- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
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ABANDONNÉ - Où tu t'en vas avec tes skis? [ft. Lorcan Tamaharu]
Jeu 24 Juin 2021 - 4:26
Est-ce qu'avec l'âge adulte, Inès Saouli s'assagissait? Alors qu'elle avait fêté ses dix-neuf ans en bonne compagnie, un ou plusieurs verres à la main, à danser et chanter jusqu'aux petites heures du matin, ce 30 avril 2021 s'était déroulé studieusement. D'abord parce que c'était jour d'école, de toute façon, ensuite parce qu'elle avait un travail à remettre lundi matin et comptait bien faire autre chose de son weekend. Elle avait même refusé une invitation en boîte de Sasha et Padma, au point où ses copines s'étaient inquiétées de son état de santé. Elle avait quitté l'université tout de suite après son dernier cours de la journée pour se rendre à la maison familial. Inès se serait volontiers dispensée de ce repas chez les Saouli, mais considérant la situation tendue des derniers mois, elle avait préféré se plier à la tradition, même si sa mère lui lançait encore de temps en temps des regards de louve couvant sa précieuse progéniture.
Ç'aurait toutefois été mal connaître Inès que de penser qu'elle passerait son anniversaire sous silence. Toute la journée, elle avait porté une énorme rose jaune sur l'oreille droite, avait accepté gracieusement tout les bons voeux, les embrassades, les bises et les petits cadeaux de ses amis d'université. Avec Alba, elles s'étaient même payé un détour par le Victorian Market sur l'heure du lunch pour acheter de la lingerie fine, au grand plaisir d'Inès.
Mais ce qu'Inès attendait le plus, la raison pour laquelle elle avait sacrifié son vendredi soir pour terminer un travail, c'était également la raison pour laquelle son réveille-matin sonna à 8h un samedi matin : une journée ski! Et l'Écossaise avait, on ne sait comment, réussi à convaincre Lorcan de l'accompagner. Sitôt debout, Inès texta son ami : CAIRNGORM BABY!!!!! SEE YOU IN 1HR IN THE COURTYARD. Il serait aisé, de là, de transplaner jusqu'au pied de la montagne. Totalement inconsciente de ce qui s'était joué le soir précédent dans les catacombes de l'université et de ce qui y avait été trouvé, Inès s'apprêtait à passer une excellente journée.
Signe incontestable qu'Inès attendait ce moment de liberté depuis un moment, son sac de ski était déjà prêt, à côté de la porte. Quant à la sorcière, elle se doucha, s'habilla, se coiffa et se maquilla en un temps record et sans réveiller Alba, avant d'attraper un sac de noix et une tartine au passage. Elle arriva même avec un peu d'avance dans la cour intérieure et, poussée par une vague d'énergie qu'elle n'avait pas sentie depuis qu'elle s'était laissée entraîner dans une spirale dépressive pendant l'hiver, elle bondit sur un banc, puis s'élança pour aller se jucher sur les épaules d'une statue. Ce fut posée là qu'elle se mit en devoir de grignoter sa tranche de pain couverte d'une appétissante marmelade.
@Alba Santiago @Zahia Saouli @Lorcan Tamaharu
Ç'aurait toutefois été mal connaître Inès que de penser qu'elle passerait son anniversaire sous silence. Toute la journée, elle avait porté une énorme rose jaune sur l'oreille droite, avait accepté gracieusement tout les bons voeux, les embrassades, les bises et les petits cadeaux de ses amis d'université. Avec Alba, elles s'étaient même payé un détour par le Victorian Market sur l'heure du lunch pour acheter de la lingerie fine, au grand plaisir d'Inès.
Mais ce qu'Inès attendait le plus, la raison pour laquelle elle avait sacrifié son vendredi soir pour terminer un travail, c'était également la raison pour laquelle son réveille-matin sonna à 8h un samedi matin : une journée ski! Et l'Écossaise avait, on ne sait comment, réussi à convaincre Lorcan de l'accompagner. Sitôt debout, Inès texta son ami : CAIRNGORM BABY!!!!! SEE YOU IN 1HR IN THE COURTYARD. Il serait aisé, de là, de transplaner jusqu'au pied de la montagne. Totalement inconsciente de ce qui s'était joué le soir précédent dans les catacombes de l'université et de ce qui y avait été trouvé, Inès s'apprêtait à passer une excellente journée.
Signe incontestable qu'Inès attendait ce moment de liberté depuis un moment, son sac de ski était déjà prêt, à côté de la porte. Quant à la sorcière, elle se doucha, s'habilla, se coiffa et se maquilla en un temps record et sans réveiller Alba, avant d'attraper un sac de noix et une tartine au passage. Elle arriva même avec un peu d'avance dans la cour intérieure et, poussée par une vague d'énergie qu'elle n'avait pas sentie depuis qu'elle s'était laissée entraîner dans une spirale dépressive pendant l'hiver, elle bondit sur un banc, puis s'élança pour aller se jucher sur les épaules d'une statue. Ce fut posée là qu'elle se mit en devoir de grignoter sa tranche de pain couverte d'une appétissante marmelade.
