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Vaut mieux tard que jamais [Azazel]
Jeu 15 Avr 2021 - 0:53
Voilà, il y était. Inverness et sa nouvelle vie. Loin de la douceur des soirées italiennes où il faisait déjà bon en cette saison. Là, il manquait quelques petits degrés alors que se battant contre une bourrasque de vent, il rabattait le pan de son manteau sur lui. Bien que c'était de sa faute puisqu'il aurait dû arriver il y a plus d'une heure déjà. C'était ce qui s'appelait être en retard ! Mais bon, quand on faisait les choses, on les faisait bien ou pas du tout. C'est qu'il n'était pas vraiment un adepte de la demi-mesure... Et puis, il avait voulu profiter de ses dernières heures en Italie. Et soyons honnête, faire un dernier pied de nez au "vieux". Et qui aurait été lui reprocher d'avoir été faire ses adieux à sa mère ?... Qui toujours à côté de la plaque, ou à croire à des choses qui n'existaient que dans son esprit, s'était félicitée de voir que son travail était enfin reconnu à sa juste valeur. Il s'était d'ailleurs retenu de rire et juste parce que c'était sa mère. Parfois il se demandait même ce que son père avait pu lui trouver, hormis le fait qu'elle était effectivement jolie... Jolie et idiote. Mais aussi idiote qu'elle soit, elle avait malgré tout toujours été là pour lui. Et ça, elle était bien la seule à l'avoir fait.
Il était donc très en retard. Suffisamment d'ailleurs pour devoir se recréer un portoloin puisque le premier n'avait pas été utilisé à temps. Et il n'était même pas sûr que la personne qui était censée l'accueillir soit encore là à l'attendre. Sans nul doute une hôtesse quelconque payée par les Alighieri, ce qui n'était donc pas un drame en soi. Il comptait de toute façon prendre une chambre à l'hôtel pour la nuit, histoire de se poser quelque part le temps de quelques heures, et il aurait tout le temps de voir le lendemain pour prendre possession des lieux. Ou au moins du local qui lui avait été attribué pour l'office notarial. Et voir pour son hébergement aussi. Les prochains jours promettaient donc d'être particulièrement chargés, ce qui n'était pas plus mal. Ca lui éviterait de trop penser à son éloignement forcé et à sa situation qui ne s'était guère améliorée malgré les années.
La douce chaleur le prit par surprise lorsqu'il ouvrit la porte du cochon à plumes et il en sourit satisfait d'être arrivé. Faisant le tour de la salle du regard et ne voyant aucune jeune femme pouvant se présenter de près ou de loin comme une hôtesse d'accueil, il se dirigea vers le vieux comptoir qui semblait avoir déjà été là lors de la création du monde. Posant à terre le sac qu'il avait à l'épaule, il s'installa sur un des tabourets alors qu'il s'adressait au tenancier. "Bonsoir, une bièraubeurre s'il vous plait. Quelqu'un devait m'attendre ici mais je suis sérieusement en retard..." Et c'était peu de le dire... Il était d'ailleurs certain qu'on allait lui répondre que la personne était partie depuis belle lurette, il fut donc étonné de voir le pouce du barman pointer vers la droite. Suivant du regard la direction indiquée, et il n'y eut pas un long chemin à faire puisque c'était le tabouret à côté du sien qui se trouvait désigné, il écarquilla des yeux alors qu'il prenait conscience de plusieurs choses. Toutes plus catastrophiques les unes que les autres... D'une, on l'attendait toujours et c'était ce qui s'appelait de la persévérance ! De deux, ce n'était pas une quelconque hôtesse d'accueil souriante et soporifique à souhait. De trois, le type était plutôt... A voir comme ça... pas mal. Mais surtout de quatre, il le connaissait. Vu que c'était un Alighieri, ou plutôt non, LE Alighieri. La "petite Merveille", celui qui avait tous les droits parce que papa était le chef. Et la dernière fois qu'il l'avait vu, ça remontait à vieux ! "Wow... Ca fait longtemps." Bien que sur ce coup-là, il aurait peut-être mieux fait de se taire puisque ça faisait effectivement longtemps qu'il devait l'attendre assis à ce bar... Oups ?
