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Here come the sun pv Miguel
Dim 12 Sep 2021 - 22:59
Here comes the sun do, do, do... Chantonnait distraitement la cadette des Ballarini alors que le vieux poste radio se démenait pour faire entendre ce titre légendaire. Il grésillait ou bien modifiait le volume sans qu'on ne lui demande autre chose que de fonctionner. D'autres merveilleuses inventions moldus auraient surement finies au rebus pour moins que ça... Mais pas elle. Une tape légère et le voici repartie comme en quarante. En même temps, il date sûrement de cette époque.
Little darling... De temps à autre, seule sa voix couvrait le bruit de ses ratures ou des pages tournées encore et encore par sa comparse. Juliet et elle se jetait alors un regard et se mettait à sourire, alors plus complice que studieuse. Comment pouvait-il en être autrement dans ce havre de paix ? Aux yeux de Girasole, cette cabane avait tout d'un paradis. Il lui permettait de se couper du monde, de s'enfermer dans une bulle réconfortante. Ses obligations ne semblaient pas être capables de l'y suivre, tout comme la pression qui pèse quotidiennement sur ses épaules. Ici, elle s'octroyait le droit de se relâcher et de souffler. C'était son amie qui lui avait un jour proposé de venir avec elle pour réviser et très vite, cette première expérience se transforma en fâcheuse habitude. Elle y fit la connaissance de plusieurs personnes, toutes hautes en couleurs mais agréables à leur façon. Rien ne semblait pouvoir altérer le charme du lieu. Rien en dehors du biper de la summerbee.
" Files. Le monde a besoin de toi." lui dit la brune en lui offrant un sourire plein de malice.
Gira agita sa main en l'air, histoire de chasser les habituelles remarques de sa comparse et s'empressa de la pousser vers la cheminée. Oui elle savait qu'elle pouvait rester aussi longtemps qu'elle le voulait. Oui, elle ne s'userait pas les yeux jusqu'à la nuit tomber sur des pages poussiéreuses. Oui elle avait son maillot sur elle. Oui, elle lui enverrait un texto une fois rentrée dans sa chambre à l'université. Blablabla. Elle allait sûrement trainer un peu sur la plage avant de se remettre à bucher mais ça, elle n'avait pas besoin de le savoir.
" Arrêtes de t'inquiéter pour moi. Y'a des patients qui t'attendent." lui dit-elle avant de lui déposer un baiser sur la pommette et la poudre de cheminette au creux de la paume. Puis, comme si le poste avait lui aussi décidé de mettre les voiles, celui-ci décida tout bonnement de s'arrêter. La sorcière y vit alors un signe pour fermer quelques secondes son manuel d'anatomie et se glisser à l'extérieur de ce nid douillet.
Une respiration pour se vider l'esprit. Une autre pour se lancer. La sang-pur laissa ses pieds nus s'enfoncer dans le sable chaud. Elle eut alors une pincée au cœur pour les vacances passées bien trop rapidement et décida qu'il n'était peut-être pas si grave de profiter de ces derniers jours d'été. L'eau l'attira inexorablement et elle s'y enfonça jusqu'à mi-cuisse, son short en jean le lui permettant. Elle n'était pas faite pour la grisaille anglaise mais bel et bien pour ce genre de climat. Sa peau ne souffrait pas des rayons du soleil. Au contraire, elle les accueillait avec plaisir. Un sentiment de plénitude s'empara peu à peu d'elle et elle ne put s'empêcher de penser à sa guitare qu'elle avait laisser sur son lit. Elle aurait bien aimé jouer quelques accords sur le ponton, ses jambes se balançant au dessus des vagues.
Enfin ! Ce n'était pas raisonnable. Elle battit plusieurs fois des cils, comme pour se dégager de cette vision enchanteresse, et se dirigea d'un pas las vers la cabane. De retour sur la plage, elle ne put s'empêcher de marmonner les dernières paroles de la chanson. Parole s'atténuant alors qu'elle reconnut une silhouette non loin. Elle porta la main au dessus de ses yeux clairs pour discerner de qui il s'agissait mais le soleil l'en empêchait. Here comes the sun, and I say it's all right, n'est-ce pas ?
