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- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8266
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
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» gallions sous la cape : 8292
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May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mar 14 Déc 2021 - 21:20
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Il a les mains liées devant lui, une jambe par-dessus l’autre et le dos reposé contre la chaise plutôt confortable qui l’a accueilli quelques minutes plus tôt. Maximilien est rarement resté aussi longtemps sans parler, même avec son psychomage. En général, il a la parlote facile, surtout pour dire des banalités. Il est le roi des banalités. Un tempérament doux, une conversation agréable et une bonhomie naturelle. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, Maximilien est calme, certes, mais silencieux. Sur ses gardes, pourrait-on dire. S’il a hésité un long moment avant de le faire, son regard est désormais rivé dans celui du professionnel qui lui fait face, et qu’il pensait pourtant connaître ne serait-ce qu’un peu. Car en fin de compte, on ne connaît jamais vraiment personne, et surtout pas son médecin spécialiste. Il ne laisse entrevoir de lui-même que ce qu’il désire et le Français était loin de deviner qui il était réellement. Qui il EST réellement. Il est sans voix, le Leroy. Son regard le scrute et il cherche sur son visage une quelconque ressemblance avec son ami. Oui, peut-être y en a-t-il une, voire même plusieurs… ou refuse-t-il seulement de les voir ? Il a bien du mal à donner raison à cette histoire car elle chamboule sa vie et ses opinions à bien des égards. On pense tout connaître de quelqu’un et voilà qu’on apprend la nouvelle : une tante cachée. Un cousin qu’on a embrassé. Une cousine morte comme son frère…
Le simple fait de penser à la leucémie de Peter le fait frissonner et pendant quelques secondes, leur contact visuel est rompu. Maximilien regarde autour de lui comme s’il découvrait la pièce, car c’est un peu ce qu’il ressent. Il se pose surtout la question : va-t-il s’en mêler ? Va-t-il, lui aussi, chercher à en savoir plus sur cet homme ou se contenter de le considérer comme ce qu’il a toujours été à ses yeux : son thérapeute ? Le choix est épineux car le garçon est curieux. Très curieux. Trop curieux. Il voudrait qu’on lui dise tout dans les détails mais n’est pas certain de pouvoir les encaisser. Suffit-il de voir sa réaction avec @Luka Agreste lorsqu’il lui a révélé la vérité sur leur lien familial… Embrasser son cousin, beurk. Déjà que la chose lui avait paru déplacée quand il n’était pas au courant de toute cette histoire, mais maintenant c’est encore pire. Il a mis la faute sur ses sentiments pour Peter à l’époque, mais se pourrait-il que ce soit également parce qu’au fond, son corps a deviné ce que son esprit ne connaissait pas encore ?
« Il paraît que la neige se fait désirer cette année dans les Highlands. Vous skiez ? »
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mar 14 Déc 2021 - 23:22
Lundi 20 décembre
Son regard sur son patient du jour n'a pas changé, malgré les révélations qu'il a pu avoir ces dernières semaines. Il savait parfaitement qui était Maximilien Leroy pour lui maintenant. Cependant, il a eu ce jeune homme pendant des années comme un patient avant d'être son neveu, et le travail qu'il a accompli avec lui, il ne comptait pas s'arrêter. Son devoir passait avant les révélations familliales et les nouveaux liens qui se créaient.
Ainsi, il était silencieux lui aussi, buvant son café, ayant racheté une nouvelle chemise, depuis que celle que @Luka Agreste avait détruit au café était irrattrapable et que son elfe de maison, Michel, avait gardé pour lui comme pyjama pour dormir la nuit. Son portefeuille s'était donc légèrement allégé, mais rien de vraiment conséquent, surtout pour un homme comme lui qui avait un compte en banque plus que rempli. Pas de femme, pas de crédit, un sang pur d'une famille riche et ancienne.. autant dire que penser aux problèmes d'argent n'était pas une des causes de ses rares insomnies.
Mais il n'était pas là pour parler de lui, mais bien de Maximilien, qui finalement, après un long moment de silence, avait entamé la séance, presque dix minutes sans rien dire, c'était un exploit pour le jeune Leroy. Chose qu'instinctivement, le psychomage nota dans son carnet, tout en l'écoutant et qu'un léger sourire n'apparaisse sur ses lèvres.
- Très peu. J'y allais il y a quelques années avec quelques amis, mais ce n'est définitivement pas une activité qui est faite pour moi. Mais dites moi plutôt comment vous allez en ce moment. Dix minutes de silence de votre part équivaut presque à une année entière pour moi. Je ne vous ai jamais connu aussi muet. Un soucis particulier en ce moment ?
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 11:59
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Clarence a l’air plus à l’aise qu’il ne le sera jamais devant lui désormais. Pourtant, il doit savoir. C’est obligé. Et il ne dit rien. Que pourrait-il dire, de toute évidence ? Sa famille, les Leroy, ne doivent pas vraiment l’intéresser vu ce qu’ils ont fait à Cécile. Pour lui, ils ne doivent être que des monstres, tous de la même espèce. Si c’est cela, être un Leroy, alors Maximilien ne se considère pas comme tel. Il a toujours pensé que sa famille représentait beaucoup plus qu’un sang pur : un nom inspirant la classe, l’élégance et la finesse. Une assemblée d’animagus ailés, chose rare. Il a construit toute son identité autour de ce nom et désormais, il est remis en question par les actes de son grand-père, celui-là même qui lui a servi de mentor, dont il a suivi les traces sans même se rendre compte du monstre qu’il est. Qu’est-ce que cela dit de lui ? Qu’il est naïf, ça c’est certain. Tout le monde le dit. Il n’y a aucun mal à faire avaler quelques mensonges au Français, tant il veut être apprécié de ses pairs.
Peut-être est-ce ce que Clarence pense de lui également, sans l’avoir jamais dit. Les notes qu’il le voit prendre à chaque séance, il n’a aucune idée de leur contenu. S’ils retranscrivent ses émotions telles qu’il les décrit, ou si ce sont des commentaires sur sa personnalité, dont lui-même n’a pas conscience. Il serait curieux de lire ce qui s’y trouve. Là, à l’instant, que vient-il d’écrire ? Cela le torture de ne pas savoir. Inévitablement, il reprend la parole. Car il n’y a que ça à faire, n’est-ce pas ? Surtout pour lui. Le silence le force à se plonger dans ses souvenirs, dans son passé et il ne l’a pas encore accepté. Il doit parler.
Le sujet qu’il amorce est futile, voire inutile. La pluie et le beau temps, un sujet que l’on aborde lorsqu’on ne veut pas parler des choses plus importantes. Le psychomage respecte cela, car il y répond avec naturel, donnant également un trait de sa personnalité au passage. L’aidant, peut-être involontairement, à mieux connaître cet oncle sorti de nulle part.
« Particulier ? Hum… » Il a envie de dire non mais comme pour tout le reste, Maximilien n’est pas très doué en mensonge. Tous ceux qu’il a fait depuis l’année dernière se sont avérés foireux et mal menés. Il ne s’y aventure plus. Mais plutôt que de mentir, il peut peut-être détourner la vérité. Prendre un autre chemin un peu moins… douloureux. « C’est le premier vrai Noël qu’on passe en couple avec Peter et je ne sais pas quoi lui offrir. Il a l’air de tout avoir ou, en tout cas, d’être heureux avec ce qu’il a déjà. Je ne suis pourtant pas mauvais en cadeaux d’ordinaire, mais là je sèche. » Ce qui est la vérité. « On n’est qu’à quatre jours de Noël et je n’ai toujours rien. Je ne peux pas ne rien lui offrir. Depuis qu’on a rompu, je ne sais plus si je le connais vraiment ou si je ne vais pas le blesser involontairement. Je veux être à la hauteur mais ça me semble compromis. » Ce qui peut sembler ridicule. Si son seul problème dans la vie est le choix d’un cadeau de Noël pour son petit-ami, alors il est sacrément bien loti.
