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[Terminé] And Merry Christmas of course | Elio Cooper
Jeu 4 Fév 2021 - 15:15
course...
Le réveil sonna. Pour ce matin, j’avais prévu d’en mettre un. Pourtant, c’était les vacances. Nous étions le 25 décembre, jour de Noël. Aujourd’hui devrait être une bonne journée, joyeuse. En tout cas, c’était le cas pour beaucoup de personnes. Me concernant ? Et bien, j’étais partagé. Ce midi, avec @Elio Cooper, mon frère, nous avions rendez-vous dans la maison familiale pour retrouver nos parents pour ce jour de fête. C’était juste ça le « problème ». J’étais heureux de revoir ma mère, en revanche, mon père… C’était une autre histoire. Il fallait toujours s’attendre à des critiques venant de sa part, et même si c’était Noël, il ne risquait pas de changer pour si peu. Alors oui, lorsque le réveil sonna, je n’étais pas très motivé. J’étais encore enfoui, sous ma couette, ne voulant pas sortir de mon lit. Deuxième sonnerie. Toujours pas plus déterminé, j’entendais déjà mon frère qui était déjà plutôt actif dans la cuisine. De toute manière, je n’étais déjà pas très matinale, mais aujourd’hui… ça ne m’aidait pas trop. Cette fois-ci, j’entendis un bruit provenant de ma fenêtre, étant persuadé que c’était un bruit venant de mon téléphone, je l’attrapai pour arrêter cette énième sonnerie, mais ce n’était pas ça. La tête dans le brouillard, je me relevai pour comprendre la provenance de bruit. Ça ressemblait, à un bruit, de hiboux ? Je me tournai vers ma fenêtre, avec l’aide de ma baguette, j’ouvris les rideaux. C’était bien cette espèce d’oiseau qui toquait à ma fenêtre avec l’aide de son bec. Je me levai alors et me dirigeai vers celui-ci. J’ouvris la fenêtre, il possédait un petit paquet qui ressemblait étrangement à un cadeau ? Qui pouvait bien m’envoyer un cadeau si tôt et de cette manière ? Avec précaution, et n’ayant pas spécialement confiance au volatile, j’avais réussi à récupérer le présent. J’avais refermé aussitôt, j’avais droit de me méfier de cet oiseau non ? J’ouvris dans un premier temps la lettre qui était accompagné du colis. @Catalina Pajares ? Je ne m’y attendais pas. « Our memories ». J’arrachais rapidement l’emballage et découvris une petite fiole. C’était réellement ce que je pensais ? Je restai figé quelques instants. Elle m’avait fait CE cadeau ? Soudainement, j’entendis frapper à la porte, le frère qui s’impatientait.
- C’est bon ! J’suis réveillé ! Disais-je en gueulant pour qu’il puisse bien m’entendre.
Les heures s’écoulèrent rapidement. Nous avions rendez-vous pour le déjeuner. J’étais, enfin, prêt. Habillé, douché et préparer mentalement. Enfin, c’est ce que je pensais. J’avais gardé précieusement la fiole de Lina. Mon père ayant une pensine, j’allais pouvoir regarder là-bas. Ça allait me permettre de faire une petite pause aussi… Nous avions le nécessaire, cadeaux, une bouteille (sans alcool) et nous pouvions prendre la direction de Londres. Nous avions transplanés ensemble pour atterrir dans un quartier sorcier. Pour arriver chez mes parents, habitant dans une banlieue moldus, nous devions prendre les transports en commun pour la suite du voyage. J’étais bien content de connaître le transplanage pour même le balai pour me déplacer, je n’enviais pas du tout ces moyens de transport que pouvait avoir les moldus.
Nous étions enfin devant la maison, celle de notre enfance. Ça faisait toujours quelques choses de revenir ici. Il y avait des très bons souvenirs, mais aussi, des moins bons… Je me tournai vers mon frère :
- Prêt ? Il savait très bien de quoi je parlais. Je craignais la manière dont aller se terminer cette journée. Même si ça pouvait être une habitude, c’était toujours épuisant et agaçant.
Notre mère nous accueilli tout en déclarant haut et fort « Mis hijooos ». Toujours aussi rayonnante. Un large sourire se dessina sur mon visage quand je la vis. C’était probablement la principale raison de ma venue, la voir. Elle était légèrement plus petite que moi, c’était même la plus petite de la famille ! Je la pris dans mes bras et laissai la place à mon frère. Je rentrai dans la maison, ça sentait déjà tellement bon. Mon ventre criait déjà famine. Il criait toujours famine, mais encore plus quand c’était ma mère qui cuisinait. Je déposai mes affaires au niveau de l’entrée et avançai pour rejoindre le salon. Je ne voyais pas encore mon père… Je me retournai vers ma mère :
- Il n’est pas là ? - Il est dans son bureau, il devait terminer une chose avant… - Il t’a aidé au moins ? - Ne commence pas Matéo. Disait-elle en agitant son torchon qu’elle avait dans les mains. Je levai les mains face à cette menace si effrayante. Elle n’avait pas tort, je n’allais pas déjà commencer à le critiquer… Je savais qu’elle n’aimait pas les différents conflits qu’on pouvait avoir avec lui, alors, j’allais essayer de me tenir… Juste un peu.
Justement, en parlant du loup… Il arriva. Clairement, un léger malaise s’installa. Il y avait beaucoup moins de complicité pour se saluer. En même temps, la dernière fois qu’on s’était vu, ça c’était plutôt mal terminé… Comme souvent à vrai dire. Nous n’avions pas juste la même vision des choses malheureusement.
- Ne restez pas planter là, aller vous installez ! Aller ! Disait ma mère tout en nous poussant vers la table où tout était déjà installé. Et bien… C’était partie !
lumos maxima
- Elio CooperMODO - Dr. Mc Dreamy
- » parchemins postés : 1096
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» multinick : Emmy Robinson, Alexander McCandless
» âge : 30 ans
» situation : célibataire
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» profession : Médicomage urgentiste titulaire à Sainte Marie
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Re: [Terminé] And Merry Christmas of course | Elio Cooper
Mar 9 Fév 2021 - 13:10
Elio, comme à son habitude s’était levé de bonne heure. Oui, il était plutôt du genre matinal. Et ce n’est pas parce que c’est le jour de Noël, que cela allait changer quelque chose. Il savait qu’il avait quelques heures devant lui avant de voir son frangin sortir de sa chambre. Alors il décida d’aller courir. Oui motivé le garçon ! Il savait que les repas familiaux pouvaient être source de stress. Généralement il se positionnait entre son père et @Matéo Cooper pour temporiser les disputes. Cependant elles avaient régulièrement lieu. Et Noël n’était pas une exception à la règle.
C’est pourquoi il enfila un survêtement et ses chaussures puis sorti courir dans l’air frais de décembre. Autant se sentir bien dans ses baskets pour aller chez les parents !
Il avait repris depuis quelques mois la course à pied. Au début il en avait chier comme pas possible. Mais aujourd’hui il recommençait à avoir du souffle.
Les ruelles étaient calmes et le jour était à peine levé. C’était magnifique. Il aurait bien aimé partagé ce temps avec Matéo mais c’était une vraie marmotte. Il lui en aurait voulu s’il l’avait sorti du lit à une heure aussi matinale pour aller courir !