Il était donc très en retard. Suffisamment d'ailleurs pour devoir se recréer un portoloin puisque le premier n'avait pas été utilisé à temps. Et il n'était même pas sûr que la personne qui était censée l'accueillir soit encore là à l'attendre. Sans nul doute une hôtesse quelconque payée par les Alighieri, ce qui n'était donc pas un drame en soi. Il comptait de toute façon prendre une chambre à l'hôtel pour la nuit, histoire de se poser quelque part le temps de quelques heures, et il aurait tout le temps de voir le lendemain pour prendre possession des lieux. Ou au moins du local qui lui avait été attribué pour l'office notarial. Et voir pour son hébergement aussi. Les prochains jours promettaient donc d'être particulièrement chargés, ce qui n'était pas plus mal. Ca lui éviterait de trop penser à son éloignement forcé et à sa situation qui ne s'était guère améliorée malgré les années.
La douce chaleur le prit par surprise lorsqu'il ouvrit la porte du cochon à plumes et il en sourit satisfait d'être arrivé. Faisant le tour de la salle du regard et ne voyant aucune jeune femme pouvant se présenter de près ou de loin comme une hôtesse d'accueil, il se dirigea vers le vieux comptoir qui semblait avoir déjà été là lors de la création du monde. Posant à terre le sac qu'il avait à l'épaule, il s'installa sur un des tabourets alors qu'il s'adressait au tenancier. "Bonsoir, une bièraubeurre s'il vous plait. Quelqu'un devait m'attendre ici mais je suis sérieusement en retard..." Et c'était peu de le dire... Il était d'ailleurs certain qu'on allait lui répondre que la personne était partie depuis belle lurette, il fut donc étonné de voir le pouce du barman pointer vers la droite. Suivant du regard la direction indiquée, et il n'y eut pas un long chemin à faire puisque c'était le tabouret à côté du sien qui se trouvait désigné, il écarquilla des yeux alors qu'il prenait conscience de plusieurs choses. Toutes plus catastrophiques les unes que les autres... D'une, on l'attendait toujours et c'était ce qui s'appelait de la persévérance ! De deux, ce n'était pas une quelconque hôtesse d'accueil souriante et soporifique à souhait. De trois, le type était plutôt... A voir comme ça... pas mal. Mais surtout de quatre, il le connaissait. Vu que c'était un Alighieri, ou plutôt non, LE Alighieri. La "petite Merveille", celui qui avait tous les droits parce que papa était le chef. Et la dernière fois qu'il l'avait vu, ça remontait à vieux ! "Wow... Ca fait longtemps." Bien que sur ce coup-là, il aurait peut-être mieux fait de se taire puisque ça faisait effectivement longtemps qu'il devait l'attendre assis à ce bar... Oups ?
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Re: Vaut mieux tard que jamais [Azazel]
Ven 23 Avr 2021 - 20:56
Le cochon à plumes
Le jour J, l’Ethelred devrait attendre Milo dans le Cochon à plumes, une des tavernes de la ville. Azazel fut là à l’heure exacte indiquée. L’être de la nuit ne supportait pas de perdre du temps et donc quand il vit que Milo était en retard, il fut très loin d’être ravi. Néanmoins, il avait promis à son père d’aider le jeune homme, alors il attendit et attendit.
Assis au bar, le semi-vampire buvait sa deuxième bièrobeurre lorsqu’il entendit une voix dire qu’elle était attendue. Azazel se retourna pour découvrir un homme d’à peu près son âge, au teint pâle et aux traits familiers. Il se retourna pour faire face à Milo. L’Ethelred afficha un petit sourire poli.
_ Ciao ! Et on dirait que t’es pas pressé de me voir. T’as un souci en chemin ? Je croyais que tu venais en Portoloin pourtant.
Avant de s’énerver, Azazel essayait quand même de savoir si le retard était de la faute de Milo ou non. Une chose était sûr l’Ethelred n’allait pas s’éterniser au Cochon à plumes, il avait assez perdu de temps comme ça.