@Alba Santiago @Zahia Saouli @Lorcan Tamaharu
- InvitéInvité
Re: ABANDONNÉ - Où tu t'en vas avec tes skis? [ft. Lorcan Tamaharu]
Mar 13 Juil 2021 - 19:31
Déroger à la sacro sainte grasse matinée du samedi matin impliquait pour Lorcan un énorme sacrifice, que dis-je, il s’agissait là d’une preuve d’amitié et de dévotion dépassant toutes les autres, ni plus ni moins. Et pourtant, il était à l’heure, ou presque. Sa ponctualité n’avait absolument rien de naturelle, c’était Lucrèce qui l’avait réveillé, doucement d’abord, puis avec plus d’ardeur à mesure que l’heure des retrouvailles approchait. Il avait ronchonné tant et plus, son mug de chocolat chaud calé entre les paluches, lippe en avant, comme un gosse, avant que le sommeil ne détapisse ses paupières et que son énergie proverbiale fasse trois fois le tour de ses artères pour chauffer son sang. Il fallait au moins ça pour affronter les températures fraiches du dehors et rejoindre Ines, qui l’agonisait de textos depuis plus d’une heure dejà. Il avait fait son sac à la hâte, considérant que sa baguette pallierait à une étourderie quelconque, au besoin. Une tartine de beurre de cacahuète coincée entre les crocs (on est américain ou on ne l’est pas), il avait transplané, encore un peu débraillé, à l’entrée de l’université pour rejoindre son amie. Dans sa capuche, José tirait un peu la langue, toujours groggy après un transplanage un peu approximatif de son humain favori. Si ils croisaient des moldus, le niffleur trouverait sa place sous son habituel bonnet de ski, mais Loki ne pouvait décemment pas passer la journée sans son compère de toujours.
Le nez en l’air, comme à son habitude, il repéra Ines de loin, juchée sur son perchoir, balançant les jambes dans le vide. La vue surprenante de son amie ainsi installée le fit avaler un bout de mie de travers, alors que le brave niffleur sifflotait joyeusement pour annoncer leur arrivée, bondissant de l’épaule de son maitre pour rejoindre la demoiselle (et son petit déjeuner convoité).
- She speaks.
O, speak again, bright angel! For thou art
As glorious to this night, being o'er my head,
As is a wingèd messenger of heaven
Unto the white, upturnèd, wondering eyes
Of mortals that fall back to gaze on him
When he bestrides the lazy-puffing clouds
And sails upon the bosom of the air… Etcetera.
Bon, il n’était pas totalement sur de cette version de la tirade, mais il avait eu à l’apprendre pour le cours de théâtre, à beaubatons, et l’avait déclamé des dizaines de fois. Il lui offrit un grand sourire plein de pâte à tartiner sur les chicots avant de venir lui pincer les orteils à travers les baskets.
- How are you, Pretty ?
Le nez en l’air, comme à son habitude, il repéra Ines de loin, juchée sur son perchoir, balançant les jambes dans le vide. La vue surprenante de son amie ainsi installée le fit avaler un bout de mie de travers, alors que le brave niffleur sifflotait joyeusement pour annoncer leur arrivée, bondissant de l’épaule de son maitre pour rejoindre la demoiselle (et son petit déjeuner convoité).
- She speaks.
O, speak again, bright angel! For thou art
As glorious to this night, being o'er my head,
As is a wingèd messenger of heaven
Unto the white, upturnèd, wondering eyes
Of mortals that fall back to gaze on him
When he bestrides the lazy-puffing clouds
And sails upon the bosom of the air… Etcetera.
Bon, il n’était pas totalement sur de cette version de la tirade, mais il avait eu à l’apprendre pour le cours de théâtre, à beaubatons, et l’avait déclamé des dizaines de fois. Il lui offrit un grand sourire plein de pâte à tartiner sur les chicots avant de venir lui pincer les orteils à travers les baskets.
- How are you, Pretty ?
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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» miroir du riséd : Emily Bador
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» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
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Re: ABANDONNÉ - Où tu t'en vas avec tes skis? [ft. Lorcan Tamaharu]
Mer 18 Aoû 2021 - 22:21
Il n'y avait pas de petits sacrifices, que des sacrifices qui en valaient la peine, avait pour habitude de dire le père d'Inès (ou était-ce un personnage de dessin animé de son enfance qui l'avait dit?... Inès n'en était plus très sûre). Toujours est-il qu'en voyant débouler son ami Lorcan avec une mine de Winnie The Pooh qu'on aurait privé de son miel, Inès se dit que la philo à deux balles, ça ne voulait pas dire grand-chose au final.
Perdue dans son observation pensive du ciel, dont la fraîcheur d'avril semblait embellir le bleu, Inès n'avait pas repéré son ami dès son arrivée. Ce fut le sifflement du niffleur qui la prévint. Elle tourna aussitôt la tête vers l'arrivant pour examiner en un coup d'oeil s'il avait bien apporté son barda pour la sortie plein air. Elle n'eut pas le temps de passer une remarque sur l'air "tombé du lit" de Lorcan que José tentait de lui subtiliser le dernier morceau de son petit-déjeuner.
« Eh là hooligan! C'est ma tartine à moi! Baraka! » Mais voyant que les remontrances n'y feraient rien, Inès s'empressa d'engouffrer sa (grosse) dernière bouchée. Ce fut donc la bouche bien pleine qu'elle marqua le rythme de la tirade que lui servit ce bon vieux Loki, qui, lui, tenta de lui pincer les orteils. « O Romeo, Romeo, wherefore art thou Romeo? Elle bascula de son perchoir pour aller lui flanquer une tape sur la main avant de se laisser tomber sur ses deux pieds au sol pour mieux lui coller deux bises sonores sur les joues.
