- InvitéInvité
As usual | Sony
Lun 4 Oct 2021 - 15:22
1er week-end d'octobre - début de soirée
Le vendredi soir, c'est souvent synonyme de grosses soirées dans le milieu des étudiants, mais aussi dans le milieu des salariés. L'arrivée du week-end est annoncée, et il est presque socialement obligé de faire quelque chose pour le fêter. Rester seul chez soit à mâter Netflix sur son canapé deviens alors triste, comme si on gâchait notre soirée. Je déteste ces obligations sociales, et je refuse de m'y conformer. Non, ça n'a rien de triste de préférer profiter de sa soirée à lire un bon livre avec un fond de musique chill plutôt que de sortir se mettre la tête à l'envers simplement parce que c'est mieux perçu par la société. La société, je l'emmerde. Enfin, en pseudo rebelle, parce que je suis plus un ermite qu'un anarchiste, et je profite quand même bien des systèmes qu'elle peut m'offrir quand ça m'arrange.
Bref, mon vendredi soir aurait dû se passer peu ou prou de cette façon. Mais vers 17h, la notification d'un sms avait fait s'allumer l'écran de mon téléphone posait devant moi, à la bibliothèque. J'ouvre l'application et lis un message simple. J'ai envie d'un burger. Je ferme cette conversation et en ouvre une autre, et mes doigts s'activent sur le clavier. J'ai besoin de steak pour ce soir. J'attend quelques minutes, et de nouveau, une notification allume mon écran. J'ai de la viande à la boucherie, passe quand tu veux, je t'attend. Je reviens donc au premier numéro qui m'a contacté. Rdv au snack à 19h. Je glisse mon téléphone dans ma poche, ramasse mes affaires et quitte en silence la salle d'étude, mon casque vissé sur mes oreilles.
Un petit passage par ma chambre, où je ne croise personne, comme souvent en fait. @Ciaran O'Donnell est probablement avec des amis à lui, et @Alexander Gold dieu sais où dans la bibliothèque. Tant mieux. Je dépose mes affaires, sort de ma table de chevet le livre sur "les civilisations pré-mésopotamienne et leur pratique de la magie primaire". Je l'ouvre un peu plus loin que le marque page, trouvant un trou creusé à l'intérieur du papier, dans lequel est enfoncé une liasse de billets de 10 livres sterling. Je la saisi et la fourre dans la poche de mon jean. Mon casque toujours en place, je pars en ville.
Mon premier arrêt se fait dans une ruelle assez typique, pas du tout quelque chose qui semble sordide. Une enseigne de boucherie à l'ancienne grince au grès du vent écossais. Je pousse la porte et une petite clochette signale mon arrivée. Le boucher se retourne et me souri. Avec son grand hachoir dans la main et le sang sur son tablier, je ne sais pas dire si je ne vais pas être le prochain ingrédient secret de son hachis maison. Ah, Luka, comment tu vas mon grand ! Viens avec moi, j'ai des beaux morceaux pour ton restau dans le frigo ! Et comme à mon habitude, je le suis de l'autre côté du comptoir, dans la pièce réfrigérée et surtout insonorisée. Sinon, voilà ce qu'un client aurait entendu. Alors, combien il te faut ? C'est une bonne cliente, tu peux me mettre un quart. Ce que monsieur veux, monsieur l'obtient. 48 livres garçon. T'as augmenté tes prix mec. Y'a pas mal de contrôle en ce moment, c'est la prime de risque des gars. J'ai que des billets, garde 50, ça fera une avance pour la prochaine commande. J'aime bien les gars réglos comme toi. Tu sais quoi, je te rajoute un gramme pour toi, cadeau de la maison. T'es le meilleur Logan. Je sais gamin, je sais. Nous ressortons du frigo, et j'ai un paquet étiqueté "viande hachée" dans un sac plastique indiquant "tout est bon dans le cochon". Depuis que je lui ai traduit ça, Logan ne jure plus que par ces sacs. Et bonne appétit surtout, à bientôt ! me lance-t-il alors que je quitte le lieu.