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 17:43
Lundi 20 décembre
Oh que oui il savait, il savait très bien ce qu'avait fait le père de Cécile quand elle était enfant, quand il a oublietté cette famille, il est également au courant de plein de choses. Les ragots vont vite dans le monde des sang-purs. Il fut le sujet favori des pintades Londoniennes lorsqu'il eut atteint la trentaine et qu'il n'avait toujours aucune femme à son bras. Cela avait duré quelques années, et puis finalement, elles s'étaient lassées de toujours ricaner à son sujet, surtout quand au détour d'une conversation, il avait fait comprendre clairement qu'il préférait finir sa vie tout seul qu'avec une femme sans ambition, sans caractère et sans beauté spécifique, ce qui les avait visiblement un peu vexées.
Ce qu'il pensait en revanche de la famille Leroy était plus ou moins complexe. Il n'avait encore rencontré personne, discuté avec personne, et il ne pouvait avoir de préjugé, quand son travail même lui interdisait d'en avoir. Alors ce qu'il faisait professionnellement, il l'appliquait à sa vie personnelle. Il aurait tout le temps de se faire un avis sur une famille à laquelle il avait été relié beaucoup trop tardivement.
Alors il répond aux banalités de.. son neveu avec naturel, son sourire ne quittant pas son visage et il attend que vienne le premier problème, le premier tracas qui lui vint en tête. Il savait que Maximilien savait. Cela emplissait sa tête, toutes ses pensées étaient dirigées sur ça à chaque fois qu'il posait les yeux sur lui. Ainsi, même en étant un mauvais Legilimens, on l'aurait su. Mais était-ce vraiment cette révélation qui le troublait autant dans la séance du jour ? Si tel était le cas, Clarence aborderait de lui même le sujet plus tard dans la séance, pour que toutes les cartes soient abattues.
- La seule chose qu'il ne possède pas c'est vous, Maximilien. La preuve en est que vous vous êtes séparés, puis remis ensemble. Est ce que le meilleur cadeau que vous pouvez lui offrir, au delà de quelque chose de tangible, de matériel, n'est pas un moment que vous passez rien que tout les deux ? Dans un endroit calme par exemple. Ou alors si vous tenez vraiment à payer quelque chose, choisissez un lieu dans lequel vous pourrez avoir des activités de couple. Ainsi vous passerez du temps tous les deux, et les souvenirs de ce moment seront certainement bien plus important que n'importe quelle chose matérielle qui peut se casser ou disparaître.
Fit alors le psychomage avec calme, tout en notant le premier problème qu'il avait abordé avec lui. Si sa relation avec son petit ami le tracassait au point qu'il l'abordait en premier lieu, c'était que sa vie était plus simple à côté. Non, il avait juste cherché un moyen de commencer à déballer ses problèmes. Commencer par quelque chose de plus léger, avant d'aborder le fond des problèmes, les choses plus troublantes et plus lourdes.
- Comment vont les relations avec votre famille depuis que nous nous sommes vus ?
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 18:05
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Ce n’est pas un gros problème, mais cela en reste un. Peter lui apporte tant qu’il a parfois la désagréable sensation de ne pas être suffisant. Alors que non, le semi-vélane le lui fait bien savoir. Mais son angoisse réapparaît dès que leurs regards se quittent, il n’y peut rien. Leur rupture récente n’aide en rien à la calmer. Il ne sait pas ce que le Wright lui a prévu comme cadeau pour Noël, s’il estime qu’ils devront s’en faire ou que ce n’est pas nécessaire. Maximilien veut le faire, mais les idées lui manquent réellement. Après avoir lâchement manqué son anniversaire, il ne peut pas se permettre de lui offrir un truc bancal, qu’il oubliera dans quelques semaines. Il a peut-être peur de ne laisser aucune trace derrière lui. Comme si cela comptait vraiment. Il écoute ce que le psychomage a à lui dire à ce sujet et bien sûr, encore une fois, ses propos font mouche. Il faut dire que Maximilien a pensé à tout, sauf à ça, ce qui est un peu ridicule de sa part. C’est pourtant la base : passer un bon moment à deux, se créer des souvenirs impérissables. Ils ne restent pas forcément pour toujours, mais assez longtemps jusqu’au souvenir suivant. La question maintenant est : quel souvenir créer ? Quel moment passer ? Ils ont déjà fait de la patinoire l’hiver passé, il ne se voit pas recommencer l’expérience. Non pas qu’il y soit mauvais - bien moins que Peter d’ailleurs - mais ça sentirait le réchauffé. Aller faire du ski dans les Highlands, peut-être ? Il ne sait même pas si l’Écossais sait skier ! Et ses parents ont sûrement réservé le châlet des Drummond pour les vacances.
Et en parlant de parents, Clarence ne se laisse pas abattre et mentionne tout de suite le sujet. Comme ça, sans crier gare. Ouch. Maximilien déglutit difficilement et fait tout pour regarder autre chose que le visage de son psy. Sa posture toute entière et les expressions qui animent ses traits suffisent comme réponse, surtout pour un professionnel aussi expérimenté que celui qui se trouve devant lui. En même temps, le Français a toujours été un livre ouvert.
« Rien à signaler. » Sa voix se fait grave, basse. Comme s’il se trouvait dans les tréfonds d’une grotte. Ce n’est que la pure vérité. Il n’a appris la nouvelle qu’il y a deux jours et ne s’est pas aussitôt jeté sur son grand-père pour lui faire des reproches. Il ne se sent pas non plus à la hauteur pour informer ses parents de cette “nouvelle”. Si elle vient de lui, leurs relations n’en seront que plus affectées. Alors qu’il essaye de tout arranger, ou qu’il le voudrait bien.
« Je n’ai pas reçu d’invitation donc j’imagine que je ne suis pas invité au repas de Noël annuel. Ce sera la première fois que je n’y assisterai pas depuis… enfin bon. » Le prénom de Peter se bloque dans sa gorge. Assis à la droite de Charles, voilà comment il a passé chacun de ses Noëls depuis ses dix ans. Est-ce qu’il se sent seul ? Oui, un peu. Est-ce qu’il a peur que son petit-ami aille passer les fêtes avec les siens en le laissant de côté, car trop tôt dans leur relation ? Assurément. Mais il ne se voit pas lui demander de choisir.
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 18:22
Lundi 20 décembre
Taper directement dans les sujets qui font mal, est un peu une spécialité de notre psychomage anglais. Il fouille la tête, et le rebord suffit à comprendre ce qui tracasse, il oriente alors les questions pour justement faire avancer le patient. Ce n'est qu'en réglant la priorité que l'on peut ensuite tenter de se concentrer sur les sujets plus secondaires. Et pour Maximilien, cette notion de famille, de trahison, de perte, pour de multiples raisons était omniprésent dans ses pensées. Clarence n'avait même pas besoin d'être discret en utilisant son pouvoir, il ne craignait même pas d'être vu.
- Depuis ? Je vous l'ai déjà dit Maximilien. Les mots ont une importance capitale dans le travail que l'on effectue sur soi. Si vous vous retenez de dire ce que vous pensez, alors vous n'arriverez jamais à l'extérioriser et pire encore, à l'admettre par moments. Ce qui tourne en boucle dans votre tête n'est rien. Votre pensée n'existe qu'une fois qu'elle a été dite à quelqu'un, avant ce n'est qu'un amas de fumée toxique dans votre esprit.
Le psychomage se tut alors, et regarda rapidement l'heure du coin de l'oeil. Il n'avait pas de rendez vous avant deux heures et il savait que Maximilien normalement était libre. Ainsi, deux heures de consultation aujourd'hui seraient sans doute plus utiles et suffisant pour parcourir et travailler, avec les dix premières minutes de silence perdues.
- Avez vous des gens avec qui passer le repas de Noël ? Ou cela sera la première fois que vous le passerez seul ? Qu'est ce que cela provoque en vous ? cette solitude pour un moment de réunion ?
Clarence choisissait volontairement des tournures de phrases plus directes, pour essayer de sortir de Maximilien quelques émotions, aussi difficiles soient elles à prendre. Ce n'est pas en enfouissant sa tristesse qu'il la passera, le psychomage le savait.
