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Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Dim 19 Sep 2021 - 0:04
Je ne suis pas un très bon cuisinier. En cette soirée du mois d'aout, c'est une évidence à laquelle je dois me rendre. Même avec l'aide de la magie, je ne parviens pas à réaliser de mets très fameux. Je mettrais sans doute la faute sur les réglages de ce four que je ne connais pas encore. Il faut dire que j'ai emménagé dans cet appartement il n'y que deux semaines. J'avais dû me rendre à l'évidence.
Dormir au bureau n'était pas viable sur le long terme, et j'avais besoin d'un point de chute qui soit chez moi, pas du canapé lit d'un ami. Alors je m'étais décidé à finalement mettre en vente ma maison à Inverness, et avait simplement fait récupérer quelques affaires à des déménageurs - hors de question que je remette les pieds dans cet endroit - afin de les transférer dans cet appartement que je louais. En plein cœur de Londres, il pouvait semble un peu exigüe, mais comme j'y vivais seul, ayant préféré laisser Emma chez sa marraine afin de ne pas perturber ses habitudes de vie, il était finalement largement suffisant puisqu'il me servait principalement de dortoir. Une chambre étudiante aurait pu me suffire en réalité. Il présentait néanmoins l'avantage d'être proche de toute l'animation de la capital, et non loin de l'entrée du ministère, ce qui m'évitait d'emprunter le réseau de cheminées, qui avait la fâcheuse tendance à laisser de la suie sur les costumes sur mesure.
Ce soir néanmoins, pas de costumes, mais un simple jean noir et un tee-shirt blanc de marque. Une tenue basique, mais je n'étais pas certain de la conserver très longtemps, et ce haut avait l'avantage de mettre en évidence les muscles de mon torse. Je ne continuais pas de m'entretenir alors que je ne faisais plus de terrain pour rien. Il s'agirait qu'on le remarque. L'invitée que j'attends commence déjà à être une habituée des lieux, ainsi que de ma cuisine au goût .... aléatoire ? On finira probablement par commander dans un restaurant, de toute façon. C'est dommage, j'avais mis pas mal d'énergie à réussir cette quiche. Une autre fois, peut-être ? En tout cas, aucun sort ne pourrait rattraper le fait qu'elle était tout bonnement carbonisée. C'est un bruit derrière moi qui m'arracha à ma contemplation de la croûte brûlée.
@Calliope Muller
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
- » parchemins postés : 723
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
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Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Lun 20 Sep 2021 - 18:50
Un « Bonne soirée Monsieur le juge » adressé au juge Blackthorn et Calliope quittait son bureau au Ministère de la Justice. Il était tard mais la Muller avait le sentiment du devoir accomplit. Elle venait de terminer de rédiger une décision de justice qui lui avait demandé plusieurs jours de recherches et d’analyse avant de pouvoir conclure à la relaxe du prévenu. Le bureau du procureur risquait de faire appel mais elle était sûre d’elle quand elle avait déposé le parapheur sur le bureau de son supérieur.
Plus tôt dans la journée, elle avait reçu une note de service de la part de William qui l’invitait à manger. L’adresse donnée n’était pas celle d’un restaurant, pour changer. Ils avaient l’habitude de s’y retrouver avant de finir la soirée chez elle, dans son confortable appartement Londonien. Apparement, le nouveau chef du bureau des aurors avait finit par trouver son appartement.
Voila quelques semaines, presque deux mois, qu’ils se fréquentaient officiellement et si l’idée de Matthews lui paraissait saugrenue en juin dernier tant ses relations avec le Fastenburry étaient professionnellement compliquée, il fallait croire que les deux fonctionnaires avaient pu en commun qu’ils n’y paraissaient. Elle avait eut du mal à faire table rase du passé de traitre à son sang de William mais puisqu’il semblait s’être racheté une conduite, elle avait convenu qu’il était un parti tout à fait acceptable.
La porte était entrouverte, peut être dans l’espoir de diluer l’odeur de brulé qu’on sentait depuis le couloir. Vêtue d’une tenue des plus classiques, un chemisier blanc sur une jupe fourreau bleue marie, elle toque à la porte qu’elle pousse légèrement avant de saluer le piètre cuisinier :
- Bonsoir ?
Plus tôt dans la journée, elle avait reçu une note de service de la part de William qui l’invitait à manger. L’adresse donnée n’était pas celle d’un restaurant, pour changer. Ils avaient l’habitude de s’y retrouver avant de finir la soirée chez elle, dans son confortable appartement Londonien. Apparement, le nouveau chef du bureau des aurors avait finit par trouver son appartement.
Voila quelques semaines, presque deux mois, qu’ils se fréquentaient officiellement et si l’idée de Matthews lui paraissait saugrenue en juin dernier tant ses relations avec le Fastenburry étaient professionnellement compliquée, il fallait croire que les deux fonctionnaires avaient pu en commun qu’ils n’y paraissaient. Elle avait eut du mal à faire table rase du passé de traitre à son sang de William mais puisqu’il semblait s’être racheté une conduite, elle avait convenu qu’il était un parti tout à fait acceptable.
La porte était entrouverte, peut être dans l’espoir de diluer l’odeur de brulé qu’on sentait depuis le couloir. Vêtue d’une tenue des plus classiques, un chemisier blanc sur une jupe fourreau bleue marie, elle toque à la porte qu’elle pousse légèrement avant de saluer le piètre cuisinier :
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Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Jeu 7 Oct 2021 - 20:21
(l'appartement) La porte était entre ouverte, ainsi que la baie vitrée donnant sur la terrasse, histoire d'essayer d'évacuer la fumée avec que le détecteur ne fasse des siennes. On entendait alors les bruits de la capitale anglaise en ce début de soirée. Quelque part, une sirène précédait l'arrivée d'un service d'urgence, tandis que le concert des klaxonnes des cabs se faisait doucement moins présent à mesure que la soirée s'installait et que les gens regagnaient l'abris de leurs domiciles. Encore en grande contemplation de la catastrophe culinaire dont j'étais à l'origine, je suis surpris par la voix que j'entends s'élever, mais lorsque que je me retourne et que sa propriétaire apparait dans mon champ de vision, un sourire se dessine sur mon visage, alors que mes yeux la détaille l'espace d'un instant.
