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Do We Wanna Know ? [PV]
Dim 25 Juil 2021 - 22:23
Do We Wanna Know ?
Maximilien Leroy
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Have you no idea that you're in deep? (Arctic Monkeys)
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7 juin 2021 – 9 am
Charles avait passé la matinée dans une salle sans fenêtre à subir les questionnements d’un Auror buté et sans manière. L’homme n’avait cessé de lui soumettre la même interrogation, répétant la même idée en usant de mot différent. La réponse du blond, elle, n’avait pas évolué d’un iota. Il n’avait rien fait. Non, il ne se souvenait pas de cette nuit-là. Et puis pourquoi aurait-il fait cela ? A force de répétition, l’Ethelred s’était finalement réfugié dans un silence effrayé et las. A quoi bon répéter la même chose si la personne en face semblait certaine de ce qu’elle avançait ? Le dealer n’avait pas l’opiniâtreté de certains de ces camarades et affirmer sans arrêt qu’il avait raison ne faisait pas partie de son tempérament non plus. Et puis l’interrogatoire s’était terminé et l’auror, frustré de n’avoir rien tiré de ce petit merdeux d’étudiant, avait fait emmener ce dernier dans une salle qui avait au moins la décence d’avoir une fenêtre, fusse-t-elle enchantée. De longues minutes après qu’on l’y eut laissé, une jeune femme à la chevelure blonde lui avait apporté un verre d’eau fraîche avant de repartir sans demander son reste. Le blond était resté de longue minutes silencieux, le visage caché dans la paume de ses mains, réfléchissants à ce qui venait de se passer. Le 25 avril... Il ne se souvenait pas de ce qu’il avait fait cette nuit-là. Qu’aurait-il pu faire d’autre que ce qu’il faisait à l’ordinaire ? Il n’avait certainement pas osé parler de son occupation illégale au sein du Styx et de ses ventes de drogues, à peu près certains qu’ajouter cette partie là de sa vie n’aurait pas été la plus intelligente des choses à faire. Et puis, avait-il vraiment vendu quoique ce soit ce soir-là ? Etait-il allé au Styx ? Au Rainbow club ? Sa mémoire lui faisait défaut et rien, rien ne lui revenait.
Immobile sur sa chaise, attendant la suite des évènements avec une non-impatience, le britannique resta silencieux, pensif. Il avait beau cherché cependant, rien ne lui venait. Ni un visage, ni une odeur. Rien. Même ces soirées un peu trop arrosées ne résultaient pas d’un trou de mémoire aussi fort que celui-ci. Cela ne l’avait pas inquiété sur le moment, bien trop pris qu’il était à jongler entre ses révisions, ses émotions et son occupation nocturne. Charles n’avait mesuré l’importance de la chose que lorsqu’ils étaient venus le cueillir à la porte d’entrée de la colocation des licornes. Le jeune homme avait longuement cru qu’ils étaient à la recherche d’information sur le Styx et le traffic qui entourait l’établissement d’Inverness mais il n’avait pas été soulagé pour autant lorsque le discours de l’auror s’était dévoilé. Le dealer ne s’était pas réellement attardé sur les elfes mutilés et le dépôt d’oreilles coupés sur les lits de quelques-uns de ces camarades né-moldus. Lui-même ne vivant pas à l’université et peu inquiet de chose qui ne l’avait pas encore touché avait été choqué d’entendre qu’il était retenu comme l’un des principaux suspects de cet acte barbare.
Le blond leva un regard ourlé de sombre cerne lorsque la porte s’ouvrit de nouveau. Si l’une des personnes – un agent de sécurité – s’en alla rapidement, l’autre resta pantois devant cette nouvelle pièce dans laquelle il se trouvait. Dans un élan de compassion, sans même savoir de qui il s’agissait – il avait l’impression de le connaître, mais ne devait pas lui avoir parlé par le passé – Charles murmura : « There is water, if you want. » Il avait pointé de son index le verre qu’on lui avait déposé sur un petit guéridon de bois sombre mais auquel il n’avait pas touché. Ce n’était pas vraiment d’eau dont il avait besoin mais de quelque chose de bien plus fort, de quelque chose qui l’aiderait à avaler la pillule et cette dure journée. « You’re here for the elves as well, right ? » questionna-t-il d’une voix monocorde, ne prenant même pas la peine d’insuffler un peu de curiosité dans ses mots. Il n’avait pas très belle mine, le sorcier. Mais l’autre non plus, remarque.