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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Re: Here come the sun pv Miguel
Sam 18 Sep 2021 - 13:10
Miguel avait passé une sale journée. Le genre de journée où il avait répété cinquante fois qu'il aurait du rester au pieu. Sauf que ça fonctionnait pas comme ça. Il n'était plus simple étudiant qui pouvait sécher les cours au grès de ses envie et de ses dispositions. Maintenant qu'il était stagiaire pour la brigade, il n'avait pas vraiment le choix que de se lever, peu importe son humeur, quand c’était nécessaire.
Il avait essayé de contacter Saoirse la veille. Juste pour avoir de ses nouvelles. Et parce que sans se l'avouer, elle lui manquait un peu. Il avait essayé de jouer le type qui s'en cogne, qui passe à autre chose. Mais la verité était qu'il ne l'avait oublié que le temps d'un week-end audiacieux avec une ballerie en manque de sensations fortes ( @Althea d'Arenberg ). Et puis tout lui était revenu dans la gueule quand il avait fallut se pointer au château. Et le fait de ne pas avoir de réponse ce matin là, explicitant clairement la volonté de la belle Irlandaise à le blacklister... ça l'avait rendu des plus grincheux.
On avait pas idée de coller une conférence de méthodologie de thèse un samedi matin. C’était forcément un sale coup de @Cléopatra Amonwë … Non seulement il avait du se lever pour y aller mais en plus ça lui avait mit un vilain de coup de pression. Il avait eut envie d’annihiler les étudiants qui parlaient de leurs travaux comme s’ils étaient déjà terminés alors que Miguel n’avait même pas entamé de problématique… Pourquoi fallait il absolument faire une thèse ? Un petit rapport de stage en 2-2 c’était pas mieux ?
Il avait passé la journée à essayer de bucher là dessus mais il fallait se rendre à l’évidence. Il était largué. Il savait pas ou commencé. Il savait pas comment commencer. Il savait même pas exactement de quoi il pourrait discuter. Il avait des idées mais en vrac. Et il avait comme l’impression qu’il allait encore devoir appeler Evan au secours… Réfléchir à tout ca l’avait crevé et il s’était affalé et endormi dans son canapé comme un con.
Minuit et son téléphone qui a rendu l’âme au crepuscule. Rendu encore plus grincheux par sa sieste rallongée, le madrilène soupire et abandonne le smartphone sur la table pour descendre à la Taverne. Quelques mots échangés, une pincée de poudre de cheminette et l’espagnol retrouvait la chaleur et la luminosité de la Caroline du Nord. Il ne fit pas attention aux livres d’anatomie et autres joyeuseté, trop pressés de laisser trainer son tee shirt sur un canapé rapiécé et son jogging sur la cuisinière qui n’avait presque jamais servi depuis qu’elle avait intégré la Blue House.
- Qu’est ce que tu fais là ?
Demanda, grognon, le madrilène en voyant une jeune femme qu’il connaissait de vue seulement grimper sur la terrasse de fortune.
Here comes the sun, qu’elle disait…
Il avait essayé de contacter Saoirse la veille. Juste pour avoir de ses nouvelles. Et parce que sans se l'avouer, elle lui manquait un peu. Il avait essayé de jouer le type qui s'en cogne, qui passe à autre chose. Mais la verité était qu'il ne l'avait oublié que le temps d'un week-end audiacieux avec une ballerie en manque de sensations fortes ( @Althea d'Arenberg ). Et puis tout lui était revenu dans la gueule quand il avait fallut se pointer au château. Et le fait de ne pas avoir de réponse ce matin là, explicitant clairement la volonté de la belle Irlandaise à le blacklister... ça l'avait rendu des plus grincheux.
On avait pas idée de coller une conférence de méthodologie de thèse un samedi matin. C’était forcément un sale coup de @Cléopatra Amonwë … Non seulement il avait du se lever pour y aller mais en plus ça lui avait mit un vilain de coup de pression. Il avait eut envie d’annihiler les étudiants qui parlaient de leurs travaux comme s’ils étaient déjà terminés alors que Miguel n’avait même pas entamé de problématique… Pourquoi fallait il absolument faire une thèse ? Un petit rapport de stage en 2-2 c’était pas mieux ?