Salut bogosse! Tu t'es mis au théâtre? J'croyais que ça t'emmerdait? T'es paré pour une journée de fou en descente? J'en rêve depuis des jours, j'te jure! J'ai des fourmis dans les pattes. » D'un saut de puce, elle s'empara de son sac de ski d'une main et de sa baguette de l'autre. « Y a un portoloin qui part dans 12 minutes du côté du jardin. Ou tu préfères transplaner? »
Inès souriait à pleine dents, elle se sentait prête à déborder de joie. Elle était là, pleinement là, dans l'air frais du matin, ses vingt ans fraîchement gagnés, et le goût sucré de sa tartine encore sur les lèvres, avec un de ses meilleurs amis. Elle avait bien l'intention de lui envoyer quelques boules de neige par la tête plus tard, juste pour le plaisir de le voir protester. La noirceur de l'hiver lui paraissait déjà bien loin.
Perdue dans son observation pensive du ciel, dont la fraîcheur d'avril semblait embellir le bleu, Inès n'avait pas repéré son ami dès son arrivée. Ce fut le sifflement du niffleur qui la prévint. Elle tourna aussitôt la tête vers l'arrivant pour examiner en un coup d'oeil s'il avait bien apporté son barda pour la sortie plein air. Elle n'eut pas le temps de passer une remarque sur l'air "tombé du lit" de Lorcan que José tentait de lui subtiliser le dernier morceau de son petit-déjeuner.
« Eh là hooligan! C'est ma tartine à moi! Baraka! » Mais voyant que les remontrances n'y feraient rien, Inès s'empressa d'engouffrer sa (grosse) dernière bouchée. Ce fut donc la bouche bien pleine qu'elle marqua le rythme de la tirade que lui servit ce bon vieux Loki, qui, lui, tenta de lui pincer les orteils. « O Romeo, Romeo, wherefore art thou Romeo? Elle bascula de son perchoir pour aller lui flanquer une tape sur la main avant de se laisser tomber sur ses deux pieds au sol pour mieux lui coller deux bises sonores sur les joues.
Salut bogosse! Tu t'es mis au théâtre? J'croyais que ça t'emmerdait? T'es paré pour une journée de fou en descente? J'en rêve depuis des jours, j'te jure! J'ai des fourmis dans les pattes. » D'un saut de puce, elle s'empara de son sac de ski d'une main et de sa baguette de l'autre. « Y a un portoloin qui part dans 12 minutes du côté du jardin. Ou tu préfères transplaner? »
Inès souriait à pleine dents, elle se sentait prête à déborder de joie. Elle était là, pleinement là, dans l'air frais du matin, ses vingt ans fraîchement gagnés, et le goût sucré de sa tartine encore sur les lèvres, avec un de ses meilleurs amis. Elle avait bien l'intention de lui envoyer quelques boules de neige par la tête plus tard, juste pour le plaisir de le voir protester. La noirceur de l'hiver lui paraissait déjà bien loin.
- InvitéInvité
Re: ABANDONNÉ - Où tu t'en vas avec tes skis? [ft. Lorcan Tamaharu]
Mar 31 Aoû 2021 - 13:29
L’avantage, avec Ines, c’était qu’il ne perdait pas de temps, le Tamaharu : pas besoin de passé mille ans à se faire des politesses, ni même à parler de la pluie et du beau temps avant d’attaquer les choses sérieuses. Elle était comme lui : intense. Empressée. Avec Ines, il n’était jamais question de perdre une goutte, une miette, une seconde, et en cela, ils s’entendaient comme larrons en foire, au grand dam de tout ceux qui n’avaient pas l’énergie de les suivre.
- Franchement, si j’étais pas déjà perclus de cours à la con, le théatre ça me brancherait bien ! Mais avec le groupe de zicos, les cours de légi avec Roseburry, et mes cours où, paaaarait il, je suis sensé être exemplaire pour qu’on me foute la paix… Et le pire, c’est que ce sont même pas mes darons qui me mettent la pression pour la fac, nooon, même pas, c’est ma meuf ! … elle a quand même sacrément de la chance d’être aussi jolie, héhé. T’veux que je te porte un truc ?
Il passait du coq à l’âne sans même prendre le temps d’une respiration. Tout en tapotant le petit sac qu’il avait à l’arrière du dos : Monsieur était de la haute, et faire des efforts superflus lui étaient impensables : il avait le pouvoir de mettre un régiment dans une petite besace, il n’allait quand même pas s’enquiquiner à trimballer des skis à la main, à la moldu ! C’était un coup à se blesser, en plus, dégourdi comme il l’était...
- Bah go pour le portoloin mon Poulet, on croisera peut être d’autres gens qui voudront se joindre à nous ? Bon, pas des lufkins hein, ils sont chiants en général, ce sont des putains de lopettes, à réflechir quinze plombes avant de mettre un pied devant l’autre…
D’un pas preste, bras dessus dessus avec l’autre wright, il avait pris le chemin qui menait au fameux portoloin du fond du jardin. Ils n’étaient pas bien nombreux à cette heure tôtive et, de toute évidence, pas de lufkin en vue. Lorcan asséna un check amical sur le poing d’un pokeby adepte des soirées au grenier, avant de se saisir d’une partie du lampadaire à la peinture orange flashy qui leur servirait de moyen de transport pour la journée.