_ Alors qu’est-ce qui t’amène ici ? Désolé, mon père a été avare en détails. Tu sais déjà où tu vas loger ? Tu peux squatter mon canapé, mais faudra pas t’étonner de voir passer du monde pour mon travail ou dans mon lit.
Azazel n’avait aucune honte de ses amants. Ils étaient nombreux et ça lui plaisait, si quelqu’un avait quelque chose à y redire, ce n’était pas son problème. Il n’allait pas non plus changer son mode de vie, parce que Milo était là. C’était du temps qui serait perdu, impossible à récupérer. Ca Azazel ne pouvait pas, il savait déjà qu’il ne pourrait profiter de toutes les petites choses que le monde avait à offrir, alors il n’allait pas sacrifier de son temps pour un invité. Tout ça n’avait rien à voir avec Milo, mais seulement avec qui était l’Alighieri.
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Re: Vaut mieux tard que jamais [Azazel]
Sam 24 Avr 2021 - 5:19
On pouvait dire qu'il était surpris. Clairement, il ne s'était pas attendu à ce qu'on lui envoie la "Merveille" des Alighieri en personne pour l'accueillir... Et si le surnom trouvé à l'époque s'était surtout voulu ironique, il devait bien avouer que les années aidant, il n'y avait plus rien d'ironique à l'utiliser. Décidément, la vie était vraiment injuste ! Mais pour le moment, il s'agissait surtout de faire oublier son léger retard, il commença donc par s'excuser. "Je suis désolé d'être en retard, et j'ai dû en fait refaire le Portoloin. Je suis allé dire au revoir à ma mère et ça s'est éternisé. Pour une raison que je n'ai toujours pas compris, elle a pris mon transfert ici pour une promotion. Et elle a voulu fêter ça." Ce qui était par ailleurs très vrai. Il oublia juste de préciser que c'était exactement pour cette raison qu'il était passé la voir... Mais sa mère avait toujours été fantasque, ce n'était un secret pour personne. Après tout, elle avait eu un enfant avec un sorcier et après ça on ne s'étonnait plus de rien !
Par contre, il aurait pensé qu'on aurait expliqué un minimum la situation à Azazel mais visiblement ce n'était pas le cas. "Je dois ouvrir une office notariale, apparemment mon côté sorcier serait un atout pour travailler en de bons termes avec eux. Et il y aurait une sorte de studio au-dessus du local donc je ne vais en rien déranger ton canapé ou ton rythme de vie." Et ça, c'était le côté cool de la chose. Quitte à faire avec un truc aussi pourri que ce qu'il avait cru en comprendre... Azazel semblait tenir à sa liberté de mouvement -voire à sa liberté tout court- et ce n'était certainement pas lui qui irait s'imposer chez un Alighieri ! Parce que s'il pouvait se permettre de provoquer la patriarche des Calessandro -ce qu'il ne se gênait d'ailleurs pas de faire- il avait au contraire plutôt tendance à se tenir très loin, et même à se faire oublier, des maîtres des Calessandro. Un tout autre monde où le "vieux" y avait ses entrées, et donc par définition un lieu où il avait plutôt intérêt de ne pas apparaître.
Il restait cependant curieux de savoir ce que Azazel pouvait bien faire comme travail. D'une certaine façon, ils étaient un peu comme les deux facettes d'une même pièce. Lui voué à l'ombre et à la discrétion -enfin, autant faire se peut puisqu'il avait tout de même hérité en partie du caractère de sa mère- et forcément la "Merveille" des Alighieri qui se devait de briller. Et pour exactement la même raison que lui devait se faire oublier... "Et tu fais quoi comme travail ?" Quant au lit, il n'était guère étonné mais se garda bien de faire le moindre commentaire là-dessus.
