C'est dans cette partie que vous pourrez nous raconter la vie trépidante (ou pas) de votre personnage (rédigez votre histoire comme vous le sentez : roman, anecdotes ...). Il n'y a pas de nombre de lignes minimum imposé !

Famille et Maison : On dit souvent des enfants difficiles que c'est la faute des parents. Après tout, il faut bien trouver un capable au comportement du gamin non ? Et comme de base on aime croire que les enfants sont innocents, cela ne peut qu'être que la faute des parents et d'une mauvaise éducation. Sauf que non, je ne laisserai jamais personne penser cela de mes parents. Ils m'ont très bien élevés et ils ont toujours tout fait pour essayer de me canaliser. Mes parents sont tous les deux des personnes très douces et généreuses, toujours souriants. Ils aiment rendre service, alors ce n'est pas rare que mon père s'absente pour aller aider à réparer la clôture d'un voisin ou tout autre travaux du genre. Il a toujours été très manuel. Souvent, il m'emmenait avec lui car comme ça il pouvait garder un oeil sur moi et s'assurer que je ne fasse pas de bêtise. Sinon, je restais à la maison avec ma mère et je m'occupais des animaux pendant qu'elle préparait les repas ou toute autre chose de la maison. Ma mère est libraire, elle est passionnée de lecture. Mon père, lui, est ébéniste. D'où le fait qu'il soit manuel. Il m'a souvent fabriqué des jouets en bois.
Glencoe est est un petit village qu'on peut dire « entre terre et mer ». Il est situé sur les bords du Loch Leven et offre des paysages superbes et verdoyants. Notre maison n'a aucune prétention. Assez petite en soit, mais suffisante pour moi, mes parents et notre chien. Ses pierre et l'ardoise de son toit chauffent au soleil l'été et nous gratifient d'une odeur agréable bien à elle alors que la température à l'intérieur reste plus qu'agréable voir fraîche. Nous avons une grange à l'arrière sur notre grand terrain où nous stockons le foins, la nourriture pour les animaux mais aussi tout un tas de matériel pour entretenir tout ça. Il y a aussi un abris pour que nos deux vaches soit protégées de la pluie écossaise et les chèvres ont leur propre « niches » où elles peuvent se réfugier et dormir comme elles veulent. Nous avons aussi un clapier avec deux lapins. J'ai grandis dès mes premiers jours entourée de tout ce petit monde, ma mère m'emmenait tous les jours sur notre terrains pour me présenter aux chèvres et aux vaches. Moi je n'en ai pas de souvenirs, je n'étais qu'un bébé, mais mes parents aiment me raconter à quel point les animaux s'empressaient de venir auprès de nous pour me renifler. Une fois, ma maman s'est assise avec moi par terre, et les chèvres sont venu en faire de même à côté de nous alors qu'elles ne font jamais ça en temps normale. Et en grandissant, je pu aller passer tout mon temps libre avec elles, restant parfois des heures allongée dans l'herbe au milieu de mes animaux. Oui, j'estime avoir de la chance, j'ai une famille incroyable. D'ailleurs, je me demande comment c'est possible que deux personnes aussi adorables que mes parents aient engendré la tornade que je suis ? Le mystère reste entier !

Enfance moldu : D'aussi loin que je me rappel, j'ai toujours été une enfant difficile à canaliser. Déjà toute petite je tapais des crises pour un oui ou pour un non et j'étais bagarreuse. Mes parents devaient de temps en temps s'excuser au près des autres parents car j'avais frappé leurs fils, ou encore devaient s'excuser à l'école car j'avais cassé du matériel sous la colère. Je ne me rappel plus bien, mais à ce qu'il paraît ils m'ont fait voir un thérapeute comportementale car ils ne savaient plus trop comment s'y prendre avec moi et ils avaient peur que je tourne mal en grandissant... Le professionnel à su les rassurer et les aider à trouver des routines et des activités qui canalisaient mes émotions. D'après lui j'étais quelqu'un « d'extrême » qui ressent toutes les émotions plus fortes que la majorité des gens, me rendant donc impulsive et colérique. On a donc instauré des habitudes : toujours parler franchement de mes émotions car en mettant des mots dessus ça me permet de les comprendre et de trouver des moyens pour me calmer. Comme faire du dessins, du sport, aller nourrir les animaux pour me détendre... Ce genre de choses. Ça a aussi beaucoup aidé mes professeurs qui ont pu adapter leur manière de travailler avec moi. Je pense que c'était du positif.