Il avait passé la journée à essayer de bucher là dessus mais il fallait se rendre à l’évidence. Il était largué. Il savait pas ou commencé. Il savait pas comment commencer. Il savait même pas exactement de quoi il pourrait discuter. Il avait des idées mais en vrac. Et il avait comme l’impression qu’il allait encore devoir appeler Evan au secours… Réfléchir à tout ca l’avait crevé et il s’était affalé et endormi dans son canapé comme un con.
Minuit et son téléphone qui a rendu l’âme au crepuscule. Rendu encore plus grincheux par sa sieste rallongée, le madrilène soupire et abandonne le smartphone sur la table pour descendre à la Taverne. Quelques mots échangés, une pincée de poudre de cheminette et l’espagnol retrouvait la chaleur et la luminosité de la Caroline du Nord. Il ne fit pas attention aux livres d’anatomie et autres joyeuseté, trop pressés de laisser trainer son tee shirt sur un canapé rapiécé et son jogging sur la cuisinière qui n’avait presque jamais servi depuis qu’elle avait intégré la Blue House.
- Qu’est ce que tu fais là ?
Demanda, grognon, le madrilène en voyant une jeune femme qu’il connaissait de vue seulement grimper sur la terrasse de fortune.
Here comes the sun, qu’elle disait…
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Re: Here come the sun pv Miguel
Sam 18 Sep 2021 - 18:02
«Qu’est-ce que tu fais là ? »
La sorcière s’immobilisa, surprise par le ton employé par… Par… Pavel ? Michel ? Miguel, si elle se le remet bien. Qu’importe. Il aurait bien pu s’appeler Jack Premier, ça ne changeait pas grand-chose à la situation. Il s’était très certainement levé du mauvais pied ou bien avait passé une journée horrible mais ça, elle s’en foutait royalement. Aux dernières nouvelles, elle ne lui avait rien fait et ne lui devait aucune justification. Ses yeux réagirent avant même qu’elle ne pense à se contenir et roulèrent dans leurs orbites, signe au combien évidant de ses pensées. Oups.
« Je me suis perdue et j’ai vu de la lumière, alors je suis rentrée. »
OUPS. Cette fois-ci, ce fut sa langue qui se dénoua trop vite. Il faut dire que son pauvre n’était pas loin de la surchauffe. Juliet et elle n’avait pas réellement pris de pause en dehors de ces cinq pauvres minutes de calme. Ah oui, Juju… La brune inspira longuement avant d’hausser tout simplement les épaules et de reprendre l’ascension de la terrasse. Si la blondinette apprenait qu’elle avait fait des vagues en son absence, elle allait surement en entendre parler.
Une fois arrivée à son niveau, elle le toisa et ne put s’empêcher de se dire que sous cet air renfrogné passablement irritant, il n’avait pas l’air bien méchant. Après tout, c’était un des amis de Juliet alors il n’y avait pas de raison qu’il en soit autrement. Dans tous les cas, c’était à elle de faire un effort. Elle était l’incrustée et il le lui avait très bien fait sentir.
« Juliet m’a proposé de venir ici avec elle pour réviser mais elle a été appeler en urgence. »
Elle pointa distraitement de l’index les piles de livres trônant sur la petite table et s’abstint tout commentaire déplaisant, comme celui de lui présenter une autorisation parentale signée par la Blackthorn. Notez l’effort.
« J’étais juste sortie souffler un peu. On y est depuis ce matin et je crois que je commence à avoir des nœuds aux méninges. »
La jeune femme prit alors une grande bouffée d’air et se mit à lui sourire, à défaut de sortir une autre bêtise, et l’esquiva comme elle le put.
« Laisses moi cinq minutes et je disparais. »
Dommage. Elle aurait adoré rester là mais avec Grincheux dans les parages, c’était moins sûr. Elle sortit un grand sac en toile et commença à y entasser les différents manuels, dont ceux que Juliet avait oublié dans son départ précipité.