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 18:41
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Clarence lui confirme qu’il n’a pas mal choisi ses mots. Il s’est juste arrêté trop tôt. Mais c’est un sujet que le Français n’aborde jamais si facilement. Il lui a fallu des mois pour l’évoquer avec la personne en qui il avait le plus confiance, à ce moment-là. Sûrement car c’est une partie de sa vie très douloureuse qu’il n’a pas résolue. Dont il n’a pas fait le deuil et qui ronge encore son être, déstabilisant son animagus au passage. Un problème qui l’a forcé à prendre une potion néfaste pour lui-même, à en abuser et à finir à l’hôpital. Le même problème qui l’a fait accepter trop facilement de prendre de la drogue des mains de Luka. Le fils de celui qui se tient devant lui. Et qui est aussi son thérapeute, de ce qu’il a compris. Sait-il pour tout ça ? Sûrement. Peut-être pas. Il n’ose pas poser la question et être celui qui posera des problèmes. Mais le psychomage a raison : il cache, il enfouit le plus loin possible pour ne pas avoir à y faire face et garder un sourire constant sur son visage. Un sourire qui dupe, car on pense toujours que Maximilien est positif en tout temps. Qu’avec lui, le verre est toujours à moitié plein. S’ils savaient…
« Je ne sais pas. Non, probablement pas. Peter va passer les fêtes avec sa famille, ce qui est normal. Je ne me vois pas lui demander - à lui ainsi qu’à n’importe qui d’autre - de changer ses plans pour combler ma solitude. Je n’ai pas l’habitude d’être seul à Noël, ni même au Nouvel An. Donc… oui, j’ai peur. » Il se mord la lèvre, baisse légèrement la tête. Il sait qu’il n’a pas à avoir honte de ressentir toutes ces choses, qu’il n’y a rien de plus normal parfois que de redouter la solitude, surtout en période de reconstruction de soi. Il sait aussi qu’elle peut être un bien, une nécessité. Mais pas pour lui, pas aujourd’hui. Ce sentiment de solitude l’a hanté pendant des mois, il ne veut plus de lui.
« J’ai peur de me retrouver seul avec moi-même, avec mes pensées. Avec mes sentiments. La dernière fois que ça s’est produit, le résultat n’a pas été très glorieux. La preuve, je suis là aujourd’hui. Ce que je veux dire c’est… » Le Français expira profondément, gratta son pantalon et se redressa sur sa chaise. « Être seul me fait penser à des tas de choses que je ne sais pas encore affronter. Et spécialement à Noël, j’aime offrir des cadeaux, partager un bon dîner et voir des sourires autour d’une table. Même si la tante est un peu frigide ou que le père est d’une humeur massacrante. Juste un moment en famille, avec des gens qu’on aime. Je ne suis pas fait pour être seul. » La réalisation le fait déglutir péniblement. Pourtant, il a toujours tout fait pour que Peter n’ait pas l’impression qu’il est un pot de colle ambulant. « Est-ce à moi de les contacter, vous pensez ? »
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 20:06
Lundi 20 décembre
- La solitude n'est pas faite pour tout le monde à tout âge. Certains en ressentent le besoin, l'utilisent pour se protéger du monde, d'autres le subissent. Il ne faut pas voir la solitude comme quelque chose d'irrémédiable.
Commença le psychomage en guise d'entrée en matière. Il comprenait la peur de Maximilien. Il avait déjà connu cette solitude et cette dernière s'était résulté par une prise de stupéfiant, et une plongée dans les enfers dont il était en train de faire la lente remontée. Et chaque accroc pouvait amener à une nouvelle chute, sans doute bien plus douloureuse que la précédente, et ce n'était pas le but recherché par Clarence, qui ne cherchait qu'à rendre son patient, comme tous les autres, plus heureux dans sa vie et régler ses problèmes sans lui.
- Si vous ne supportez pas cette solitude et que vous êtes effrayé de vous retrouver face à vos problèmes, peut être que vous pouvez essayer de ne plus penser à vous. Ce que je veux dire c'est que vous pouvez tenter d'apporter de la joie à ceux qui en ont besoin. Avez vous pensé à faire du bénévolat pour certaines associations moldues ou sorcières ? beaucoup de gens sont à la rue et demandent un repas chaud que les associations donnent le soir de Noël avec quelques cadeaux, des pull, des vêtements chaud, de quoi tenir un peu plus le coup. Vous ne serez pas seul, et vous donnerez des sourires et de la joie à d'autres.
Esquiver ses problèmes le temps d'une soirée ou deux n'était pas un soucis pour le psychomage, tant qu'on ne passait pas sa vie à faire ça. Si Maximilien estimait qu'il était trop tôt pour lui pour se retrouver seul surtout en périodes de fêtes ainsi, il ne pouvait que lui conseiller des alternatives, en plus de celles qu'il proposait de lui même. Reposant alors son carnet sur une petite table à côté de son café terminé, il le jaugea quelques instants, avant de répondre.
- Cette possibilité est envisageable, mais que se passera-t-il en vous si par mésaventure, ils viennent à ne pas vous répondre premièrement, et deuxièmement s'ils vous répondent que vous n'êtes plus le Bienvenu pour les fêtes ? Le supporterez vous ? Actuellement, parmi tout ce que vous vivez ?
Bien sûr, il avait volontairement été plus loin dans ses questions, tendant une perche sur les dernières révélations qui avaient été faites sur sa famille. Qui sait, Maximilien allait peut être la récupérer et enchaîner sur ça, ou bien se contenterait-il du silence, une fois de plus.
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 20:24
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Oui, sur le moment, il est un peu piqué. Même vexé. Mais au lieu de réagir vivement, il laisse Clarence continuer son discours, qui vient apporter une toute nouvelle lumière sur ses propos. Non, il ne le juge pas comme étant égocentrique, ce qui le soulage un peu. En effet, il a passé ces derniers mois à ne penser qu’à ses petits problèmes mais il faut dire que sa liste d’amis s’est considérablement réduite et qu’il n’a jamais voulu les embêter avec ça. Surtout pas Peter. Tout ça pour qu’au final, il termine seul et n’ait pu aider personne. Son raisonnement tient la route et même s’il n’a pas pensé à cette alternative, il peut l’envisager. Il se verrait tout à fait venir en aide à une association la nuit de Noël pour faire le bien autour de lui parce qu’il a toujours aimé ça. Voir les gens sourire, même pour un rien. Sentir la joie et le bonheur inonder leur être et s’en repaître le temps de quelques secondes. Le temps d’oublier ses propres tristesses. Aucun geste n’est purement altruiste, il en a bien conscience, mais cette nouvelle idée l’atteint en plein cœur.
« C’est une bonne idée. Je pense que, de toute façon, il va falloir que j’en parle à mon compagnon. » Doit-il également admettre qu’il a peur de faire face à la grande et terrifiante Alice Drummond ? C’est ainsi qu’il la perçoit car Peter lui a raconté quelques fois à quel point elle était déçue et furieuse d’avoir vu les fiançailles qu’elle avait savamment orchestrées entre Juliet et Maximilien tomber à l’eau. Ils en étaient responsables et ils le sont encore. Suite à ça, il est même allé jusqu’à rompre avec son fils adoré et briser son petit cœur de semi-vélane. Sur quelle Terre pourrait-elle l’accueillir les bras ouverts ? Il envisage donc de rappeler ses parents, mais la question est épineuse. Le résultat pourrait ne pas lui plaire. Sa mère, il le sait, veut le voir. Le souci, c’est les autres.
« Probablement pas… Je veux dire, ce serait un coup dur pour n’importe qui, non ? » À nouveau, il pince ses lèvres et jette un œil autour de lui, réfléchit. « Ma mère voudrait me voir je pense. Peut-être que mon père aussi, surtout s’ils apprennent ce qui s’est passé. Ce que j’ai fait. Comme vous le dites, ça peut très bien aller comme ça peut être tout l’inverse. » Clarence essaye-t-il de lui tirer les vers du nez ? Car cela commence à fonctionner. Sa langue le démange, il a une furieuse envie de parler de ce qui le tracasse le plus en ce moment. C’est un vrai problème à résoudre mais en même temps, en tant qu’oncle par “alliance”, n’est-il pas trop impliqué pour l’entendre ?