Bonsoir ... Très élégante mademoiselle Muller, comme toujours. Je m'approche alors d'elle et viens presser mes lèvres contre les siennes. Oui, vous avez bien lu. Et oui, Fastenburry dans une relation avec une Muller, ce n'était pas une blague. Il faut croire que le destin, la providence, ou un certain Johnson, appelait ça comme vous voulez, avait placé ses cartes afin de nous rapprocher, et que nous nous étions bel et bien trouvé quelques atomes crochus, puisque cette histoire avait durée déjà tout l'été. Avec le recul, j'en aurai été le premier étonné. J'ai essayé de préparer le diner, mais je crois que c'est un échec. J'affiche une moue désolée tout en me décalant pour la laisser observer le triste spectacle de mes piètres capacités aux fourneaux.
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Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Jeu 14 Oct 2021 - 21:52
Malgré la fumée qui l’entourait, échappant trop lentement par la baie vitrée ouverte, le Fastenburry était bel homme. Encore plus quand il quittait son sempiternel manteau d’auror pour n’arborer qu’un simple jeans et un tee-shirt de couleur foncé qui lui saillait particulièrement bien. Elle l’avait toujours reconnu un charme physique, ce qui l’agaçait à l’époque s’était sa manière de se comporter au Magenmagot en terrain conquit pour l’unique raison d’avoir fait copain-copain avec le juge @Nathaniel Wakefield … Ainsi que toutes les casseroles que pouvait traîne run traitre à son sang.
Mais le Fastenburry s’était racheté une conduite et depuis, elle reconnaissait qu’elle appréciait l’auror devenu chef du bureau. Une belle place pour un homme qui entamait à peine sa quarantaine d’année. Il lui arrivait même parfois de se dire qu’un tel compagnon de route ne pouvait pas lui causer de tort… Mais leur relation était trop récente pour être considérée ainsi, même si au ministère le couple Muller-Fastenburry faisait jaser, au plus grand plaisir de son père.
- Merci du compliment, tu es très beau aussi.
Un sourire s’est dessiné sur le visage de la Muller, il s’efface rapidement pour accueillir le baiser de William. Sa main vient se poser délicatement sur le torse du sorcier et son bras vient se glisser dans son dos. Côte à côte, ils constatent ensemble l’échec culinaire qui fume encore devant leurs yeux.
- Tu devrais la mettre dehors, le sortilège anti-feu pourrait se déclencher.
Fatiguée par sa journée en audience à assister le juge Blackthorn, la brune n’a pas vraiment le courage de reprendre le flambeau. La cuisine n’est pas franchement sa passion bien qu’elle ne soit pas aussi mauvaise que William en la matière.
- On peut commander à manger plutôt. Et en attendant, boire un verre de vin ?
Son rêve : s’installer dans canapé après avoir retiré ses escarpins qui lui massacrent les pieds, un verre de vin à la main.
Mais le Fastenburry s’était racheté une conduite et depuis, elle reconnaissait qu’elle appréciait l’auror devenu chef du bureau. Une belle place pour un homme qui entamait à peine sa quarantaine d’année. Il lui arrivait même parfois de se dire qu’un tel compagnon de route ne pouvait pas lui causer de tort… Mais leur relation était trop récente pour être considérée ainsi, même si au ministère le couple Muller-Fastenburry faisait jaser, au plus grand plaisir de son père.
- Merci du compliment, tu es très beau aussi.
Un sourire s’est dessiné sur le visage de la Muller, il s’efface rapidement pour accueillir le baiser de William. Sa main vient se poser délicatement sur le torse du sorcier et son bras vient se glisser dans son dos. Côte à côte, ils constatent ensemble l’échec culinaire qui fume encore devant leurs yeux.
- Tu devrais la mettre dehors, le sortilège anti-feu pourrait se déclencher.
Fatiguée par sa journée en audience à assister le juge Blackthorn, la brune n’a pas vraiment le courage de reprendre le flambeau. La cuisine n’est pas franchement sa passion bien qu’elle ne soit pas aussi mauvaise que William en la matière.
- On peut commander à manger plutôt. Et en attendant, boire un verre de vin ?
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Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Lun 18 Oct 2021 - 17:38
L'inimitié entre moi et les représentants de la famille Muller n'était un secret qui n'avait jamais échappé aux yeux de personnes. Les Fastenburry, bien que riches et socialement intégrés, n'avaient jamais adhérés aux idéaux conservateurs de cette famille, ayant plutôt tendance à les remettre en question, et mon mariage avec une sang-mêlé en avait été le point d'orgue. Alors il est vrai que me relation avec la membre de Magenmagot avait de quoi faire couler de la salive de commère dans les couloir du deuxième étage. Pourtant, ce rapprochement m'avait semblait très naturel, et cette relation, bien qu'encore très jeune, avait pour moi une aura très saine, apaisante dans le maelstrom dans lequel j'avais plongé depuis le soir de l'assassinat. La magnifique brune était comme une bouée de sauvetage à laquelle je m'étais accroché, un repère pour ne pas sombrer dans la folie et conserver un brin de normalité dans mon quotidien.
J'espérais que tu allais proposer cette solution. Est-ce que tu veux bien t'en charger ? Tu as bien meilleur goût que moi.
Je lui adresse un sourire amusé par ma révélation. Il est vrai que je pourrais passer la journée à me gaver des pudding du distributeur du ministère, je suis sans doute pas le palais le plus fin de cet appartement. Alors je lui fais entièrement confiance pour nous commander un repas qui soit digne de ce nom, pas à l'image de cette tarte à la cendre que je viens de réaliser.
Je me défait à regret de la douce pression de ses bras afin de suivre son conseil et d'évacuer le fruit du délit sur la terrasse, avant que le lieu ne subisse une inondation magique dans le but d'éteindre un feu qui n'existe pas. L'amas noir ainsi momentanément oublié, je rentre rapidement, le corps rafraichit par la fraicheur qui commence doucement à s'installer. Et je me dirige vers le petit buffet me servant un peu de range tout, mais principalement de bar, dans lequel j'attrape de beaux verres à pieds en cristal.
Blanc ou rouge ?
