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i'm a wreck (ackley)
Lun 31 Jan 2022 - 18:45
En plein milieu de cette rue passante se tenait Murphy, le téléphone collé à l'oreille, tentant en vain d'avoir des nouvelles de son mari, qui n'était pas rentré depuis la veille. Elle se souvint des derniers mots qu'ils avaient échangés, criants de banalité et tristement distants. Alors qu'elle tenait fort la petite main d'Oliver dans la sienne, la sorcière multipliait les appels à l'aide. @Sasha Muller lui assura qu'il partait à la recherche d'Oswald, @Emmy Robinson ne l'avait pas vu non plus. Bien vite, elle avait abattu ses dernières cartes en contactant ses petits frères. Envahie par le désespoir, elle se laissa choir sur un banc, libérant les larmes qu'elle retenait difficilement depuis plusieurs minutes, laissant se déverses les pensées plus effrayantes les unes que les autres qu'elle jugulait tant bien que mal. Oliver s'était mis à pleurer, lui aussi, sensible à la détresse de sa mère et probablement mort de froid. Incapable de formuler la moindre pensée cohérente, Murphy se contenta de le serrer fort contre elle, se laissant aller à ses sanglots, ignorant la pluie fine commençant à lui tomber dessus.
"Bonjour madame." La sorcière sursauta, fixant avec des yeux écarquillés l'homme qu'elle n'avait pas vu arriver. Elle avait peur. Oswald était-il tombé dans un piège, dressé par l'un des nombreux mages noirs qu'il avait vendus aux autorités ? L'avait-elle suivie dans un guet-apens sans s'en rendre compte ? Effrayée, elle détourna son fils du sorcier qui se trouvait face à elle. "Mon nom est Ackley Wesson je travaille au bureau des aurors, laissez moi vous venir en aide." Un auror. Quelqu'un qui pourrait l'aider à retrouver son mari ! Elle se détendit instantanément et les larmes qu'elle avait retenues un moment plus tôt se remirent à couler. "Vous n'êtes plus seule." Cette dernière affirmation fit voler en éclat le dernier barrage des émotions de la jeune mère. D'une voix grimpant dans les aigus à cause des larmes, elle tenta de faire comprendre l'origine de sa détresse à l'auror. "Mon mari a disparu..." Un hoquet l'empêcha de continuer. Du revers de la manche, elle essuya une joue trempée. "Il n'est pas rentré cette nuit et personne ne l'a vu depuis hier. Il faut que vous m'aidiez à le retrouver s'il vous plait."
Elle ne sut pas si elle était intelligible, car le duo fut interrompu par l'arrivée d'@Isalynn Fraser. La cousine de Murphy donna congé au sorcier mais la médicomage lui indiqua d'une pression de la main qu'il pouvait rester. "C'est un auror." Elle n'eut pas besoin d'argumenter, lisant dans les yeux de sa cousine qu'elle avait compris l'importance de la présence de cet homme à ce moment précis. "Est-ce que tu peux garder Oliver ce soir ? Je suis désolée mais je peux..." Elle craqua à nouveau, sa voix se brisant et les perles coulant à nouveau le long de son visage. "Je peux pas..." Elle avait déjà des soucis à éprouver une fibre maternelle avec son fils depuis son avortement, elle ne se voyait pas gérer le bambin en étant aussi paniquée. La vétomage comprit. Prenant son neveu dans ses bras, elle disparut après avoir serré une dernière fois Murphy dans ses bras. L'infirmière se tourna à nouveau vers l'auror. "Il faut le retrouver... S'il vous plaît."
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Re: i'm a wreck (ackley)
Jeu 3 Fév 2022 - 14:58
I'm a wreck
Les émotions de cette femme assise seule avec son enfant et son désespoir étaient palpables pour l'auror. Il ne la brusqua pas, l'encouragea simplement du regard avec comme soutien sa main sur son bras. Il l'a sentait agité avec une panique qui avait pris le dessus il y a peu, certainement quand elle a fini son chemin en s'écroulant comme elle le pouvait sur ce banc.
Elle trouva la force de formuler ce qui était sans doute pour elle l’inconcevable, la disparition de son mari survenue, d'après ses dires, il y a déjà plusieurs heures et mentionnant qu'elle avait déjà passer les appels d'usage à l'entourage. Il en fut lui même témoin en quelque sorte, concernant ses tentatives au sein du bureau des aurors.
Je vais vous aider soyez en assurée... Il allait poursuivre sur la possibilité pour elle de confier son enfant à un membre de sa famille afin de lui éviter ce qui allait suivre quand ils furent interrompus par ce qui était visiblement l'un de ces membres justement. Ackley se releva en posant un sourire sur la nouvelle venue laissant le soin à celle dont il ignorait encore le nom de s'organiser.