Il alla jusqu’au domaine universitaire et revint à l’appartement. Ce n’était pas bien loin, mais cela suffisait à réveiller le corps et l’esprit.
Il alla ensuite prendre une douche et se prépara convenablement pour le repas qui l’attendait dans la demeure familiale. Une fois prêt, il alla prendre son petit déjeuner, Matéo toujours dans sa chambre. Bon, il serait peut être temps qu’il se lève… Alors il ne se gêna pas pour faire un peu de bruit dans la cuisine. En espérant que cela puisse réveiller le jeune homme.
Mais non, il eut le temps de manger et de boire sa boisson chaude, toujours rien. Il abusait un peu quand même là. Alors n’y tenant plus, il vint tambouriner à la porte de son frère. Non mais il avait fait quoi hier soir ?
Il entendu une voix agacée de l’autre côté lui précisant qu’il était réveillé.
-Hé bien sort de ton terrier alors ! Lui répondit il.
Sur ce, il alla préparer son sac pour cette journée. Il fit un charme d’allègement et d’expansion afin d’y glisser les cadeaux dans son sac à dos. Il aurait bien encombrer sinon dans les transports en commun avec son barda !
Puis une fois que Matéo était bien réveillé et prêt, ils transplanèrent dans une ruelle bien familière. Cependant ils n’étaient pas encore arrivés ! Les parents vivant parmi les moldus, il fallait faire le reste du trajet en transport en commun.
Enfin, ils arrivèrent devant la maison.
Elio posa un bras par dessus les épaules de son frère et montèrent les marches ensemble.
-Ca va bien se passer, le rassurat-il.
N’était ce pas le rôle de l’aîné de rassurer le cadet ? Même s’il l’aîné en question n’en était pas vraiment convaincu ?
La porte s’ouvrit et le visage resplendissant de leur mère réchauffa aussitôt le coeur d’Elio. Une fois que Mat’ la salua, Elio prit dans ses bras sa mama. Elle se recula alors légèrement et prit dans ses mains son visage. Il n’y avait pas besoin de mots. Tout était dit dans le regard. Alors Elio baissa la tête, et elle vint déposer un baiser sur son front.
Matéo demanda alors de façon très classe où était le padre. Elio déposa pendant ce temps ses affaires tout en écoutant la réponse de sa mère.
Puis le père fit son entrée.
-Bonjour papa.
-Bonjour mes fils, répondit il.
Et ensuite ? Heureusement que son épouse mit en mouvement tout ce petit monde, sinon ils seraient resté planté dans le hall d’entrée.
Ils se dirigèrent ainsi vers la table joliment décoré et Elio en profita pour glisser à l’oreille de son frère quelques mots.
-Essaye de faire un effort…
Il était à peine arrivé qu’il pointait du doigt leur père. Il fallait qu’il se détende aussi s’il voulait que cela se passe bien.
-Mama ça sent délicieusement bon ! Et ta table est très joliment décorée. Dit il en s’installant.
-Et attend, tu n’as pas encore goûté ! Dit-elle avec un air rieur.
-Alors, pour l’apéritif je vous propose un crémant provenant d’un vignoble Français.
Sur ce, il ôta le bouchon. Ils savaient que leur père avait un bon palais pour le vin. Il prônait toujours que les meilleurs vins étaient Français. Il servit sa femme, en bon gentilhomme qu’il était puis il demanda le verre d’Elio. Cela jeta un malaise direct.
-Marcus, tu sais bien qu’Elio ne boit plus d’alcool.
Il eut un temps d’arrêt et posa la bouteille sur la table.
-Mais alors, que veux tu boire ?
Nous avons amené une bouteille, réponditil. Je vais la chercher.
Sur ce, il se leva, sachant pertinemment que son père allait mal le prendre qu’il ramène sa propre bouteille mais au moins, ils avaient prévu le coup. Il s’éclipsa un instant le temps d’aller chercher la bouteille en question dans le hall.
C’est pourquoi il enfila un survêtement et ses chaussures puis sorti courir dans l’air frais de décembre. Autant se sentir bien dans ses baskets pour aller chez les parents !
Il avait repris depuis quelques mois la course à pied. Au début il en avait chier comme pas possible. Mais aujourd’hui il recommençait à avoir du souffle.
Les ruelles étaient calmes et le jour était à peine levé. C’était magnifique. Il aurait bien aimé partagé ce temps avec Matéo mais c’était une vraie marmotte. Il lui en aurait voulu s’il l’avait sorti du lit à une heure aussi matinale pour aller courir !
Il alla jusqu’au domaine universitaire et revint à l’appartement. Ce n’était pas bien loin, mais cela suffisait à réveiller le corps et l’esprit.
Il alla ensuite prendre une douche et se prépara convenablement pour le repas qui l’attendait dans la demeure familiale. Une fois prêt, il alla prendre son petit déjeuner, Matéo toujours dans sa chambre. Bon, il serait peut être temps qu’il se lève… Alors il ne se gêna pas pour faire un peu de bruit dans la cuisine. En espérant que cela puisse réveiller le jeune homme.
Mais non, il eut le temps de manger et de boire sa boisson chaude, toujours rien. Il abusait un peu quand même là. Alors n’y tenant plus, il vint tambouriner à la porte de son frère. Non mais il avait fait quoi hier soir ?
Il entendu une voix agacée de l’autre côté lui précisant qu’il était réveillé.
-Hé bien sort de ton terrier alors ! Lui répondit il.
Sur ce, il alla préparer son sac pour cette journée. Il fit un charme d’allègement et d’expansion afin d’y glisser les cadeaux dans son sac à dos. Il aurait bien encombrer sinon dans les transports en commun avec son barda !
Puis une fois que Matéo était bien réveillé et prêt, ils transplanèrent dans une ruelle bien familière. Cependant ils n’étaient pas encore arrivés ! Les parents vivant parmi les moldus, il fallait faire le reste du trajet en transport en commun.
Enfin, ils arrivèrent devant la maison.
Elio posa un bras par dessus les épaules de son frère et montèrent les marches ensemble.
-Ca va bien se passer, le rassurat-il.
N’était ce pas le rôle de l’aîné de rassurer le cadet ? Même s’il l’aîné en question n’en était pas vraiment convaincu ?
La porte s’ouvrit et le visage resplendissant de leur mère réchauffa aussitôt le coeur d’Elio. Une fois que Mat’ la salua, Elio prit dans ses bras sa mama. Elle se recula alors légèrement et prit dans ses mains son visage. Il n’y avait pas besoin de mots. Tout était dit dans le regard. Alors Elio baissa la tête, et elle vint déposer un baiser sur son front.
Matéo demanda alors de façon très classe où était le padre. Elio déposa pendant ce temps ses affaires tout en écoutant la réponse de sa mère.
Puis le père fit son entrée.
-Bonjour papa.
-Bonjour mes fils, répondit il.
Et ensuite ? Heureusement que son épouse mit en mouvement tout ce petit monde, sinon ils seraient resté planté dans le hall d’entrée.