Le choix est crucial, on ne plaisante pas avec ce genre de décision. Pour ma part, je pencherai plus vers le blanc, mais cela dépend également de ce que la magnifique brune aura décidée de commander.
J'espérais que tu allais proposer cette solution. Est-ce que tu veux bien t'en charger ? Tu as bien meilleur goût que moi.
Je lui adresse un sourire amusé par ma révélation. Il est vrai que je pourrais passer la journée à me gaver des pudding du distributeur du ministère, je suis sans doute pas le palais le plus fin de cet appartement. Alors je lui fais entièrement confiance pour nous commander un repas qui soit digne de ce nom, pas à l'image de cette tarte à la cendre que je viens de réaliser.
Je me défait à regret de la douce pression de ses bras afin de suivre son conseil et d'évacuer le fruit du délit sur la terrasse, avant que le lieu ne subisse une inondation magique dans le but d'éteindre un feu qui n'existe pas. L'amas noir ainsi momentanément oublié, je rentre rapidement, le corps rafraichit par la fraicheur qui commence doucement à s'installer. Et je me dirige vers le petit buffet me servant un peu de range tout, mais principalement de bar, dans lequel j'attrape de beaux verres à pieds en cristal.
Blanc ou rouge ?
Le choix est crucial, on ne plaisante pas avec ce genre de décision. Pour ma part, je pencherai plus vers le blanc, mais cela dépend également de ce que la magnifique brune aura décidée de commander.
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Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Lun 1 Nov 2021 - 19:09
C’est si simple avec William. Pas de manipulation. Pas de faux semblants. Juste ce qu’il faut de sincérité et de sourire pour atteinte un équilibre imparfait mais stable dans son ensemble. Enfin… Plus de manipulations, plutôt. Parce que si elle devait être tout à fait honnête, ce qui n’était pas dans ses habitudes, elle devait reconnaitre qu’il y a quelques semaines de cela elle n’aurait absolument jamais envisagé ne serait-ce qu’un dîner avec cet auror qu’elle execrait par tout les pores de sa peau lisse et métissée.
Mais voila, l’auror était devenue chef de département et son oncle avait été limpide quant à ce qu’il attendait d’elle. Le séduire. Le conserver très près d’eux et des intérêts qui étaient les leurs. Et ça avait été plus simple qu’il n’y paraissait. Affaiblit par un présent trouble et finalement de plutôt bonne compagnie, Calliope s’était elle même laissée aller dans cette relation imprévue mais appréciable.
- Bien sûr, laisse moi regarder…
Sourires échangés, la Muller ouvre un tiroir et en retire plusieurs parchemins vantant les mérites des restaurant du coin. Elle habite dans un autre quartier de Londres et si elle ne trouve pas son bonheur, toujours pourra elle commander dans un de deux qu’elle connait bien. Pendant ce temps le Fastenburry se charge du vin et sort déjà deux verres du buffets, l’interrogeant sur la bouteille qu’il convenait d’ouvrir.
- Mhm…
La brune, son nez dans les différents parchemins, se dirige vers le canapé pour s’y assoir élégamment. Elle finit par montrer un parchemin qui lui semble vraiment appréciable.
- Il y a ce restaurant français qui a l’air de faire d’excellents plats de poisson. Si ça te tente aussi, on peut ouvrir un blanc sec.
Calliope n’est pas vraiment de celles qui demande l’autorisation, aussi a-t-elle déjà sorti sa baguette pour lancer un patronus afin de passer commande. On pourrait presque dire que l’odeur de la quiche brulée lui a ouvert l’appétit…
Mais voila, l’auror était devenue chef de département et son oncle avait été limpide quant à ce qu’il attendait d’elle. Le séduire. Le conserver très près d’eux et des intérêts qui étaient les leurs. Et ça avait été plus simple qu’il n’y paraissait. Affaiblit par un présent trouble et finalement de plutôt bonne compagnie, Calliope s’était elle même laissée aller dans cette relation imprévue mais appréciable.
- Bien sûr, laisse moi regarder…
Sourires échangés, la Muller ouvre un tiroir et en retire plusieurs parchemins vantant les mérites des restaurant du coin. Elle habite dans un autre quartier de Londres et si elle ne trouve pas son bonheur, toujours pourra elle commander dans un de deux qu’elle connait bien. Pendant ce temps le Fastenburry se charge du vin et sort déjà deux verres du buffets, l’interrogeant sur la bouteille qu’il convenait d’ouvrir.
- Mhm…
La brune, son nez dans les différents parchemins, se dirige vers le canapé pour s’y assoir élégamment. Elle finit par montrer un parchemin qui lui semble vraiment appréciable.
- Il y a ce restaurant français qui a l’air de faire d’excellents plats de poisson. Si ça te tente aussi, on peut ouvrir un blanc sec.
Calliope n’est pas vraiment de celles qui demande l’autorisation, aussi a-t-elle déjà sorti sa baguette pour lancer un patronus afin de passer commande. On pourrait presque dire que l’odeur de la quiche brulée lui a ouvert l’appétit…
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Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Mer 3 Nov 2021 - 20:58
Il est certain que notre couple ne s'était pas crée de la manière la plus naturelle qui soit. Car il était autant d'ordre publique mon animosité envers une famille à ce point conservatrice que celle qu'ils entretenaient à l'égard d'un traitre à son sang. Mais la mort de Mary avait rebattu les cartes. J'avais l'impression que cette attaque, aussi odieuse fut-elle, était un message en provenance du destin pour me rappeler qui j'étais, et où étais ma place, s'en suivant de très prêt ma nomination à la direction du bureau des aurors, comme pour me prouver qu'un sang pur d'une longue lignée comme la mienne se doit de rattraper les digressions sur l'étude des moldus de la mère, et de redorer le blason Fastenburry, lui rendant l'éclat qu'il méritait.
Rien de mieux pour cela que cette relation affichée avec l'une des héritières de cette puissante et incontestable famille Muller. Je ne suis pas dupe au point de penser que la magnifique brune s'est intéressée à moi par hasard, ne serait-ce que parce que notre premier diner en tête à tête n'avait rien de hasardeux, à moins que le destin porte le nom de Johnson.
