- InvitéInvité
a bit young for whisky, right ? - murphy
Mer 18 Aoû 2021 - 9:37
le rainbow club
Tandis qu'Oswald servait derrière le comptoir, il jetait un oeil à Oliver qui déambulait maladroitement entre les tabourets, sous la surveillance attendrie d'une serveuse aux cheveux verts et d'une cliente vêtue d'un t-shirt rose et violet. Entre deux éclats de rire, le petit garçon avait l'air grognon : il avait faim et sommeil. Exaspéré, tendu, le lycan sentait le frémissement caractéristique de la proximité de la pleine lune échauffer son sang déjà vif. Il ne répondait même pas aux sourires gaga que les deux babysitters improvisées lui lançaient de temps à autre. Lui qui tâchait d'avoir toujours un mot sympa pour les clients qui passaient commande, il agissait comme un automate taciturne.
Le silence de Murphy l'inquiétait, bien entendu, mais le mettait en rogne surtout. Il n'était pas responsable de ne pas rentrer à l'heure pour leur fils, même si Oz avait la possibilité de l'emmener avec lui - ce qu'il n'aurait pas pu faire quand il travaillait au Ministère. Le Mancunian ne pensait pas vraiment que quelque chose de grave était arrivé à son épouse, il misait plutôt sur un cafouillage dans son emploi du temps. Ces derniers temps, Murphy avait la tête ailleurs et oubliait souvent des choses. Elle travaillait trop. Ou elle était tracassée. Ou les deux. En tout cas, Oliver n'avait pas à en souffrir. Le papa-loup voulait pouvoir compter sur sa femme pour gérer leur enfant de manière sérieuse.
Quand la porte s'ouvrit, Oz n'eut pas besoin de tourner le regard sur @Murphy Fraser. Il sentait sa présence, et ses joues se rosirent d'un feu d'agacement. About time lança-t-il d'une voix forte, le visage clairement fermé et réprobateur. Il servit une cliente avant de tourner son regard acier, assombri, sur la retardataire. Les deux jeunes femmes qui jouaient avec Olivier le prirent à bras pour le tourner vers l'entrée. Look Oliver, Mommy's here !
Tandis qu'Oswald servait derrière le comptoir, il jetait un oeil à Oliver qui déambulait maladroitement entre les tabourets, sous la surveillance attendrie d'une serveuse aux cheveux verts et d'une cliente vêtue d'un t-shirt rose et violet. Entre deux éclats de rire, le petit garçon avait l'air grognon : il avait faim et sommeil. Exaspéré, tendu, le lycan sentait le frémissement caractéristique de la proximité de la pleine lune échauffer son sang déjà vif. Il ne répondait même pas aux sourires gaga que les deux babysitters improvisées lui lançaient de temps à autre. Lui qui tâchait d'avoir toujours un mot sympa pour les clients qui passaient commande, il agissait comme un automate taciturne.
Le silence de Murphy l'inquiétait, bien entendu, mais le mettait en rogne surtout. Il n'était pas responsable de ne pas rentrer à l'heure pour leur fils, même si Oz avait la possibilité de l'emmener avec lui - ce qu'il n'aurait pas pu faire quand il travaillait au Ministère. Le Mancunian ne pensait pas vraiment que quelque chose de grave était arrivé à son épouse, il misait plutôt sur un cafouillage dans son emploi du temps. Ces derniers temps, Murphy avait la tête ailleurs et oubliait souvent des choses. Elle travaillait trop. Ou elle était tracassée. Ou les deux. En tout cas, Oliver n'avait pas à en souffrir. Le papa-loup voulait pouvoir compter sur sa femme pour gérer leur enfant de manière sérieuse.
Quand la porte s'ouvrit, Oz n'eut pas besoin de tourner le regard sur @Murphy Fraser. Il sentait sa présence, et ses joues se rosirent d'un feu d'agacement. About time lança-t-il d'une voix forte, le visage clairement fermé et réprobateur. Il servit une cliente avant de tourner son regard acier, assombri, sur la retardataire. Les deux jeunes femmes qui jouaient avec Olivier le prirent à bras pour le tourner vers l'entrée. Look Oliver, Mommy's here !
- InvitéInvité
Re: a bit young for whisky, right ? - murphy
Jeu 19 Aoû 2021 - 18:04
Ce soir-là, après avoir terminé son dernier rendez-vous de la soirée, Murphy avait prévu de mettre en ordre les papiers de la journée, ranger les dossiers qu'elle avait sortis durant ses consultations, régler quelques factures la boule au ventre. Au lieu de tout cela, lorsqu'elle revint dans son bureau, elle fit face à un homme qui lui disait quelque chose, mais dont elle n'arrivait pas à se rappeler le prénom. Une sonnette d'alarme se mit alors en marche dans son esprit : le sorcier n'avait ni rendez-vous, ni femme ou enfant à ses côtés. La paranoïa qu'elle ressentait de manière diffuse depuis plusieurs mois était tout à fait normale : ce n'était pas la première fois que @Leonardo Moreno s'introduisait dans le cabinet de pédiatrie de l'Ecossaise. Ce n'était pas la première fois, mais c'était tout comme pour Murphy, qui n'avait jamais de souvenir de leurs entrevues. Elle en sortait toujours sans aucune mémoire des dernières minutes, mais jamais sans une sensation poignante d'anxiété et de peur.
C'est ce qu'elle ressentait d'ailleurs une trentaine de minutes plus tard. Assise derrière son bureau, elle observait d'un regard hagard les parchemins devant elle, son coeur battant à mille à l'heure et une sensation de compression lui entourant la poitrine. Elle ne comprenait pas ces crises d'anxiété : ses journées se passaient généralement bien, et aujourd'hui était un jour on ne peut plus normal. Aucune fausse couche, aucun accouchement imprévu, aucun enfant victime de violences, tout allait très bien. Lorsqu'elle réussit à se reprendre, la médicomage se remit au travail pour clore sa journée et retrouver son fils chez elle, avant que son mari n'aille rejoindre le bar dont il était propriétaire.
Une fois la paperasse terminée, la sorcière se rendit dans la petite pièce qui lui servait de laboratoire pour y récupérer une fiole de potion tue-loup. Habituée à perdre des choses depuis quelques semaines, elle vérifia que le nombre de fiole était le bon : avec celle dans sa main, il y en avait bien cinq. Rassurée, elle observa tout de même d'un air inquiet le coin de son étagère réservé aux ingrédients spécifiques à cette potion. Certains ingrédients se faisaient rares et leur prix montait en conséquence, et cela l'angoissait énormément. Si certains ingrédients poussaient dans leur jardin, il lui était difficile de se procurer du vif-argent, de la poudre d'argent ou de la pierre de lune, et Murphy était effrayée de ce qui pouvait arriver si elle ne parvenait pas à produire une potion de qualité lors des prochaines pleines Lune.
