- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 320
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 26 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» nature du sang : Sang mêlé
» année d'études : 8e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
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La fuite par en avant (ft. Awa Blackthorn)
Dim 21 Mar 2021 - 0:26
On ne pouvait pas dire que Murdoch se déplaçait ce jour-là avec sa discrétion habituelle. Le fatras qu'il traînait avec lui produisait un fracas que tous les volatiles de la volière, à plumes ou pas, pouvaient sans doute entendre à des miles à la ronde. À la décharge de l'homme à tout faire, il n'y avait pas trente-six moyens de trimballer un escabeau, un coffre à outils et trois tiges de métal sans produire au moins un petit fracas, à moins bien sûr de lancer un sortilège de bulle autour de soi, mais Murdoch n'avait pas recours à la magie à la première occasion, ou de faire plusieurs voyages, mais Murdoch préférait tout transporter d'un seul coup.
Toujours est-il qu'il était impossible de ne pas l'entendre se rapprocher de la volière. Plusieurs oiseaux s'envolèrent d'un même mouvement quand l'Écossais entra dans la pièce aérée avec son éternel air surpris, ses grands yeux brillants et sa bouche entrouverte. Il portait ce jour-là une vieille salopette de travail.
L'odeur qui régnant dans la volière ne parut pas le déranger outre-mesure. À tout le moins, il ne signala par aucun plissement de nez qu'il l'avait remarqué. Peut-être était-il trop occupé à ne pas faire tomber l'escabeau, le coffre ou les tiges. Murdoch commença par tenter de déposer les tiges, mais elles glissaient dangereusement vers le sol chaque fois qu'il les appuyait sur le mur, aussi voulut-il essayer de déposer le coffre en premier lieu, question d'avoir une main libre pour stabiliser les tiges, mais il se révéla vite impossible de se pencher vers l'avant pour poser le coffre au sol sans que l'escabeau ne lui tangue sur son épaule. Et impossible de déposer l'escabeau puisque le coffre le bloquait sur son bras.
Il lui fallait réfléchir avant de tester un nouveau processus.
C'est à ce moment précis qu'il entendit tousser sèchement derrière lui. Il se retourna, toujours avec fracas, en provoquant une seconde envolée autour de lui.
@Awa Blackthorn
Toujours est-il qu'il était impossible de ne pas l'entendre se rapprocher de la volière. Plusieurs oiseaux s'envolèrent d'un même mouvement quand l'Écossais entra dans la pièce aérée avec son éternel air surpris, ses grands yeux brillants et sa bouche entrouverte. Il portait ce jour-là une vieille salopette de travail.
L'odeur qui régnant dans la volière ne parut pas le déranger outre-mesure. À tout le moins, il ne signala par aucun plissement de nez qu'il l'avait remarqué. Peut-être était-il trop occupé à ne pas faire tomber l'escabeau, le coffre ou les tiges. Murdoch commença par tenter de déposer les tiges, mais elles glissaient dangereusement vers le sol chaque fois qu'il les appuyait sur le mur, aussi voulut-il essayer de déposer le coffre en premier lieu, question d'avoir une main libre pour stabiliser les tiges, mais il se révéla vite impossible de se pencher vers l'avant pour poser le coffre au sol sans que l'escabeau ne lui tangue sur son épaule. Et impossible de déposer l'escabeau puisque le coffre le bloquait sur son bras.
Il lui fallait réfléchir avant de tester un nouveau processus.
C'est à ce moment précis qu'il entendit tousser sèchement derrière lui. Il se retourna, toujours avec fracas, en provoquant une seconde envolée autour de lui.
@Awa Blackthorn
- InvitéInvité
Re: La fuite par en avant (ft. Awa Blackthorn)
Jeu 1 Avr 2021 - 12:34
(tenue) 22 mars, 9h50. Awa était d'une humeur exécrable ce matin. Le repas obligatoire du dimanche midi au manoir s'était très mal passé, et les conflits s'étaient terminés en punition douloureuse. Le tête à tête entre Alicia Blackthorn et Prima soufflait encore avec dangerosité sur le corps de la pokeby, douleur vive sur ses muscles, et sa patience avait été mise à rude épreuve quand Seconda s'était sentie obligée de lui reprocher son silence et sa protection sur sa cadette. Elles s'étaient observées, prête à attaquer, mais le sort douloureux de sa mère flottant encore sur sa cousine, Seconda avait fait le (juste) choix de s'écarter de la route d'Awa. Tout s'était passé en silence, loin des yeux et des oreilles de @Juliet Blackthorn qui n'aura, comme toujours, jamais vent de ce passage de la journée. Protéger les plus jeune à tout prix, c'est ce qu'ils s'étaient promis avec @Mikhail Blackthorn, qu'importait le prix à payer.
