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You make me feel.. || Asher
Mer 27 Avr 2022 - 20:31
You make me feel..
Une cigarette entre les lèvres, l'homme était en train de terminer sa surveillance. Il faut dire que depuis qu'il était arrivé à Londres, il n'avait pas arrêté une minute. Un kidnapping pour le compte d'une entreprise de pétrole, à croire que les magnats des industries étaient vraiment les plus frappés, un vol d'oeuvre d'art et le sauvetage de la fille d'un criminel du coin, kidnappée par des rivaux. Le concierge avait encore fait du bon boulot et son nom tournait petit à petit dans les réseaux, ce qu'il voulait. La clope ayant été tirée jusqu'au bout, le Wilson la balança sur le sol sans plus de cérémonie alors qu'il venait de voir sa cible sortir de chez lui.
Initialement, il était arrivé à Londres après des semaines de recherches intensives pour le compte d'un homme suffisamment riche pour racheter le Nigeria, rien que ça. Mais le plus important dans cette histoire, c'était qu'il s'agissait d'un sorcier sang-pur et que ce dernier voulait retrouver son fils. Pas d'enlèvement pour le coup, mais plutôt une disparition voulue s'il en croyait le peu d'infos qu'il avait obtenu ici et là. Ancien auror chez les MACUSA, il avait jeté la baguette, claqué la porte, un p'tit tour de cheminée et Bonjour Londres !
- J'te tiens mon p'tit loup.
Un sourire étire doucement les lèvres de l'homme d'affaire alors qu'il mets les mains dans les poches de son manteau mi-long camel qu'il avait acheté en soldes juste hier. Une affaire. Et la belle blonde qu'il avait culbuté dans l'arrière boutique, entre un jean slim et un tee-shirt imprimé marin taille XL, c'était une affaire aussi. Passons les détails croustillants. Le dit Asher venait de monter en moto et filait déjà. Allait-il courir ? Oh non, il avait mit un traceur sur sa moto qu'il avait déjà identifié au préalable. Technologie purement moldue. Un sorcier de son type n'allait pas s'emmerder à chercher un truc pareil.
- Où est ce que tu vas te poser ce soir..
Le téléphone portable en main, il regardait distraitement l'application GPS suivre la moto qui allait vers une destination encore inconnue. Pour patienter, il avait d'ailleurs mit le match entre le Real et City, et autant dire qu'il y avait de quoi regarder. Putain la chance qu'ils avaient quand même ceux au stade, une demie-finale pareille, c'était pas donné à tout le monde. Quand le téléphone vibra, signal de l'arrêt de la moto, le Wilson jura, manquant de le lâcher sous la surprise et observa l'appli. Un nouveau sourire sur les lèvres, cette fois plus important.
- Oh mon pote.. si tout s'passe comme je veux, y a pas qu'ta jolie gueule que tu vas t'bourrer ce soir.
Vulgaire ? Salace ? Déplacé ? Pas son problème, il a toujours fait ce qu'il voulait d'sa vie, et c'était pas aujourd'hui que ça allait changer. Il ferma alors les yeux, avant d'imiter une comédienne d'une série has-been et il claqua des doigts avant de transplaner pour arriver à l'arrière du bar en question. Petit lieu sympathique au premier abord, mais pas spécialement bien fréquenté. Encore un repaire de cassos.
- Hm.. quelle déception.
Il pénètre alors dans le bar, allant s'foutre sur le tabouret qui était COMME PAR HASARD juste à côté de celui où sa jolie cible était installée. The game is on boy.
- P'tain.. qu'est ce qu'on boit quand on vient de se prendre un lapin et qu'on a attendu deux heures au resto seul comme un clochard ?
Initialement, il était arrivé à Londres après des semaines de recherches intensives pour le compte d'un homme suffisamment riche pour racheter le Nigeria, rien que ça. Mais le plus important dans cette histoire, c'était qu'il s'agissait d'un sorcier sang-pur et que ce dernier voulait retrouver son fils. Pas d'enlèvement pour le coup, mais plutôt une disparition voulue s'il en croyait le peu d'infos qu'il avait obtenu ici et là. Ancien auror chez les MACUSA, il avait jeté la baguette, claqué la porte, un p'tit tour de cheminée et Bonjour Londres !
- J'te tiens mon p'tit loup.
Un sourire étire doucement les lèvres de l'homme d'affaire alors qu'il mets les mains dans les poches de son manteau mi-long camel qu'il avait acheté en soldes juste hier. Une affaire. Et la belle blonde qu'il avait culbuté dans l'arrière boutique, entre un jean slim et un tee-shirt imprimé marin taille XL, c'était une affaire aussi. Passons les détails croustillants. Le dit Asher venait de monter en moto et filait déjà. Allait-il courir ? Oh non, il avait mit un traceur sur sa moto qu'il avait déjà identifié au préalable. Technologie purement moldue. Un sorcier de son type n'allait pas s'emmerder à chercher un truc pareil.
- Où est ce que tu vas te poser ce soir..