Alors qu'elle comptait les ingrédients, elle se figea en cherchant le bocal de pierres de lune. Ce dernier avait disparu. Paniquée à l'idée de l'avoir perdu, la rousse fouilla sur toutes les étagères de la pièce, et alla même jusqu'à ouvrir les tiroirs et déplacer les grimoires qui se trouvaient dans son bureau, en vain. Un tour dans la salle d'attente et un accio confirmèrent ses craintes : la pierre de lune avait disparu. Au bord des larmes, elle se résigna et décida de rentrer chez elle.
Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle vit l'heure : il était près de dix-neuf heures, et la sorcière rentrait généralement chez elle quarante-cinq minutes plus tôt. "Shit !" Oswald devait s'inquiéter. Attrapant son sac, dans lequel elle fourra la fiole de tue-loup, elle s'empara de son téléphone. L'objet moldu était encore étranger pour elle, qui ne l'utilisait qu'en cas d'urgence. Comme prévu, il y avait deux appels manqués et des messages de son mari, se demandant ce qu'elle faisait. "Shitshitshit !!" C'est donc avec un mélange d'angoisse et de culpabilité qu'elle se rua hors de son cabinet, le ferma magiquement et traversa le petit quartier de Myrddin Wyllt pour rejoindre le Rainbow Club, où se trouvaient son fils et son mari.
"About time." La voix froide d'Oswald alors qu'elle entrait dans le pub lui fit l'effet d'une claque. Sans oser tourner le regard vers lui, elle se rua vers son fils, qu'elle prit des bras de la serveuse. "Hi Ollie ! Oh I'm sorry I'm late." Après avoir dévoré son fils de baisers, Murphy remercia profusément les deux babysitters improvisées, qui retournèrent à leurs occupations. Heureusement, le club n'était pas vraiment animé à cette heure, et la clientèle peu alcoolisée. Elle n'osait imaginer son fils dans ces lieux à un horaire plus avancé. Les bras chargés d'Oliver, l'Ecossaise contourna le bar et salua enfin son mari, tendant le cou pour réclamer un baiser. "Hey. Sorry I'm late. I didn't forget, I just didn't look at my watch." L'affirmation avait une part de vérité et elle n'osait pas en dire plus en public. Inquiète, elle lança à Oswald un regard insistant. "Can we talk in private ?" Elle sentait qu'il était en colère, et ne souhaitait pas faire de scène en public. "Please." Il devait boire la potion, Oliver devait manger, et elle avait besoin de se confier. Elle espérait seulement que la discussion ne tourne pas au vinaigre.
C'est ce qu'elle ressentait d'ailleurs une trentaine de minutes plus tard. Assise derrière son bureau, elle observait d'un regard hagard les parchemins devant elle, son coeur battant à mille à l'heure et une sensation de compression lui entourant la poitrine. Elle ne comprenait pas ces crises d'anxiété : ses journées se passaient généralement bien, et aujourd'hui était un jour on ne peut plus normal. Aucune fausse couche, aucun accouchement imprévu, aucun enfant victime de violences, tout allait très bien. Lorsqu'elle réussit à se reprendre, la médicomage se remit au travail pour clore sa journée et retrouver son fils chez elle, avant que son mari n'aille rejoindre le bar dont il était propriétaire.
Une fois la paperasse terminée, la sorcière se rendit dans la petite pièce qui lui servait de laboratoire pour y récupérer une fiole de potion tue-loup. Habituée à perdre des choses depuis quelques semaines, elle vérifia que le nombre de fiole était le bon : avec celle dans sa main, il y en avait bien cinq. Rassurée, elle observa tout de même d'un air inquiet le coin de son étagère réservé aux ingrédients spécifiques à cette potion. Certains ingrédients se faisaient rares et leur prix montait en conséquence, et cela l'angoissait énormément. Si certains ingrédients poussaient dans leur jardin, il lui était difficile de se procurer du vif-argent, de la poudre d'argent ou de la pierre de lune, et Murphy était effrayée de ce qui pouvait arriver si elle ne parvenait pas à produire une potion de qualité lors des prochaines pleines Lune.
Alors qu'elle comptait les ingrédients, elle se figea en cherchant le bocal de pierres de lune. Ce dernier avait disparu. Paniquée à l'idée de l'avoir perdu, la rousse fouilla sur toutes les étagères de la pièce, et alla même jusqu'à ouvrir les tiroirs et déplacer les grimoires qui se trouvaient dans son bureau, en vain. Un tour dans la salle d'attente et un accio confirmèrent ses craintes : la pierre de lune avait disparu. Au bord des larmes, elle se résigna et décida de rentrer chez elle.
Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle vit l'heure : il était près de dix-neuf heures, et la sorcière rentrait généralement chez elle quarante-cinq minutes plus tôt. "Shit !" Oswald devait s'inquiéter. Attrapant son sac, dans lequel elle fourra la fiole de tue-loup, elle s'empara de son téléphone. L'objet moldu était encore étranger pour elle, qui ne l'utilisait qu'en cas d'urgence. Comme prévu, il y avait deux appels manqués et des messages de son mari, se demandant ce qu'elle faisait. "Shitshitshit !!" C'est donc avec un mélange d'angoisse et de culpabilité qu'elle se rua hors de son cabinet, le ferma magiquement et traversa le petit quartier de Myrddin Wyllt pour rejoindre le Rainbow Club, où se trouvaient son fils et son mari.
"About time." La voix froide d'Oswald alors qu'elle entrait dans le pub lui fit l'effet d'une claque. Sans oser tourner le regard vers lui, elle se rua vers son fils, qu'elle prit des bras de la serveuse. "Hi Ollie ! Oh I'm sorry I'm late." Après avoir dévoré son fils de baisers, Murphy remercia profusément les deux babysitters improvisées, qui retournèrent à leurs occupations. Heureusement, le club n'était pas vraiment animé à cette heure, et la clientèle peu alcoolisée. Elle n'osait imaginer son fils dans ces lieux à un horaire plus avancé. Les bras chargés d'Oliver, l'Ecossaise contourna le bar et salua enfin son mari, tendant le cou pour réclamer un baiser. "Hey. Sorry I'm late. I didn't forget, I just didn't look at my watch." L'affirmation avait une part de vérité et elle n'osait pas en dire plus en public. Inquiète, elle lança à Oswald un regard insistant. "Can we talk in private ?" Elle sentait qu'il était en colère, et ne souhaitait pas faire de scène en public. "Please." Il devait boire la potion, Oliver devait manger, et elle avait besoin de se confier. Elle espérait seulement que la discussion ne tourne pas au vinaigre.