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Re: Here come the sun pv Miguel
Dim 19 Sep 2021 - 11:25
L’espagnol pouvait avoir des tendances de sale con quand il était de mauvais poil. Les gens intelligents et qui le connaissaient bien savaient quand dans ces cas là mieux valait l’ignorer et le laisser débouder progressivement dans son coin. Demandez à @Catalina Pajares s’il l’avait pas envoyé valser mille fois. Il avait le sang chaud le madrilène et il était hyper impulsif. Il était pas du genre à cacher ses émotions. Et clairement son mécontentement se voyait sur sa gueule.
Il ne réagit absolument pas, même pas un petit peu, au trait d’ironie de la presque étrangère. Pas de roulage d’yeux ou de sourcil arqué. Rien. Comme s’il avait pas comprit la blague. Alors qu’il la très bien comprise. Il s’en fichait pas mal de l’agacer. Ici, il se sentait plus chez lui qu’elle alors franchement si y’avait quelqu’un qui devait être agacé… bah c’était bien lui putain !
Il se doute bien qu’elle était venu avec Juliet. Il avait réussit à remettre le visage de la jeune femme parmi les proches de la Bee. Maintenant il sait pourquoi elle est encore là alors que la Blackthorn est aux abonnées absente. Dommage. Peut être que l’humeur solaire de Juliet aurait pu adoucir la sienne. Jamais là quand on a besoin d’elle celle-ci.
- Arrêter de réviser pour aller bosser, du Juliet tout craché.
Il ne peut s’empêcher de ricaner. Il adore la blondinette mais s’il ne l’avait pas rencontré grâce à Niven il l’aurait sûrement trouvée très rasoir. Il aimait pas trop les sang-purs, encore moins celles qui jouaient au sainte nitouche. La blondinette avait au moins effacé ce trait d’apparence alors que la jeune étudiante qui était devant lui en affichait tout les codes. Tout ce qui le soulait.
Il hausse les épaules aux excuses de la brune et ouvre le frigo pour verifier qu’il y a des bières au frais pour après. D’un geste, il ressère son caleçon de bain alors que la jeune femme précise qu’elle va s’en aller s’il lui laisse quelques minutes. La voyant ranger ses affaires, il grimace en pensant à la soufflette de la Blackthorn si jamais elle apprend qu’il a mit dehors sa copine.
- T’sais quoi, fait comme tu veux enfaite. J’vais aller surfer. Tu peux glander ici tant que tu veux.
Sa voix sonne dédaigneuse. Comme si la jeune sang-pure ne savait rien faire d’autre que réviser et faire la plante verte. L’espagnol sort de la cabane pour choisir parmi les planches de surf de Niven.
Il ne réagit absolument pas, même pas un petit peu, au trait d’ironie de la presque étrangère. Pas de roulage d’yeux ou de sourcil arqué. Rien. Comme s’il avait pas comprit la blague. Alors qu’il la très bien comprise. Il s’en fichait pas mal de l’agacer. Ici, il se sentait plus chez lui qu’elle alors franchement si y’avait quelqu’un qui devait être agacé… bah c’était bien lui putain !
Il se doute bien qu’elle était venu avec Juliet. Il avait réussit à remettre le visage de la jeune femme parmi les proches de la Bee. Maintenant il sait pourquoi elle est encore là alors que la Blackthorn est aux abonnées absente. Dommage. Peut être que l’humeur solaire de Juliet aurait pu adoucir la sienne. Jamais là quand on a besoin d’elle celle-ci.
- Arrêter de réviser pour aller bosser, du Juliet tout craché.
Il ne peut s’empêcher de ricaner. Il adore la blondinette mais s’il ne l’avait pas rencontré grâce à Niven il l’aurait sûrement trouvée très rasoir. Il aimait pas trop les sang-purs, encore moins celles qui jouaient au sainte nitouche. La blondinette avait au moins effacé ce trait d’apparence alors que la jeune étudiante qui était devant lui en affichait tout les codes. Tout ce qui le soulait.
