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coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Dim 18 Juil 2021 - 17:52
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008-095-1738Identité de la victime
Emmeline Thala, F, 47 ans.
Sorcière de sang mêlé, père algérien, mère britannique. Née à Bath. Vendeuse chez Fleury & Bott.
Retrouvée le 28-06-2021 à 17 :00 dans la crypte de la famille Pennington alors qu’ils s’apprêtaient à enterrer un des leurs. L'autopsie médicomagique a révélé des maléfices ainsi qu'un grigri vaudou dans la main de la victime. Estimations de la mort en mars 2021.Faits connus
Les employés de chez Fleury & Bott ont été interrogés, ainsi que les voisins de la victime. Rapportent une femme polie et très effacée. On ne lui connait pas de relations présentes. Aucun suspect clair en date du 6-07-2021.
Des liens avec une boutique vaudou (Chez Monsieur Danny) (moodboard) ont été repérés entre le 01-07-2021 et le 02-07-2021 par les deux enquêteurs chargés du dossier. Statut de pratiquante vaudou de la victime et sa relation à la boutique non-établis. Elle a été aperçue dans l’endroit à deux reprises par une ancienne collègue.
(nine nine) À l’instar de la plupart des gens qui avaient un talent tout désigné pour éviter de se mêler de leurs propres affaires lorsqu’il s’agissait de mettre le nez dans celles de comparses aux talents sous-utilisés, Evan Wakefield appréciait avoir raison. Et si Miguel s’était montré récalcitrant lorsque le Calédonien l’avait pris au piège au détour d’une bière, le Madrilène avait largement eu le mérite de se plier au processus avec (un peu) de grâce, décrochant le poste à la clef de l’entrevue à laquelle l’auror senior l’avait préparé. Membre fraichement intégré de la London 99, l’ancien joueur de quidditch s’était intégré parmi eux sans trop de difficulté – il fallait admettre que les brigadiers et aurors étaient soudés par une franche camaraderie et la conscience qu’en cas de danger mortel, ils pouvaient compter sur leurs compatriotes. Le Pajares avait été placé sous sa supervision, ses ambitions de tireur d’élite se mariant avec aisance aux responsabilités du cadet des Wakefield, qui, malgré le sérieux infusé par l’âge, était encore capable d’apprécier le sens de l’humour de l’Espagnol.
On n’aurait su trouver plus sérieux département que celui de la Justice Magique. C’était celui où se fréquentaient juges, procureurs, forces de l’ordre et autres aspects moins plaisants de la loi et l’ordre. Tout y était réglé, et généralement d’une importance capitale, si l’on en croyait les discours des stagiaires en droit qui se prenaient comme toujours pour le nombril du monde (suivis de très près par les futurs aurors, il fallait l’admettre, mais l’arrogance venait au moins avec la charge). Les bureaux étaient sobres ou témoignaient d’une austérité nimbée d’orgueil, le genre qui écrasait les volontés des récalcitrants et inspirait l’humilité aux inconscients. Même au sein des espaces dynamiques des divters bullpen des multiples services du bras armé du Ministère, on avançait avec prudence, lorsqu’on n’appartenait pas à cet univers. Partout, sauf dans le secret le mieux gardé de la population civile – le costumier du Ministère de la Magie.
Le maître des lieux avait gradué avec mention parmi les premières cohortes du cursus de Mode & textiles magiques, et gardait son antre plus férocement qu’un dragon. Il avait ouvert les bras aux deux collègues, qu’il avait d’ailleurs chargé de lourds drapés qui scintillaient sobrement sous la lumière tamisée de l’espace. À ses côtés, une jeune métamorphomage faisait même office de mannequin pour les salariés du Ministère – le tout était une ode à la balance fragile entre créativité et nécessaire productivité que demandent les enquêtes. « Messieurs, mission undercover à la frontière entre mondes moldu et sorcier, m’avez-vous écrit dans votre note me laissant relativement peu de préavis? », demanda le cinquantenaire au visage pourtant sans âge, un sourcil légèrement arqué au dessus d’une paupière légèrement soulignée de khol doré. C’était vrai – ils avaient annoncé leur venue à peine une vingtaine de minutes auparavant, à présent que les deux sorciers avaient confirmé que leurs deux pistes concordaient vers la boutique Chez Monsieur Danny, qui se situait entre deux mondes, là où la frontière entre quartiers sorciers et bâtiments moldus s’estompe. Là, la clientèle se faisait bigarrée et hétérogène : touristes avinés en quête d’une expérience inattendue dans la capitale britannique, sorciers à la recherche d’une magie un peu moins occidentale, historiens assoiffés d’une mythologie riche ou encore romanciers curieux de compléter leur univers d’histoires peu connues du grand public européen. « Exact, Monsieur Willoughby, et nos excuses pour le préavis serré – nous enquêtons sur un meurtre », expliqua le Calédonien en présentant un sourire contrit au costumier, qui se contenta de lever les mains et le regard vers le ciel. « Un meurtre, une urgence. Il y en a toujours, ici, croyez-vous qu’on vienne utiliser mes précieux conseils pour trois fois rien, Wakefield? Oh il y a bien l’occasionnelle stagiaire peu fortunée qui parvient à toucher mon cœur en sucre pour obtenir une tenue riche de gala afin d’accompagner un quelconque héritier de sang pur, mais il y a toujours des raisons pour ignorer la politesse, que dis-je, le respect qu’implique un costume convaincant. Qu’aviez-vous en tête, messieurs? »
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Ven 6 Aoû 2021 - 10:13
Franchement, les premiers jours, il s’était demandé ce qu’il allait bien pouvoir foutre là. Suffisait de voir le bureau qui lui était attribué, noyé sous les dossiers et la paperasse, pour se rendre compte qu’il était un peu à côté de la plaque l’espagnol. Est ce que les tireurs d’élite avaient VRAIMENT besoin d’un bureau ? Lui, il s’imaginait sur les routes, sur les grands places pour protéger les gens. Ou mieux, être appelé en urgence pour une intervention de la dernière chance lors qu’une prise d’otage ou quelque chose dans ce goût là…
Leurs petits enquêtes, il avait trouvé ça un peu chiant au début, fallait pas se mentir. Qui avait donc volé l’orange du marchand ? Il comprenait pas trop pourquoi on prenait tant au sérieux ce genre d’affaire inutile… J’sais pas y’avait pas d’autres gens qui pouvaient s’occuper de ces trucs là ?