- traduction:
Merde !
Merde merder merde !!
Coucou Ollie ! Oh je suis désolée d'être en retard !
Salut, désolée pour le retard. J'ai pas oublié, j'ai juste pas vu l'heure.
Est-ce qu'on peut discuter en privé ? S'il te plait.
- InvitéInvité
Re: a bit young for whisky, right ? - murphy
Sam 28 Aoû 2021 - 16:31
Les effusions chaleureuses entre Murphy et son fils contrastaient avec l'attitude de son mari, qui contenait son agacement avec effort. Les deux babysitters tendirent l'enfant à sa mère avec grands sourires, disant que ça avait été un plaisir de s'occuper de lui. Oliver aux bras, la rouquine contourna le bar pour réclamer un baiser. Hey. Sorry I'm late. Oz n'avait pas envie de l'embrasser, mais il ne voulait pas non plus l'humilier devant le club. Il consentit donc à déposer ses lèvres sur les siennes, pacte conjugal de non-agression. I didn't forget, I just didn't look at my watch. Le simple fait qu'elle se sente obligée de faire cette précision relança la rougeur des oreilles du lycan, qui s'échauffait de son retard inexpliqué.
Can we talk in private ? lança Murphy avec inquiétude. Le Mancunian se serait contenté de cette brève rencontre, préférant se calmer de son côté avant de discuter, mais son épouse insista. Desserrant la mâchoire, le sorcier acquiesça à contre-coeur. Il fit signe à sa serveuse qu'il s'absentait, et dirigea Murphy dans le bureau, derrière une petite porte non loin du bar. L'endroit était encore rempli de quelques affaires et décorations de Spencer. Dès qu'il ferma la porte, Oswald entama les hostilités. We're lucky I work here and not at the Ministry anymore. What if I had to go on a mission ? What if the club was crowded ? It's not a place for a baby. A son époque d'étudiant il aurait probablement trouvé amusant et inoffensif qu'un barman amène son fils au bar, mais toute sa vision des choses avait changé le jour où Oliver était né.
What is it with you lately ? finit-il par lâcher. You're not yourself. Il la regardait sans agressivité, avec agacement certes, et un mélange d'incompréhension et d'inquiétude.
Can we talk in private ? lança Murphy avec inquiétude. Le Mancunian se serait contenté de cette brève rencontre, préférant se calmer de son côté avant de discuter, mais son épouse insista. Desserrant la mâchoire, le sorcier acquiesça à contre-coeur. Il fit signe à sa serveuse qu'il s'absentait, et dirigea Murphy dans le bureau, derrière une petite porte non loin du bar. L'endroit était encore rempli de quelques affaires et décorations de Spencer. Dès qu'il ferma la porte, Oswald entama les hostilités. We're lucky I work here and not at the Ministry anymore. What if I had to go on a mission ? What if the club was crowded ? It's not a place for a baby. A son époque d'étudiant il aurait probablement trouvé amusant et inoffensif qu'un barman amène son fils au bar, mais toute sa vision des choses avait changé le jour où Oliver était né.
What is it with you lately ? finit-il par lâcher. You're not yourself. Il la regardait sans agressivité, avec agacement certes, et un mélange d'incompréhension et d'inquiétude.
- InvitéInvité
Re: a bit young for whisky, right ? - murphy
Dim 29 Aoû 2021 - 22:47
Murphy comprenait dans l'attitude du lycan qu'il ne souhaitait pas la voir, qu'il préférait qu'elle s'en aille et le laisse tranquille. Cette révélation lui lacéra le coeur, mais elle avait des choses pressantes à voir avec lui qui ne pouvaient attendre. Leurs emplois du temps respectifs étaient tellement décalés qu'ils ne se voyaient presque plus, en dehors des quelques minutes de battement entre le retour de Murphy du cabinet ou d'Hungcalf et le départ d'Oswald vers le Rainbow Club, aussi la sorcière ne savait quand une occasion d'avoir une discussion importante se présenterait. Pas avant la prochaine pleine lune, en tout cas. Et les pierres de Lune devraient être placées derrière une fenêtre pour être baignées de la lumière de l'astre nocturne pour que la potion soit optimale.
C'est donc en tentant de chasser la boule commençant à se créer dans sa gorge en respirant très fort la chevelure de son fils qu'elle suivit son mari vers le bureau derrière le comptoir. Elle n'était entrée dans la pièce qu'une fois auparavant, alors qu'Oz venait d'acquérir le lieu, et constata que la décoration n'avait pas tellement changé. Elle n'eut pas le temps de s'asseoir avec son fils que le Mancunian échauffé démarra sa litanie de reproches. D'ordinaire, ces derniers étaient moins flagrants, édulcorés par un semblant de gentillesse ou de sollicitude, critiquant sa cuisine, sa manière de s'occuper de leur fils, ou encore le temps qu'elle passait à travailler. Il pouvait avoir toutes les bonnes intentions du monde, Murphy n'y entendait que les critiques. Mais ce soir c'était différent. "We're lucky I work here and not at the Ministry anymore. What if I had to go on a mission ?" Oswald était agressif, énervé et il le lui faisait bien comprendre. La sorcière prit le temps de poser son fils à terre, évitant le regard du lycan qui la réprimandait. Elle avait pris l'habitude de prendre sur elle, de laisser les reproches lui couler dessus, se disant qu'il ne pouvait comprendre et qu'il s'en irait bien assez vite pour pouvoir souffler, mais ce soir, elle était coincée avec lui, et avait des choses et des informations à lui donner.
"What if the club was crowded ? It's not a place for a baby." Les derniers mots d'Oswald lui transpercèrent l'épiderme, et elle réagit sans y réfléchir, sentant elle aussi la colère monter en elle. "Oh, shut yer geggie ! Oliver was perfectly fine and I'm only half an hour late." Rouge de colère, les jambes tremblantes d'adrénaline, Murphy s'était tournée vivement vers lui, le fixant d'un regard noir. "You never thought I was delayed because of an emergency ? Or maybe something had happened to me ? By Merlin, you can be a complete arse sometimes !" La furie rousse se calma rapidement cependant, son fils se rappelant à son attention. Rouge de honte d'avoir osé prononcé un gros mot en sa présence, cette information s'ajouta à la liste des choses qui faisaient d'elle une mauvaise mère. Et dire que le couple avait pour projet d'agrandir leur famille...