Il hausse les épaules aux excuses de la brune et ouvre le frigo pour verifier qu’il y a des bières au frais pour après. D’un geste, il ressère son caleçon de bain alors que la jeune femme précise qu’elle va s’en aller s’il lui laisse quelques minutes. La voyant ranger ses affaires, il grimace en pensant à la soufflette de la Blackthorn si jamais elle apprend qu’il a mit dehors sa copine.
- T’sais quoi, fait comme tu veux enfaite. J’vais aller surfer. Tu peux glander ici tant que tu veux.
Sa voix sonne dédaigneuse. Comme si la jeune sang-pure ne savait rien faire d’autre que réviser et faire la plante verte. L’espagnol sort de la cabane pour choisir parmi les planches de surf de Niven.
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Re: Here come the sun pv Miguel
Dim 19 Sep 2021 - 19:00
La sorcière fut agréablement surprise de l’entendre rire. Enfin « rire », c’était vite dit. Au moins, il avait démontré qu’il pouvait ressembler à autre chose qu’à un grizzly mal luné. Et encore, il tenait plus de l’ourson que d’autre chose mais passons. Elle n’allait pas surenchérir alors qu’ils semblaient enfin avoir trouvé un terrain d’entente à savoir celui de l’ignorance totale. Du coin de l’œil, elle suit la silhouette masculine se diriger vers le frigo et en observer le contenu. T’as raison Gaston. Mets y la tête dedans ça te rafraichira sûrement les idées. De son côté, elle entassait comme elle le pouvait le pêle-mêle de manuels dans son sac en jurant intérieurement sur son manque de talent pour le tétris.
« T’sais quoi, fait comme tu veux enfaite. J’vais aller surfer. Tu peux glander ici tant que tu veux. »
Merveilleux. Elle lâcha aussitôt son sac et ne daigna même pas porter un regard sur le contenu qui se renversait déjà sur le canapé. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait n’est-ce pas ? C’est bien ce que cette grande âme charitable lui avait dit non ? Autant dire qu’elle allait tout faire sauf rester glander ici. Sa présence l’agaçait ? Sa mauvaise humeur avait fait de même pour elle. Déjà que la radio avait lâché l’âme… C’était mort pour qu’elle tienne en place et continue ses révisions.
La deuxième année entendit le plancher craquer sous les pieds de l’hispanique et l’imagina déjà dehors. Aussitôt, ses épaules se détendirent et s’affaissèrent. Mince alors ! Il l’avait rendu vraiment nerveuse. Si encore elle avait fait quelque chose qui mérite pareil attitude mais non. Elle n’avait rien fait ou dit pour une fois. Ou pas encore. Un sourire mutin ourla alors ses lèvres tandis qu’une flopée de mauvaises idées venaient polluer son esprit. C’est qu’elle était restée calme bien trop longtemps. Et si elle lui donnait une raison valable de râler après elle ? De toute façon, tant qu’elle ne dépasse pas les bornes, Juliet ne pourrait pas lui en vouloir. Elle lui avait bien dit de s’amuser non ? Jusqu’où pouvait bien aller la patience du brun ? Pas très loin. Aussi ne poussera-t-elle pas le bouchon trop loin. Enfin elle essaiera.
Ni une ni deux, la cadette des Ballarini fit sauter le haut puis le bas. Dire qu’elle pensait pouvoir éviter de finir en maillot aujourd’hui. Non pas qu’elle ressente une quelconque honte vis-à-vis de son corps. La pratique intensive de la danse se ressentait dans sa silhouette et quand bien même, elle n’avait que faire des regards. Qu’elle soit petite ou grande, brune ou blonde, maigre ou ronde, il y avait toujours quelqu’un pour trouver à redire. Autant mettre l’ensemble des avis dans un joli petit paquet et le jeter au fond de l’océan. En parlant d’océan…
Elle rejoignit Grincheux quelques minutes plus tard, ses fossettes marquées par un sourire tout à fait innocent. Ses prunelles azurées passèrent alors d’une planche à une autre, puis d’une planche au sorcier.