Je continu ma route, et peu avant 19h, j'arrive au niveau de la marina. Mon sac toujours en main, je passe par l'arrière des quais et me glisse par un défaut dans le grillage vers un entrepôt qui a été désaffecté. J'attends, et lorsque j'entend enfin quelques coups frappés à la porte derrière laquelle je me suis posté, je lance mon habituel "Bonsoir, bienvenue au snack, qu'est-ce que je peux faire pour vous ?". Si il s'agit bien de ma cliente, elle saura quoi répondre.
- InvitéInvité
Re: As usual | Sony
Mer 6 Oct 2021 - 14:15
As usual
En ce mois d'octobre, sony était gagnée par le stress, les études mêlées aux angoisses de son sombre passé lui offrait des nuits plus que détestable. Le temps ne changeait pas du tout son humeur maussade et la nostalgie de son île natale la gagnait souvent lors de cette période. Elle ne parvenait pas à s'acclimater aux temps de l'Ecosse. Jamais elle n'aurait cru voir sa peau d'une blancheur à faire pâlir un fantôme. Elle sent que ses crises vont revenir, elle se connaît, elle n'arrive pas à penser à autre chose qu'a lui, ses mots et ses gestes envers elle, il lui manque, des années qu'elle ne l'avait pas vu, qu'elle s'était éloignée volontairement de lui à des milliers de kilomètres de l'île pour vivre convenablement, pour vivre tout court. Sera-t-elle encore vivante aujourd'hui si elle n'avait pas pris cette terrible décision ? Son ventre se tord à cette pensée. Elle referme le livre de potions, elle n'arrive pas à se concentrer. Elle tenterait bien d'aller s'allonger mais elle se perdrait dans ses pensées. Elle aimerait envoyer un à Mat, mais elle n'a aucunement envie de discuter, rare sont les moments où elle est demandeuse. Généralement elle vient le voir l'air de rien et reste près de lui sans mot dire juste avoir une présence rassurante. Mais elle ne veut pas déranger, il n'est plus seul désormais elle se refuse de lui faire perdre son temps d'être une simple présence pour elle alors qu'il a plus important à faire. Elle pourrait se rendre au styx, marcher, flâner, aider et discuter pour qu'elle pense à autre chose, mais elle n'est pas de service aujourd'hui et le zèle n'est pas dans son tempérament.
Elle prit son téléphone et envoya finalement un message à une personne qui posera aucunes question tant que je monnaye ma demande. Sa réponse fût rapide, un coup d'œil vers l'horloge accrochée au mur et elle se leva pour se préparer, elle était encore en pyjama rose à cœur blanc dans une matière soyeuse et confortable. Elle troqua le rose pour un pull rouge, d'une jupe effet cuir en noir, des collant opaque et d'une paire de bottes à talon sombre. Elle enfila son manteau en fausse fourrure beige et pris le chemin de la sortie de sa chambre puis de l'université. Elle avait le temps, elle pourrait transplaner jusqu'à l'endroit dès qu'elle n'était plus dans l'enceinte de campus mais elle n'était pas friand de ce moyen de voyager. Elle n'était pas à l'aise. L'air frais bien qu'elle n'appréciait pas cette saison, allait lui faire du bien. Elle remonta le col de son manteau rentra son menton pour chercher une source de chaleur, c'est qu'elle avait découvert qu'elle était une frileuse la cubaine. Ses talons résonnent sur le pavé humide d'Inverness, les rues étaient calmes sans être vide, ce soir, ce sera autre chose. Le bruit des goélands près de la marina lui font comprendre qu'elle s'approche doucement de l'endroit souhaité.
Elle connaissait le point de rendez-vous, elle n'était pas à sa première venue ici. Elle savait où aller, où regarder pour ne pas éveiller les soupçons et surtout quoi dire après avoir été salué par le jeune homme. "Je vais vous prendre un cheeseburger avec des frites, s'il vous plaît et surtout beaucoup beaucoup de ketchup, j'ai besoin de gras" Elle trouvait cette façon de faire comprendre les choses très amusante et elle devait bien avouer que c'était très ingénieux de sa part.