Par contre, il aurait pensé qu'on aurait expliqué un minimum la situation à Azazel mais visiblement ce n'était pas le cas. "Je dois ouvrir une office notariale, apparemment mon côté sorcier serait un atout pour travailler en de bons termes avec eux. Et il y aurait une sorte de studio au-dessus du local donc je ne vais en rien déranger ton canapé ou ton rythme de vie." Et ça, c'était le côté cool de la chose. Quitte à faire avec un truc aussi pourri que ce qu'il avait cru en comprendre... Azazel semblait tenir à sa liberté de mouvement -voire à sa liberté tout court- et ce n'était certainement pas lui qui irait s'imposer chez un Alighieri ! Parce que s'il pouvait se permettre de provoquer la patriarche des Calessandro -ce qu'il ne se gênait d'ailleurs pas de faire- il avait au contraire plutôt tendance à se tenir très loin, et même à se faire oublier, des maîtres des Calessandro. Un tout autre monde où le "vieux" y avait ses entrées, et donc par définition un lieu où il avait plutôt intérêt de ne pas apparaître.
Il restait cependant curieux de savoir ce que Azazel pouvait bien faire comme travail. D'une certaine façon, ils étaient un peu comme les deux facettes d'une même pièce. Lui voué à l'ombre et à la discrétion -enfin, autant faire se peut puisqu'il avait tout de même hérité en partie du caractère de sa mère- et forcément la "Merveille" des Alighieri qui se devait de briller. Et pour exactement la même raison que lui devait se faire oublier... "Et tu fais quoi comme travail ?" Quant au lit, il n'était guère étonné mais se garda bien de faire le moindre commentaire là-dessus.
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Re: Vaut mieux tard que jamais [Azazel]
Dim 23 Mai 2021 - 17:40
Le cochon à plumes
_ Capisco. Les proches c’est important. Mais la prochaine fois, pas de retard. Dit-il avec sérieux.
Il pouvait faire l’effort de pardonner du retard une fois, mais si ça se répétait, Azazel allait vraiment avoir du mal. Son temps était précieux et attendre était sans doute la pire des façons de le perdre.
_ Le côté sorcier ça rassure, mais le côté vampire ça peut avoir l’effet inverse. Si t’as pas l’habitude, va falloir apprendre à encaisser des remarques à la con. Enfin, si t’as de la chance, tes clients seront sensibles à ton aura vampirique et ils devraient plutôt t’admirer qu’autre chose. Dopotutto, t’es déjà plutôt pas mal, ça devrait t’aider. Fit-il finalement un de ses fameux sourires séducteurs.
Perfetto si t’as ton chez toi, si tu as besoin d’aide pour emménager, tu peux toujours me demander.
Certes, Azazel n’aimait pas perdre son temps, mais donner un coup de main à l’un des rares semi-vampires en ville, qui était en plus un membre de son clan, ce n’était pas une perte de temps. Surtout que finalement, l’Ethelred allait devoir en faire moins que ce qu’il avait imaginé pour Milo.
_ Sono un fotografo. J’essaie de mettre en valeur la beauté des corps par des jeux d’ombre et de lumière. Je me sers aussi de la magie pour sublimer tout ça. J’ai bricolé des objets pour qu’il capte un spectre lumineux que l’on ne voit pas et avoir ainsi une autre vision de la magie. Je pourrais te montrer à l’occasion ou même te prendre en photo, si tu n’as pas peur de tomber la chemise.
Je suis aussi étudiant à Hungcalf, même si c’est ma dernière année.
L’Ethelred essayait de créer un contact avec Milo. Il ne savait pas trop comment l’approcher pour le moment. Un coup, il essayait de parler de sa passion, de l’autre côté, il laissait parler son charme de séducteur. Certes les deux hommes se connaissaient, mais ils ne s’étaient pas vus depuis des années et à l’époque, ils n’étaient pas vraiment des amis, plus des connaissances au milieu d’un monde contrôlé par des vampires et le père d’Azazel.
_ Je vais sans doute ouvrir un vrai studio, monter une entreprise de photographie après. J’aurais sans doute besoin d’un notaire. Fit-il avec un petit coup de coude.
