- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Mer 17 Aoû 2022 - 20:58
Tea for two ft. @James Blackthorn | 17.08.22Entre les vacanciers, les touristes et les habitants n’étant pas partis en vacances dans un pays étranger, la Moufette Enchantée n’a pas vu sa clientèle décroître lors de ces dernières semaines. En y réfléchissant de façon plus approfondie, Maximilien se dit que ce n’est pas plus mal. Ses vacances ont été productives entre les révisions pour la nouvelle année scolaire, ce travail et les loisirs qu’il s’autorise de temps à autres. Des semaines bien remplies qui changent de l’été passé qui s’était surtout démarqué par sa rupture avec Peter. Cette année, au contraire, tout va pour le mieux et ils n’ont jamais été aussi proches l’un de l’autre.
Il faut dire que l’ambiance dans le salon de thé est particulièrement chaleureuse et cela, peu importe le mois de l’année. Fidèle à lui-même, le Summerbee s’entend bien avec tous ses collègues et avec le temps, il a appris à gérer les problèmes qui peuvent survenir avec brio. On lui a déjà proposé de prendre du grade mais il n’est pas particulièrement intéressé par l’idée de donner des ordres aux autres. Il préfère aider et se contenter d’être serveur est parfait pour cela. Il aime à penser qu’il apporte un peu de bonheur et de chaleur dans le quotidien de personnes qui ne le connaissent même pas mais dont le sourire fait toujours du bien au moral. Il se prend rarement la tête avec les clients car sa sympathie et son visage amical lui permettent d’apaiser rapidement les tensions. Il s’avère que Maximilien est un outil efficace pour ses collègues qui n’hésitent pas à faire appel à lui lorsque la tension avec un.e client.e monte un peu trop. Il est toujours préférable de faire front commun plutôt que de laisser une personne seule supporter le poids d’une telle charge mentale. Car il lui arrive parfois de rentrer après un service complètement lessivé, à bout de force et psychologiquement éreinté par ce qu’il a entendu, vu ou appris. Il lui est déjà arrivé qu’on lui hurle dessus sans raison. La honte et la culpabilité qu’il a ressenti ce jour-là n’avaient pas d’égal. Il s’était senti fautif d’une chose dont il n’était même pas responsable, à l’époque.
Mais cette journée-là a plutôt bien commencée, il n’a pas à s’en plaindre. Après une rapide discussion avec une autre serveuse dans l’arrière-boutique, il a pris son poste comme n’importe qui d’autre et s’est aussitôt mis à la tâche. Il connaît maintenant les boissons et les pâtisseries par cœur et sa rapidité n’a plus de limite. Efficace, c’est bien le mot ! C’est par là qu’il commence d’ailleurs : prendre les commandes des nouveaux arrivants. Le rituel est plutôt simple, familier et réconfortant : arriver avec un sourire, saluer, se présenter et demander ce qui leur conviendrait. Maximilien n’a pas peur de la routine ; au contraire, elle le rassure. Il sait bien que ce n’est pas un sentiment partagé par tous et il n’est pas contre les aventures, mais il y a quelque chose d’apaisant à connaître à l’avance ce qui va se passer. Lorsqu’on a passé une année aussi mouvementée que la sienne, on peut comprendre pourquoi il pense ainsi.
La sonnette de la porte d’entrée retentit et le Français esquisse un sourire en reconnaissant la tignasse blonde qui s’approche d’une table pour s’y installer. Il part rapidement donner sa commande à sa collègue au comptoir et lui indique s’occuper du nouveau client qui vient d’entrer. En général, chacun respecte le choix de l’autre de servir ou non. Par exemple, Maximilien évite les attroupements d’adolescent.e.s car iels ont tendance à être un peu trop collants à son goût. La faute à sa gentillesse qu’on prend parfois pour une porte ouverte à plus, ce qui n’est pas le cas. Il s’approche avec un sourire un peu plus franc envers son camarade.
« Bonjour James ! Tu as quitté ton Manoir pour te fondre dans la masse ? Ahah, qu’est-ce que je te sers de bon ? On a un nouveau gâteau très fondant à la myrtille, un vrai bonheur. »
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Jeu 18 Aoû 2022 - 11:40
La rentrée approche à grands pas, et t'as l'impression d'étouffer. L'air écossais est loin d'être aussi suffoquant que l'atmosphère égyptienne que tu as quittée il y a quelques semaines, et pourtant tu respires mal. La faute à ce manoir et à ceux qui en régissent les moindres faits et gestes. A tout moment, tu te demandes quand on réalisera que tu cherches encore, malgré la sanction que tu viens de subir, ce qui est réellement arrivé à Baby, quand tes secrets seront révélés, aussi, et quand le couperet tombera. Et tu crains plus que tout que ta si chère cousine en pâtisse.
T'as retrouvé Cat, mais dans quel état ? Le moment de joie de la revoir a vite été terni par cette fatigue extrême qui ne la quitte plus. Tu la vois dépérir, et tu ne sais pas comment l'empêcher. Alors quand elle est occupée - mais quand ne l'est-elle pas ? - et que tu peux t'éclipser, tu n'hésites guère. Tu écumes les boutiques, prétextant la préparation de la rentrée. Tu squattes plus ou moins honteusement le terrain de Quidditch, brandissant ton nom de famille pour t'octroyer le droit d'y voler en dehors et de la saison, et de l'année universitaire. Et malgré ton caractère profondément solitaire, parfois, tu cherches le peu de compagnie que tu sais tolérer. Apprécier, même.
Celle de Maximilien, notamment.
T'aurais pas imaginé que tu retrouverais ainsi ton ancien ami, à peine revenu d'Egypte. T'aurais pas imaginé qu'il t'accueille aussi bien, comme si tu n'étais jamais parti, ou presque en somme. Et sans doute qu'il ne se serait pas attendu lui non plus à ce que tu pardonnes les fiançailles annulées, et tout le reste. Tu n'es pas très prolixe, il le sait, et tu ne sais pas vraiment exprimer ton attachement. Mais le fait que tu recherches assez régulièrement sa compagnie depuis ton retour en témoigne sans doute. N'est-ce pas ?
C'est ce que tu fais à cet instant, quand tu pousses la porte de la Moufette Enchantée. Tu sais qu'il y travaille, et quelque part, tu l'envies un peu : ce qu'il gagne ainsi lui permet - au moins un peu - de s'émanciper financièrement des Leroy, et tu comprends assez bien l'idée - même si tu doutes très fortement que son indépendance financière puisse rivaliser avec l'héritage qu'il aurait dû avoir. Tu songes parfois qu'il te serait bon aussi de subvenir à tes propres besoins, mais tu restes conscient que quelle que soit l'activité que tu pourrais prendre en charge, tu n'égaleras jamais la fortune des Blackthorn. Et tu n'es pas vraiment prêt à faire une croix dessus.
Le sourire du jaune quand il s'approche pour t'accueillir te réchauffe instantanément le coeur, mais si tu tentes de le lui rendre, il semble assez pâle en comparaison. Ton ami ne s'en formalise pourtant pas, mais il a l'habitude, n'est-ce pas ?
« Bonjour James ! Tu as quitté ton Manoir pour te fondre dans la masse ? Ahah, qu’est-ce que je te sers de bon ? On a un nouveau gâteau très fondant à la myrtille, un vrai bonheur. »
-
Tu passes sous silence la pique inoffensive concernant ton statut, ton niveau social. Quelque part, il n'a pas tort, c'est un peu ce que tu fais. Et puis tes dernières expériences ont beau avoir un peu entrouvert la porte, tu restes un Blackthorn, et tu n'es pas complètement prêt à te mêler à l'univers entier.
-
Question rhétorique, tu as déjà goûté ce breuvage lors d'un passage précédent, et les fragrances fleuries rappelant Cataleya, les fleurs de bleuet si chères à Jeremiah, mêlées à ces notes d'agrumes t'évoquant l'orient t'avaient déjà séduit. Tu cherches une table à l'écart, ne souhaitant pas importuner ton ami pendant son temps de travail ni trop t'approcher des autres clients. Tu fais des efforts, visiblement, mais tu restes assez peu sociable, et si tu es venu à la Moufette pour le voir lui, tu n'es clairement pas prêt à supporter l'approche de nombre d'inconnus - potentiellement pas de ton rang qui plus est.
– the best –
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Jeu 18 Aoû 2022 - 12:12
Tea for two ft. @James Blackthorn | 17.08.22À la vision de son ami, Maximilien a aussitôt envie de s’asseoir à sa table et de discuter un peu avec lui. Leurs retrouvailles sont assez récentes mais c’est avec un grand plaisir que le Français a pu constater les tentatives de James d’entretenir une relation amicale avec lui. S’il n’est toujours pas très bavard sur sa vie privée, il lui fait au moins le don de sa présence et de ses rares sourires, ce qui suffit au Summerbee. Le temps fera le reste. Il l’accueille donc comme il se doit : avec beaucoup de sympathie et une énergie débordante. Bien qu’il n’ait pas cessé d’être occupé depuis la prise de son poste il y a deux bonnes heures de cela, Maximilien se montre toujours aussi efficace. Il met souvent cela sur le compte de sa volonté de bien faire et de ne pas décevoir en toutes circonstances. Il se met même à plaisanter avec le Blackthorn, espérant que ce dernier ne prendra pas mal ses propos qui n’ont pour but que de le détendre dans un environnement qui peut être sujet au stress, surtout lorsqu’on n’est pas très sociable.
« Je n’ai pas à me plaindre ! » Il ne saurait même pas comment faire même s’il le voulait. « C’est une journée plutôt chaude donc c’est pas plus mal de travailler dans un lieu climatisé comme la Moufette. Il y a toujours à faire, ça occupe. Mais je devrais prendre ma pause d’ici quelques minutes, ça me fera du bien de reposer un peu mes jambes ! » Il émet un léger rire et parle ensuite de leur nouvelle pâtisserie du jour qui, à lui, lui fait drôlement envie depuis qu’il a pris son poste. Il n’a pas arrêté d’en distribuer à droite et à gauche… Une petite fierté s’affiche sur son visage lorsque James indique lui faire confiance. Tout ce qu’il y a de plus normal, non ?
« Tout à fait ! Je t’en fais une tasse. Je reviens tout de suite avec ta commande ! » Il tourne rapidement les talons et se dirige vers le comptoir, où il s’empresse de préparer deux tasses de thé. Il ajoute un sucre sur chaque côté, des cuillères et réceptionne les deux parts de gâteau que sa collègue vient de découper.
« Je prends ma pause, Romy ! » Ils sont bien assez pour assurer le service le temps qu’il déguste une petite douceur avec son ami. De toute façon, Maximilien les remplace si souvent sans broncher qu’il ne leur vient même pas à l’idée de lui dire non ! En général, c’est lui qui rend service à tout le monde sans jamais rien demander en échange car, tout bonnement, ce n’est pas dans ses habitudes de réclamer quoi que ce soit. Avec le même sourire qu’un peu plus tôt et un plateau bien garni, il revient vers James et dépose le tout entre eux. Une fois les tasses et assiettes sur la table, il retire le plateau qu’il pose à côté de lui en se promettant de ne pas l’oublier quand il repartira. Maximilien en profite d’ailleurs pour sortir son smartphone, qu’il pose devant lui.
« Bonne dégustation ! Alors dis-moi, qu… » Il est interrompu par le téléphone qui se met à vibrer avec insistance. « Excuse-moi deux petites secondes, ce doit être Peter. » Et il n’a pas tort. Le Summerbee manque de rougir jusqu’au front en lisant le texto - ou sexto - de son petit-ami et se racle la gorge, l’air de rien. Il y répond néanmoins brièvement, quoique sur le même ton. « Je ne sais plus ce que je disais… ? »
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Jeu 18 Aoû 2022 - 19:04
T'as pas vraiment de lien social avec grand monde, faut dire ce qui est. T'as jamais pensé que ça pourrait vraiment te manquer un jour, faut avouer. Mais faut dire que tu te sentais pas seul au Manoir avant. De toute façon, tant que t'avais Cat, le reste importait peu. Tu l'as pas dit aussi ouvertement qu'elle à l'époque, et probablement qu'en tant qu'héritier mâle on s'attendait à moins de sociabilité de ta part, si bien qu'on n'a jamais cherché à te faire changer de façon d'être. D'ailleurs, il y a toujours un peu de ça, en vrai, t'as pas le sentiment d'avoir besoin de beaucoup de monde autour de toi mais... Avant t'avais le reste de ta fratrie. Toi qu'es pas très sociable, être au milieu de vous tous, ça remplissait largement ton quota de contact humain.
Mais qui il te reste aujourd'hui, si t'y regardes bien ? Tu sens vraiment la barrière de l'âge avec les plus âgés, puis de toute façon, tu ne t'es jamais bien entendu avec Prima. Eliott est parti avec son épouse, les autres garçons vivent leurs vies en dehors du Manoir et les contacts se font rares. Baby n'est plus. Il reste quelques-unes de tes soeurs, mais tu n'as jamais été très démonstratif, et sans doute que ça se ressent d'autant plus maintenant que tu as été absent si longtemps. Alors à part Quarta, tu ne te sens plus tellement entouré. Et même pour quelqu'un d'aussi solitaire que toi, ça finit par manquer.
Et peut-être que tu te raccroches un peu trop à celui qui se rapproche le plus d'un ami pour toi. Ca n'a pas été sans mal que t'as continué à le contacter après vos retrouvailles à ta réinscription. T'as pas l'habitude de devoir entretenir une relation et tu t'es clairement demandé un milliard de fois si t'allais pas être chiant si t'essayais de le voir à tel ou tel moment. Mais Max t'as toujours accueilli avec le sourire, ce qui couronne clairement tes efforts de succès. Quand bien même tu restes assez peu bavard, mais ça, au fond, il en a l'habitude. Il ne semble jamais s'en formaliser, et ça te rassure, peu à peu. T'arrives même à te détendre un peu en sa compagnie, même dans un endroit pareil, et c'est vraiment notable, au fond. Naturellement, tu lui demandes en retour comment il va. Pas seulement par pure politesse, mais réellement par intérêt.
« Je n’ai pas à me plaindre ! C’est une journée plutôt chaude donc c’est pas plus mal de travailler dans un lieu climatisé comme la Moufette. Il y a toujours à faire, ça occupe. Mais je devrais prendre ma pause d’ici quelques minutes, ça me fera du bien de reposer un peu mes jambes ! »
Tu esquisses un sourire à la mention des journées chaudes. Ici, tu n'as plus trop ressenti la chaleur depuis ton retour, mais il faut dire que tu as eu l'habitude de devoir supporter les chaleurs égyptiennes et que même les plus chaudes journées d'Inverness sont loin de pouvoir rivaliser avec la moiteur du Caire. Cela étant, t'es ravi de savoir qu'il va pouvoir se poser un peu en ta compagnie. Tu n'aurais rien dit, bien évidemment, s'il n'avait pu se libérer, t'es conscient qu'il est ici pour travailler, mais ça t'arrange bien qu'il ait un petit moment de pause à t'accorder.
Quant à lui faire confiance... Les mots ne sont sans doute pas sortis de ta bouche par hasard, bien que tu ne le réalises qu'après coup. Oui, tu lui fais confiance, et pas seulement concernant la pâtisserie à choisir au goûter. Tu ne serais probablement pas ici à cet instant dans le cas contraire. Est-ce aussi évident pour toi que pour le jaune ? Tu n'en es pas absolument certain, mais tu ne peux pas t'empêcher de penser qu'il doit s'en douter, compte tenu de ce que tu lui as déjà révélé.
Même s'il te reste encore nombre d'autres secrets.
« Tout à fait ! Je t’en fais une tasse. Je reviens tout de suite avec ta commande ! »
Une nouvelle fois, tu hoches la tête, et le laisse oeuvrer pour aller t'installer à une table tranquille. Il ne faut que quelques instants pour que le Summerbee te rejoigne et ne s'installe face à toi, posant le plateau entre vous, et un appareil qui attire aussitôt ton attention près de lui. L'artiste en avait un similaire, pas tout à fait semblable, mais tu supposes qu'il remplissait le même genre de fonction. Il t'avait demandé si tu avais un numéro à lui donner, et tu avais noyé le poisson, prétextant ton déracinement. Tu doutes d'avoir été tout à fait convainquant, en tentant de converser comme si tu savais de quoi il parlait, mais il avait compris que tu ne pourrais lui donner la réponse attendue, et avait fait avec. Tout à son honneur, quand tu y repenses...