Enfance magique : C'est moi qui suis tombée sur la lettre quand je suis allez récupérer le courrier quelques jours après mon anniversaire. Quand on a lu ça avec mes parents, moi j'étais toute excitée et je sautais partout. C'est génial pour une enfant de se dire qu'on va pouvoir faire de la magie ! Mais mes parents croyaient en une mauvaise blague... Enfin, ils ont bien étaient obligés d'accepter la réalité et au final, ça s'est passé en douceur. Je crois que le moment le plus marquant pour moi, c'est le jour où on a acheté ma baguette. C'était très étrange comme sensation. J'ai eu l'impression qu'elle et moi, on se liées profondément l'une à l'autre. J'ai l'impression des fois qu'elle a le même caractère que moi, au fond on se complète bien. Mais entre sa nervosité et mon tempérament explosif, des fois ça fait des ravages !
Pour quelqu'un qui a du mal avec le changement, faut dire que mon entrée à Poudlard à totalement bousculé mes habitudes. Ce changement de monde, d'univers, de façon de penser, de travailler, de voir la vie... Autant dire que l'adaptation à été très difficile et je ne me suis pas fait que des amis. Loin de là. J'ai été placée à Poufsouffle, mais je ne savais pas trop ce que cela voulait dire. Pour moi, c'était une maison comme une autre. C'est au fil des mois que j'ai fini par comprendre pourquoi c'était la maison qui me correspondait le mieux. Mais n'ayant aucun repère, il a fallut beaucoup de patience aux profs pour me gérer car j'étais souvent invivable et je ne compte même plus le nombre de retenues et de punitions que j'ai eu. Et à chaque fois, ça m'énervait encore plus ! Mais j'ai fini par trouver mon rythme, et grâces à mes rares amies et à certains professeurs qui prenaient le temps de parler avec moi en dehors des cours pour m'accompagner psychologiquement, j'ai réussi à me canaliser et faire moins de dégâts pour réussir mes études et trouver ma vocation.

Amour, plaisir et haine : Autant le dire tout de suite, je suis loin d'être une none. Et si je n'ai jamais eu de relation de couple car j'ai jamais eu envie de me caser, les petits plaisirs d'un soir je ne me le suis jamais refusé. Dans un passage secret, une salle de bain vide, une chambre libre, une salle de classe abandonnée... J'ai « exploré » Poudlard de bien des manières ! Mais je ne fais jamais de promesses que je ne tiendrais pas : elles savent toutes à quoi s'attendre avec moi. Pas de sentiments, juste du bon temps. Mieux vaut être claire dès le départ, ça évite les drames. Et autant je m'entends généralement très bien avec la gente féminine, autant ma haine de la gente masculine à débuté très tôt dans ma vie.
C'est plus fort que moi, je n'ai jamais aimé les hommes. Que ce soit amicalement ou autre. Je ne peux pas les blairer. Ils m’insupportent. J'imagine que c'est parce que j'ai un profond dégoût de la pensée machiste et patriarcale qui rabaissent encore aujourd'hui beaucoup trop les femmes. Et même si au plus profond de moi, très bien caché, je sais que tous les hommes ne sont pas comme ça, cela ne m'empêche pas de les haïr. Je vais supporter leurs présence dans mon champ de vision et dans des conversations banales, mais il ne faut pas s'attendre à développer un lien avec moi. Même amical. Ils sont moches, ils puent, ils sont poilus de partout, et tout un tas d'autres détails qui font que les mâles sont bien quand ils sont loin de moi. Et ne comptez pas sur moi pour cacher ce que je pense. J'ai toujours été honnête, même sur ce sujet. Que cela plaise ou non, ce n'est pas mon problème.

Hungcalf : Je me suis toujours dis que les études longues, ce n'était pas pour moi. Vu comment je suis instable et imprévisible, je voulais m'en défaire assez rapidement. Je me voyais bien arpenter le monde pour croiser toutes les créatures possibles et inimaginables pour prendre soin d'elles... Mais la réalité de la vie est toute autre et les choses ne sont pas aussi simples. Au vu de mes affinités dans mes cours, de mes capacités, et de mon « potentiel », à Poudlard on m'a conseillé de poursuivre mes études pour que je puisse devenir Magizoologue. J'étais septique, alors on en a beaucoup discuté. J'avais besoin qu'on m'explique, qu'on me montre que je peux y arriver, qu'on me fasse comprendre que même si c'est dur c'est le mieux pour moi pour mon avenir. Au fond, je voulais juste qu'on me rassure... Alors j'ai fini par monter mon dossier, ne me faisant pas trop d'espoirs. J'imagine que mon manque de confiance en moi m'empêchait de penser que je pouvais intégrer cette école. Et pourtant... Dossier accepté, et intégration à la maison Ethelred pour un cursus en Botanique et Magizoologie. Autant dire que j'étais fière et stressée !
Nouvelle rentrée, nouvelle intégration difficile... Dur pour moi de trouver ma place à nouveau. Mes crises de nerfs parce que je n'arrivais pas à m'adapter m'ont créées quelques tentions avec d'autres élèves, m'isolant un peu plus que je ne l'étais déjà et me faisant rater ma première année. J'ai finalement réussi à m'en sortir, évoluant au fil des ans dans cette école, mais je n'ai toujours pas l'impression d'être intégrée. Je me sens seule, incomprise, et j'ai l'impression que personne ne cherche à vraiment savoir comment je fonctionne. Même les profs... J'imagine qu'ils ont mieux à faire. Pourtant, j'aimerai créer des liens. Peut-être que cette nouvelle année sera la bonne ? Je l'espère, même si je suis trop fière pour l'avouer. Et en attendant de faire des rencontres pour autre chose qu'une nuit à deux, je me concentre sur mes études pour réaliser mon rêve professionnel..