- Je te préviens, j’suis en canne ! J’ai passé la semaine à étudier, j’ai même pas pu aller à la piscine, j’ai l’impression d’être sur le point d’exploser. Sans rire, je sais pas comment ils font les autres, à rester concentrés des heures devant un livre d’arithmancie… Et toi alors, tu penses l’avoir, ton année, du coup ? Malgré le fait que ma marraine te fasse la misère en classe ?
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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» âge : 22 ans (2001-04-30)
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Re: ABANDONNÉ - Où tu t'en vas avec tes skis? [ft. Lorcan Tamaharu]
Jeu 2 Sep 2021 - 22:59
« C'est pas faute de t'avoir dit qu'on est bien mieux en vol solo! » Inès envoya valser ses cheveux vers l'arrière avant de les réunir d'un seul mouvement en une queue qu'elle remonta sur sa nuque. Le transport en portoloin n'était jamais tendre avec les longues coiffes, et si Inès ne voulait pas se retrouver avec des noeuds à n'en plus finir, bonnet sur le crâne ou pas, il valait mieux prévenir.
La conversation débridée de son ami ne la faisait pas sourciller. Pour tout dire, elle ne se rendait même pas compte qu'il passait du coq à l'âne en quelques instants, tant elle menait ses conversations au même train d'enfer. La vie était trop courte pour s'encombrer de discussions à n'en plus finir : sujet lancé, prochain sujet! Inès s'empressa d'attraper son barda avant que Lorcan ne décide de jouer les valets de pied. Elle aimait trimballer ses affaires à la moldue plutôt que de les rétrécir ou de les faire flotter. Elle aimait sentir ses muscles travailler, ça l'ancrait dans le présent.
Bras dessus, bras dessous avec l'Américano-Kiwi, elle avançait d'un bon pas vers le portoloin. Pressée de dévaler les pentes après s'être privée de ski pendant si longtemps. Elle laissa Lorcan faire copain-copain avec un type dont le visage ne lui disait rien qui vaille tandis qu'elle assurait sa prise à la fois sur le lampadaire, son sac de sport et ses skis. Peut-être aurait-elle dû rétrécir ses skis quand même?
Trop tard. Le portoloin les emportait dans son vertigineux tourbillon. Certains avaient le mal des transports en portoloin, Inès elle affichait un large sourire en sentant son estomac virer à l'envers en même temps que sa tête. Effet montagnes russes gratuit!
L'air froid les accueilla à l'arrivée. Inès souriait encore plus largement quand elle se tourna vers Lorcan. Elle plaqua la main sur la bouche de son camarade. « Shhh. Un mot de plus sur ta marraine... ou sur l'école... et je t'enfonce la tête dans le congère, là. Compris? » Elle relâcha son prisonnier pour mieux admirer la montagne et le remonte-pente qui les mènerait vers une glorieuse descente. D'un coup de poing sur l'épaule de Lorcan, elle donna le signal du départ et s'élança vers l'entrée du vestiaire. « Traîne pas! Aujourd'hui, j'bouffe du Cairngorm! »
Quelques minutes plus tard, assise aux côtés du Tamaharu et de son niffleur, et en souriant toujours, à croire que ses lèvres s'étaient déjà figées là dans le froid, Inès inspira un grand coup. Ses skis balançaient dans le vide sous elle. « T'as pas idée comme ça m'a manqué! On fait la piste expert pour commencer et on se garde l'extrêmement dangereuse et un peu suicidaire pour ce midi? »
La conversation débridée de son ami ne la faisait pas sourciller. Pour tout dire, elle ne se rendait même pas compte qu'il passait du coq à l'âne en quelques instants, tant elle menait ses conversations au même train d'enfer. La vie était trop courte pour s'encombrer de discussions à n'en plus finir : sujet lancé, prochain sujet! Inès s'empressa d'attraper son barda avant que Lorcan ne décide de jouer les valets de pied. Elle aimait trimballer ses affaires à la moldue plutôt que de les rétrécir ou de les faire flotter. Elle aimait sentir ses muscles travailler, ça l'ancrait dans le présent.
Bras dessus, bras dessous avec l'Américano-Kiwi, elle avançait d'un bon pas vers le portoloin. Pressée de dévaler les pentes après s'être privée de ski pendant si longtemps. Elle laissa Lorcan faire copain-copain avec un type dont le visage ne lui disait rien qui vaille tandis qu'elle assurait sa prise à la fois sur le lampadaire, son sac de sport et ses skis. Peut-être aurait-elle dû rétrécir ses skis quand même?
Trop tard. Le portoloin les emportait dans son vertigineux tourbillon. Certains avaient le mal des transports en portoloin, Inès elle affichait un large sourire en sentant son estomac virer à l'envers en même temps que sa tête. Effet montagnes russes gratuit!