« Bonne dégustation ! Alors dis-moi, qu… Excuse-moi deux petites secondes, ce doit être Peter. »
Peter. Sur cet appareil mystérieux. Ou dedans. Ou... Tu ne sais pas trop comment il peut y être lié, en fait. Tu vois ton ami se saisir de l'objet, en scruter l'écran et changer d'expression faciale. La gêne te gagne. Tu ne comprends pas de quoi il retourne exactement, mais tu sens bien que tu te trouves au milieu de quelque chose à quoi tu ne devrais pas assister. Max pianote sur son appareil quelques secondes, puis le repose.
« Je ne sais plus ce que je disais… ? »
-Rien de particulier encore... Mais... Qu'est-ce que c'est ?
Du bout de ta cuillère, tu désignes cet objet si mystérieux qu'il a eu le don de vous incommoder en un instant. Cette chose qui paraissait si naturelle pour l'artiste, qui n'a pas manqué de manifester sa déception à ton refus de lui donner son "numéro". Un obscur mystère pour toi, que tu espères pouvoir percer avec l'aide de l'étudiant face à toi.
Mais qui il te reste aujourd'hui, si t'y regardes bien ? Tu sens vraiment la barrière de l'âge avec les plus âgés, puis de toute façon, tu ne t'es jamais bien entendu avec Prima. Eliott est parti avec son épouse, les autres garçons vivent leurs vies en dehors du Manoir et les contacts se font rares. Baby n'est plus. Il reste quelques-unes de tes soeurs, mais tu n'as jamais été très démonstratif, et sans doute que ça se ressent d'autant plus maintenant que tu as été absent si longtemps. Alors à part Quarta, tu ne te sens plus tellement entouré. Et même pour quelqu'un d'aussi solitaire que toi, ça finit par manquer.
Et peut-être que tu te raccroches un peu trop à celui qui se rapproche le plus d'un ami pour toi. Ca n'a pas été sans mal que t'as continué à le contacter après vos retrouvailles à ta réinscription. T'as pas l'habitude de devoir entretenir une relation et tu t'es clairement demandé un milliard de fois si t'allais pas être chiant si t'essayais de le voir à tel ou tel moment. Mais Max t'as toujours accueilli avec le sourire, ce qui couronne clairement tes efforts de succès. Quand bien même tu restes assez peu bavard, mais ça, au fond, il en a l'habitude. Il ne semble jamais s'en formaliser, et ça te rassure, peu à peu. T'arrives même à te détendre un peu en sa compagnie, même dans un endroit pareil, et c'est vraiment notable, au fond. Naturellement, tu lui demandes en retour comment il va. Pas seulement par pure politesse, mais réellement par intérêt.
« Je n’ai pas à me plaindre ! C’est une journée plutôt chaude donc c’est pas plus mal de travailler dans un lieu climatisé comme la Moufette. Il y a toujours à faire, ça occupe. Mais je devrais prendre ma pause d’ici quelques minutes, ça me fera du bien de reposer un peu mes jambes ! »
Tu esquisses un sourire à la mention des journées chaudes. Ici, tu n'as plus trop ressenti la chaleur depuis ton retour, mais il faut dire que tu as eu l'habitude de devoir supporter les chaleurs égyptiennes et que même les plus chaudes journées d'Inverness sont loin de pouvoir rivaliser avec la moiteur du Caire. Cela étant, t'es ravi de savoir qu'il va pouvoir se poser un peu en ta compagnie. Tu n'aurais rien dit, bien évidemment, s'il n'avait pu se libérer, t'es conscient qu'il est ici pour travailler, mais ça t'arrange bien qu'il ait un petit moment de pause à t'accorder.
Quant à lui faire confiance... Les mots ne sont sans doute pas sortis de ta bouche par hasard, bien que tu ne le réalises qu'après coup. Oui, tu lui fais confiance, et pas seulement concernant la pâtisserie à choisir au goûter. Tu ne serais probablement pas ici à cet instant dans le cas contraire. Est-ce aussi évident pour toi que pour le jaune ? Tu n'en es pas absolument certain, mais tu ne peux pas t'empêcher de penser qu'il doit s'en douter, compte tenu de ce que tu lui as déjà révélé.
Même s'il te reste encore nombre d'autres secrets.
« Tout à fait ! Je t’en fais une tasse. Je reviens tout de suite avec ta commande ! »
Une nouvelle fois, tu hoches la tête, et le laisse oeuvrer pour aller t'installer à une table tranquille. Il ne faut que quelques instants pour que le Summerbee te rejoigne et ne s'installe face à toi, posant le plateau entre vous, et un appareil qui attire aussitôt ton attention près de lui. L'artiste en avait un similaire, pas tout à fait semblable, mais tu supposes qu'il remplissait le même genre de fonction. Il t'avait demandé si tu avais un numéro à lui donner, et tu avais noyé le poisson, prétextant ton déracinement. Tu doutes d'avoir été tout à fait convainquant, en tentant de converser comme si tu savais de quoi il parlait, mais il avait compris que tu ne pourrais lui donner la réponse attendue, et avait fait avec. Tout à son honneur, quand tu y repenses...
« Bonne dégustation ! Alors dis-moi, qu… Excuse-moi deux petites secondes, ce doit être Peter. »
Peter. Sur cet appareil mystérieux. Ou dedans. Ou... Tu ne sais pas trop comment il peut y être lié, en fait. Tu vois ton ami se saisir de l'objet, en scruter l'écran et changer d'expression faciale. La gêne te gagne. Tu ne comprends pas de quoi il retourne exactement, mais tu sens bien que tu te trouves au milieu de quelque chose à quoi tu ne devrais pas assister. Max pianote sur son appareil quelques secondes, puis le repose.
« Je ne sais plus ce que je disais… ? »
-
Du bout de ta cuillère, tu désignes cet objet si mystérieux qu'il a eu le don de vous incommoder en un instant. Cette chose qui paraissait si naturelle pour l'artiste, qui n'a pas manqué de manifester sa déception à ton refus de lui donner son "numéro". Un obscur mystère pour toi, que tu espères pouvoir percer avec l'aide de l'étudiant face à toi.
– the best –
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Jeu 18 Aoû 2022 - 21:31
Tea for two ft. @James Blackthorn | 17.08.22Il s’y est fait, à cette technologie moldue. Il la testait déjà beaucoup avant que Peter ne rentre dans sa vie mais depuis qu’il s’est vu renié par son grand-père, Maximilien s’est plongé un peu plus dans la culture mundane et ce qu’il y découvre continuellement le fascine. Il prenait déjà le métro lorsqu’il était enfant, dans la capitale française et depuis quelques années, il s’est intéressé à la technologie. Sur bien des aspects, la magie facilite la vie et on peut même parfois parler de “triche” (notamment pour les tâches quotidiennes). Mais en matière de technologie, les moldus se défendent férocement et il n’a jamais trouvé judicieux de se passer d’un tel savoir. S’il n’adhère pas à toutes les créations des non-sorciers, il en utilise certaines avec un plaisir non dissimulé. L’une des meilleures inventions à ses yeux reste le téléphone mobile qui a simplifié sa vie et ses relations. Plus besoin d’envoyer d’attendre des heures qu’un hibou fasse le trajet entre deux villes pour qu’une lettre arrive à son destinataire : le sms s’en charge et ce, en l’espace de quelques secondes seulement. Bien sûr, Maximilien ne renie pas pour autant les méthodes sorcières et préférera toujours s’adresser officiellement à quelqu’un via hibou que par téléphone. C’est de cette manière qu’il communique avec sa famille par ailleurs.
Quand il pose l’engin sur la table, il n’a aucune idée de ce qui peut passer par la tête de James et ne pense même pas à lui poser la question. Pour lui, c’est un geste naturel qui s' inscrit dans l’espace et le temps. Bien qu’il le déplore autant que quiconque, le Summerbee ne sort plus sans son smartphone mais, au moins, il essaye d’en limiter l’usage. N’osant pas ghoster Peter mais ne souhaitant pas donner l’impression au Blackthorn qu’il ne fait pas attention à lui, il tape un message très rapide qui saura contenter autant l’un que l’autre. Surtout que, ne l’oublions pas, le Drummond est supposé être au travail à l’heure qu’il est et pas à dire des bêtises par message interposé. Néanmoins, ses textos rythment son quotidien et permettent d’apporter un peu de légèreté aux journées pluvieuses.
« Hein ? Ah, ça ! Un téléphone portable. » Il le prend de nouveau et en montre la surface à James. Il n’y a pas l’once d’un jugement dans sa voix ou son regard car, pour lui, il est tout à fait logique que le Blackthorn ne soit pas au fait de ce type d’instrument. Les sang-purs sont rares à s’en servir et il ne sait même pas si James est au courant que sa propre sœur en possède un. Par égard pour Juliet, il ne le mentionnera pas.
« C’est un outil de technologie moldue, c’est très efficace et discret ! Il permet d’envoyer des messages à quelqu’un de façon instantanée ou de l’appeler, que ce soit juste le son ou en vidéo aussi. Il fait également plein d’autres choses mais personnellement, je préfère me cantonner à ces fonctions-là. Ce n’est pas facile d’utilisation la première fois qu’on en a un en main mais je ne peux plus m’en passer, à mon grand regret ! » Reposant l’objet sur la table, il le poussa vers James afin que celui-ci s’en empare et constate de lui-même les particularités de l'objet. À l’instant où ce dernier entre en possession du Blackthorn, une notification fait son apparition sur l’écran de verrouillage où l’on aperçoit une partie du message de Peter, dont un émoticône aubergine qui laisse peu de doutes sur les messages qu’ils s’échangeaient jusqu’alors. Cramoisi, Maximilien hésite entre le lui arracher des mains pour la supprimer au plus vite ou faire comme si de rien n’était.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Jeu 18 Aoû 2022 - 22:37
T'as aucune notion de la technologie moldue, bien évidemment. Enfin... T'as vu des choses que tu n'aurais jamais soupçonnées quand t'étais en Egypte, mais tu n'en as utilisée aucune, et tu n'as aucune idée de comment ça fonctionne. Et là, face à Max, tu te sens un peu bête, vu comme il a l'air à l'aise avec l'instrument. Tu n'en montres rien. Tu ne montres jamais rien. Et tu poses ta question avec nonchalance. Quelque part, tu mises un peu sur le fait que Max est un sang-pur aussi, et qu'il peut sans doute comprendre d'où vient ta méconnaissance de l'objet.
« Hein ? Ah, ça ! Un téléphone portable. »
Un téléphone portable. La dénomination résonne. L'artiste l'a utilisée, lui aussi, et ton intérêt est clairement piqué. Tu regardes la surface lisse que te montre Max, tente d'en déterminer l'usage précis.
« C’est un outil de technologie moldue, c’est très efficace et discret ! »
Il ne pouvait pas mieux choisir ses mots. Efficace, et discret. Tu ne peux pas t'empêcher de voir instantanément l'utilité que tu pourrais y trouver.
Parce que jamais tes parents ne sauraient s'en servir, n'est-ce pas ?
« Il permet d’envoyer des messages à quelqu’un de façon instantanée ou de l’appeler, que ce soit juste le son ou en vidéo aussi. Il fait également plein d’autres choses mais personnellement, je préfère me cantonner à ces fonctions-là. Ce n’est pas facile d’utilisation la première fois qu’on en a un en main mais je ne peux plus m’en passer, à mon grand regret ! »
T'esquisses un sourire à l'addiction que l'outil semble générer. Mais tu peux pas t'empêcher d'en voir déjà mille utilisations possibles. Ne serait-ce que pour échapper à ta famille. T'observes l'écran qu'il t'indique, mais t'as beau le retourner dans tous les sens, t'as du mal à en comprendre le fonctionnement. Et puis l'écran s'allume et le nom de Peter s'affiche. Peter, et une aubergine. Tu observes l'écran sans manifester de sentiment particulier bien que ton esprit cherche à comprendre le sens de ce message, et si pendant une seconde, t'essaies de croire à quelque chose d'anodin, force t'es d'admettre que tu n'es pas naïf à ce point.
Tu sais ce qu'il peut se passer dans leur chambre à coucher. Tu connais leur relation. Et tu l'as expérimentée. Et si t'avais encore le moindre doute, la rougeur des joues de ton ami le dissipe instantanément. Tu lances un bref regard en sa direction pour le voir, mais tu ne dis rien de plus que :
-T'as un message si je comprends bien.
Et tu lui tends à nouveau l'appareil.
-C'est vrai que ça a l'air très pratique...
C'est un euphémisme. T'es déjà en train d'évaluer toutes les possibilités, et tu meurs d'envie de pouvoir partager ça avec Cat.
Et même si tu ne l'avoueras à personne, tu regrettes un peu de ne pas avoir su avant, pour l'artiste...
« Hein ? Ah, ça ! Un téléphone portable. »
Un téléphone portable. La dénomination résonne. L'artiste l'a utilisée, lui aussi, et ton intérêt est clairement piqué. Tu regardes la surface lisse que te montre Max, tente d'en déterminer l'usage précis.
« C’est un outil de technologie moldue, c’est très efficace et discret ! »
Il ne pouvait pas mieux choisir ses mots. Efficace, et discret. Tu ne peux pas t'empêcher de voir instantanément l'utilité que tu pourrais y trouver.
Parce que jamais tes parents ne sauraient s'en servir, n'est-ce pas ?
« Il permet d’envoyer des messages à quelqu’un de façon instantanée ou de l’appeler, que ce soit juste le son ou en vidéo aussi. Il fait également plein d’autres choses mais personnellement, je préfère me cantonner à ces fonctions-là. Ce n’est pas facile d’utilisation la première fois qu’on en a un en main mais je ne peux plus m’en passer, à mon grand regret ! »
T'esquisses un sourire à l'addiction que l'outil semble générer. Mais tu peux pas t'empêcher d'en voir déjà mille utilisations possibles. Ne serait-ce que pour échapper à ta famille. T'observes l'écran qu'il t'indique, mais t'as beau le retourner dans tous les sens, t'as du mal à en comprendre le fonctionnement. Et puis l'écran s'allume et le nom de Peter s'affiche. Peter, et une aubergine. Tu observes l'écran sans manifester de sentiment particulier bien que ton esprit cherche à comprendre le sens de ce message, et si pendant une seconde, t'essaies de croire à quelque chose d'anodin, force t'es d'admettre que tu n'es pas naïf à ce point.
Tu sais ce qu'il peut se passer dans leur chambre à coucher. Tu connais leur relation. Et tu l'as expérimentée. Et si t'avais encore le moindre doute, la rougeur des joues de ton ami le dissipe instantanément. Tu lances un bref regard en sa direction pour le voir, mais tu ne dis rien de plus que :
-
Et tu lui tends à nouveau l'appareil.
-
C'est un euphémisme. T'es déjà en train d'évaluer toutes les possibilités, et tu meurs d'envie de pouvoir partager ça avec Cat.
Et même si tu ne l'avoueras à personne, tu regrettes un peu de ne pas avoir su avant, pour l'artiste...
– the best –
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Jeu 18 Aoû 2022 - 23:01
Tea for two ft. @James Blackthorn | 17.08.22Maximilien observe le visage de James à la recherche d’une quelconque émotion. Il a toujours été discret dans ses sentiments quand le Français, lui, est un vrai livre ouvert. On lui a déjà fait la remarque, même s’il a déjà par le passé eu à cacher ses émotions. Surtout la colère, il est plutôt bon pour la dissimuler. Chez James, c’est carrément un automatisme. La plupart du temps, il ne sait même pas si ce qu’il raconte provoque quoi que ce soit chez le sorcier. C’est en l’observant attentivement pendant leurs conversations qu’il a appris à repérer les quelques expressions incontrôlées du Blackthorn. Désormais, il arrive presque à savoir quand il est amusé ou quand il est gêné. Comme à cet instant. Ou alors n’est-ce que la projection de sa propre honte ? Non pas qu’il en ressente à l’idée de partager ce type de message avec Peter, mais de là à se faire lire par son cousin… c’est tout autre chose. Il s’en veut de lui imposer une telle vision. La dernière chose dont il doit avoir envie, c’est d’imaginer un membre de sa famille en plein coït avec l’un de ses amis. C’est bien ce qu’ils sont, n’est-ce pas ? Il aime à le croire.