Cela lui permis d'observer en silence la scène, il sentait bien que cette disparition n'était que la goutte d'eau faisant déborder un océan d'émotions contenues trop longtemps. Cette femme était fébrile, à fleur de peau mais tenait encore debout pour confier ce qu'elle avait sans doute de plus précieux à celle qu'elle prit le garçon avec elle.
C'est ce que l'on va faire, retournons au ministère nous allons reprendre étape par étape le parcours de votre mari, le moindre détail bien qu'anodin à vos yeux pourrait nous éclairer. Vous êtes prête ? Il s'assura qu'elle était bien disposée pour le transplanage pour regagner avec lui son bureau. Il s'assura de toujours rester près d'elle à l'intérieur du bâtiment comme pour s'assurer que la foule ambiante de la fasse pas défaillir pour de bon. Enfin, le silence et la chaleur de l’intérieur du bureau des aurors les enveloppa.Installez-vous je vous en prie. Presque aussitôt une tasse de thé chaud se remplit devant Murphy alors qu'Ackley prenait place face à elle.
Veuillez d'avance m'excuser pour le nombre de questions que je vais devoir vous poser, soyez assurée qu'elles me permettront de retrouver votre mari. Une fois cette introduction posée il pu démarrer ce qui serait un nouveau dossier.
Pouvez-vous me décliner votre identité ainsi que celle de votre époux ? Nom, prénom, âge, adresse et emploi je vous prie. Ensuite, prenez quelques instants et dites moi le plus précisément possible quand et à quel endroit l'avez vous vu pour la dernière fois.
@Murphy Fraser
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Re: i'm a wreck (ackley)
Mar 15 Fév 2022 - 22:27
"Il faut le retrouver... S'il vous plaît." Elle était fébrile, elle tremblait de tristesse et de désespoir, et peut-être un peu de froid aussi. Elle mit toutes ses forces dans sa demande, incapable d'envisager le fait que son mari ait pu l'abandonner une nouvelle fois. Ils s'étaient promis soutien et fidélité, dans la joie comme dans la peine, après tout. Cela ne voulait-il rien dire aux yeux du Mancunian ? "C'est ce que l'on va faire, retournons au ministère nous allons reprendre étape par étape le parcours de votre mari, le moindre détail bien qu'anodin à vos yeux pourrait nous éclairer." L'attitude proactive de l'auror fut peut-être ce qui la sauva d'un océan de tristesse et d'incompréhension. Hochant difficilement la tête, elle se redressa, tenant de manière bancale sur ses deux jambes. Elle s'accrocha finalement au bras de l'auror comme à une bouée de sauvetage.
"Vous êtes prête ?" Tendue, Murphy hocha la tête. Le transplanage s'effectua sans encombre, mais elle sentit avec beaucoup plus de douleur que d'habitude l'air s'échapper de ses poumons, et la douleur vive qui accompagnait chaque inspiration mit quelques minutes à s'estomper. Ses larmes séchées, il restait deux larges auréoles rouges sur la peau qui entourait ses yeux, lui donnant un air de biche effarouchée qu'elle avait si souvent été dans sa jeunesse. Avec de grands yeux, elle observait la foule autour d'eux, suivant le sorcier dans le dédale de couloirs. Le silence du bureau des aurors fut bienvenu, et elle s'installa, la respiration tremblante, devant un bureau.
La tasse de thé qui venait de se remplir devant elle était tentante, mais sa politesse l'empêcha de prendre une gorgée du breuvage. Et puis, malgré son goût pour les infusions brûlantes, l'infirmière avait surtout envie de boire une fiole de philtre calmant. Impossible, cependant. "Veuillez d'avance m'excuser pour le nombre de questions que je vais devoir vous poser, soyez assurée qu'elles me permettront de retrouver votre mari." Fragile, elle se contenta d'hocher la tête. "Pouvez-vous me décliner votre identité ainsi que celle de votre époux ?" De la paperasse apparût entre eux, à moins qu'elle ait toujours été là mais que Murphy ne l'avait pas remarquée. Subitement, ces morceaux de parchemins lui semblèrent faire plusieurs mètres carrés de superficie, et une vague de désespoir déferla sur elle. Oswald était peut-être en train de mourir en ce moment-même, mais il fallait perdre du temps avec des détails. L'auror énumérait les choses qu'elle devait répéter mais elle avait à peine retenu le dernier détail qu'il lui demandait qu'elle oubliait les premières informations.