« Je ne sais pas si je saurais regarder mon père dans les yeux, ceci dit. »
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 21:22
Lundi 20 décembre
- Vous m'en voyez ravi. N'hésitez pas à m'écrire pour me dire si vous avez trouvé ou si je dois vous orienter vers quelques associations, ou si vous avez finalement trouvé une autre solution pour les fêtes.
Répondit il alors pour clore cette proposition. Il faut dire que Clarence avait fait en sorte d'orienter petit à petit la discussion sur le problème réel du jour, celui que Maximillien évitait à tout prix, celui pour lequel il avait du mal à regarder Clarence dans les yeux, alors que de son côté le psychomage ne voyait pas de problème à le regarder. Il était son neveu, et après ? Pour le moment ils n'avaient aucune relation familliale et aucun moment de rapprochement, il n'aurait pas de mal à aborder le problème et lui offrir des solutions une fois de plus. Il restait avant tout parfaitement professionnel, c'était ce qu'il avait fait toute sa vie, même si actuellement, il devait gérer plein de nouvelles choses.
- Personne n'aime savoir qu'ils ne sont pas les Bienvenue quelque part, nous sommes d'accord. Mais dans un contexte familial difficile, c'est peut être également une cause de rupture sur des relations déjà difficiles initialement. Vous m'avez dit avoir eu des difficultés de connexion avec vos parents, je ne veux pas que vous risquiez une cassure nette en ayant une réaction extrêmement négative si un refus venait. Cela serait bien trop contre-productif pour vous.
Fit il calmement, alors qu'il reprit son carnet pour écrire des nouvelles notes et des rapides résumés pour pouvoir les reprendre à la séance suivante. Une fois terminé, il releva les yeux sur le Leroy, pour poser une nouvelle question, et l'amener à terme au réel problème.
- Et pourquoi ne pourriez vous pas le regarder dans les yeux ? Uniquement par rapport à ce que vous avez fait ?
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 21:37
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Couper définitivement les ponts avec ses parents ? Il ne l’imagine même pas. Certes, ils ne sont pas très proches mais c’est la faute à pas de chance. Ou plutôt, la leur. Ils ont arrêté d’essayer, la rancœur s’est installée, puis cette impression d’être face à des étrangers. Maximilien ne les hait pas, il aimerait au contraire ne ressentir qu’amour et connexion avec eux, mais c’est bien loin d’être le cas. À la mort de Peter, il s’est senti oublié, rejeté à cause du chagrin. Il n’a pas su avec qui partager le sien et lorsque Charles l’a pris sous son aile pour l’élever, il l’a plus ou moins forcé à enfouir ses sentiments négatifs pour ne se concentrer que sur l’apprentissage. Le Maximilien adulte n’a jamais compris pourquoi ses parents l’avaient laissé faire. Qu’ils aient été tristes à cause de la perte de leur enfant, normal. Il peut totalement le comprendre étant donné qu’il a perdu cette même personne. La souffrance était la même. Alors pourquoi ne pas chercher à le récupérer ? Il n’a jamais voulu poser la question, ou peut-être ne l’a-t-il simplement jamais pu… Les confronter a toujours été un problème pour lui. Il ne désespère pas de se lier à eux de nouveau d’ici les prochaines années mais la menace dont parle Clarence l’effraie. Craint-il vraiment de tout briser si, aujourd’hui, il essaye de les recontacter ? Voilà de quoi le tenir à carreau pendant quelque temps. Le jeune homme ne répond pas et essaye, depuis sa place, de lire les notes inscrites par le psychomage. Mais impossible.
Il se laisse vite décontenancer par sa question, ce qui n’est pas difficile avec quelqu’un comme Maximilien. Un livre ouvert, comme déjà dit. Mais c’est de sa faute, il a ouvert cette porte et maintenant, il n’a plus d’autre choix que d’entrer dans la pièce. Cela ne rend pas la chose plus facile, pourtant. Le manque de choix. Il soupire, témoignage de la complexité des pensées qui le traversent.
« En partie. J’ai rompu des fiançailles qui apparemment, auraient rendu la famille plus forte. J’ai caché qui j’étais. Qui je suis encore. Il y a plein de choses que je n’ai pas dites, plein de rancœur qui reste à déballer. J’essaye de ne pas en ressentir, mais c’est difficile. J’ai tendance à faire trop vite confiance aux autres et dès qu’ils me déçoivent, j’ai encore plus de mal à oublier la rancune. » Il sait où Clarence veut en venir. Ce qu’il veut l’entendre dire. Il s’en approche de plus en plus, mais ça n’est qu’une petite partie du problème qui gît entre lui et ses parents. Cette connexion qu’ils ont perdue, ce fossé qui les sépare et par-dessus lequel aucun pont ne semble pouvoir être construit. Bien sûr qu’il en souffre car comme n’importe qui d’autre, il a besoin de ses parents. De modèles à suivre. Celui qu’il a pris jusqu’à présent n’est pas très glorieux et il a mis du temps à s’en rendre compte.
« Je pense également que ce n’est pas à moi de lui apprendre certains… secrets. Vous savez lesquels, non ? Ce n’est pas de ma responsabilité. S’il le prend mal et que j’en suis le messager, c’est sur moi que sa colère retombera et comme vous l’avez souligné, nos relations ne sont pas au beau fixe en ce moment. Une annonce de ce genre pourrait nous détruire à tout jamais. »
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 22:11
Lundi 20 décembre
- Vous avez refusé d'épouser une femme que vous n'aimiez pas pour aller vivre avec un homme pour lequel vous cherchez le cadeau de Noël idéal. Vous avez caché votre attirance parce que dans la société sorcière sang-pur, c'est un devoir, certes totalement archaïque, de continuer à créer des alliances et espérer obtenir du pouvoir. Les gens ne recherchent que le pouvoir et pas ce qui peut les rendre heureux. Ne vous sentez pas coupable d'avoir cherché votre bonheur, vous faites exactement ce qu'il faut pour.
Clarence avait été direct. Comme toujours. Il ne pouvait pas laisser un autre sorcier penser que cette vision archaïque des sangs-pur et leur volonté de pouvoir était la seule alternative possible. Les mentalités devaient évoluer, tendre vers quelque chose de mieux, de beau, et de paisible. Que chacun puisse vivre comme il l'entend, avec qui il souhaite et que chacun puisse accepter son prochain. Le psychomage est conscient que c'est un combat qui se mène sur la durée, mais il le mènera tant qu'il le pourra, et si pour lui c'était en partie raté, il n'allait pas laisser la génération suivante vivre les mêmes tourments.
Alors quand Maximilien aborda enfin, à demi mots, ce qu'il voulait entendre, il referma son carnet, pour l'écouter attentivement, et il croisa à son tour les jambes, cherchant son regard, pour le fixer et lui montrer tout le sérieux qu'il avait à cet instant.
- Exactement, je sais parfaitement de quoi vous parlez. Et ce n'est pas à vous de leur dire. Votre travail sur ce genre de révélations est de l'appréhender et de faire ce que vous souhaitez. Vos parents, vos grands-parents ont leurs propres secrets et propres problèmes à résoudre, mais cela se fera entre eux. La manière dont cela vous affecte actuellement est dû à une personne que vous aidez, et vous continuerez de vous aider. Ce que les gens ont pu faire dans le passé ne vous concerne pas et vous n'avez pas à juger, ni vous interposer dans ce qui ne vous concerne pas, car vous entrerez alors dans des problèmes encore plus profonds que ceux que vous entretenez déjà.
Clarence se tut et ferma les yeux quelques instants, avant de soupirer. Bon sang, il n'aimait pas faire ça, mais là il n'avait pas le choix.