Le téléphone portable en main, il regardait distraitement l'application GPS suivre la moto qui allait vers une destination encore inconnue. Pour patienter, il avait d'ailleurs mit le match entre le Real et City, et autant dire qu'il y avait de quoi regarder. Putain la chance qu'ils avaient quand même ceux au stade, une demie-finale pareille, c'était pas donné à tout le monde. Quand le téléphone vibra, signal de l'arrêt de la moto, le Wilson jura, manquant de le lâcher sous la surprise et observa l'appli. Un nouveau sourire sur les lèvres, cette fois plus important.
- Oh mon pote.. si tout s'passe comme je veux, y a pas qu'ta jolie gueule que tu vas t'bourrer ce soir.
Vulgaire ? Salace ? Déplacé ? Pas son problème, il a toujours fait ce qu'il voulait d'sa vie, et c'était pas aujourd'hui que ça allait changer. Il ferma alors les yeux, avant d'imiter une comédienne d'une série has-been et il claqua des doigts avant de transplaner pour arriver à l'arrière du bar en question. Petit lieu sympathique au premier abord, mais pas spécialement bien fréquenté. Encore un repaire de cassos.
- Hm.. quelle déception.
Il pénètre alors dans le bar, allant s'foutre sur le tabouret qui était COMME PAR HASARD juste à côté de celui où sa jolie cible était installée. The game is on boy.
- P'tain.. qu'est ce qu'on boit quand on vient de se prendre un lapin et qu'on a attendu deux heures au resto seul comme un clochard ?
Codage par Libella sur Graphiorum
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Re: You make me feel.. || Asher
Mar 10 Mai 2022 - 23:31
Une journée consacrée à la paperasse, mon pire cauchemar. Entre rendez-vous avec des loups-garous déclarés pour vérifier toutes les protections installées chez eux, écriture - ou plutôt semblant d'écriture - de rapports des dernières missions et réunions à n'en plus finir, je m'étais vu crevé une bonne dizaine de fois. Heureusement, ma relation avec Alice était de nouveau au beau fixe. Oui, j'avais du faire une croix sur elle. Pour elle, pour ma santé mentale et pour nos proches. Parce que j'avais bien compris qu'il n'existerait jamais de nous deux. Et finalement... ça m'allait bien. Je pouvais rester l'ami râleur, indiscipliné et blagueur dont elle avait besoin. Les épaules sur lesquelles l'américaine pourrait se reposer si jamais elle le souhaitait. Car malgré tout, je serais toujours présent pour elle, quoi qu'il arrive. Enfin, après de longues heures à s'envoyer des sms pour faire passer le temps et s'évader de cette merde administrative, il était temps de me barrer du boulot et d'aller faire ma vie. Comme à mon habitude, je rejoignis ma moto garée non loin du Ministère, protégée magiquement pour éviter les vols. Une fois sur ma bécane, il me fallut moins d'une seconde pour décoller et me diriger vers ce petit bar qui accueillait souvent ma carcasse en semaine. Un endroit moldu, intime, sans chichis, sans pète-couilles et avec de l'alcool pas trop mal. Le patron me connaissait bien et en rentrant je lui fis signe, tout comme au barman qui m'accueillait avec un sourire enjôleur. Je lui répondis avec un sourire du même genre, quoiqu'un peu plus railleur. Ouais, fallait croire que les nuits que j'avais passées avec lui lui avaient laissé un bon souvenir... Mon tabouret de bar m'attendait bien sagement -on aurait pu y inscrire mon nom. Il me servit une bonne bière pour commencer, et je posais ma veste en cuir sur le bar, sans gêne. Au moment où je m'apprêtais à me désaltérer, un nouveau venu fit son apparition et se posa tout près de moi, sur un des tabourets du bar. Mon regard sombre caressa sa silhouette furtivement, mais je me concentrais sur ma bière. C'était un beau mec, y'avait pas à dire. Trop bien habillé pour trouver cet endroit réellement intéressant.... J'étais curieux de savoir comment il avait échoué là, le dandy. Sa question me fit sourire. "J'espère que t'as mangé au moins, faut pas se laisser mourir de faim pour qui que ce soit." Haussement d'épaules. Ma réponse était franche et familière, je n'avais pas pour habitude de prendre de grands airs. "Ici y'a ce qu'il faut pour se bourrer la gueule. Mais j'suis pas sûr que c'est ce qu'il te faut. Avec ta jolie gueule, je suis sûr que tu peux te trouver quelqu'un très facilement, t'as pas de quoi te plaindre en fait." que j'ajoutais en haussant un sourcil, bien conscient du pouvoir magnétique de l'inconnu. Je n'étais pas bien certain de ce qu'il cherchait en venant là. Ce bar n'était pas le genre où on échouait par hasard. Fallait le trouver et fallait avoir envie d'y entrer. Alors, oui, la curiosité se mêlait à la méfiance dans mon regard tandis que je l'observais sans aucune gêne. Je finis ma bière d'un trait, mon verre se retrouvant rempli quelques secondes plus tard, par le barman qui s'occupait très bien de ses petits clients fidèles. Mais pourquoi est-ce que je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder? Ash, arrête tes conneries.
