent pas tout. Ils ne disent pas toute la vérité. Comme pour Lucas. Comme pour ce tatouage. Comme pour cette peluche." Je sentais à nouveau ce sentiment monter en moi, ce desordre dans ma tête. "Pourquoi ? Pourquoi si je suis quelqu'un de bien..."
Laissant quelques secondes s'écouler, je la regardais de nouveau. "Tu devrais peut-être remettre ses sangles." Ma main tremblait. Légèrement, mais elle tremblait de nouveau.
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Jeu 28 Jan 2021 - 8:57
Bien entendu que tu as conscience de parler à un tatouage, mais Fox est plus que ça et si Vic semble avoir oublié, ce n'est pas ton cas. Tant pis s'il te prend pour une folle, tu assumes. Tu allais lui répondre que c'était un totem plus qu'un tatouage, un protecteur ayant sa propre conscience, mais il interrompt ton élan et la surprise se lit sur ton visage. Personne ne lui a rien dit ? "Ou alors tu sais quelque chose aussi sur ce tatouage que j'ignore." Une grimace traverse ton visage, oh mon ange, j'en sais tellement plus que tous les autres. Il commence à s'énerver à nouveau et ça ne t'arrange pas, encore moins quand il te suggère de remettre ces sangles.
« Non », non tu n'entraveras pas ses mouvements, tu sais que tu es capable de le retenir si jamais le besoin s'en faisait sentir, maintenant qu'il sait que tu le connais, les choses seraient différentes, maintenant, tu pourras anticiper. « Je n'ai pas peur de toi, ni de ce que tu pourrais faire, Vic. Je sais que tu ne me ferais jamais de mal et … je ne te laisserais jamais t'en infliger, plus maintenant », ton regard venait de glisser sur son front, il s'est pas loupé ce con.
Cette fois, tu ne reprends pas ta place sur la chaise, tu t'assois sur le bord du lit, suffisamment proche que pour pouvoir te jeter dessus en cas de besoin. « Je sais que tu n'as aucune raison de me faire confiance, tu ne me reconnais pas, mais moi je te connais, et je ne t'ai jamais menti, pas même pour te protéger et je pense que te dissimuler la vérité, c'est une erreur. » Peut-être qu'ils font ça pour son bien, pour protéger son état, mais tu es convaincue au fond de toi qu'il est plus fort que ça, qu'il suffit qu'on lui fasse confiance, un peu.
Tu prends une profonde inspiration, cherchant par là un peu de courage, ça ne va pas être évident, mais tu te dois, non, tu lui dois, de le faire. « On va commencer par le tatouage, comme tu dis… il s'appelle Fox et, il est spécial, il peut bouger sur tout ton corps, c'est rare quand on peut le voir, encore plus le toucher », tu souris et relève ta jupe jusqu'à ce que le dessin sur ta cuisse soit visible. Tu n'as plus besoin de faire d'effort pour que Vixy et Bunny jouent ensemble. « Et ça, c'est toi qui l'a fait, c'était mon cadeau de Noël l'année dernière... » les deux animaux viennent observer le sorcier avant de partir dans une course effrénée autour de ta cuisse. « De ce que j'en sais, mon tatouage a besoin de mon autorisation pour bouger, ce n'est pas le cas de Fox, vous … c'est comme si vous étiez liés ». Il t'a un peu parlé du processus, mais ça, tu ne vas pas lui en parler maintenant, peut-être que le Vic de 2017 n'était pas encore aussi intrépide que celui de 2018.
Lucas, tu connaissais bien le sorcier autant que sa jumelle démoniaque, par empathie, tendresse, ta main vient prendre une nouvelle fois la sienne, tu sais que ce que tu vas dire va être dur, peut-être que ce n'est pas à toi de lui annoncer, mais … au fond de toi, tes persuadée du contraire. « Tu sais, je connais aussi Megan et Lucas, nous étions ensemble à Beauxbatons… » En précisant que tu les connais tu te donnes la légitimité d'en parler. « Je crois que personne ne veut t'en parler pour te protéger, mais … moi je crois que tu as besoin de connaître la vérité pour avancer... » Discrètement, tu saisis ta baguette et te prépare à t'en servir au cas où ça deviendrait dangereux. Tout chez toi, du regard à l'attitude, en passant par la voix se veut délicat, doux, il va avoir besoin de beaucoup de douceur pour affronter la suite, « Vic… si Lucas n'est pas venu te voir, c'est parce qu'il ne peut pas… Il n'a pas eut autant de chance que toi, je suis désolée... » Était-ce une bonne idée ? Tu n'en sais rien, mais c'est ce qui te semblait le plus juste. Tu n'as pas de secret pour lui, il t'a ouvert son cœur à de nombreuses reprises et tu estimes qu'il est de ton devoir de l'aider.