- Bien, je vais mettre de côté mon statut de psychomage pour quelques minutes Maximilien. Que tu aies appris de Luka ce que ton grand père à fait et qui il est pour toi, qui je suis pour toi, tout ça, tu dois l'appréhender par toi même, sans avoir à te reposer sur l'avis de personne. La mère de Luka ira d'elle même vers le reste de sa famille, tu n'as pas à être le messager, ce sont des affaires qu'ils doivent régler entre eux. Maintenant, quant à notre lien familial découvert, j'ai pris le parti de continuer à être ton psychomage. Nous ne nous connaissons que sous cet angle et nous avons déjà fait un travail formidable et je veux le terminer pour que tu puisses t'épanouir. Maintenant si tu souhaites apprendre à me connaître comme un oncle, ce que je suis finalement, je pourrai t'orienter vers de très bons confrères. Ou alors la dernière option pour toi, c'est de terminer le travail que nous avons ensemble, puis d'apprendre à se connaître mutuellement, si tu le désires. Ou bien, au contraire, de ne plus du tout vouloir me voir, parce que ce genre de nouvelles change tout pour toi, ce que je suis apte à comprendre. C'est ton choix.
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 22:40
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Il est rassurant pour Maximilien d’entendre ses mots sortir de la bouche d’un sorcier de sang-pur. On s’attendrait à ce qu’ils proviennent d’un sang-mêlé ou d’un né-moldu, ceux-là même qui se battent contre ce souci de pouvoir des sang-purs, mais tous n’ont pas cette mentalité et Clarence, tout autant que lui, sont là pour le prouver. Le pouvoir ne les intéresse pas, seul compte leur bonheur et celui qu’ils peuvent apporter aux autres. Il aurait peut-être pu rendre Juliet heureuse car il avait et a toujours une énorme affection pour elle. Mais l’amour et la passion qui le traversent dès qu’il voit Peter ? Non, il ne ressentait pas cela pour la Blackthorn. Peut-être que ces sentiments les mèneront à leur perte, peut-être que non. Mais il a fait son choix, tout comme son amie Catalina a fait le sien, et il continue de se dire chaque matin en se levant que c’est le bon. Il a pu douter, certes, d’avoir fait une erreur. Surtout en apprenant le gros secret de son petit-ami. Mais aujourd’hui, la certitude est là. Elle s’impose d’elle-même. Il n’aurait rien apporté à Juliet qu’un bonheur factice et il suffit de la voir avec son nouvel amant pour comprendre qu’elle aurait ressenti la même chose, au bout du compte. Ils s’aiment beaucoup, mais pas comme ça. Son père a suivi ce chemin en se mariant à une femme certes de sang-pur, mais non recommandée par son propre père, Charles. Il n’a pas hésité une seule seconde - ou du moins, c’est ainsi qu’il se souvient de cette histoire. Elle n’avait aucune fortune, juste son charme et l’amour qu’ils partageaient. C’est cette image d’eux qu’il veut garder.
Clarence confirme, avec ses propres mots, qu’il n’a pas à se mêler des secrets de son grand-père. Mais pour Maximilien, la famille reste la famille et entretenir ce secret le met mal à l’aise. Il n’offre pas mieux que Charles en gardant cette information pour lui - mais comment la dire ? Le choix semble impossible. Le temps qu’il digère tous ces conseils, le psychomage reprend la parole et cette fois, pour mentionner Luka. Ils rentrent dans le vif du sujet, ce que le Britannique attendait sûrement depuis le début de cette séance. La machine est lancée, Maximilien ne peut plus faire marche arrière. Son nouveau tutoiement le froisse légèrement, probablement parce qu’il n’y est pas habitué. Cette proximité est étrange.
« Je comprends. Merci de me le laisser, ce choix. » Il prend une grande inspiration, tout cela le gêne. Clarence semble pourtant exprimer le désir de le connaître, sous de grandes tournures de mots. N’est-ce pas un bon signe ? Sauf qu’il est loin d’avoir terminé sa thérapie, qu’il en a besoin et que jusqu’à présent, leur duo psy/patient fonctionne bien. Il peut sentir les quelques progrès qu’il a fait. Tout recommencer à zéro avec un autre praticien ? L’idée ne l’enchante pas. « Dois-je prendre ma décision aujourd’hui ou cela peut attendre la prochaine séance ? »
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Mer 15 Déc 2021 - 23:50
Lundi 20 décembre
Sortir du cadre de la séance, il ne le fait jamais, ou presque, à une ou deux exceptions près quand le moment ne lui permet plus de parler en tant que psychomage. Maximilien et lui avaient maintenant une affiliation, qu'ils le veuillent ou non, et il lui était essentiel que les choses soient dites, pour qu'il puisse comprendre les tenants et les aboutissants de la relation qu'ils allaient avoir dans le futur. Ainsi, il le regarda et en entendant sa répondre, il hocha doucement la tête.
- Tu prends ce choix quand tu le désires, je n'impose rien, j'ai juste fait en sorte que nous soyons tous les deux au clair avec cette histoire, tout aussi perturbante pour toi que moi. Une dernière chose avant que je reprenne ma place dans ce bureau : Peu importe ce qu'il se passera dans les 4 prochains jours et comment tu souhaites me voir pour l'instant, ma porte te sera ouverte à Noël si tu te retrouves seul, mon adresse est facilement retrouvable. Fin de la parenthèse.
Clarence observa alors maximilien avant de reprendre son carnet, puis de l'ouvrir avant de retourner quelques pages en arrière, pour relire ce qu'il avait écrit et avec sa plume rajouta quelques notes avant de faire bouillir un peu de café à distance d'un geste non chalant de la main qui tenait la baguette qu'il avait récupéré de l'intérieur de sa veste. Il allait en avoir besoin.
- Revenons à notre séance. Vous m'avez dit il y a quelques minutes que vous faites confiance trop facilement aux gens et qu'à la première trahison, votre sentiment de rancune grandit encore plus. Selon vous, pourquoi vous accordez une telle importance et une telle confiance à des personnes que vous venez de rencontrer ? Un besoin d'être apprécié ou justement ce besoin de ne pas finir seul pour éviter d'affronter des émotions que vous ne pensez pas pouvoir gérer ?
Le vouvoiement était de retour, car la distance entre psy et patient venait de reprendre sa place. Avant il lui avait parlé comme une personne lambda et non son psychomage. Clarence était parfaitement capable de dissocier les deux.
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Jeu 16 Déc 2021 - 12:05
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Fin d’une étrange parenthèse, en effet. Entre le tutoiement et la proposition de passer Noël à ses côtés, Maximilien ne sait plus comment se positionner avec Clarence. Ses propos sont louables mais il ne sait pas s’il doit les considérer comme les bienvenus. Il ne connaît pas cet homme, du moins pas de cette manière et pas au point de passer une soirée “de réunion familiale” avec lui. De quoi parleraient-ils ? Mais surtout, Maximilien ne veut pas que Luka pense qu’il cherche à entamer quoi que ce soit avec son père dans son dos. Le jeune homme ne s’est pas encore positionné le concernant et avant que ce ne soit fait, il est préférable pour lui de rester discret.
Le vouvoiement revient et avec lui, un sujet qui fâche : sa naïveté. Elle est belle et bien réelle et tout le monde peut s’accorder à dire que Maximilien manque parfois cruellement de jugeote dans son évaluation des autres. Les différentes “raisons” évoquées par Clarence semblent à la fois bonnes et mauvaises. Il ne lui reste plus qu’à s’expliquer avec ses propres mots, ce qui n’est pas gagné.
« Il doit y avoir un peu des deux, j’imagine. C’est vrai que je veux me faire apprécier et que ça compte pour moi, mais je n’ai jamais vu ça comme quelque chose de négatif. Je pense… » Il s’arrête puis se rappelle des propos précédents de Clarence. Il ne sert à rien de se contenir, les mots doivent sortir d’une manière ou d’une autre. Autant que ce soit de façon pacifique. « Je pense que j’ai surtout besoin - et envie - de voir le bon en chacun de manière… instantanée. Qu’ils soient heureux, comme ça je peux l’être aussi. Imaginer qu’ils cherchent aussitôt à me duper ne me rend pas heureux. La méfiance nuit à ce sentiment. Alors oui, on me trouve naïf mais j’aime à penser avant toute chose que la personne qui me parle et qui me sourit me veut du bien et m’apprécie. » Tout le reste est tout le temps si négatif… Son deuil, certaines de ses pensées, sa façon de se considérer… Peut-être dépend-il trop du regard des autres et qu’il est une cible facile, mais c’est ainsi qu’il fonctionne. Est-ce si mal de vouloir apercevoir le bonheur des gens dans leurs regards ?