Charles avait passé la matinée dans une salle sans fenêtre à subir les questionnements d’un Auror buté et sans manière. L’homme n’avait cessé de lui soumettre la même interrogation, répétant la même idée en usant de mot différent. La réponse du blond, elle, n’avait pas évolué d’un iota. Il n’avait rien fait. Non, il ne se souvenait pas de cette nuit-là. Et puis pourquoi aurait-il fait cela ? A force de répétition, l’Ethelred s’était finalement réfugié dans un silence effrayé et las. A quoi bon répéter la même chose si la personne en face semblait certaine de ce qu’elle avançait ? Le dealer n’avait pas l’opiniâtreté de certains de ces camarades et affirmer sans arrêt qu’il avait raison ne faisait pas partie de son tempérament non plus. Et puis l’interrogatoire s’était terminé et l’auror, frustré de n’avoir rien tiré de ce petit merdeux d’étudiant, avait fait emmener ce dernier dans une salle qui avait au moins la décence d’avoir une fenêtre, fusse-t-elle enchantée. De longues minutes après qu’on l’y eut laissé, une jeune femme à la chevelure blonde lui avait apporté un verre d’eau fraîche avant de repartir sans demander son reste. Le blond était resté de longue minutes silencieux, le visage caché dans la paume de ses mains, réfléchissants à ce qui venait de se passer. Le 25 avril... Il ne se souvenait pas de ce qu’il avait fait cette nuit-là. Qu’aurait-il pu faire d’autre que ce qu’il faisait à l’ordinaire ? Il n’avait certainement pas osé parler de son occupation illégale au sein du Styx et de ses ventes de drogues, à peu près certains qu’ajouter cette partie là de sa vie n’aurait pas été la plus intelligente des choses à faire. Et puis, avait-il vraiment vendu quoique ce soit ce soir-là ? Etait-il allé au Styx ? Au Rainbow club ? Sa mémoire lui faisait défaut et rien, rien ne lui revenait.
Immobile sur sa chaise, attendant la suite des évènements avec une non-impatience, le britannique resta silencieux, pensif. Il avait beau cherché cependant, rien ne lui venait. Ni un visage, ni une odeur. Rien. Même ces soirées un peu trop arrosées ne résultaient pas d’un trou de mémoire aussi fort que celui-ci. Cela ne l’avait pas inquiété sur le moment, bien trop pris qu’il était à jongler entre ses révisions, ses émotions et son occupation nocturne. Charles n’avait mesuré l’importance de la chose que lorsqu’ils étaient venus le cueillir à la porte d’entrée de la colocation des licornes. Le jeune homme avait longuement cru qu’ils étaient à la recherche d’information sur le Styx et le traffic qui entourait l’établissement d’Inverness mais il n’avait pas été soulagé pour autant lorsque le discours de l’auror s’était dévoilé. Le dealer ne s’était pas réellement attardé sur les elfes mutilés et le dépôt d’oreilles coupés sur les lits de quelques-uns de ces camarades né-moldus. Lui-même ne vivant pas à l’université et peu inquiet de chose qui ne l’avait pas encore touché avait été choqué d’entendre qu’il était retenu comme l’un des principaux suspects de cet acte barbare.
Le blond leva un regard ourlé de sombre cerne lorsque la porte s’ouvrit de nouveau. Si l’une des personnes – un agent de sécurité – s’en alla rapidement, l’autre resta pantois devant cette nouvelle pièce dans laquelle il se trouvait. Dans un élan de compassion, sans même savoir de qui il s’agissait – il avait l’impression de le connaître, mais ne devait pas lui avoir parlé par le passé – Charles murmura : « There is water, if you want. » Il avait pointé de son index le verre qu’on lui avait déposé sur un petit guéridon de bois sombre mais auquel il n’avait pas touché. Ce n’était pas vraiment d’eau dont il avait besoin mais de quelque chose de bien plus fort, de quelque chose qui l’aiderait à avaler la pillule et cette dure journée. « You’re here for the elves as well, right ? » questionna-t-il d’une voix monocorde, ne prenant même pas la peine d’insuffler un peu de curiosité dans ses mots. Il n’avait pas très belle mine, le sorcier. Mais l’autre non plus, remarque.