Bien évidemment, si James garde un visage presque impassible, il n’en est rien pour Maximilien qui ne pourrait pas devenir plus rouge, même s’il le voulait. Il s’avère que le Summerbee n’est pas aussi démonstratif en public qu’on pourrait le penser. Il aime que l’intimité reste là où elle est, dans le confort de sa relation amoureuse. Quel besoin y a-t-il à l’étaler aux yeux de tous ? Il récupère rapidement (TRÈS rapidement) le téléphone et efface la notification en un éclair. De toute façon, c’est trop tard maintenant mais le sorcier se dit qu’avec un peu de chance, James n’a aucune idée de la signification de ces émoticônes. Après tout, il n’a jamais utilisé un portable de sa vie donc comment le saurait-il ? Maximilien compte bien jouer sur son ignorance, même s’il trouve dommage d’en arriver là. C’est pour le bien de leur relation, se répète-t-il…
« Ah oui c’est… hum… On est en train de tester de nouvelles recettes histoire de changer de la malbouffe, tu vois. Enfin bref. » Il se racle la gorge et une part de lui sait bien que ce mensonge, plus ridicule que jamais, ne trouvera pas son public. Tant pis, il aura essayé. Il préfère rebondir rapidement sur les fonctionnalités de l’outil et se demande même si James n’y trouverait pas de l’intérêt.
« Ce n’est pas très populaire parmi les sang-purs, je te l’accorde, mais son utilisation tend à se généraliser parmi les sorciers. Personnellement, je n’y vois pas d’inconvénient tant que c’est utilisé à bon escient. Il y a même une application dessus où tu peux partager des photos ou des vidéos, c’est plutôt drôle ! J’aime bien y mettre des trucs de temps en temps, même si ça ne saurait remplacer les vrais amitiés. » L’étudiant hausse les épaules et penche la tête vers son thé, qu’il renifle quelques secondes avant de se redresser d’un air ravi. Il s’empare alors de sa cuillère et prend un morceau de gâteau, celui-là même qui le fait saliver depuis qu’il a pris son service. Et au goût, il est vraiment excellent. C’est seulement à ce moment-là qu’il se rend compte qu’il avait vraiment faim.
« Mmmh, trop bon ! Est-ce que tu serais intéressé pour en avoir un ? Le téléphone hein, pas le gâteau, ahah. »
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Ven 19 Aoû 2022 - 11:12
Tu caches toujours tout, et faut dire ce qui est, à cet instant, ça t'arrange bien. T'as pas envie du tout de dévoiler ta gêne, tu préfères de loin passer le sujet sous silence. Et tu songes que ça doit bien arranger Max, quelque part, parce que tu n'imagines pas ton ami avoir très envie que tu imagines la scène qui se cache derrière ce pictogramme entre lui et ton cousin. Même si force t'est d'admettre que l'image se forme dans ta tête bien malgré toi, superposée à celle de l'artiste dans ton souvenir. De quoi te mettre beaucoup plus mal à l'aise que tu ne le laisses paraître.
Max récupère l'outil à la vitesse de l'éclair, et en efface la surbrillance d'un geste habile.
« Ah oui c’est… hum… On est en train de tester de nouvelles recettes histoire de changer de la malbouffe, tu vois. Enfin bref. »
-Je vois.
Tu réponds le plus sobrement du monde, en allant plus ou moins dans son sens, histoire de laisser là ce sujet gênant. Pour autant, tu ne mens même pas vraiment. Tu vois, réellement. Un peu trop bien, même. Mais c'est tout aussi bien qu'on revienne à l'instrument moldu en lui-même et non à ce qui s'y est affiché, et tu accueilles le retour à ce point de la conversation avec un hochement de tête approbateur.
« Ce n’est pas très populaire parmi les sang-purs, je te l’accorde, mais son utilisation tend à se généraliser parmi les sorciers. »
Ce point attire particulièrement ton attention, bien évidemment. Les sang-purs ne l'utilisent guère - tu en es la preuve vivante pour l'heure - et ça t'arrange bien.
« Personnellement, je n’y vois pas d’inconvénient tant que c’est utilisé à bon escient. Il y a même une application dessus où tu peux partager des photos ou des vidéos, c’est plutôt drôle ! J’aime bien y mettre des trucs de temps en temps, même si ça ne saurait remplacer les vrais amitiés. »
-Les patronus et les hiboux non plus...
L'outil diffère, mais le résultat reste semblable, non ? Pour ce qui te concerne, tu n'as même pas été assidu par hibou, et probablement que tu n'es pas un bon exemple. Mais tu te dis que si tu avais bénéficié d'un tel outil susceptible de passer sous le radar parental, tu aurais peut-être pu garder plus de lien avec ceux qui t'ont cruellement manqué pendant ces deux années au loin.
Tu hésites encore à demander plus de détail, et de démonstration, un peu refroidi à l'idée de te retrouver à nouveau face à un message de ton cousin, et tu sirotes ton thé en silence, semblant perdu dans tes pensées. Le doux parfum de la lavande t'apaise comme si Cat était près de toi, et la nostalgie te gagne un peu. Ces fragrances te parlent définitivement plus que de raison. Mais tu n'as pas encore touché à ton gâteau. C'est la réaction de ton ami qui t'en rappelle la présence.
« Mmmh, trop bon ! Est-ce que tu serais intéressé pour en avoir un ? Le téléphone hein, pas le gâteau, ahah. »
-Le téléphone bien sûr, le gâteau j'en ai déjà un.
D'ailleurs à ce sujet, tu reposes et te saisis à ton tour de ta cuillère pour détacher une bouchée de la part qui t'est octroyée. Tu portes l'ustensile à hauteur de ton nez, une sorte de tic que tu as depuis toujours, cherchant toujours à humer le parfum des choses avant même qu'elles ne touchent ton palais, et tu hoches la tête, confirmant à ta manière sobre les dires de ton vis-à-vis.
-Il est effectivement délicieux. Il y a un peu de vanille, n'est-ce pas ?
Tu savoures un instant de plus ta douceur, avant de reposer ta cuillère, t'emparer à nouveau de ta tasse que tu gardes un peu en main pour savourer son doux breuvage, et revenir au sujet précédent - qui t'intéresse toujours particulièrement.
-Aussi surprenant que cela puisse paraître... Je dois bien admettre que oui, je serais assez intéressé...
Tu es déjà en train d'évaluer les possibilités de contact entre vous deux, déjà, et tu songes qu'il sera probablement facile de le retrouver et de poursuivre sur ta lancée de garder vivace votre amitié avec un tel outil. Et puis surtout, tu es clairement en train de songer à tout ce que ça te permettrait de mettre en place avec Cat, sans que vos parents n'en aient conscience.
-C'est un outil moldu. J'imagine que ça fonctionne... comme la radio ? A l'électricité ? Mais comment... ?
Rien ne relie l'objet à une quelconque prise, après tout, et ça t'intrigue. Le côté portatif te semble extrêmement pratique, le format aisément dissimulable. Que des avantages pour l'heure. Sauf si vous vous faites prendre, évidemment, mais tu envisages déjà mille sorts de protection et de dissimulation pour vous protéger.
Max récupère l'outil à la vitesse de l'éclair, et en efface la surbrillance d'un geste habile.
« Ah oui c’est… hum… On est en train de tester de nouvelles recettes histoire de changer de la malbouffe, tu vois. Enfin bref. »
-
Tu réponds le plus sobrement du monde, en allant plus ou moins dans son sens, histoire de laisser là ce sujet gênant. Pour autant, tu ne mens même pas vraiment. Tu vois, réellement. Un peu trop bien, même. Mais c'est tout aussi bien qu'on revienne à l'instrument moldu en lui-même et non à ce qui s'y est affiché, et tu accueilles le retour à ce point de la conversation avec un hochement de tête approbateur.
« Ce n’est pas très populaire parmi les sang-purs, je te l’accorde, mais son utilisation tend à se généraliser parmi les sorciers. »
Ce point attire particulièrement ton attention, bien évidemment. Les sang-purs ne l'utilisent guère - tu en es la preuve vivante pour l'heure - et ça t'arrange bien.
« Personnellement, je n’y vois pas d’inconvénient tant que c’est utilisé à bon escient. Il y a même une application dessus où tu peux partager des photos ou des vidéos, c’est plutôt drôle ! J’aime bien y mettre des trucs de temps en temps, même si ça ne saurait remplacer les vrais amitiés. »
-
L'outil diffère, mais le résultat reste semblable, non ? Pour ce qui te concerne, tu n'as même pas été assidu par hibou, et probablement que tu n'es pas un bon exemple. Mais tu te dis que si tu avais bénéficié d'un tel outil susceptible de passer sous le radar parental, tu aurais peut-être pu garder plus de lien avec ceux qui t'ont cruellement manqué pendant ces deux années au loin.
Tu hésites encore à demander plus de détail, et de démonstration, un peu refroidi à l'idée de te retrouver à nouveau face à un message de ton cousin, et tu sirotes ton thé en silence, semblant perdu dans tes pensées. Le doux parfum de la lavande t'apaise comme si Cat était près de toi, et la nostalgie te gagne un peu. Ces fragrances te parlent définitivement plus que de raison. Mais tu n'as pas encore touché à ton gâteau. C'est la réaction de ton ami qui t'en rappelle la présence.
« Mmmh, trop bon ! Est-ce que tu serais intéressé pour en avoir un ? Le téléphone hein, pas le gâteau, ahah. »
-
D'ailleurs à ce sujet, tu reposes et te saisis à ton tour de ta cuillère pour détacher une bouchée de la part qui t'est octroyée. Tu portes l'ustensile à hauteur de ton nez, une sorte de tic que tu as depuis toujours, cherchant toujours à humer le parfum des choses avant même qu'elles ne touchent ton palais, et tu hoches la tête, confirmant à ta manière sobre les dires de ton vis-à-vis.
-
Tu savoures un instant de plus ta douceur, avant de reposer ta cuillère, t'emparer à nouveau de ta tasse que tu gardes un peu en main pour savourer son doux breuvage, et revenir au sujet précédent - qui t'intéresse toujours particulièrement.
-
Tu es déjà en train d'évaluer les possibilités de contact entre vous deux, déjà, et tu songes qu'il sera probablement facile de le retrouver et de poursuivre sur ta lancée de garder vivace votre amitié avec un tel outil. Et puis surtout, tu es clairement en train de songer à tout ce que ça te permettrait de mettre en place avec Cat, sans que vos parents n'en aient conscience.
-
Rien ne relie l'objet à une quelconque prise, après tout, et ça t'intrigue. Le côté portatif te semble extrêmement pratique, le format aisément dissimulable. Que des avantages pour l'heure. Sauf si vous vous faites prendre, évidemment, mais tu envisages déjà mille sorts de protection et de dissimulation pour vous protéger.
– the best –
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Ven 19 Aoû 2022 - 14:11
Tea for two ft. @James Blackthorn | 17.08.22Expliquer à quoi peut servir un téléphone portable est bien plus rassurant pour Maximilien que de trouver une raison expliquant le message qu’il a reçu et qui ne les mette pas l’un comme l’autre mal à l’aise. Et en fin de compte, son discours se fait plutôt fluide. Il n’a pas besoin de se creuser la tête très longtemps pour trouver des arguments en faveur de cette technologie moldue et contre toute attente, James l’écoute avec plus d’attention qu’il ne l’espérait. Il hoche de la tête à la mention des patronus et hiboux, même si ce système est bien moins discret et beaucoup plus contrôlé à ses yeux. Ses parents ne peuvent pas avoir accès à ses messages privés avec Peter quand ils sont susceptibles d’intercepter ses lettres, par exemple. Mais ce n’est pas comme s’il les côtoyait tous les jours non plus… Il trouve simplement les textos plus “privés”, surtout lorsqu’il est à l’université et qu’il ne veut pas que tout le monde sache que quelqu’un lui a envoyé une missive pour lui remonter le moral ou lui raconter ses déboires.
Il rit légèrement à ce qu’il prend pour une tentative d’humour de la part de James, ce en tentant de ne pas mettre de miettes partout. Il aime à croire que c’en est une parce qu’elles sont rares et c’est la preuve que le Blackthorn se détend en sa présence. Est-il possible qu’il se mette à lui faire confiance ? Assez en tout cas pour partager une blague avec lui, aussi futile soit-elle. Maximilien a un sourire fier lorsque son ami lui affirme que son choix de gâteau est bon.
« Oui, en effet ! Je trouve que ça ajoute un peu de douceur, pas toi ? » La conversation est simple, comme à peu près toutes celles qu’ils ont eu depuis leurs retrouvailles à Hungcalf et cela convient parfaitement à Maximilien qui sait reconnaître et respecter les limites des interactions de James. Il n’a pas besoin de discussion profonde pour savoir qu’une personne apprécie sa compagnie.
« Ah oui ? Vraiment ? » L’étonnement se retranscrit dans sa voix et il s’excuse aussitôt. « Désolé, je ne voulais pas paraître aussi surpris. » C’est qu’il n’a pas l’habitude de convaincre les sang-purs conservateurs aussi rapidement. Il pensait que James serait plus récalcitrant à l’idée d’utiliser une machine purement moldue mais il faut croire que son temps en Égypte l’a réellement changé. Pour le mieux, selon le point de vue du Leroy.
« Alors oui, ça fonctionne un peu pareil que la radio, par ondes… comment ils appellent ça déjà ? Hum… des ondes hertziennes ! En gros, tu envoies un signal par les ondes avec ton téléphone qui est intercepté par une antenne, qui l’envoie à son destinataire via des bandes de fréquence. C’est très… abstrait comme concept, même pour moi ! Tout est invisible et très rapide à la fois. Et puis, le téléphone comporte un temps de vie éveillé, qu’ils appellent une “batterie”, qu’il faut recharger par l’électricité de temps en temps pour qu’il continue de fonctionner. C’est un peu handicapant mais ça fait l’affaire. Faut-il encore avoir des prises électriques chez soi ! » Il vérifie qu’il n’y a plus de messages sur son téléphone et le donne de nouveau à James. « Je ne sais pas si c’est très compréhensible ? Le mieux c’est de s’en servir pour comprendre. »
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Sam 20 Aoû 2022 - 22:16
T'as vraiment pas envie qu'on s'appesantisse sur le message que Max a reçu, mais alors vraiment pas. En revanche, en apprendre davantage sur l'outil qu'il est en train de te présenter, ça t'intéresse grandement. Sans doute bien plus qu'il ne l'aurait imaginé, venant de ta part, et tu comprends sa surprise, que tu lis sur son visage. Ton ami a toujours été un livre ouvert, quand toi, tu te mures dans l'impassibilité. Tu ne laisses jamais rien paraître, ou tout au moins tu t'en efforces au maximum. C'est ce qu'on t'a toujours inculqué, et tu ne sais pas vraiment comment t'en défaire quand bien même t'as pu craquer, parfois, auprès de l'artiste.
Mais Max, ça n'est pas n'importe qui. Et en sa compagnie, tu t'autorises même quelque trait d'humour. Parce que ce n'est pas un inconnu, parce qu'il a toujours été bienveillant, et parce que... Et bien en réalité, à qui d'autre peux-tu faire confiance ? A qui autour de toi peux-tu l'accorder, ne serait-ce qu'un minimum ?
Et tu ne parles pas seulement du gâteau que vous dégustez, tout délicieux soit-il au demeurant.
« Oui, en effet ! Je trouve que ça ajoute un peu de douceur, pas toi ? »
-De la douceur, de la rondeur. Le moelleux de la pâte... Et l'acidité fine des myrtilles... L'équilibre est parfait.
Tu reprends une cuillerée, hochant la tête d'un air approbateur. T'as eu l'habitude de goûter les tests pâtissiers de Tertia, de mettre des mots sur les saveurs et tes ressentis, et tu te rends à peine compte que tu fais de même à cet instant. Et puis Max poursuit ses explications sur ces téléphones, et te demande si tu y trouverais un intérêt. Tu sais d'avance qu'il ne s'attendra pas à la réponse que tu t'apprêtes à formuler.
« Ah oui ? Vraiment ? Désolé, je ne voulais pas paraître aussi surpris. »
-Je comprends, il y a de quoi.