Ils se dirigèrent ainsi vers la table joliment décoré et Elio en profita pour glisser à l’oreille de son frère quelques mots.
-Essaye de faire un effort…
Il était à peine arrivé qu’il pointait du doigt leur père. Il fallait qu’il se détende aussi s’il voulait que cela se passe bien.
-Mama ça sent délicieusement bon ! Et ta table est très joliment décorée. Dit il en s’installant.
-Et attend, tu n’as pas encore goûté ! Dit-elle avec un air rieur.
-Alors, pour l’apéritif je vous propose un crémant provenant d’un vignoble Français.
Sur ce, il ôta le bouchon. Ils savaient que leur père avait un bon palais pour le vin. Il prônait toujours que les meilleurs vins étaient Français. Il servit sa femme, en bon gentilhomme qu’il était puis il demanda le verre d’Elio. Cela jeta un malaise direct.
-Marcus, tu sais bien qu’Elio ne boit plus d’alcool.
Il eut un temps d’arrêt et posa la bouteille sur la table.
-Mais alors, que veux tu boire ?
Nous avons amené une bouteille, réponditil. Je vais la chercher.
Sur ce, il se leva, sachant pertinemment que son père allait mal le prendre qu’il ramène sa propre bouteille mais au moins, ils avaient prévu le coup. Il s’éclipsa un instant le temps d’aller chercher la bouteille en question dans le hall.
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Re: [Terminé] And Merry Christmas of course | Elio Cooper
Sam 13 Fév 2021 - 10:29
course...
Dès que le père arriva dans la pièce, je me sentais tendu. C’est toujours comme ça. Je le saluai, poliment, comme @Elio Cooper finalement. Il n’y avait pas cette complicité qu’il y avait avec ma mère. Ce qui était assez dingue, puisque notre mère a été beaucoup plus absente, à cause de son travail. C’était notre père qui avait géré pas mal notre éducation étant plus jeune. L’adolescence fut la pire période. En tout cas me concernant. Toujours à vouloir me contrôler, à connaître mes faits et gestes. C’était insupportable. Alors oui, ça ne s’était pas vraiment arrangé au fil des années. Avant de s’installer à table, Elio me glissa un conseil, discrètement. Sérieusement ? Il me demandait ça ? Je le regardai, d’un air un peu blasé. Après, il n’avait pas tort. Je devais faire un effort, au moins pour aujourd’hui. Malheureusement, je n’avais pas autant de patiente que lui. Encore moins depuis son hospitalisation. Durant son absence, notre père n’avait pas l’air de réaliser la gravité de la situation. N’ayant plus qu’un fils a contacté, il n’arrêtait pas de m’envoyer des messages, mais pas de soutien, évidemment que non, plus du style à m’avertir que je devais rester concentré en cours… Ce genre de chose quoi. Il ne voulait sûrement pas avoir plus de honte concernant son deuxième enfant. Je soufflai un bon coup, et m’installai à table.
Mon frère avait raison, ça sentait tellement bon. Il était évident que notre mère c’était surpassé encore pour cette fois-ci. C’était bien une de ses qualités que je n’avais pas héritée… Il fallait croire que c’était plus mon frère qui l’avait récupéré ! Après, oui, ça peut toujours s’apprendre, la cuisine, mais ce n’était pas pour moi, pas encore du moins. Mon frère pouvait témoigner…
- J’ai tellement faaaaaim ! C’est sûr que ça va être excellent, comme toujours Mama ! Finis-je par dire en lui faisant un grand sourire. Elle avait l’air toute gêné. Je me demandais si elle avait l’habitude de recevoir autant de compliments. Mon père était-il du genre à lui en faire ? Je craignais connaître la réponse…
Sans crier gare, el padre sortit une bouteille de crémant, donc alcool. Je sentais venir la bourde. Est-ce qu’il allait s’en souvenir ? Non évidemment que non. Il était prêt à servir Elio. C’était quoi son problème sérieusement ? Obligé que ça soit ma mère qui lui rappel ? Je regardai ma mère, en relevant mes sourcils. Elle ne voulait pas que je m’emporte, mais il n’aidait pas vraiment. Mais soit. J’allais garder mon calme. Pour le moment du moins. Elio, toujours fidèle à lui-même, n’avait pas montré une once d’agacement. Il en profita pour récupérer la bouteille qu’on avait ramenée pour l’occasion. Je me retrouvais donc seul, durant un court instant, face à mon père. Il s’approcha de mon verre, se demandant s’il pouvait me servir. Je fis signe oui de la tête. Juste un verre… Maintenant que la bouteille était ouverte.
- Alors Matéo, comment ça se passe les cours ? Est-ce que c’était une question piège ? Pourquoi à chaque fois je me méfiais de lui, constamment… J’avais l’impression qu’il savait déjà tout, et c’était juste pour connaître ma version. Je lui répondis : Ça va… Ça suit son cours. J’arrive à suivre, même si clairement, cette année, on a monté en niveau, on a eu pas mal d’examen avant les vacances. Sinon, le Quidditch, nickel. Ah oui et… J’ai auditionné pour participer au spectacle de fin d’année de l’université. On verra si je suis pris ou non… Ma mère, fidèle à elle-même, était super contente : Mais c’est génial ça ! Je suis persuadé que tu vas être retenue ! En revanche, mon père, faisait une autre tête. Son fils, musicien ? Et, ça fait partie de tes cours ça ? Oui Papa, ça fait partie de mes cours. Je te rappel que j’ai option musique aussi. Pourquoi, ça pose problème ? Non, bien sûr que non Matéo, n’est-ce pas Marcus ?
Heureusement que la madre était là pour essayer de temporiser les choses. Je pense qu’on serait déjà en train de se prendre la tête si elle n’était pas présente. Tout le monde avait son verre rempli. Il était temps de porter un toast, enfin selon ma mère.
- A nos retrouvailles ! Finit-elle par dire en levant son verre. Je la suivis et buvais ma première gorgée. Effectivement, il n’était pas si mauvais ce crémant. Il fallait espérer que ces retrouvailles se passent pour le mieux…
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Re: [Terminé] And Merry Christmas of course | Elio Cooper
Mer 17 Mar 2021 - 21:50
En allant chercher cette bouteille, Elio suivi la discussion qui avait débuté entre son père et @Matéo Cooper . Le sujet des études le concernant était toujours sensible entre eux. Alors il ramena vite ses fesses auprès d’eux et déboucha sa bouteille sans alcool. Fort heureusement, leur mère avait le don de faire baisser les tensions qui pouvaient apparaître.
Ils trinquèrent et le repas débuta. Cela se déroula plutôt bien, si ce n’est les petites remarques de leur père de temps en temps sur leur vie. L’aîné sentait son cadet se crisper à chaque fois mais il était heureux qu’il tienne bon. Même pour Elio, certaines interventions de leur père lui semblaient injustes. Cela dit il ne savait combien de temps encore la cocotte minute qui était assis près de lui allait exploser.