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Re: Vaut mieux tard que jamais [Azazel]
Lun 24 Mai 2021 - 5:24
Bon sang, si on lui avait dit que c'était Azazel Alighieri qui était censé l'accueillir, il ne l'aurait pas fait attendre ! Parce que s'il y avait bien une chose qu'il savait, c'était où se trouvait sa place. A savoir tout en bas, et même à la dernière marche, du système de familles autant des Calessandro que des Alighieri. C'était bien simple, il ne comptait pour rien. Alors pourquoi on lui avait envoyé l'héritier des Alighieri, c'était un grand mystère... "Je veillerais à ne plus être en retard. Et si j'avais su que c'était toi qui était chargé de m'accueillir, j'aurais été là à l'heure." Et c'était ce qui s'appelait faire amende honorable. Il s'estimait d'ailleurs chanceux de voir Azazel passer l'éponge là-dessus parce qu'une plainte de ce genre au niveau du chef de la famille Calessandro lui aurait certainement valu beaucoup d'ennuis. A lui mais surtout par ricochet, à sa mère...
Azazel était donc plutôt cool à ce niveau-là. Et visiblement sur d'autres points aussi puisqu'il alla jusqu'à lui donner des conseils, et même lui faire un compliment ? C'était assez déroutant, surtout lorsque c'était un type comme Azazel -qui n'avait franchement rien à envier à personne- qui vous le faisait. "Et c'est toi qui me trouve déjà plutôt pas mal... Tu t'es regardé dans une glace dernièrement ?" Il cacha un petit sourire aussi amusé qu'appréciateur en prenant une gorgée de sa bièraubeurre devant le sourire assuré de Monsieur "Je sais très bien ce que je vaux". Pour cependant revenir très vite à quelque chose de plus sérieux. "J'évite d'utiliser l'aura vampirique, je trouve pas ça très correct. Les sorciers n'ont pas les moyens pour s'en défendre et..." Et à chaque fois, il se demandait si son père n'avait pas été envoûté contre son gré... Il en haussa les épaules avec une fausse indifférence avant d'avouer plutôt piteusement. "Et du coup, je le fais que lorsqu'une situation est vraiment bloquée." Parce que malgré tout, il le faisait lui aussi, parfois.
Mais s'il avait pensé qu'on viendrait l'accueillir juste pour s'assurer qu'il était arrivé à bon port, il ne put qu'admettre qu'il s'était lourdement trompé alors qu'il refusait la proposition d'aide d'Azazel. "Je te remercie mais ça ira, je n'ai que mon sac." Et si le refus avait été motivé autant parce qu'il n'y avait pas nécessité que parce qu'il ne voulait pas abuser après son retard, il ne pourrait que s'en féliciter lorsqu'il verrait l'état du local. Et surtout du grenier aux dimensions d'une chambre de bonne pompeusement appelé studio. Mais surtout, ils se retrouvaient à discuter comme s'ils avaient toujours été les meilleurs amis du monde. Le fils du chef de la famille Alighieri et... Lui ? Il était sûr que plus d'un Calessandro s'en étoufferaient de rage s'ils devaient le voir en cet instant. Et lui... Opta finalement pour suivre le mouvement, aussi étonnante que soit toute cette situation. "Je n'y connais strictement rien en photographie mais ça m'intéresse de voir... Et je peux même tomber la chemise si tu as besoin d'un modèle, ça me gêne pas !" Parce que ce n'était pas avec son corps qu'il avait un problème mais juste avec ce qu'il était.
Mais apparemment plus d'un modèle, c'était surtout d'un notaire qu'Azazel allait avoir besoin, et là il était tombé à la bonne porte ! "Oh, mais je suis le parfait petit scribouillard pour ça ! Et je compte bien devenir le passage obligé pour tout ce qui est des formalités administratives des plus grandes familles que le monde magique peut compter." Qu'elles soient sorcières, vampires ou tout ce qui était créature magique. C'est qu'il avait de l'ambition. Mais c'était surtout que d'une façon ou d'une autre, il allait forcer les Calessandro à faire avec lui que cela leur plaise ou non. Et il ne s'attendait juste pas à ce que la petite Merveille des Alighieri rencontre le même problème de reconnaissance... "Mais tu rentres pas en Italie ? Je pensais que tu aurais pris ta place à côté de ton père... Qu'est-ce qu'a bien pu faire la Merveille des Alighieri pour mériter un tel exil ? Parce que de ce que je me rappelle ta double nature ne posait de problème ni à ton père, ni à personne..." Et il était sûr de bien se rappeler tant il avait trouvé ça injuste !