L'humeur sombre de la pokeby planait donc comme un orage dangereux au dessus d'elle, ses yeux habillé d'un smokey épais fusillant les pauvres sorciers osant croiser son chemin alors qu'elle traversait le couloir du second étage en ruminant sa colère, thé à la main. Si son professeur n'avait pas insisté avec une voix mielleuse pour qu'elle n'aille porter le courrier de commandes des nouveaux tissus prévus pour le spectacle de fin d'année organisé par @Hunter Huntzberger, Awa n'aurait d'elle-même jamais mis les pieds dans la porcherie qu'était la volière. Un long soupire s'échappa de ses lèvres alors qu'elle levait les yeux aux ciels en entendant du bruit, puis en découvrant la silhouette d'un homme et de … tout son bordel.
Awa se racla la gorge avec sécheresse afin d'attirer son attention, pour qu'il se pousse (enfin) du milieu. Son regard se fit encore plus dangereux en découvrant son ancienne proie préférée. « MacGregor. » souffla t-elle d'une voix extra-mielleuse, avant d'observer le couloir qui se vidait derrière elle. Elle referma la porte de la volière derrière elle d'un geste de la main sans quitter sa cible du regard alors qu'elle avançait lentement vers lui « Quel plaisir de te retrouver en tête à tête. » L'ironie plongeait ses phrases dans un doux-amer vicieux « Pourrais-tu maintenant, telle la vermine que tu es, de pousser de mon chemin ? »
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Re: La fuite par en avant (ft. Awa Blackthorn)
Dim 18 Avr 2021 - 5:08
Plus d'une voix hantaient les cauchemars de Murdoch du temps de ses études à Poudlard. Elles surgissaient dans son dos, lui susurraient à l'oreille, ricanaient, se moquaient... Mais ce temps était révolu depuis longtemps. Il avait laissé ces voix en quittant Poudlard. Il avait connu des moments plus difficiles ces dernières années, à Glasgow puis en revenant à Inverness, mais il avait aussi vécu plusieurs réussites et avait rencontré de nouvelles personnes qu'il se prenait à considérer comme des amis, parmi ses collègues et ses nouveaux colocataires. L'impensable s'était même produit quelques mois plus tôt quand il avait rencontré une Blackthorn sympathique et aimable!
Rien à voir avec la Blackthorn qui se tenait devant lui, tout droit sorti de sa pire année à Poudlard. Le ton, les manières, les mots, le rictus moqueur et le regard écrasant de mépris: très précisément rien n'avait changé.
Murdoch eut soudainement de nouveau 14 ans. Et il cessa de respirer.
Tétanisé par cette voix surgie de son passé, le garçon serrait son coffre, son escabeau, comme s'ils pouvaient lui servir de bouclier en cas d'attaque de dragon. Car c'était bien un monstre qui se tenait devant lui, à l'entrée de la volière, la porte silencieusement refermée derrière lui. Il était coincé là avec un monstre prêt à le réduire en charpie, délicatement et avec un certain goût pour la souffrance. C'était du moins ainsi que Murdoch se sentait sous ce regard vicieux.
Il voulut répondre, mais aucun mot ne franchit ses lèvres. Il se racla la gorge une fois, deux fois, trois fois, mais rien ne lui vint. Ses vieux réflexes lui revinrent, eux, et il baissa la tête pour fixer le sol. La demande de la Blackthorn étant on ne peut plus claire, Murdoch fit un pas de côté pour lui laisser le champ libre, mais il n'alla pas plus loin, l'une des tiges de métal lui échappant subitement des mains pour aller...
Rien à voir avec la Blackthorn qui se tenait devant lui, tout droit sorti de sa pire année à Poudlard. Le ton, les manières, les mots, le rictus moqueur et le regard écrasant de mépris: très précisément rien n'avait changé.
Murdoch eut soudainement de nouveau 14 ans. Et il cessa de respirer.
Tétanisé par cette voix surgie de son passé, le garçon serrait son coffre, son escabeau, comme s'ils pouvaient lui servir de bouclier en cas d'attaque de dragon. Car c'était bien un monstre qui se tenait devant lui, à l'entrée de la volière, la porte silencieusement refermée derrière lui. Il était coincé là avec un monstre prêt à le réduire en charpie, délicatement et avec un certain goût pour la souffrance. C'était du moins ainsi que Murdoch se sentait sous ce regard vicieux.