Heureusement, l’ambiance était plutôt bonne. Si on mettait de côté la gêne de croiser Sidney qu’il n’avait pas vu depuis des mois et la haine qu’il avait ressenti en voyant Dimitri… Pour le reste, c’était plutôt cool : des potes partout. Même la cheffe avait finit par bien l’aimer. C’était pas beau ça ?
Pour le reste, Miguel commençait à se faire aux missions et à gagner en autonomie même si en tant que stagiaire il était sous la tutelle permanente de son mentor et ami Wakefield. Il était pas mécontent de ça le Grymm… Il apprenait vite et bien au contact du nouvel auror sénior. Et au plus le temps passait, au plus les enquêtes se faisaient intéressantes.
Il trépignait littéralement d’impatience. Evan lui avait fait un topo sur l’affaire et … une fois n’est pas coutume, Miguel avait même été aux archives pour se renseigner un peu. Le plot était intéressant, la thématique aussi… on aurait dit le début d’un super bon film d’espionnage magique. Et quand Evan lui avait parlé d’une mission undercover… Miguel avait demandé où on signait.
Il n’avait aucune idée de qui était Monsieur Willoughby. Ni en quoi exactement consistait son métier. Quand Evan lui avait expliqué, l’espagnol avait explosé de rire. Ouais, il s’y attendait pas. Une fois sur place, Miguel avait pourtant comprit que c’était sérieux ici… suffisait de voir la gueule du type qui les avait accueilli quoi. Et quand il demande à Evan ce qu’il a en tête, l’espagnol ne peut s’empêcher de répondre à sa place, pleins d’enthousiasme :
- Des touristes allemands !!!
Leurs petits enquêtes, il avait trouvé ça un peu chiant au début, fallait pas se mentir. Qui avait donc volé l’orange du marchand ? Il comprenait pas trop pourquoi on prenait tant au sérieux ce genre d’affaire inutile… J’sais pas y’avait pas d’autres gens qui pouvaient s’occuper de ces trucs là ?
Heureusement, l’ambiance était plutôt bonne. Si on mettait de côté la gêne de croiser Sidney qu’il n’avait pas vu depuis des mois et la haine qu’il avait ressenti en voyant Dimitri… Pour le reste, c’était plutôt cool : des potes partout. Même la cheffe avait finit par bien l’aimer. C’était pas beau ça ?
Pour le reste, Miguel commençait à se faire aux missions et à gagner en autonomie même si en tant que stagiaire il était sous la tutelle permanente de son mentor et ami Wakefield. Il était pas mécontent de ça le Grymm… Il apprenait vite et bien au contact du nouvel auror sénior. Et au plus le temps passait, au plus les enquêtes se faisaient intéressantes.
Il trépignait littéralement d’impatience. Evan lui avait fait un topo sur l’affaire et … une fois n’est pas coutume, Miguel avait même été aux archives pour se renseigner un peu. Le plot était intéressant, la thématique aussi… on aurait dit le début d’un super bon film d’espionnage magique. Et quand Evan lui avait parlé d’une mission undercover… Miguel avait demandé où on signait.
Il n’avait aucune idée de qui était Monsieur Willoughby. Ni en quoi exactement consistait son métier. Quand Evan lui avait expliqué, l’espagnol avait explosé de rire. Ouais, il s’y attendait pas. Une fois sur place, Miguel avait pourtant comprit que c’était sérieux ici… suffisait de voir la gueule du type qui les avait accueilli quoi. Et quand il demande à Evan ce qu’il a en tête, l’espagnol ne peut s’empêcher de répondre à sa place, pleins d’enthousiasme :
- Des touristes allemands !!!
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Sam 14 Aoû 2021 - 17:16
(nine nine) Sous le regard soupçonneux de Willoughby, Evan accorda une exclamation appréciative à son collègue plus jeune en entendant sa suggestion de costume. Des touristes allemands? L’idée n’était franchement pas mauvaise, qui était moins digne de méfiance que deux jeunes (oublions sa trentaine bien entamée, le cœur était résolument jeune) hommes en weekend le temps de quelques jours à Londres, venus découvrir la ville en épluchant les bars plutôt que les musées – c’est-à-dire correctement. Avisant le teint basané du Madrilène ainsi que les r qu’il roulait allègrement, Evan fronça pourtant les sourcils. « T’as pas du tout l’air d’un fritz par contre, mais tu dois bien être capable de rouler tes r encore plus et de jouer à l’étudiant Argentin bien bronzé débarqué en Europe pour ses études, hm? » Un sourire facétieux fendit le visage du Calédonien qui, malgré le sérieux de la mission, ne put s’empêcher de trouver l’idée absolument hilarante. Il y avait certainement moyen de se prendre au sérieux comme professionnel tout en récoltant de bons prétextes à anecdotes futures, oui? « Deux étudiants étrangers moldus venus faire la fête à Londres qui se retrouvent dans la boutique vaudou par pur hasard? », formula le Wakefield, les imaginant déjà tous deux smartphone à la main et démarche légèrement enfarinée tout à fait calculée.
Le costumier du Ministère hocha la tête, marmonnant entre ses dents quelques paroles inintelligibles dont on comprenait pourtant aisément le sens, doutant à la fois de la compétence des deux énergumènes qui lui faisaient face et qui abîmeraient très certainement les vêtements dont il avait la charge. Les brigadiers et les aurors, les pires – ça tombait dans le danger comme d’autres dans la potion magique, ceux-là, et immanquablement on lui rapportait des tenues complètement foutues qu’il lui revenait ensuite de restaurer. Vraiment, il n’était pas apprécié à sa juste valeur. Le petit homme revint, quelques tenues dans les mains. Il tendit les chemises à patterns d’oiseaux et aux manches courtes aux deux sorciers, accompagnés de shorts colorés pastel. Le parfait kit du touriste moldu tendance mais pas réellement. « On devrait être capables de faire les guignols de façon assez convaincante », souleva Evan en s’observant dans la glace, une fois changé. « Cela va sans dire Wakefield, nul besoin de faire usage de vos prolifiques talents d’acteur pour ce faire », renifla Willoughby.