T'es pas idiot, et à vrai dire, il y a quelques années, tu n'aurais probablement même pas écouté les explications, alors tu ne peux vraiment pas lui tenir rigueur de sa surprise. Cela n'empêche que tu es réellement intéressé, et tu cherches à approfondir le sujet. Tu doutes de pouvoir comprendre tout ce qu'il apportera comme explication, faute de connaître l'autre monde comme il faudrait, mais tu l'écoutes néanmoins avec attention.
« Alors oui, ça fonctionne un peu pareil que la radio, par ondes… comment ils appellent ça déjà ? Hum… des ondes hertziennes ! »
Déjà là, tu fronces les sourcils, pas très certain de comprendre de quoi il retourne. Pour toi, la radio, c'est la magie qui la met en route. Tu n'as aucune idée de ce que sont ces ondes. Et si tu as eu notion de cette "électricité" dont tu as fait mention, il faut bien admettre que tu ne l'utilises guère.
« En gros, tu envoies un signal par les ondes avec ton téléphone qui est intercepté par une antenne, qui l’envoie à son destinataire via des bandes de fréquence. C’est très… abstrait comme concept, même pour moi ! Tout est invisible et très rapide à la fois. »
T'essaies de visualiser, et ça n'a rien de très évident. Tu imagines un appareil de ce type lancer un sort qui percute une antenne - à défaut d'en comprendre le concept, tu en as déjà vu parsemer la lande écossaise - et le sort rebondir vers un autre appareil. La façon dont le destinataire seul le reçoit reste complètement obscur pour toi, cependant et tu retournes la question dans tous les sens. Ce que tu retiens, et qui t'intéresse au plus haut point, c'est le côté invisible et rapide.
« Et puis, le téléphone comporte un temps de vie éveillé, qu’ils appellent une “batterie”, qu’il faut recharger par l’électricité de temps en temps pour qu’il continue de fonctionner. C’est un peu handicapant mais ça fait l’affaire. Faut-il encore avoir des prises électriques chez soi ! »
C'est là que le bas blesse : chez toi, assurément, tu ne pourras pas recharger l'appareil. Cette batterie, comme il dit, ne servira pas longtemps. Comment feras-tu alors ?
« Je ne sais pas si c’est très compréhensible ? Le mieux c’est de s’en servir pour comprendre. »
Tu reprends l'appareil en main avec circonspection.
-C'est un problème, en effet , reprends-tu concernant la recharge présentée. Il n'y a évidemment pas de... prise ? au manoir...
Tu retournes l'appareil dans tous les sens, avise l'encoche du câble de rechargement que tu appréhendes mal. Tu n'oses guère tapoter sur l'écran sur lequel le pictogramme est apparu précédemment, pas très certain de ce qu'il te faudrait faire pour t'en servir réellement, et un peu inquiet à la fois de faire une bêtise - à la manière d'une potion qui mal maîtrisée pourrait exploser - et de tomber à nouveau sur un message de ton cousin... Tu réfléchis, et songes à cette information que tu avais jugée inutile jusque-là : celle qui consistait à prévenir les utilisateurs d'appareils moldus que ceux-ci seraient sans effet à l'université - comme à Poudlard - brouillés qu'ils seraient par la magie.
-Il me semblait que ce genre de choses était inopérant à l'université du fait de la magie... Comment tu fais en ce cas ?
Tes questions manifestent clairement ton intérêt, c'est un fait. Tu cherches à en appréhender le maximum - autant que ta culture de sang-pur peut te le permettre - afin d'établir si oui ou non tu pourrais user de ce genre d'appareil sans que les tiens n'en soient informés...
Mais Max, ça n'est pas n'importe qui. Et en sa compagnie, tu t'autorises même quelque trait d'humour. Parce que ce n'est pas un inconnu, parce qu'il a toujours été bienveillant, et parce que... Et bien en réalité, à qui d'autre peux-tu faire confiance ? A qui autour de toi peux-tu l'accorder, ne serait-ce qu'un minimum ?
Et tu ne parles pas seulement du gâteau que vous dégustez, tout délicieux soit-il au demeurant.
« Oui, en effet ! Je trouve que ça ajoute un peu de douceur, pas toi ? »
-
Tu reprends une cuillerée, hochant la tête d'un air approbateur. T'as eu l'habitude de goûter les tests pâtissiers de Tertia, de mettre des mots sur les saveurs et tes ressentis, et tu te rends à peine compte que tu fais de même à cet instant. Et puis Max poursuit ses explications sur ces téléphones, et te demande si tu y trouverais un intérêt. Tu sais d'avance qu'il ne s'attendra pas à la réponse que tu t'apprêtes à formuler.
« Ah oui ? Vraiment ? Désolé, je ne voulais pas paraître aussi surpris. »
-
T'es pas idiot, et à vrai dire, il y a quelques années, tu n'aurais probablement même pas écouté les explications, alors tu ne peux vraiment pas lui tenir rigueur de sa surprise. Cela n'empêche que tu es réellement intéressé, et tu cherches à approfondir le sujet. Tu doutes de pouvoir comprendre tout ce qu'il apportera comme explication, faute de connaître l'autre monde comme il faudrait, mais tu l'écoutes néanmoins avec attention.
« Alors oui, ça fonctionne un peu pareil que la radio, par ondes… comment ils appellent ça déjà ? Hum… des ondes hertziennes ! »
Déjà là, tu fronces les sourcils, pas très certain de comprendre de quoi il retourne. Pour toi, la radio, c'est la magie qui la met en route. Tu n'as aucune idée de ce que sont ces ondes. Et si tu as eu notion de cette "électricité" dont tu as fait mention, il faut bien admettre que tu ne l'utilises guère.
« En gros, tu envoies un signal par les ondes avec ton téléphone qui est intercepté par une antenne, qui l’envoie à son destinataire via des bandes de fréquence. C’est très… abstrait comme concept, même pour moi ! Tout est invisible et très rapide à la fois. »
T'essaies de visualiser, et ça n'a rien de très évident. Tu imagines un appareil de ce type lancer un sort qui percute une antenne - à défaut d'en comprendre le concept, tu en as déjà vu parsemer la lande écossaise - et le sort rebondir vers un autre appareil. La façon dont le destinataire seul le reçoit reste complètement obscur pour toi, cependant et tu retournes la question dans tous les sens. Ce que tu retiens, et qui t'intéresse au plus haut point, c'est le côté invisible et rapide.
« Et puis, le téléphone comporte un temps de vie éveillé, qu’ils appellent une “batterie”, qu’il faut recharger par l’électricité de temps en temps pour qu’il continue de fonctionner. C’est un peu handicapant mais ça fait l’affaire. Faut-il encore avoir des prises électriques chez soi ! »
C'est là que le bas blesse : chez toi, assurément, tu ne pourras pas recharger l'appareil. Cette batterie, comme il dit, ne servira pas longtemps. Comment feras-tu alors ?
« Je ne sais pas si c’est très compréhensible ? Le mieux c’est de s’en servir pour comprendre. »
Tu reprends l'appareil en main avec circonspection.
-
Tu retournes l'appareil dans tous les sens, avise l'encoche du câble de rechargement que tu appréhendes mal. Tu n'oses guère tapoter sur l'écran sur lequel le pictogramme est apparu précédemment, pas très certain de ce qu'il te faudrait faire pour t'en servir réellement, et un peu inquiet à la fois de faire une bêtise - à la manière d'une potion qui mal maîtrisée pourrait exploser - et de tomber à nouveau sur un message de ton cousin... Tu réfléchis, et songes à cette information que tu avais jugée inutile jusque-là : celle qui consistait à prévenir les utilisateurs d'appareils moldus que ceux-ci seraient sans effet à l'université - comme à Poudlard - brouillés qu'ils seraient par la magie.
-
Tes questions manifestent clairement ton intérêt, c'est un fait. Tu cherches à en appréhender le maximum - autant que ta culture de sang-pur peut te le permettre - afin d'établir si oui ou non tu pourrais user de ce genre d'appareil sans que les tiens n'en soient informés...
– the best –
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Sam 20 Aoû 2022 - 23:15
Tea for two ft. @James Blackthorn | 17.08.22Il est difficile pour le sorcier d’expliquer les tenants et les aboutissants de cette technologie moldue sans s’emmêler lui-même les pinceaux avec un concept qu’il n’est même pas sûr de comprendre totalement. Les ondes, les fréquences, les antennes… il ne fait que répéter ce qu’on lui a dit et peut-être cela n’a-t-il aucun sens car James ne semble pas plus saisir que lui ce qu’il essaye de raconter. Pourtant, l’image mentale qu’il se fait de tout ça est plutôt concrète mais impossible de la retranscrire parfaitement par les mots. Il aura néanmoins essayé ! Pour lui laisser le temps d’ingérer toutes ces informations, Maximilien met son téléphone à disposition du Blackthorn, qui finit par s’en emparer. Cette fois, pas de message bizarre ou gênant, bien qu’ils ne soient à l’abri de rien.
« Si c’est comme à l’université ou chez mes parents, j’imagine en effet… » Ce sera handicapant pour James mais à l’instant où ils mentionnent ce problème, Maximilien se souvient d’un détail très important qu’on lui a donné il y a quelques mois de cela. C’est vrai qu’il n’utilise pas toujours ce sortilège étant donné que l’appartement de son cousin et celui de Peter sont équipés de prises électriques moldus mais dans la situation de James, cela peut lui être utile.
« Ah, j’allais y venir ! C’est vrai que ce n’est pas fait pour fonctionner dans ces endroits-là, la magie brouille les ondes dont je t’ai parlé. Mais il existe des sortilèges qui permettent de contourner ce brouillage. Je dois les avoir écrit quelque part pour m’en souvenir, j’avoue qu’il m’arrive de laisser la magie faire son effet à Hungcalf pour ne pas avoir constamment le nez sur mon téléphone quand j’y suis ! Et pour en revenir à ce système de batterie et de prise électrique moldue, il y a aussi un sortilège pour recharger le téléphone sans avoir besoin de ces techniques. Je te les donnerai si tu te décides réellement à prendre un téléphone. C’est vrai que pour toi au Manoir, ce sera bien plus efficace de passer par la magie ! Même si je me demande parfois s’ils sont suffisamment coriaces pour supporter autant d’énergie… » Il fait une petite moue en regardant son téléphone qui, jusque-là, a toujours bien tenu le coup. Cela arrive qu’il se décharge plus vite que d’habitude ou qu’il soit un peu plus lent, mais Maximilie n’a jamais eu à trop s’en plaindre. Il faut dire que son usage reste restreint. Hormis les sms, les appels, wizardgram et quelques recherches rapides en ligne, il ne fait pas grand-chose de plus avec son appareil ! Et il soupçonne James de ne pas avoir besoin de faire plus que cela également.
« Je pourrais t’aider à en choisir un si tu veux, même si je ne suis pas vraiment un expert en la matière. On pourra s’échanger nos numéros et converser ! Ce serait fun. Enfin, si t’es ok bien sûr ! » Avec le temps, Maximilien a appris que forcer le Blackthorn à faire quelque chose ne mène à rien, alors il y va toujours doucement avec lui. Selon son propre rythme quoi. Il ne fait jamais rien sans être sûr que James soit parfaitement à l’aise avec l’idée. Le Français est persuadé que c’est comme ça qu’une amitié peut durer et jusqu’à présent, cela se passe plutôt bien entre eux !
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Mar 23 Aoû 2022 - 13:24
L'éther au bout des doigts et le regard clair, Cataleya papillonnait encore un peu. Lovée dans ses couvertures aux motifs floraux. Elle s'était étiré sous les premiers rayons du soleil mais s'était rendormi peu de temps après, infiniment heureuse, s'octroyant pour la première fois en deux ans une matinée aussi grasse que nonchalante. En d'autre circonstance, peut être -sans doute même- aurait-elle plongé dans un cercle de culpabilité devant l'immensité de travail à fournir, mais elle n'en fit pour le moment rien et se détacha de tout jugement lorsqu'elle aperçu une tasse de thé fumer sur sa table de chevet. Au diable les préparations de rentrée, elle avait son bouquet de rose, sa tasse aux motifs d'étoile et deux biscuits aux amandes posé tout près de son nez. Pour un peu elle aurait réclamé un câlin pour compléter ce petit bonheur personnel mais c'est après quelques appels infructueux à l'encontre de James qu'elle comprit qu'il avait déjà filé. Le fourbe.
« -Tant pis pour toi, Ice. Ca me fera plus de place. » Murmura t'elle à peine, se recroquevillant un peu plus pour nicher au mieux dans un cocon de douceur.
Mais voilà, elle lui avait énuméré la veille chaque point qui composerait son emploi du temps, et force était d'admettre que l'horloge menaçait déjà le rythme de celui-ci. Si elle s'acharnait à traîner de la sorte, c'était dans l'angoisse et la course qu'elle devrait boucler tout ce qu'elle avait à faire. Et elle n'était pas certaine que ce soit un juste prix à payer pour quelques minutes supplémentaire passé au lit. Ses grands yeux bleu s'étaient brusquement ouvert et, inlassablement, elle retraçait tout les ouvrages recommandé par ses professeurs qu'elle n'avait pas eu le temps de finir. Le fait qu'il fallait qu'elle renouvelle son inscription chez les Nymphes, qu'elle leur accorde un peu plus de temps cette année, qu'il devenait véritablement urgent de trouver un professeur particulier de duel car il était hors de question qu'elle s'inscrive dans ce nouveau club pour se ridiculiser, qu'il fallait qu'elle se pèse aussi, parce que sa robe préféré semblait se resserrer de jour en jour et que ça l'effrayait au plus haut point. D'autant plus qu'il était hors de question de faire sa rentrée sans elle. Et puis tout ce retard qu'elle accumulait en DCFM... Le dernier trimestre lui avait semblé tant nébuleux qu'il était étonnant qu'elle en soit sorti sans trop de casse, mais qui lui assurait qu'elle en ferait de même cette année ? Sa mère lui arracherait les yeux si elle osait rentrer drapé du voile de la honte. Plus encore si cela la faisait trébucher au milieu de sa huitième année.
Dans un grondement à peine contenu, la jolie rousse s'évertua à se préparer, fusilla son reflet du regard lorsqu'elle l'entraperçu au détour d'un couloir, mais prit tout de même le temps de saluer son oncle d'un baisé sur la joue. Comme toujours.
« - Je me dois de réviser mais je ne rentre pas tard, promis ». Glissa t'elle dans un souffle infiniment doux. On ne lui avait rien demandé, pas même adressé un regard à dire vrai, mais indiquer les lieux qu'elle s'apprêtaient à explorer, quand, et surtout avec qui était devenu un rituel tant ancré dans son esprit qu'il lui paraissait aujourd'hui inconcevable de partir sans.
Conquérante, les cheveux ramenés en une queue de chevale haute, Quarta avait abattu ses talons aiguilles sur les pavés sales de Myrddin Wyllt District. Deux livres, traitant pour l'un des loups-garou, pour l'autre de la dégénérescence des maladies de sang, solidement plaqué contre sa poitrine. Elle avait espéré trouver en cette rue un petit coin tranquille et, s'il le choix le plus évident semblait se cristalliser autour de la moufette enchantée, c'était d'une moue un peu pincée que la jeune femme poussa la porte après quelque seconde d'hésitation. Elle ne venait plus aussi souvent depuis qu'il avaient embauché Maximilien Leroy, et exigeait toujours un autre serveur lorsqu'elle le faisait. Aussi, lorsqu'elle surprit du coin de l'oeil des adolescentes roucouler à demi, rire, minauder pendue au dos d'un brun, l'héritière Blackthorn leva les yeux au ciel et poussa un long soupire. Il était là. Il était forcément là ce con. Et même pas au travail qui plus est, bravo.
L'espace d'un instant la jeune femme fut tenté de l’interpeller, cravacher de sa langue ce qu'elle jugea ouvertement comme un odieux flegme, mais arqua au contraire un sourcil lorsqu'elle devina les traits de son cousin, là, assis à sa table.
Qu'est-ce que... Les voir plongé en tête à tête autour d'un objet aussi étrange qu'hérétique la révulsa un peu, soyons honnête. Pour autant, cette vision happa suffisamment l'attention de la rousse pour ramener à eux son impérieux pas.