@Oliver Wilson
- InvitéInvité
Re: You make me feel.. || Asher
Mar 10 Mai 2022 - 23:59
You make me feel..
A peine le cul posé sur le tabouret à côté de sa cible qu'il se met dans le rôle du triste homme d'affaire lourdé au resto. UN bon gros mensonge comme on aime, et le jeu d'acteur du Wilson n'est plus à prouver, si bien qu'à la première réponse, toute en franchise et vraie de sa cible, il ne peut s'empêcher de tourner la tête vers lui en souriant.
- Même pas ! J'me suis dit que la politesse était d'attendre mais j'avoue qu'au bout d'une heure.. j'aurai pu prendre la saucisse au moins.
Qu'il rétorque alors dans un sourire, se tournant vers le barman qui lui sert une bière, qui, semble-t-il lui permettra de se sentir bien mieux. C'était une drôle de façon de faire du commerce, mais les anglais étaient toujours un peu bizarres, alors récupérant la choppe dans un signe de tête de remerciement, il finit par tourner de nouveau la tête vers Asher. Attendez. Il était réellement en train de lui faire du gringue là ? Oliver le regarda alors de haut en bas, sans la moindre gêne, avant de tourner la tête pour faire face au bar une fois de plus, un sourire sur les lèvres, goûtant finalement cet alcool si "magique". Pas dégueulasse.
- Ah ouais ? T'es mignon. Mais du coup, si j'ai pas besoin d'me bourrer la gueule, j'ai besoin d'quoi ? Avant que je claque mon PEL dans le bar.
Cette fois ci, il se tourne légèrement vers l'homme brun, son genou venant se frotter au sien délibérément. Si le Moore avait décidé de le draguer illico, il allait pas y aller par quatre chemins, il était loin d'être prude notre Oliver.
- Et qu'est ce qu'un type comme toi fait tout seul ici ? t'as personne pour passer la soirée non plus ? C'est dommage.. qu'est ce que tu m'as dit déjà ? "Avec ta jolie gueule, je suis sûr que tu peux te trouver quelqu'un très facilement, t'as pas de quoi te plaindre en fait." Santé.
Il lève alors sa choppe de bière légèrement avant de lui faire un clin d'oeil et d'en boire de nouveau quelques gorgées. Round 1, Terminé. Avantage, Oliver.
- Même pas ! J'me suis dit que la politesse était d'attendre mais j'avoue qu'au bout d'une heure.. j'aurai pu prendre la saucisse au moins.
Qu'il rétorque alors dans un sourire, se tournant vers le barman qui lui sert une bière, qui, semble-t-il lui permettra de se sentir bien mieux. C'était une drôle de façon de faire du commerce, mais les anglais étaient toujours un peu bizarres, alors récupérant la choppe dans un signe de tête de remerciement, il finit par tourner de nouveau la tête vers Asher. Attendez. Il était réellement en train de lui faire du gringue là ? Oliver le regarda alors de haut en bas, sans la moindre gêne, avant de tourner la tête pour faire face au bar une fois de plus, un sourire sur les lèvres, goûtant finalement cet alcool si "magique". Pas dégueulasse.
- Ah ouais ? T'es mignon. Mais du coup, si j'ai pas besoin d'me bourrer la gueule, j'ai besoin d'quoi ? Avant que je claque mon PEL dans le bar.
Cette fois ci, il se tourne légèrement vers l'homme brun, son genou venant se frotter au sien délibérément. Si le Moore avait décidé de le draguer illico, il allait pas y aller par quatre chemins, il était loin d'être prude notre Oliver.
- Et qu'est ce qu'un type comme toi fait tout seul ici ? t'as personne pour passer la soirée non plus ? C'est dommage.. qu'est ce que tu m'as dit déjà ? "Avec ta jolie gueule, je suis sûr que tu peux te trouver quelqu'un très facilement, t'as pas de quoi te plaindre en fait." Santé.
Il lève alors sa choppe de bière légèrement avant de lui faire un clin d'oeil et d'en boire de nouveau quelques gorgées. Round 1, Terminé. Avantage, Oliver.