L'air froid les accueilla à l'arrivée. Inès souriait encore plus largement quand elle se tourna vers Lorcan. Elle plaqua la main sur la bouche de son camarade. « Shhh. Un mot de plus sur ta marraine... ou sur l'école... et je t'enfonce la tête dans le congère, là. Compris? » Elle relâcha son prisonnier pour mieux admirer la montagne et le remonte-pente qui les mènerait vers une glorieuse descente. D'un coup de poing sur l'épaule de Lorcan, elle donna le signal du départ et s'élança vers l'entrée du vestiaire. « Traîne pas! Aujourd'hui, j'bouffe du Cairngorm! »
Quelques minutes plus tard, assise aux côtés du Tamaharu et de son niffleur, et en souriant toujours, à croire que ses lèvres s'étaient déjà figées là dans le froid, Inès inspira un grand coup. Ses skis balançaient dans le vide sous elle. « T'as pas idée comme ça m'a manqué! On fait la piste expert pour commencer et on se garde l'extrêmement dangereuse et un peu suicidaire pour ce midi? »
- InvitéInvité
Re: ABANDONNÉ - Où tu t'en vas avec tes skis? [ft. Lorcan Tamaharu]
Jeu 16 Sep 2021 - 17:46
Lorcan avait tiré la langue, et balayé l’argument d’Inès d’un mouvement de la main un peu précieux. Oui, bien sur, ils auraient pu opter pour un vol de moyen courrier, mais voyez vous, ce n’était pas si pratique que cela : déjà, en balai, on se pèle les miches. On est obligé de rester concentré tout le long du vol, et le passage dans les nuages ou le brouillard n’était pas exactement une partie de plaisir. Et puis qui dit balai, dit temps de trajet rallongé, et quand on est, comme le Tamaharu, pas franchement un lève tôt, les transports en commun magiques, c’est très bien aussi.
Il avait tellement l’habitude d’utiliser portoloin et cheminette que lorsque l’objet s’activa, il se contenta de retenir sa respiration et de plaquer sa langue contre son palais, astuce de sioux pour ne pas voir son oreille interne danser la carmagnole. Ses pieds bottés s’enfoncèrent dans la neige molle et, avant qu’il n’ait le temps de se redresser, Ines avait plaqué sa main sur sa bouche en le menaçant. Il roula des yeux en grognant des onomatopées sans but précis, avant d’ôter la paluche de la wright de sa bouche et de se redresser de toute sa haute stature. Là, normalement, il serait trop grand pour que la Saouli ne puisse atteindre sa bouche. Bien fait pour elle.
- Pour ça faudrait que t’arrive à me soulever, ptite tête, et c’est pas demain la veille avec ton ptit corps de lâche !
Mature comme jamais, il lui tira la langue avant de prendre le chemin du vestiaire des messieurs. En bon gosse de riche qui se respectait, il avait un pantalon de neige et une veste fine hors de prix, de la meilleure qualité possible coté moldu, et réhaussé de quelques sortilèges discrets pour rendre le tout chauffant, imperméable et anti-choc. Ses raybans sur le bout du nez, il avait fière allure, ça, on ne pouvait pas le lui retirer, alors qu’il s’avançait vers la jolie brune pour se jucher sur le banc mécanique qui les amenait vers les sommets. Sous sortilège de désillusion, José était venu se fourrer dans son cou, tendant de temps en temps le museau vers Ines pour lui tripoter les cheveux, et tenter d’ôter l’élastique au fermoir brillant qui retenait sa chevelure.
- Putain, tu m’étonnes, moi pareil. J’ai pas pu aller à Aspen cet hiver, tu te rends compte ? Avec la fac et tout, les vieux dramas qui s’enchainent, j’ai rien eu le temps de faire. C’est bien la peine d’avoir chassé les moldus d’un bout de la montagne si je peux même pas skier dessus. Allez bichette, va pour ton plan. Oh, et t’as prévu le casse dalle à midi, ou on se fait un cornet de frites bien grasses du food truck ? Parce que bouffer de la saucisse, ça doit te manquer, héhé.
Il avait tellement l’habitude d’utiliser portoloin et cheminette que lorsque l’objet s’activa, il se contenta de retenir sa respiration et de plaquer sa langue contre son palais, astuce de sioux pour ne pas voir son oreille interne danser la carmagnole. Ses pieds bottés s’enfoncèrent dans la neige molle et, avant qu’il n’ait le temps de se redresser, Ines avait plaqué sa main sur sa bouche en le menaçant. Il roula des yeux en grognant des onomatopées sans but précis, avant d’ôter la paluche de la wright de sa bouche et de se redresser de toute sa haute stature. Là, normalement, il serait trop grand pour que la Saouli ne puisse atteindre sa bouche. Bien fait pour elle.
- Pour ça faudrait que t’arrive à me soulever, ptite tête, et c’est pas demain la veille avec ton ptit corps de lâche !
Mature comme jamais, il lui tira la langue avant de prendre le chemin du vestiaire des messieurs. En bon gosse de riche qui se respectait, il avait un pantalon de neige et une veste fine hors de prix, de la meilleure qualité possible coté moldu, et réhaussé de quelques sortilèges discrets pour rendre le tout chauffant, imperméable et anti-choc. Ses raybans sur le bout du nez, il avait fière allure, ça, on ne pouvait pas le lui retirer, alors qu’il s’avançait vers la jolie brune pour se jucher sur le banc mécanique qui les amenait vers les sommets. Sous sortilège de désillusion, José était venu se fourrer dans son cou, tendant de temps en temps le museau vers Ines pour lui tripoter les cheveux, et tenter d’ôter l’élastique au fermoir brillant qui retenait sa chevelure.