Visiblement calmé lui aussi, Oz s'exprima avec plus de calme. "What is it with you lately ? You're not yourself." L'agressivité s'était cachée, certes, mais l'agacement persistait dans sa voix, et cela n'amadouait pas l'Ecossaise, qui avait entre temps pris place sur une chaise, et entreprit de se préparer à allaiter son fils. "I'm tired of being the only one trying to keep this family together and only receiving criticism." Elle avait rapidement posé un regard plein de réprobation sur son mari, avant de donner le sein à Oliver, l'installant correctement contre elle. Finalement, elle fourra une main dans son sac qui s'était écrasé au pied de la chaise, et en sorti une fiole. "Here. And don't loose a drop, I don't have extra." Lorsque le lycan s'empara de la potion, elle prit soin de ne pas le toucher, puisqu'apparemment il la détestait plus que son pire ennemi, ce soir.
Profitant du silence d'Oswald tandis qu'il buvait la tue-loup, elle ajouta d'une voix moins agressive. "Do you realise how incredibly difficult this potion is to make every month, on top of having two jobs and a baby to look after ?" En dehors des ingrédients de plus en plus difficiles à trouver, et des heures qu'elle perdait à aller d'herboristerie en apothicaireries, il y avait tout un tas de procédures préalables à effectuer à la perfection pour ne pas compromettre l'efficacité de la concoction. La médicomage y passait des heures, principalement le soir, après qu'Oliver se soit assoupi pour la nuit, et ce régulièrement durant le mois. Sans oublier qu'elle tentait d'améliorer la potion en y ajoutant certaines plantes pour ajouter des effets calmants et anesthésiants. Tout ce travail non rémunéré pour apaiser la vie de son âme-soeur, aussi ingrat soit-il, lui prenait beaucoup de temps et d'espace mental.
C'est donc en tentant de chasser la boule commençant à se créer dans sa gorge en respirant très fort la chevelure de son fils qu'elle suivit son mari vers le bureau derrière le comptoir. Elle n'était entrée dans la pièce qu'une fois auparavant, alors qu'Oz venait d'acquérir le lieu, et constata que la décoration n'avait pas tellement changé. Elle n'eut pas le temps de s'asseoir avec son fils que le Mancunian échauffé démarra sa litanie de reproches. D'ordinaire, ces derniers étaient moins flagrants, édulcorés par un semblant de gentillesse ou de sollicitude, critiquant sa cuisine, sa manière de s'occuper de leur fils, ou encore le temps qu'elle passait à travailler. Il pouvait avoir toutes les bonnes intentions du monde, Murphy n'y entendait que les critiques. Mais ce soir c'était différent. "We're lucky I work here and not at the Ministry anymore. What if I had to go on a mission ?" Oswald était agressif, énervé et il le lui faisait bien comprendre. La sorcière prit le temps de poser son fils à terre, évitant le regard du lycan qui la réprimandait. Elle avait pris l'habitude de prendre sur elle, de laisser les reproches lui couler dessus, se disant qu'il ne pouvait comprendre et qu'il s'en irait bien assez vite pour pouvoir souffler, mais ce soir, elle était coincée avec lui, et avait des choses et des informations à lui donner.
"What if the club was crowded ? It's not a place for a baby." Les derniers mots d'Oswald lui transpercèrent l'épiderme, et elle réagit sans y réfléchir, sentant elle aussi la colère monter en elle. "Oh, shut yer geggie ! Oliver was perfectly fine and I'm only half an hour late." Rouge de colère, les jambes tremblantes d'adrénaline, Murphy s'était tournée vivement vers lui, le fixant d'un regard noir. "You never thought I was delayed because of an emergency ? Or maybe something had happened to me ? By Merlin, you can be a complete arse sometimes !" La furie rousse se calma rapidement cependant, son fils se rappelant à son attention. Rouge de honte d'avoir osé prononcé un gros mot en sa présence, cette information s'ajouta à la liste des choses qui faisaient d'elle une mauvaise mère. Et dire que le couple avait pour projet d'agrandir leur famille...
Visiblement calmé lui aussi, Oz s'exprima avec plus de calme. "What is it with you lately ? You're not yourself." L'agressivité s'était cachée, certes, mais l'agacement persistait dans sa voix, et cela n'amadouait pas l'Ecossaise, qui avait entre temps pris place sur une chaise, et entreprit de se préparer à allaiter son fils. "I'm tired of being the only one trying to keep this family together and only receiving criticism." Elle avait rapidement posé un regard plein de réprobation sur son mari, avant de donner le sein à Oliver, l'installant correctement contre elle. Finalement, elle fourra une main dans son sac qui s'était écrasé au pied de la chaise, et en sorti une fiole. "Here. And don't loose a drop, I don't have extra." Lorsque le lycan s'empara de la potion, elle prit soin de ne pas le toucher, puisqu'apparemment il la détestait plus que son pire ennemi, ce soir.
Profitant du silence d'Oswald tandis qu'il buvait la tue-loup, elle ajouta d'une voix moins agressive. "Do you realise how incredibly difficult this potion is to make every month, on top of having two jobs and a baby to look after ?" En dehors des ingrédients de plus en plus difficiles à trouver, et des heures qu'elle perdait à aller d'herboristerie en apothicaireries, il y avait tout un tas de procédures préalables à effectuer à la perfection pour ne pas compromettre l'efficacité de la concoction. La médicomage y passait des heures, principalement le soir, après qu'Oliver se soit assoupi pour la nuit, et ce régulièrement durant le mois. Sans oublier qu'elle tentait d'améliorer la potion en y ajoutant certaines plantes pour ajouter des effets calmants et anesthésiants. Tout ce travail non rémunéré pour apaiser la vie de son âme-soeur, aussi ingrat soit-il, lui prenait beaucoup de temps et d'espace mental.
- traduction:
Oh, ferme-là ! Oliver va très bien et je n'ai qu'une demi-heure de retard.
Tu n'as pas pensé que j'aie pu avoir une urgence au travail ? Ou bien que quelque chose m'était arrivé ? Par Merlin, qu'est-ce que tu peux être con, parfois !
J'en ai marre d'être la seule à m'occuper de cette famille et de ne recevoir que des reproches.
Tiens, n'en perds pas une goutte, je n'en ai pas plus.
Est-ce que tu te rends compte d'à quel point c'est difficile de préparer cette potion tous les mois, en plus d'avoir deux boulots et un bébé à m'occuper ?