« - Chercherais-tu, après avoir brisé tes vœux et ce d'un autre, a briser ceux qui lie mon fiancé a ma personne, Leroy ? » Le menton sagement posé sur le crâne de James, Cataleya s'était annoncée odieuse. Les cils pointés sur le français à la manière d'une guillotine, prêt à l'abattre. S'il était évident qu'elle n'avait toujours pas pardonné à Maximilien la rupture de ses fiançailles alors que, le monde entier l'avait déjà fait, -clairement plus par principe que par inimitié-, il était tout autant criant qu'autre chose excitait son fiel. Et il n'y avait qu'à observer la manière dont elle s'était penché sur James, ou la façon dont elle dardait des regards noirs pour comprendre qu'elle marquait clairement son territoire. Piquée par la pointe de la Jalousie, ou une défiance toute particulière à l'égard d'un voleur de mari.
« -Puis-je ? » Question rhétorique. Elle n'a à dire vrai que faire de la réponse et s'installe d'ors et déjà à table, les cuisses croisées, ses livres froidement abattu sur la table. Tout près de cet objet moldu qu'elle toise à la manière d'un chat sauvage. « -J'ai une pensée toute particulière pour le hibou qui a perdu son travail à cause de cette chose. M'enfin. De quoi parliez vous ? »
« -Tant pis pour toi, Ice. Ca me fera plus de place. » Murmura t'elle à peine, se recroquevillant un peu plus pour nicher au mieux dans un cocon de douceur.
Mais voilà, elle lui avait énuméré la veille chaque point qui composerait son emploi du temps, et force était d'admettre que l'horloge menaçait déjà le rythme de celui-ci. Si elle s'acharnait à traîner de la sorte, c'était dans l'angoisse et la course qu'elle devrait boucler tout ce qu'elle avait à faire. Et elle n'était pas certaine que ce soit un juste prix à payer pour quelques minutes supplémentaire passé au lit. Ses grands yeux bleu s'étaient brusquement ouvert et, inlassablement, elle retraçait tout les ouvrages recommandé par ses professeurs qu'elle n'avait pas eu le temps de finir. Le fait qu'il fallait qu'elle renouvelle son inscription chez les Nymphes, qu'elle leur accorde un peu plus de temps cette année, qu'il devenait véritablement urgent de trouver un professeur particulier de duel car il était hors de question qu'elle s'inscrive dans ce nouveau club pour se ridiculiser, qu'il fallait qu'elle se pèse aussi, parce que sa robe préféré semblait se resserrer de jour en jour et que ça l'effrayait au plus haut point. D'autant plus qu'il était hors de question de faire sa rentrée sans elle. Et puis tout ce retard qu'elle accumulait en DCFM... Le dernier trimestre lui avait semblé tant nébuleux qu'il était étonnant qu'elle en soit sorti sans trop de casse, mais qui lui assurait qu'elle en ferait de même cette année ? Sa mère lui arracherait les yeux si elle osait rentrer drapé du voile de la honte. Plus encore si cela la faisait trébucher au milieu de sa huitième année.
Dans un grondement à peine contenu, la jolie rousse s'évertua à se préparer, fusilla son reflet du regard lorsqu'elle l'entraperçu au détour d'un couloir, mais prit tout de même le temps de saluer son oncle d'un baisé sur la joue. Comme toujours.
« - Je me dois de réviser mais je ne rentre pas tard, promis ». Glissa t'elle dans un souffle infiniment doux. On ne lui avait rien demandé, pas même adressé un regard à dire vrai, mais indiquer les lieux qu'elle s'apprêtaient à explorer, quand, et surtout avec qui était devenu un rituel tant ancré dans son esprit qu'il lui paraissait aujourd'hui inconcevable de partir sans.
Conquérante, les cheveux ramenés en une queue de chevale haute, Quarta avait abattu ses talons aiguilles sur les pavés sales de Myrddin Wyllt District. Deux livres, traitant pour l'un des loups-garou, pour l'autre de la dégénérescence des maladies de sang, solidement plaqué contre sa poitrine. Elle avait espéré trouver en cette rue un petit coin tranquille et, s'il le choix le plus évident semblait se cristalliser autour de la moufette enchantée, c'était d'une moue un peu pincée que la jeune femme poussa la porte après quelque seconde d'hésitation. Elle ne venait plus aussi souvent depuis qu'il avaient embauché Maximilien Leroy, et exigeait toujours un autre serveur lorsqu'elle le faisait. Aussi, lorsqu'elle surprit du coin de l'oeil des adolescentes roucouler à demi, rire, minauder pendue au dos d'un brun, l'héritière Blackthorn leva les yeux au ciel et poussa un long soupire. Il était là. Il était forcément là ce con. Et même pas au travail qui plus est, bravo.
L'espace d'un instant la jeune femme fut tenté de l’interpeller, cravacher de sa langue ce qu'elle jugea ouvertement comme un odieux flegme, mais arqua au contraire un sourcil lorsqu'elle devina les traits de son cousin, là, assis à sa table.
Qu'est-ce que... Les voir plongé en tête à tête autour d'un objet aussi étrange qu'hérétique la révulsa un peu, soyons honnête. Pour autant, cette vision happa suffisamment l'attention de la rousse pour ramener à eux son impérieux pas.
« - Chercherais-tu, après avoir brisé tes vœux et ce d'un autre, a briser ceux qui lie mon fiancé a ma personne, Leroy ? » Le menton sagement posé sur le crâne de James, Cataleya s'était annoncée odieuse. Les cils pointés sur le français à la manière d'une guillotine, prêt à l'abattre. S'il était évident qu'elle n'avait toujours pas pardonné à Maximilien la rupture de ses fiançailles alors que, le monde entier l'avait déjà fait, -clairement plus par principe que par inimitié-, il était tout autant criant qu'autre chose excitait son fiel. Et il n'y avait qu'à observer la manière dont elle s'était penché sur James, ou la façon dont elle dardait des regards noirs pour comprendre qu'elle marquait clairement son territoire. Piquée par la pointe de la Jalousie, ou une défiance toute particulière à l'égard d'un voleur de mari.
« -Puis-je ? » Question rhétorique. Elle n'a à dire vrai que faire de la réponse et s'installe d'ors et déjà à table, les cuisses croisées, ses livres froidement abattu sur la table. Tout près de cet objet moldu qu'elle toise à la manière d'un chat sauvage. « -J'ai une pensée toute particulière pour le hibou qui a perdu son travail à cause de cette chose. M'enfin. De quoi parliez vous ? »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Mar 6 Sep 2022 - 15:55
Tu ne comprends clairement pas complètement de quoi il s'agit, mais ça n'a probablement rien de surprenant : le monde moldu t'es presque complètement inconnu. Presque, parce que tes oeillères se sont un peu baissées, ces deux dernières années. Disons que tu y es moins réfractaire que tu as pu l'être par le passé. Mais tu es bien loin d'en connaître grand chose, et force t'es d'admettre que tu as beau tenter de faire des parallèles sorciers, tu as du mal à appréhender ce qu'il est en train d'évoquer.
« Si c’est comme à l’université ou chez mes parents, j’imagine en effet… »
Cette électricité fait clairement défaut au manoir, et tu peines à trouver une idée probante pour contrecarrer cet écueil. Auquel cas l'engin qui tourne à l'instant entre tes doigts ne te sera d'aucune utilité, et c'est bien dommage, songes-tu. Max vient à ton secours aussitôt, en soulevant un point crucial concernant la recharge de l'appareil, qui suscite ton intérêt aussitôt.
« Ah, j’allais y venir ! C’est vrai que ce n’est pas fait pour fonctionner dans ces endroits-là, la magie brouille les ondes dont je t’ai parlé. Mais il existe des sortilèges qui permettent de contourner ce brouillage. Je dois les avoir écrit quelque part pour m’en souvenir, j’avoue qu’il m’arrive de laisser la magie faire son effet à Hungcalf pour ne pas avoir constamment le nez sur mon téléphone quand j’y suis ! Et pour en revenir à ce système de batterie et de prise électrique moldue, il y a aussi un sortilège pour recharger le téléphone sans avoir besoin de ces techniques. Je te les donnerai si tu te décides réellement à prendre un téléphone. C’est vrai que pour toi au Manoir, ce sera bien plus efficace de passer par la magie ! Même si je me demande parfois s’ils sont suffisamment coriaces pour supporter autant d’énergie… »
Ca, tu ne sauras le dire qu'à l'usage, bien évidemment, mais ces contournements sorciers sont une aubaine pour toi assurément. Tu as beau ne rien laisser paraître sur ton visage, tu regardes le jaune comme un sauveur à cet instant : cet objet, ses applications, et les solutions que ton ami semble pouvoir apporter t'ouvrent clairement nombre de portes que tu n'aurais pas soupçonnées il y a encore peu de temps.
« Je pourrais t’aider à en choisir un si tu veux, même si je ne suis pas vraiment un expert en la matière. On pourra s’échanger nos numéros et converser ! Ce serait fun. Enfin, si t’es ok bien sûr ! »
Tu hoches la tête. A vrai dire, tu ne t'étais même pas vraiment posé la question de savoir si tu communiquerais ou non avec le Summerbee : ça te semblait couler de source. Ne serait-ce que pour t'assurer que tout fonctionne correctement - et t'y faire aussi, car tu ne doutes pas un instant que tu auras besoin d'entraînement. Tu n'admettras pas immédiatement non plus que tu imagines déjà en partie les échanges que tu pourrais avoir avec ta promise, à l'insu de vos parents. L'idée seule te réchauffe le coeur - et à vrai dire, ce petit goût d'interdit aussi.
Tu reconnais son pas avant même de la voir ou d'entendre sa voix. Aussi n'es-tu guère surpris quand son menton vient se poser sur ton crâne. A peine laisses-tu entrevoir le mince sourire qui effleure subrepticement tes lèvres à son injonction.
« - Chercherais-tu, après avoir brisé tes vœux et ceux d'un autre, à briser ceux qui lient mon fiancé à ma personne, Leroy ? »
Tu ne réponds rien, quand bien même sais-tu parfaitement qu'il n'y a en réalité là rien à craindre. Maximilien est ton ami d'assez longue date pour que tu saches parfaitement où en sont tes sentiments à son égard. Et de ce que tu as pu en comprendre, il est bien trop épris de ton cousin pour qu'il y ait le moindre risque. Par ailleurs, pour ce qui te concerne, tes sentiments ne concernent réellement que deux personnes, et si l'une prend place à tes côtés à cet instant, l'autre se trouve à des milliers de kilomètres d'ici - sans doute pour son plus grand bien, comme tu craindrais clairement pour sa vie s'il se rapprochait de toi à présent.
« - Puis-je ? »
Là encore, nulle réponse ne passe tes lèvres, mais elle n'en attendait de toutes les manières aucune. Tu ne réagis pas davantage au coup sec de ses livres sur la table, alors qu'elle toise le téléphone que tu reposes doucement sur le bois pour le pousser vers son propriétaire.
« - J'ai une pensée toute particulière pour le hibou qui a perdu son travail à cause de cette chose. M'enfin. De quoi parliez vous ? »
Tu songes que les hiboux ne perdent leur travail, comme elle le souligne, que parce qu'ils manquent de discrétion, mais garde cette pensée pour toi. Tu argumenteras en faveur de l'appareil moldu seulement quand tu seras certain de parvenir à le faire fonctionner - et que tu auras fait l'acquisition d'un exemplaire pour elle. Pour l'heure, tu te contentes de pousser lentement ta pâtisserie vers elle, dans le but évident de la lui faire goûter.
-Une nouveauté. Myrtille, une pointe de vanille. Je pense que ça devrait te plaire...
Tu n'en as pas le moindre doute, en réalité, tu connais bien trop la passion de ta fiancée pour les pâtisseries. Et quand elle en savoure une bouchée, tu ajoutes malicieusement - et un peu sournoisement, il faut bien l'avouer :
-Maximilien a été de très bon conseil à ce sujet, n'est-ce pas ?
« Si c’est comme à l’université ou chez mes parents, j’imagine en effet… »
Cette électricité fait clairement défaut au manoir, et tu peines à trouver une idée probante pour contrecarrer cet écueil. Auquel cas l'engin qui tourne à l'instant entre tes doigts ne te sera d'aucune utilité, et c'est bien dommage, songes-tu. Max vient à ton secours aussitôt, en soulevant un point crucial concernant la recharge de l'appareil, qui suscite ton intérêt aussitôt.
« Ah, j’allais y venir ! C’est vrai que ce n’est pas fait pour fonctionner dans ces endroits-là, la magie brouille les ondes dont je t’ai parlé. Mais il existe des sortilèges qui permettent de contourner ce brouillage. Je dois les avoir écrit quelque part pour m’en souvenir, j’avoue qu’il m’arrive de laisser la magie faire son effet à Hungcalf pour ne pas avoir constamment le nez sur mon téléphone quand j’y suis ! Et pour en revenir à ce système de batterie et de prise électrique moldue, il y a aussi un sortilège pour recharger le téléphone sans avoir besoin de ces techniques. Je te les donnerai si tu te décides réellement à prendre un téléphone. C’est vrai que pour toi au Manoir, ce sera bien plus efficace de passer par la magie ! Même si je me demande parfois s’ils sont suffisamment coriaces pour supporter autant d’énergie… »
Ca, tu ne sauras le dire qu'à l'usage, bien évidemment, mais ces contournements sorciers sont une aubaine pour toi assurément. Tu as beau ne rien laisser paraître sur ton visage, tu regardes le jaune comme un sauveur à cet instant : cet objet, ses applications, et les solutions que ton ami semble pouvoir apporter t'ouvrent clairement nombre de portes que tu n'aurais pas soupçonnées il y a encore peu de temps.
« Je pourrais t’aider à en choisir un si tu veux, même si je ne suis pas vraiment un expert en la matière. On pourra s’échanger nos numéros et converser ! Ce serait fun. Enfin, si t’es ok bien sûr ! »
Tu hoches la tête. A vrai dire, tu ne t'étais même pas vraiment posé la question de savoir si tu communiquerais ou non avec le Summerbee : ça te semblait couler de source. Ne serait-ce que pour t'assurer que tout fonctionne correctement - et t'y faire aussi, car tu ne doutes pas un instant que tu auras besoin d'entraînement. Tu n'admettras pas immédiatement non plus que tu imagines déjà en partie les échanges que tu pourrais avoir avec ta promise, à l'insu de vos parents. L'idée seule te réchauffe le coeur - et à vrai dire, ce petit goût d'interdit aussi.
Tu reconnais son pas avant même de la voir ou d'entendre sa voix. Aussi n'es-tu guère surpris quand son menton vient se poser sur ton crâne. A peine laisses-tu entrevoir le mince sourire qui effleure subrepticement tes lèvres à son injonction.
« - Chercherais-tu, après avoir brisé tes vœux et ceux d'un autre, à briser ceux qui lient mon fiancé à ma personne, Leroy ? »
Tu ne réponds rien, quand bien même sais-tu parfaitement qu'il n'y a en réalité là rien à craindre. Maximilien est ton ami d'assez longue date pour que tu saches parfaitement où en sont tes sentiments à son égard. Et de ce que tu as pu en comprendre, il est bien trop épris de ton cousin pour qu'il y ait le moindre risque. Par ailleurs, pour ce qui te concerne, tes sentiments ne concernent réellement que deux personnes, et si l'une prend place à tes côtés à cet instant, l'autre se trouve à des milliers de kilomètres d'ici - sans doute pour son plus grand bien, comme tu craindrais clairement pour sa vie s'il se rapprochait de toi à présent.
« - Puis-je ? »
Là encore, nulle réponse ne passe tes lèvres, mais elle n'en attendait de toutes les manières aucune. Tu ne réagis pas davantage au coup sec de ses livres sur la table, alors qu'elle toise le téléphone que tu reposes doucement sur le bois pour le pousser vers son propriétaire.
« - J'ai une pensée toute particulière pour le hibou qui a perdu son travail à cause de cette chose. M'enfin. De quoi parliez vous ? »
Tu songes que les hiboux ne perdent leur travail, comme elle le souligne, que parce qu'ils manquent de discrétion, mais garde cette pensée pour toi. Tu argumenteras en faveur de l'appareil moldu seulement quand tu seras certain de parvenir à le faire fonctionner - et que tu auras fait l'acquisition d'un exemplaire pour elle. Pour l'heure, tu te contentes de pousser lentement ta pâtisserie vers elle, dans le but évident de la lui faire goûter.