- Putain, tu m’étonnes, moi pareil. J’ai pas pu aller à Aspen cet hiver, tu te rends compte ? Avec la fac et tout, les vieux dramas qui s’enchainent, j’ai rien eu le temps de faire. C’est bien la peine d’avoir chassé les moldus d’un bout de la montagne si je peux même pas skier dessus. Allez bichette, va pour ton plan. Oh, et t’as prévu le casse dalle à midi, ou on se fait un cornet de frites bien grasses du food truck ? Parce que bouffer de la saucisse, ça doit te manquer, héhé.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
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» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
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Re: ABANDONNÉ - Où tu t'en vas avec tes skis? [ft. Lorcan Tamaharu]
Mer 20 Oct 2021 - 22:49
« Tu sais ce qu'il fait dire mon petit corps de lâche? » répondit l'Écossaise, avec un sourire qui démentait toute velléité d'éclater le squelette de son ami. Elle lui infligea tout de même à l'avant-bras un bon coup de poing, avec la force d'un bébé troll, tandis qu'ils remontaient tous deux la pente.
Le vide sous eux pouvaient être terrifiant pour certains, mais Inès l'adorait. Elle adorait être suspendue entre ciel et terre tel un fantôme incapable de rejoindre le monde des morts. Flotter sans attaches, c'était un rêve agréable. Dans les mois précédents, c'était autre chose qui lui donnait des cauchemars qu'aucun lumos ni aucune lumière de bougie ne pouvait chasser.
Pas totalement indifférente au charme du grand brun, Inès se fit la réflexion qu'elle avait tout de même de la chance de compter Lorcan parmi ses amis, après qu'ils se soient perdus de vue pendant quelques années. Avec ses lunettes de richard sur le bout du nez, il donnait toutefois un peu l'impression de porter un déguisement, comme s'il jouait le rôle du fils de bonne famille (qu'il était, certes), sorcier sûr de son rang et de sa place dans le monde. Inès n'avait pas eu l'occasion de sortir beaucoup avec son ami ces derniers mois, par sa très grande faute à elle, et pendant une demi-seconde de silence, elle se demanda si Lorcan portait ce masque-là depuis un moment ou s'il ne se rendait sincèrement pas compte de ce qu'il était en train de dire.
« Elle est à tout le monde la montagne, sauf peut-être aux imbéciles. Quant à mon régime, je vois pas en quoi ça te concerne! » Elle porta la main à sa chevelure pour tenter de repousser gentiment le petit monstre qui s'attaquait à son élastique. Elle fouilla dans sa poche pour en tirer une friandise qu'elle utilisa comme appât à niffleur.
La blague l'avait piquée au vif plus qu'elle n'aurait dû. Il faut dire que même dans le petit monde parallèle dans lequel sa dépression l'avait amenée en lui donnant des allures de morte-vivante (soigneusement cachées par le maquillage), Inès n'était pas complètement sourde aux rumeurs qui couraient à son endroit. Parfois, le regard qu'on jetait aux femmes à la sexualité un peu trop affirmé n'était pas bien plus tendre que celui qu'on réservait, dans certains cercles puristes, aux vampires, zombies, loups-garous et sang-mêlés de tous acabits : des parias.
Ils arrivaient vers le haut de la montagne, mais il reste encore quelques minutes avant que tous deux ne dégringolent la montagne, et Inès comptait bien alléger son bagage avant d'en arriver là. « Éclaire ma lanterne, vas-y, que dit Le Chineur sur les saucisses que j'ai mangées ? » Inès était des personnes qui aimaient tout savoir sur tout le monde, elle l'admettait volontiers, mais plus le temps passait et plus elle prenait Le Chineur en horreur. Sous le ton bon enfant, elle avait l'impression qu'on y alimentait les tensions, et ça l'effrayait un peu de voir où ça pouvait mener. Depuis la fête d'Halloween de l'année précédente, sa lecture du journal avait commencé à changer, comme si la façon dont on y avait rapporté les célébrations de Samain avait été le début de quelque chose de laid. En même temps, Inès devait bien admettre que les racines de sa déprime avaient déjà fait leur chemin en elle à ce moment-là.
Consciente que son ton de voix avait fait virer la conversation sur une pente désagréable, Inès poussa un soupir. « Désolée, réponds pas. Je crois que je suis encore un peu fatiguée. Je risquerais de te transformer en citrouille avant le sommet. I'm gonna Scream a lot on the way down, will do wonder on me. Va pour le cornet de frites grasses, je te laisse les moules! »
Le vide sous eux pouvaient être terrifiant pour certains, mais Inès l'adorait. Elle adorait être suspendue entre ciel et terre tel un fantôme incapable de rejoindre le monde des morts. Flotter sans attaches, c'était un rêve agréable. Dans les mois précédents, c'était autre chose qui lui donnait des cauchemars qu'aucun lumos ni aucune lumière de bougie ne pouvait chasser.
Pas totalement indifférente au charme du grand brun, Inès se fit la réflexion qu'elle avait tout de même de la chance de compter Lorcan parmi ses amis, après qu'ils se soient perdus de vue pendant quelques années. Avec ses lunettes de richard sur le bout du nez, il donnait toutefois un peu l'impression de porter un déguisement, comme s'il jouait le rôle du fils de bonne famille (qu'il était, certes), sorcier sûr de son rang et de sa place dans le monde. Inès n'avait pas eu l'occasion de sortir beaucoup avec son ami ces derniers mois, par sa très grande faute à elle, et pendant une demi-seconde de silence, elle se demanda si Lorcan portait ce masque-là depuis un moment ou s'il ne se rendait sincèrement pas compte de ce qu'il était en train de dire.