A la fin du repas, Matéo s’excusa pour s’éclipser un instant. Marcus lui signala qu’il les rejoigne dans le salon pour les cadeaux. Elio échangea un regard avec sa mère. Si cela pouvait permettre à Matéo d’éviter d’exploser, autant le laisser prendre l’air un petit moment. Pendant ce temps, il aida la maîtresse de maison à débarrasser tout en échangeant avec elle. Bien sûr, au début elle refusa son aide, lui signalant qu’elle aurait tout le temps de s’en charger plus tard. Mais il avait été bien éduqué n’est ce pas, alors il n’allait pas laisser sa mama tout faire.
Une fois que tout le monde était disponible, ils se rejoignirent au salon avec les cadeaux, près du sapin. A chaque fois, les deux frères retombaient en enfance et étaient comme des gamins ayant hâte de découvrir leur cadeau.
Elio tendit le sien à Matéo. Il y contenait une tenture de son équipe de Quidditch préférée dédicacée par tous les joueurs. Il le scrutait pour voir qu’elle réaction il allait avoir mais leur père posa la question qu’Elio redoutait.
-Dis moi Elio, où en es tu dans ta recherche de travail ?
-Ce n’est pas le moment Marcus. On en est au cadeaux, répliqua son épouse.
-Ah oui ? Alors quand est ce que c’est le moment ? On ne peut en parler à table, ni pendant l’ouverture des cadeaux ! J’ai quand même le droit de savoir ce que devient mon fils.
Pendant ce temps Elio ouvrit le cadeau de ses parents qui étaient deux entrées pour visiter le Louvre à Paris. Mais il ne put vivre pleinement sa satisfaction car il sentait le stress monter.
-C’est bon maman, lui répondit il. Il ne voulait pas que cela parte en dispute entre eux. J’ai trouvé un emploi papa. Je travaille à mi temps dans les cuisines de la faculté. Je suis commis de cuisine, et cela me convient très bien.
Ils trinquèrent et le repas débuta. Cela se déroula plutôt bien, si ce n’est les petites remarques de leur père de temps en temps sur leur vie. L’aîné sentait son cadet se crisper à chaque fois mais il était heureux qu’il tienne bon. Même pour Elio, certaines interventions de leur père lui semblaient injustes. Cela dit il ne savait combien de temps encore la cocotte minute qui était assis près de lui allait exploser.
A la fin du repas, Matéo s’excusa pour s’éclipser un instant. Marcus lui signala qu’il les rejoigne dans le salon pour les cadeaux. Elio échangea un regard avec sa mère. Si cela pouvait permettre à Matéo d’éviter d’exploser, autant le laisser prendre l’air un petit moment. Pendant ce temps, il aida la maîtresse de maison à débarrasser tout en échangeant avec elle. Bien sûr, au début elle refusa son aide, lui signalant qu’elle aurait tout le temps de s’en charger plus tard. Mais il avait été bien éduqué n’est ce pas, alors il n’allait pas laisser sa mama tout faire.
Une fois que tout le monde était disponible, ils se rejoignirent au salon avec les cadeaux, près du sapin. A chaque fois, les deux frères retombaient en enfance et étaient comme des gamins ayant hâte de découvrir leur cadeau.
Elio tendit le sien à Matéo. Il y contenait une tenture de son équipe de Quidditch préférée dédicacée par tous les joueurs. Il le scrutait pour voir qu’elle réaction il allait avoir mais leur père posa la question qu’Elio redoutait.
-Dis moi Elio, où en es tu dans ta recherche de travail ?
-Ce n’est pas le moment Marcus. On en est au cadeaux, répliqua son épouse.
-Ah oui ? Alors quand est ce que c’est le moment ? On ne peut en parler à table, ni pendant l’ouverture des cadeaux ! J’ai quand même le droit de savoir ce que devient mon fils.
Pendant ce temps Elio ouvrit le cadeau de ses parents qui étaient deux entrées pour visiter le Louvre à Paris. Mais il ne put vivre pleinement sa satisfaction car il sentait le stress monter.
-C’est bon maman, lui répondit il. Il ne voulait pas que cela parte en dispute entre eux. J’ai trouvé un emploi papa. Je travaille à mi temps dans les cuisines de la faculté. Je suis commis de cuisine, et cela me convient très bien.
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Re: [Terminé] And Merry Christmas of course | Elio Cooper
Sam 27 Mar 2021 - 17:19
course...
Je ne savais pas trop comment allait se terminer ce repas, mais j’avais un très mauvais pressentiment. D’accord, je ne faisais peut-être pas beaucoup d’effort de mon côté non plus. J’étais légèrement… Tendu. Mais c’était l’effet que me faisait mon père. Toujours avec ses petites réflexions. Une personne extérieure à cette famille ne se poserait sûrement pas autant de questions, il verrait peut-être juste un père qui s’intéressait à la vie de ses fils, mais je sentais très bien les sous-entendus. La manière qu’il avait de poser les questions, son intonation… Bref. Je commençais plutôt bien à le connaître… Au bout de 21 ans, c’était plutôt normal. Heureusement, la mère était là, toujours pour essayer de temporiser la chose. C’était d’ailleurs pour elle aussi que j’essayais de rester le plus « sage » possible, ne pas trop vite m’emporter. C’était aussi pour elle que nous étions venus, en tout cas, me concernant. S’il n’y avait que mon père… Est-ce que j’aurai pris cette peine ? Je sais, c’était dur ce que je disais, mais après tout ses reproches qu’il avait pu me faire… Plus ça allait, moins j’avais d’attache envers lui.
En tout cas, le repas s’était plutôt bien déroulé. Ce qui était plutôt étonnant. Il y avait eu quelques piques, évidemment, mais j’avais connu pire. Fallait dire aussi que j’étais un peu ailleurs par moment, pas totalement présent. Je répondais quand on me posait une question, mais ça s’arrêtait là. Pourquoi ? Parce que j’avais toujours cette fiole dans ma poche qui avait été envoyé par @Catalina Pajares. Je ne l’avais pas oublié, ni le mot qui allait avec. Je savais très bien que mon père possédait une pensine et j’essayais de trouver le moment opportun pour m’éclipser et découvrir le contenu de cette fiole. J’avais déjà une petite idée de ce que ça pouvait être, et si c’était vraiment ça… Je voulais vraiment voir. Justement, ce moment arriva. A la fin du repas. Je n’avais pas précisé la raison de mon isolement, je n’avais pas non plus demandé la permission à mon père d’utiliser sa pensine, plus par crainte qu’il refuse… Ça serait bien son genre. Ça allait me permettre de souffler un peu, enfin, normalement. Je m’enfermai dans son bureau et découvris le contenu de cette fiole. Enfin. On pouvait dire que ça m’avait un peu chamboulé. Un peu beaucoup en fait… Cette découverte… Ce baiser… Maintenant, je devais retourner voir ma famille, avec cette image en tête. Actuellement, je n’avais qu’une envie, revoir Lina, mais c’était beaucoup plus compliqué. De toute manière, je n’allais pas laisser mon frère galérer avec le padre. Je pris une grande respiration, et sortis du bureau pour les rejoindre dans le salon, comme me l’avait demandé mon père. Tout était déjà rangé, et les cadeaux étaient déjà en place sous le sapin. Un sourire se dessina alors. J’avais beau prendre de l’âge, chaque année, j’étais toujours excité de recevoir des cadeaux, qui ne l’était pas en même temps ?
