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Entourloupe moi - Migalice
Jeu 23 Juin 2022 - 18:04
27 mai 2022
Ca faisait des semaines qu’il y pensait. Y’avait même des nuits où les questions qui le taraudaient l’empêchaient de s’abandonner à Morphée… donc autant dire qu’il prenait ça au sérieux. Dormir c’était quand même l’une de ses activités préférés après le quidditch, les duels, faite la fête, rendre folle la vieille Amonwe. A égalité avec le sexe. Mais moins bien que le sexe avec Thea. Si y’avait une échelle de ses préférences on se situerait un peu comme ça voyez…
Bref, ça l’obsédait. Cette conversation bizarre qu’il avait eut alors qu’il portait le petit haut moulant de la d’Arenberg et ses chaussures à plateforme inconfortable, il ne cessait d’y penser. Enfaite il comprenait pas. Et il aimait pas ne pas comprendre. Thea ne lui avait pas expliqué et en réalité, quand il avait réalisé qu’elle avait esquivé avec finesse ses interrogations, il avait encore plus eut envie de savoir.
Au point qu’il avait eut un comportement légèrement… hum. Comment elle dirait ça. Cringe ? Au moins ça ouais. Prétextant de vouloir voir plus souvent sa ballerine, il avait commencé à trainer un peu plus au Styx. Il avait même lavé et repassé plusieurs fois la seule et unique chemise qu’il avait dans son armoire sur les conseils de Juliet qui n’en pouvait plus de le voir en tee-shirt dans ce bar branché.
Et mine de rien, il avait observé. Plusieurs semaines. Et il s’était rendu compte que la clientèle était différente de la taverne mais qu’il connaissait pas mal de personnes qui fréquentait l’établissement au style baroque. Il avait écumé toute la carte des cocktails mais jamais il n’avait revu le type qui l’avait accosté alors qu’il était sous les traits de Thea. Par contre, ce qu’il avait vu voir, c’était des allers-retours derrière un de ces rideaux de velours pourpre. Il avait essayé une fois (bon d’accord… plusieurs…) d’y jeter un cou d’oeil et il n’y avait vu qu’un… mur.
C’est fin juin, n’y tenant plus, qu’il se décida se laisser tomber sur une des chaises à côté d’Alice avec l’air de celui qui venait pour en découdre. Mais avant, un peu de flatterie pour la Grymm qu’il avait toujours fortement estimé.
- Que voila la plus belle des Nymphes ! Puis-je ?
Mais il était déjà assit, un sourire charmeur sur le coin des lèvres.
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Re: Entourloupe moi - Migalice
Dim 10 Juil 2022 - 20:49
False Confidence
Tim Kaiser
20 janvier 2022 - 4:02 pm
Y cuando yo te vi, te vi, te vi, te vi (Te vi, te vi)
Me enamoré de inmediato, eso fue en el acto
Y ahora que estás aquí, aquí, aquí
Quiero hacerte pasar un buen rato, el mejor de los ratos (music)
Elle connaissait cette chanson par coeur, et c’était peut-être pour cela que l’être de la nuit, derrière le bar, avait décidé qu’elle résonnerait par delà le comptoir alors qu’elle portait son troisième verre de la soirée à ses lèvres peintes de rouge carmin. Alice lui avait jeté un regard aussi pointu que son sourire de succube, comme un éclat dans le noir, et il avait répondu d’un clin d’oeil : il ne fallait pas plus pour voir la grymm se mettre à dodeliner de la tête, toujours assise sur le tabouret du bar … Pour le moment. Parce que c’était bien pour cela que le barman avait lancé sa meilleure playlist latino, maintenant que les douze coups de minuit avaient sonné : une Alice nouvellement Hangbé, mais toujours un peu Trixie, qui se mettait à danser, c’était l’assurance que d’autres clients la suivent et, le plus souvent, à grand renfort de courage liquide à s’envoyer derrière la cravate pour oser approcher la jeune femme. Oh bien sur, les habitués ne s’y risquaient plus, ou en tout cas pas avec d’autres ambitions qu’une danse purement chaste et amicale, plus depuis qu’il y avait une bague superbe à son doigt. Quant aux autres … Bénis soient ils de pouvoir encore s’imaginer avoir encore une chance, aussi infime soit elle, avec l’Américaine, mais tout ce qu’ils gagnaient, c’était son joli sourire, peut être une caresse plus fantasmée que vraiment effectuée et, à coup sur, un portefeuille sensiblement allégé. Alice qui dansait, c’était le styx légal qui gagnait quelques degrés de plus en son sein, tranchant avec la fraicheur des rues en dehors.