Made by Neon Demon
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
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Re: Do We Wanna Know ? [PV]
Jeu 29 Juil 2021 - 10:39
Do we wanna know ? ft. @Charles SweetloveMaximilien était tétanisé. Assis sur sa chaise, les bras le long du corps, il en était encore à se demander ce qui l’avait conduit dans cette salle sans fenêtre, à l'énergie terrifiante. Le sorcier se repassait ces dernières heures sans comprendre ce qui avait bien pu l’amener ici, alors qu’il n’y avait pas sa place. Du moins, c’était ce qu’il pensait dans un premier temps. Il se retrouva rapidement face à un Aurore qui se mit à lui poser des questions plus étranges les unes que les autres, toutes centrées sur la mutilation des elfes de maison qui fit couler tant d’encre récemment. Il ne fallut que peu de temps à Maximilien pour qu’il comprenne qu’il était, à leurs yeux, l’un des principaux suspects.
Mais pourquoi ? L’Aurore, tout d’abord patient, avait rapidement perdu son sang-froid face au déni du Français. Jamais il ne se serait permis d’être impliqué dans une histoire aussi sordide. Il était un sang-pur, certes, mais de ceux qui remettaient en cause les privilèges que d’autres semblaient trouver justifiés. Maximilien ne faisait pas de différence entre les sangs et était gentil avec tout le monde, par nature. Les Elfes de maison ne faisaient pas exception à cette règle, ce qui pouvait perturber ses proches, soucieux de cette hiérarchie obsolète. Alors leur couper les oreilles et les déposer sur les oreillers de leurs camarades au sang ‘impur’ ? Même sous la menace, il n’exécuterait pas un tel acte de cruauté et ce fut ce qu’il tenta d’expliquer à l’Aurore obtu. Ce dernier n’en croyait pas un mot et le déclarait coupable, peu importe ce qu’il pouvait bien dire pour s’innocenter. Mais le sorcier se rendit bien vite compte qu’il n’avait aucun souvenir de sa soirée du 25 avril. Pas un seul qui aurait pu le désigner comme innocent du crime dont on l’accuse. Profitant d’une accalmie dans les accusations de l’Aurore, il avait pris le temps de fouiller dans sa mémoire à la recherche d’un seul petit élément, même insignifiant, qui lui servirait d’alibi tangible. Cette recherche fut vaine. Si vaine qu’au fur et à mesure de l’insistance de l’Aurore, Maximilien se mit à croire qu’il avait raison. Que d’une manière ou d’une autre, il avait fait quelque chose cette nuit-là que sa mémoire lui refusait de voir, tant c’était horrible. Cette hypothèse ébranla sa confiance déjà fragile et il s’enferma dans un mutisme total, essentiellement pour se contenir lui-même. Car avec le doute venait la perte du contrôle, et il sentait l’animagus se dissocier de sa volonté. Il ne parvint à le contrôler qu’en restant immobile et muet car, si Maximilien laissait ses émotions déborder, il se pourrait bien qu’un aigle prenne sa place dans la pièce bien trop petite pour ses grandes ailes. Comprenant que l’étudiant ne dirait plus un mot, même sous la contrainte, on le relâcha… pour le moment. De la pièce sans fenêtre, il fut poussé dans une autre, plus claire et ayant déjà en son sein une forme de vie. L’agent de sécurité le laissa sur place sans même un regard et Maximilien, lui, resta pantois. Immobile, debout, le regard dans le vide. Ressassant les propos de l’Aurore qui vrillaient ses tympans et détruisaient tout ce en quoi il croyait. Tout ce qu’il pensait être. Il ne pleurait pas encore mais on le sentait sur le point de céder.