"Ensuite, prenez quelques instants et dites moi le plus précisément possible quand et à quel endroit l'avez vous vu pour la dernière fois." Perdue parmi ses émotions, elle observa le sorcier avec un air certainement très idiot. "Heu..." Heureusement pour elle, les lignes imprimées sur le parchemin l'aidèrent à retrouver les informations demandées. Heureusement qu'elle savait lire à l'envers. "Je m'appelle Murphy Burgess-Fraser. F-R-A-S-E-R. Mon mari s'appelle Oswald Burgess-Fraser. Il a trente-quatre ans." Il les avait eu courant décembre, et le couple n'avait rien fêté. Murphy avait passé la soirée seule, comme d'habitude, tandis qu'il servait au Rainbow. "Il est propriétaire du Rainbow Club à Inverness. Il travaille aussi comme ébéniste pour la boutique Dé à coudre et ciseaux à bois. Et hmmmm..." Elle s'arrêta de parler, et leva les yeux vers le membre des forces de l'ordre. "Notre adresse est secrète. Nous l'avons protégée avec le sortilège de Fidélitas." Elle se sentait presque honteuse d'avouer ceci à un auror, aussi se précipita-t-elle dans une explication aussi bancale que maladroite. "Il a eu quelques soucis avec... des mages noirs." Elle avait failli dire avec la justice, ce qui n'était pas faux, mais elle préféra la version qu'elle avait énoncée. Elle avait oublié la deuxième question de l'auror, aussi serra-t-elle ses mains entre ses cuisses, se mordillant la lèvre. Elle avait désespérément besoin de philtre calmant.
"Vous êtes prête ?" Tendue, Murphy hocha la tête. Le transplanage s'effectua sans encombre, mais elle sentit avec beaucoup plus de douleur que d'habitude l'air s'échapper de ses poumons, et la douleur vive qui accompagnait chaque inspiration mit quelques minutes à s'estomper. Ses larmes séchées, il restait deux larges auréoles rouges sur la peau qui entourait ses yeux, lui donnant un air de biche effarouchée qu'elle avait si souvent été dans sa jeunesse. Avec de grands yeux, elle observait la foule autour d'eux, suivant le sorcier dans le dédale de couloirs. Le silence du bureau des aurors fut bienvenu, et elle s'installa, la respiration tremblante, devant un bureau.
La tasse de thé qui venait de se remplir devant elle était tentante, mais sa politesse l'empêcha de prendre une gorgée du breuvage. Et puis, malgré son goût pour les infusions brûlantes, l'infirmière avait surtout envie de boire une fiole de philtre calmant. Impossible, cependant. "Veuillez d'avance m'excuser pour le nombre de questions que je vais devoir vous poser, soyez assurée qu'elles me permettront de retrouver votre mari." Fragile, elle se contenta d'hocher la tête. "Pouvez-vous me décliner votre identité ainsi que celle de votre époux ?" De la paperasse apparût entre eux, à moins qu'elle ait toujours été là mais que Murphy ne l'avait pas remarquée. Subitement, ces morceaux de parchemins lui semblèrent faire plusieurs mètres carrés de superficie, et une vague de désespoir déferla sur elle. Oswald était peut-être en train de mourir en ce moment-même, mais il fallait perdre du temps avec des détails. L'auror énumérait les choses qu'elle devait répéter mais elle avait à peine retenu le dernier détail qu'il lui demandait qu'elle oubliait les premières informations.
"Ensuite, prenez quelques instants et dites moi le plus précisément possible quand et à quel endroit l'avez vous vu pour la dernière fois." Perdue parmi ses émotions, elle observa le sorcier avec un air certainement très idiot. "Heu..." Heureusement pour elle, les lignes imprimées sur le parchemin l'aidèrent à retrouver les informations demandées. Heureusement qu'elle savait lire à l'envers. "Je m'appelle Murphy Burgess-Fraser. F-R-A-S-E-R. Mon mari s'appelle Oswald Burgess-Fraser. Il a trente-quatre ans." Il les avait eu courant décembre, et le couple n'avait rien fêté. Murphy avait passé la soirée seule, comme d'habitude, tandis qu'il servait au Rainbow. "Il est propriétaire du Rainbow Club à Inverness. Il travaille aussi comme ébéniste pour la boutique Dé à coudre et ciseaux à bois. Et hmmmm..." Elle s'arrêta de parler, et leva les yeux vers le membre des forces de l'ordre. "Notre adresse est secrète. Nous l'avons protégée avec le sortilège de Fidélitas." Elle se sentait presque honteuse d'avouer ceci à un auror, aussi se précipita-t-elle dans une explication aussi bancale que maladroite. "Il a eu quelques soucis avec... des mages noirs." Elle avait failli dire avec la justice, ce qui n'était pas faux, mais elle préféra la version qu'elle avait énoncée. Elle avait oublié la deuxième question de l'auror, aussi serra-t-elle ses mains entre ses cuisses, se mordillant la lèvre. Elle avait désespérément besoin de philtre calmant.