Je m’approchai d’eux, et me mis à côté de mon frère. Apparemment, il avait déjà mon cadeau dans ses mains. J’ouvris rapidement, et découvris une tenture de mon équipe préféré, possédant en plus la signature des joueurs. J’écarquillai les yeux, je me demandais comment il avait pu obtenir la dédicace de chacun des membres de l’équipe. Je n’avais même pas eu le temps de le remercier que notre père, encore, commença à s’interroger sur la recherche de travail d’@Elio Cooper. Ma mère s’empressa de signaler que ce n’était sûrement pas le meilleur moment pour en parler. Je savais très bien pourquoi elle réagissait de cette manière. C’était un sujet sensible… Mon frère n’avait pas encore annoncé la nouvelle. J’étais content qu’il avait pu retrouver un job, qui avait l’air de lui convenir, mais je savais pertinemment que notre père n’allait pas être satisfait, loin de là. J’attendais. Je savais très bien que ça allait vriller. Lorsqu’Elio annonça le métier, je vis mon père changer totalement de visage. Là je le reconnaissais bien… Trop bien malheureusement.
- Pardon ? Ça te convient ? J’ai bien entendu ? Et donc ces 7 années d’études n’ont vraiment servi à rien, c’est ça que tu es en train de me dire, alors ? Non Maria, ne me coupe pas ! Fit-il en faisait un geste vers ma mère qui avait essayé de le calmer, mais cette fois-ci, en vint. Il s’avança vers mon frère. Donc, tu es train de me dire que tu vas faire de la … cuisine ? Pour des gamins ? Et ça te convient ?
C’était trop pour moi, je ne pouvais pas rester sans rien dire. C’était quoi son putain de problème en vrai ? Elio avait souffert, au point d’être admis dans un hôpital, il commençait enfin à remonter la pente et c’est comme ça qu’il le gratifiait ?
- Mais tu t’entends quand tu parles là ? C’est quoi ton putain de problème là ? Désolé maman, mais c’est plus possible. Disais-je en jetant un coup d’œil vers elle. Je voyais très bien qu’elle se sentait démunie, et surtout triste. Je me retournais vers mon père et lui fis face. Et si ça lui convient ? Si ça l’aidait à se sentir mieux ? Tu ne devrais pas plutôt te réjouir ? Tu cherches quoi en fait ? Qu’il fasse une rechute ? Non mais j’me pose la question là, tu étais prêt à lui servir de l’alcool ! De l’ALCOOL ! Et maintenant ça te pose un problème qu’il arrive à se reprendre en main ? Donc quoi ? On ne sera jamais assez à la hauteur pour toi ? Ce n’est pas parce que tu as foiré ta vie, que tu dois foirer la nôtre !
Ok, je m’étais peut-être un peu emporté sur la fin, mais c’était exactement ce que je pensais. Cette fois-ci, je n’avais plus de filtres. J’en avais juste marre, plein le dos… Je savais pertinemment que mes propos risquaient d’attrister encore plus ma mère, et c’était sûrement ce qui me gênait le plus, mais voilà, la bombe était lâchée…
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Re: [Terminé] And Merry Christmas of course | Elio Cooper
Mer 7 Avr 2021 - 21:45
La tempête ne tarda pas à venir. Le joyeux Noël devenait un règlement de compte, comme la plupart des fêtes familiales. D’habitude l’aîné des Cooper faisait tampon entre son père et son frère mais il en avait assez.
Lorsqu’il annonça son nouvel emploi son père s’emporta vivement. Il s’était attendu à cette réaction mais cela ne l’empêcha pas de ressentir de la colère. Ses mains se crispèrent sur les tickets d’entrée du musée, baissant le regard vers le sol. Il n’eut pas le temps de répondre car Matéo sauta sur l’occasion pour le contrer. A croire que c’était devenu un véritable sport. Il le comprenait, et il savait qu’il faisait cela pour prendre sa défense mais n’était ce pas aussi une occasion de plus pour se confronter au padre ?
Trop d’électricité dans l’air, trop d’engueulades et tout ça pour quoi ? Cela ne faisait que lui jeter en pleine face qu’il avait perdu sa confiance en lui, qu’il était un moins que rien, un paumé… Et il ne le supportait plus.
-Comment oses tu me parler de la sorte Matéo ? Je….
-Assez !!
Marcus s’était tu, son fils aîné lui faisant face. C’était bien la première fois qu’Elio s’affirmait autant face à son père, ce qui eu l’effet de la surprise.
-Ca suffit ! Et ça vaut pour toi aussi Mat’, dit il en se tournant vers son cadet.
Il prit quelques secondes à rassembler ses esprits, voir même à savourer ce silence imposé et éphémère. Sérieusement, ils n’en avaient pas marre de se quereller ?
-Ecoute papa, je n’attend pas ton approbation pour quoi que ce soit. J’ai décidé de mettre fin à mes études de médicomagie. Peut-être que je reviendrai sur ma décision, ou pas. Je ne sais pas ce qu’il en sera du futur mais aujourd’hui je fais un boulot qui me plaît, et il va falloir que tu t’y fasses. Alors oui ton fils aîné est commis de cuisine et non pas médicomage comme tu l’espérais. Je ne soigne plus les gens mais je leur permet de se nourrir convenablement et avec gourmandise. Et ce ne sont pas des gamins mais des étudiants qui bossent dur et moi je leur prépare un bon repas équilibré et qui leur fait du bien au moral.
Elio parlait d’une voix ferme mais sans ajouter de volume sonore, tout en regardant son père dans les yeux. Il voyait bien la mâchoire crispé du patriarche mais au moins il l’écoutait.
-Arrête de nous mettre la pression ! Lâche un peu Matéo et ses études. Il fait quelque chose qui lui plaît, n’est ce pas là l’essentiel ? Tu as fait un choix par le passé, et je te respecte énormément pour ça car cela t’a demandé du courage mais assume le.
Matéo n’avait pas tord. Est ce que leur père considérait qu’il avait lui même foiré sa vie en faisant le choix d’épouser une moldue et d’être renié par sa famille de sang pur ?
-Nous ne sommes pas des sang pur, et tu ne l’es plus depuis très longtemps maintenant. Tes fils n’ont pas pour vocation de satisfaire tes projets de reconnaissance ou de gloire ou de je ne sais quoi qui te manque, mais de faire ce qu’ils leur plaît. Alors maintenant soit tu t’y fais, soit ces réunions de famille ne riment à rien si on n’est pas accepté tels que nous sommes.
C’était dit. Et il osait donner un ultimatum à son père. Alors, est ce qu’il était toujours un gamin, ou est ce qu’il allait le considérer enfin comme un homme qui était capable de faire ses propres choix ?
Lorsqu’il annonça son nouvel emploi son père s’emporta vivement. Il s’était attendu à cette réaction mais cela ne l’empêcha pas de ressentir de la colère. Ses mains se crispèrent sur les tickets d’entrée du musée, baissant le regard vers le sol. Il n’eut pas le temps de répondre car Matéo sauta sur l’occasion pour le contrer. A croire que c’était devenu un véritable sport. Il le comprenait, et il savait qu’il faisait cela pour prendre sa défense mais n’était ce pas aussi une occasion de plus pour se confronter au padre ?