Mais avant qu’elle eût l’occasion de se dégourdir un peu les jambes, c’était un visage connu qui était venu s’interposer entre elle et l’espace près de la scène vide. Allons donc, Miguel s’était il découvert une passion pour le poker, ou le bandit manchot ? Elle le savait joueur, mais peut être pas avec un profil de Gambler à qui l’argent brûle les doigts : si ça avait été le cas, connaissant le jusqu’au boutsime du garcon, elle en était sure, il serait sur la paille depuis longtemps. Elle pinça la paille de son cocktail entre ses lèvres dans un baiser qui n’appartenait à personne, le fixant de ses yeux de chat tombant sur une toute petite souris.
- Toi ici, quelle surprise ! Tu viens fêter la fin de l’année auprès des machines à sous et des danseuses … Ou c’est mon cher et tendre qui t’a envoyé avec un prétexte bidon pour s’assurer que je me comporte comme une vraie Lady ?
Elle pouvait se permettre ce genre de plaisanteries, maintenant qu’Evan avait compris ce qu’elle recherchait dans l’antre des âmes perdues. Parce que lui, savait qu’elle faisait ici, ce que représentait ce lieu pour elle, pour ses propriétaires. Il n’adhérait probablement pas à tous leurs préceptes, n’apprécierait assurément pas tous les regards avides sur la peau sombre de son épouse, mais il lui faisait confiance… Et c’était bien là tout ce qui comptait.
Y cuando yo te vi, te vi, te vi, te vi (Te vi, te vi)
Me enamoré de inmediato, eso fue en el acto
Y ahora que estás aquí, aquí, aquí
Quiero hacerte pasar un buen rato, el mejor de los ratos (music)
Elle connaissait cette chanson par coeur, et c’était peut-être pour cela que l’être de la nuit, derrière le bar, avait décidé qu’elle résonnerait par delà le comptoir alors qu’elle portait son troisième verre de la soirée à ses lèvres peintes de rouge carmin. Alice lui avait jeté un regard aussi pointu que son sourire de succube, comme un éclat dans le noir, et il avait répondu d’un clin d’oeil : il ne fallait pas plus pour voir la grymm se mettre à dodeliner de la tête, toujours assise sur le tabouret du bar … Pour le moment. Parce que c’était bien pour cela que le barman avait lancé sa meilleure playlist latino, maintenant que les douze coups de minuit avaient sonné : une Alice nouvellement Hangbé, mais toujours un peu Trixie, qui se mettait à danser, c’était l’assurance que d’autres clients la suivent et, le plus souvent, à grand renfort de courage liquide à s’envoyer derrière la cravate pour oser approcher la jeune femme. Oh bien sur, les habitués ne s’y risquaient plus, ou en tout cas pas avec d’autres ambitions qu’une danse purement chaste et amicale, plus depuis qu’il y avait une bague superbe à son doigt. Quant aux autres … Bénis soient ils de pouvoir encore s’imaginer avoir encore une chance, aussi infime soit elle, avec l’Américaine, mais tout ce qu’ils gagnaient, c’était son joli sourire, peut être une caresse plus fantasmée que vraiment effectuée et, à coup sur, un portefeuille sensiblement allégé. Alice qui dansait, c’était le styx légal qui gagnait quelques degrés de plus en son sein, tranchant avec la fraicheur des rues en dehors.
Mais avant qu’elle eût l’occasion de se dégourdir un peu les jambes, c’était un visage connu qui était venu s’interposer entre elle et l’espace près de la scène vide. Allons donc, Miguel s’était il découvert une passion pour le poker, ou le bandit manchot ? Elle le savait joueur, mais peut être pas avec un profil de Gambler à qui l’argent brûle les doigts : si ça avait été le cas, connaissant le jusqu’au boutsime du garcon, elle en était sure, il serait sur la paille depuis longtemps. Elle pinça la paille de son cocktail entre ses lèvres dans un baiser qui n’appartenait à personne, le fixant de ses yeux de chat tombant sur une toute petite souris.