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Re: i'm a wreck (ackley)
Ven 18 Fév 2022 - 9:21
I'm a wreck
L'émotion qui émanait de cette femme était palpable, combien de questions, de théories, de craintes, devaient tourner dans son esprit, s'entremêlant, sans que la raison et le calme ne réussissent à s'y faire une place. Il semblait à ses yeux n'y avoir aucune réponse rationnel et apaisante expliquant la disparition de son époux, et c'est bien ce qui avait alerté Ackley. C'est pourquoi il devait crée un cadre le plus rassurant qu'il soit afin qu'elle reprenne ses esprits de façon à pouvoir lui communiquer tous les éléments utiles. Dans le cas d'une disparition les premières heures sont cruciale, il lui faut reconstituer le parcours de cet homme, envoyer une équipe repérait la moindre trace avant que celles-ci ne disparaissent avec le passage d'autres personnes ou la météo.
Patience, bienveillance, un équilibre précaire face à la nécessité d'agir vite, mais il le sait, elle est la clé d'entrée de ce mystère. Il doit la mettre en condition, la brusquer de la ferait que dériver totalement et il a besoin d'un point de départ.Je sais que cette introduction peut paraitre déconcertant mais il est essentiel. N'y avait-il une chose moins rassurante qu'un morceau de parchemin appelant à décliner son identité ? Pour autant c'était également un point de repère dans ce qui devait lui semblait être un océan d'incertitudes.
Quand elle commença à répondre, il eu les premiers éléments, qui elle était, qui était le disparu. Aussitôt la plume se chargea seule de noter les éléments alors que lui même griffonna des notes qui filèrent en direction d'aurors qui devront se charger d'aller immédiatement aux deux premiers endroits indiqués.
Quand elle évoqua son adresse, il posa son regarde sur elle, sans jugement, non, les gens font des choses parfois surprenantes pour des raisons qui le sont tout autant. Il vient juste de connaitre son nom alors sans son histoire à la clé autant ne pas faire de diagonale trop rapide. Qui d'autre hormis votre mari et vous était dans la confidence et plus important encore qui est le gardien du secret ? Il sait que l'homme ne doit pas se trouver là-bas car c'était incontestablement l'endroit dans lequel elle l'avait cherché en premier au point d'avoir terminer sa quête en pleine rue.
Me tromperais-je en disant que votre mari a des ennemis ?
@Murphy Fraser
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Re: i'm a wreck (ackley)
Sam 12 Mar 2022 - 19:48
Elle avait honte, de ne pas pouvoir répondre à la question de l'auror concernant une information aussi futile qu'une adresse postale. Elle avait oublié à quel point ce renseignement pouvait être important, cependant. Le secret les protégeait, elle, Oswald et Oliver, d'ennuis potentiels. Avec la justice, mais aussi avec les personnes mal intentionnées qui ont pu être heurtées par les agissements du Burgess par le passé. Telle une écolière face à un professeur, elle se sentait idiote de ne pas pouvoir répondre à sa question. L'angoisse lui serrait la poitrine, elle avait mal au coeur.
"Qui d'autre hormis votre mari et vous était dans la confidence et plus important encore qui est le gardien du secret ?" Murphy ne comprit pas tout de suite l'intérêt de cette interrogation. "Nos amis et notre famille." Les invités de leur mariage, un an et demi plus tôt. Ils étaient peu, finalement. Pas plus de vingt ou trente. "Et je suis la gardienne." Un instant, elle fronça les sourcils. "Vous pensez que quelqu'un a pu s'introduire chez nous ?" L'idée joua dans son esprit, l'alarmant encore plus qu'elle ne l'était déjà, avant que l'Ecossaise la rejette. "Ce n'est pas possible, il n'est pas rentré à la maison après le travail." Si quelqu'un lui avait fait du mal, alors c'était pendant qu'Oswald se trouvait à Inverness.
Son esprit partait dans tous les sens, élaborant mille scénarios confus qui se mélangeaient entre eux. Tous tournaient autour de deux grandes hypothèses cependant : soit quelqu'un avait voulu du mal à son mari, ce que l'auror semblait penser, soit, et c'était ce que Murphy redoutait le plus, il avait fini par se lasser de leur situation de couple difficile et avait décidé de partir, l'abandonnant une nouvelle fois. La douleur dans sa poitrine s'accentua.
La potion la potion la potion j'ai besoin de la potion j'ai si mal je vais mourir si je ne prends pas la potion et je ne peux pas mourir maintenant qui s'occuperait d'Oliver il ne peut pas perdre sa maman le même jour que son p-
"Me tromperais-je en disant que votre mari a des ennemis ?"