La voix de l’autre étudiant le sortit de ses pensées et, peut-être, le sauva. Il jeta un regard vers le verre qu’il désignait et, faisant enfin un mouvement, l’attrapa pour le porter à ses lèvres. Il n’en but qu’une gorgée car il était évident qu’un bidon entier ne suffirait pas à le calmer. Sa main qui tenait le contenant tremblait légèrement. Pour oublier sa propre détresse, il s’attarda sur le jeune homme face à lui. Sa question et le sujet évoqué, tranchèrent dans le vif de ses émotions. Il fut néanmoins soulagé de voir qu’il n’était pas le seul incriminé. Il avait peut-être une chance de ne pas être le coupable…
“I am…” répondit-il d’une voix rauque et affaiblit, qui concordait parfaitement avec les traits fatigués de son visage. Des heures entières qu’il avait passées à se faire accuser d’un crime qu’il était pourtant certain de ne pas avoir commis. Des heures à se faire entrer dans le crâne qu’il était un être ignoble, un suprémaciste. Un sang-pur. Des heures qui vinrent à bout de sa santé mentale, déjà fragilisées par les récents événements. Maximilien n’avait plus envie que d’une chose : appeler Peter et pleurer contre lui.
“How long have you been here ?” Ses longues jambes le traînèrent jusqu’à une chaise proche de Charles, sans pour autant que son espace vital n’empiète sur le sien.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: Do We Wanna Know ? [PV]
Jeu 26 Aoû 2021 - 14:58
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7 juin 2021 – 9 am
Si le dealer ne pouvait pas mesurer avec certitude la mine affreuse qu’il avait, il pouvait se rendre compte de celle, terriblement pâle et terne, du Summerbee en face de lui. Charles n’avait jamais vraiment parlé avec le jeune homme et n’était d’ailleurs même pas sure d’avoir fait attention à lui par le passé. Il n’y avait pas de raison particulière à cette situation, seulement l’entourage, les amis, les cours et tout ce qui pouvait bien se passer pour deux jeunes adultes comme eux. Le Londonien ne voyait là rien de particulier et ce fût donc tout naturellement qu’il proposa l’eau qu’on lui avait donné sans vraiment s’inquiéter dans avoir pour lui. Il n’avait pas soif, le né-moldu, il était trop retourné. Ses tripes étaient serrées et son cerveau était en ébullition constante. Il n’avait pas vraiment peur – il était convaincu d’être innocent – mais le doute l’enveloppait, l’incertitude aussi. Que c’était-il vraiment passé ? Pourquoi lui ? Pourquoi eux ? Lui qui n’avait prêté attention à tout cela que de loin se retrouvait projeter dans une réalité bien difficile à gérer. Et malgré son côté associable et loup solitaire, voire un visage dans un aussi mauvais état que le sien avait ce petit quelque chose de rassurant. Il ne connaissait pas le jeune homme, n’était pas au courant de son statut sociable et ne savait rien de ses croyances ou ses aprioris. Malgré tout cela, la présence de l’autre étudiant permettait à Charles de retrouver un semblant de normalité, comme si la vie estudiantine de l’Université s’était rappelé à lui avec l’arrivée du Leroy.
C’était surement cette impression d’habitude qui avait poussé le londonien a entamé la conversation, questionnant sans vraiment prendre de gant. Il aurait peut-être été plus logique de se recroqueviller dans un coin et d’ignorant la présence de l’autre sorcier, de peur qu’il ne soit de mèche avec les autorités, mais puisque Charles était vraiment fatigué et qu’il était convaincu de ne rien avoir à se reprocher – pas au sujet des elfes, en tout cas – il s’était allé à la conversation. Tout en restant fidèle à lui-même, bien évidemment. Des phrases brèves, des questions allant droit au but. Charles était quelque peu rassuré de la présence de l’autre étudiant, mais il n’irait pas non plus parler chiffon et couture avec lui.