Elle prit son téléphone et envoya finalement un message à une personne qui posera aucunes question tant que je monnaye ma demande. Sa réponse fût rapide, un coup d'œil vers l'horloge accrochée au mur et elle se leva pour se préparer, elle était encore en pyjama rose à cœur blanc dans une matière soyeuse et confortable. Elle troqua le rose pour un pull rouge, d'une jupe effet cuir en noir, des collant opaque et d'une paire de bottes à talon sombre. Elle enfila son manteau en fausse fourrure beige et pris le chemin de la sortie de sa chambre puis de l'université. Elle avait le temps, elle pourrait transplaner jusqu'à l'endroit dès qu'elle n'était plus dans l'enceinte de campus mais elle n'était pas friand de ce moyen de voyager. Elle n'était pas à l'aise. L'air frais bien qu'elle n'appréciait pas cette saison, allait lui faire du bien. Elle remonta le col de son manteau rentra son menton pour chercher une source de chaleur, c'est qu'elle avait découvert qu'elle était une frileuse la cubaine. Ses talons résonnent sur le pavé humide d'Inverness, les rues étaient calmes sans être vide, ce soir, ce sera autre chose. Le bruit des goélands près de la marina lui font comprendre qu'elle s'approche doucement de l'endroit souhaité.
Elle connaissait le point de rendez-vous, elle n'était pas à sa première venue ici. Elle savait où aller, où regarder pour ne pas éveiller les soupçons et surtout quoi dire après avoir été salué par le jeune homme. "Je vais vous prendre un cheeseburger avec des frites, s'il vous plaît et surtout beaucoup beaucoup de ketchup, j'ai besoin de gras" Elle trouvait cette façon de faire comprendre les choses très amusante et elle devait bien avouer que c'était très ingénieux de sa part.
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: As usual | Sony
Jeu 7 Oct 2021 - 20:20
Je suis toujours un peu en tension lorsque l'on s'approche de mon point de vente. Bien que je prenne mes précautions, je ne suis pas à l'abris d'une fuite un jour ou l'autre, et ce que je fais est tout à fait illégal, que ce soit dans le pays où j'ai un visa étudiant, aussi bien que dans les deux pays dont j'ai la nationalité. Et depuis le temps que je fais ça ... Autant dire que je serais bien dans la merde si je me faisais prendre. Bon, j'ai tout de même une protection qu'aucune autorité moldue ne peux prévoir, la magie. Mais j'aimerais autant éviter d'en venir à cette extrémité, car cela voudrait pratiquer devant des moldus. De fait, l'université serait au courant, je risquerai de me faire renvoyer et ma mère pourrai tout apprendre de ce que je fais. Et c'est hors de question. Alors on n'est jamais trop prudent.
Mes muscles se détendent quand je reconnais la voix qui répond à mon salut, et que cette voix me réponds de la façon tout à fait appropriée. Je pousse un léger soupir de soulagement à peine perceptible, et ouvre la porte de cette sorte de container abandonné dans lequel j'ai pris l'habitude de me glisser à chaque vente, bien à l'abris des regards indiscrets sur ce qui peut se tramer ici. Et vu l'apparence de la cubaine, heureusement que je prends cette peine, car elle pourrait tout à fait attirer les regards, ce qui n'est pas mon cas, mon visage partiellement caché par la masse de mes boucles brunes aplaties par la capuche de mon sweat que j'avais pris soin de remonter sur mon crâne.
Toujours aussi apprêtée. Je fais remarquer en souriant. Puis je sors le carton du sac plastique sans l'ouvrir. Fraiche de France, arrivée pas plus tard que ce matin. Tu veux gouter je suppose ? Le temps qu'elle arrive, j'avais déjà pris le temps de rouler deux joints, et je lui tendais l'un d'entre eux, avant de sortir un briquet de la poche kangourou de mon sweat. Je ne fais pas goûter avant le paiement à tous mes clients. Il faut que j'ai confiance pour ça. Mais Sony est une régulière, qui n'a jamais essayé de me la faire à l'envers. Alors le joint cadeau, c'est un peu comme des points sur ma carte de fidélité. Super promo le mardi, pour 1g acheté, 1g offert ! Non, j'aurais beaucoup trop de manque à gagner.
|
|