Satisfaits de leurs accoutrements, les deux partenaires saluèrent le costumier et son assistante, avant de prendre la route vers les accès au Londres moldu au sein du bâtiment du Ministère. Parvenus non-loin de la cible de leur enquête, Evan fit signe à l’Espagnol de s’arrêter quelques instants. L’auror tira une flasque de whisky d’une de ses poches, et la tendit à Miguel. « C’est un sacrilège mais c’est le jeu – rince-toi la bouche avec et crache », lui demanda Evan avant de faire de même, se jurant d’omettre ce détail lorsqu’il raconterait l’histoire à Sebastian et @Dhan Chaffinch. Le Calédonien fit glisser quelques gouttes sur ses doigts, avec lesquels il humecta ensuite leurs cous. Légèrement parfumés d’alcool, les deux membres des forces publiques désormais vêtus comme deux parfaits étudiants en vacances dégageaient également l’odeur distinctive de ces pub crawlers qui pullulaient dans les quartiers des bars des villes britanniques, venus s’éclater pour quelques pounds. « Parfait. Che suis ein étudiant en musique et toi ein sportif boursier, tous deux de l’université de Munich, ja? » Ils n’étaient séparés de la boutique Chez Monsieur Danny que par deux coins de rue, et tomberaient dessus de façon convaincante dans quelques instants.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Mar 17 Aoû 2021 - 11:10
Miguel était chaud comme la braise, chaud patate. Sérieux cette enquête, il la sentait trop bien. Il avait même pas lu les documents que Evan lui avait donné (non, non, trop chiant la paperasse M’sieur) mais le brief du Calédonien l’avait emballé à fond la caisse. Non franchement… Qui avait eut l’idée géniale de planquer un corps DANS UNE TOMBE ? C’était un génie qu’il traquaient. Et cette histoire de vaudou c’était quand même super fun. Miguel n’y connaissait rien mais ça sonnait bien. Il avait même suggéré à Evan d’en toucher deux mots à Alice pour qu’elle puisse leur en dire plus… Vous auriez vu la tête du Wakefield : « alerte Pajares, idée de merde ». Well…
Quoi qu’il en soit, il se retrouvait chez ce vieux Willoughby pour la première fois et il avait une idée très précise ce que qu’il voulait… Des moïses en cuir, des chaussettes de sport blanche un peu degueu, un short vert kaki avec des poches, un débardeur blanc légèrement usé, une chemise beige ouverte, un appareil photo moldu dont il ne saurait absolument pas se servir et un BOB. OUI MONSIEUR WILLOUGHBY. UN BOB.
Bon, Evan avait pas tort. Il avait pas vraiment l’air d’un schleu. Et jouer l’étudiant argentin c’était grave dans ses cordes. Bordel s’il avait su qu’y’avait des petits stages de théâtre à la 99eme, il aurait certainement postulé plus tôt.
- Etudiant, étranger, venu faire la fête… J’ai presque pas besoin de m’déguiser !
Confirme le stagiaire avec un entrain dissimulé. Le petit Willoughby prit le chemin de l’arrière boutique tout en marmonnant dans la barbe qu’il n’avait pas, visiblement peut ravi de devoir prêter ses costumes à nos deux lurons. Il revient les bras chargés est ravi de la tenue qu’il enfile. Elle lui sied à ravir. Mais…
- Y’a pas moyen d’avoir un bob ?
Oui, oui, il y tient à son bob…
- Un bob ? A Londres ? Monsieur Pajares, votre bêtise défie votre insolence…
La grimace de l’espagnol ne se fait pas attendre et le regard impérieux d’Evan le détourne de ses requêtes abracadabrantesques. L’entrevue se conclu sur les capacités de l’auror et du stagiaire brigadier à faire les guignols sans avoir besoin d’accéder à leurs dons d’acteurs. Discutant de leurs objectifs, ils arrivèrent rapidement non loin de la boutique qu’ils devaient infiltrés quand l’ancien Elthered lui confia une flasque en lui demandant de se rincer la bouche mais pas le gosier.
- Quoi ? Même pas une p’tite gorgée ? Moi qui commençait à me dire que cette journée allait vraiment être fun.
Il soupira et imita son mentor. Whisky pur feu. Heureusement que c’était pas du rhum. Pas sur que l’espagnol aurait su résister à l’idée de prendre une toute petite gorgée. Les voila qui sentaient l’alcool, accoutrés comme deux imbéciles heureux de touristes. Miguel explose de rire à l’essai allemand du Wakefield :
- Pardon, pardon, pardon… j’m’y attendait pas. Oh j’te vois venir avec des yeux pas contents ! Les gens bourrés rigoles pour rien j’te signale, j’aurais pas cramé la couverture.
Il prend quelques secondes pour se composer un air sérieux et rentre dans la peau de son personnage.
- Ja voll, amigo !! Che suis ein sporrrrrtif, ein fussballer prrrromis à une belle carrrrrrière. Che suis en vacances à Londrrrres pour profiter des pubs et visiter quelques clubs de First League.
Un mélange de mots allemands, de « r » roulé à la manière des hispanophones et d’anglais pour se faire comprendre… Franchement, si ça c’était pas la couverture parfaite. Il dégaine son smartphone et ajoute :
- Vamos ?
Quoi qu’il en soit, il se retrouvait chez ce vieux Willoughby pour la première fois et il avait une idée très précise ce que qu’il voulait… Des moïses en cuir, des chaussettes de sport blanche un peu degueu, un short vert kaki avec des poches, un débardeur blanc légèrement usé, une chemise beige ouverte, un appareil photo moldu dont il ne saurait absolument pas se servir et un BOB. OUI MONSIEUR WILLOUGHBY. UN BOB.
Bon, Evan avait pas tort. Il avait pas vraiment l’air d’un schleu. Et jouer l’étudiant argentin c’était grave dans ses cordes. Bordel s’il avait su qu’y’avait des petits stages de théâtre à la 99eme, il aurait certainement postulé plus tôt.
- Etudiant, étranger, venu faire la fête… J’ai presque pas besoin de m’déguiser !
Confirme le stagiaire avec un entrain dissimulé. Le petit Willoughby prit le chemin de l’arrière boutique tout en marmonnant dans la barbe qu’il n’avait pas, visiblement peut ravi de devoir prêter ses costumes à nos deux lurons. Il revient les bras chargés est ravi de la tenue qu’il enfile. Elle lui sied à ravir. Mais…
- Y’a pas moyen d’avoir un bob ?
Oui, oui, il y tient à son bob…
- Un bob ? A Londres ? Monsieur Pajares, votre bêtise défie votre insolence…
La grimace de l’espagnol ne se fait pas attendre et le regard impérieux d’Evan le détourne de ses requêtes abracadabrantesques. L’entrevue se conclu sur les capacités de l’auror et du stagiaire brigadier à faire les guignols sans avoir besoin d’accéder à leurs dons d’acteurs. Discutant de leurs objectifs, ils arrivèrent rapidement non loin de la boutique qu’ils devaient infiltrés quand l’ancien Elthered lui confia une flasque en lui demandant de se rincer la bouche mais pas le gosier.