Le Français s’était saisi du verre proposé et tout en répondant à l’interrogation du dealer, s’était installé sur l’une des chaises inconfortables qui meublait la pièce et questionna à son tour le blondinet. Charles posa le haut de son dos sur son dossier et poussa un bruyant soupir. « I’m not even sure of the time, to be honest. I’d say a few hours tho.. » trancha-t-il, estimant l’heure à laquelle les forces de l’ordre avait franchis les portes pourtant fermées de la colocation des licornes. « I guess its the same for you.. » supposa-t-il, quittant l’observation du visage fatigué de Maximilien pour se poser sur le mur blanc en face de lui. « And we can’t even smoke in here.. » grommela-t-il, avant de passer ses mains sur son visage et de remettre la totalité de ses boucles blondes en arrière. « This is all so much bullshit.. » jura-t-il enfin, comme si râler allait l’aider à se sortir de là.
Si le dealer ne pouvait pas mesurer avec certitude la mine affreuse qu’il avait, il pouvait se rendre compte de celle, terriblement pâle et terne, du Summerbee en face de lui. Charles n’avait jamais vraiment parlé avec le jeune homme et n’était d’ailleurs même pas sure d’avoir fait attention à lui par le passé. Il n’y avait pas de raison particulière à cette situation, seulement l’entourage, les amis, les cours et tout ce qui pouvait bien se passer pour deux jeunes adultes comme eux. Le Londonien ne voyait là rien de particulier et ce fût donc tout naturellement qu’il proposa l’eau qu’on lui avait donné sans vraiment s’inquiéter dans avoir pour lui. Il n’avait pas soif, le né-moldu, il était trop retourné. Ses tripes étaient serrées et son cerveau était en ébullition constante. Il n’avait pas vraiment peur – il était convaincu d’être innocent – mais le doute l’enveloppait, l’incertitude aussi. Que c’était-il vraiment passé ? Pourquoi lui ? Pourquoi eux ? Lui qui n’avait prêté attention à tout cela que de loin se retrouvait projeter dans une réalité bien difficile à gérer. Et malgré son côté associable et loup solitaire, voire un visage dans un aussi mauvais état que le sien avait ce petit quelque chose de rassurant. Il ne connaissait pas le jeune homme, n’était pas au courant de son statut sociable et ne savait rien de ses croyances ou ses aprioris. Malgré tout cela, la présence de l’autre étudiant permettait à Charles de retrouver un semblant de normalité, comme si la vie estudiantine de l’Université s’était rappelé à lui avec l’arrivée du Leroy.
C’était surement cette impression d’habitude qui avait poussé le londonien a entamé la conversation, questionnant sans vraiment prendre de gant. Il aurait peut-être été plus logique de se recroqueviller dans un coin et d’ignorant la présence de l’autre sorcier, de peur qu’il ne soit de mèche avec les autorités, mais puisque Charles était vraiment fatigué et qu’il était convaincu de ne rien avoir à se reprocher – pas au sujet des elfes, en tout cas – il s’était allé à la conversation. Tout en restant fidèle à lui-même, bien évidemment. Des phrases brèves, des questions allant droit au but. Charles était quelque peu rassuré de la présence de l’autre étudiant, mais il n’irait pas non plus parler chiffon et couture avec lui.
Le Français s’était saisi du verre proposé et tout en répondant à l’interrogation du dealer, s’était installé sur l’une des chaises inconfortables qui meublait la pièce et questionna à son tour le blondinet. Charles posa le haut de son dos sur son dossier et poussa un bruyant soupir. « I’m not even sure of the time, to be honest. I’d say a few hours tho.. » trancha-t-il, estimant l’heure à laquelle les forces de l’ordre avait franchis les portes pourtant fermées de la colocation des licornes. « I guess its the same for you.. » supposa-t-il, quittant l’observation du visage fatigué de Maximilien pour se poser sur le mur blanc en face de lui. « And we can’t even smoke in here.. » grommela-t-il, avant de passer ses mains sur son visage et de remettre la totalité de ses boucles blondes en arrière. « This is all so much bullshit.. » jura-t-il enfin, comme si râler allait l’aider à se sortir de là.
