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ew, feelings. (fergus)
Jeu 19 Mai 2022 - 0:12
cheers to me for doing whatever the fuck i wanna do.
— the ability to remain sober and gracious is a form of mild insanity —
Un dernier coup de brosse, une dernière touche de blush, et la voilà partie. Une fois de plus, Eiko flotte plus qu’elle ne marche, sur son petit nuage d’insouciance, bien loin des questions, des craintes et des angoisses dont elle se torture constamment sous l’apparence de Tyom. Lorsqu’elle revêt ce costume là, celui d’Eiko la fêtarde, c’est parce qu’elle n’a aucune envie de se replonger dans le personnage soucieux et anxieux de Tyom. Ce soir là, elle n’a rien de vraiment prévu, mais elle compte bien trouver. Elle va d’abord dans un pub, puis dans un bar, et commence à discuter avec divers clients, jusqu’à ce que finalement : bingo ! Elle rencontre les gens qui vont lui faire sa nuit. Iels parlent d’une soirée chez quelqu’un, non loin de là, et Eiko les écoute du bout d’une oreille… avant de passer en mode attaque, et d’en faire ses meilleurs amis d’un soir, histoire de se procurer une invitation implicite à la fameuse soirée suivante. C’est ainsi donc bras dessus bras dessous avec ses nouveaux compagnons qu’elle arrive à la maison dans laquelle résonnent la musique, les rires, les bruits des verres qui s’entrechoquent. Ils entrent comme des stars, mais bientôt le petit groupe s’éparpille, et Eiko se retrouve à nouveau à voler de ses propres ailes. Tant mieux, se dit-elle, elle préfère jouer solo. C’est comme ça qu’elle est la meilleure. Elle remet en place une des mèches qui forme sa demie queue copiée sur ariana grande, une pop-star moldue, lisse les plis de sa robe en satin de soie verte à col bénitier qui, sur n’importe qui d’autre, soulignerait chaque petit détail pas forcément assumé, et le bruit de ses talons se noie dans les foule alors qu’elle se rapproche de la table garnie de diverses bouteilles, scannant en même temps la pièce d’un regard semblable à celui d’un prédateur cherchant une proie dans un troupeau de gazelles. Elle se verse de quoi se sustenter, et bientôt, ses yeux se posent sur un visage familier. Très familier, en fait, puisque ses rétines en reçoivent l’image une fois par semaine en cours d’histoire de la magie, et depuis peu, plus fréquemment encore. Un grand sourire carnassier se dessine sur ses lèvres. Après tout, lorsqu’elle se sent Tyom, elle n’oserait jamais, mais… C’est bien pour cela qu’elle a Eiko, non ?
Elle minaude un peu de loin, discutant avec diverses personnes, quelques mots échangés alors qu’elle se rapproche subtilement, sans que cela puisse vraiment se remarquer, juste assez pour être dans le champ de vision du Wright, lui tournant toutefois le dos. Elle fait mine de se retourner par hasard, verre à la main, mouvement de cheveux étudié et chorégraphié, et ses yeux glissent rapidement sur le jeune homme, elle lui décoche un sourire, avant de se détourner aussi rapidement qu’elle s’est d’abord tournée vers lui. Hors de question, bien sûr, qu’elle fasse le premier pas. Si sa stratégie fonctionne, alors les séances de tutorat pourraient se révéler un peu moins difficiles, la tension un peu calmée grâce à quelques actions subtilement mises en œuvre. Bien sûr, son cœur bat la chamade, mais comparée à celles qu’iel a pendant les séances de tutorat lorsque le jeune homme se penche vers luiel, touche sa cuisse avec son genou, effleure ses doigts, le tout alors qu’elle est dans son humeur la plus fréquente et la plus vulnérable… Ce n’est rien qu’elle ne puisse supporter, et même surmonter. Il faut penser au bien commun, se dit elle en sirotant le savant mélange de vodka et tonic qu’elle a versé dans son verre.
crédit fiche: moonshadow
@Fergus Laugharne
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Re: ew, feelings. (fergus)
Lun 6 Juin 2022 - 11:17
Il y a toujours une soirée à squatter chez les Wright. Quand elle n'est pas dans la salle commune de notre maison, elle est chez l'un des étudiants. Et il n'est jamais bien compliqué d'y assister quand on est Wright également. Pas vraiment besoin d'invitation directe, il y a toujours une annonce quelconque sur le panneau d'affichage de la salle commune et si ce n'est pas le cas, il me suffit de trouver un.e cavalier.ère pour m'y conduire.
Ce soir c'est non accompagné que je me suis invité. Je commence par aller me servir un verre avant d'aller m'installer non loin des boissons. Accoudé à un imposant buffet, je sirote mon whisky en observant les convives et en particulier ceux qui viennent remplir leur verre. Remplacer un verre vide est toujours un excellent moyen d'engager la conversation et pour ça il est toujours utile de savoir qui boit quoi. Dans ce genre de soirée, c'est aussi le meilleur endroit pour voir tout le monde et c'est bien mon objectif. Il y a bien quelques invité.e.s qui m'ont déjà accueilli dans leur lit et qui ne verraient sans doute pas d'objection à renouveler l'expérience. C'est même plutôt évident pour certains alors qu'ils viennent échanger quelques mots en me voyant. Mais si je ne me ferme pas de porte, je n'en franchis non plus aucune. J'ai envie de nouveauté ce soir.