- Quoi ? Même pas une p’tite gorgée ? Moi qui commençait à me dire que cette journée allait vraiment être fun.
Il soupira et imita son mentor. Whisky pur feu. Heureusement que c’était pas du rhum. Pas sur que l’espagnol aurait su résister à l’idée de prendre une toute petite gorgée. Les voila qui sentaient l’alcool, accoutrés comme deux imbéciles heureux de touristes. Miguel explose de rire à l’essai allemand du Wakefield :
- Pardon, pardon, pardon… j’m’y attendait pas. Oh j’te vois venir avec des yeux pas contents ! Les gens bourrés rigoles pour rien j’te signale, j’aurais pas cramé la couverture.
Il prend quelques secondes pour se composer un air sérieux et rentre dans la peau de son personnage.
- Ja voll, amigo !! Che suis ein sporrrrrtif, ein fussballer prrrromis à une belle carrrrrrière. Che suis en vacances à Londrrrres pour profiter des pubs et visiter quelques clubs de First League.
Un mélange de mots allemands, de « r » roulé à la manière des hispanophones et d’anglais pour se faire comprendre… Franchement, si ça c’était pas la couverture parfaite. Il dégaine son smartphone et ajoute :
- Vamos ?
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Dim 22 Aoû 2021 - 12:41
(Chez Monsieur Danny) Face à la caricature que lui présentait Miguel, Evan grimaça – mais il fallait avouer que l’Espagnol faisait une figure de fratboy d’université européenne plus que convaincante pour leur mission. Il fallait mettre deux couches sur sa mine hilare – une de sérieux, et une de fausse ivresse dans laquelle les rires seraient à la fois sincères mais calculés. Défi de dramaturge, à relever par les deux comédiens – l’auror avait toujours su que les cours de théâtre seraient utiles à sa carrière. Point un pour les carrières dans les arts, thank you very much. Les deux joyeux drilles improvisés se tenaient par les épaules en fredonnant une quelconque de chanson de hooligan avant d’atteindre l’enseigne de la boutique Chez Monsieur Danny.
L’endroit était désert de présences humaines, mais depuis son séjour néo-orléanais, Evan se méfiait désormais de ce genre de boutique qui n’était vide qu’en apparence. Peut-être s’agissait-il d’un vulgaire attrape-moldus , mais la visite du Beau Bijou lui avait certainement appris à ne pas rejeter trop vite ces formes de magie appartenant aux cultures afro-caribéennes. L’intérieur était exigu, sorte de long couloir ressemblant davantage à un trou dans le mur qu’à une véritable boutique. Les multiples brûloirs à encens entretenaient un parfum lourd et entêtant dans l’air déjà chargé par les fleurs et bougies crépitant doucement. Une musique des iles était audible entre les tintements de légères clochettes qu’actionnait une brise invisible. Le rythme régulier du tambour métallique semblait presque s’accorder à leurs pas – la propriétaire des lieux était une sorcière ayant choisi d’œuvrer du côté moldu, ses tours de magicienne frôlant de très près les limites règlementaires du secret magique. L’interprétation du cadre fonctionnait en sa faveur, pourtant – l’esprit de la loi étant de préserver le secret, mais dans ce genre de commerce, l’esprit des moldus était si aisément charmé par divers trucs et attrapes qu’ils n’y voyaient que du feu, attribuant ce qu’ils voyaient à de vulgaires tours de passe-passe moldus.
La démarche d’Evan était pâteuse, calculée dans sa maladresse. Un vieux truc de théâtre un peu dangereux mais terriblement efficace – retenir sa respiration juste assez pour avoir le vertige, enrober les mouvements d’une approximation qui se prêtait bien à un blâme éthylique. Le pas titubant, les deux partenaires avançaient, faisant mine de regarder chaque grigri affiché à vendre. On voyait de petits charmes relativement peu complexes et sans garanties de réussite : communication unilatérale avec l’au-delà (tiens, comme c’était pratique, quand même …), charmes de chance au coût moins prohibitif que le felix felicis (et peut-être moins efficace, aussi), talismans de protection contre les esprits mal intentionnés … « Parfait pour se débaràsser d’ein ex, bruther », fit remarquer l’auror à son collègue, accent allemand à couper au couteau écorchant probablement les oreilles de Miguel. La ligne était fine, entre l’esprit assez alcoolisé pour ne pas être perçu comme une menace, mais tout juste assez lucide pour donner envie de leur faire les poches. D’abord, s’intéresser aux objets en vente libre, puis à ce qui pouvait être trouvé en arrière-boutique.
« Bonsoir messieurs, puis-je vous aider? » La voix provenait de derrière eux, et Evan se retourna vers la sorcière, sourire éclatant aux lèvres et meilleur air de jeune premier argenté inscrit sur le visage. Le visage de la propriétaire leur était connu, identifié dans le dossier – il s’agissait bien d’elle. Le regard perçant de la commerçante se posa sur la paire de joyeux drilles, visiblement peu impressionnée mais le sourcil arqué comme si elle attendait de voir s’il s’agissait d’une nuisance ou de bourses à exploiter. « Guten tag Madame, nous avons découfert votre boutique sur Trip Advisor et les afis nous ont convaincus de traferser la ville entière pour vous troufer », déclama le Wakefield en hochant la tête d’un air solennel – si on oubliait son haleine de whisky. La propriétaire hocha la tête, ouvrant un bras où cliquetaient des breloques et autres bracelets métalliques. « Vous avez dû apprécier le bar que vous avez trouvé sur la même plateforme, j’imagine », ironisa-t-elle avant de jeter un regard à Miguel. « Cherchez-vous quelque chose en particulier? »
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
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» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Sam 28 Aoû 2021 - 11:45
Miguel n’a pas manqué l’occasion de s’admirer dans le miroir de Willoughby et franchement il avait vraiment fière à allure (non). L’espagnol n’avait jamais fait de théâtre mais l’étudiant sportif et enjoué, c’était un peu son rôle dans la vie alors bon… Ca serait pas bien bien compliqué. Suffisait de faire quelques photos de ci de là pour jouer au touriste et d’imiter les mimiques de @Matéo Cooper quand il est bourré pour donner le change. Ca allait l’faire grave.