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Ven 17 Déc 2021 - 10:20
Lundi 20 décembre
Une fois la parenthèse terminée, les choses étaient posées pour Clarence et étrangement, il se sentait un peu mieux. peut être que Maximilien non, mais pour une fois, il ressentait ce besoin égoïste de se faire passer avant les autres. Parce que cette situation l'affectait aussi bien plus qu'il ne pouvait l'admettre et qu'il ne savait pas encore comment la gérer, à qui en parler, et comment évoluer avec un enfant dont on avait loupé un quart de siècle. Il devrait en parler à Nathaniel un jour, mais il connaissait déjà la réponse, surtout avec ce qu'il avait dit quand il avait appris pour sa fille, alors il n'était pas pressé de lui annoncer. Mais qui d'autre ? Il n'avait personne d'autre dans sa vie pour le moment, et puis la mère de Luka, même s'ils avaient passé une formidable nuit il y a 26 ans, ça s'était arrêté là.
- Chercher à se faire apprécier à tout prix peut rapidement se transformer en quelque chose de négatif. On peut finir par se perdre et oublier qui nous sommes réellement.
Un silence, et Clarence cherche ses mots. Il ne veut pas que Maximilien cesse d'être la personne qu'il est, une personne foncièrement bonne et qui ne cherche que le bonheur, mais dans un monde pareil, ou la sournoiserie et les tristesses sont monnaie courante, il est nécessaire de pouvoir se protéger, et ça, il doit le comprendre avant de finir par avoir des idées noires suite à tout ce qu'il traversera.
- Voir le bon en tout le monde n'est pas une mauvaise chose, mais encore une fois, il faut pouvoir faire la différence. c'est une très belle qualité que vous avez, mais le monde ne fonctionne pas comme ça. Les gens se servent bien plus souvent de ceux qui n'ont pas appris à se protéger. Et pour éviter de souffrir, vous devez être capable de faire la différence entre ceux qui vous sourient vraiment, et ceux qui le font pour se servir de vous. C'est simple à dire, difficile à mettre en pratique, mais cela vous permettra de vous protéger suffisamment pour commencer à résoudre certains problèmes de rancune que vous avez en vous.
Le psychomage n'était pas là pour le brosser dans le sens du poil, mais en même temps, il ne voulait pas être trop violent dans sa manière d'aborder les choses, c'était certainement le meilleur moyen de le faire fuir après des années de thérapie de un, et de deux, ça ne serait clairement pas l'aider.
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Ven 17 Déc 2021 - 12:42
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Clarence lui confirme ce que tout lui monde lui dit déjà depuis des années : chercher à tout prix à se faire apprécier d’autrui n’a rien de positif et il est d’une incroyable naïveté, tant et si bien qu’il est difficile de le considérer comme une victime tellement s’en est absurde. Le problème, c’est que Maximilien ne veut pas changer. Certes, il aimerait bien qu’on arrête de l’utiliser et il sait que cela ne dépend que de lui - mais il lui semble impossible d’avoir un œil désormais négatif sur son prochain. Il ne le peut pas. Ou plutôt, il ne le veut pas. Tout ça lui semble tellement triste ! Supposer qu’un sourire n’est pas sincère et qu’un appel à l’aide est calculé. Ce n’est pas la personne qu’il veut être et ce n’est pas la personne qu’il sera. Le psychomage aura beaucoup de travail à faire pour le convaincre de faire autrement.
« Et comment différencie-t-on ces sourires ? Parce qu’ils sont tous semblables à mes yeux. Et puis s’ils le font pour se servir de moi, est-ce que ça ne peut pas être vu comme un appel à l’aide ? Je ne peux pas croire que cela puisse découler d’une vraie méchanceté. Personne n’est comme ça, foncièrement mesquin. Il y a forcément une raison derrière, un problème qui peut être résolu. » Oh pauvre Max, doit-il penser. Quel optimiste idiot. Il n’est tout simplement pas programmé pour penser que l’on puisse vouloir le mal d’autrui de façon délibérée. Mais si l’inverse existe, pourquoi pas ? Il a du mal à le concevoir, sûrement parce que cela signerait la fin de son petit monde utopique. Lui-même a blessé Peter et sourire n’a pas suffit à réparer les dommages.
« Je dois vous sembler bien crédule et ignare, j’en ai bien conscience. Mais je n’ai jamais voulu blesser personne. Certains sang-purs disent que je suis faible et pas digne de mon rang. Je crois que mon grand-père le pense aussi, désormais. Sauf que je ne sais pas faire autrement et je ne crois pas le vouloir. Je préfère penser que les bonnes personnes apprécient ce trait de caractère chez moi, sans chercher à en user pour leur propre bien. Ou est-ce moi qui suis égoïste de ne pas vouloir voir la réalité de ce monde ? » Son cœur bat un peu plus vite. Il a toujours été difficile pour Maximilien d’avouer que le monde et sa société sont cruels. On s’attendrait à ce qu’une personne ayant perdu son frère aîné très tôt ne pense pas autrement, mais sa nature n’est pas ainsi faite. Au contraire, il se protège de cette obscurité en forçant la lumière dans sa perception des autres.
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Sam 18 Déc 2021 - 10:00
Lundi 20 décembre
Le silence est la seule chose qui accueille les réponses de maximilien. Il prend le temps de chercher notre psychomage, parce qu'il a bien conscience qu'il est arrivé sur un noeud important dans la vie de notre Leroy. Il ne devait pas faire en sorte de le changer, ce n'était pas le principe de la psychomagie. Il n'était pas là pour changer les personnes mais les faire évoluer, ce qui était une nuance tout à fait importante dans ce domaine. l'évolution vers une personne meilleure, plus consciente d'elle même et de ses défauts pour devenir la meilleure version d'elle même à terme. Personne ne peut être parfait, mais on peut y tendre, avec de l'aide, du travail et beaucoup de recul.
- Des philosophes moldus disaient que l'homme est par nature, foncièrement mauvais, et d'autres affirment qu'il est foncièrement bon. Sur quoi, ou plutôt sur qui se sont-ils basés pour obtenir ces pensées ? des gens différents pour sûr, parce qu'ils n'ont pas vécu aux mêmes époques, par conséquent, ils ne peuvent avoir des sujets semblables, et chaque être évolue constamment au cours de sa vie, vous serez foncièrement différent la prochaine fois que l'on se verra, pour diverses raisons, et peut être que vous serez plus enclin à chercher les faux sourires, ou au contraire, serez persuadé que la méchanceté n'a pas sa place dans le monde. Ce cheminement est également valable pour ceux qui vont chercher à abuser des autres.
Un nouveau silence, alors qu'il a attaqué le préambule de son explication. Le psychomage vient à passer deux doigts le long de son visage, une posture de réflexion, à nouveau, alors qu'il se sert cette fois ci un thé, earl gré. Il regarde en même temps du coin de l'oeil l'horloge, pour ne pas être pris de court par le temps, mais ils sont encore larges, donc pas de raisons de s'inquiéter sur ça.
- Vous avez en parti raison sur ceux qui font le mal. ils ont des problèmes à résoudre, mais ce n'est pas à vous de résoudre les maux du monde entier. Ce n'est pas à moi non plus. Vous ne pouvez pas sauver tout le monde, mais vous pouvez vous sauver vous même quand vous vous rendez compte qu'une situation vous dépasse et que vous pouvez vous faire flouer. Ceux qui se servent de vous à travers de faux sourires auront toujours un moment où leur récit sera décousu, incompréhensible, c'est à ça que vous pouvez commencer à prêter attention. Maintenant, qu'on se comprenne bien, je ne vous demande pas de changer, d'être différent. Vous pouvez continuer à voir le bon en tout le monde, même ceux qui vous veulent du Mal, tout ce que je vous demande jusqu'à la prochaine séance, c'est de réussir à voir au moins une personne qui essaie de se servir de vous. N'importe qui, même la plus insignifiante chose. Vous n'avez pas à lui faire remarquer, ni même essayer de changer ça, mais de vous en rendre compte, et ensuite nous en discuterons. est ce que cela vous semble insurmontable ?