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Re: You make me feel.. || Asher
Mar 17 Mai 2022 - 23:58
Ce mec se foutait de ma gueule. Je savais pas encore comment, ni pourquoi, mais j'en étais presque sûr. Sauf que curieux comme j'étais, au lieu de le fuir ou de l'ignorer, je fonçais dedans aveuglement. Comme un con. On se refaisait pas. Sa réponse par rapport au repas manqué me fit lever les yeux au ciel. Putain. Comment est-ce qu'on pouvait se laisser mourir de faim pour un rencard qui en a rien à foutre? Je secouais la tête d'un air atterré, un sourire presque de pitié sur le visage. "Quoi, vraiment? Désolé de te l'dire, mais là t'es vraiment trop con." Et pourquoi est-ce qu'il parlait de saucisse tout d'un coup? Il était vraiment bizarre ce mec. Weird, mais drôlement bien foutu quand même, et pas farouche, il me fallut pas plus de quelques secondes et de quelques mots pour tendre une perche à l'inconnu. Il me plaisait, oui, même si je me méfiais des gens qui cachaient des secrets. Et lui, avec ses histoires bidons de rendez-vous ratés, réveillait une alarme silencieuse qui me mettait en garde. Il n'était pas honnête. Et bien sûr, je me devais - professionnellement parlant - de creuser un peu plus loin pour en avoir le coeur net. N'est-ce pas? Et si cela voulait dire me rapprocher physiquement de lui et bien... pourquoi pas. Sirotant tranquillement ma bière, j'attendais sa réaction qui ne mit pas longtemps à venir. Sa réponse me fit sourire. De ce sourire en coin, un brin moqueur, un brin aguicheur. Celui qui faisait rire Alice et énervait mes autres collègues. Mes prunelles sombres le dévisagèrent à nouveau, en toute tranquillité. "J'en sais rien. Il paraît qu'être en bonne compagnie, ça remonte le moral. En tout cas, ça fait du bien de croiser un compatriote, parce que ton accent, là, il vient de chez moi." Un américain, j'en mettrais ma main à couper. Un clin d'oeil plus tard, et nos genoux entraient en contact sans la moindre gêne, que ce soit de mon côté, ou du sien apparemment. Alors là, j'avais une touche. Le mec ne s'en cachait pas et ça me plaisait. Pas besoin de s'asticoter pendant des heures ou de tourner autour du pot. De nouveau, le type reprit la parole, cette fois pour retourner mes mots contre moi. Oh, il voulait faire le malin. Clever boy. J'éclatais de rire alors, de ce rire bruyant que les membres de la brigade détestaient tant. Je trinquais avec lui, avant cul sec le reste de ma bière. Un soupir théâtral plus tard: "Qui te dit que j'n'ai pas encore trouvé quelqu'un pour ce soir? Peut-être qu'on m'attend chez moi? Ou peut-être pas." J'haussais les épaules avec un sourire, ajoutant quelques secondes plus tard. "Mais j'ai envie de nouveauté ce soir. Je ne sais pas, peut-être que je devrais aborder un sombre inconnu et lui raconter des conneries, tu crois que ça passera? Je commandais une nouvelle bière avant d'observer la réaction du type à mes côtés. Il semblait joueur, et je l'étais également, alors autant se donner à fond dès le début. Me penchant vers lui, je vins souffler à son oreille avec malice: "Au fait, moi, c'est Ash." Sue ce, je me redressais, reprenant ma place sur mon tabouret, sans le lâcher du regard. Décidément, la soirée s'annonçait bien meilleure que prévue. Si je pouvais enfin laisser derrière moi cette journée de merde pour finir en beauté, je signais directement. Le barman nous observait avec des petits yeux plissés, à la fois amusé et un peu jaloux de ne pas être dans le coup.
@Oliver Wilson
- InvitéInvité
Re: You make me feel.. || Asher
Dim 22 Mai 2022 - 19:45
You make me feel..
Tout allait vite, très vite, trop vite. Oliver avait fait des recherches sur Asher moore, une fois qu'il eut de quoi le trouver, mais même s'il avait pu remarquer une certaine spontanéité couplé à des réactions plutôt imprévisibles, il ne s'attendait pas à ce que son petit numéro de charme ait cet effet. Le Wilson pourrait même en être flatté s'il n'avait pas été là pour une mission en premier lieu. Oh on dira pas le contraire, le Moore était bien foutu, physique plus qu'acceptable et une bouille suffisamment craquante pour s'arrêter boire un verre avec lui. Mais le boulot, c'est le boulot et Oliver fait toujours une croix à différencier le travail et le plaisir. Toujours.
- Oh, un Américain chez les British de plus ? Tu t'es perdu à l'embranchement entre New York et l'Atlantique ? T'es ici pour quoi toi ? Moi j'ai été muté.. enfin non, j'me suis délocalisé plutôt, j'en avais marre des US, je voulais changer d'air, alors je me suis dit.. pourquoi pas l'Europe.
Un nouveau sourire avant que son genou ne vienne rencontrer celui du beau gosse à ses côtés. Il voit directement dans son regard que les deux parties sont intéressées. C'en est presque trop simple et il n'y a aucun challenge. Mais heureusement pour lui, alors qu'il joue au plus malin, il obtient quelques premières résistances. oh rien de bien méchant, mais le dit Ash à bien compris que son histoire c'est du pipeau. Il avait deux options maintenant, se rétracter, ou assumer pleinement. la deuxième fut son choix, et un rire bien plus franc passa la barrière de ses lèvres à son tour.
- Mon histoire était vraiment si nulle que ça ?! Arrêtes, j'te crois pas. J'ai bien au moins du susciter un peu de pitié de ta part non ? Mais j'avoue, quand j't'ai vu arriver sur ta moto, j'étais pas loin, et.. bah quand j'vois un beau mec, j'deviens faible. Tout le monde à ses vices non ?