« Ça te dit une petite compétition ? A moins que tu ne préfères glander tranquillement sur ta planche ? »
Oups. Elle n’avait vraiment pas fait exprès de réutiliser ce terme. Vraiment pas. Bon, d’accord, ses yeux moqueurs en disaient tout l’inverse mais ce n’est qu’un détail.
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Re: Here come the sun pv Miguel
Mer 22 Sep 2021 - 20:08
L’espagnol se felicitait de sa complaisance. Si, si. Ici, c’était chez Niven. Son bro’ sûr. Il squattait la Blue house depuis que le Wright avait débarqué à Huncalf et qu’ils avaient fait copain-copain. Il avait un coin avec sa brosse à dent et le hamac dans le coin la bas c’était lui qui l’avait ramené après l’avoir habilement récupéré chez ses grands-parents. Ici, il était comme à la maison. Bien plus que Juliet d’ailleurs. Mais il aimait bien la p’tite blonde et surtout elle était intouchable pour le Moonfall alors… voila. Mais c’était pas le cas d’Adé. Mais Juliet aurait ralé s’il l’avait renvoyé chez elle. Donc il avait décidé de lui proposer de rester. De la façon la moins désagréable qu’il avait pu. Donc oui, c’était pleins de complaisance pour lui.
Niven avait une belle collection de planches de surf qui étaient rangées le long de la cahutte sur la terrasse. Miguel les avaient toutes essayées ou presque et il avait sa préférence. Dans la province de Java où il avait grandit, y’avait pas vraiment de quoi surfer, qu’on se le dise. Par contre, il avait pratiqué intensivement depuis que Niven avait fait irruption dans sa vie. Gadin sur gadin au début, Miguel se debrouillait mieux au bout de quelques années, sans avoir le niveau de l’écossais. Il faut dire que grâce au Quidditch, il manquait pas d’équilibre. Mais entre l’eau et l’air comme seul appui il y avait un monde.
Il avait déjà sa planche sous le bras lorsque la voix de la Ballarini se fit entendre. Il ne cacha pas son agaçement ni le soupir qui allait avec en la voyant revenir sur la terrasse. Elle avait pas autre chose à faire que de venir l’emmerder ? Il aurait bien voulu l’envoyer chier mais le mot « compétition » avait fait écho à son esprit sportif. Il ne refusait jamais une petite compétition, même celles qu’il était sure de gagner.
- Si tu veux, mais vient pas pleurnicher d’avoir des mauvaises notes après.
Toujours charmant quand il voulait l’espagnol ; Encore ça aurait été dit sur le ton de l’humour… Mais là c’est vraiment pas le cas. Regard dédaigneux et ton de celui qui s’adresse à une gamine de dix ans. Quoi que la sang-pure devait pas en être loin… Il avait même pas perçu la moquerie de la brune sur la glandouille. Il savait surfer et c’était pas une mioche qui allait lui apprendre.
- Vas-y, sert toi.
Il montre les planches de surf alignées. Et après un regard pour le corps de la Ballarini en maillot de bain :
- Tu pourrais presque faire sans, cela dit.
Ok Miguel. Là, t’es vraiment un salaud. Pas le physique on a dit. Et en plus d’être un salaud, t’es de mauvaise foi. Parce que les brunes aux yeux clairs au physique de danseuse ça a toujours été ton genre… Plusieurs ballerines pourraient en attester.
Niven avait une belle collection de planches de surf qui étaient rangées le long de la cahutte sur la terrasse. Miguel les avaient toutes essayées ou presque et il avait sa préférence. Dans la province de Java où il avait grandit, y’avait pas vraiment de quoi surfer, qu’on se le dise. Par contre, il avait pratiqué intensivement depuis que Niven avait fait irruption dans sa vie. Gadin sur gadin au début, Miguel se debrouillait mieux au bout de quelques années, sans avoir le niveau de l’écossais. Il faut dire que grâce au Quidditch, il manquait pas d’équilibre. Mais entre l’eau et l’air comme seul appui il y avait un monde.