Il leur faut plusieurs minutes de marches en zig-zag simulés sur le rythme de chansons paillardes chantés faux (en tout cas par Miguel, mais lui il avait pas besoin de jouer la comédie pour ça) et quelques regards complices échangés devant leur performance théâtrale incroyable… avant d’arriver devant la boutique à mi chemin entre le monde moldu et sorcier.
« Beau Bijou ». Franchement y’avait pas nom moins correspondant à ce qu’il voyait. Y’avait pas cinquante bijoux là dedans et ceux qu’il y avaient étaient franchement moches. Genre la patte de chat séchée attachée à une cordelette de cuir… POURQUOI ? Miguel avait jamais été très attiré par ce genre de « magie ». D’ailleurs, il la prenait pas vraiment au sérieux. Voir pas du tout. Il voyait vraiment ça comme du bullshit entouré de mysticisme exotique qui relevaient tout au plus de la mise en scène.
Pourtant l’espagnol joue le jeu du moldu curieux et impressionnable. Insupportable aussi… Il touche à tout, bidouille tout ce qu’il voit, commente à voix haute tout ce qu’il pense sans jamais oublier son accent ni son rôle. Ils sont seuls mais Miguel sait bien que ce n’est pas tout à fait le cas. Il se saisit d’un affreux crane de singe et le place sur son épaule à côté de sa tête en faisant le guignol :
- Scheiße ! On dirrrrait ton ex !
La voix d’une sorcière se fait entendre et les pas qui approchent rendent Miguel alerte. Il repose l’horrible objet pour se tourner vers la nouvelle arrivante qui n’a pas DU TOUT la tête de l’emploi. Putain les clichés avaient la vie dure ici. Miguel observe et écoute les échanges. Son rôle à lui, c’est de rendre leur couverture crédible pendant que le Wakefield manoeuvre en sous-marin pour espérer atteindre l’arriere boutique. Alors l’espagnol s’en donne à coeur joie quand elle demande s’ils cherchent quelque-chose de particulier.
- Fous aurrrriez du … Arffff du bois … J’ai oublié le nom… vous savez pour… pschiiiiit.
Il montre son doigt qui se dresse. Il sait plus d’où il tire ça mais il se souvient très bien du bois bandé. Ca l’avait bien fait marrer à l’époque mais là il garde la mise sérieuse du type bien alcoolisé qui chercher à se faire comprendre…
Il leur faut plusieurs minutes de marches en zig-zag simulés sur le rythme de chansons paillardes chantés faux (en tout cas par Miguel, mais lui il avait pas besoin de jouer la comédie pour ça) et quelques regards complices échangés devant leur performance théâtrale incroyable… avant d’arriver devant la boutique à mi chemin entre le monde moldu et sorcier.
« Beau Bijou ». Franchement y’avait pas nom moins correspondant à ce qu’il voyait. Y’avait pas cinquante bijoux là dedans et ceux qu’il y avaient étaient franchement moches. Genre la patte de chat séchée attachée à une cordelette de cuir… POURQUOI ? Miguel avait jamais été très attiré par ce genre de « magie ». D’ailleurs, il la prenait pas vraiment au sérieux. Voir pas du tout. Il voyait vraiment ça comme du bullshit entouré de mysticisme exotique qui relevaient tout au plus de la mise en scène.
Pourtant l’espagnol joue le jeu du moldu curieux et impressionnable. Insupportable aussi… Il touche à tout, bidouille tout ce qu’il voit, commente à voix haute tout ce qu’il pense sans jamais oublier son accent ni son rôle. Ils sont seuls mais Miguel sait bien que ce n’est pas tout à fait le cas. Il se saisit d’un affreux crane de singe et le place sur son épaule à côté de sa tête en faisant le guignol :
- Scheiße ! On dirrrrait ton ex !
La voix d’une sorcière se fait entendre et les pas qui approchent rendent Miguel alerte. Il repose l’horrible objet pour se tourner vers la nouvelle arrivante qui n’a pas DU TOUT la tête de l’emploi. Putain les clichés avaient la vie dure ici. Miguel observe et écoute les échanges. Son rôle à lui, c’est de rendre leur couverture crédible pendant que le Wakefield manoeuvre en sous-marin pour espérer atteindre l’arriere boutique. Alors l’espagnol s’en donne à coeur joie quand elle demande s’ils cherchent quelque-chose de particulier.
- Fous aurrrriez du … Arffff du bois … J’ai oublié le nom… vous savez pour… pschiiiiit.
Il montre son doigt qui se dresse. Il sait plus d’où il tire ça mais il se souvient très bien du bois bandé. Ca l’avait bien fait marrer à l’époque mais là il garde la mise sérieuse du type bien alcoolisé qui chercher à se faire comprendre…
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Dim 3 Oct 2021 - 14:42
(Chez Monsieur Danny) Les deux joyeux drilles faisaient des simagrées aux allures alcoolisées face au décor chargé de la boutique, jusqu’à ce de que la propriétaire des lieux se présente à eux. La voix était profonde, suave – et le visage de la tenancière ne trahissait pas d’âge. Elle aurait pu avoir trente ans comme elle aurait pu en avoir cinquante, la prêtresse, mais son assurance tranquille trahissait son âge – qu’ils avaient l’avantage de connaître grâce au dossier, au demeurant. « Cherchez-vous quelque chose en particulier? », demanda-t-elle à Miguel, qui remplit admirablement son rôle de fratboy. « Fous aurrrriez du … Arffff du bois … J’ai oublié le nom… vous savez pour… pschiiiiit. » Le doigt redressé provoqua un air amusé sur le visage de la prêtresse vaudou.