Trop d’électricité dans l’air, trop d’engueulades et tout ça pour quoi ? Cela ne faisait que lui jeter en pleine face qu’il avait perdu sa confiance en lui, qu’il était un moins que rien, un paumé… Et il ne le supportait plus.
-Comment oses tu me parler de la sorte Matéo ? Je….
-Assez !!
Marcus s’était tu, son fils aîné lui faisant face. C’était bien la première fois qu’Elio s’affirmait autant face à son père, ce qui eu l’effet de la surprise.
-Ca suffit ! Et ça vaut pour toi aussi Mat’, dit il en se tournant vers son cadet.
Il prit quelques secondes à rassembler ses esprits, voir même à savourer ce silence imposé et éphémère. Sérieusement, ils n’en avaient pas marre de se quereller ?
-Ecoute papa, je n’attend pas ton approbation pour quoi que ce soit. J’ai décidé de mettre fin à mes études de médicomagie. Peut-être que je reviendrai sur ma décision, ou pas. Je ne sais pas ce qu’il en sera du futur mais aujourd’hui je fais un boulot qui me plaît, et il va falloir que tu t’y fasses. Alors oui ton fils aîné est commis de cuisine et non pas médicomage comme tu l’espérais. Je ne soigne plus les gens mais je leur permet de se nourrir convenablement et avec gourmandise. Et ce ne sont pas des gamins mais des étudiants qui bossent dur et moi je leur prépare un bon repas équilibré et qui leur fait du bien au moral.
Elio parlait d’une voix ferme mais sans ajouter de volume sonore, tout en regardant son père dans les yeux. Il voyait bien la mâchoire crispé du patriarche mais au moins il l’écoutait.
-Arrête de nous mettre la pression ! Lâche un peu Matéo et ses études. Il fait quelque chose qui lui plaît, n’est ce pas là l’essentiel ? Tu as fait un choix par le passé, et je te respecte énormément pour ça car cela t’a demandé du courage mais assume le.
Matéo n’avait pas tord. Est ce que leur père considérait qu’il avait lui même foiré sa vie en faisant le choix d’épouser une moldue et d’être renié par sa famille de sang pur ?
-Nous ne sommes pas des sang pur, et tu ne l’es plus depuis très longtemps maintenant. Tes fils n’ont pas pour vocation de satisfaire tes projets de reconnaissance ou de gloire ou de je ne sais quoi qui te manque, mais de faire ce qu’ils leur plaît. Alors maintenant soit tu t’y fais, soit ces réunions de famille ne riment à rien si on n’est pas accepté tels que nous sommes.
C’était dit. Et il osait donner un ultimatum à son père. Alors, est ce qu’il était toujours un gamin, ou est ce qu’il allait le considérer enfin comme un homme qui était capable de faire ses propres choix ?
- InvitéInvité
Re: [Terminé] And Merry Christmas of course | Elio Cooper
Lun 12 Avr 2021 - 14:24
course...
Peut-être que je mettais un peu trop emporté, peut-être que j’avais dit des choses que j’allais regretter, mais sur le moment, c’était exactement ce que je pensais. J’en avais marre. Vraiment. C’était la goutte de trop. Toujours à entendre ses critiques, jamais content, jamais fier de nous. Est-ce qu’il l’a été au moins une fois ? Peut-être quand @Elio Cooper avait pris le cursus médicomagie, et encore ce n’était pas spécialement flagrant. Je sais que, me concernant, je n’avais aucun souvenir, aucun moment où il avait pu être juste heureux pour moi. Il avait autant de rancœur à se point ? Il avait choisi ma mère, une moldue, de ce fait, il fut renié par sa famille, si vraiment ça ne lui convenait pas, pourquoi avoir fait ce choix alors ? En pensant à tout ça, je pensais surtout à ma mère aussi. Est-ce qu’il lui a montré de l’affection ? Je ne comprenais toujours pas comment ils pouvaient être ensemble, encore aujourd’hui. Surtout aujourd’hui. Peut-être qu’à une autre époque, il était différent ? Pourquoi ma mère l’aurait choisi, elle aussi ? Ce n’était pas un mariage forcé, ce qui avait été sûrement prédestiné, à la base, pour mon père. C’était assez courant chez les familles de sang-pur. A base de mariage arrangé pour juste satisfaire l’héritage.
Je craignais le retour du bâton, j’avais dit des mots durs. J’avais peut-être sorti une phrase en trop. Mais j’étais persuadé que c’était le cas. Il n’arrêtait pas de nous emmerder dans notre vie, sur les choix qu’on faisait, il voulait toujours plus, toujours mieux. C’était pesant, trop pesant. Ce n’était sûrement pas le meilleur moment pour régler nos différends, c’était Noël, jour festif, chaleureux, aimant… Ce qui n’était plus le cas maintenant. Mais est-ce que ça l’avait été depuis le début ? Déjà, dès en arrivant, j’étais tendu, mon frère l’avait sentie, ma mère aussi… C’était presque inévitable. Je voyais mon père qui commençait à être fou de rage. Il était prêt à répliquer, et s’il le fallait, moi aussi. Je ne comptais pas m’arrêter là, j’étais dans ma lancée. Mais voilà, c’est Elio qui nous arrêta net. Je me tournai vers lui, plutôt surpris. Surtout quand il s’adressait à moi aussi, pas seulement à notre père. Voir mon frère me dire de me calmer, ce n’était pas la première fois, mais cette fois-ci, il faisait face à mon père, et ça, ça n’arrivait pas souvent.
De manière générale, Elio était plutôt le médiateur. Il essayait toujours de calmer les choses, ou de ne pas chercher le conflit. Souvent avec le père. Bien sûr, je savais qu’il n’était pas d’accord avec lui, mais c’était rare qu’ils viennent à s’embrouiller. Elio était gentil, trop gentil. Moi ? Je ne pouvais pas m’empêcher. Plus ça allait, plus il m’horripilait… Est-ce que ça pouvait s’arranger, cette relation ? Pour le moment, ce n’était pas gagné. Donc oui, j’étais surpris de voir Elio faire face à Marcus Cooper. C’était rare, très rare. J’écoutai attentivement ce qu’il racontait. Au final, moi, j’étais fier de mon frère. Fier de voir tout le parcours qu’il avait fait pour enfin remonter la pente. Ce n’était pas encore facile tous les jours, mais il allait mieux. Beaucoup mieux. Je le voyais plus épanoui, oui, il souriait de plus en plus. Peut importe ce qu’il comptait faire de sa vie, du moment qu’il était heureux, ça me convenait. C’est ce que notre père devrait penser aussi… Mais apparemment, ce n’était pas le cas. C’était bien la première fois que je voyais notre père se taire. On le voyait bouillonné intérieurement, mais il ne disait rien. Pour le moment en tout cas. Est-ce que ça allait le faire réagir ? Dans le bon sens ? Est-ce qu’il va enfin réaliser ce qu’il nous faisait subir ?