Il avait déjà sa planche sous le bras lorsque la voix de la Ballarini se fit entendre. Il ne cacha pas son agaçement ni le soupir qui allait avec en la voyant revenir sur la terrasse. Elle avait pas autre chose à faire que de venir l’emmerder ? Il aurait bien voulu l’envoyer chier mais le mot « compétition » avait fait écho à son esprit sportif. Il ne refusait jamais une petite compétition, même celles qu’il était sure de gagner.
- Si tu veux, mais vient pas pleurnicher d’avoir des mauvaises notes après.
Toujours charmant quand il voulait l’espagnol ; Encore ça aurait été dit sur le ton de l’humour… Mais là c’est vraiment pas le cas. Regard dédaigneux et ton de celui qui s’adresse à une gamine de dix ans. Quoi que la sang-pure devait pas en être loin… Il avait même pas perçu la moquerie de la brune sur la glandouille. Il savait surfer et c’était pas une mioche qui allait lui apprendre.
- Vas-y, sert toi.
Il montre les planches de surf alignées. Et après un regard pour le corps de la Ballarini en maillot de bain :
- Tu pourrais presque faire sans, cela dit.
Ok Miguel. Là, t’es vraiment un salaud. Pas le physique on a dit. Et en plus d’être un salaud, t’es de mauvaise foi. Parce que les brunes aux yeux clairs au physique de danseuse ça a toujours été ton genre… Plusieurs ballerines pourraient en attester.
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Re: Here come the sun pv Miguel
Dim 26 Sep 2021 - 19:22
L’italienne fit rouler ses yeux bleus avant de revenir les poser sur son vis-à-vis. Le coin de ses lèvres remonta franchement, affichant un sourire tout à fait moqueur à son encontre. Quoi ? Mais non, elle ne se fichait pas de sa gueule. Pas plus que lui voyons.
« Je te remercie de t’inquiéter de ça mais crois pas, l’affaire sera vite réglée. »
Elle ramena du bout des doigts l’une de ses mèches brunes derrière son oreille, ignorant royalement son sale caractère. Si Grincheux pensait pouvoir l’intimider en râlant ou boudant, autant qu’il arrête tout de suite. Elle avait l’habitude de côtoyer des enfants et c’était exactement ce qu’il était, à l’instant précis. Un sale gosse capricieux qu’elle venait asticoter pour s’amuser. Autant dire qu’il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Si Juliet voyait ce désastre…
Sur l’aimable invitation du rayon de soleil du jour, la sorcière s’approcha des planches et commença à les détailler. Elle n’était pas très grande, ni petite pour autant. L’océan était empli de vagues tentantes sans être des plus folles pour autant. Il lui fallait une planche en conséquence. Son choix se porta finalement sur celle du milieu.
Un gloussement s’échappa de ses lèvres alors qu’elle tourna la tête vers lui. Est-ce qu’il avait réellement essayé de la vanner ? Qu’est-ce qu’il espérait ? Qu’elle abandonne l’idée d’une humiliation salée et parte en boudant ? Jamais. C’était une Ballarini après tout.
« Au moins, tu ne pourras pas dire que je t'ai déconcentré pour expliquer ta défaite. »
Les prunelles azurées pétillant de malice, la sorcière se saisit de sa planche et se dirigea vers l’eau d’un pas chaloupé assuré. Elle savait sa silhouette gracile mais elle ne comptait plus les heures intensives de danse auxquelles elle se s’adonnait. S’il pensait la voir s’essouffler dans cinq minutes ou espérer à l’aide, c’était hors de question. Et puis, elle avait l’habitude. La Sardaigne a de beaux spots et elle en a testé la plupart avec ses sœurs.
Assise sur sa planche, ses jambes de part et d’autre, elle attendait que son adversaire la rejoigne.
« Alors, tu me fais une démonstration de ton "talent" ? »
La brune avait indiqué les vagues plus loin d’un mouvement de tête, tout en signant les guillemets au mot talent. Après tout, pour l’heure il n’avait rien d’autre que de la gueule. Une belle, cela dit, mais ça ne suffit pas pour gagner.