-
Tu n'en as pas le moindre doute, en réalité, tu connais bien trop la passion de ta fiancée pour les pâtisseries. Et quand elle en savoure une bouchée, tu ajoutes malicieusement - et un peu sournoisement, il faut bien l'avouer :
-
– the best –
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Mar 6 Sep 2022 - 18:07
Tea for two ft. @James Blackthorn | 17.08.22Maximilien est content de lui. Il est possible que dans les jours prochains, il initie James à de nouveaux procédés moldus qui sortent de son ordinaire et qui l’amènent un peu plus dans le vingt-et-unième siècle. Lui qui l’a toujours vu comme un sorcier de sang-pur très conservateur découvre une facette bien plus intéressante de la personnalité de son ami mais le Français n’est pas totalement dupe. Il a bien conscience que quoi qu’il se soit passé en Égypte, cela a profondément changé James, ce qui explique son ouverture actuelle. Son respect pour le Blackthorn l’empêche de satisfaire sa curiosité en posant les questions qui le taraudent depuis son grand retour à Hungcalf. Maximilien sait qu’un jour ou l’autre, sa patience sera récompensée.
Ce à quoi il ne s’attend pas, cependant, c’est à l’arrivée presque fracassante - et surtout impromptue - de Cataleya Blackthorn. Sa fiancée. Enfin pas la sienne, celle de James. Maximilien a assez donné en fiancées Blackthorn pour au moins deux générations… Tout naturellement, il lui fait un sourire de bienvenue, le même qu’il adresserait à n’importe qui d’autre car avant toute chose, Maximilien est poli et courtois. Étranger, ami, proche ou simple connaissance, il fait toujours attention à ce que son interlocuteur soit à l’aise à ses côtés. Ce n’est apparemment pas le cas de la flamboyante sorcière qui démarre la conversation par une attaque frontale, à laquelle James ne semble pas vouloir répondre. Le regard de la jeune femme ne fait aucun doute sur les sentiments qu’elle lui porte mais l’aigle n’est pas ébranlé par telle hostilité. Au contraire, il choisit de répondre par l’humour pour signifier sa non-intention de continuer sur la voie qu’elle a choisi.
« Que veux-tu, c’est plus fort que moi. Les Blackthorn et leurs affiliations sont irrésistibles pour les Français dans mon genre ! » Il accompagne sa réponse d’un grand sourire à l’intention des fiancés car pas une fois il ne lui est venu à l’esprit, depuis leurs retrouvailles, de regarder James de la manière dont il regarde Peter au quotidien (ou depuis leur rencontre officielle, lors de ses fiançailles à Nice). Il n’y a tout bonnement pas de place pour quelqu’un d’autre et il faut cruellement manquer de confiance en soi pour penser le contraire. La peur de Cataleya de perdre James ne le concerne probablement pas et de ce fait, il ne s’offusque pas de ses invectives. Elle finira bien par se calmer en voyant qu'elle n'a jamais rien eu à craindre de sa part et que cette histoire de fiançailles ratées est du passé pour la plupart des protagonistes principaux.
Elle ne semble pas vouloir décolérer pour autant, en témoigne sa façon de poser ses affaires sur la table. Indigne d’une lady mais on n’est plus à ça près et en fin de compte, ça fait plus rire Maximilien qu’autre chose. Les signes ostentatoires de son mécontentement et de sa jalousie provoquent plus de compassion que d’aversion à son égard. Cataleya possède un fort caractère qu’il lui arrive d’envier. S’il savait autant s’affirmer qu’elle au quotidien, les choses auraient pu se passer différemment. Il ne relève pas le commentaire sur son smartphone, qu’il récupère sur la table pour le ranger dans sa poche. Il y a plusieurs écoles sur le sujet et il ne débattra pas avec elle de l’utilité ou non des hiboux et des téléphones dans la communauté sorcière. Maximilien préfère penser qu’il faut vivre avec son temps et que l’un n’empêche pas l’autre. Au contraire, arrêtons de faire de ces animaux des esclaves au service des sorciers trop butés pour ouvrir leur esprit à de nouveaux moyens de communications plus efficaces… James semble vouloir l’amadouer avec son gâteau et le Français en profite pour prendre un morceau du sien. Maximilien se met à pouffer autant au commentaire du Blackthorn qu’à la tête que fait sa fiancée, le gâteau encore en bouche. Elle doit avoir une sacrée dent contre lui pour que le simple fait de manger un gâteau qu’il a recommandé provoque une telle réaction.
« Tu devrais l’associer à ce thé à la lavande, il est délicieux. Je peux même vous en conseiller d’autres si vous voulez ! »
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Mar 6 Sep 2022 - 22:26
Les griffes posé d'une part sur ses ouvrages, de l'autre sur sa joue, Cataleya osa finalement détacher ses bleus iris du visage si antipathique de Maximilien et ce, pour épouser une salle qu'elle sembla longuement détailler. Une mine aussi pincée que l'était sa longue chevelure rousse, là, parfaitement ramenée en queue de cheval haute. Et si elle sembla un instant s'ancrer, le nez légèrement plissé et l'oeil farouche sur une femme à la tenue aussi criarde que grossière, son dégoût trouva son point d'orgue en une phrase, une simple phrase glissé par un serveur qu'elle jugea ouvertement de haut en bas. « c’est plus fort que moi »
« C'est désolant, Leroy. Si ta déviance ne te conduisait pas dans te tel travers, je me serais faite une joie d'accueillir un neveu ou une nièce... » C'était sincère . Elle avait aimé Maximilien à peine avait-elle posé ses grands yeux bleu sur lui, si fort qu'elle s'était juré de le protéger comme elle l'aurait fait avec Juliet ou n'importe qu'elle membre de sa famille. Elle avait nourri le fantasme d'enfant à garder mainte et maintes fois et s'était même jeté dans l'étrange lubie de broder des pyjama d'enfant et doudou qu'elle n'avait jamais osé tendre à Juliet. Elle l'avait sû, au plus profond de son être, qu'ils auraient formé un couple doux et épanoui, et auraient engendré les plus beaux enfants qu'eut porté la lignée Blackthorn s'ils étaient restés ensemble. Et ça l'enrageait, Cataleya, parce que Maximilien aurait été parfait. Parce qu'il aurait rendu sa si précieuse Juliet heureuse, et que Juliet aurait pu le râvir également s'il avait sû résister ne serait-ce qu'un peu.. Parce qu'il aurait pu apporter un peu de chaleur au foyer Blackthorn. Si froid foyer Blakcthorn.
Odieuse, trop droite, elle arborait un à un les travers maternel comme elle enfilait une armure, et ce constat l'horrifia quelque peu. Aussi, ce fut un peu précipitamment que Cataleya ramena ses mains sur ses jambes croisées, pinçant méticuleusement ses poignets comme à chaque fois que quelque chose la travaillait. S'excuser ? Pas le moins du monde ! Encore moins pour une vérité qui... Et pourtant, Cataleya avait l'étrange sensation d'être allé trop loin en quelques secondes à peine, et cela pesait doucement sur ses sourcils. L'espace d'une seconde du moins, elle chercha a agripper le regard de James comme pour se rassurer mais redressa rapidement le dos, poitrine bombée, et fit volte face comme on le lui avait toujours apprit. Pourquoi se sentir mal ? Elle exposait des faits.
Libérant son poignet rougit pour serrer un peu plus sa chevelure au creux d'un ruban aux allures d'oreille de lapin, Cataleya préféra focaliser son attention sur le dessert que lui offrait James et, si elle eu une moue teinté de supplique -après tout, il était évident qu'elle prendrait 15 kilos avec une bouchée- , l'onctuosité du dessert charma son flair et l'étincelle de son regard. Non. Ellle ne rentrerait jamais dans sa robe si elle osait.
Maman la tuerait si elle prenait un gramme de plus.
Et puis elle compensait déjà ses envies de sucre avec ses deux biscuits à l'amande journalier !
Mais voilà, elle la sentait cette charmante myrtille, et ne pouvait se détourner de l'entêtante pointe de vanille dont elle vouait un culte inavoué. Aussi, ainsi présenté par la main de James, Cataleya osa à peine, comme l'aurait fait un animal errant qui acceptait une première caresse. Un peu courbé, terriblement tendu, et l'oeil définitivement planté dans l'âme de son cousin. Après une nouvelle seconde d'hésitation elle entrouvrit les lèvres et vint clore son regard, un sourire à peine perceptible niché là, timide. C'était définitivement trop bon, et le regard emplit d'étoile qu'elle offrit à James trahit l'impassibilité qu'elle tentait de feindre. « Maximilien a été de très bon conseil à ce sujet, n'est-ce pas ? »
Le nez se plissa aussitôt, et si elle eu un bref regard pour le concerné, ce fut quasis trahit qu'elle s'offusqua silencieusement auprès de James. Là, cette mine qu'elle arborait déjà enfant quand on lui annonçait qu'on avait osé lui faire mangé des petits poids sans qu'elle ne le remarque au bout des sourcils. Joue un peu gonflé, comme un hamster mécontent et les lèvres entrouverte, comme prête à contre-attaquer. Pour un peu, et s'ils n'avaient été que tout les deux, sans doute lui aurait-elle jeté un truc pour accentuer le côté dramatique de cette odieuse fourberie, mais le contexte la musela plus qu'elle ne l'aurait aimé. Seul un :
« Je n'aime pas. » Ponctua cet éhonté mensonge. « Et je n'aime pas la lavande. » Hérésie véritable. Ses mains sentaient littéralement la lavande tant elle confectionnait des baumes à base de le grain et de pétale de rose ou cynorhodon. Pour autant Cataleya campa ses positions avec une telle défiance qu'il devenait étonnant qu'une si brillante jeune femme puisse encore arborer ces mécanismes d'enfants.
Le temps sembla flotter un instant, là, autour de ses grands air et d'un regard si impérieux qu'il aurait pu faire trembler quelques titans et pourtant, seconde après seconde, la si féroce Cataleya sembla perdre en contenance, la pupille un peu perdu sur la carte qui trônait sur la table d’à côté et le poignet de nouveau pincé. Inlassablement sous la table.
« ...Mais je crois que vous avez un thé à base de rose et vanille, non ? »
Plus douce, presque dans un murmure, elle osa finalement croiser le regard de Maximilien et se plonger dedans. Moins véhémente mais clairement plus maladroite. « Mais je ne veux pas de dessert ! C'est super sucré ! » ponctua t'elle en soufflant du nez, ne sachant plus vraiment sur quel pied danser.
« C'est désolant, Leroy. Si ta déviance ne te conduisait pas dans te tel travers, je me serais faite une joie d'accueillir un neveu ou une nièce... » C'était sincère . Elle avait aimé Maximilien à peine avait-elle posé ses grands yeux bleu sur lui, si fort qu'elle s'était juré de le protéger comme elle l'aurait fait avec Juliet ou n'importe qu'elle membre de sa famille. Elle avait nourri le fantasme d'enfant à garder mainte et maintes fois et s'était même jeté dans l'étrange lubie de broder des pyjama d'enfant et doudou qu'elle n'avait jamais osé tendre à Juliet. Elle l'avait sû, au plus profond de son être, qu'ils auraient formé un couple doux et épanoui, et auraient engendré les plus beaux enfants qu'eut porté la lignée Blackthorn s'ils étaient restés ensemble. Et ça l'enrageait, Cataleya, parce que Maximilien aurait été parfait. Parce qu'il aurait rendu sa si précieuse Juliet heureuse, et que Juliet aurait pu le râvir également s'il avait sû résister ne serait-ce qu'un peu.. Parce qu'il aurait pu apporter un peu de chaleur au foyer Blackthorn. Si froid foyer Blakcthorn.
Odieuse, trop droite, elle arborait un à un les travers maternel comme elle enfilait une armure, et ce constat l'horrifia quelque peu. Aussi, ce fut un peu précipitamment que Cataleya ramena ses mains sur ses jambes croisées, pinçant méticuleusement ses poignets comme à chaque fois que quelque chose la travaillait. S'excuser ? Pas le moins du monde ! Encore moins pour une vérité qui... Et pourtant, Cataleya avait l'étrange sensation d'être allé trop loin en quelques secondes à peine, et cela pesait doucement sur ses sourcils. L'espace d'une seconde du moins, elle chercha a agripper le regard de James comme pour se rassurer mais redressa rapidement le dos, poitrine bombée, et fit volte face comme on le lui avait toujours apprit. Pourquoi se sentir mal ? Elle exposait des faits.
Libérant son poignet rougit pour serrer un peu plus sa chevelure au creux d'un ruban aux allures d'oreille de lapin, Cataleya préféra focaliser son attention sur le dessert que lui offrait James et, si elle eu une moue teinté de supplique -après tout, il était évident qu'elle prendrait 15 kilos avec une bouchée- , l'onctuosité du dessert charma son flair et l'étincelle de son regard. Non. Ellle ne rentrerait jamais dans sa robe si elle osait.
Maman la tuerait si elle prenait un gramme de plus.
Et puis elle compensait déjà ses envies de sucre avec ses deux biscuits à l'amande journalier !
Mais voilà, elle la sentait cette charmante myrtille, et ne pouvait se détourner de l'entêtante pointe de vanille dont elle vouait un culte inavoué. Aussi, ainsi présenté par la main de James, Cataleya osa à peine, comme l'aurait fait un animal errant qui acceptait une première caresse. Un peu courbé, terriblement tendu, et l'oeil définitivement planté dans l'âme de son cousin. Après une nouvelle seconde d'hésitation elle entrouvrit les lèvres et vint clore son regard, un sourire à peine perceptible niché là, timide. C'était définitivement trop bon, et le regard emplit d'étoile qu'elle offrit à James trahit l'impassibilité qu'elle tentait de feindre. « Maximilien a été de très bon conseil à ce sujet, n'est-ce pas ? »
Le nez se plissa aussitôt, et si elle eu un bref regard pour le concerné, ce fut quasis trahit qu'elle s'offusqua silencieusement auprès de James. Là, cette mine qu'elle arborait déjà enfant quand on lui annonçait qu'on avait osé lui faire mangé des petits poids sans qu'elle ne le remarque au bout des sourcils. Joue un peu gonflé, comme un hamster mécontent et les lèvres entrouverte, comme prête à contre-attaquer. Pour un peu, et s'ils n'avaient été que tout les deux, sans doute lui aurait-elle jeté un truc pour accentuer le côté dramatique de cette odieuse fourberie, mais le contexte la musela plus qu'elle ne l'aurait aimé. Seul un :
« Je n'aime pas. » Ponctua cet éhonté mensonge. « Et je n'aime pas la lavande. » Hérésie véritable. Ses mains sentaient littéralement la lavande tant elle confectionnait des baumes à base de le grain et de pétale de rose ou cynorhodon. Pour autant Cataleya campa ses positions avec une telle défiance qu'il devenait étonnant qu'une si brillante jeune femme puisse encore arborer ces mécanismes d'enfants.
Le temps sembla flotter un instant, là, autour de ses grands air et d'un regard si impérieux qu'il aurait pu faire trembler quelques titans et pourtant, seconde après seconde, la si féroce Cataleya sembla perdre en contenance, la pupille un peu perdu sur la carte qui trônait sur la table d’à côté et le poignet de nouveau pincé. Inlassablement sous la table.
« ...Mais je crois que vous avez un thé à base de rose et vanille, non ? »
Plus douce, presque dans un murmure, elle osa finalement croiser le regard de Maximilien et se plonger dedans. Moins véhémente mais clairement plus maladroite. « Mais je ne veux pas de dessert ! C'est super sucré ! » ponctua t'elle en soufflant du nez, ne sachant plus vraiment sur quel pied danser.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Jeu 8 Sep 2022 - 23:19
Tu imagines bien que te voir ne serait-ce qu'accepter de parler de cet engin moldu éveille la curiosité de ton ami, mais fort heureusement pour toi, il garde les questions qui ne manquent sans doute pas de le traverser pour lui. Comment aurais-tu répondu, s'il avait tenté de se montrer plus intrusif, cherchant à comprendre comment le sang-pur traditionaliste que tu as toujours été pouvait ne serait-ce que toucher cet appareil ? Tu n'en sais trop rien, à vrai dire. Sans doute aurais-tu retrouvé ton mutisme ordinaire pour ne surtout pas évoquer les conflits intérieurs qui te perturbent depuis de longs mois à présent. Tu es soulagé qu'il n'en fasse rien et se contente de répondre amicalement aux questions que tu peux te poser concernant cet outil de communication que tu songes de plus en plus à te procurer personnellement.