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Jeu 28 Jan 2021 - 17:03
Tu n'avais pas peur. Pourquoi ? Pourquoi toi, tu n'avais pas peur ? Ma main cessa de trembler à l'instant même où tu venais t'asseoir, t'installer. Qui es-tu donc ? Mon regard se pose sur toi, et je t'écoute attentivement. Pourtant, lorsque tu me parles de Fox, je suis surpris. Personne ne peut le voir ? C'est étrange, dans la mesure ou depuis mon réveil, tout le monde peut le voir. Ma mère était étonné de ce tatouage. Il peut bouger sur tout ton corps... J'ai entendu parler de tatouage magique, et pourtant, la connexion que tu me décris me semble abstraite.
Fox... Une pensée suffit à m'étonner. Mon regard lache le tien un instant, alors que le pelage du renard semble comme prise au vent. Un mouvement léger, que je n'aperçois pas mais que je sens. Que je ressens. Comme si, l'espace d'un instant, il avait répondu à mon appel, au loin.
Mais avant de pouvoir parler, ajouter une question, la vérité tombe sur une autre question. Le pire, c'est que malgré tout les scénarios que j'ai imaginé et celui-là aussi, rien n'aurait pu me préparer à cette vérité. "Merci." Un simple mot, alors que ton visage redescend, regardant tes genoux sous la couverture et le boursoufl. Un mot soufflé, dans un état plus calme que ce que j' aurais pu imaginer, de ce à quoi on aurait pu s'attendre. "Personne n'a voulu me le dire, t'es la première." Et sans savoir pourquoi, au fond de moi, je te croyais. Je savais que tu ne mentais pas. Je savais que... "C'est arrivé comment ?" Même là-dessus, au vu des mots employés, tu avais une idée. Mais cette vérité, il te fallait l'entendre, la comprendre, la dire. "La magie c'est ça ?" Il y avait un certain ressentiment dans ta voix. Presque un dégout. Et finalement, la colère l'emporte : "Je hais la magie."
Fox... Une pensée suffit à m'étonner. Mon regard lache le tien un instant, alors que le pelage du renard semble comme prise au vent. Un mouvement léger, que je n'aperçois pas mais que je sens. Que je ressens. Comme si, l'espace d'un instant, il avait répondu à mon appel, au loin.
Mais avant de pouvoir parler, ajouter une question, la vérité tombe sur une autre question. Le pire, c'est que malgré tout les scénarios que j'ai imaginé et celui-là aussi, rien n'aurait pu me préparer à cette vérité. "Merci." Un simple mot, alors que ton visage redescend, regardant tes genoux sous la couverture et le boursoufl. Un mot soufflé, dans un état plus calme que ce que j' aurais pu imaginer, de ce à quoi on aurait pu s'attendre. "Personne n'a voulu me le dire, t'es la première." Et sans savoir pourquoi, au fond de moi, je te croyais. Je savais que tu ne mentais pas. Je savais que... "C'est arrivé comment ?" Même là-dessus, au vu des mots employés, tu avais une idée. Mais cette vérité, il te fallait l'entendre, la comprendre, la dire. "La magie c'est ça ?" Il y avait un certain ressentiment dans ta voix. Presque un dégout. Et finalement, la colère l'emporte : "Je hais la magie."
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Jeu 28 Jan 2021 - 17:56
Là où tu croyais qu'il serait survolté par cette nouvelle, te voilà surprise, il semble calme et pourtant t'es certaine qu'il intègre cette terrible nouvelle. Tu le vois dans son regard. "Personne n'a voulu me le dire, t'es la première", tu resserres ta main sur la sienne, le pouce qui vient caresser légèrement le dessus, « je te dirais toujours la vérité », même si ça doit lui faire mal, même si ça doit te faire mal… "C'est arrivé comment ?" Son visage est baissé, le regard rivé sur ses genoux, tu allais répondre mais il a apporté la réponse lui-même, il connaissait bien Lucas et ses défauts, il possède les mêmes, mais le dégoût dans sa voix, ça c'est nouveau.