Il voulut répondre, mais aucun mot ne franchit ses lèvres. Il se racla la gorge une fois, deux fois, trois fois, mais rien ne lui vint. Ses vieux réflexes lui revinrent, eux, et il baissa la tête pour fixer le sol. La demande de la Blackthorn étant on ne peut plus claire, Murdoch fit un pas de côté pour lui laisser le champ libre, mais il n'alla pas plus loin, l'une des tiges de métal lui échappant subitement des mains pour aller...
- DÉ:
1-2 s'écraser bruyamment au sol
3-4 heurter l'épaule droite d'Awa
5-6 tomber à quelques centimètres du pied gauche d'Awa
- Maître du Jeu→ je suis le destin ←
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Re: La fuite par en avant (ft. Awa Blackthorn)
Dim 18 Avr 2021 - 5:08
Le membre 'Murdoch MacGregor' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé d'intrigue' : 3
'Dé d'intrigue' : 3
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Re: La fuite par en avant (ft. Awa Blackthorn)
Mer 28 Avr 2021 - 20:08
(tw : violence et manipulation) Awa avait oublié la délicieuse odeur de la peur, l'exquise tentation des traits qui se pétrifient, la puissance grisant son sang de manière toxique et enivrante. Elle observait sa proie se tétaniser, incapable de répondre, incapable de bouger, glissait son regard de ses yeux à son corps frêle qu'il décala (enfin) sur le côté. Elle sentait l’orgueil s'installer dans son cœur et grandir son corps, droite sur ses talons. Elle l'écrasait, lui qui se perdait dans les souvenirs malsains de leur passé. Levant un peu plus le nez pour le prendre de haut, elle afficha un sourire mielleux, contraste troublant et terrifiant avec les flammes dansant dans ses yeux. « Good boy. »
Effacée, Awa et les prémices d'une rébellion de l'esprit, d'une ouverture du cœur. Ne restait que Prima, prête à mordre, déchiqueter. Pourtant sa voix se transforma rapidement en un grognement douloureux alors qu'elle lâchait la tasse de thé qu'elle tenait encore quelques instants plus tôt entre ses doigts, plaquant vivement sa main sur son épaule en reculant d'un pas. Juste assez pour rompre le contact visuel, le temps d'observer avec effroi la déchirure dans le tissu. Qu'importait le sang qui s'écoulait lentement d'une griffure superficielle quand son vêtement avait été si sauvagement attaqué. Le fracas de la tige sur le sol avait effrayé l'entièreté des oiseaux de la volière qui s'étaient pour la plupart envolé, sinon excité sur leurs perchoirs, faisant tomber une myriades de plumes. Awa releva les yeux avec lenteur, la colère vrillant son regard de flammes dangereuse « Tu ne peux pas faire un peu attention ?! Regarde ce que tu as fait... » souffla t-elle. Elle se plia en deux avec grâce le temps de récupérer entre ses doigts la barre en métal de sa main gauche.
Sans avoir besoin de sortir sa baguette, sa maîtrise de la magie manuelle largement suffisante à faire peur au frêle sorcier, Awa releva la paume droite vers Murdoch, envoyant une pression assez forte sur sa poitrine pour qu'il se sente comprimé. « Je crois que tu as du travail, MacGregor. » Awa avança d'un pas vers lui, relevant la barre en métal pour la pointer vers lui « je te conseille de t'y mettre rapidement, si tu ne veux pas que je t'empalle, right here, right now. »
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: La fuite par en avant (ft. Awa Blackthorn)
Ven 18 Juin 2021 - 4:55
Au siècle dernier, un scientifique russe avait étudié un phénomène fascinant que bien peu d'esprits humains avaient jusqu'alors réussi à définir. En se basant sur les travaux de Hendrik Lorentz et d'Albert Einstein, Hermann Minkowski réunit les concepts d'espace et de temps en un seul concept de « continuum espace-temps » à quatre dimensions. Ce continuum espace-temps est la base de tous les travaux sur la théorie de la relativité. Le diagramme de Minkowski rend possible la compréhension qualitative et intuitive de phénomènes comme la dilatation du temps, la contraction des longueurs ou encore la notion de simultanéité, sans utiliser d'équations mathématiques.