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Re: Do We Wanna Know ? [PV]
Ven 27 Aoû 2021 - 14:01
Do we wanna know ? ft. @Charles SweetloveSon cerveau venait d’être passé au lave linge. Lessivé, voilà ce qu’il était. Ou lobotomisé, il se posait réellement la question. A vrai dire, la situation l’effrayait jusqu’au plus profond de son être. Il doutait. Peut-être imaginait-il cet autre élève dans cette pièce ? Pourquoi pas, après tout ? S’il était devenu aussi fou qu’il se l’imaginait. Car il ne se souvenait de rien, il ne semblait même plus savoir qui il était réellement. Perdu. Et lessivé. Il s’affala sur l’une des chaises, ses jambes ne servant plus à grand-chose désormais. La peur faisait trembler ses membres et il se rattacha au visage de l’homme qui se tenait à ses côtés. Qu’il soit réel ou imaginaire, cela lui importait peu à ce stade. Il voulait juste se réveiller de ce mauvais rêve, à l’allure de cauchemar. Il tenta de parler, de communiquer avec cet être au caractère incertain. Peut-être lui fournira-t-il des réponses. Car des questions, Maximilien en avait toujours beaucoup à poser. Pourquoi était-il là ? Où se cachaient ces souvenirs de cette soirée particulière ? Pourquoi ne s’en souvenait-il pas ? Etait-il réellement coupable de ce dont on l’accusait ? Et si oui, que lui arrivera-t-il ? Azkaban ? Il frissonna à cette idée. Il n’y survivrait sûrement pas plus de quelques jours. Bien trop sensible, le gentil Français plus habitué aux câlins qu’aux châtiments. Il eut un haut le cœur, qu’une nouvelle gorgée calma.
« It is » répondit-il sans trop s’attarder. L’idée n’était pas de remuer le couteau dans une plaie déjà bien béante et suintante. Des heures à se faire torturer mentalement, à se voir remettre en question toutes ses croyances sur soi-même… Il se demanda comment l’autre élève l’avait vécu. Si lui aussi avait vécu cette expérience comme un pur supplice, ou s’il était bien plus fort que les Aurors déterminés. S’il avait su protéger son esprit et sa perception de soi de leurs accusations. Il le regardait, l’écoutant râler de leur situation actuelle et ne trouva rien à dire. Parce qu’il avait tout bonnement raison. C’était du grand n’importe quoi et il se mit de plus en plus à penser qu’il était une transposition de ses pensées réelles. De cette part de lui qui aimerait râler, hurler, casser tout ce qui pouvait lui passer sous la main. Mais fidèle à lui-même, Maximilien restait immobile, docile. Bien trop.
« What did they tell you ? » Sa bouche était pâteuse, son regard mort. Une infime partie de lui espérait entendre sortir de la bouche du garçon des mots qui sauraient le réconforter. S’il était une projection de sa conscience, il ne pouvait en être autrement n’est-ce pas ? Et si ce n’était pas le cas, il voulait entendre que les Aurors le suspectaient, plus qu’ils ne le faisaient avec le Summerbee. Oui, cette pensée était atroce. Voir quelqu’un d’autre tomber n’était pas supposé lui procurer une telle sensation de soulagement. Il savait que s’il venait à lui annoncer cela, ce soulagement viendrait inévitablement avec une grande culpabilité. Maximilien n’avait jamais apprécié faire du mal aux autres. Pourquoi serait-ce différent maintenant ? Avec les elfes de maison ? Il n’a jamais levé la main ni manqué de respect à aucun d’entre eux. Tout cela n’avait aucun sens…
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Re: Do We Wanna Know ? [PV]
Sam 4 Déc 2021 - 16:12
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7 juin 2021 – 9 am
Sans être en mesure de savoir ce qui se passait dans la tête de son tout récent interlocuteur, Charles pouvait percevoir la détresse de ce dernier. Il n’avait, pour cela, qu’à observer le tremblement régulier de ses genoux et la mine, tout simplement affreuse qu’il avait. Le dealer n’avait pas très bien vu mais il lui avait également semblé que la peur luisait dans les prunelles du sorcier. Avait-il eu le même interrogatoire que lui ? Charles aimait à penser que oui, pour la justice et l’égalité du procédé, mais avec le monde magique, rien n’était moins sûr. Au vu de l’air de son compagnon d’infortune, Charles s’en sortais cependant beaucoup mieux. Ses genoux restaient stables et il n’estimait pas laisser transparaître la peur dans le fond de ses yeux bleus. Oh, il avait peur, pourtant. Avec raison ! Se retrouver entre les mains du service de police magique était quelque chose qu’il aurait aimé éviter, plus encore que la police conventionnelle moldue qu’il avait déjà rencontré. Le côté magique de toute cela rendait le tout plus difficile, plus incertains. Et si on refusait de le laisser sortir ? Et si personne ne venait le chercher, le défendre ? Charles n’avait pas beaucoup d’estime pour son père mais au moins le vieux avait-il eu le courage et le bon sens de le sortir d’ennui voilà quelques années. A présent, qui le dealer pourrait-il appeler ? Un nom lui vint en tête, Timothy, avant de s’effacer rapidement pour en laisser un autre apparaître, plus puissant à son sens, presque plus crédible, Leonardo ? Le blondinet espérait ne pas en arriver là mais il se devait de commencer à penser à tout cela.