« Elle est à tout le monde la montagne, sauf peut-être aux imbéciles. Quant à mon régime, je vois pas en quoi ça te concerne! » Elle porta la main à sa chevelure pour tenter de repousser gentiment le petit monstre qui s'attaquait à son élastique. Elle fouilla dans sa poche pour en tirer une friandise qu'elle utilisa comme appât à niffleur.
La blague l'avait piquée au vif plus qu'elle n'aurait dû. Il faut dire que même dans le petit monde parallèle dans lequel sa dépression l'avait amenée en lui donnant des allures de morte-vivante (soigneusement cachées par le maquillage), Inès n'était pas complètement sourde aux rumeurs qui couraient à son endroit. Parfois, le regard qu'on jetait aux femmes à la sexualité un peu trop affirmé n'était pas bien plus tendre que celui qu'on réservait, dans certains cercles puristes, aux vampires, zombies, loups-garous et sang-mêlés de tous acabits : des parias.
Ils arrivaient vers le haut de la montagne, mais il reste encore quelques minutes avant que tous deux ne dégringolent la montagne, et Inès comptait bien alléger son bagage avant d'en arriver là. « Éclaire ma lanterne, vas-y, que dit Le Chineur sur les saucisses que j'ai mangées ? » Inès était des personnes qui aimaient tout savoir sur tout le monde, elle l'admettait volontiers, mais plus le temps passait et plus elle prenait Le Chineur en horreur. Sous le ton bon enfant, elle avait l'impression qu'on y alimentait les tensions, et ça l'effrayait un peu de voir où ça pouvait mener. Depuis la fête d'Halloween de l'année précédente, sa lecture du journal avait commencé à changer, comme si la façon dont on y avait rapporté les célébrations de Samain avait été le début de quelque chose de laid. En même temps, Inès devait bien admettre que les racines de sa déprime avaient déjà fait leur chemin en elle à ce moment-là.
Consciente que son ton de voix avait fait virer la conversation sur une pente désagréable, Inès poussa un soupir. « Désolée, réponds pas. Je crois que je suis encore un peu fatiguée. Je risquerais de te transformer en citrouille avant le sommet. I'm gonna Scream a lot on the way down, will do wonder on me. Va pour le cornet de frites grasses, je te laisse les moules! »
- InvitéInvité
Re: ABANDONNÉ - Où tu t'en vas avec tes skis? [ft. Lorcan Tamaharu]
Mer 17 Nov 2021 - 14:46
Ines sifflait des répliques courroucées à un Lorcan rigolard, qui en faisait des tonnes rien ue pour le plaisir de la voir monter sur ses grands chevaux. C’était ce qui était le plus drôle avec Ines, elle partait au quart de tour. Ce n’était pas tant qu’elle était premier degré, Dieu merci, elle avait suffisamment d’humour pour être capable de le reconnaître dans ses sarcasmes, mais elle avait la langue aussi bien pendue que lui, ou presque. Néanmoins, il sentit qu’il avait réussi à attiser sa curiosité, avec ses sous entendus stupides, qui n’avaient de fondements que les bruits de couloir un peu débiles qu’il pouvait entendre à l’université (ou dans la tête des passants, quand il s’ennuyait, mais ça, c’était encore une autre histoire.)
- Roh, tout de suite ce bon vieux Chineur … Jte signale qu’il m’a blacklisté aussi heiiiin !
Il fallait dire qu’avec son excursion avec Niven dans le bureau qui leur servait de salle de rédaction, il s’était attiré les foudres du journal satirique un bon paquet de fois. Et puis, tout le monde savait que les trois quarts des « révélations » étaient du pur bullshit, tellement pur qu’il faisait un compost fabuleux pour les plantes de la serre de botanique, alors pourquoi se montrait-elle soudainement si frileuse ? Il haussa un sourcil, mais ne prit pas la peine d’insister : c’était qu’elle non plus, elle avait pas eu un hiver facile, et ils n’étaient pas là pour transformer le remonte pente en banquette de psy : ce qui comptait, c’était la poudreuse, et celle ci, pas besoin de s’en mettre plein les narines pour en ressentir les grisants effets.
- Behhh . I HATE seafood. For real, shellfish are, like, snails and coackroaches of the ocean, Who the hell decided one day that it was a GOOD IDEA ?
Ils basculaient d’une langue à l’autre sans même réflechir, comme les sales gosses qu’ils étaient, enfants, à dissimuler leurs plans foireux aux gamins qui non bilingues. Quand finalement ils atteignirent les cîmes, Lorcan s’étira, récupérant José pour le ranger bien soigneusement dans l’une des poches intérieures de son blouson, couvrant son petit nez tout doux avec un bout de son écharpe.
- T’es prête, poulette ? Le dernier arrivé en bas paye un tour de luge à l’autre. Et en remontant la piste à pieds, héhé !