À l'instant précis où le mouvement qu'il fit pour laisser le champ libre à Awa Blackthorn entraîna son coude contre un pilier et provoqua un réflexe de relâchement de sa main droite, Murdoch n'eut besoin d'aucun calcul mathématique pour réaliser qu'une tige de métal échappait à son emprise pour aller, dans une lenteur surprenante, heurter lourdement l'épaule de la sang pur. La chute de la tige elle-même allait entraîner à son tour une réaction tranchante de la part de l'étudiante, qui retournerait la force de ce mouvement ainsi créé contre le jeune homme qui en était à l'origine.
De la dilatation du temps à la relation de cause à effet en quelques secondes.
La pression que Murdoch ressentit soudain sur sa poitrine lorsqu'Awa déploya la paume de sa main dans sa direction lui coupa le souffle, surtout de surprise. Ses yeux s'élargirent encore davantage et sa bouche, comme par effet d'entraînement, s'ouvrit d'elle-même, cherchant un air qui se faisait rare. Il attrapa la barre de fer de sa seule main libre avant qu'elle ne lui chatouille le ventre. Maintenant qu'Awa était pratiquement collée contre lui, il voyait parfaitement la déchirure du tissu et l'éraflure sur l'épaule. Sans doute qu'un ecchymose apparaîtrait dans quelques heures.
« Pardon », fit-il en pointant l'épaule du menton. Sa voix n'était qu'un mince filet, mais il était tout à fait sincère. Murdoch n'appréciait pas faire du mal à autrui, même par accident. Puis, même si Awa le terrifiait en cet instant, il restait encore la possibilité qu'elle ait vieilli depuis Poudlard et qu'elle ait délaissé ses techniques d'autrefois. Ses propos menaçants pouvaient n'être dus qu'à la douleur. Tous deux étaient adultes désormais, et deux sorciers adultes devaient pouvoir se parler sans donner l'impression de devoir déterminer un gagnant et un perdant à la fin de la conversation, non?
L'escabeau tremblait dans sa main gauche et Murdoch sentait qu'il n'y resterait plus très longtemps. Il passa sa langue sur ses lèvres étrangement sèches et articula sous la pression. « Peux-tu...? J'dois... » précisa-t-il en tournant les yeux vers l'escabeau.
À l'instant précis où le mouvement qu'il fit pour laisser le champ libre à Awa Blackthorn entraîna son coude contre un pilier et provoqua un réflexe de relâchement de sa main droite, Murdoch n'eut besoin d'aucun calcul mathématique pour réaliser qu'une tige de métal échappait à son emprise pour aller, dans une lenteur surprenante, heurter lourdement l'épaule de la sang pur. La chute de la tige elle-même allait entraîner à son tour une réaction tranchante de la part de l'étudiante, qui retournerait la force de ce mouvement ainsi créé contre le jeune homme qui en était à l'origine.
De la dilatation du temps à la relation de cause à effet en quelques secondes.
La pression que Murdoch ressentit soudain sur sa poitrine lorsqu'Awa déploya la paume de sa main dans sa direction lui coupa le souffle, surtout de surprise. Ses yeux s'élargirent encore davantage et sa bouche, comme par effet d'entraînement, s'ouvrit d'elle-même, cherchant un air qui se faisait rare. Il attrapa la barre de fer de sa seule main libre avant qu'elle ne lui chatouille le ventre. Maintenant qu'Awa était pratiquement collée contre lui, il voyait parfaitement la déchirure du tissu et l'éraflure sur l'épaule. Sans doute qu'un ecchymose apparaîtrait dans quelques heures.
« Pardon », fit-il en pointant l'épaule du menton. Sa voix n'était qu'un mince filet, mais il était tout à fait sincère. Murdoch n'appréciait pas faire du mal à autrui, même par accident. Puis, même si Awa le terrifiait en cet instant, il restait encore la possibilité qu'elle ait vieilli depuis Poudlard et qu'elle ait délaissé ses techniques d'autrefois. Ses propos menaçants pouvaient n'être dus qu'à la douleur. Tous deux étaient adultes désormais, et deux sorciers adultes devaient pouvoir se parler sans donner l'impression de devoir déterminer un gagnant et un perdant à la fin de la conversation, non?
L'escabeau tremblait dans sa main gauche et Murdoch sentait qu'il n'y resterait plus très longtemps. Il passa sa langue sur ses lèvres étrangement sèches et articula sous la pression. « Peux-tu...? J'dois... » précisa-t-il en tournant les yeux vers l'escabeau.