Elio lui posa un peu un ultimatum. Je ne pouvais pas penser mieux. Nous étions sur la même longueur d’onde. Mon frère était clairement en train de menacer notre père ? Qu’on était prêt à ne plus revenir s’il ne nous laissait pas un peu tranquille ? J’étais prêt, vraiment. Mais voilà, je pensais aussi à notre mère. Je voyais son visage, elle n’avait pas besoin de se prononcer, je savais déjà ce qu’elle ressentait, ça se lisait sur ses traits abattu. J’étais un peu triste pour elle aussi, il n’y avait que pour elle que j’étais là aujourd’hui. Elio avait fini… Je craignais la réponse du père. Il s’était retenu jusqu’ici, et ce n’était pas forcément bon signe, le silence pouvait être tout aussi effrayant.
- Tu veux faire tes propres choix ? Comme un grand ? Tu veux assumer ces choix ? Très bien.Son ton était beaucoup trop calme, ça annonçait rien de bon. Et bien vous allez vous débrouiller seul maintenant. Tu as trouvé un travail ? Et bien Matéo va devoir faire la même chose si vous voulez payer votre studio. Oui, vous avez bien compris, vous n’aurez plus d’entrée d’argent à partir de maintenant. Vous voulez de l’indépendance, vous en aurez !
J’avoue, je ne m’attendais pas à ça… Vraiment ? Jusqu’à maintenant, notre famille nous aidait financièrement, que ce soit pour l’appartement, mais aussi les études. Il fallait dire que ça m’arrangeait bien, je n’avais pas vraiment à me préoccuper de ça. Mais maintenant ? Elio n’allait pas pouvoir payer seul le loyer juste avec son salaire de mi-temps de commis de cuisine. Mais je crois que je n’étais pas le seul à être surpris, ma mère aussi. Elle n’avait encore rien dit, et pourtant, elle était du genre à dire ce qu’elle pensait.
- Pardon ? T’es sérieux là Marcus ? Ce sont mes fils aussi je te rappelle, tu ne crois pas que j’ai mon mot à dire aussi ? Et vous deux là, disait-elle en nous regardant, vous n’imaginez même pas une seule seconde de tous les sacrifices qu’il a pu faire pour vous ! Est-ce qu’un moment donné, on va pouvoir passer un moment en famille TRANQUILLE ? C’est trop demandé peut-être ? Elle se tourna de nouveau vers son mari, tu ne peux pas imposer ça ! Ils ont besoin de cet argent, et tu le sais.
J’étais encore nerveux. Il se croyait tellement supérieur à nous. Alors oui, c’était peut-être la fierté qui allait parler, j’allais peut-être le regretter plus tard, mais je m’en fichais pas mal, sur le moment en tout cas :
- Non mais très bien ! Laisse tomber maman ! Je suis sûr que ça l’arrange bien et qu’il attendait ça depuis un moment. Tu crois que je ne suis pas capable de me débrouiller seul ? C’est ça que tu es en train de dire ? Mais j’en suis capable, et on va très bien s’en sortir sans ton argent !
Est-ce que j’en étais réellement capable ? Est-ce que j’étais prêt à travailler les week-ends, et enchaîner les cours la semaine ? Je n’en avais aucune idée, mais sur le moment, j’en étais persuadé.
lumos maxima
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Re: [Terminé] And Merry Christmas of course | Elio Cooper
Mar 20 Avr 2021 - 15:23
« We wish you a merry Christmas, we wish you a merry Christmas, and a happy new year »… En espérant que la nouvelle débuterait plus sereinement que cette fête de Noël ! Alors ce genre de festivités provoquaient toujours quelques tensions au sein de la famille mais là c’était le pompon.
Pour une fois, Elio s’était levé face à son père, chose qui n’était encore jamais arrivé. Il n’en avait encore jamais eu le cran. Mais ce jour était arrivé et cela bousculait pas mal les codes familiaux.
Chacun prit la parole, comme si Elio avait jeté une balle qui ricochait sur chaque membre de la famille.
D’abord le il eut une réponse du chef de famille. Et sa réponse fut froide. Elio lui avait donné un ultimatum, son père imposait sa condition. Il fallait bien s’en douter. Marcus chercherait de toute façon à avoir le dernier mot. Mais il ne s’était pas imaginé qu’il évoquerait l’arrêt de l’aide financière. Elio s’en voulait alors de l’avoir provoqué. Et pourtant, il lui avait dit ce qu’il pensait, et parlé avec le coeur. Le retour du bâton était rude. L’aîné des Cooper avait terminé ses études mais Matéo était toujours universitaire. Et les frais étaient conséquents. De plus, il était trop tard pour demander une bourse. Toutes ces conséquences se bousculaient dans sa tête et il ne voulait pas que son cadet soit dans l’obligation de stopper ses études par manque de moyens financiers.
Sa mère était du même avis, mais cela fit bondir de nouveau Matéo. Quoi ? Il était sérieux là ? Non parce que les parents les aidaient grandement tout de même ! Il savait qu’il répondait dans l’impulsivité mais il allait vite réaliser de ce qu’il était en train de faire.
Elio échangea un regard avec son frangin. Il venait de dire adieu à son petit confort. Mais après tout, pourquoi pas ? Elio avait trouvé un travail, il lui restait toute la semaine. Cela allait lui permettre de se bouger un peu que de chercher un job pour le reste de la semaine. Il n’allait pas rester éternellement non plus dépendant de ses parents. Il avait le temps pour travailler, alors il allait le faire. Il devait bien ça à son frère !
-Exactement. On en est capable, renchérit il.
Peut-être pourrait il bosser un peu plus dans les cuisines ?
-Mais on choisira nos boulots et tu n’auras pas ton mot à dire.
La liberté faisait peur, mais elle était aussi grisante. Ils allaient pouvoir prendre les choses en mains. Cela n’allait certainement pas être évident, mais gratifiant.
-Très bien.
Voilà ce qu’avait répondu leur père avant de tourner les talons, d’aller déposer un baiser sur le front de sa femme et de prendre la direction de son bureau.
-Non mais il va quand même pas s’en occuper maintenant ?!
Sa mère lui lança un regard qui sous entendait : « tu connais pas ton père ? »
Bon clairement la fête était terminée. Elio alla donner le cadeau de Noël pour sa mère.
-Je suis désolée mama.
Il savait que cela l’atteignait profondément de voir sa famille se déchirer. Et pourtant c’était certainement celle qui avait été le plus absente.
-Je vais rentrer. Merci pour ce repas. Il était vraiment excellent, lui dit il en la serrant dans ses bras.
Puis il se tourna vers Matéo.
-Tu fais quoi ?
Il connaissait la réponse, mais il préférait tout de même demander.
Pour une fois, Elio s’était levé face à son père, chose qui n’était encore jamais arrivé. Il n’en avait encore jamais eu le cran. Mais ce jour était arrivé et cela bousculait pas mal les codes familiaux.
Chacun prit la parole, comme si Elio avait jeté une balle qui ricochait sur chaque membre de la famille.