« Pousse-toi », c'est pas une invitation, pas plus qu'une question, tu t'imposes à ses côtés, comme tu t'imposes partout; tu ne prends pas beaucoup de place et tu fais suffisamment attention que pour ne pas le bousculer. Impossible de savoir pourquoi, mais tu as besoin de te rapprocher de lui. « Perdre Lucas t'as beaucoup affecté dans le passé, vous partagiez la même passion pour la magie et toi, tu es un merveilleux enchanteur, tu m'as déjà fait voir des choses… tu es doué et… tu ne hais pas la magie, elle fait partie de toi », comme tu fais partie de moi.
Le bras plié sous ta tête, tu le regardes c'est bizarre ce sentiment que tu ressens, l'impression de retrouver une partie de toi et en même temps, d'être face à un inconnu. C'est ce que tu vois, l'image qu'il te renvoie, tu es cette inconnue étrange croisée au détour d'un couloir. « Comment tu te sens ? » C'est totalement mécanique, un automatisme, tes doigts glissent dans ses cheveux comme lorsque tu voulais l'apaiser, au moment où tu t'en rends comptes, tu te figes et retires ta main, « pardon… je... » viens de me griller? Totalement.
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Jeu 28 Jan 2021 - 20:42
"Si !" Réponse directe, franche, autoritaire. Je la haïssais pour ce qu'elle m'avait pris, pour tout ce qu'elle m'avait pris. Et la moue sombrant lentement, mes mains venaient poings serrés à mes tempes une nouvelle fois, sans que ce ne soit pour un mal de tête cette fois. J'étais triste, ca se voyait clairement et je pleurais, simplement. La nouvelle venait maintenant me boulverser avec une force incroyable, et mes émotions, je les sentais multipliées.
« Comment tu te sens ? » Mal ? Triste ? Furieux ? En colère ? Tous convenaient, mais aucun de ses mots ne sortit. Juste ma tête qui se secoua en signe de non, à la fois pour dire que je ne pouvais ni ne voulais répondre. Je n'avais pas cette force en moi. Perturbé, je ne faisais même pas attention à sa main s'emmelant dans mes cheveux, jusqu'à ce qu'elle s'excuse, mais même là, je ne compris pas. "De quoi ? De m'avoir dit la vérité ? De m'avoir dit que Lucas, j'ai pas été capable de le protéger ?" L'échec de Lucas, c'était le mien. Avec ou sans ma mémoire, il ne pouvait pas en être autrement, j'en étais sur. S'il avait joué avec une magie trop puissante, c'est que soit je l'avais laissé, soit je l'y avais poussé. Et dans les deux cas, j'étais de ce fait coupable. "J'ai rien d'un enchanteur dans ce cas. Je... Je..." Ma tête bascula contre son buste, sans aucune arrière pensées, juste las que j'étais. Je ne voulais même plus me battre. Je ne voulais même plus...
"Ymkje... je... je crois que..." Vérité profonde, horrible, présente encore plus depuis ses révélations, l'hypothèse devenait de plus en plus crédible. Peut-être parce que j'y pensais maintenant. Peut-être parce que du coup, je me disais que j'avais pu y penser. "Tu penses que j'ai tenté de mourir ?"
« Comment tu te sens ? » Mal ? Triste ? Furieux ? En colère ? Tous convenaient, mais aucun de ses mots ne sortit. Juste ma tête qui se secoua en signe de non, à la fois pour dire que je ne pouvais ni ne voulais répondre. Je n'avais pas cette force en moi. Perturbé, je ne faisais même pas attention à sa main s'emmelant dans mes cheveux, jusqu'à ce qu'elle s'excuse, mais même là, je ne compris pas. "De quoi ? De m'avoir dit la vérité ? De m'avoir dit que Lucas, j'ai pas été capable de le protéger ?" L'échec de Lucas, c'était le mien. Avec ou sans ma mémoire, il ne pouvait pas en être autrement, j'en étais sur. S'il avait joué avec une magie trop puissante, c'est que soit je l'avais laissé, soit je l'y avais poussé. Et dans les deux cas, j'étais de ce fait coupable. "J'ai rien d'un enchanteur dans ce cas. Je... Je..." Ma tête bascula contre son buste, sans aucune arrière pensées, juste las que j'étais. Je ne voulais même plus me battre. Je ne voulais même plus...
"Ymkje... je... je crois que..." Vérité profonde, horrible, présente encore plus depuis ses révélations, l'hypothèse devenait de plus en plus crédible. Peut-être parce que j'y pensais maintenant. Peut-être parce que du coup, je me disais que j'avais pu y penser. "Tu penses que j'ai tenté de mourir ?"