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Sam 18 Déc 2021 - 11:13
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Il essaye de suivre ce qu’il lui raconte. De comprendre et de capter l’essence de ces mots. Il ne sait pas vraiment où Clarence veut en venir, au début. Est-ce qu’il lui demande de changer ou simplement de faire plus attention à l’avenir ? La réponse à sa question non formulée vient toute seule. Il ne sait pas qui il sera lors de leur prochaine entrevue, mais il espère sincèrement ne pas être une personne qui pense que la méchanceté a une raison d’être. Il y a déjà bien assez de maux dans ce monde pour ne pas en rajouter volontairement. Lui-même y a indirectement participé et la sensation était atroce. Les reliquats sont encore douloureux et la culpabilité tenace. Il ne peut pas trouver une logique là-dedans.
Sans avoir le syndrôme du super-héros, il est vrai que Maximilien aime aider les autres. Comme si cela pouvait atténuer la noirceur qui s’insinue dans leur quotidien. Ce sont parfois de simples gestes, quelques mots, des solutions toutes trouvées mais qui marchent. Il ne tend pas à résoudre les problèmes de tout le monde, c’est impossible - même pour une personne aussi volontairement altruiste que lui. Mais pourquoi ne pas au moins essayer ? Il se rend compte, au discours de Clarence, que cette volonté de toujours bien faire et d’aider en vient à le nuire. Il ne se donne plus assez de temps pour régler ses propres problèmes et on a vu le résultat. Il s’est laissé embarquer dans des solutions de facilité dévastatrices, dont il peine encore à se débarrasser aujourd’hui. Le psychomage a sûrement raison : il faut qu’il ralentisse et prenne un peu de temps pour lui, pour bander ses propres plaies avant de s’occuper de celles des autres.
« Non. C’est juste que… j’ai beau réfléchir, et je ne vois pas qui dans mon entourage pourrait correspondre à cette description. Qui je pourrais “démasquer”. » Il essaye d’y réfléchir, pour de vrai. D’évaluer les personnes qui font partie de sa vie, proches ou non, et qui sont susceptibles d’abuser de lui sans qu’il ne s’en aperçoive. Il y a bien ce camarade en Arts Journalistiques qu’il aide très - trop - souvent à monter ses projets de cours, mais c’est uniquement parce qu’il est en difficulté. Il mérite tout autant que les autres de réussir, non ? Ou alors le fait-il exprès… Rien que d’imaginer qu’une de ces personnes n’a aucune bonne intention à son égard lui donne la nausée.
« Et si un jour, en voulant démasquer l’une de ces personnes, je me trompe ? »
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Sam 18 Déc 2021 - 18:39
Lundi 20 décembre
- Cela va venir avec le temps, je n'en doute pas. A cet instant, vous semblez réfléchir sur toutes ces personnes que vous fréquentez. Mais vous ne revoyez pas les scènes telles qu'elles se sont produites, plutôt comme vous les avez interprêté. A ce moment, vous ne pouvez plus avoir une vision subjective de ce qui a pu se passer. Prêtez à l'avenir surtout attention aux gens qui vous demandent des choses, même insignifiantes, et posez leur une question toute simple : Pourquoi ?
Clarence se tut alors que l'eau de la bouilloire était maintenant suffisamment chaud pour que sa tasse de thé soit buvable. Il fit verser l'eau par magie et la laissa infuser, le tout en silence, pour laisser Maximilien absorber ses paroles, les unes après les autres.
- La plupart du temps, les gens auront une réponse directe et rapide, et parfois, les gens vont s'arrêter, à se demander pourquoi vous demandez une raison de faire quelque chose. C'est de ces gens là qu'il faut commencer à avoir un petit doute. Parce que, même avec toute la meilleure volonté du monde ou la plus grande bonté, quand on demande de l'aide à quelqu'un pour faire quelque chose, on sait parfaitement expliquer pourquoi. Et quand on en le fait pas, c'est parce qu'on en a honte, ou parce que ce n'est pas bien. Donc il suffit de demander pourquoi, avec gentillesse, toujours le même sourire.
Fit le psychomage à son neveu par alliance et il prit alors le temps de boire un peu de son thé, notant quelques remarques dans son carnet au passage, alors que les questionnements et les peurs du Leroy étaient verbalisées. Bien, rien que ça, on avançait. Clarence pouvait tenter de mettre de la lumière sur les ombres de la peur et de l'angoisse du jeune homme.
- L'erreur est humaine, et le but n'est pas de mettre à l'amende une personne face à ses contradictions, mais plutôt de réussir à s'en éloigner petit à petit, gentiment, sans heurts. Si en s'éloignant, cette personne se rend compte qu'elle a fait des choses qui n'étaient pas correctes, alors elle se corrigera d'elle même, si elle ne le fait pas, vous échapperez à une nouvelle rancune.
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Sam 18 Déc 2021 - 18:55
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Il y a de quoi devenir parano, s’il se met à analyser tout ce qu’on lui demande. À moins qu’on lui en demande trop, justement, et que le nombre de personnes profitant de lui est bien supérieur à ce qu’il veut bien imaginer. Ce serait terrible de s’en rendre compte, il n’est pas certain de vouloir ouvrir les yeux sur cette réalité. Pas certain, non plus, de savoir comment réagir si jamais il se rend compte qu’on se moque de lui. Ce n’est pas son genre de s’énerver ou de faire des reproches à la première personne qui passe. Clarence semble lire dans ses pensées puisqu’il lui explique la façon de se comporter si cela devait arriver. À la façon dont il en parle, c’est même une certitude pour lui que le Français fera face à ce type de situation. Sourire en demandant pourquoi, rien que ça…
« Et si j’ai affaire à un très bon menteur qui a déjà préparé tout son speech ? Quelles sont les autres façons de déceler son mensonge ? Son manque d’intérêt pour moi, par exemple ? » Car il se préoccupe bien plus des autres qu’on ne se préoccupe de lui. Il prend des nouvelles après avoir rendu service, et est souvent bien le seul en réalité. C’est sûrement le signe qu’on se moque bien de ce qui peut lui arriver, tant qu’il a rempli son rôle. Maximilien trouve cette réflexion triste. Il faut être bien égoïste pour penser de cette manière des autres, ne les voir que comme des post-it. Pour certains, même pas réutilisables.
« Par s’éloigner, vous voulez dire : apprendre à dire non ? Car c’est un concept avec lequel j’ai un peu de mal aussi, je crois. Je dis rarement non à quelqu’un qui me demande son aide. Tout comme je n’aimerais pas qu’on me dise non si jamais je venais à en demander à mon tour. Je sais que tout est lié et que je suis supposé prendre des distances, mais j’ai encore un peu de mal à visualiser comment. Je ne sais pas ignorer non plus et je suis très mauvais en évitement. Essentiellement parce que ça me fait me sentir tellement coupable que je reviens forcément sur mes pas. » Il se demande si Clarence a déjà eu cette conversation avec quelqu’un d’autre, et si ce quelqu’un d’autre est aussi à Hungcalf. Cela lui ferait beaucoup de bien de savoir qu’il n’est pas le seul dans les environs à trouver cette démarche problématique. Non pas qu’il ne veuille pas lui donner une chance, mais elle semble aller contre sa nature même. Alors que, s’il écoute le psychomage, elle est supposée l’aider à se sentir mieux. Pourquoi donc se sent-il déjà coupable ?