C'est une robe verte que je remarque en premier. Alors que la jeune femme qui la porte se sert à boire à l'autre bout de la longue table qui fait office de bar, je ne peux m'empêcher de constater combien le tissu épouse à la perfection chaque courbe de son corps. Comme si le vêtement avait été fait pour elle. Mon regard remonte pour apprécier les traits fins de son visage, ses lèvres pleines qui goûtent délicatement sa boisson, les tâches de rousseur qui constellent son nez, et enfin ses grands yeux qui parcourent la foule. Cherche-t-elle quelqu'un en particulier ou bien est elle comme moi en quête d'une personne à aborder ? Je fais mine de regarder ailleurs alors que son regard approche de l'endroit où je me suis posté mais du coin de l'œil son sourire carnassier ne m'échappe pas. Aurait-elle trouvé sa proie ? J'adorerais ça.
Je continue de l'observer alors qu'elle se mêle à nouveau à la foule comme si de rien. Mais rapidement son petit manège vient confirmer mes soupçons. Son mouvement de tête savamment étudié, son regard innocent et son sourire sonnent comme une invitation. Elle n'est pas le genre de prédateur qui va attaquer sa proie mais plutôt de ceux qui l'attirent dans un piège pour mieux refermer ses griffes. Dans ce cas c'est avec plaisir que je mordrai à l'hameçon. Mon observation se fait plus directe et lorsque son regard se pose à nouveau sur moi, mon sourire lui est directement adressé et elle minaude, riant doucement alors qu'elle constate que son piège a fonctionné. Il ne me reste plus qu'à la laisser le refermer et pour ça j'abandonne ma position contre le buffet pour retourner vers la table des boissons.
Son verre est vide et ça tombe bien le mien aussi. Je sers donc deux vodka-tonic et me dirige vers l'escalier qui monte à l'étage. J'attends de capter à nouveau le regard de la jeune femme à la robe verte et lui désigne les deux verres dans mes mains avant de lui adresser un signe de tête pour l'inviter à me rejoindre. Je monte les marches, confiant dans le fait qu'elle viendra me retrouver et je ne tarde pas à repérer un chambre derrière les portes qui ponctuent le couloir dans lequel je suis arrivé. Je laisse ostensiblement l'un des deux verres que j'ai préparés sur une console juste à côté pour lui indiquer où je me trouve et vais attendre à l'intérieur de la pièce. Je ne sais absolument pas à qui appartient cette chambre mais je m'en moque royalement. Abandonnant chaussures et chaussettes sur le sol, je m'installe sur le lit, à moitié affalé sur les oreillers et tourné vers la porte pour la voir arriver.
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Re: ew, feelings. (fergus)
Mer 13 Juil 2022 - 22:32
cheers to me for doing whatever the fuck i wanna do.
— the ability to remain sober and gracious is a form of mild insanity —
En le voyant servir les deux verres et les lui montrer clairement, Eiko sent une forme de satisfaction apparaître en elle. Ça a été facile, plus que ce qu’elle pensait. Evidemment, elle sait que dans ce jeu, ils peuvent l’un comme l’autre être à la fois le chat et la souris. Son cœur a beau battre un peu plus vite, elle se contente de sourire plus largement. Fake it til you make it, se dit elle, aussi elle le suit, à une distance raisonnable, repérant aisément le verre sur la console. Elle remercie intérieurement son cerveau d’être Eiko à ce moment précis et non pas Tyom, car elle entre sans trop d’hésitation dans la chambre, le verre à la main et un rictus narquois et sûr de lui sur les lèvres. « Comme c’est gentil de te préoccuper que mon verre soit vide… ! » lâche-t-elle, passant directement à l’offensive. Si les choses se passent comme elle le croit, de toute façon, il n’y aura pas trop à imaginer des répliques, ou du moins pas pendant longtemps. Le Wright lui rend son sourire et Eiko sent son cœur rater un battement intérieurement. Heureusement, dans cette peau qui est la sienne à ce moment là, ce n’est pas difficile de le camoufler. « Je ne voudrais pas que tu te déshydrates. » Comme c’est charmant, se dit elle, alors qu’elle étouffe un léger rire. « Je ne sais pas si tu es au courant mais l’alcool n’a pas vocation à hydrater, » fait-elle en s’appuyant sur l’encadrure de la porte, son épaule contre le bois peint. Il boit une gorgée de son propre verre et clairement, il ne s’embarrasse pas de discrétion, la lufkin remarquant aisément son regard parcourir son corps joliment enveloppé de sa robe verte. Merlin, a-t-il vraiment fallu qu’elle développe un crush sur un tel fuckboy ? Elle n’a pas le temps de se fustiger intérieurement qu’il reprend la joute verbale. « Tu comptes rester à la porte ? » Elle est tentée de lui dire oui, mais ce serait mentir. Elle penche un peu la tête, une moue dubitative sur ses jolies lèvres ourlées. « La vue me plaît bien, d’ici. Mais elle serait encore mieux… » Sa baguette apparaît soudain dans ses mains, sortie de son holster sous sa robe, et elle fait disparaître puis réapparaître sur le tapis le t-shirt de son adversaire de séduction en un simple mouvement élégant. « …Comme ça. »