Tu n'avais pas vraiment prévu que votre conversation somme toute paisible soit troublée par l'arrivée fracassante de ta fiancée, et si sa façon d'invectiver Max n'a rien de réellement surprenante, tu ne peux pas vraiment dire qu'elle te laisse de marbre, quoi que tu en laisses paraître. Qu'elle en veuille toujours au français de la rupture de son engagement avec votre cadette ne t'étonne guère, toi-même, tu lui as voué une rancoeur tenace pendant plusieurs saisons, mais tu te retrouves pris entre deux feux, et tu n'aimes guère cette position.
La jaune choisit de répondre par l'humour, et tu doutes fort que la démarche soit bien accueillie par la rousse qui s'installe à tes côtés.
« Que veux-tu, c’est plus fort que moi. Les Blackthorn et leurs affiliations sont irrésistibles pour les Français dans mon genre ! »
« C'est désolant, Leroy. Si ta déviance ne te conduisait pas dans de tels travers, je me serais faite une joie d'accueillir un neveu ou une nièce... »
Si elle savait ! Si elle savait, ta promise, comme cette phrase te transperce le coeur ! Tu gardes contenance comme tu as si bien appris à le faire toutes ces années, mais ce mot bourdonne à tes oreilles, résonne dans tout ton être. Déviance. Le sourire de l'artiste, ses doigts couverts de peinture, brouillent un instant ta vision, tu sembles perdu, l'esprit ailleurs, déconnecté un instant, une brève seconde, de cette conversation à laquelle tu ne souhaites pas participer.
C'est le geste un peu trop brusque de ta cousine, ses doigts pinçant ses poignets qui te ramène à la réalité, et ton regard reste figé sur les blessures qu'elle s'inflige elle-même. L'instant d'après, tu détournes son attention de tout cela avec la pâtisserie exquise que tu dégustais jusque-là, parfaitement conscient qu'elle ne saurait y résister. Tu connais sa passion pour les douceurs, après tout, et décèle sur les traits de son visage son appréciation à l'instant même où la cuillère atteint sa bouche.
Ta remarque fait mouche, et tu esquisses un sourire malicieux face à l'indignation qui teinte son regard, plus accentué encore lorsque Maximilien en rajoute une couche.
« Tu devrais l’associer à ce thé à la lavande, il est délicieux. Je peux même vous en conseiller d’autres si vous voulez ! »
Oh ! Tu le vois, cet air indigné qui aurait clairement pu te valoir quelques représailles si vous n'aviez pas été dans un lieu public, et tu n'es guère surpris de sa réponse, aussi enfantine puisse-t-elle paraître.
« Je n'aime pas. Et je n'aime pas la lavande. »
Tu évites soigneusement le regard du jaune, parfaitement conscient de l'hilarité qui le gagne et que tu peinerais toi-même à museler, si tu la lisais sur ses traits. Mais elle s'estompe dès lors que la Lufkin martyrise à nouveau sa peau, et si tu avais pu l'oublier ne serait-ce qu'un instant, la culpabilité sous laquelle tu croules chaque jour un peu plus redouble de poids sur tes épaules.
« ...Mais je crois que vous avez un thé à base de rose et vanille, non ? »
Une seconde d'hésitation, et tu poses la main sous la table, sur ces doigts persécutant sa chair, cherchant maladroitement à l'apaiser, incertain de la réaction que ton geste pourra générer, mais incapable pour autant de t'en empêcher. Tu ne peux rester inerte en la voyant ainsi se maltraiter.
« Mais je ne veux pas de dessert ! C'est super sucré ! »
Tu réprimes un soupir, détestant la voir ainsi se priver alors qu'elle mériterait au contraire de reprendre un peu de poids.
-C'est dommage... Vous faites toujours vos financiers à la framboise, il me semble ?
C'est bien évidemment l'abeille face à toi que tu interroges, mais tu connais en réalité déjà la réponse.
-Ils sont divins, la saveur de l'amande y est bien présente, la texture légère et moelleuse... Et je les trouve plutôt bien équilibrés justement, guère trop de sucre, juste ce qu'il faut pour atténuer l'acidité des framboises... Qui devraient bien se marier avec ton thé à la rose, justement...
Certes, tu n'es sans doute pas très discret quant à ton désir de la faire craquer pour une de ces douceurs. Mais qu'importe. Tu la vois, toi, resserrer sa taille chaque semaine, plus frêle à mesure que le temps passe, à tel point que t'en viens à ne plus guère oser la prendre dans tes bras de peur de la briser, même lorsqu'elle vient réquisitionner ta chambre et ton lit, conquérante, chaque mardi soir. Alors tu tentes n'importe quoi pour atténuer l'effet des privations qu'elle s'impose, disséminant chaque jour sur sa course quelques collations savamment choisies.
Tu n'avais pas vraiment prévu que votre conversation somme toute paisible soit troublée par l'arrivée fracassante de ta fiancée, et si sa façon d'invectiver Max n'a rien de réellement surprenante, tu ne peux pas vraiment dire qu'elle te laisse de marbre, quoi que tu en laisses paraître. Qu'elle en veuille toujours au français de la rupture de son engagement avec votre cadette ne t'étonne guère, toi-même, tu lui as voué une rancoeur tenace pendant plusieurs saisons, mais tu te retrouves pris entre deux feux, et tu n'aimes guère cette position.
La jaune choisit de répondre par l'humour, et tu doutes fort que la démarche soit bien accueillie par la rousse qui s'installe à tes côtés.
« Que veux-tu, c’est plus fort que moi. Les Blackthorn et leurs affiliations sont irrésistibles pour les Français dans mon genre ! »
« C'est désolant, Leroy. Si ta déviance ne te conduisait pas dans de tels travers, je me serais faite une joie d'accueillir un neveu ou une nièce... »
Si elle savait ! Si elle savait, ta promise, comme cette phrase te transperce le coeur ! Tu gardes contenance comme tu as si bien appris à le faire toutes ces années, mais ce mot bourdonne à tes oreilles, résonne dans tout ton être. Déviance. Le sourire de l'artiste, ses doigts couverts de peinture, brouillent un instant ta vision, tu sembles perdu, l'esprit ailleurs, déconnecté un instant, une brève seconde, de cette conversation à laquelle tu ne souhaites pas participer.
C'est le geste un peu trop brusque de ta cousine, ses doigts pinçant ses poignets qui te ramène à la réalité, et ton regard reste figé sur les blessures qu'elle s'inflige elle-même. L'instant d'après, tu détournes son attention de tout cela avec la pâtisserie exquise que tu dégustais jusque-là, parfaitement conscient qu'elle ne saurait y résister. Tu connais sa passion pour les douceurs, après tout, et décèle sur les traits de son visage son appréciation à l'instant même où la cuillère atteint sa bouche.
Ta remarque fait mouche, et tu esquisses un sourire malicieux face à l'indignation qui teinte son regard, plus accentué encore lorsque Maximilien en rajoute une couche.
« Tu devrais l’associer à ce thé à la lavande, il est délicieux. Je peux même vous en conseiller d’autres si vous voulez ! »
Oh ! Tu le vois, cet air indigné qui aurait clairement pu te valoir quelques représailles si vous n'aviez pas été dans un lieu public, et tu n'es guère surpris de sa réponse, aussi enfantine puisse-t-elle paraître.
« Je n'aime pas. Et je n'aime pas la lavande. »
Tu évites soigneusement le regard du jaune, parfaitement conscient de l'hilarité qui le gagne et que tu peinerais toi-même à museler, si tu la lisais sur ses traits. Mais elle s'estompe dès lors que la Lufkin martyrise à nouveau sa peau, et si tu avais pu l'oublier ne serait-ce qu'un instant, la culpabilité sous laquelle tu croules chaque jour un peu plus redouble de poids sur tes épaules.
« ...Mais je crois que vous avez un thé à base de rose et vanille, non ? »
Une seconde d'hésitation, et tu poses la main sous la table, sur ces doigts persécutant sa chair, cherchant maladroitement à l'apaiser, incertain de la réaction que ton geste pourra générer, mais incapable pour autant de t'en empêcher. Tu ne peux rester inerte en la voyant ainsi se maltraiter.
« Mais je ne veux pas de dessert ! C'est super sucré ! »
Tu réprimes un soupir, détestant la voir ainsi se priver alors qu'elle mériterait au contraire de reprendre un peu de poids.
-
C'est bien évidemment l'abeille face à toi que tu interroges, mais tu connais en réalité déjà la réponse.
-
Certes, tu n'es sans doute pas très discret quant à ton désir de la faire craquer pour une de ces douceurs. Mais qu'importe. Tu la vois, toi, resserrer sa taille chaque semaine, plus frêle à mesure que le temps passe, à tel point que t'en viens à ne plus guère oser la prendre dans tes bras de peur de la briser, même lorsqu'elle vient réquisitionner ta chambre et ton lit, conquérante, chaque mardi soir. Alors tu tentes n'importe quoi pour atténuer l'effet des privations qu'elle s'impose, disséminant chaque jour sur sa course quelques collations savamment choisies.
– the best –
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Ven 9 Sep 2022 - 16:56
Tea for two ft. @James Blackthorn | 17.08.22L’adjectif le frappe de plein fouet. “Déviant”. Voilà comment cette famille les voyait, Peter et lui. Comme des “déviants”. Comme si leur existence toute entière était remise en cause pour être né différemment des autres. Maximilien porte son regard sur James, cherchant chez lui au moins une expression de soutien. Mais rien. Il est seul, avec sa déviance. C’est la première fois depuis ses retrouvailles avec son ami qu’il se met sérieusement à craindre que cette idée soit partagée. Qu’il le voit de cette façon, lui aussi. Que quand il a le dos tourné, il se donne à cœur joie sur la “déviance” de son cousin. Maximilien pourrait s’emporter, quitter la table dans un grand geste théâtral et ne plus accorder à ces Blackthorn son attention. Celle-là même qu’ils recherchent désespérément et qui les pousse à vouloir rester au sommet, au-dessus des autres sorciers. Mais il n’est pas ainsi et se désespère lui-même de ne chercher que le bon en ses semblables. Cataleya n’est qu’une pauvre enfant menée en bateau par des tuteurs abusifs, comme il l’avait été lui-même jusqu’à ce qu’il parvienne à s’en libérer. Ce n’est pas entièrement de sa faute, bien qu’elle aurait pu avoir la décence de garder ce genre de propos pour elle. Ils ne sont là que pour blesser et n’apportent absolument rien à une conversation. Il en est certain maintenant : elle n’avait qu’un seul but et y est parvenu. Maximilien est meurtri dans sa fierté et son amour-propre. Mais plus que tout, il s’en veut de se laisser atteindre par un tel mot quand il devrait plutôt se concentrer sur toutes les bonnes choses que cette vie lui apporte. Se faire insulter par des personnes comme Cataleya n’est en rien comparable au bonheur que lui procure Peter et c’est sur cela qu’il se concentre, plus que le trouble de la rouquine. Il voudrait bien éprouver de la pitié pour elle à cet instant mais même sa clémence a des limites. Il détourne le regard et passe à autre chose. Il le doit. Il va même jusqu’à lui conseiller le thé qu’ils sont en train de boire, mettant sur la table ses dernières cartes de sympathie. Qu’elle évince d’une parole malveillante. Maximilien la regarde et fronce momentanément les sourcils, se demandant s’il est vraiment nécessaire de faire étalage d’une telle haine à son égard. Il y a pourtant plus grave dans la vie que des fiançailles manquées, surtout quand les deux promis sont parvenus à établir une relation saine après ce naufrage. Cataleya se fait l’image la plus pernicieuse des Blackthorn en refusant d’accorder son pardon et il ne peut qu’être triste pour elle. Ce doit être difficile de mener des relations à bien quand la rancune prend une telle place dans le cœur. Le Français hoche de la tête, guettant du coin de l’œil sa collègue qui fait des allers-retours dans la salle. Il prenait tellement de plaisir à discuter avec James qu’il ne pensait pas devoir user d’une camarade pour s’échapper de la table.
« Oui, nous avons les deux. Je vous apporte ça tout de suite. » Son salut, son échappatoire. Il prend une longue gorgée de son propre thé et se brûle la gorge, mais ça n’a pas d’importance. Il va pouvoir souffler quelques secondes, loin de cette atmosphère lourde créée par l’arrivée de la jeune femme. Maximilien tente pourtant d’être gentil avec tout le monde. Il sait que ce trait de caractère peut en agacer certains mais jamais on ne lui avait témoigné une telle haine - à part son grand-père. Il prend tout son temps pour préparer le thé à la rose et à la vanille, dépose le financier à la framboise sur une petite assiette à dessert et prend bien garde de mettre le sucre en dehors de la tasse car il semblerait que Cataleya n’aime pas ça. Autant jouer la sécurité car il ne sait pas combien de temps il tiendra à encaisser les remarques cinglantes de la sorcière. À son retour, il dépose le tout devant elle et s'assied à sa place.
« Ma pause est bientôt terminée mais si vous souhaitez rester et commander autre chose, faites-moi signe ! » Juste le temps de finir son thé et son gâteau, qu’il serait bien dommage de gâcher.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Ven 9 Sep 2022 - 19:36
Le dos droit et la pupille aux allures de guillotine, Cataleya sait qu'elle a fait mouche. Comment aurait-elle pu faire autrement ? Elle avait apprit des plus grands. Sans doute se serait-elle même offusqué de rater une cible qu'elle devinait aussi sensible que facile. Elle l'avait lu sur chacune des tensions qu’arborait le visage du français, ces sourires un peu moins franc, ce regard qu'il posa sur sa collègue comme pour préparer sa fuite, mais s'étonna à dire vrai de ne pas le voir s'insurger ou contre-attaquer. Etait-ce de la déception qui la fit plisser si légèrement le nez ? Et si Maximilien fronça les sourcils l'espace d'une seconde à peine, Cataleya s'était un peu plus grandit en opposition, si féroce malgré les doutes qui l'envahissait, si terrible en dépit de la peau qu'elle pinçait inlassablement entre son pouce et index qu'elle se crû capable de bondir.
Aussi, tendu jusqu'à voir ses muscles prêt à céder, la jeune femme se laissa surprendre par la main de James et si un sursaut eu raison de ce contact, qu'elle ramena rapidement sa main à elle et darda sur son amour un regard presque sauvage, ce fut bien vite qu'elle sembla s’apaiser, épousant un premier soupire, à peine perceptible, comme pour relâcher un peu de pression accumulé.
Elle haïssait réagir de la sorte, mais tout prenait des proportions démesuré lorsque le feu de son regard se heurtait à celui de Maximilien Leroy. Comme lorsqu'elle croisait le regard de sa tante et se sentait prêt à mordre lorsqu'elle osait un geste tendre à son égard.
Ils avaient ratés leur chance d'être tendre. D'être doux.
Alicia en jouant de passivité durant toute ces années, détournant presque l'oeil lorsque les abus rugissaient. Maximilien en abandonnant Juliet à son triste sort, en la condamnant à un nouveau mariage, en... Non. C'était faux et Cataleya le savait pertinemment.
Elle aimait se cacher derrière l'excuse de Juliet, parce que c'était plus facile de se dire qu'elle avait envie d'exploser cet homme pour prendre sa défense alors que tout s'était depuis apaisé. Il était en revanche plus inavouable d'accepter le fait que c'était son abandon qui la rongeait autant. Son abandon à elle.
Maximilien ne lui devait rien, et elle ne devait rien à Maximilien. C'était l'ex de sa cousine, presque sœur. Le meilleur ami de James. En soit, rien ne les liait véritablement et Cataleya en avait parfaitement conscience, et pourtant, elle avait placé tellement d'espoir lors de ce mariage, investigué Maximilien d'un rôle quasis salvateur au sein du monde nécrosé Blackthorn que, quelque part sans doute, l'éclatement de ces promesses avaient fracturé les fantasmes de changement qu'avait porté l'aura du français et son sillage. Cette bouffée d'air frais à laquelle elle s'était désespérément accroché et qu'on lui avait arraché aussi vite qu'elle était arrivé. Et elle n'arrivait tout bonnement pas à s'en remettre, quand bien même elle retraçait dans ses nuits les plus agités qu'elle ne pouvait être que le seul et unique moteur de sa vie. La seule à pouvoir apporter le moindre changement.