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Jeu 28 Jan 2021 - 21:25
C'est un soulagement pour toi lorsqu'il ne relève pas ton geste, ce geste si familier qui trahit l'intimité qu'il pouvait y avoir entre-vous par le passé. Tu ne peux empêcher un sourire tendre, discret, délicat, de naître sur tes lèvres lorsqu'il endosse la culpabilité du geste de Lucas. Comme souvent il pense qu'il aurait pu, du, faire quelque chose mais « il y a des choses qu'on ne peut pas contrôler... » De ce que tu en sais, il n'aurait rien pu faire pour le jeune homme, Lucas était un grand garçon mue par ses propres idées, il a flirté avec le danger et malheureusement, ça ne lui a pas réussi.
Sa tête choit sur ta poitrine et tu le laisses faire, tu ressens son malaise et ne doute pas qu'il a besoin d'être consolé, rassuré… « Tu m'as raconté que tu voulais être enchanteur pour rendre les gens heureux, pour venir en aide, mais aussi… pour Lucas », ton but n'est pas de retourner une nouvelle fois le couteau dans la plaie, au contraire, mais tu aimerais lui rappeler sa passion, ce feu qui l'animait et ce talent qui était le sien, mais tu te prends une douche froide lorsque ses mots arrivent à ton cerveau, "tu penses que j'ai tenté de mourir ?" Par Merlin… tu espères de tout cœur que ce n'est pas le cas, tu espères qu'il n'était pas malheureux à ce point, alors que toi, tu suivais ses indications en vivant ta vie.
« Oh… vic... » ça te fends le cœur, vraiment, mais une part de toi refuse de croire cette hypothèse, le Victor que tu connais, ton Victor, il ne voudrais pas mettre fin à ses jours, il ferait des conneries, ça c'est clair, mais vouloir mourir ? Tu refuses de l'accepter. « Honnêtement … tu es partit il y a quelques mois et, à part une lettre, je n'ai plus eu de tes nouvelles, mais… je ne crois pas … que tu fasses des choses stupides, oui, c'est totalement ton style, mais … je ne pense pas que tu aies voulu mettre fin à tes jours », tu laisses tomber ta tête contre la sienne, vos mèches blondes s'entremêlant sur l'oreiller du sorcier. « J'espère que ce n'est pas le cas… parce que... tu as tellement de chose à vivre », parce que tu n'en dormirais plus la nuit si c'était le cas, parce que même si tu sais que votre histoire est derrière tu continues de l'aimer, tu sais que tu l'aimeras toujours quoiqu'il arrive. En te redressant, tu prends la peluche toujours sur ses genoux et l'amène vers toi en souriant, « je t'ai surnommé "mon petit boursoufle jaune" parce que, oui, tu es blond et souvent mal coiffé, ce qui ressemble à la fourrure du Boubou, mais surtout, parce qu'à chaque fois que je te voyais, ça me rendais heureuse, tu me donnais envie de sourire et, tu sais quoi ? Ce sourire, je vais tout faire pour te le rendre », c'est ta promesse, à défaut de pouvoir lui ramener sa mémoire, tu seras la pour lui, toi et tes conneries, pour lui changer les idées, lui rendre goût à la vie, simplement.
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Ven 29 Jan 2021 - 6:31
Ton regard perdu dans le sien, tu écoutes son avis. Elle ne croit pas à l'horrible vérité d'un toi te mutilant, te taillant les veines ou autre chose encore. Pourtant, dans tes yeux à toi, il y a cette probabilité, cette chance que tu n'aies pas pu surmonter la mort de Lucas. Pourquoi avait-il fallu que ce soit dans ce sens et pas dans l'autre ? Une réflexion qui s'interrompit par l'immiscion de la peluche dans les récits de l'Hollandaise.
Le surnom ne te disait toujours rien, mais l'explication t'arrache un sourire demi-sincere. Peut-être parce que tu comprenais maintenant quelque chose d'autre en la regardant. Respirant calmement, le silence s'installa un instant, te concentrant simplement sur elle, sur les traits de son visage. Tu voulais te souvenir, te rappeler d'elle et pourtant, rien ne venait. "je me rappelle pas. J'essaye pourtant, mais ça reste un trou noir. Et..." Voix qui s'effrite, yeux qui flanche tu légèrement, tu penses au epouvantard, qui ont cette manie de te faire ressentir une peur extrême en devenant eux-mêmes une espèce de gouffre auquel pourrait être comparé ton esprit. Une larme coulant simplement sur ta joue, tu continues finalement : "j'ai peur. J'ai vraiment peur. La magie... Je... Je..." impossible d'aller plus loin, ton regard se voile, se ferme et la douleur de fait sentir. La magie fait partie de toi. Une phrase qu'elle avait dite. Mais depuis quelque jours, il te semblait réellement avoir donne, avec ce sort que tu avais jeté, donné un tout nouveau sens à ces mots. La douleur s'invita dans tes veines, tes os brûlaient à l'intérieur et cela se traduisit sur ton visage, ton corps se recourbant un peu plus. "j'ai mal. j'ai..." Et finalement, tes forces t'abandonnent. Tu sombres à nouveau dans une réaction de ton tatouage qui parti ailleurs sous ta blouse avant de revenir et de se remettre à sa place et de reprendre sa position immuable.