La question lui permit de se concentrer. Déglutissant, la médicomage hocha la tête. "Il est lycanthrope. Il n'était pas déclaré jusqu'en septembre 2019. L'unité de capture l'a arrêté." Les souvenirs de la période la plus sombre de sa vie la firent presque trembler tant les émotions étaient intenses. "Il a... Vous devez le connaître. Ce n'était pas un citoyen modèle. Il a fait plusieurs choses illégales, c'est le chef des aurors qui s'est occupé de son cas. Il est allé en prison." Pour contenir ses tremblements et les larmes qui menaçaient à nouveau de couler sur ses joues, Murphy but une longue gorgée de thé. "Il en est sorti en donnant les noms de plusieurs personnes avec qui il était en contact." Il avait toutefois interdiction de quitter le territoire britannique avec une rune tatouée à l'intérieur de la cheville, qui alerterait les autorités s'il franchissait une frontière. Laissant finalement la vague d'angoisse déferler sur elle, l'Ecossaise se remit à pleurer à chaudes larmes, terminant difficilement sa phrase. "Mais il s'était remis dans le droit chemin ! C'est un homme bien maintenant !"
"Qui d'autre hormis votre mari et vous était dans la confidence et plus important encore qui est le gardien du secret ?" Murphy ne comprit pas tout de suite l'intérêt de cette interrogation. "Nos amis et notre famille." Les invités de leur mariage, un an et demi plus tôt. Ils étaient peu, finalement. Pas plus de vingt ou trente. "Et je suis la gardienne." Un instant, elle fronça les sourcils. "Vous pensez que quelqu'un a pu s'introduire chez nous ?" L'idée joua dans son esprit, l'alarmant encore plus qu'elle ne l'était déjà, avant que l'Ecossaise la rejette. "Ce n'est pas possible, il n'est pas rentré à la maison après le travail." Si quelqu'un lui avait fait du mal, alors c'était pendant qu'Oswald se trouvait à Inverness.
Son esprit partait dans tous les sens, élaborant mille scénarios confus qui se mélangeaient entre eux. Tous tournaient autour de deux grandes hypothèses cependant : soit quelqu'un avait voulu du mal à son mari, ce que l'auror semblait penser, soit, et c'était ce que Murphy redoutait le plus, il avait fini par se lasser de leur situation de couple difficile et avait décidé de partir, l'abandonnant une nouvelle fois. La douleur dans sa poitrine s'accentua.
La potion la potion la potion j'ai besoin de la potion j'ai si mal je vais mourir si je ne prends pas la potion et je ne peux pas mourir maintenant qui s'occuperait d'Oliver il ne peut pas perdre sa maman le même jour que son p-
"Me tromperais-je en disant que votre mari a des ennemis ?"
La question lui permit de se concentrer. Déglutissant, la médicomage hocha la tête. "Il est lycanthrope. Il n'était pas déclaré jusqu'en septembre 2019. L'unité de capture l'a arrêté." Les souvenirs de la période la plus sombre de sa vie la firent presque trembler tant les émotions étaient intenses. "Il a... Vous devez le connaître. Ce n'était pas un citoyen modèle. Il a fait plusieurs choses illégales, c'est le chef des aurors qui s'est occupé de son cas. Il est allé en prison." Pour contenir ses tremblements et les larmes qui menaçaient à nouveau de couler sur ses joues, Murphy but une longue gorgée de thé. "Il en est sorti en donnant les noms de plusieurs personnes avec qui il était en contact." Il avait toutefois interdiction de quitter le territoire britannique avec une rune tatouée à l'intérieur de la cheville, qui alerterait les autorités s'il franchissait une frontière. Laissant finalement la vague d'angoisse déferler sur elle, l'Ecossaise se remit à pleurer à chaudes larmes, terminant difficilement sa phrase. "Mais il s'était remis dans le droit chemin ! C'est un homme bien maintenant !"
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Re: i'm a wreck (ackley)
Sam 19 Mar 2022 - 14:21
I'm a wreck
La vie est faite de choix et ils ne sont pas tous dictés par ce qui pourrait peut-être un jour arriver mais bien parce qu'il est nécessaire de faire. Il a vu tellement de choses dans sa vie d'auror qu'elle peut être tranquille sur le fait qu'il ne porte aucun jugement sur les personnes à qui il vient ne aide. Des tas de gens bien font des erreurs, et toutes les questions aussi basiques soient-ils n'ont pas toujours de réponses évidentes. C'est bien là toute la complexité de la vie.
Je dois envisager toutes les possibilités à ce stade Madame. je préfère toujours commencer par entendre le témoignage, laisser nos victimes exprimer avec leurs mots, leurs geste le déroulé des faits. Mais avec votre accord j'aimerai extraire vos souvenirs pour les observer par moi même, certaines choses ont peut être échappé à votre regard, je ne veux rien omettre. Cela lui serait sans doute moins douloureux car au mouvement erratique de sa poitrine il devient que l'angoisse monte. Quoi de plus normal quand après le choc l'esprit reprend le dessus et doit sans doute multiplier les scénarios dont aucun ne puisse être rassurant pour elle.