Et un blanc sec pour madame. Je déclare, alors que d'un mouvement de baguette, le bouchon de la bouteille a sauté, et que son contenu se déverse avec précision dans les deux verres que j'avais dors et déjà préparé. Puis je lui donne la boisson dont elle semble avoir rêvée, et m'installe tout contre elle, ma barbe un peu négligée venant frotter dans sa chevelure soyeuse. Une relation avec un départ peu naturelle, mais où le naturel pourtant, semblait s'être facilement installé. Je ne pensais pas que les choses seraient si simple, surtout si peu de temps après ... Mais nous étions obligés de constater qu'un certain équilibre s'était instauré, et si il était évident que je ne ressentais pas réellement de l'amour pour la belle que j'avais invité, une tendresse s'était installée. Si cette relation devait durer, et, selon certaines aspirations, déboucher sur un mariage, je saurai m'en accommoder, car je voyais sans grand problème en Calliope l'étoffe d'une compagne et tendre amie. Alors, madame la future magistrate Muller, comment a été votre journée ?
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Ven 5 Nov 2021 - 9:52
Il n’avait pas donné son accord express quand au choix du restaurant, mais du coin de l’oeil elle l’avait vu attraper la bouteille de blanc pour la déboucher avant même de le mentionner. Elle parcoure la carte des yeux pour finalement choisir un plat pour deux à base de saumon en papillote citronné et de petits légumes de saison. Elle envoie un patronus au restaurant pour commander leurs repas et repose sa baguette sur la table basse au moment où le Fastenburry lui tend un verre de vin.
- Merci, William.
Elle se redresse pour prendre le verre dans sa main et laisser son auror s’installer sur le canapé. Elle se glisse sous le bras de William. Sa tête s’attarde quelques secondes sur son épaule avec un léger soupir d’aise. C’est exactement ce dont elle avait besoin après cette journée de travail harassante.
Elle n’a aucun problème avec les quelques secondes de silence qui s’installent. Elle laisse ses escarpins au sol pour glisser ses pieds sous ses fesses. La gorgée bue lui assure que le choix du vin est excellent. A défaut d’être un bon cuisinier, son conjoint sait parfaitement choisir le vin. Et ne l’ignorons pas. C’est une qualité importante, tant que cette quiétude qui l’entoure quand elle passe du temps avec lui.
- Si seulement tu pouvais dire vrai, le concours est dans moins de six mois mais je suis absolument incapable de le préparer. Il y a beaucoup trop de travail, les audiences s’enchainent sans arrêt et pourtant tous n’ont qu’un seul mot à la bouche… Fawleys. La famille fait pression, les médias s’y mettent aussi et le bureau du procureur fait comme il peut pour gérer tout cela.
Elle soupira, visiblement épuisée par la situation. Elle avait commencé au ministère de la magie, auprès du magenmagot et elle avait été couverte de compliments pour sa façon de gérer avec une incroyable maitrise les missions qui lui avaient été confié. Mais depuis février dernier, c’était la débandade et elle avait l’impression que lutter pour garder le contrôle de la section criminelle du magenmagot.
- Mais j’imagine que c’est la même au bureau des aurors…
Ajoute-t-elle avec un sourire, ponctuant sa phrase d’une gorgée de vin sec.
- Merci, William.
Elle se redresse pour prendre le verre dans sa main et laisser son auror s’installer sur le canapé. Elle se glisse sous le bras de William. Sa tête s’attarde quelques secondes sur son épaule avec un léger soupir d’aise. C’est exactement ce dont elle avait besoin après cette journée de travail harassante.
Elle n’a aucun problème avec les quelques secondes de silence qui s’installent. Elle laisse ses escarpins au sol pour glisser ses pieds sous ses fesses. La gorgée bue lui assure que le choix du vin est excellent. A défaut d’être un bon cuisinier, son conjoint sait parfaitement choisir le vin. Et ne l’ignorons pas. C’est une qualité importante, tant que cette quiétude qui l’entoure quand elle passe du temps avec lui.
- Si seulement tu pouvais dire vrai, le concours est dans moins de six mois mais je suis absolument incapable de le préparer. Il y a beaucoup trop de travail, les audiences s’enchainent sans arrêt et pourtant tous n’ont qu’un seul mot à la bouche… Fawleys. La famille fait pression, les médias s’y mettent aussi et le bureau du procureur fait comme il peut pour gérer tout cela.
Elle soupira, visiblement épuisée par la situation. Elle avait commencé au ministère de la magie, auprès du magenmagot et elle avait été couverte de compliments pour sa façon de gérer avec une incroyable maitrise les missions qui lui avaient été confié. Mais depuis février dernier, c’était la débandade et elle avait l’impression que lutter pour garder le contrôle de la section criminelle du magenmagot.
- Mais j’imagine que c’est la même au bureau des aurors…
Ajoute-t-elle avec un sourire, ponctuant sa phrase d’une gorgée de vin sec.
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Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Dim 14 Nov 2021 - 21:17
Je ne m'attendais pas à trouver dans cette relation quelque chose d'aussi naturel, d'aussi simple. Dans le fond, Calliope est bien loin des clichés que je me faisais d'elle. Je ne sais pas où tout cela pourra nous mener, alors je me contente d'apprécier l'instant. Cette tête posée sur mon épaule, ce petit soupir d'aise, tout cela me donne la sensation d'avoir une vie normale, et c'est précisément ce dont j'ai besoin. Alors, comme un monsieur tout le monde, je lui demande comment s'est déroulé sa journée.
Fawleys qui ? Je tente une touche d'humour en jouant l'innocent pour lui changer un peu les idées. Il faut dire qu'en ce moment, on n'entend parler que de lui au ministère, et malheureusement pas à cause de sa dernière performance en championnat. Je suis étonné que Lacework ne m'ait pas encore posé un ultimatum pour être honnête. J'ai l'impression de ramer sur cet affaire alors que les médias sont avides de la moindre avancée. C'est plutôt du côté Kanakys que ça bouge, et certains sont persuadés que les deux affaires sont liées. Je ne sais pas si je serai aussi catégorique pour ma part, mais je suppose qu'il ne faut exclure aucune piste. Je repense à cette réunion du mois d'aout, plus proche d'un rapport de force que d'un échange cordial, bien que les formes aient toujours été misent. Je ne peux m'empêcher de penser que Fawleys est une réponse à Kanakys, bien qu'une part de moi sache de cela peut aussi être une tentative de PURE de brouiller les pistes sur leur implication réelle dans ces deux affaires. Mais si un gars comme Johnson n'est pas, selon ses dires, assez haut placé dans l'organisation pour savoir démêler le vrai du faux, qui suis-je pour avoir ce genre d'informations. Un pion dans un jeu qui me dépasse, voilà qui je suis, un pion conscient de sa situation et consentant, qui plus est.