D’abord le il eut une réponse du chef de famille. Et sa réponse fut froide. Elio lui avait donné un ultimatum, son père imposait sa condition. Il fallait bien s’en douter. Marcus chercherait de toute façon à avoir le dernier mot. Mais il ne s’était pas imaginé qu’il évoquerait l’arrêt de l’aide financière. Elio s’en voulait alors de l’avoir provoqué. Et pourtant, il lui avait dit ce qu’il pensait, et parlé avec le coeur. Le retour du bâton était rude. L’aîné des Cooper avait terminé ses études mais Matéo était toujours universitaire. Et les frais étaient conséquents. De plus, il était trop tard pour demander une bourse. Toutes ces conséquences se bousculaient dans sa tête et il ne voulait pas que son cadet soit dans l’obligation de stopper ses études par manque de moyens financiers.
Sa mère était du même avis, mais cela fit bondir de nouveau Matéo. Quoi ? Il était sérieux là ? Non parce que les parents les aidaient grandement tout de même ! Il savait qu’il répondait dans l’impulsivité mais il allait vite réaliser de ce qu’il était en train de faire.
Elio échangea un regard avec son frangin. Il venait de dire adieu à son petit confort. Mais après tout, pourquoi pas ? Elio avait trouvé un travail, il lui restait toute la semaine. Cela allait lui permettre de se bouger un peu que de chercher un job pour le reste de la semaine. Il n’allait pas rester éternellement non plus dépendant de ses parents. Il avait le temps pour travailler, alors il allait le faire. Il devait bien ça à son frère !
-Exactement. On en est capable, renchérit il.
Peut-être pourrait il bosser un peu plus dans les cuisines ?
-Mais on choisira nos boulots et tu n’auras pas ton mot à dire.
La liberté faisait peur, mais elle était aussi grisante. Ils allaient pouvoir prendre les choses en mains. Cela n’allait certainement pas être évident, mais gratifiant.
-Très bien.
Voilà ce qu’avait répondu leur père avant de tourner les talons, d’aller déposer un baiser sur le front de sa femme et de prendre la direction de son bureau.
-Non mais il va quand même pas s’en occuper maintenant ?!
Sa mère lui lança un regard qui sous entendait : « tu connais pas ton père ? »
Bon clairement la fête était terminée. Elio alla donner le cadeau de Noël pour sa mère.
-Je suis désolée mama.
Il savait que cela l’atteignait profondément de voir sa famille se déchirer. Et pourtant c’était certainement celle qui avait été le plus absente.
-Je vais rentrer. Merci pour ce repas. Il était vraiment excellent, lui dit il en la serrant dans ses bras.
Puis il se tourna vers Matéo.
-Tu fais quoi ?
Il connaissait la réponse, mais il préférait tout de même demander.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] And Merry Christmas of course | Elio Cooper
Dim 25 Avr 2021 - 12:18
course...
Encore une fois, je répondais sous l’impulsivité. J’allais peut-être - sûrement ? - le regretter, mais c’était plus fort que moi. Je ne voulais pas me rabaisser face à lui, face à mon père. C’était viscéral. Probablement tout le cumul de toutes ces années. Ça c’était largement dégradé lorsqu’@Elio Cooper fut hospitalisé. J’avais tendance à répondre plus calmement auparavant, mais là, je ne pouvais plus me retenir. Sur le moment, je ne réalisais pas vraiment les conséquences. Au final, peut-être que je ne me rendais pas compte de l’aide que pouvait nous fournir nos parents avec cet argent. Je savais très bien que les études avaient un prix, de même pour l’appartement, mais, je n’y prêtais pas vraiment attention… Jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, je n’allais pas avoir le choix. Alors oui, c’était probablement un luxe que nous avions, et nous verrons bien si nous étions vraiment capables de s’en sortir sans ça. Ayant trop de fierté, je ne risquais pas de le mentionner. J’allais tout faire pour qu’on puisse y arriver, prouver qu’on pouvait s’en sortir sans lui. Heureusement pour moi, mon frère était de mon côté. Il voulait prouver que nous étions capables d’y arriver. Ça me faisait plaisir de voir qu’il me soutenait. Il aurait très bien pu calmer le jeu, demander d’y réfléchir à deux fois, voir trois fois mais non, il était prêt lui aussi. Pourtant, il me semblait avoir vu du doute dans son regard. Évidemment, ça n’allait pas être facile. Je n’avais aucune idée dans quoi je pouvais trouver un boulot. Jusqu’à maintenant, je n’avais aucune expérience dans le milieu professionnel, ça allait être mon premier job. J’avais enchaîné les études, et je n’avais pas eu besoin d’argent supplémentaire… Jusqu’à aujourd’hui.
Elio posait ses conditions, lui aussi. Si notre père ne nous aidait plus, il n’avait plus son mot à dire. Nous pouvions choisir n’importe quel métier. Il avait l’air d’être d’accord. Pour une fois. Il aurait été capable de mettre son veto alors qu’il avait coupé les vivres. Au moins, on est d’accord. Nous n’avions plus rien à nous dire, justement pour cette raison que notre père ne tarda pas plus à rester à nos côtés. Il s’éloigna assez rapidement. Elio paraissait étonné de voir qu’il était déjà prêt à s’en occuper dès maintenant. Je pense que j’avais eu le même regard que ma mère. Encore une fois, j’étais persuadé qu’il n’attendait que ça, depuis longtemps. J’avais tellement l’impression que nous étions un fardeau pour lui.
J’étais aussi désolé pour notre mère. Elle subissait toujours nos différents. Elle essayait toujours de faire en sorte que ça se passe bien, mais c’était plus fort que nous. Pour cette fois-ci, c’était vraiment partie loin. Joyeux noël hein ? J’enviais presque les familles parfaites qui s’entendaient à merveille et passer sûrement un meilleur réveillon que le nôtre. Probablement pour cette raison que je n’étais pas spécialement fan des fêtes de fin d’année. Enfin, si, il y avait que le nouvel an qui pouvait être sympa. C’était entre potes…
Elio me demandait si je comptais rester ou non. Il était sérieux ? Il pensait vraiment que j’allais rester seul alors que lui, il comptait se casser ? Je pense que mon regard avait tout dit. Évidemment, ça m’embêtait de laisser notre mère dans cette situation, et de partir de cette manière, mais je ne me voyais pas rester.
- Je vais y aller aussi. Je me tournai vers ma mère, et m’approchai d’elle. Je suis désolé… Je n’ai pas pu me retenir. C’était trop. On essayera de se voir ? Tu viens à Hung quand tu veux, tu sais. Finis-je par dire avec un léger sourire. J’avais vraiment envie de la voir plus souvent, mais je savais qu’avec son travail, ce n’était pas forcément évident. Je la serrai dans mes bras et elle me répondit : De toute manière, va falloir que tu me parles de cette fille ! Je la regardai, surpris. De ? Comment ? Elle me regarda avec un sourire malicieux, Je suis ta mère, je vois ces choses. Je l’embrassai sur la joue puis m’éloigner d’elle. On ne peut rien te cacher alors !
Il était temps pour nous de partir. J’avais récupéré mes affaires, ainsi que les cadeaux qui m’étaient destinés. Nous repartions, un peu plus tôt que prévus… Je ne cherchai pas à saluer mon père, il était dans son bureau, qu’il y reste. Ce fut une journée plein d’émotion… Entre cette dispute, mais aussi cette pensine… Je ne risquais pas d’oublier cette journée.
lumos maxima
Finis