- InvitéInvité
Re: a bit young for whisky, right ? - murphy
Jeu 9 Sep 2021 - 16:54
Si un lycanthrope proche de la pleine lune pouvait être irritable, il n'en fallait pas beaucoup à Murphy non plus pour se courroucer et hausser le ton. Elle répondit du tac au tac aux invectives de son mari, juste après avoir posé Oliver au sol. Oh, shut yer geggie ! Oliver was perfectly fine and I'm only half an hour late. You never thought I was delayed because of an emergency ? Or maybe something had happened to me ? By Merlin, you can be a complete arse sometimes ! Rouge de colère face à lui, elle jeta un regard furtif à leur fils qui s'était mis debout en se tenant à la chaise du bureau. Un peu soufflé de sa répartie, le Mancunian rétorqua du même ton furieux. Well nothing happened to you, right ? You just forgot !
What is it with you lately ? demanda-t-il avec moins d'agressivité, perdu face aux étourderies de sa femme. Murphy s'assit et prit Oliver sur les genoux pour l'allaiter. I'm tired of being the only one trying to keep this family together and only receiving criticism, lâcha-t-elle. Le sorcier écarquilla les yeux, outré par sa réponse qui lui semblait sortie de nulle part. What ?! La rouquine sortit une fiole et la tendit du bout des doigts à Oz. Here. And don't loose a drop, I don't have extra. Le tue-loup offrit une pause dans l'escalade des voix. Un peu honteux, Oz murmura un merci du bout des lèvres avant de boire la potion.
Do you realise how incredibly difficult this potion is to make every month, on top of having two jobs and a baby to look after ? reprit Murphy. Le ton avait baissé, ce qui apaisa un peu le lycan à son tour. I look after him too, maugréa-t-il, incrédule de recevoir des reproches alors que c'était elle qui s'était plantée. If this is so difficult with one, why even bother to have two ? La question lui effleura l'esprit, mais il se garda bien de l'énoncer, ne voulant pas ajouter de l'huile sur le feu. Au contraire, bien qu'irrité, il voulait comprendre ce qui se passait. Il y avait un abcès à percer, même s'il ne comprenait pas lequel. Is there something you're not telling me ? You're angry and bitter. I did something ?
What is it with you lately ? demanda-t-il avec moins d'agressivité, perdu face aux étourderies de sa femme. Murphy s'assit et prit Oliver sur les genoux pour l'allaiter. I'm tired of being the only one trying to keep this family together and only receiving criticism, lâcha-t-elle. Le sorcier écarquilla les yeux, outré par sa réponse qui lui semblait sortie de nulle part. What ?! La rouquine sortit une fiole et la tendit du bout des doigts à Oz. Here. And don't loose a drop, I don't have extra. Le tue-loup offrit une pause dans l'escalade des voix. Un peu honteux, Oz murmura un merci du bout des lèvres avant de boire la potion.
Do you realise how incredibly difficult this potion is to make every month, on top of having two jobs and a baby to look after ? reprit Murphy. Le ton avait baissé, ce qui apaisa un peu le lycan à son tour. I look after him too, maugréa-t-il, incrédule de recevoir des reproches alors que c'était elle qui s'était plantée. If this is so difficult with one, why even bother to have two ? La question lui effleura l'esprit, mais il se garda bien de l'énoncer, ne voulant pas ajouter de l'huile sur le feu. Au contraire, bien qu'irrité, il voulait comprendre ce qui se passait. Il y avait un abcès à percer, même s'il ne comprenait pas lequel. Is there something you're not telling me ? You're angry and bitter. I did something ?
- InvitéInvité
Re: a bit young for whisky, right ? - murphy
Jeu 16 Sep 2021 - 19:15
TW : biphobie
Les hostilités avaient été lancées et le couple ne feignait même plus de s'entendre correctement. Ils ne tentaient plus d'être des adultes responsables et de communiquer normalement. Chacun vociférait, se renvoyant la balle comme une patate chaude. "Well nothing happened to you, right ? You just forgot !" Et au milieu de la querelle, Oliver se tenait debout, le regard triste, alerté par les cris de ses parents. Murphy se rendit compte de son erreur d'éducation et n'osa pas répondre à son mari, la culpabilité d'être une mauvaise mère l'affligeant bien plus en observant le visage décomposé de son fils qu'en écoutant les reproches du Mancunian. Elle s'assit donc, jonglant entre l'allaitement de son enfant et la joute verbale, plus calme mais toujours aussi tendue.
La bombe qu'elle avait lâchée sans vraiment s'en rendre compte fut du plus bel effet, car elle souffla Oz qui en perdit toute répartie. Le pire, c'est qu'elle le pensait. Oswald avait subitement lâché un travail au ministère correctement payé pour revenir derrière un comptoir alors qu'il lui avait à de nombreuses reprises assuré qu'il s'ennuyait à jouer le barman au Filet du Diable. Elle n'appréciait d'ailleurs pas qu'il ait repris ce bar en particulier, peu à l'aise à l'idée d'être associée à ce qu'elle a longtemps cru immoral. Elle détestait particulièrement le rappel de la double vie qu'avait mené Oswald durant leurs études, lui cachant une part de sa personnalité. Elle maudissait le fait que son cabinet ne génère pas assez de revenus et qu'elle ait été contrainte à trouver un autre travail à mi-temps. Et lorsqu'elle ressassait ces idées-là, sa voix intérieure se transformait parfois en une autre, une voix masculine, aux accents chauds et à l'énonciation lente. @Leonardo Moreno lui rabâchait ces phrases en boucle à chaque rencontre, avant de l'oubliéter. Mais si les circonstances de leurs rencontres ne restaient pas dans l'esprit de Murphy, les sentiments, eux, s'étaient fait une place de choix, gonflant au fil des jours, des responsabilités et des reproches.
Oliver contre elle, Oswald profitant gratuitement du fruit de son dur labeur, elle avait tenté d'entamer une conversation moins haineuse, d'apaiser doucement les esprits, ne serait-ce que pour leur fils. "Do you realise how incredibly difficult this potion is to make every month, on top of having two jobs and a baby to look after ?" Elle s'était attendu, certainement un peu naïvement, à ce qu'il comprenne. A ce qu'il lui demande ce qu'il pouvait faire pour aider. A ce qu'il lui propose d'alléger sa charge mentale. "I look after him too." Mais c'était trop rêver. Affligée par l'attitude égoïste de son mari et des proportions qu'une malheureuse demi-heure de retard prenait, elle se sentit battre en retraite, et ne répondit pas. La jeune maman était exténuée, et au bord des larmes. Son fils le remarquait, d'ailleurs, puisqu'il n'avait pas l'air de vouloir manger, et préféra se blottir contre elle. Ravalant un sanglot, l'Ecossaise embrassa la douce chevelure de feu.