Il écouta avec toute autant d'attention que le déroulé de ses recherches, la nature ainsi révélé de son mari, sa vie dans l'illégalité en référence au code de conduite des loups-garous et au registre sur lequel chaque être porteur du gène doit être enregistré. Encore une fois, je ne jugerai jamais quelqu'un pour sa nature ou pour le choix de ne pas porter une étiquette l'obligeant à révéler au monde une part de lui dont la majorité des gens ont peur et jugent en conséquence bien trop sévèrement. Mais de fait il avance dans le brouillard qu'est ce dossier dans son introduction. Oswald peut très bien avoir subit les représailles d'un ancien allié dénoncé, il sait parfaitement que ce genre de choses est des plus plausibles, mais il n'exclue pas une entrevue qui aurait mal tourné avec un agent de la brigade qui aurait pu exiger de lui d'autres informations. IL n'aime pas penser ainsi, mais il sait au fond de lui qu'il doit garder cette possibilité en tête.
Comment décrivez-vous votre couple ? Les rapports étaient bons dernièrement ? Un enfant ça change la vie c'est un grand bouleversement, il faut parfois du temps pour retrouver un équilibre serein.
@Murphy Fraser
- InvitéInvité
Re: i'm a wreck (ackley)
Sam 23 Avr 2022 - 22:45
Au bord de la crise d'angoisse, Murphy jugulait du mieux qu'elle pouvait ses sentiments et son envie de se rouler en boule sous sa couette, sa raison lui expliquant méthodiquement qu'elle devait se soumettre à l'interrogatoire de l'auror pour espérer retrouver son mari. Elle hocha difficilement la tête lorsqu'il lui demanda de recueillir ses souvenirs, ne pensant pas une seconde que sa prise de médicaments pouvait être compromettante. Tout ce qui importait, c'était de retrouver Oswald au plus vite.
Expliquer le plus simplement possible le parcours de vie du lycan était compliqué, mais elle y arriva plus ou moins, avant de fondre de nouveau en larmes, assurant au sorcier que son mari était un homme bien. Qu'il avait abandonné son passé sombre au profit d'un avenir plus lumineux. Et elle y croyait au plus profond d'elle-même, ce soir-là. Les mots de l'auror mirent un instant du baume sur son coeur en miettes, et furent une douce interruption à ses pensées obscures. Il enfonça à nouveau le couteau dans la plaie cependant, lorsqu'il prononça une nouvelle question. "Comment décrivez-vous votre couple ? Les rapports étaient bons dernièrement ?" Murphy sentit les palpitations de son coeur sursauter, sa bouche se tordant en une hideuse grimace, incapable de cacher ses difficultés maritales. Elle n'entendit même pas la suite des paroles du policier, ses pensées entièrement tournées vers le souvenir de l'avant-veille.
***
3 janvier, ils ne s'étaient presque pas souhaité la bonne année. Oswald était allé gérer son bar avec @Emmy Robinson et avait abandonné Oliver aux bras de Murphy qui dut faire acte de présence un peu plus longtemps au mariage de son ami @Evan Wakefield. Ils ne se parlaient presque plus depuis une semaine. Comme cela devenait son habitude, l'infirmière était allée s'enfermer dans son rôle de mère en rentrant du travail. Elle devait supporter la présence de son mari pendant une trentaine de minutes avant qu'il rejoigne son bar, et qu'elle puisse enfin respirer.
Décidant certainement que cette situation ne pouvait plus durer, Oswald avait choisi de confronter sa femme, s'installant face à elle sur une chaise de la cuisine. "Tu as passé une bonne journée ?" Imperturbable, Murphy l'ignora et continua de nourrir Oliver, installé sur sa chaise haute. Le lycan soupira de frustration, se passant une main sur le visage. "Ca ne peut plus continuer comme ça, Murph. Parle moi." Sidérée par l'audace de son mari, elle se tourna vers lui, ses prunelles d'océan orageuses prêtes à lui envoyer des éclairs. Fermant les yeux un instant, elle se contint, et reporta son attention sur son fils. "S'il-te-plaît, Murphy. On n'avait pas le choix." N'y tenant plus, l'Ecossaise brisa son silence. "Choisir ce que je fais de mon corps n'est plus suffisant pour toi, il faut que je parle quand tu l'as décidé, maintenant ?" Sa voix était haineuse, rauque, triste, amère. A des années lumières de la douceur qu'il avait toujours associée à sa femme.