- Toi ici, quelle surprise ! Tu viens fêter la fin de l’année auprès des machines à sous et des danseuses … Ou c’est mon cher et tendre qui t’a envoyé avec un prétexte bidon pour s’assurer que je me comporte comme une vraie Lady ?
Elle pouvait se permettre ce genre de plaisanteries, maintenant qu’Evan avait compris ce qu’elle recherchait dans l’antre des âmes perdues. Parce que lui, savait qu’elle faisait ici, ce que représentait ce lieu pour elle, pour ses propriétaires. Il n’adhérait probablement pas à tous leurs préceptes, n’apprécierait assurément pas tous les regards avides sur la peau sombre de son épouse, mais il lui faisait confiance… Et c’était bien là tout ce qui comptait.
Made by Neon Demon
- InvitéInvité
Re: Entourloupe moi - Migalice
Ven 15 Juil 2022 - 9:53
Qu’elle était belle, Madame Wakefield. Il avait encore du mal à se faire à l’idée qu’elle était mariée et pourtant il l’avait vue, remontant lentement l’allée composée dans le salon écossais vêtue de sa robe blanche aux extrémités colorées. Reconnaissable ou presque. Miguel la préférait à l’instant, avec ses lèvres ourlées de rouge à lèvre carmin et le corps couvert de cette robe de dentelle noire. Ca, c’était là Alice qu’il connaissait. Qu’il connaissait bien.
Il s’était installé sur le tabouret avant même d’obtenir l’assentiment de la jeune femme. Sa relation avec le Wakefield avait certes redéfinit la leur, mais elle ne l’avait jamais repoussée à ce point puisqu’était née entre eux une sorte d’amitié teintée de cette rivalité dont ils n’avaient jamais su se défaire mais qui poussait au respect mutuel. Il continuait de jouer au charmeur en sa présence même s’il n’avait plus aucune chance qu’elle finisse entre ses bras. Et puis de toute manière, il s’était entiché de sa copine alors… Voyez vous…
- Pourquoi toujours penser que si je viens à ta rencontre, c’est envoyé par ton mari !?
D’un geste fort compréhensible, il commande silencieusement au barman la même chose que la juriste.
- Est ce qu’il a tant de trucs à te reprocher pour que tu penses qu’il te fait surveiller ?
Ce couple avait toujours été une énigme pour le madrilène. Si on lui avait imposé un mariage arrangé, lui aurait tout fait pour faire voler le truc en éclats. Eux avaient réussit à trouver ce bonheur inattendu, cette complicité inespérée… Et … Non vraiment il ne comprenait pas. Sûrement ne comprendrait-il jamais.
- Qu’est ce qui l’inquiète ici ? Que tu dilapides l’argent de ta dot au poker ?
Il fait passer ça sur le ton de l’amusement mais en réalité, le voila déjà entrain de tâter le terrain, à la recherche maladroite du secret d’ @Althea d'Arenberg.
Il s’était installé sur le tabouret avant même d’obtenir l’assentiment de la jeune femme. Sa relation avec le Wakefield avait certes redéfinit la leur, mais elle ne l’avait jamais repoussée à ce point puisqu’était née entre eux une sorte d’amitié teintée de cette rivalité dont ils n’avaient jamais su se défaire mais qui poussait au respect mutuel. Il continuait de jouer au charmeur en sa présence même s’il n’avait plus aucune chance qu’elle finisse entre ses bras. Et puis de toute manière, il s’était entiché de sa copine alors… Voyez vous…
- Pourquoi toujours penser que si je viens à ta rencontre, c’est envoyé par ton mari !?
D’un geste fort compréhensible, il commande silencieusement au barman la même chose que la juriste.
- Est ce qu’il a tant de trucs à te reprocher pour que tu penses qu’il te fait surveiller ?
Ce couple avait toujours été une énigme pour le madrilène. Si on lui avait imposé un mariage arrangé, lui aurait tout fait pour faire voler le truc en éclats. Eux avaient réussit à trouver ce bonheur inattendu, cette complicité inespérée… Et … Non vraiment il ne comprenait pas. Sûrement ne comprendrait-il jamais.
- Qu’est ce qui l’inquiète ici ? Que tu dilapides l’argent de ta dot au poker ?
Il fait passer ça sur le ton de l’amusement mais en réalité, le voila déjà entrain de tâter le terrain, à la recherche maladroite du secret d’ @Althea d'Arenberg.