Mais Oswald revenait à la charge. "Is there something you're not telling me ? You're angry and bitter. I did something ?" Elle aurait voulu lui dire de partir. Elle aurait d'ailleurs souhaité qu'il retourne gérer son bar à moitié vide et la laisse tranquille pour qu'elle nourrisse le bambin dans ses bras avant de rentrer chez eux. Elle aurait voulu être déjà chez elle, sans passer par cette discussion sans queue ni tête, bourrée de culs-de-sac. Mais elle était là, et elle n'avait pas le choix que de subir cette situation, dans laquelle elle avait conscience de s'être fourrée toute seule. No, souhaitait-elle lui répondre, you didn't do anything. You never do anything !* Elle pensa ces paroles très, très fort, à tel point qu'elle se demandait si elle les avait dites à voix haute. "I am not angry and bitter.*" Se contenta-t-elle de répondre à la place. "I am exhausted and stressed out.*" Serrant fort, très fort son petit elfe entre ses bras, elle regardait droit devant elle, tentant de réguler les trémolos de sa voix. "We have no money and this bloody potion is costing us a fortune every month. I spend hours just trying to buy the stuff we need and then more hours brewing the damn thing.*" L'amertume gonflait et gonflait dans sa voix, contredisant ses paroles précédentes affirmant qu'elle n'était pas amère.
"I was late because I couldn't find the moonstones, I searched the study thoroughly and they are missing.*" Sans tourner le menton, elle le fixa de biais, le visage fermé. "It's nearly impossible to find in the UK anymore, and the few apothecaries that have it sell it for dozens of galleons a pound.*" Ayant vidé une bonne partie de son sac, Murphy sentit la boule d'angoisse éclater dans sa gorge, et elle ne retint pas son sanglot. "Honestly, I'm bending over backwards for you and this-" d'un mouvement de la main, elle le désigna. "-is the kind of thanks I get.*"
Les hostilités avaient été lancées et le couple ne feignait même plus de s'entendre correctement. Ils ne tentaient plus d'être des adultes responsables et de communiquer normalement. Chacun vociférait, se renvoyant la balle comme une patate chaude. "Well nothing happened to you, right ? You just forgot !" Et au milieu de la querelle, Oliver se tenait debout, le regard triste, alerté par les cris de ses parents. Murphy se rendit compte de son erreur d'éducation et n'osa pas répondre à son mari, la culpabilité d'être une mauvaise mère l'affligeant bien plus en observant le visage décomposé de son fils qu'en écoutant les reproches du Mancunian. Elle s'assit donc, jonglant entre l'allaitement de son enfant et la joute verbale, plus calme mais toujours aussi tendue.
La bombe qu'elle avait lâchée sans vraiment s'en rendre compte fut du plus bel effet, car elle souffla Oz qui en perdit toute répartie. Le pire, c'est qu'elle le pensait. Oswald avait subitement lâché un travail au ministère correctement payé pour revenir derrière un comptoir alors qu'il lui avait à de nombreuses reprises assuré qu'il s'ennuyait à jouer le barman au Filet du Diable. Elle n'appréciait d'ailleurs pas qu'il ait repris ce bar en particulier, peu à l'aise à l'idée d'être associée à ce qu'elle a longtemps cru immoral. Elle détestait particulièrement le rappel de la double vie qu'avait mené Oswald durant leurs études, lui cachant une part de sa personnalité. Elle maudissait le fait que son cabinet ne génère pas assez de revenus et qu'elle ait été contrainte à trouver un autre travail à mi-temps. Et lorsqu'elle ressassait ces idées-là, sa voix intérieure se transformait parfois en une autre, une voix masculine, aux accents chauds et à l'énonciation lente. @Leonardo Moreno lui rabâchait ces phrases en boucle à chaque rencontre, avant de l'oubliéter. Mais si les circonstances de leurs rencontres ne restaient pas dans l'esprit de Murphy, les sentiments, eux, s'étaient fait une place de choix, gonflant au fil des jours, des responsabilités et des reproches.
Oliver contre elle, Oswald profitant gratuitement du fruit de son dur labeur, elle avait tenté d'entamer une conversation moins haineuse, d'apaiser doucement les esprits, ne serait-ce que pour leur fils. "Do you realise how incredibly difficult this potion is to make every month, on top of having two jobs and a baby to look after ?" Elle s'était attendu, certainement un peu naïvement, à ce qu'il comprenne. A ce qu'il lui demande ce qu'il pouvait faire pour aider. A ce qu'il lui propose d'alléger sa charge mentale. "I look after him too." Mais c'était trop rêver. Affligée par l'attitude égoïste de son mari et des proportions qu'une malheureuse demi-heure de retard prenait, elle se sentit battre en retraite, et ne répondit pas. La jeune maman était exténuée, et au bord des larmes. Son fils le remarquait, d'ailleurs, puisqu'il n'avait pas l'air de vouloir manger, et préféra se blottir contre elle. Ravalant un sanglot, l'Ecossaise embrassa la douce chevelure de feu.
Mais Oswald revenait à la charge. "Is there something you're not telling me ? You're angry and bitter. I did something ?" Elle aurait voulu lui dire de partir. Elle aurait d'ailleurs souhaité qu'il retourne gérer son bar à moitié vide et la laisse tranquille pour qu'elle nourrisse le bambin dans ses bras avant de rentrer chez eux. Elle aurait voulu être déjà chez elle, sans passer par cette discussion sans queue ni tête, bourrée de culs-de-sac. Mais elle était là, et elle n'avait pas le choix que de subir cette situation, dans laquelle elle avait conscience de s'être fourrée toute seule. No, souhaitait-elle lui répondre, you didn't do anything. You never do anything !* Elle pensa ces paroles très, très fort, à tel point qu'elle se demandait si elle les avait dites à voix haute. "I am not angry and bitter.*" Se contenta-t-elle de répondre à la place. "I am exhausted and stressed out.*" Serrant fort, très fort son petit elfe entre ses bras, elle regardait droit devant elle, tentant de réguler les trémolos de sa voix. "We have no money and this bloody potion is costing us a fortune every month. I spend hours just trying to buy the stuff we need and then more hours brewing the damn thing.*" L'amertume gonflait et gonflait dans sa voix, contredisant ses paroles précédentes affirmant qu'elle n'était pas amère.