Azazel était donc plutôt cool à ce niveau-là. Et visiblement sur d'autres points aussi puisqu'il alla jusqu'à lui donner des conseils, et même lui faire un compliment ? C'était assez déroutant, surtout lorsque c'était un type comme Azazel -qui n'avait franchement rien à envier à personne- qui vous le faisait. "Et c'est toi qui me trouve déjà plutôt pas mal... Tu t'es regardé dans une glace dernièrement ?" Il cacha un petit sourire aussi amusé qu'appréciateur en prenant une gorgée de sa bièraubeurre devant le sourire assuré de Monsieur "Je sais très bien ce que je vaux". Pour cependant revenir très vite à quelque chose de plus sérieux. "J'évite d'utiliser l'aura vampirique, je trouve pas ça très correct. Les sorciers n'ont pas les moyens pour s'en défendre et..." Et à chaque fois, il se demandait si son père n'avait pas été envoûté contre son gré... Il en haussa les épaules avec une fausse indifférence avant d'avouer plutôt piteusement. "Et du coup, je le fais que lorsqu'une situation est vraiment bloquée." Parce que malgré tout, il le faisait lui aussi, parfois.
Mais s'il avait pensé qu'on viendrait l'accueillir juste pour s'assurer qu'il était arrivé à bon port, il ne put qu'admettre qu'il s'était lourdement trompé alors qu'il refusait la proposition d'aide d'Azazel. "Je te remercie mais ça ira, je n'ai que mon sac." Et si le refus avait été motivé autant parce qu'il n'y avait pas nécessité que parce qu'il ne voulait pas abuser après son retard, il ne pourrait que s'en féliciter lorsqu'il verrait l'état du local. Et surtout du grenier aux dimensions d'une chambre de bonne pompeusement appelé studio. Mais surtout, ils se retrouvaient à discuter comme s'ils avaient toujours été les meilleurs amis du monde. Le fils du chef de la famille Alighieri et... Lui ? Il était sûr que plus d'un Calessandro s'en étoufferaient de rage s'ils devaient le voir en cet instant. Et lui... Opta finalement pour suivre le mouvement, aussi étonnante que soit toute cette situation. "Je n'y connais strictement rien en photographie mais ça m'intéresse de voir... Et je peux même tomber la chemise si tu as besoin d'un modèle, ça me gêne pas !" Parce que ce n'était pas avec son corps qu'il avait un problème mais juste avec ce qu'il était.
Mais apparemment plus d'un modèle, c'était surtout d'un notaire qu'Azazel allait avoir besoin, et là il était tombé à la bonne porte ! "Oh, mais je suis le parfait petit scribouillard pour ça ! Et je compte bien devenir le passage obligé pour tout ce qui est des formalités administratives des plus grandes familles que le monde magique peut compter." Qu'elles soient sorcières, vampires ou tout ce qui était créature magique. C'est qu'il avait de l'ambition. Mais c'était surtout que d'une façon ou d'une autre, il allait forcer les Calessandro à faire avec lui que cela leur plaise ou non. Et il ne s'attendait juste pas à ce que la petite Merveille des Alighieri rencontre le même problème de reconnaissance... "Mais tu rentres pas en Italie ? Je pensais que tu aurais pris ta place à côté de ton père... Qu'est-ce qu'a bien pu faire la Merveille des Alighieri pour mériter un tel exil ? Parce que de ce que je me rappelle ta double nature ne posait de problème ni à ton père, ni à personne..." Et il était sûr de bien se rappeler tant il avait trouvé ça injuste !