Il poussa un nouveau soupir et tenta de chasser ses doutes et de se concentrer. Se focaliser sur la question de son camarade étudiant et sur la réponse qu’il allait lui donner. Parce qu’il allait lui répondre, malgré les circonstances. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Parler, comme à son thérapiste pour se délester d’un poids, pour finalement se rendre compte de la réalité de la situation. « They just kept asking the same question. Why did you do it ? But I didn’t do anything. At first, I didn’t even know what they were talking about, you know. It was insane and completely stupid, if you ask me. I mean, asking someone about something without even explaining it, how can you have a proper answer, hu ? » A la fin de sa réponse, Charles poussa un grognement, contrarié et inquiet de se retrouver dans une telle situation. Comment avait-il pu en arriver là ? Lui qui avait toujours pensé se retrouver au trou pour rien d’autre que le trafic dans lequel il nageait depuis bien longtemps maintenant. Et voilà qu’il était au ministère de la magie à Londres pour répondre d’une affaire de cruauté et ce qui semblait lui être, d’ordre de sang. « What about you ? Did they hurt you ? » s’enquit-il, à l’air complètement éteint du sorcier. Charles avait été lui-même bousculé et amené bien loin de sa zone de confort, s’il avait peur et qu’il était fatigué, il semblait toutefois en bien meilleur état que le français.
Sans être en mesure de savoir ce qui se passait dans la tête de son tout récent interlocuteur, Charles pouvait percevoir la détresse de ce dernier. Il n’avait, pour cela, qu’à observer le tremblement régulier de ses genoux et la mine, tout simplement affreuse qu’il avait. Le dealer n’avait pas très bien vu mais il lui avait également semblé que la peur luisait dans les prunelles du sorcier. Avait-il eu le même interrogatoire que lui ? Charles aimait à penser que oui, pour la justice et l’égalité du procédé, mais avec le monde magique, rien n’était moins sûr. Au vu de l’air de son compagnon d’infortune, Charles s’en sortais cependant beaucoup mieux. Ses genoux restaient stables et il n’estimait pas laisser transparaître la peur dans le fond de ses yeux bleus. Oh, il avait peur, pourtant. Avec raison ! Se retrouver entre les mains du service de police magique était quelque chose qu’il aurait aimé éviter, plus encore que la police conventionnelle moldue qu’il avait déjà rencontré. Le côté magique de toute cela rendait le tout plus difficile, plus incertains. Et si on refusait de le laisser sortir ? Et si personne ne venait le chercher, le défendre ? Charles n’avait pas beaucoup d’estime pour son père mais au moins le vieux avait-il eu le courage et le bon sens de le sortir d’ennui voilà quelques années. A présent, qui le dealer pourrait-il appeler ? Un nom lui vint en tête, Timothy, avant de s’effacer rapidement pour en laisser un autre apparaître, plus puissant à son sens, presque plus crédible, Leonardo ? Le blondinet espérait ne pas en arriver là mais il se devait de commencer à penser à tout cela.