"I was late because I couldn't find the moonstones, I searched the study thoroughly and they are missing.*" Sans tourner le menton, elle le fixa de biais, le visage fermé. "It's nearly impossible to find in the UK anymore, and the few apothecaries that have it sell it for dozens of galleons a pound.*" Ayant vidé une bonne partie de son sac, Murphy sentit la boule d'angoisse éclater dans sa gorge, et elle ne retint pas son sanglot. "Honestly, I'm bending over backwards for you and this-" d'un mouvement de la main, elle le désigna. "-is the kind of thanks I get.*"
- *traduction:
- Non, tu n'as rien fait. Tu ne fais jamais rien !
Je ne suis pas en colère et amère, je suis fatiguée et stressée. On n'a plus d'argent et cette maudite potion nous coute une fortune tous les mois. Je passe des heures rien qu'à chercher les ingrédients, et des heures à concocter ce truc. Je suis en retard car je ne trouvais plus les pierres de Lune. J'ai cherché dans tout mon cabinet et elles ont disparu. Elles sont presque impossible à trouver au Royaume Uni et les quelques apothicaireries qui en ont les vendent à une douzaine de gallions la livre.
Sérieusement, je me plie en quatre pour toi et c'est comme ça que tu me remercies.
- InvitéInvité
Re: a bit young for whisky, right ? - murphy
Lun 27 Sep 2021 - 17:43
If this is so difficult with one, why even bother to have two ? Irrité et confus, Oz voyait bien que Murphy n'allait pas bien. Il se demandait comment ils en étaient arrivés là, alors qu'ils avaient tout pour être heureux. S'étaient-ils perdus de vue ces derniers mois ? Le fait de vouloir un second enfant ne devrait-il pas les rapprocher ? Mais tout s'était enchaîné, son changement de travail, le départ de Rose... Soupirant pour chasser la tension dans ses épaules, le Mancunian demanda à son épouse ce qui n'allait pas. I am not angry and bitter, précisa-t-elle. I am exhausted and stressed out. L'un n'empêchait pas l'autre, mais il aurait été inutile de le relever.
We have no money and this bloody potion is costing us a fortune every month. I spend hours just trying to buy the stuff we need and then more hours brewing the damn thing, énonça la sorcière, au bord des larmes. La voir serrer Oliver contre elle comme rempart à l'effondrement fendit le coeur du lycan, qui ne se souvenait plus trop pourquoi il s'était tant emporté. Il n'avait pas réalisé le poids que sa condition faisait peser sur les épaules de la médicomage, qui prenait tout en charge pour lui depuis le départ. I was late because I couldn't find the moonstones, I searched the study thoroughly and they are missing. Oz fronça les sourcils : pourquoi ne l'avait-elle pas expliqué dès son arrivée ? Il aurait compris, malgré son agacement.
It's nearly impossible to find in the UK anymore, poursuivit la rouquine, and the few apothecaries that have it sell it for dozens of galleons a pound. Il entrouvrit la bouche, réalisant l'impasse dans laquelle ils se trouvaient. Fuck. Honestly, I'm bending over backwards for you and this- elle laissa échapper le sanglot qui lui prenait la gorge depuis plusieurs minutes -is the kind of thanks I get. Oz soupira de nouveau et se passa une main sur le visage. Il n'aimait pas la voir comme ça à cause de lui, peu importait les circonstances. I'm sorry. Il se rapprocha, sincère. I had no idea. I'm sorry my condition puts so much pressure on you. Elle n'avait rien demandé et pourtant elle avait endossé son fardeau dès qu'il lui avait révélé. Si seulement il n'avait pas été mordu... Cet incident lui pourrirait-il la vie éternellement ?
How can I help ? reprit le Mancunian, avide d'action. Il fallait aller de l'avant. Do you want me to look out for moonstones ? Il s'était coupé de la majeure partie de son réseau en sortant de prison, mais s'il fallait déroger aux règles... I could look for a second job if we need it. Like you did. Il ne serait jamais embauché à Hungcalf avec son casier judiciaire, mais il pouvait peut-être trouver un travail la journée à Inverness. La charge de travail ne lui faisait pas peur. En attendant, il ne supportait plus de sentir l'amertume et l'épuisement de sa femme. Il s'accroupit face à elle, et déposa une main sur Oliver, une main sur sa joue à elle. I'm sorry, Smurf, chuchota-t-il. And I'm here with you. We're in this together.
We have no money and this bloody potion is costing us a fortune every month. I spend hours just trying to buy the stuff we need and then more hours brewing the damn thing, énonça la sorcière, au bord des larmes. La voir serrer Oliver contre elle comme rempart à l'effondrement fendit le coeur du lycan, qui ne se souvenait plus trop pourquoi il s'était tant emporté. Il n'avait pas réalisé le poids que sa condition faisait peser sur les épaules de la médicomage, qui prenait tout en charge pour lui depuis le départ. I was late because I couldn't find the moonstones, I searched the study thoroughly and they are missing. Oz fronça les sourcils : pourquoi ne l'avait-elle pas expliqué dès son arrivée ? Il aurait compris, malgré son agacement.
It's nearly impossible to find in the UK anymore, poursuivit la rouquine, and the few apothecaries that have it sell it for dozens of galleons a pound. Il entrouvrit la bouche, réalisant l'impasse dans laquelle ils se trouvaient. Fuck. Honestly, I'm bending over backwards for you and this- elle laissa échapper le sanglot qui lui prenait la gorge depuis plusieurs minutes -is the kind of thanks I get. Oz soupira de nouveau et se passa une main sur le visage. Il n'aimait pas la voir comme ça à cause de lui, peu importait les circonstances. I'm sorry. Il se rapprocha, sincère. I had no idea. I'm sorry my condition puts so much pressure on you. Elle n'avait rien demandé et pourtant elle avait endossé son fardeau dès qu'il lui avait révélé. Si seulement il n'avait pas été mordu... Cet incident lui pourrirait-il la vie éternellement ?
How can I help ? reprit le Mancunian, avide d'action. Il fallait aller de l'avant. Do you want me to look out for moonstones ? Il s'était coupé de la majeure partie de son réseau en sortant de prison, mais s'il fallait déroger aux règles... I could look for a second job if we need it. Like you did. Il ne serait jamais embauché à Hungcalf avec son casier judiciaire, mais il pouvait peut-être trouver un travail la journée à Inverness. La charge de travail ne lui faisait pas peur. En attendant, il ne supportait plus de sentir l'amertume et l'épuisement de sa femme. Il s'accroupit face à elle, et déposa une main sur Oliver, une main sur sa joue à elle. I'm sorry, Smurf, chuchota-t-il. And I'm here with you. We're in this together.