« Du bois bandé? Nous en avons quelques sachets à infuser en stock. Si ce sont les aphrodisiaques qui vous intéressent, peut-être seriez-vous curieux de faire l’essai de produits prêts à être consommés? », proposa-t-elle au sorcier, l’invitant à le suivre vers une alcôve adjacente à la position de l’Espagnol. De ses doigts prestes, elle fit défiler quelques objets sur le présentoir, proposant à Miguel de les sentir et de les toucher. « Ceci étant dit, Chéri », fit la sorcière en appuyant légèrement sur le dernier mot, dans lequel des connotations de femme d’expérience peu impressionnée pointaient, « si j’étais vous, je garderais ce genre de denrées pour une soirée moins alcoolisée. Trop aisé de blâmer des problèmes techniques sur mes offrandes plutôt que l’alcool. » Son sourire amusé peint sur les lèvres, elle commença à tirer hors de leur sachet quelques dragées et concoctions, en plus de tirer une ou deux amulettes ornées de gravures et peintes d’ochre pour les montrer à Miguel.* * *
Evan bénit leurs étoiles que les produits dont la tenancière parlait se trouvaient contre le mur qui forcerait les deux sorciers à tourner le dos à l’arrière-boutique, probablement juste assez longtemps pour qu’il puisse aller y jeter un œil dans le but de trouver une preuve offerte à la vue. Avec un peu de chance, il pourrait éviter les fouilles qu’impliqueraient autrement un mandat de perquisition en bonne et due forme – un début de preuve, c’était tout ce qu’il leur fallait pour revenir armé du sacro-saint papier qui restreignait les droits des justiciables dans le cadre d’une société libre et démocratique (entendez-vous l’aîné wakefield chanter les louanges de l’état de droit, derrière?). Profitant des simagrées que le Pajares faisait derrière, Evan se glissa entre les longues tresses ornant la porte y donnant accès, ses cérulés s’ajustant à la pénombre relative de l’endroit. Ici, l’aspect tapageur de la trappe à touristes cédait le pas à ce qui lui rappelait davantage les espaces vaudou découverts à la Nouvelle-Orléans en présence d’Alice. L’air vibrait différemment, chargé de présences mystérieuses (ou les imaginait-il?).
- Proposition de dés:
1-2 : La tenancière propose une dégustation sur place à Miguel, qui fait une réaction allergique à un des produits à retardement, dans 2 posts.
3-4 : La tenancière propose une dégustation sur place à Miguel, qui a envie de tout toucher, tout renifler, bref, qui en oublie presque sa mission. Facteur de déconcentration ++ pour la propriétaire.
5-6 : Miguel échoue à déconcentrer la prêtresse assez longtemps, qui finit par remarquer qu'Evan n'est plus dans les parages. Comment réagira Mig?
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Mer 6 Oct 2021 - 11:38
Miguel s’était jamais senti l’âme d’un artiste. Catalogué comme mi-sportif, mi-cancre, il s’était toujours conformé à cette étiquette qui lui convenait parfaitement. Pourtant, il fallait reconnaître que là, il prenait grand plaisir à jouer à l’étudiant-sportif bouré… wait ! C’était pas ce qu’il était souvent enfaite… ? Ah ouais… Ben voila. Ceci p’tete expliquait cela.
En tout cas, il se trouvait plutôt bon et il avait bien compris ce qu’on attendait de lui. A savoir, occuper la tenancière des lieux pour qu’Evan puisse aller fouiner au grè de ses besoins. Et pour l’instant, il s’en sort pas mal l’espagnol, utilisant un sujet aussi gênant qu’intime pour accaparer l’attention de cette femme sans âge qui semble amusée par ses simagrés. La sorcière l’attire vers un coin du magasin, lui proposant de tester quelques aphrodisiaques et l’espagnol prend un air outré :
- Was ? Ce n’est pas pour moi, c’est pour un freund !
Ah le classique coup du “je demande pour un pote”. Il arrache un rire amusé à la femme et un regard dans son dos avant de se déplacer lui confirme qu’Evan a prit la poudre d’escampette. Un oeil sur sa montre, il lance le chronomètre dans sa tête. Dix minutes, c’est son objectif. Il doit tenir dix minutes pour qu’Evan puisse faire le tour de l’arrière boutique.
Il hoche vigoureusement la tête alors qu’elle lui conseille d’utiliser les aphrodisiaques en évitant l’emprise de l’alcool comme s’il adherait à ses pratiques mais dans sa tête le Pajares ne peut s’empêcher de crier au bullshit !
- Je fous écoute, expliquez moi vos trucs que j’explique bien !
- Et bien c’est très simple ! Le bois bandé se consomme comme un thé (...)
La longue tirade de la jeune femme passe complétement à côté des oreilles du Pajares qui pourtant joue le rôle du type fortement interessé.
- Et fous auriez pas des trucs qui se fument plutôt ?
Un léger rire se fait entendre de la part de la tenancière qui sort d’autres substances de son magasin.
- Essayez plutôt cette gomme à macher, jeune homme, vous verrez, ça fait des miracles.
L’espagnol hésite quelques secondes alors qu’elle lui tend ce qui ressemble terriblement à du shit. Il prend sur lui pour ne pas jeter un oeil à sa montre ni en direction de l’arrière boutique pour n’éveiller aucun soupçon et sans plus réfléchir il attrape ce lui tend la femme et le met à sa bouche. Après quelques secondes de mastication, il demande la bouche pleine :
- Ça prend longtemps à faire effet fotre truc ?
En tout cas, il se trouvait plutôt bon et il avait bien compris ce qu’on attendait de lui. A savoir, occuper la tenancière des lieux pour qu’Evan puisse aller fouiner au grè de ses besoins. Et pour l’instant, il s’en sort pas mal l’espagnol, utilisant un sujet aussi gênant qu’intime pour accaparer l’attention de cette femme sans âge qui semble amusée par ses simagrés. La sorcière l’attire vers un coin du magasin, lui proposant de tester quelques aphrodisiaques et l’espagnol prend un air outré :
- Was ? Ce n’est pas pour moi, c’est pour un freund !
Ah le classique coup du “je demande pour un pote”. Il arrache un rire amusé à la femme et un regard dans son dos avant de se déplacer lui confirme qu’Evan a prit la poudre d’escampette. Un oeil sur sa montre, il lance le chronomètre dans sa tête. Dix minutes, c’est son objectif. Il doit tenir dix minutes pour qu’Evan puisse faire le tour de l’arrière boutique.
Il hoche vigoureusement la tête alors qu’elle lui conseille d’utiliser les aphrodisiaques en évitant l’emprise de l’alcool comme s’il adherait à ses pratiques mais dans sa tête le Pajares ne peut s’empêcher de crier au bullshit !
- Je fous écoute, expliquez moi vos trucs que j’explique bien !
- Et bien c’est très simple ! Le bois bandé se consomme comme un thé (...)
La longue tirade de la jeune femme passe complétement à côté des oreilles du Pajares qui pourtant joue le rôle du type fortement interessé.
- Et fous auriez pas des trucs qui se fument plutôt ?
Un léger rire se fait entendre de la part de la tenancière qui sort d’autres substances de son magasin.
- Essayez plutôt cette gomme à macher, jeune homme, vous verrez, ça fait des miracles.