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Re: Here come the sun pv Miguel
Mar 28 Sep 2021 - 21:54
Comme quoi, Miguel peut être très sympa mais aussi très très con. Et c’était tombé sur Adélaïde. Pas de bol pour elle. Le bail du mauvais endroit au mauvais moment. Et là il était quand même pas mal dans son potentiel de tête de con… Tacler sur le physique il le faisait souvent dans sa tête principalement. Ben oui, Niven lui avait bien faire comprendre que « ca se faisait pas ». Mais là il avait pas pu s’empêcher.
Il renifle dédaigneusement alors qu’elle réplique en disant qu’au moins il n’aurait pas d’excuse pour justifier sa défaite. Pf. Il avait pas franchement l’intention de perdre. Il avait jamais l’intention de perdre mais là franchement il voyait pas comment la fifille Ballarini pouvait lui faire de l’ombre dans ce domaine…
- C’est ça ouais.
Le pire c’est que lorsqu’elle prend sa planche et qu’elle s’en va pour rejoindre le rivage, l’espagnol peut pas s’empêcher de couleur un oeil appréciateur sur la silhouette de la jeune femme. Et si on lui opposait ça alors il pouvait toujours répondre qu’elle était quand même mieux gaulée de dos que de face. Mais heureusement personne pour le surprendre et le brun récupère sa planche avant de rejoindre la danseuse en quelques enjambées.
L’espagnol se retrouve rapidement les pieds dans l’eau et dans cette partie du monde, elle est encore très bonne même début septembre. Si la jeune femme choisit de s’installer sur sa planche mais Miguel préfère poser les mains dessus et avancer en battant vigoureusement des jambes. elle joue à la maline mais en attendant à part faire trempette…
- J’attendais pas ton autorisation t’sais.
Les vagues sont plus loin et quand elles commencent à être assez forte il avance son torse sur la planche et se met dans le sens de la vague. Rapidement, le courant l’emporte et la planche se stabilise ce qui permet à l’espagnol pour se lancer sur son take off. La vague est simple alors l’espagnol n’a aucun mal à poser ses pieds sur la planche et à trouver son équilibre.
- Regarde et apprend miss bourgeoisie !
Balance-t-il très fier de lui.
Il renifle dédaigneusement alors qu’elle réplique en disant qu’au moins il n’aurait pas d’excuse pour justifier sa défaite. Pf. Il avait pas franchement l’intention de perdre. Il avait jamais l’intention de perdre mais là franchement il voyait pas comment la fifille Ballarini pouvait lui faire de l’ombre dans ce domaine…
- C’est ça ouais.
Le pire c’est que lorsqu’elle prend sa planche et qu’elle s’en va pour rejoindre le rivage, l’espagnol peut pas s’empêcher de couleur un oeil appréciateur sur la silhouette de la jeune femme. Et si on lui opposait ça alors il pouvait toujours répondre qu’elle était quand même mieux gaulée de dos que de face. Mais heureusement personne pour le surprendre et le brun récupère sa planche avant de rejoindre la danseuse en quelques enjambées.
L’espagnol se retrouve rapidement les pieds dans l’eau et dans cette partie du monde, elle est encore très bonne même début septembre. Si la jeune femme choisit de s’installer sur sa planche mais Miguel préfère poser les mains dessus et avancer en battant vigoureusement des jambes. elle joue à la maline mais en attendant à part faire trempette…
- J’attendais pas ton autorisation t’sais.
Les vagues sont plus loin et quand elles commencent à être assez forte il avance son torse sur la planche et se met dans le sens de la vague. Rapidement, le courant l’emporte et la planche se stabilise ce qui permet à l’espagnol pour se lancer sur son take off. La vague est simple alors l’espagnol n’a aucun mal à poser ses pieds sur la planche et à trouver son équilibre.
- Regarde et apprend miss bourgeoisie !
Balance-t-il très fier de lui.
GO SHOOTERS, GO !
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» miroir du riséd : sans visage
» crédits : créateur du design
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Inventaire Sorcier
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Re: Here come the sun pv Miguel
Mar 28 Sep 2021 - 21:54
Le membre 'Miguel Pajares' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 5
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