Tu sais, si je peux t'aider pour le préparer ton concours, ce sera avec plaisir. J'en reviens au sujet principal de la conversation, elle et le poste qu'elle brigue. Je ne suis pas très calé dans les subtilités du droit magique, je me contente de connaitre ce qui est essentiel à un poste comme le miens et laisse ces connaissances labyrinthiques à d'autres, mais je suis sincère quand je lui propose mon aide. J'exprime une certaine tendresse à l'égard de cette femme, et j'ai réellement envie de la voir réussir dans le projet qu'elle entreprend, alors si je peux lui être utile d'une façon ou d'une autre ...
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Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Ven 19 Nov 2021 - 19:18
Un léger rire à peine atténué par le cristal du du verre a vin s’échapper des lèvres de la jeune femme, quelque millième de seconde avant d’avoir bu une nouvelle gorgée, fort heureusement. Aucun Britannique qui écoute un peu la radio ou lit un peu les journaux ne peut ignorer ce qui est arrivé au jeune joueur des des Frelons. Elle ne suivait pas spécialement la coupe de Quidditch mais là, elle n’avait pas vraiment eut le choix…
Elle imagine bien que le Fastenburry soit particulièrement sollicité sur cette enquête. Sûrement plus qu’elle d’ailleurs. Elle écoute religieusement le chef du bureau des aurors. Elle n’est pas vraiment perturbée par le fait de cotoyer un homme si haut placé… Après tout son oncle est juge, son parrain directeur de département… Rien ne nouveau sous le soleil. Mais c’est agréable parce qu’il lui parle comme à une égale.
- De quel genre l’ultimatum ?
C’est la première fois dans sa carrière que le politique se mêle autant du policier et du judiciaire… Il faut dire que c’est la première fois qu’elle se retrouver le nez sur une affaire aussi médiatique. Elle ne sait pas trop quoi penser des rouages du pouvoir qui s’agitent sous elle sans qu’elle puisse parfaitement comprendre qui tire les ficelles de qui dans cette histoire.
- Il y a du nouveau dans l’affaire Kanakys ?
Demande la brune en soulevant son regarde ourlé de cils vers William. Elle est curieuse. Ce dossier n’est pas dans son portefeuille contrairement à celui de Fawleys alors elle ne connait que ce que les médias ont pu glâner comme information. Elle a pourtant essaye d’interroger son oncle mais … ça n’avait rien donné. Comme si l’affaire ne l’intéressait guère. Mais elle doutait que ce soit vraiment le cas. Un sourire en coin se lit sur les traits de la brune alors que le chef du bureau des aurors lui propose de l’aider à préparer son concours. D’ailleurs une leur d’amusement brille dans ses yeux foncé alors qu’elle rétorque :
- Tu devrais plutôt donner quelques leçons de procédure à tes aurors. Tu sais que certains ne savent même pas ce qu’est une commission rogatoire ?
Elle parlait de son propre frère mais taisait son nom. Cela, dit, Cäel n’avait pas été le seul a contrarier la juriste par son absence de connaissance du code de procédure pénale magique. Elle n’a pas le temps de préciser sa pensée qu’un patronus en forme de guépard apparait, apportant un sac en kraft contenant leur repas.
- Ils ont fait vite !
Elle imagine bien que le Fastenburry soit particulièrement sollicité sur cette enquête. Sûrement plus qu’elle d’ailleurs. Elle écoute religieusement le chef du bureau des aurors. Elle n’est pas vraiment perturbée par le fait de cotoyer un homme si haut placé… Après tout son oncle est juge, son parrain directeur de département… Rien ne nouveau sous le soleil. Mais c’est agréable parce qu’il lui parle comme à une égale.
- De quel genre l’ultimatum ?
C’est la première fois dans sa carrière que le politique se mêle autant du policier et du judiciaire… Il faut dire que c’est la première fois qu’elle se retrouver le nez sur une affaire aussi médiatique. Elle ne sait pas trop quoi penser des rouages du pouvoir qui s’agitent sous elle sans qu’elle puisse parfaitement comprendre qui tire les ficelles de qui dans cette histoire.
- Il y a du nouveau dans l’affaire Kanakys ?
Demande la brune en soulevant son regarde ourlé de cils vers William. Elle est curieuse. Ce dossier n’est pas dans son portefeuille contrairement à celui de Fawleys alors elle ne connait que ce que les médias ont pu glâner comme information. Elle a pourtant essaye d’interroger son oncle mais … ça n’avait rien donné. Comme si l’affaire ne l’intéressait guère. Mais elle doutait que ce soit vraiment le cas. Un sourire en coin se lit sur les traits de la brune alors que le chef du bureau des aurors lui propose de l’aider à préparer son concours. D’ailleurs une leur d’amusement brille dans ses yeux foncé alors qu’elle rétorque :
- Tu devrais plutôt donner quelques leçons de procédure à tes aurors. Tu sais que certains ne savent même pas ce qu’est une commission rogatoire ?
Elle parlait de son propre frère mais taisait son nom. Cela, dit, Cäel n’avait pas été le seul a contrarier la juriste par son absence de connaissance du code de procédure pénale magique. Elle n’a pas le temps de préciser sa pensée qu’un patronus en forme de guépard apparait, apportant un sac en kraft contenant leur repas.
- Ils ont fait vite !
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Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Dim 5 Déc 2021 - 19:17
Je suis content de voir que mon trait d'humour fait mouche. Tout le monde n'est pas sensible à ce genre d'ironie absurde, mais la belle brune y semble sensible, et ça a de quoi me faire plaisir, car au moins, mais tentative ne sont pas faites dans le vent. Néanmoins, elle semble réellement s'intéresser également aux différentes affaires qui rythment mes journées, bien qu'elle connaisse celle du joueur de quidditch presque aussi bien que moi.