Sans attendre, Lorcan s’était propulsé en arrière, avec l’aisance des petits cons à qui papa et maman avaient payé des vacances à la neige plus souvent qu’il y avait eu de vacances scolaires prévues à cet effet. Il avançait et glissait avec un plaisir non feint entre les arbres, cherchant les chemins de traverse les moins fréquentés, pour le simple frisson de sentir la poudreuse vierge crisser sous ses skis. Si en plus, il parvenait à atteindre quelques tremplins naturels, c’était encore mieux. Il était à peu près sur d’avoir pris l’ascendant sur la jeune femme, tournant parfois la tête pour essayer de la retrouver dans son sillage, manquant parfois de se prendre un sapin à force de regarder en arrière. Un peu de concentration, Loki, sinon tu es bon pour tirer les luges…
(lancé de dé : pair, Lorcan gagne la course, impair, Ines gagne)
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
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Re: ABANDONNÉ - Où tu t'en vas avec tes skis? [ft. Lorcan Tamaharu]
Sam 18 Déc 2021 - 19:35
« Mais t'es trop un sale tricheuuuuuuuuur! » beugla Inès au moment où son ami s'élançait sur la piste sans attendre une once de début de signal de départ. Bien que le Choixpeau l'ait autrefois placée à Poufsouffle (à son grand désarroi), Inès avait en elle une bonne dose d'esprit de compétition, et il n'était PAS QUESTION de laisser gagner un vilain garnement comme Lorcan. Et il était surtout absolument hors de question qu'elle lui laisse l'honneur d'une descente en luge tous frais payés à sa charge.
L'athlétique Écossaise s'élança à la suite de son compétiteur, compensant son faible poids par une silhouette aérodynamique. En se penchant vers l'avant et en ramenant les bras contre elle, Inès parvint à accélérer encore davantage, mordant presque les skis de Lorcan à un moment avant qu'il ne bifurque dans une piste tertiaire qu'il crut sans doute à même de lui donner de l'avance. Sans quitter la piste principale, Inès se serra sur la droite pour éviter tout obstacle en la personne d'autres skieurs, la jeune sorcière profita d'une courte série de petites bosses pour prendre de la vitesse, les genoux lui remontant presque jusqu'au menton tant elle gardait la tête basse.
Le plaisir de la vitesse la grisait. Voilà longtemps qu'elle n'avait pas pu déployer toute son énergie dans une activité sportive. La vie académique, elle s'en accommodait, mais ça manquait souvent de sensations fortes et de culbutes. Et puis il n'était pas toujours facile de trouver des partenaires de sports, même parmi les membres de sa maison, en cette fin de session. La descente lui permettait de se concentrer sur une seule chose : la piste devant elle, et d'anticiper des obstacles très concrets.
Quand la piste de Lorcan rejoignit la piste principale, Inès constata avec agacement qu'elle accusait encore un léger retard sur l'adversaire à abattre. Vu la courte distance qui les séparait du "fil d'arrivée", elle calcula qu'elle n'avait pas le choix que de prendre un risque. Et ce risque se présentait sous la forme d'une belle bosse au centre de la piste, trop loin de Lorcan pour qu'il en profite, mais accessible à Inès, si elle se décalait de trois mètres vers la gauche. Elle bifurqua...
Pendant un moment, alors qu'elle accélérait sur la bosse, elle pensa parvenir à rattraper le chenapan, mais il semblait que son poids plume lui jouait encore des tours. Elle eut beau se faire le plus petit possible, elle atteignit le bas de la montagne un bon cinq mètres derrière son adversaire, qui n'allait certainement pas manquer l'occasion de parader. Inès cherchait déjà un bon tas de neige où se servir pour former une balle de neige.
L'athlétique Écossaise s'élança à la suite de son compétiteur, compensant son faible poids par une silhouette aérodynamique. En se penchant vers l'avant et en ramenant les bras contre elle, Inès parvint à accélérer encore davantage, mordant presque les skis de Lorcan à un moment avant qu'il ne bifurque dans une piste tertiaire qu'il crut sans doute à même de lui donner de l'avance. Sans quitter la piste principale, Inès se serra sur la droite pour éviter tout obstacle en la personne d'autres skieurs, la jeune sorcière profita d'une courte série de petites bosses pour prendre de la vitesse, les genoux lui remontant presque jusqu'au menton tant elle gardait la tête basse.
Le plaisir de la vitesse la grisait. Voilà longtemps qu'elle n'avait pas pu déployer toute son énergie dans une activité sportive. La vie académique, elle s'en accommodait, mais ça manquait souvent de sensations fortes et de culbutes. Et puis il n'était pas toujours facile de trouver des partenaires de sports, même parmi les membres de sa maison, en cette fin de session. La descente lui permettait de se concentrer sur une seule chose : la piste devant elle, et d'anticiper des obstacles très concrets.
Quand la piste de Lorcan rejoignit la piste principale, Inès constata avec agacement qu'elle accusait encore un léger retard sur l'adversaire à abattre. Vu la courte distance qui les séparait du "fil d'arrivée", elle calcula qu'elle n'avait pas le choix que de prendre un risque. Et ce risque se présentait sous la forme d'une belle bosse au centre de la piste, trop loin de Lorcan pour qu'il en profite, mais accessible à Inès, si elle se décalait de trois mètres vers la gauche. Elle bifurqua...
Pendant un moment, alors qu'elle accélérait sur la bosse, elle pensa parvenir à rattraper le chenapan, mais il semblait que son poids plume lui jouait encore des tours. Elle eut beau se faire le plus petit possible, elle atteignit le bas de la montagne un bon cinq mètres derrière son adversaire, qui n'allait certainement pas manquer l'occasion de parader. Inès cherchait déjà un bon tas de neige où se servir pour former une balle de neige.
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Re: ABANDONNÉ - Où tu t'en vas avec tes skis? [ft. Lorcan Tamaharu]
Sam 18 Déc 2021 - 19:35
Le membre 'Inès Saouli' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de Duelliste' : 4
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