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Puisque je n'ai pas le choix ... | ft Clarence
Jeu 23 Déc 2021 - 4:42
Vendredi 26 novembre - début de soirée
Partir tôt du bureau un vendredi soir n'est pas dans mes habitudes. Alors bien sûr, cela a fait pas mal jaser. D'aucun était prêt à parier que je partais rejoindre la belle Muller, qui se montrait de moins en moins discrète sur le sujet de notre relation. Sincèrement, je crois que j'aurais préféré. Parce que je n'avais aucune envie d'aller là où je devais me rendre à présent.
L'une des dernières fois où j'ai passé la porte de l'hôpital magique d'Inverness, c'était pour me rendre à la morgue, identifier le corps de ma femme, en cette matinée maudite du six juin. Et me voilà environ six mois plus tard me rendre à nouveau ici. Mais cette fois-ci, je ne descendais pas le grand escalier. Le service dans lequel j'avais rendez-vous, de par son côté ambulatoire, était au rez-de-chaussée. Je ne saisissais pas trop pourquoi j'avais dû me rendre dans la ville écossaise, alors que j'aurais pu consulter à Sainte Mangouste, mais @Nathaniel Wakefield ne m'avait pas laissé le choix quand à mon praticien. Et vu son humeur, justifiée, je devais le reconnaître, il y a dix jours, je n'avais pas eu l'audace de le contredire. C'est lui même qui m'avait arrangé ce premier rendez-vous, me donnant le lieu, la date et l'heure.
Me voilà donc dans une salle d'attente assez austère, entouré d'autres sorciers, dont la plupart semblaient être encore étudiants à Hungcalf. Sérieux, Nath a prévu de me faire consulter par le psy scolaire ? C'est un coup bas ça .... À mon humble avis, je n'ai pas besoin de voir de psy. Ok, c'est vrai, j'ai beaucoup de mal à faire le deuil de ma femme, et peut-être, je dis bien peut-être, que je déconne un peu. Beaucoup. Surtout avec ma fille. Mais quand même, je suis un adulte, un homme fort, le directeur du bureau des aurors, tout de même ! Je suis capable de gérer ça tout seul. C'est le principe même du deuil d'être compliqué après tout, non ? Mais je n'ai pas pu refuser cette séance. Au moins une. Pour essayer. Et si ça ne me convient pas, j'arrête. Je ne compte pas perdre plus de mon précieux temps avec ces sornettes bonnes pour les sorciers faibles et les moldus. Un homme sort alors d'un bureau. Lui, je le connais. Toujours dans les pâtes de Nath à Poudlard, il est, je crois, son meilleur ami. Je n'ai jamais vraiment échangé avec lui, j'étais l'archétype du garçon populaire, lui le solitaire, et je n'ai pas ressenti le besoin de faire le moindre effort. Lui aussi vient consulter ? Pourtant ... Il baisse la tête sur ce qu'il semble être un registre, et ... appel mon nom. Oh l'enfoiré !
@Clarence Hastings
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Re: Puisque je n'ai pas le choix ... | ft Clarence
Jeu 23 Déc 2021 - 10:26
- @Nathaniel Wakefield, je te l'ai dis, je ne te donnerai pas d'informations sur sa consultation. Néanmoins.. j'accèderai à ta demande pour le premier rendez vous.
Voilà ce qu'il avait dit à son meilleur ami le soir où Nathaniel l'avait presque supplié de prendre le directeur des Aurors en consultation. Clarence n'avait pas saisi immédiatement pourquoi c'était son ami qui venait pour lui, et une fois que les énigmes n'en étaient plus, il avait refusé. William ne voulait pas de psychomage, ils allaient perdre leur temps tous les deux. Puis, les explications arrivèrent les unes après les autres et le Wakefield parvint à son but : l'acceptation du Hastings.
Ils y étaient donc, un vendredi soir, à Ste marie. Clarence n'avait pris aucun rendez vous de la journée, se contentant de lire le dossier que le Wakefield lui avait donné sur William Fastenburry. Pour qu'il puisse s'en imprégner et pouvoir directement commencer à travailler et éviter les sempiternelles questions qui tournent autour des pensées gênantes. Il connaissait le Fastenburry. Proche des Wakefield, il était un peu le beau gosse du coin. Clarence n'avait jamais pris la peine de se rapprocher de lui, et en même temps pourquoi faire ? La seule personne qui l'intéressait vraiment ici était Nathaniel, alors bon. Mais passons, il sort de son bureau et arrive vers le Fastenburry, prononçant son nom et le regardant.
- Par ici s'il vous plaît.
Il le laissa passer devant lui avant de le suivre et de fermer la porte, prononçant un sort d'isolation sonore, pour éviter que quiconque ne vienne écouter ce qu'ils pourraient dire. Il restait tout de même le directeur du bureau des Aurors. Clarence vint alors s'asseoir sur son siège et détailla quelques instants le Fastenburry, avant de prendre immédiatement la parole.
- Je vais nous épargner quelques questions inutiles. Vous êtes ici et non à Londres parce que vous êtes le directeur du Bureau des Aurors et que la majorité de mes patients sont des gens influents, ainsi savoir que le directeur des Aurors consulte un psychomage, ça pourrait créer des problèmes, surtout à quelques mois de nouvelles élections. Ensuite, nous savons tous les deux que vous n'avez pas envie d'être là, mais pour que cette heure se passe dans le meilleur des mondes, faites en sorte de ne pas être trop têtu. Nathaniel m'a informé que si vous ne faites pas d'efforts, il fera ce qu'il peut pour vous faire quitter votre poste, car selon lui, vous n'êtes plus le même. Maintenant que tout à été dit, nous pouvons commencer. Bonjour Monsieur Fastenburry, je suis le psychomage Hastings.
Un silence, puis un sourire, alors qu'il récupère une plume et commence à écrire quelques notes sur une page blanche. Il relève finalement le regard et attaque directement sur un sujet très sensible.
- Depuis combien de temps êtes vous veuf, Monsieur Fastenburry ?
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