Oh, du genre "vous donnez aux médias le moyen de savoir qu'on avance sur l'enquête de façon significative ou je m'arrange pour que vous retourniez écrire les rapports d'enquête des autres aurors et ramené les cafés." par exemple. Mais j'imagine qu'il a compris que cette affaire est beaucoup plus complexe et délicate que ce qu'on peut penser. Du moins j'espère. Il faut dire que le bâchage médiatique sur la star a totalement éclipsé le meurtre de début d'année, ce qui était probablement le but recherché ... Quand à celui ci, je sais de quoi il en retourne, mais je ne peux m'empêcher de me dire que les deux sont liés d'une façon encore différente que ce qu'on peut me laisser croire. Mais je n'ai aucun moyen officiel de le croire, alors je mène tout cela de front en essayant de satisfaire tous mes interlocuteurs, ce qui n'a rien d'évident.
Je n'ai pas le droit de trop t'en dire, mais il se pourrait que nous ayons un suspect, et que nous cherchions par quel moyen l'interpeller dans les prochaines semaines ... Et j'ignore encore si tout va se dérouler comme prévu, car plusieurs détails sont encore à mettre au point, et plusieurs autres vont dépendre d'un facteur aléatoire, et notamment de la chance. Je soupire un peu, déjà las à l'idée de tout ce que cette histoire va me demander comme organisation et des responsabilités qui vont peser sur moi si quelque chose tourne mal. Mais je n'ai pas envie d'ennuyer la Muller avec ça, et puis je n'en ai de toute façon pas l'autorisation, des personnes plus importantes que moi contrôle ma parole. Alors je me reporte sur un sujet un peu plus léger, bien qu'essentiel pour ma compagne, ses projets d'avenir et son concours, en lui proposant mon aide si elle le désir. Je ne peux m'empêcher d'émettre un petit sourire triste et amusé à la fois lorsqu'elle fait la remarque des connaissances juridiques de certains agents. C'est une lacune que j'ai pu avoir aussi, mais à ma décharge, il n'y avait pas de cours de droit magique à Poudlard. Aujourd'hui, bien entendu, c'est un sujet que je n'avais plus le droit de ne pas maitriser, étant donné ma position, et il m'avait fallait mettre par moi même le nez dans les livres.
Tu sais, je pense que peu de monde apprécierai que ce soit moi qui donne des leçons ... Je ne suis ni sourd ni aveugle, et je sais très bien ce qui peut se dire sur moi en ce moment. Je n'ai jamais posé mon postérieur sur un banc de l'université. Dans ces conditions, je ne devrais pas avoir accès à un poste comme le miens, car seul les érudits peuvent être hauts gradés, n'est-ce pas ? Il est vrai que vingt-cinq années à gravir chaque échelon à la seule force de ma volonté, et être l'auror en service avec le plus d'expérience professionnelle alors que je ne suis pas le plus vieux, c'est un point qui semble ne pas peser dabs la balance pour ceux qui se plaisent à dire que je suis là où j'en suis uniquement parce que je suis ami avec les frères Wakefield. J'en ai même entendu sous entendre que mon couple avec la belle Muller n'était qu'un échange de bons procédés car ces derniers auraient également influencés ma nomination. J'essai de rester sourd à toutes ces calomnies, me contentant du fait que les gens qui comptent pour moi connaissent la vérité, mais il est parfois peu aisé d'asseoir une autorité lorsque ceux sous mes ordres remettent en cause ma légitimité. Heureusement, l'arrivée de notre commande vient changer le sujet de la discussion, et j'hume l'air et l'odeur qui s'échappe du petit paquet avec envie, avant de donner un coup de baguette afin que des couverts fassent leur chemin jusqu'à nous. Ils ont fait vite effectivement ! Et ça sent rudement meilleur que ma quiche cramée. Je souris, repensant au désastre culinaire que nous avons ainsi évité d'ingéré.
@Calliope Muller
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
- » parchemins postés : 723
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1644
Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Jeu 16 Déc 2021 - 19:33
Souvent Calliope s’est dit qu’elle appréciait particulièrement le poste qu’elle occupait. Elle arrivait en bout de chaîne, le dernier maillon du département de la justice. Celui qui s’occupait de faire en sorte de punir ceux qui n’avaient que peu de respect pour les lois qui les gouvernaient tous. Elle ne s’imaginait pas tremper dans les dossiers alors qu’ils n’étaient qu’au stade de l’enquête. Même l’instruction l’intéressait assez peu finalement. Elle se destinait à devenir juge du siège, ceux qui tranchent. Et même s’il serait naïf de penser que le politique n’a rien à voir la dedans, sa discussion avec le Chef du Bureau des Aurors lui confirme qu’elle n’est pas à plaindre à ce sujet.
- Et si tu fais les café comme les quiches… peut-être devrais tu considérer l’idée d’une reconversion professionnelle, William.
Taquine, la Muller, un sourire dissimulé partiellement par le verre de vin qu’elle tient devant ses lèvres. Elle ne l’envisage pas une seconde pourtant, que le Fastenburry puisse faire autrechose que le poste qu’il occupe actuellement. Après tout, pour que son parrain ne déploie tant d’efforts pour le placer là, ce n’était pas pour qu’il abandonne le navire. Le Johnson ne l’accepterait pas. Et on ne disait pas non à Matthew Johnson.
Elle n’interroge pas d’avantage le membre des forces de l’ordre alors qu’il lui glisse quelques confidences sur le canapé. Elle est consciente que le secret professionnel a son importance, d’autant plus qu’elle sera peut être un jour d’avantage mêlée à cette affaire plus qu’elle ne l’est actuellement. Le juge Axton lui occupe une grande partie de son agenda mais elle avait déjà collaboré avec le juge Wakefield en charge de l’instruction de cette affaire.
- Je vois..