Un sourire en coin alors qu'il le voit finir sa bière et quand il se penche vers lui pour lui donner son prénom, le Wilson sourit, et se contente de sortir une carte de l'intérieur de sa veste : sa carte professionnelle, moldue, bien entendu. "Oliver Wilson, CEO de Fireman Enterprises" qui était l'entreprise d'armement la plus connue sur le marché Américain et qui commençait à faire son nid un peu partout dans le monde, grâce aux joies du capitalisme. une fois qu'il eut donné sa carte, il termina à son tour sa bière, pour en commander deux nouvelles, pour son nouvel ami de la soirée et lui même au barman du coin de l'oeil. ce dernier ne semblait pas déterminé à bouger et préférait regarder les interactions. Dégages abruti, c'est pas pour toi.
- Mais du coup j'ai toujours pas mangé quoique ce soit et j'ai bien la dalle, j'm'en voudrais d'finir complètement ivre face à un type comme toi.. surtout si la fin de soirée s'avère plus sportive que ce que j'avais prévu initialement.
Toujours aussi direct notre Wilson, avec son sourire arrogant et sa bière en main. Ash avait gagné le deuxième round, balle au centre, le match continue, et rien n'était gagné pour notre criminel.
- Oh, un Américain chez les British de plus ? Tu t'es perdu à l'embranchement entre New York et l'Atlantique ? T'es ici pour quoi toi ? Moi j'ai été muté.. enfin non, j'me suis délocalisé plutôt, j'en avais marre des US, je voulais changer d'air, alors je me suis dit.. pourquoi pas l'Europe.
Un nouveau sourire avant que son genou ne vienne rencontrer celui du beau gosse à ses côtés. Il voit directement dans son regard que les deux parties sont intéressées. C'en est presque trop simple et il n'y a aucun challenge. Mais heureusement pour lui, alors qu'il joue au plus malin, il obtient quelques premières résistances. oh rien de bien méchant, mais le dit Ash à bien compris que son histoire c'est du pipeau. Il avait deux options maintenant, se rétracter, ou assumer pleinement. la deuxième fut son choix, et un rire bien plus franc passa la barrière de ses lèvres à son tour.
- Mon histoire était vraiment si nulle que ça ?! Arrêtes, j'te crois pas. J'ai bien au moins du susciter un peu de pitié de ta part non ? Mais j'avoue, quand j't'ai vu arriver sur ta moto, j'étais pas loin, et.. bah quand j'vois un beau mec, j'deviens faible. Tout le monde à ses vices non ?
Un sourire en coin alors qu'il le voit finir sa bière et quand il se penche vers lui pour lui donner son prénom, le Wilson sourit, et se contente de sortir une carte de l'intérieur de sa veste : sa carte professionnelle, moldue, bien entendu. "Oliver Wilson, CEO de Fireman Enterprises" qui était l'entreprise d'armement la plus connue sur le marché Américain et qui commençait à faire son nid un peu partout dans le monde, grâce aux joies du capitalisme. une fois qu'il eut donné sa carte, il termina à son tour sa bière, pour en commander deux nouvelles, pour son nouvel ami de la soirée et lui même au barman du coin de l'oeil. ce dernier ne semblait pas déterminé à bouger et préférait regarder les interactions. Dégages abruti, c'est pas pour toi.
- Mais du coup j'ai toujours pas mangé quoique ce soit et j'ai bien la dalle, j'm'en voudrais d'finir complètement ivre face à un type comme toi.. surtout si la fin de soirée s'avère plus sportive que ce que j'avais prévu initialement.
Toujours aussi direct notre Wilson, avec son sourire arrogant et sa bière en main. Ash avait gagné le deuxième round, balle au centre, le match continue, et rien n'était gagné pour notre criminel.