Elle en profite pour boire une gorgée, l’air de rien, mais le fait est que Tyom en elle est troublé, un peu trop troublé même, de voir finalement ce corps qu’iel s’imagine depuis des semaines. Eiko, elle, se contente d’un sourire carnassier alors que l’objet de son désir sirote tranquillement son verre. « Dans ce cas je t’en prie, profite de la vue. » Elle doit bien l’avouer, une telle nonchalance est aussi séduisante qu’agaçante, aussi elle s’avance un peu, un coup de baguette défaisant les lanières de ses talons, qu’elle abandonne à leur tour sur le tapis, s’approchant du lit. « Y’a de la place pour moi ? » demande-t-elle d’une voix un peu sirupeuse. Fergus tapote le matelas à ses côtés avec un sourire lourd de sous entendus, et elle se rapproche tranquillement, buvant une gorgée de sa vodka tonic, et s’assied à ses côtés, sa robe déjà courte remontant un peu sur ses cuisses. Elle prend le temps de l’observer, sans rien dire, jusqu’à ce qu’il se redresse, venant jouer avec la bretelle de sa robe. « Est-ce que j’ai le droit de profiter de la vue moi aussi ? » Un sourire en coin étire la bouche de l’asiatique. « Ce serait cruel de ma part de te le refuser, » souffle-t-elle, sa main posant sa baguette, puis son verre sur la table de nuit, se tournant de nouveau vers lui pour le laisser l’embrasser. Un mouvement caressant de sa main fait glisser les bretelles l’une après l’autre pour découvrir le buste d’Eiko qui lui rend son baiser, l’approfondissant un peu, ses doigts venant même se poser sur son torse entre les pectoraux pour le pousser un peu vers l’arrière, et il se laisse tomber dans les oreilles, l’entraînant avec lui, sans rompre le baiser. Elle a un petit soupir rauque, se retrouvant à califourchon sur lui, appuyant à présent des deux mains sur son torse tandis qu’elle gronde un peu contre ses lèvres, avant d’interrompre le baiser pour finir de retirer sa robe, se retrouvant simplement vêtue d’une culotte et du holster de sa baguette dont les lanières noires se détachent particulièrement sur sa peau de porcelaine parcourue de tâches de son.
crédit fiche: moonshadow
@Fergus Laugharne
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Re: ew, feelings. (fergus)
Mer 2 Nov 2022 - 21:13
Il est des situations où les mots ne sont pas vraiment nécessaires et la belle en robe verte et moi n'en avons échangé que peu pour savoir que nous avions les même projets. D'ailleurs elle n'a pas tardé à abandonner la dite robe pour mon plus grand plaisir. La suite de la soirée semble se situer à mi-chemin entre le match de catch et les ébats amoureux et c'est finalement le tapis qui accueille nos deux corps transpirants. Je ne saurais pas bien dire à quel moment précis nous sommes tombés, je sais seulement que la moitié du lit nous a suivi et que nous reposons à présent tous les deux emmêlés dans les draps, essoufflés et échevelés.
J'aime ces brefs instants de calme après l'amour, lorsque chacun reprend doucement son souffle et ses esprits avant de redescendre sur terre. Je savoure pour quelques minutes encore le poids de la tête de mon amante de ce soir qui repose doucement sur mon ventre. Puis finalement, je romps le silence après avoir regardé autour de nous.
- J'espère que le propriétaire de cette chambre n'est pas trop maniaque.
La belle rit doucement.
- Il remarquera rien, on a à peine dérangé.
Comme pour souligner à quel point ses mots sont loin de la réalité, elle se saisit de sa baguette sur la table de chevet et répare une lampe qu'un coup de pied a fait valser au sol. Je souris, aussi amusé de la voir pouffer que par sa réponse. Elle se redresse pour commencer à se rhabiller et une fois libéré du poids de sa tête, je fais de même, soulevant les pans de draps pour tenter de retrouver mes vêtements. Je tombe sur le holster de baguette de la belle et le lui tends.
- C'est à toi ça je crois.
- Merci, fait-elle avec un sourire en le récupérant.
Elle finit de se rhabiller et se lève en ajoutant.
- C’était sympa. À la prochaine.
Elle se penche pour m’embrasser sur la joue, puis s’éclipse. Je ne cherche pas à la retenir, laissant seulement mon regard s'attarder une dernière fois sur ses courbes si bien soulignées par sa robe verte lorsqu'elle quitte la chambre. J'achève de m'habiller moi aussi et avant de partir, je prends quand même le temps de rassembler les draps sur le lit d'un coup de baguette. La chambre est loin d'être dans l'état où nous l'avons trouvée mais au moins les oreillers ne sont plus par terre.
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