Elle n’a pas vraiment le temps de faire taire les lourdeurs de l’âme de son compagnon qu’elle devine alors qu’il sous entend que sa légitimité n’est pas évidente à assoir au sein des brigades auror. Leur repas est livré plus rapidement que prévu, avant même qu’elle n’ait terminé son verre de vin. Une fois n’est pas coutume, il déballent donc leur commande sur la petite table du salon. Elle a commandé plusieurs entrées, de quoi partager. Des fruits de mers et des petites préparations à base de poisson telles que les acras qui sentent délicieusement bon. C’est d’ailleurs ce qu’est entrain de sentir William. Elle se saisit d’une fourchette qu’il lui tend pour déloger un bulot avant de l’assortir d’une mayonnaise aïlée.
- C’est vraiment un très bon restaurant, je ne suis jamais déçue. Bon appétit.
Ajoute-t-elle avant d’amener à sa bouche le bulot. Et puis avec douceur, elle reprend leur conversation.
- Tu avais l’air de dire que ta position manque de légitimité tout à l’heure. Pourquoi ? Tu as tout ce qu’il faut pour être un excellent chef des aurors. Tant par ton appartenance que par ton expérience. Sinon tu n’aurais pas été promu.
- Et si tu fais les café comme les quiches… peut-être devrais tu considérer l’idée d’une reconversion professionnelle, William.
Taquine, la Muller, un sourire dissimulé partiellement par le verre de vin qu’elle tient devant ses lèvres. Elle ne l’envisage pas une seconde pourtant, que le Fastenburry puisse faire autrechose que le poste qu’il occupe actuellement. Après tout, pour que son parrain ne déploie tant d’efforts pour le placer là, ce n’était pas pour qu’il abandonne le navire. Le Johnson ne l’accepterait pas. Et on ne disait pas non à Matthew Johnson.
Elle n’interroge pas d’avantage le membre des forces de l’ordre alors qu’il lui glisse quelques confidences sur le canapé. Elle est consciente que le secret professionnel a son importance, d’autant plus qu’elle sera peut être un jour d’avantage mêlée à cette affaire plus qu’elle ne l’est actuellement. Le juge Axton lui occupe une grande partie de son agenda mais elle avait déjà collaboré avec le juge Wakefield en charge de l’instruction de cette affaire.
- Je vois..
Elle n’a pas vraiment le temps de faire taire les lourdeurs de l’âme de son compagnon qu’elle devine alors qu’il sous entend que sa légitimité n’est pas évidente à assoir au sein des brigades auror. Leur repas est livré plus rapidement que prévu, avant même qu’elle n’ait terminé son verre de vin. Une fois n’est pas coutume, il déballent donc leur commande sur la petite table du salon. Elle a commandé plusieurs entrées, de quoi partager. Des fruits de mers et des petites préparations à base de poisson telles que les acras qui sentent délicieusement bon. C’est d’ailleurs ce qu’est entrain de sentir William. Elle se saisit d’une fourchette qu’il lui tend pour déloger un bulot avant de l’assortir d’une mayonnaise aïlée.
- C’est vraiment un très bon restaurant, je ne suis jamais déçue. Bon appétit.
Ajoute-t-elle avant d’amener à sa bouche le bulot. Et puis avec douceur, elle reprend leur conversation.
- Tu avais l’air de dire que ta position manque de légitimité tout à l’heure. Pourquoi ? Tu as tout ce qu’il faut pour être un excellent chef des aurors. Tant par ton appartenance que par ton expérience. Sinon tu n’aurais pas été promu.
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Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Jeu 23 Déc 2021 - 4:44
Faire parti des hommes de loi est une évidence pour moi depuis ma plus tendre enfance. Je me souviens de l'exaltation que j'avais pu ressentir la première fois que je lisais la résolution de ce roman de Sir Conan Doyle, lorsque Holmes confondait le suspect. Ce sentiment intense de satisfaction, du haut de mes huit ans, de savoir que le malfrat allait payer pour son acte, aussi fictif soit-il. Une vocation était née ce jour là, celle d'être le bras armé de la justice, celui qui deviendrai le pire cauchemar des criminels, qui les traqueraient jusqu'au bout du monde afin de les forcer à répondre de leurs actes.
Une vocation noble et naïve d'un jeune garçon qui n'avait alors qu'une notion très manichéenne du bien et du mal. Que penserai ce jeune homme si il me voyait aujourd'hui ? Oh, il serait sans doute fier d'apprendre qu'il a accompli son rêve, et qu'avant même la moitié de sa quarantaine, il est déjà l'un des aurors les plus expérimentés que le monde sorcier ait pu connaitre, et qu'il en est le directeur, de surcroît. Mais peut-être qu'il déchanterai aussi en comprenant que ce rôle n'a rien à voir avec celui de son enquêteur préféré, parasité par les ronds de jambes politiques qu'il implique. Comment son œil jugerait-il la corruption dans laquelle j'étais compromis ? Parfois, je donnerai beaucoup pour redevenir cet enfant là.
Mais voilà, je ne suis plus un petit garçon, même plus un jeune homme. Rien qu'un homme, désabusé, qui tente péniblement de faire de son mieux pour ne serait-ce qu'exister en parvenant encore à regarder son reflet dans un miroir sans détourner le regard. Des réflexions qui parfois remontent à la surface, mais que je met immédiatement au placard. Que je fuis, comme je fuis tout le reste, ne donnant d'importance qu'au rôle de composition que j'incarne au quotidien, celui qui tend à faire croire au reste du monde que tout va bien, que je suis un roc inébranlable. Un rôle que je joues encore ici, dans cette pièce, avec cette femme que j'observe déballer le contenu de notre commande à l'odeur délicieuse. Un rôle que je joues avec elle également. Mais c'est de bonne guerre, dans le fond, nous savons tous les deux que nous ne sommes pas entièrement sincères. Cela ne nous empêche pas de créer un semblant de normalité, et je crois que chacun y trouve son compte, au final. Et parfois, elle comprend au delà de mes mots, et je me dis que réellement, cette femme pourrait être une compagne et une alliée de qualité.