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- InvitéInvité
Re: You make me feel.. || Asher
Mer 1 Juin 2022 - 23:15
La situation sortait de l'ordinaire, et tant mieux. La routine, c'était pas fait pour moi. L'action, l'inédit, l'étrange attisaient ma curiosité et me rendait plus affuté, plus rayonnant encore. Plus on m'offrait de quoi m'exprimer, plus je fonçais. L'étranger - pas si étranger vu qu'on venait du même continent apparemment - me sortait des conneries pas possibles. De gros mensonges, plus gros que la tête enflée du Ministre de la Magie. Mais bon, il était amusant à sa manière, et surtout incroyablement bien foutu. Alors, ouais, je me laissais un peu faire. Un peu. Un rictus amusé m'échappa. "Oh moi? J'ai choisi de foutre le camp. Disons qu'j'avais plus trop la même vision de mon travail que mes supérieurs. En gros, je leur ai dit qu'ils étaient des gros cons suffisants et qu'ils faisaient mal leur travail. Je leur ai fait un f*ck royal avant de me barrer. J'avais une bonne opportunité de travail ici à Londres. Puis, j'ai fait mes études en Ecosse, j'connaissais un peu." Haussement d'épaules. J'en disais juste assez pour satisfaire sa curiosité. Mais pas assez pour qu'il me pose des questions piège. Le mec m'apparaissait sympathique, j'pouvais bien faire un pas vers lui, non? Puis son genou contre le mien, là. Putain. Il allait me rendre dingue. Fallait se ressaisir, faire semblant de rien. Il se mit à rire, cette fois de façon franche et ça m'arracha un sourire amusé. Il était encore plus sexy quand il riait. Mais son histoire, c'était toujours des conneries, peu importait ce qu'il me racontait. Est-ce qu'il me prenait vraiment pour un con? C'était mon tour de rire à nouveau. "Sérieux? J'sais pas si tu te fous de ma gueule ou si t'es une sorte de stalker creepy, mais j'vais dire que ouais, dans un sens, je trouve ça flatteur. Et non, tu me fais pas pitié. Tu me désespères plutôt." Ma bière fut vite terminée. De manière impulsive, je lui donnais mon prénom. Première bribe d'informations vraiment personnelle que je lui donnais. M'enfin, c'était pas comme si j'allais le revoir après ce soir, n'est-ce pas? Mon regard sombre l'observait alors que l'inconnu sortait une carte professionnelle de sa veste. Froncement de sourcils. L'écriture était heureusement plutôt lisible, même pour le grand dyslexique que j'étais. Oliver. Ce prénom lui allait bien. Tout sentait le non-maj à plein nez, il fallait donc faire attention à tout ce que je pourrais dire. Le nom de l'entreprise me parlait. Même extrêmement bien. J'étais presque sûr qu'à Boston, les armes qui circulaient provenaient principalement de cette entreprise... "CEO?" demandais-je sur un ton à la fois curieux et soupçonneux. "Je suppose donc que t'as pas de problèmes d'argent. C'est ENCORE plus étrange que tu te sois retrouvé dans un trou à rat comme ici." Sourire malicieux. Je ne me rendais pas compte du regard appuyé du barman sur nous deux, trop concentré sur ma petite conversation avec le dénommé Oliver. Et puis, il se remit à parler, et là, plus rien ne comptait. Les conversations autour de nous disparaissaient. Nos deux corps s'appelaient. Sans faux-semblants, sans chichis. L'objectif serait donc à présent de se retrouver seuls tous les deux. Parce qu'entre deux adultes consentants qui savaient ce qu'ils voulaient, tout devait être clair. Et en grand impatient que j'étais... Je soupirais d'un air théâtralement. "Pauvre de toi! Mais je ne laisserais pas un homme en détresse, et surtout l'estomac vide. Tu veux manger un truc ici ou... t'as de quoi cuisiner dans le fabuleux hôtel qui doit t'héberger? J'fais de bons burgers, il paraît. Et j'ai d'autres talents cachés, mais ça, faudra le mériter." Si Oliver se montrait direct, je savais aussi faire preuve d'une franchise à toute épreuve. Surtout quand il s'agissait d'assouvir certains de mes désirs. Surtout quand je me rendais compte que l'autre était plus que réceptif. Alors, M'sieur le CEO, qu'est-ce que vous en dites?
@Oliver Wilson
- InvitéInvité
Re: You make me feel.. || Asher
Jeu 2 Juin 2022 - 4:53
You make me feel..
Le chasseur de loup-garou était loin d'être con, c'était donc pas pour ça qu'il avait quitté les aurors des USA, ce qu'avait pensé en en premier le Wilson après sa petite enquête sur ce bonhomme. Oui quand on fait un boulot, on le fait correctement, et chaque bribe d'informations qu'il voulait bien lui donner, le criminel les possédait déjà, mais c'était toujours plus agréable de les entendre des lèvres d'un type qui pouvait lui faire passer une soirée très.. très agréable. Il lui donna alors sa carte en échange pour donner son nom, et il le vit, à cet instant, dans ses yeux, qu'il venait de prendre l'étiquette de non-maj. C'était à ça qu'elle servait cette carte, surtout pour des cibles comme lui. Maintenant il allait peut être se sentir moins en danger, ce qui était le but. A sa répartie, Oliver vient sourire plus franchement, tout content de son effet.
- Désespéré, je prends ! En plus c'pas facile de se faire des connaissances dans le coin. A croire que ces types ont tous un balais dans l'cul et veulent pas fricoter avec ce qui est pas du bon côté de l'Océan à leurs yeux.. Assez pathétique.
Un haussement d'épaules, avant qu'il ne le regarde à nouveau, son genou commençant doucement à se frotter contre le sien, comme pour donner un léger un avant goût de ce qui attendait le moore pour le reste de la soirée. La seule chose qu'il n'avait pas encore déterminé, c'était s'il allait le faire grimper aux rideaux toute la nuit, et là, c'était royal, il serait celui en charge, et donc aura une emprise sur lui assez marquée, ou sinon, c'était à lui de connaître les plaisirs de la chaire toute la nuit, et si le Moore était doué.. n'y pensons pas pour le moment, pas tant qu'on ne connaît pas la réponse. Laissant un billet de cinquantes livres sur le comptoir pour payer les deux consommations, le Wilson finit par se lever, un sourire aux lèvres.
