Depuis toujours j’évitais les endroits avec du monde, je m’étais souvent fais une liste mentale d’endroits où je pouvais être tranquille, à Ilvermony, c’était la bibliothèque mais quand elle commençait à trop se remplir lors des examens, alors je me mettais un coin bien tranquille du parc, malheureusement, la session des examens approchait alors la plupart des étudiants se donnaient rendez-vous dans la bibliothèque pour étudier.

Il me fallait trouver une solution, un coin tranquille et isolé, le parc était parfait, bon, il y avait des étudiant, c’était certain mais si on cherchait bien, on pouvait trouver un coin relativement tranquille, sans personne où je pourrai lire sans être embêter par qui que ce soit.

Ma recherche dura un bon moment, à chaque fois je trouver un couple, phobie, je n’étais pas là pour voir des gens s’embrasser et me rappeler à quel point j’étais célibataire. Je soupirais en passant entre deux buissons et je trouvais l’endroit parfait, un petit coin de paradis, personne, un arbre de Judée et quelques fleurs, à la frontière avec la forêt, j’étais heureux, ça avait peut-être pris du temps mais je me pensais à l’abri de croiser quelqu’un.

Je m’installais donc, sortant de mon sac un livre et une bouteille d’eau, il faisait bon et la plupart des autres avaient cours. Je mettais une musique douce au son très bas et je lisais mon roman bien tranquillement. Je ne savais plus trop quoi faire, j’avais déjà commencé à bien réviser, tous les travaux que j’avais à faire était déjà réaliser et lu et relu. J’allais malheureusement devoir me trouver une occupation car ce soir c’était le début du week-end et le catalogue de Netflix était déjà sacrément entamé voir limite fini à l’allure où j’allais.

Je regardais ma montre, 16 heures, je me mettais une alarme, j’allais devoir me remettre en route pour 17h30, ça me laissait de le temps de vachement avancer dans mon livre et de me reposer et même me trouver un truc à faire, je savais que j’en serai incapable mais bon, ça ne coûtait rien d’y penser et de réfléchir, me faire des amis ? Je rigolais intérieurement, j’avais parfois un second degré assez marrant quand on y pense.