L’espagnol hésite quelques secondes alors qu’elle lui tend ce qui ressemble terriblement à du shit. Il prend sur lui pour ne pas jeter un oeil à sa montre ni en direction de l’arrière boutique pour n’éveiller aucun soupçon et sans plus réfléchir il attrape ce lui tend la femme et le met à sa bouche. Après quelques secondes de mastication, il demande la bouche pleine :
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Mer 6 Oct 2021 - 11:38
Le membre 'Miguel Pajares' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Sam 23 Oct 2021 - 20:32
(Chez Monsieur Danny) Une piste. Il cherchait une piste, n’importe laquelle, quelque chose qui puisse lui donner un début de preuve et assez visible pour pouvoir être trouvée sans qu’il doive mettre la main dans les affaires de la propriétaire des lieux – domaine gardé des mandats de perquisition et autres créations légales fort plaisantes pour les droits des prévenu.es, mais bien moins pratiques pour les aurors chargés des enquêtes. Le sujet était objet de discorde depuis des années au sein du clan Wakefield, mais les deux frères avaient fini par se résigner d’un léger let’s agree to disagree soufflé du bout des lèvres, agacement mutuel de ne pas parvenir à avoir le dernier mot de la conversation.
L’arrière-boutique lui paraissait traditionnel – il se remémora la composition du grigri trouvé dans la main de la victime et ayant porté l’enquêteur à croire à une malédiction vaudou. Ingrédients simples, mais encore fallait-il tous les posséder : patte de coq, plumes de volatiles variés personnalisés pour la sorcière décédée, quelques coquillages, sédiments couleur d’ivoire des falaises immaculées de Douvres, restants de sang porcin, le tout enrobé d’un petit sac de jute ayant servi de réceptacle au maléfice. Entre deux commodes, un plan de travail où reposaient de nombreux ingrédients, qui semblaient tous correspondre à la composition du grigri, à vue d’œil.* * *
La prêtresse tenait le rôle de la vendeuse avec brio auprès de l’étudiant éméché qui prétendait vouloir des aphrodisiaques « pour un freund », mais bien sûr, où avait-elle la tête d’oser croire à une impotence possible de la part d’un si bel et fort étalon? Allons. Un sourire amusé sur les lèvres, la tenancière observait Miguel mâcher la gomme proposée. Rapidement, il ressentirait une douce chaleur au creux du ventre, le genre qui demandait à être assouvie – et vite. Juste le temps de consommer davantage par le biais d’un achat et de se tirer après avoir payé. Agaçants personnages, mais il fallait payer le loyer du local commercial, n’est-ce pas? Et où était son ami, désormais? La tenancière allait se retourner pour suivre l’autre énergumène du regard (avait-on idée d’être si grand, aussi?) lorsque l’Allemand lui posa une autre question. « Vous ne le sentez pas encore? », susurra-t-elle, le ton doucereux et le sourire aux lèvres. « L’effet ne devrait pas tarder, Chéri. Vous devriez le sentir juste ici » et elle posa un doigt au milieu du dos de Miguel. « dans quelques instants. Une chaleur agréable, d’abord, une réaction plus … intense, ensuite. Cherchiez-vous autre chose? » Le regard de la prêtresse se plissa de méfiance, en tournant la tête. « N’étiez-vous pas accompagné? » Avec le ton qui sifflait la menace.
rappel des dés - réaction allergique de Mig au prochain tour.
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Mer 27 Oct 2021 - 21:14
Si Miguel n’avait pas vraiment de scrupules à fumer tout et n’importe quoi, il faisait relativement attention à ce qu’il ingérait. La faute à un mauvais souvenir hispanique qui l’avait vissé aux toilettes de la maison de ses grands parents un été où il n’était encore qu’un gamin. Alors quand on lui avait mit sous le nez la « gomme à macher » qui n’avait de gomme que le nom puisqu’elle ressemblait plutôt a une petite crotte de niffleur, il avait hésité.
Mais la jeune femme semblait perdre patience et surtout perdre son intérêt pour l’allemand d’origine latine (wtf…) qu’il essayait de jouer. Le coup d’oeil discret jeté à sa montre ne l’avait pas rassuré. Evan ne s’était eclipsé que depuis quelques minutes et il fallait absolument qu’il tienne plus longtemps.
Courageux, ou pas très malin, le madrilène se saisit de la substance et commence à la mâcher. Le goût est très … boisé ? Mais ce n’est pas le plus surprenant. Ce qui est assez bizarre c’est que la petite boule semble se déployer et grossir dans sa bouche. Un peu inquiet de ce qu’il va se passer dans son caleçon et aussi pour garder les yeux de la tenancière dans les siens, il l’interroge sur les effets.
- Fous êtes chûre ?
Il ne sentait rien. Absolument rien. Enfin rien du tout là où elle pointait son doigt maléfique. Par contre, il se sentait un peu bizarre au niveau de la tête. Il avait chaud. Super chaud. Genre vraiment méga chaud comme s’il commençait à avoir de la fièvre. La tenancière cherche déjà à lui vendre autre chose… Putain il se sent trop mal…
- C’est pas normal fotre truc…
Il sait même pas comment il peut encore penser à simuler son accent, l’habitude prise peu être, parce qu’il commence à manquer d’air. Ses mains s’approche de son visage. Brulant. Et déformé sous ses doigts. Et sûrement rouge écrevisse aussi… La tenancière s’est déplacée à la recherche d’Evan… Putain Evan, qu’est ce qu’il branlait ?! Fallait pas que la vieille le choppe dans la réserve où ils étaient morts. Enfin, lui il n’était p’tète déjà mais un peu de dramaqueen ça faisait pas d’mal :
- Fous m’avez empoisonné ! EMPOISONNE ! Je fais mûrir ! Arf ! Je pourrais plus pécho personne afec cette tête !!!! SOIGNEZ MOI ! SOIGNEZ MOOOOOOI !
Il avait attrapé le bras de la sorcière pour la retourner vers lui et l'aggripait avec un air desespéré pas vraiment simulé... Il gueulait aussi, parce que y'avait vraiment besoin qu'Evan magne son cul... Il pouvait pas être plus explicite là...
Mais la jeune femme semblait perdre patience et surtout perdre son intérêt pour l’allemand d’origine latine (wtf…) qu’il essayait de jouer. Le coup d’oeil discret jeté à sa montre ne l’avait pas rassuré. Evan ne s’était eclipsé que depuis quelques minutes et il fallait absolument qu’il tienne plus longtemps.
Courageux, ou pas très malin, le madrilène se saisit de la substance et commence à la mâcher. Le goût est très … boisé ? Mais ce n’est pas le plus surprenant. Ce qui est assez bizarre c’est que la petite boule semble se déployer et grossir dans sa bouche. Un peu inquiet de ce qu’il va se passer dans son caleçon et aussi pour garder les yeux de la tenancière dans les siens, il l’interroge sur les effets.