- Je te l'ai dis, je suis prêt à tous les risques quand je vois un beau gosse. Les hommes c'est mon point faible.. et pour la soirée.. tu seras très certainement le mien. Mais j'suis d'accord, c'est dégueu comme endroit, allons chez moi.
Oui, il avait été à l'hôtel quelques semaines, mais c'était surtout le temps d'acheter un appartement dans le centre de Londres. Dernier étage d'un immeuble moderne, il n'y avait que son appartement, ainsi l'ascenseur ne montait qu'avec sa carte et les escaliers finissaient sur une porte à code dont il était le seul avec sa fille à détenir le précieux sésame. D'ailleurs une fois sorti du bar avec le mec mignon, il le rapprocha de lui en tirant sur son col pour venir l'embrasser avec fougue et une passion qu'il contrôlait encore, pour lui donner un léger aperçu une fois encore du reste de la nuit.
- Si en plus tu veux me faire à bouffer.. crois bien que tu auras ce que tu voudras de moi pour le reste de la nuit.
Un nouveau sourire, avant de monter sur la bécane du Moore, se mettant derrière lui, sans casque, c'était un dur à cuire. Il mit l'adresse sur son téléphone qu'il posa à l'avant, visible pour le conducteur du bolide, et vint passer ses mains sur ses hanches.. directement. Il faut dire que les vêtements c'était toujours un peu trop embêtant, alors le Wilson avait décidé de passer ses mains sous son haut pour venir palper les abdos du brun dans un sourire et se coller à son dos lentement.
- Fais gaffe à la route quand même. J'm'en voudrais si on avait un accident.
Six.. ou sept petites minutes de trajet, alors qu'ils arrivent devant l'immeuble. Oliver active l'ouverture d'un garage souterrain, pour qu'il puisse ranger sa bécane en sécurité, et une fois cela fait, il pénètre dans l'ascenseur, passant sa carte devant le digicode pour appuyer sur le bouton du dernier étage et laissant l'ascenseur se refermer avant de finir sur ses lèvres à nouveau.
- J'ai eu la chance de pouvoir avoir un avant goût de la marchandise.. et je dois dire que mon estomac n'est pas la première chose que j'ai envie de calmer.. et plus le temps passe.. plus tu vas devoir faire quelque chose pour résoudre un problème.. éteindre le feu que tu as créé.
- Désespéré, je prends ! En plus c'pas facile de se faire des connaissances dans le coin. A croire que ces types ont tous un balais dans l'cul et veulent pas fricoter avec ce qui est pas du bon côté de l'Océan à leurs yeux.. Assez pathétique.
Un haussement d'épaules, avant qu'il ne le regarde à nouveau, son genou commençant doucement à se frotter contre le sien, comme pour donner un léger un avant goût de ce qui attendait le moore pour le reste de la soirée. La seule chose qu'il n'avait pas encore déterminé, c'était s'il allait le faire grimper aux rideaux toute la nuit, et là, c'était royal, il serait celui en charge, et donc aura une emprise sur lui assez marquée, ou sinon, c'était à lui de connaître les plaisirs de la chaire toute la nuit, et si le Moore était doué.. n'y pensons pas pour le moment, pas tant qu'on ne connaît pas la réponse. Laissant un billet de cinquantes livres sur le comptoir pour payer les deux consommations, le Wilson finit par se lever, un sourire aux lèvres.
- Je te l'ai dis, je suis prêt à tous les risques quand je vois un beau gosse. Les hommes c'est mon point faible.. et pour la soirée.. tu seras très certainement le mien. Mais j'suis d'accord, c'est dégueu comme endroit, allons chez moi.
Oui, il avait été à l'hôtel quelques semaines, mais c'était surtout le temps d'acheter un appartement dans le centre de Londres. Dernier étage d'un immeuble moderne, il n'y avait que son appartement, ainsi l'ascenseur ne montait qu'avec sa carte et les escaliers finissaient sur une porte à code dont il était le seul avec sa fille à détenir le précieux sésame. D'ailleurs une fois sorti du bar avec le mec mignon, il le rapprocha de lui en tirant sur son col pour venir l'embrasser avec fougue et une passion qu'il contrôlait encore, pour lui donner un léger aperçu une fois encore du reste de la nuit.
- Si en plus tu veux me faire à bouffer.. crois bien que tu auras ce que tu voudras de moi pour le reste de la nuit.
Un nouveau sourire, avant de monter sur la bécane du Moore, se mettant derrière lui, sans casque, c'était un dur à cuire. Il mit l'adresse sur son téléphone qu'il posa à l'avant, visible pour le conducteur du bolide, et vint passer ses mains sur ses hanches.. directement. Il faut dire que les vêtements c'était toujours un peu trop embêtant, alors le Wilson avait décidé de passer ses mains sous son haut pour venir palper les abdos du brun dans un sourire et se coller à son dos lentement.