Je me râcle la gorge avant d'avaler une gorgée de mon verre de vin, et de goûter les fameux accras qui ont sues mettre mes papilles en émoi. Bon appétit ... Humm, c'est vraiment délicieux. Rappel moi de brûler le diner plus souvent ! Je plaisante une nouvelle fois, avant de retrouver un ton plus sérieux quand elle fait de même, mettant à jour ce que je n'ai pas vraiment dis. Certains semblent penser que l'expérience du terrain ne vaux pas dix années le cul sur un siège d'amphithéâtre. Comme si le métier d'auror reposait plus sur la théorie que la pratique. Et certains profitent de mon absence de formation post ASPICS pour me désavouer. Ce qui peut s'avérer être un problème, surtout lorsqu'on remet également en doute ma légitimité à ce poste de par ma proximité avec le juge Wakefield, ou ma récente relation avec la Muller ...
@Calliope Muller
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» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1644
Re: Je ne suis pas un très bon cuisinier - Callie
Dim 26 Déc 2021 - 11:39
Il fallait reconnaitre que Calliope Muller n’avait jamais connu… « ca ». Ce qui devait à la base n’être qu’une relation de manipulation s’était transformée en une sorte de relation pansement avant d’en devenir une a part entière. Et en vérité elle n’avait jamais connu cela. Elle était jeune, trop jeune, quand elle avait apprit que la voie personnelle à laquelle elle aspirait ne serait jamais plus qu’une idylle qu’elle ne pourrait jamais atteindre.
A quatorze ans, elle avait rompu avec Jacob, un Hangbé dont elle aurait dû être la femme aujourd’hui. A quatorze ans, elle s’était promis de ne jamais tomber amoureuse parce qu’elle ne pourrait de toute façon jamais profiter pleinement de cet amour. Elle avait eut nombre de prétendants pourtant, quelques amants également. Mais voila des années qu’elle n’avait plus ressenti la chaleur de sourires épris, la douceur de ces soirées assise sur le tapis du salon à piocher dans des sac en papier pour débusquer quelques victuailles en discutant simplement avec celui qui était devenu un partenaire de vie malgré tout.
Elle ne savait pas où cette relation les amènerait. En réalité, elle n’avait pas eut plus de consignes de @Matthew Johnson qui avait imposé cette relation. Peut être même qu’elle esquivait un peu son parrain parce qu’elle craignait qu’on lui impose de rompre alors que pour la première fois depuis longtemps elle se sentait juste… bien… sans avoir à penser aux lendemain.
- Oh non, j’attends avec impatience le jour ou tu nous prépareras quelque-chose de … mangeable ! C’était peut être très bon avant de brûler.
Un sourire amusé étire ses lèvres. Elle croise ses jambes et boit une gorgée de vin en écoutant les doléances de son partenaire sur sa situation professionnelle. Pour être honnête, elle ignorait que le Fastenburry n’avait jamais fait d’études supérieures. Elle même doctorante, elle savait tout ce qu’un parcours universitaire pouvait apporter. Mais elle voyait aussi les lacunes que cela imposait.
- Et pourtant tu as été nommé. Tes états de service sont honorables et tu as appris sur le terrain ce que tu n’as pas apprit à l’université. Ma foi ce sont deux apprentissages différents mais dans ton domaine ils se valent n’est pas ? Et puis obtenir ses DEFI n’est pas toujours gage d’intelligence ou de réussite. Regarde… mon frère a fait dix ans d’études mais n’est pas capable de solliciter correctement une commission rogatoire alors…
Elle marque une pose pour prendre un coquillage gratiné et le vider à l’aide d’une fourchette avant de demander.
- Est-ce que tu apprécies ce post au moins ? Le terrain ne te manque-t-il pas ? L’aspect politique ne t’ennuie-t-il pas ?
A quatorze ans, elle avait rompu avec Jacob, un Hangbé dont elle aurait dû être la femme aujourd’hui. A quatorze ans, elle s’était promis de ne jamais tomber amoureuse parce qu’elle ne pourrait de toute façon jamais profiter pleinement de cet amour. Elle avait eut nombre de prétendants pourtant, quelques amants également. Mais voila des années qu’elle n’avait plus ressenti la chaleur de sourires épris, la douceur de ces soirées assise sur le tapis du salon à piocher dans des sac en papier pour débusquer quelques victuailles en discutant simplement avec celui qui était devenu un partenaire de vie malgré tout.
Elle ne savait pas où cette relation les amènerait. En réalité, elle n’avait pas eut plus de consignes de @Matthew Johnson qui avait imposé cette relation. Peut être même qu’elle esquivait un peu son parrain parce qu’elle craignait qu’on lui impose de rompre alors que pour la première fois depuis longtemps elle se sentait juste… bien… sans avoir à penser aux lendemain.
- Oh non, j’attends avec impatience le jour ou tu nous prépareras quelque-chose de … mangeable ! C’était peut être très bon avant de brûler.
Un sourire amusé étire ses lèvres. Elle croise ses jambes et boit une gorgée de vin en écoutant les doléances de son partenaire sur sa situation professionnelle. Pour être honnête, elle ignorait que le Fastenburry n’avait jamais fait d’études supérieures. Elle même doctorante, elle savait tout ce qu’un parcours universitaire pouvait apporter. Mais elle voyait aussi les lacunes que cela imposait.
- Et pourtant tu as été nommé. Tes états de service sont honorables et tu as appris sur le terrain ce que tu n’as pas apprit à l’université. Ma foi ce sont deux apprentissages différents mais dans ton domaine ils se valent n’est pas ? Et puis obtenir ses DEFI n’est pas toujours gage d’intelligence ou de réussite. Regarde… mon frère a fait dix ans d’études mais n’est pas capable de solliciter correctement une commission rogatoire alors…
Elle marque une pose pour prendre un coquillage gratiné et le vider à l’aide d’une fourchette avant de demander.
- Est-ce que tu apprécies ce post au moins ? Le terrain ne te manque-t-il pas ? L’aspect politique ne t’ennuie-t-il pas ?
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- (fiche) Eurydice Storm • Ah pardon, je suis méchante quand je suis crevée.
- es-tu vierge ? Non, je suis sagittaire. Tu te fous de ma gueule ? Bon ok, je suis lion ~ (poppy)
- es-tu vierge ? Non, je suis sagittaire. Tu te fous de ma gueule ? Bon ok, je suis lion ~ (laurana)
- ANTIGONE ♣ Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers...
- AJ Knight ♦ Ah pardon, je suis méchante quand je suis crevée.
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