Il poussa un nouveau soupir et tenta de chasser ses doutes et de se concentrer. Se focaliser sur la question de son camarade étudiant et sur la réponse qu’il allait lui donner. Parce qu’il allait lui répondre, malgré les circonstances. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Parler, comme à son thérapiste pour se délester d’un poids, pour finalement se rendre compte de la réalité de la situation. « They just kept asking the same question. Why did you do it ? But I didn’t do anything. At first, I didn’t even know what they were talking about, you know. It was insane and completely stupid, if you ask me. I mean, asking someone about something without even explaining it, how can you have a proper answer, hu ? » A la fin de sa réponse, Charles poussa un grognement, contrarié et inquiet de se retrouver dans une telle situation. Comment avait-il pu en arriver là ? Lui qui avait toujours pensé se retrouver au trou pour rien d’autre que le trafic dans lequel il nageait depuis bien longtemps maintenant. Et voilà qu’il était au ministère de la magie à Londres pour répondre d’une affaire de cruauté et ce qui semblait lui être, d’ordre de sang. « What about you ? Did they hurt you ? » s’enquit-il, à l’air complètement éteint du sorcier. Charles avait été lui-même bousculé et amené bien loin de sa zone de confort, s’il avait peur et qu’il était fatigué, il semblait toutefois en bien meilleur état que le français.
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» crédits : wcstedrose (ava)
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» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Do We Wanna Know ? [PV]
Jeu 9 Déc 2021 - 17:28
Do we wanna know ? ft. @Charles SweetloveÀ bien des égards, son compagnon semblait plus détendu qu’il ne le serait jamais dans une telle situation. Chaque grincement de porte, chaque déplacement d’énergie ne faisait que raviver son angoisse. Seul le verre qu’il tenait à la main et la voix de l’étudiant lui permettaient de ne pas perdre pied. Ses réponses étaient tout aussi courtes que ses questions et malgré le liquide qu’il ingérait, sa gorge ne lui avait jamais paru aussi sèche. Fort heureusement, Charles avait la parlotte plus aisée. Maximilien ne savait même pas s’il était capable de parler de ce qui s’était passé dans cette salle. Les mots ne sortiraient probablement pas de sa bouche tellement ils le traumatisaient. La violence psychologique avait parfois beaucoup plus d’emprise sur une esprit faible que la torture physique. Il en était un exemple flagrant.
Le Français fut rassuré d’entendre que Charles s’était retrouvé dans la même situation improbable que lui, à se faire entendre accuser de crimes qu’il n’avait en aucun cas commis. Ou peut-être était-il le coupable et qu’il se servait de Maximilien pour échapper à son jugement ? Plus rien n’avait de sens et sa nausée le reprenait de plus belle à chaque fois qu’il entendait les questions dans sa tête. Les mêmes qui le poussaient à se croire coupable de tous ces crimes horribles. Charles paraissait certain d’être innocent, comment faisait-il ? Avait-il aussi ce trou de mémoire de plusieurs heures qui l’obsédait, au point de ne plus se connaître lui-même ?
« Not physically. But… » De sa main libre, il se frotta le bras opposé en déglutissant nerveusement. Peu importe combien d'efforts il y mettait, les mots ne voulaient pas sortir. Pourtant, exprimer toute la peur qu’il avait ressentie l’aiderait peut-être à se remettre de cet épisode traumatique. Et il voulait faire confiance à Charles, qui avait su poser les mots là où il le fallait. Pourquoi ne parvenait-il pas à voir le mauvais en ses interlocuteurs ?
« I had never been spoken to like this before. Like a… a nobody, you know ? The worst thing is that I don't remember that night and it's starting to freak me out. I didn't do anything but... what if I did ? » La détresse se lisait sur son visage d’ordinaire empreint d’innocence et de pureté. Il ne voulait pas devenir la personne qu’il décrivait, ce sang-pur sans cœur qui découpait des oreilles d’elfes pour effrayer ses camarades. Tout ce qu’il avait encore pour lui, après avoir perdu sa famille et certains de ses amis, c’était sa gentillesse et sa bonté naturelle.
« What if they’re right ? Aurors are not often wrong. » Ou du moins, il les avait toujours sacralisés. Peut-être à tort… C’était eux ou lui. L’un des deux faisait erreur sur la marchandise.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
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