- Fais gaffe à la route quand même. J'm'en voudrais si on avait un accident.
Six.. ou sept petites minutes de trajet, alors qu'ils arrivent devant l'immeuble. Oliver active l'ouverture d'un garage souterrain, pour qu'il puisse ranger sa bécane en sécurité, et une fois cela fait, il pénètre dans l'ascenseur, passant sa carte devant le digicode pour appuyer sur le bouton du dernier étage et laissant l'ascenseur se refermer avant de finir sur ses lèvres à nouveau.
- J'ai eu la chance de pouvoir avoir un avant goût de la marchandise.. et je dois dire que mon estomac n'est pas la première chose que j'ai envie de calmer.. et plus le temps passe.. plus tu vas devoir faire quelque chose pour résoudre un problème.. éteindre le feu que tu as créé.
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Re: You make me feel.. || Asher
Mer 8 Juin 2022 - 20:49
Sa réflexion sur les britanniques me fit sourire, d'un sourire bien connu de mes collègues londoniens qui détestaient ce petit air moqueur que j'arborais constamment. Ils n'avaient qu'à pas être aussi coincés. Un peu d'humour, ça faisait pas de mal et ça détendait l'atmosphère. Y'avait souvent qu'Alice pour rire à mes conneries, au moins elle me comprenait. Mon amie était tout sauf la dernière lorsqu'il s'agissait d'avoir du répondant et de titiller les esprits trop étriqués de nos collègues britanniques. Petit haussement d'épaules et un hochement de la tête pour signaler que je pensais la même chose. Ouais c'était pathétique. Nos genoux, et par extension nos corps, se cherchaient, s'attiraient. Un rien, un frôlement, et pourtant, nos esprits s'éveillaient à un désir qui ne tarderaient pas à nous consumer... Je n'étais pas certain qu'il était très prudent de suivre un inconnu. Même si j'en crevais d'envie. Mais la prudence n'avait jamais été mon fort. Forte tête, imprudent, insouciant, voilà qui me ressemblait plutôt. Malgré les années qui m'avaient mis un peu de plomb dans la cervelle, il m'arrivait souvent de prendre trop de risques en mission. Uniquement quand je savais que je pouvais le faire. Le problème, c'était que je surestimais mes capacités... Oliver se leva pour payer les consos, et je le suivais, avec un sourire sur les lèvres en l'entendant continuer à parler. Put*in, il parlait plus que moi ou quoi? Un record. "Okay, je te suis alors. Et fais gaffe, il paraît qu'il faut pas se fier aux apparences. Peut-être que derrière ma belle gueule, y'a un mec pas fréquentable, qu'est-ce que t'en sais? M'enfin, tu m'as l'air d'être quelqu'un qui aime le risque..." dis-je avec une voix mi-amusée, mi-sérieuse, avant de lui emboiter le pas pour sortir du bar. A peine avais-je fait un pas dehors que M'sieur le CEO en profita pour me sauter dessus, m'offrant un baiser que je n'oublierai pas de sitôt. Oh, je n'allais pas faire mon prude, j'étais loiiiin de l'être. Mon corps se pressa contre le sien, prolongeant le baiser sans aucune gêne, même sous les regards méprisants de certains passants - à qui j'offris un superbe doigt d'honneur. Dans un souffle, je rétorquais: "J'espère bien, je ne cuisine jamais dans le vent..." Provocateur, il fallait bien l'être face à quelqu'un qui savait ce qu'il voulait. Bien entendu, Oliver ne devait pas ignorer ce que j'avais en tête, probablement la même chose que lui. La nuit risquait d'être agitée, et si nous devions faire du sport toute la nuit, autant bien manger. Je m'installais sur ma moto, le laissant monter derrière moi. Il me passa son téléphone avec l'itinéraire - je n'avais même pas besoin de faire semblant de ne pas utiliser de magie pour la localisation, je n'utilisais que des méthodes non-majs - et je l'installais sur le devant de la moto. Prêt à décoller, je sentis les mains de l'américain passer en dessous de ma veste et de mon t-shirt. Le gars était mort de faim, sérieux. Ou alors, il me voulait vraiment... Je le laissais faire, mon esprit en ébullition, mon rythme cardiaque s'affolant. Je faisais tous les efforts du monde pour ne pas réagir à ses caresses, mais put*in que c'était dur. "Shut up." lui répondis-je simplement dans un sourire alors qu'il me provoquait. Ce fut pratiquement en apnée que je fis le trajet, appréciant un peu trop les avances du CEO. Le garage s'ouvrit devant en nous et je garais ma bécane tranquillement, avant de suivre le Wilson dans l'ascenseur qui apparemment mené directement à son appartement. Encore une fois, il s'empara de mes lèvres par surprise, et quelque part en moi s'alluma cette lueur d'agacement, de frustration. Parce que ça ne devait pas se passer comme ça. Parce que c'était à moi d'avoir le dessus. C'était TOUJOURS comme ça.
@Oliver Wilson