Surpris, Oswald sursauta presque. "Quoi ? Mais... On n'avait pas le choix et tu le sais !" Il s'était levé. La tension était palpable dans la pièce et Oliver observait anxieusement ses parents, parfaitement silencieux. "On avait le choix. Ce bébé aurait pu vivre heureux et toi, tu as choisi de le tuer ! Tu ne m'as pas écoutée et tu as choisi à ma place et tu as fait de moi un monstre ! Tu as tué un innocent et fait de moi ta complice, et maintenant, je te déteste." Quelque part durant cette tirade, elle s'était levée, se retenant à la table pour ne pas tomber, et déversait toute la rancoeur qu'elle éprouvait envers son mari, celle qu'elle entretenait depuis plusieurs mois et qui avait atteint un paroxysme malsain depuis son avortement. "Alors excuse-moi de ne plus vouloir te parler !"
Oliver éclata en sanglots, se présentant comme une parfaite porte de sortie. Le prenant dans ses bras, Murphy quitta la cuisine et alla s'enfermer dans la chambre conjugale avec son fils. Oswald eut la décence de ne pas la déranger à nouveau, et s'échappa plus tôt pour aller travailler.
***
En larmes, inconfortablement installée sur le siège du bureau des aurors, Murphy secoua brièvement la tête. Une mèche rousse s'échappa de son chignon fatigué, et elle la replaça vivement derrière son oreille. "On se disputait souvent." Sa voix était un murmure, seul moyen qu'elle trouva pour s'exprimer sans que les larmes l'en empêchent. "Je suis tombée enceinte mais... le bébé était... infecté." Elle se mordit la lèvre assez fort pour se donner le courage de continuer. "Il voulait avorter et moi non. Il a fini par gagner." Les mots choisis étaient volontairement courts pour ne pas s'étendre sur ses blessures. Anticipant la prochaine question, Murphy ajouta une information. "C'était il y a dix jours environ." Ses mains étaient moites, elle tenta de les sécher en les frottant contre ses cuisses. Ses doigts étaient dans un état déplorable, les ongles rongés et la peau arrachée autour des cuticules.
Expliquer le plus simplement possible le parcours de vie du lycan était compliqué, mais elle y arriva plus ou moins, avant de fondre de nouveau en larmes, assurant au sorcier que son mari était un homme bien. Qu'il avait abandonné son passé sombre au profit d'un avenir plus lumineux. Et elle y croyait au plus profond d'elle-même, ce soir-là. Les mots de l'auror mirent un instant du baume sur son coeur en miettes, et furent une douce interruption à ses pensées obscures. Il enfonça à nouveau le couteau dans la plaie cependant, lorsqu'il prononça une nouvelle question. "Comment décrivez-vous votre couple ? Les rapports étaient bons dernièrement ?" Murphy sentit les palpitations de son coeur sursauter, sa bouche se tordant en une hideuse grimace, incapable de cacher ses difficultés maritales. Elle n'entendit même pas la suite des paroles du policier, ses pensées entièrement tournées vers le souvenir de l'avant-veille.
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3 janvier, ils ne s'étaient presque pas souhaité la bonne année. Oswald était allé gérer son bar avec @Emmy Robinson et avait abandonné Oliver aux bras de Murphy qui dut faire acte de présence un peu plus longtemps au mariage de son ami @Evan Wakefield. Ils ne se parlaient presque plus depuis une semaine. Comme cela devenait son habitude, l'infirmière était allée s'enfermer dans son rôle de mère en rentrant du travail. Elle devait supporter la présence de son mari pendant une trentaine de minutes avant qu'il rejoigne son bar, et qu'elle puisse enfin respirer.
Décidant certainement que cette situation ne pouvait plus durer, Oswald avait choisi de confronter sa femme, s'installant face à elle sur une chaise de la cuisine. "Tu as passé une bonne journée ?" Imperturbable, Murphy l'ignora et continua de nourrir Oliver, installé sur sa chaise haute. Le lycan soupira de frustration, se passant une main sur le visage. "Ca ne peut plus continuer comme ça, Murph. Parle moi." Sidérée par l'audace de son mari, elle se tourna vers lui, ses prunelles d'océan orageuses prêtes à lui envoyer des éclairs. Fermant les yeux un instant, elle se contint, et reporta son attention sur son fils. "S'il-te-plaît, Murphy. On n'avait pas le choix." N'y tenant plus, l'Ecossaise brisa son silence. "Choisir ce que je fais de mon corps n'est plus suffisant pour toi, il faut que je parle quand tu l'as décidé, maintenant ?" Sa voix était haineuse, rauque, triste, amère. A des années lumières de la douceur qu'il avait toujours associée à sa femme.