- Fous êtes chûre ?
Il ne sentait rien. Absolument rien. Enfin rien du tout là où elle pointait son doigt maléfique. Par contre, il se sentait un peu bizarre au niveau de la tête. Il avait chaud. Super chaud. Genre vraiment méga chaud comme s’il commençait à avoir de la fièvre. La tenancière cherche déjà à lui vendre autre chose… Putain il se sent trop mal…
- C’est pas normal fotre truc…
Il sait même pas comment il peut encore penser à simuler son accent, l’habitude prise peu être, parce qu’il commence à manquer d’air. Ses mains s’approche de son visage. Brulant. Et déformé sous ses doigts. Et sûrement rouge écrevisse aussi… La tenancière s’est déplacée à la recherche d’Evan… Putain Evan, qu’est ce qu’il branlait ?! Fallait pas que la vieille le choppe dans la réserve où ils étaient morts. Enfin, lui il n’était p’tète déjà mais un peu de dramaqueen ça faisait pas d’mal :
- Fous m’avez empoisonné ! EMPOISONNE ! Je fais mûrir ! Arf ! Je pourrais plus pécho personne afec cette tête !!!! SOIGNEZ MOI ! SOIGNEZ MOOOOOOI !
Il avait attrapé le bras de la sorcière pour la retourner vers lui et l'aggripait avec un air desespéré pas vraiment simulé... Il gueulait aussi, parce que y'avait vraiment besoin qu'Evan magne son cul... Il pouvait pas être plus explicite là...
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Sam 11 Déc 2021 - 14:20
Les ingrédients correspondaient parfaitement bien – il suffirait de croiser l’échantillon de sang porcin maculant le grigri retrouvé sur la victime et ceux qui composaient les fioles d’ingrédients de la prêtresse vaudou pour constituer un début de preuve. Evan tira son téléphone d’une poche, prit quelques clichés des lieux. Rien qui ait été touché, que des éléments qui étaient disponibles en pleine vue de tous : et l’arrière-boutique n’était pas véritablement séparée par une porte, tout au plus un lourd drapé qui lui donnait un accès aisé. Le procureur chargé de l’affaire pourrait aisément plaider le plain sight face au juge qui leur accorderait un mandat de perquisition en bonne et due forme. Il fit un pas de côté pour explorer davantage le contenu des étagères du mur au fond lorsqu’il entendit crier derrière lui, et une alarme se déclencha dans son crâne. Miguel ne lui avait pas laissé assez de temps – il devait certainement être dans un sérieux pétrin pour l’interrompre ainsi. Le Grymm avait beau être un boute-en-train débonnaire lorsqu’il s’y mettait, il était sérieux lorsqu’il s’agissait de véritables interventions sur le terrain … si peu sérieux puissent être les costumes qu’ils arboraient tous deux.
Le Calédonien se glissa dans la boutique à nouveau, feignant son égarement. « Dites, y’a pas des toil – HOULÀ FRÈRE KESTA?! », s’écria l’auror, l’exclamation à moitié jouée uniquement. Le visage du Madrilène enflait à vue d’œil, ses lèvres charnues d’ordinaire plus comparables à des steaks qu’à une bouche. Well that wasn’t part of the plan. L’excuse était toute trouvée, mais il leur faudrait quitter les lieux le plus rapidement possible. « Fous lui afez donné un truc pas net?! », se choqua le géant, avant de se précipiter vers son coéquipier, dont il empoigna le poignet avec l’air de vouloir l’emmener rapidement au loin. Surtout, il tenta de s’assurer de son rythme cardiaque … qui lui parut trop rapide. Ils devaient transplaner aux urgences et laisser les médicomages de Sainte-Mangouste se dépatouiller avec les informations nécessaires. Aucune chance de risquer que la suspecte se doute de quoi que ce soit. « La clinique de dépistache d’ITSS d’hier frère, on va y aller y’avait des médocs là-bas!! » ses exclamations devenaient parfaitement incohérentes. La tenancière fit un pas vers eux, mais Evan leva un bras, expression courroucée au visage. « Nein fous en affez fait assez, fous! » et ils sortirent de la boutique, se glissant dans la première ruelle qui les accueillerait. « Hells Mig, tu feintes ou c’est sérieux?! »
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Re: coolcoolcoolcoolcoolcool (miguel ii)(terminé)
Sam 11 Déc 2021 - 20:54
Il avait attrapé le bras de la jeune femme comme un zombie mort de faim. Il Avait d'ailleurs tellement tiré sur son avant bras qu'il avait arraché un bracelet dont les perles rebondissaient lourdement au sol alors que lui même faisait mine de ne plus tenir sur ses jambes. Elle s'était penchée vers lui, avait sûrement oublié qu'elle cherchait son comparse quelques secondes plus tôt...
Et heureusement ce dernier arrivait, tel un chevalier qui avait oublié son destrier et qui ponctuait ses phrases de « wesh » et autres « frère ». Et il avait suffit qu’il croise le regard surprit de son collègue et mentor pour se rendre compte qu’il devait avoir une sale gueule. Peut être même encore pire que ce qu’il pensait…
Il essaye de parler mais il a la gorge tellement enflée que rien de vraiment compréhensif ne sort… Des sons chelou et sûrement un peu de bave aussi. Heureusement, Evan arrive facilement à les extraire de la boutique chelou. Il fait un dernier signe pour s’excuser auprès de la vieille chouette et une fois sur la chaussée il essaye de faire comprendre au Calédonien qu’il va falloir passer par Sainte Mangoust avant de retourner à la 99.
Genre.
Vraiment.
Et heureusement ce dernier arrivait, tel un chevalier qui avait oublié son destrier et qui ponctuait ses phrases de « wesh » et autres « frère ». Et il avait suffit qu’il croise le regard surprit de son collègue et mentor pour se rendre compte qu’il devait avoir une sale gueule. Peut être même encore pire que ce qu’il pensait…
Il essaye de parler mais il a la gorge tellement enflée que rien de vraiment compréhensif ne sort… Des sons chelou et sûrement un peu de bave aussi. Heureusement, Evan arrive facilement à les extraire de la boutique chelou. Il fait un dernier signe pour s’excuser auprès de la vieille chouette et une fois sur la chaussée il essaye de faire comprendre au Calédonien qu’il va falloir passer par Sainte Mangoust avant de retourner à la 99.
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