- InvitéInvité
Re: a bit young for whisky, right ? - murphy
Ven 1 Oct 2021 - 18:27
En dehors de ses cheveux roux, Oliver était la copie conforme de son père. Hyperactif, bavard, sociable, rieur, le petit homme était souvent de bonne humeur. Sauf lorsque la pleine lune s'annonçait. S'il n'était pas atteint de lycanthropie, l'astre nocturne l'affectait énormément, et le perturbait beaucoup. Ce soir, le petit était un peu grognon, mélange de la magie lunaire, de la faim et de l'ambiance électrique entre ses parents. Il ne comprenait pas les cris, il sentait la tension dans le corps de sa mère, et il comprit que quelque chose n'allait pas lorsque cette dernière fondit en larmes. Déboussolé, il se mit lui aussi à pleurer, confus par la situation. Ravalant ses sanglots aussitôt, Murphy serra son fils contre elle afin de le consoler. Manœuvre difficile lorsqu'on est nous-même inconsolable, mais elle gagnait des points de bonne mère rien qu'en essayant.
Oswald, enfin mis à la page après que Murphy ait vidé son sac, s'excusa platement. C'était la seule chose à faire, et la sorcière accueillit ces paroles d'un hochement de tête, tandis qu'elle berçait son enfant. Une lueur d'espoir perça au fond de son esprit assombri : peut-être que son mari allait enfin alléger sa charge mentale, peut-être réussiront ils à repartir de l'avant, peut-être était-ce la fin de son surmenage. Peut-être. "How can I help ? Do you want me to look out for moonstones ?" Il s'était rapproché. Murphy leva ses yeux pleins de larmes vers lui et hocha doucement la tête. "Yes please." Elle n'avait pas le temps de rechercher les pierres de Lune, elle avait à peine le temps de vérifier qu'elle avait bien toute sa tête (et elle ne se rendait même pas compte qu'elle ne l'avait pas).
"I could look for a second job if we need it. Like you did." Cérébrale, la jeune femme se mit à imaginer à quoi cette situation pouvait ressembler. "When would you sleep ? And we'd have to leave Ollie at daycare on the afternoons too, won't that be expensive ?*" Elle soupira très fort. Leur situation lui paraissait être une impasse. Si Murphy n'était pas du genre pessimiste habituellement, ce soir elle n'arrivait plus à réfléchir pour résoudre leurs problèmes. Sensible à sa détresse, Oz s'accroupit face à elle et Oliver. "I'm sorry, Smurf. And I'm here with you. We're in this together." La main chaude contre sa joue la rassura, mais elle eut du mal à croire les paroles du Mancunian. Combien de crises devraient-ils traverser pour enfin cesser de se disputer et rester unis ? Combien de fois s'étaient-ils promis d'être ensemble jusqu'au bout, pour au final s'éloigner au premier obstacle croisé ? Ne souhaitant plus de dispute, Murphy ravala ses pensées difficiles, en hochant la tête. Oliver réclama son père, et elle fut soulagée lorsque ce dernier le prit dans ses bras.
Séchant ses larmes, elle se rhabilla correctement. "I should go. I'll feed him at home.*" Le regard un peu hagard, elle se releva. "You should go back to work. See you tomorrow. I love you.*" Un dernier baiser, puis elle prit la direction de la sortie, son fils dans ses bras. Le chemin jusqu'à la rue fut plus qu'embarrassant pour elle, sortant du bureau du patron avec les yeux rougis et un enfant en pleurs. Certaines discussions s'éteignirent tandis qu'elle traversait le bar, le regard planté au sol, de honte. Une fois sortie, Murphy décida de marcher un peu, l'air frais apaisant ses joues irritées par les larmes. Finalement, elle héla un magicotaxi qui les ramena chez eux.
Oswald, enfin mis à la page après que Murphy ait vidé son sac, s'excusa platement. C'était la seule chose à faire, et la sorcière accueillit ces paroles d'un hochement de tête, tandis qu'elle berçait son enfant. Une lueur d'espoir perça au fond de son esprit assombri : peut-être que son mari allait enfin alléger sa charge mentale, peut-être réussiront ils à repartir de l'avant, peut-être était-ce la fin de son surmenage. Peut-être. "How can I help ? Do you want me to look out for moonstones ?" Il s'était rapproché. Murphy leva ses yeux pleins de larmes vers lui et hocha doucement la tête. "Yes please." Elle n'avait pas le temps de rechercher les pierres de Lune, elle avait à peine le temps de vérifier qu'elle avait bien toute sa tête (et elle ne se rendait même pas compte qu'elle ne l'avait pas).
"I could look for a second job if we need it. Like you did." Cérébrale, la jeune femme se mit à imaginer à quoi cette situation pouvait ressembler. "When would you sleep ? And we'd have to leave Ollie at daycare on the afternoons too, won't that be expensive ?*" Elle soupira très fort. Leur situation lui paraissait être une impasse. Si Murphy n'était pas du genre pessimiste habituellement, ce soir elle n'arrivait plus à réfléchir pour résoudre leurs problèmes. Sensible à sa détresse, Oz s'accroupit face à elle et Oliver. "I'm sorry, Smurf. And I'm here with you. We're in this together." La main chaude contre sa joue la rassura, mais elle eut du mal à croire les paroles du Mancunian. Combien de crises devraient-ils traverser pour enfin cesser de se disputer et rester unis ? Combien de fois s'étaient-ils promis d'être ensemble jusqu'au bout, pour au final s'éloigner au premier obstacle croisé ? Ne souhaitant plus de dispute, Murphy ravala ses pensées difficiles, en hochant la tête. Oliver réclama son père, et elle fut soulagée lorsque ce dernier le prit dans ses bras.
Séchant ses larmes, elle se rhabilla correctement. "I should go. I'll feed him at home.*" Le regard un peu hagard, elle se releva. "You should go back to work. See you tomorrow. I love you.*" Un dernier baiser, puis elle prit la direction de la sortie, son fils dans ses bras. Le chemin jusqu'à la rue fut plus qu'embarrassant pour elle, sortant du bureau du patron avec les yeux rougis et un enfant en pleurs. Certaines discussions s'éteignirent tandis qu'elle traversait le bar, le regard planté au sol, de honte. Une fois sortie, Murphy décida de marcher un peu, l'air frais apaisant ses joues irritées par les larmes. Finalement, elle héla un magicotaxi qui les ramena chez eux.
- *traduction:
- Quand est-ce que tu dormirais ? Et il faudrait laisser Ollie les après-midis aussi chez la nounou, ça couterait cher non ?
Je devrais rentrer. Je le nourrirai à la maison.
Tu devrais retourner travailler. A demain, je t'aime.
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