Le surnom ne te disait toujours rien, mais l'explication t'arrache un sourire demi-sincere. Peut-être parce que tu comprenais maintenant quelque chose d'autre en la regardant. Respirant calmement, le silence s'installa un instant, te concentrant simplement sur elle, sur les traits de son visage. Tu voulais te souvenir, te rappeler d'elle et pourtant, rien ne venait. "je me rappelle pas. J'essaye pourtant, mais ça reste un trou noir. Et..." Voix qui s'effrite, yeux qui flanche tu légèrement, tu penses au epouvantard, qui ont cette manie de te faire ressentir une peur extrême en devenant eux-mêmes une espèce de gouffre auquel pourrait être comparé ton esprit. Une larme coulant simplement sur ta joue, tu continues finalement : "j'ai peur. J'ai vraiment peur. La magie... Je... Je..." impossible d'aller plus loin, ton regard se voile, se ferme et la douleur de fait sentir. La magie fait partie de toi. Une phrase qu'elle avait dite. Mais depuis quelque jours, il te semblait réellement avoir donne, avec ce sort que tu avais jeté, donné un tout nouveau sens à ces mots. La douleur s'invita dans tes veines, tes os brûlaient à l'intérieur et cela se traduisit sur ton visage, ton corps se recourbant un peu plus. "j'ai mal. j'ai..." Et finalement, tes forces t'abandonnent. Tu sombres à nouveau dans une réaction de ton tatouage qui parti ailleurs sous ta blouse avant de revenir et de se remettre à sa place et de reprendre sa position immuable.
- InvitéInvité
Re: Deuxième première rencontre (vickje) /Terminé/
Ven 29 Jan 2021 - 10:38
Il y a le doute qui s'immisce dans le regard de Victor. Un doute tellement intense qu'il pourrait presque te convaincre de douter à ton tour, mon ton optimisme à toute épreuve t'es d'une grande aide en ce moment. Il a juste fait le con, c'est tout. Comment est-ce que tu réagirais, si tu apprenais que c'est toi, qu'il essayait d'oublier en lançant ce sort ? Est-ce que tu pourrais dormir la nuit ? C'était son choix de partir, mais est-ce que tu n'aurais pas du réagir autrement ? Si ton ego n'avait pas été aussi blessé, si tu étais parvenue à passer outre, est-ce que…
« C'est pas grave », s'il doit se souvenir un jour, il se souviendra, sinon… il aura tiré un trait indélébile sur vos souvenirs et peut-être que tu devras faire de même ? Parce que être la seule gardienne de souvenirs aussi fort, tu ne t'en sens pas la force. Impuissante, tu le vois perdre pied, à nouveau, « ça va aller », tu aimerais en être sûre, mais ta voix est tremblante, tu sautes bas du lit quand il se met à trembler, son corps entier se tend, se courbe, t'es impuissante et ça te tue.
Je crois qu'il est temps de partir, miss, une infirmière vient d'entrer, certainement alertée par les signes vitaux en pagaille de Victor, « je... » bouche-bée, le regard humide, tu n'as pas envie de le laisser, tu n'as pas envie qu'il se réveille et ait l'impression d'avoir été abandonné. « deux minutes, s'il vous plaît », elle hoche la tête, te laissant le temps de trouver du papier, un carnet à dessin dont tu caresses la couverture, trouvant un crayon à côté, tu inscris un message à l'attention du sorcier, si tu as besoin d'une amie, d'un soutien ou de la vérité, je serais toujours là. Au cas où, voilà mon numéro 57834 6492. Je dors peu, donc n'hésite pas. Ymkje. Tu reposes le carnet et prends la direction de la sortie, non sans un dernier regard vers le lit et son occupant, « au revoir, Victor ».
terminé
|
|