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Jeu 23 Déc 2021 - 10:26
Lundi 20 décembre
- Un menteur qui travaille son mensonge signifie souvent que vous n'êtes pas le seul qu'il berne. Dans ces cas là, se rapprocher des gens qu'il fréquente, si vous avez des amis en communs qui auraient pu subir la même chose ou justement, demander un service en retour. Quelque chose que vous pourriez faire seul. Si la personne vous dit qu'elle n'a pas le temps et que de toute manière, vous pouvez le faire par vous même, c'est qu'elle veut juste vous utiliser pour quelque chose. Bien entendu, chaque situation est unique, et apprendre à déceler des mensonges ou de la tromperie se fait sur la durée Maximilien, il ne faut pas commencer à devenir paranoïaque et voir le mal partout. Je vous fais confiance pour ça.
Finit il par dire avec un sourire en direction de son neveu, alors qu'ils en viennent à parler d'un autre noeud de problèmes. Le psychomage écoutait religieusement tout ce qu'il était en train de lui dire et prenait quelques notes, pour pouvoir l'aiguiller de la meilleure des manières à l'avenir, et préparer les prochaines séances, dans l'option où Maximilien prendrait le parti de terminer sa thérapie avant de vouloir commencer autre chose avec le Hastings.
- Ne pas savoir dire non est un problème courant, chez beaucoup de monde, il ne faut pas s'en faire, ça se travaille aussi. Mais il ne faut pas vouloir créer un objectif trop haut. Pour le moment, on va se contenter de remarquer une personne ou deux qui essaient de profiter de vous. Et peut être, essayer de dire "non", une fois, à quelqu'un, même en entraînement, ça peut être bénéfique. Apprendre à dire non n'est pas obligatoirement à faire en situation réelle, quand on a un blocage particulier, on peut demander à quelqu'un de créer des situations où on doit dire non, mais où cela s'avère être compliqué.
Continuant alors de noter quelques informations sur le papier, il termina en même temps sa tasse de thé, alors que du coin de l'oeil, il regarda l'horloge, voyant que l'heure se terminait.
- Bien, nous arrivons sur la fin de notre heure. Souhaitez vous une seconde maintenant, ou voulez vous prendre un autre rendez vous Maximilien ?
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8266
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Jeu 23 Déc 2021 - 17:58
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21C’est peut-être lui faire une trop grande confiance, allez savoir. Il a tendance dernièrement à aller dans les extrémités, plutôt qu’à rester dans la moyenne. C’est plus fort que lui, il est tellement à nerfs que c’est tout ou rien. Et en ce moment, c’est un peu tout… Mais il comprend où Clarence veut en venir et pourquoi ce conseil lui est prodigué. Fermer les yeux trop souvent sur la façon dont on le considère et par extension, qu’on le traite, ne fait qu’accentuer son déclin. C’est ce qu’il veut éviter. Mais surtout, Maximilien déteste se faire plaindre. Les entretiens avec le psychomage sont le seul moment où il s’autorise réellement à mettre en lumière ce qui lui déplaît ou le gêne dans sa vie. Autrement, il n’est jamais le premier à en parler.
« Vous voulez dire, comme quand mon petit-ami me demande si je veux bien qu’on adopte un chien ensemble ? C’est le genre de situation où il est très difficile de dire non. Pour l’instant, je pratique l’évitement mais il faudra bien que je prenne une décision un jour. Que je lui donne une réponse concrète. Mais je n’ai tellement pas envie de lui faire de la peine… Qui suis-je pour l’empêcher de faire ce dont il a envie ? » Il y pense beaucoup et plus il le fait, plus il se rend compte qu’il y a de fortes chances pour qu’il cède à Peter. Car c’est ce qu’il fait toujours. Il a tenu bon pendant des mois concernant le sexe, déclarant qu’il n’était pas prêt, qu’il avait besoin de temps. Le Wright avait respecté ça. Mais plus il le connaît et moins il a envie de répondre “non” car tout ce qu’il veut, au fond, c’est que l’Écossais soit heureux.
Il est venu le temps de prendre sa décision, Clarence le lui fait comprendre. Face à toutes les incertitudes qui l’assaillent, il y a une évidence qui s’impose à Maximilien : il a trouvé un bon psychomage qui arrive à comprendre ses pensées et lui parler en conséquence. Il l’a aidé et peut encore le faire. Le fait qu’il soit son oncle doit-il à ce point peser dans la balance ? Il déglutit, se laisse quelques secondes supplémentaires.
« Je vais prendre un nouveau rendez-vous. Avec les fêtes ça risque d’être un peu compliqué par contre. En janvier ? »
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Ven 31 Déc 2021 - 9:46
Lundi 20 décembre
Le regard sur ces différentes notes de la séance, notre psychomage observe un peu tout ce qu'il a pu obtenir cette fois ci. Il les confrontera dans les jours à venir avec ses anciennes notes, les différents observations et conclusions qu'il avait fait, le tout pour voir l'évolution de Maximilien, depuis qu'il le suit comme psychomage. Mine de rien, il était parti de loin le Leroy et aujourd'hui déjà on pouvait affirmer qu'il avait déjà fait quelques grands pas en avant vers la réussite et le meilleur.
- Le chien, c'est encore quelque chose de différent, parce qu'il implique une personne que je vous aimez et avec qui vous voulez faire votre vie. En soit, avoir un animal peut très bien ne pas être de votre responsabilité. Vous pouvez lui dire qu'il peut avoir un chien, mais que vous n'êtes pas le maître de ce dernier, et que par conséquent, c'est une décision à ne pas prendre à la légère, car c'est lui qui aura à s'en occuper, de A à Z. Si c'est une clause qui est acceptée, alors l'évitement n'est plus nécessaire.
Fit le psychomage dans un sourire, avant de récupérer son agenda, alors que l'heure arrivait à sa fin. Maximilien venait de lui même faire son choix, et Clarence était heureux, intérieurement bien sûr. Extérieurement, il restait d'une neutralité à toute épreuve. Ouvrant les pages de cet agenda pour la direction de 2022, il regarda rapidement ses disponibilités, avant de reporter son attention sur le jeune homme.
- Mi Janvier ? Une date en particulier pour vous ? Et une heure ? Ou c'est totalement libre ?
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Re: May I call you Uncle ? (ft. Clarence)
Ven 31 Déc 2021 - 14:13
May I call you Uncle ? ft. @Clarence Hastings | 20.12.21Est-il prêt à donner ce type de propos à Peter ? Il ne se voit pas prononcer ces mots, tout comme il ne se voit pas adopter un chien pour ne jamais s’en occuper lui-même. S’il le fait, il veut que ce soit pour eux deux, pas pour un seul d’entre eux. Bien sûr, Maximilien a son serpent pour lui tenir compagnie, mais ce n’est pas la même chose - et Peter n’y est pas totalement réceptif. Pas comme avec un chiot… ce qui peut se comprendre. Cette décision demande un peu plus de réflexion mais il comprend l’intention de Clarence dans ses propos. Il ne tient qu’à lui de prendre une décision qui satisfera autant le Wright que le Français. Il pense en être capable.
Le psychomage ne laisse rien paraître des émotions que lui provoque sa décision. Il ne sait pas s’il est heureux de pouvoir continuer avec lui ou s’il y est indifférent. Maximilien peut se torturer pendant des mois à chercher de savoir si oui ou non, Clarence apprécie de l’avoir comme patient. Et est-ce que cela arrive vraiment ? D’apprécier d'avoir un tel patient plutôt qu’un autre. Il secoue la tête et revient à la question de la date de leur prochain rendez-vous, qu’il lui semble plus judicieux de positionner en janvier. Avec les fêtes, il sera difficile de prendre du temps pour sa thérapie et il ne veut pas se mettre de pression inutile.
« Je suis disponible le 11 et le 15, tous deux dans l'après-midi. L’horaire m’importe peu, faites ce qui vous arrange. » Il sait bien qu’il n’est pas prioritaire sur les autres et que Clarence doit avoir beaucoup de patients à caser sur le même jour. Bien qu’il tienne à sa thérapie, Maximilien n’aura aucun problème à reporter le rendez-vous d’une semaine si on le lui demande. Il aime faciliter la vie des gens.
Une fois qu’ils ont décidé de la date, il récupère son manteau et son écharpe. « Ce sera tout ? »
il est libre max
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