Surpris, Oswald sursauta presque. "Quoi ? Mais... On n'avait pas le choix et tu le sais !" Il s'était levé. La tension était palpable dans la pièce et Oliver observait anxieusement ses parents, parfaitement silencieux. "On avait le choix. Ce bébé aurait pu vivre heureux et toi, tu as choisi de le tuer ! Tu ne m'as pas écoutée et tu as choisi à ma place et tu as fait de moi un monstre ! Tu as tué un innocent et fait de moi ta complice, et maintenant, je te déteste." Quelque part durant cette tirade, elle s'était levée, se retenant à la table pour ne pas tomber, et déversait toute la rancoeur qu'elle éprouvait envers son mari, celle qu'elle entretenait depuis plusieurs mois et qui avait atteint un paroxysme malsain depuis son avortement. "Alors excuse-moi de ne plus vouloir te parler !"
Oliver éclata en sanglots, se présentant comme une parfaite porte de sortie. Le prenant dans ses bras, Murphy quitta la cuisine et alla s'enfermer dans la chambre conjugale avec son fils. Oswald eut la décence de ne pas la déranger à nouveau, et s'échappa plus tôt pour aller travailler.
***
En larmes, inconfortablement installée sur le siège du bureau des aurors, Murphy secoua brièvement la tête. Une mèche rousse s'échappa de son chignon fatigué, et elle la replaça vivement derrière son oreille. "On se disputait souvent." Sa voix était un murmure, seul moyen qu'elle trouva pour s'exprimer sans que les larmes l'en empêchent. "Je suis tombée enceinte mais... le bébé était... infecté." Elle se mordit la lèvre assez fort pour se donner le courage de continuer. "Il voulait avorter et moi non. Il a fini par gagner." Les mots choisis étaient volontairement courts pour ne pas s'étendre sur ses blessures. Anticipant la prochaine question, Murphy ajouta une information. "C'était il y a dix jours environ." Ses mains étaient moites, elle tenta de les sécher en les frottant contre ses cuisses. Ses doigts étaient dans un état déplorable, les ongles rongés et la peau arrachée autour des cuticules.
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Re: i'm a wreck (ackley)
Mer 4 Mai 2022 - 8:21
I'm a wreck
Cette partie là des investigations, le questionnement parfois, souvent, invasif des victimes ou témoins, était toujours source d'un bouleversement émotionnel. Il fallait resituer le contexte, comprendre chaque acte, chaque parole, faire revivre à la personne ce qui n'était jamais un bon moment, voir, disons le, le pire de sa vie. Cependant, il était formé à cela, convaincu aussi et surtout de la nécessité du déroulement du processus d'enquête afin d'atteindre le seul résultat acceptable, dans le présent cas, celui où ils retrouvent Oswald Burgess vivant.
Il choisit ses mots, fait preuve d'empathie, laisse volontairement des silences pour ne pas la brusquer plus que de raison. Mais oui, il pause aussi les questions auxquelles elle ne préférerait sans doute ne jamais être confrontée, sans parler du fait de devoir tout déballer ou presque à un parfait inconnu aussi avenant soit il.
Il pu lire dans sa gestuelle, la recherche presque désespérée d'une énergie insoupçonnée pour répondre à sa question. Il ne l'interrompit pas, la laissant exprimer dans ce qui était plus un souffle que le réel son de sa voix, la situation qu'avait été la sienne, la leur. Celle où en une seconde ce qui aurait dû surement être une grande source de joie est devenu un cauchemar vivant. Leur monde maitrise l'art de la vie, cela fait partie d'eux, de leur quotidien, pour autant Ackley a bien conscience qu'il y a bon nombre de sujet sur lesquels les esprits doivent encore évoluer, il en a eu la preuve leur des dernières élections. La différence fait encore peur, les conditions dans lesquelles doivent évoluer les minorités deviennent ainsi source de conflit au sein d'un couple avec parfois pour conséquence fatale celle qu'a du ce résoudre à prendre cette femme malgré elle.
L'homme qu'il est et qui ne souhaite du mal à personne est peiné pour elle, pour ce qu’elle a du endurer et pour la vie qu'elle doit mener à présent avec ce poids là sur les épaules. L'auror lui, entend déjà les conclusions parfois rapide qu'aurait un jury en qualifiant cette contrainte de mobile. Il sait déjà qu'il va devoir rassembler le plus d'éléments possibles pour l'écarter de la liste des suspects potentiels.
Son regard se pose sur ses mains, cherchant frénétiquement le contact de son jean, elle tremble, retient à peine ses larmes. Chaque nouvelle question est comme une torture supplémentaire sans qu'elle ne puisse surement voir la finalité pour ce qui est de chercher un homme disparu. Sa manucure était le signe d'un grand stress, qui n'était clairement pas d'aujourd'hui, elle n'avait pas l'air négligé loin de là, fatiguée, perdue, bouleversée oui. Suivez-vous un traitement quelconque Mme Fraser ? Que ça soit sur ordonnance d'un professionnel ou par automédication ..
@Murphy Fraser
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