Et elle s'en sentait tout bonnement incapable.
« Ils sont divins, la saveur de l'amande y est bien présente [...] » Mmh ? Un peu surprise, Cataleya peine à remonter à la surface, observe longuement James et une tentative évidente de l'engraisser l'arracher à ce qui a, de toute évidence, obscurcit son minois précédemment si pincé. Elle frotte discrètement ses yeux du revers du poignet lorsqu'elle entend ce qui s'annonce comme la fuite de Maximilien. Touché, coulé.
Ce n'est que lorsqu'il quitte véritablement la table que la tension accumulé dans le corps trop frêle de la rousse se relâche enfin, la laissant couler un peu le long de sa chaise, la main de James doucement ramené sur sa cuisse. Elle y trace des cœurs, comme pour s’apaiser, et suit inlassablement les pas de Maximilien fuir les immondices qui niche encore sur sa langue. Un peu vidée quoi qu'incapable de chasser ses pensées.
« -J'y suis allé fort... » Ce n'est pas une question mais un constat dressé entre elle et James, à peine murmuré. Comme s'il en coûtait à la jeune Blackthorn de verbaliser ce qui la travaillait tant depuis quelques instants déjà. « Je ne sais même pas pourquoi j'ai dis ça... »Pourtant, si ses lèvres s'entrouvrent de nouveau, comme pour reprendre, elle se fige presque instantanément lorsqu'une charmante tasse est déposé devant elle et qu'un tendre parfum invite Cataleya a approcher. Elle en hume discrètement les flagrances et contemple les reflets danser là, sous les douces lumières environnantes, presque émerveillé. Il n'en faut pas beaucoup pour la ravir, au final. Un petit thé, une ambiance cosy, la main de James non loin, et cet état de fait la surprend un peu, avouons le. Alors, l'éther au bout des doigts et le regard plongé au plus profond de la porcelaine, Cataleya remue doucement le breuvage. Ose enfin un mot mais ne dévie ni vers James, ni vers Maximilien.
« - C'était cruel, bas et qui plus est déplacé. Je te demande pardon Maximilien, sincèrement. D 'autant qu'il est évident que tu ferais un merveilleux père. Enfin, vous.»
Même si le bébé serait assurément moins beau que s'il avait eu pour mère Juliet, soyons honnête. Mais par politesse elle ferait comme si. Cataleya marqua une courte pause et releva ses bleus iris vers James, un peu moins assurée. «Et il est parfaitement indélicat de jouer les dragons à l'encontre d'une personne auquel James tient autant. Ma colère ne doit pas déborder de la sorte et j'en suis encore désolée. »
Deux excuses à la suite ? Cataleya allait les vomir avec son morceau de gâteau, c'était certain. Une longue expiration trahit cependant l'envol de quelques nouvelles tensions, et si Cataleya s'apprêta à poser ses lèvres sur sa tasse, elle fini par rapprocher le dessert d'elle. Plus dans une volonté de ne pas rejeter son financier comme précédemment, plutôt que véritablement y toucher.
Aussi, tendu jusqu'à voir ses muscles prêt à céder, la jeune femme se laissa surprendre par la main de James et si un sursaut eu raison de ce contact, qu'elle ramena rapidement sa main à elle et darda sur son amour un regard presque sauvage, ce fut bien vite qu'elle sembla s’apaiser, épousant un premier soupire, à peine perceptible, comme pour relâcher un peu de pression accumulé.
Elle haïssait réagir de la sorte, mais tout prenait des proportions démesuré lorsque le feu de son regard se heurtait à celui de Maximilien Leroy. Comme lorsqu'elle croisait le regard de sa tante et se sentait prêt à mordre lorsqu'elle osait un geste tendre à son égard.
Ils avaient ratés leur chance d'être tendre. D'être doux.
Alicia en jouant de passivité durant toute ces années, détournant presque l'oeil lorsque les abus rugissaient. Maximilien en abandonnant Juliet à son triste sort, en la condamnant à un nouveau mariage, en... Non. C'était faux et Cataleya le savait pertinemment.
Elle aimait se cacher derrière l'excuse de Juliet, parce que c'était plus facile de se dire qu'elle avait envie d'exploser cet homme pour prendre sa défense alors que tout s'était depuis apaisé. Il était en revanche plus inavouable d'accepter le fait que c'était son abandon qui la rongeait autant. Son abandon à elle.
Maximilien ne lui devait rien, et elle ne devait rien à Maximilien. C'était l'ex de sa cousine, presque sœur. Le meilleur ami de James. En soit, rien ne les liait véritablement et Cataleya en avait parfaitement conscience, et pourtant, elle avait placé tellement d'espoir lors de ce mariage, investigué Maximilien d'un rôle quasis salvateur au sein du monde nécrosé Blackthorn que, quelque part sans doute, l'éclatement de ces promesses avaient fracturé les fantasmes de changement qu'avait porté l'aura du français et son sillage. Cette bouffée d'air frais à laquelle elle s'était désespérément accroché et qu'on lui avait arraché aussi vite qu'elle était arrivé. Et elle n'arrivait tout bonnement pas à s'en remettre, quand bien même elle retraçait dans ses nuits les plus agités qu'elle ne pouvait être que le seul et unique moteur de sa vie. La seule à pouvoir apporter le moindre changement.
Et elle s'en sentait tout bonnement incapable.
« Ils sont divins, la saveur de l'amande y est bien présente [...] » Mmh ? Un peu surprise, Cataleya peine à remonter à la surface, observe longuement James et une tentative évidente de l'engraisser l'arracher à ce qui a, de toute évidence, obscurcit son minois précédemment si pincé. Elle frotte discrètement ses yeux du revers du poignet lorsqu'elle entend ce qui s'annonce comme la fuite de Maximilien. Touché, coulé.
Ce n'est que lorsqu'il quitte véritablement la table que la tension accumulé dans le corps trop frêle de la rousse se relâche enfin, la laissant couler un peu le long de sa chaise, la main de James doucement ramené sur sa cuisse. Elle y trace des cœurs, comme pour s’apaiser, et suit inlassablement les pas de Maximilien fuir les immondices qui niche encore sur sa langue. Un peu vidée quoi qu'incapable de chasser ses pensées.
« -J'y suis allé fort... » Ce n'est pas une question mais un constat dressé entre elle et James, à peine murmuré. Comme s'il en coûtait à la jeune Blackthorn de verbaliser ce qui la travaillait tant depuis quelques instants déjà. « Je ne sais même pas pourquoi j'ai dis ça... »Pourtant, si ses lèvres s'entrouvrent de nouveau, comme pour reprendre, elle se fige presque instantanément lorsqu'une charmante tasse est déposé devant elle et qu'un tendre parfum invite Cataleya a approcher. Elle en hume discrètement les flagrances et contemple les reflets danser là, sous les douces lumières environnantes, presque émerveillé. Il n'en faut pas beaucoup pour la ravir, au final. Un petit thé, une ambiance cosy, la main de James non loin, et cet état de fait la surprend un peu, avouons le. Alors, l'éther au bout des doigts et le regard plongé au plus profond de la porcelaine, Cataleya remue doucement le breuvage. Ose enfin un mot mais ne dévie ni vers James, ni vers Maximilien.
« - C'était cruel, bas et qui plus est déplacé. Je te demande pardon Maximilien, sincèrement. D 'autant qu'il est évident que tu ferais un merveilleux père. Enfin, vous.»
Même si le bébé serait assurément moins beau que s'il avait eu pour mère Juliet, soyons honnête. Mais par politesse elle ferait comme si. Cataleya marqua une courte pause et releva ses bleus iris vers James, un peu moins assurée. «Et il est parfaitement indélicat de jouer les dragons à l'encontre d'une personne auquel James tient autant. Ma colère ne doit pas déborder de la sorte et j'en suis encore désolée. »
Deux excuses à la suite ? Cataleya allait les vomir avec son morceau de gâteau, c'était certain. Une longue expiration trahit cependant l'envol de quelques nouvelles tensions, et si Cataleya s'apprêta à poser ses lèvres sur sa tasse, elle fini par rapprocher le dessert d'elle. Plus dans une volonté de ne pas rejeter son financier comme précédemment, plutôt que véritablement y toucher.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Mer 14 Sep 2022 - 16:09
Tu le vois bien, l'impact que ce mot a sur ton ami. “Déviant”. Ce mot si terrible que tu ressasses depuis de longs mois, qui te colle à la peau entachant la si parfaite image que tu t'efforces encore et toujours de maintenir. Celui que tu as maintes fois entendu par le passé, chaque fois qu'il a pu être question de relations en dehors des traditions hétéronormées si chères à ton entourage. Dont tu as toi-même usé. Avant. Et si tu n'en dis rien, tu ne peux pas t'empêcher de compatir intérieurement au malaise qui s'empare du jaune. Tu le vois, son regard qui cherche le tien, espérant quelque soutien. Ton coeur hurle de lui faire part de ta compréhension, de lui assurer ta présence, indéfectible, envers et contre tout. Il saigne de ton impassibilité, et pourtant, tu restes là, immobile, sans mot dire.
C'est ce que tu es toi aussi, finalement, et tu t'acharnes encore à en garder le secret, dans une tentative désespérée de maintenir des apparences aussi dysfonctionnelles que nocives. Tu redoutes tellement de perdre l'estime de celle qui se tient à tes côtés, dardant sa haine envers ton ami, que tu gardes ton éternel silence. Et tu le vois, déjà, quitter votre table et te laisser là, avec tes remords inavoués. Son regard est déjà à la recherche de sa collègue, son esprit prêt à prendre le large. Tu ne peux même pas lui en vouloir, au contraire, tu le comprends parfaitement bien. Mais là encore, tu ne dis rien. Il endosse déjà l'uniforme du serveur aimable de la Moufette que tu le sais être.
« Oui, nous avons les deux. Je vous apporte ça tout de suite. »
Ton coeur se serre comme tu le vois s'éclipser pour aller préparer la commande plus ou moins formelle de ton âme soeur, tout autant qu'à voir celle-ci martyriser encore sa peau. Ce geste-là t'est autorisé, songes-tu, et tu poses donc ta propre main sur celle de ta cousine, t'efforçant de contenir une certaine crispation comme elle se raidit à ton contact, retirant ses doigts comme si les tiens l'avaient brûlée. Tu n'oses plus un mouvement, de peur de l'effaroucher davantage et te retrouver soudain seul à cette table devenu trop grande. Tu as joué tes dernières cartes en proposant des douceurs aux fragrances qu'elle affectionne particulièrement, offrant la porte de sortie à ton ami que tu aurais en définitive préféré laisser fermée. Les coeurs que ta promise dessine sur le dos de ta main détendent quelque peu la tension de tes épaules, à peine perceptible, pourtant pour qui ne te connaît guère, mais ce sont les quelques mots qui passent ses lèvres qui fissurent quelque peu le masque neutre que tu arbores inlassablement.
« - J'y suis allé fort... »
Ton regard se baisse. Il n'y a rien à répondre à cela, vous le savez autant l'un que l'autre. Simple constat de ce qui est. Et toi qui ne sais guère y faire en matière de relations sociales, tu n'as aucune idée de comment rattraper les choses à présent.
« - Je ne sais même pas pourquoi j'ai dit ça... »
Tu passes le mensonge sous silence. Qu'elle y croie ou non, tu sais que les raisons de sa haine sont multiples. Peut-être plus complexes que tu le supposes encore. Tu ne sais pas tous les espoirs qu'elle a pu fonder en ton ami, mais tu sais au moins l'éducation que vous avez reçu, et l'attachement qui vous unit. Rien que la peur de perdre l'autre peut générer le pire brasier chez la rousse, et les vengeances les plus glaciales chez toi. L'ancienne génération ne l'imagine sans doute pas encore...
« Ma pause est bientôt terminée mais si vous souhaitez rester et commander autre chose, faites-moi signe ! »
Le français vous a rejoint, déposant une charmante tasse embaumant la rose et la vanille et le biscuit précédemment évoqué devant Quarta, qui se fige un instant en les découvrant. Tu vois presque les étoiles allumant un instant son regard qui se perd dans les vagues ambrées sous son nez, les mêmes s'allumeraient chez toi à l'observer ainsi si seulement tu t'y autorisais. Cela, tu aurais été prêt à le parier. Mais lorsque ta promise reprend la parole, tu ne peux masquer complètement la stupeur qui t'étreint.
« - C'était cruel, bas et qui plus est déplacé. Je te demande pardon Maximilien, sincèrement. D 'autant qu'il est évident que tu ferais un merveilleux père. Enfin, vous. »
Tu l'observes un moment, comme son regard se relève enfin sur toi, cherchant vraisemblablement ton approbation, et si tu peines à trouver des mots réconfortants pour l'un ou pour l'autre, tu esquisses un sourire, témoin de ta gratitude devant l'effort qu'elle fournit sans le moindre doute à cet instant. Bien faible peut-être pour la majorité des gens, mais pourtant bien éloquent te concernant. La mention de la paternité potentielle de Max t'interpelle. Tu n'as aucun doute qu'il ferait un père sensationnel, persuadé qu'il transmettrait son humanité, sa douceur, sa bienveillance à un enfant. Ou plusieurs. N'est-ce pas ce que tu cherches en sa compagnie, et qui te maintient accroché à son ombre, alors que vous semblez si différents ?
« -Et il est parfaitement indélicat de jouer les dragons à l'encontre d'une personne auquel James tient autant. Ma colère ne doit pas déborder de la sorte et j'en suis encore désolée. »
Ton regard cherche finalement celui de ton ami malmené. L'espace d'une seconde, peut-être y lit-il l'imbroglio de sentiments qui t'envahit, entre la compassion et la culpabilité. Une seconde seulement, avant que la froideur qui te caractérise, si réconfortante parce que familière, ne reprenne le dessus, et que tu ne répondes tout à fait factuellement.
-Je ne voudrais pas t'accaparer en plein travail... Merci pour ce moment. Je te tiendrai au courant...
Tu fais bien évidemment référence à votre conversation avant qu'elle ne dégénère, même si ce n'est peut-être pas si transparent pour tout le monde. Et si tu ne sais pas encore bien comment tu pourras t'y prendre, ta liste mentale contient d'ores et déjà une ligne supplémentaire, à savoir changer des gallions en monnaie moldue afin d'acquérir un de ces si mystérieux téléphones...
C'est ce que tu es toi aussi, finalement, et tu t'acharnes encore à en garder le secret, dans une tentative désespérée de maintenir des apparences aussi dysfonctionnelles que nocives. Tu redoutes tellement de perdre l'estime de celle qui se tient à tes côtés, dardant sa haine envers ton ami, que tu gardes ton éternel silence. Et tu le vois, déjà, quitter votre table et te laisser là, avec tes remords inavoués. Son regard est déjà à la recherche de sa collègue, son esprit prêt à prendre le large. Tu ne peux même pas lui en vouloir, au contraire, tu le comprends parfaitement bien. Mais là encore, tu ne dis rien. Il endosse déjà l'uniforme du serveur aimable de la Moufette que tu le sais être.
« Oui, nous avons les deux. Je vous apporte ça tout de suite. »
Ton coeur se serre comme tu le vois s'éclipser pour aller préparer la commande plus ou moins formelle de ton âme soeur, tout autant qu'à voir celle-ci martyriser encore sa peau. Ce geste-là t'est autorisé, songes-tu, et tu poses donc ta propre main sur celle de ta cousine, t'efforçant de contenir une certaine crispation comme elle se raidit à ton contact, retirant ses doigts comme si les tiens l'avaient brûlée. Tu n'oses plus un mouvement, de peur de l'effaroucher davantage et te retrouver soudain seul à cette table devenu trop grande. Tu as joué tes dernières cartes en proposant des douceurs aux fragrances qu'elle affectionne particulièrement, offrant la porte de sortie à ton ami que tu aurais en définitive préféré laisser fermée. Les coeurs que ta promise dessine sur le dos de ta main détendent quelque peu la tension de tes épaules, à peine perceptible, pourtant pour qui ne te connaît guère, mais ce sont les quelques mots qui passent ses lèvres qui fissurent quelque peu le masque neutre que tu arbores inlassablement.
« - J'y suis allé fort... »
Ton regard se baisse. Il n'y a rien à répondre à cela, vous le savez autant l'un que l'autre. Simple constat de ce qui est. Et toi qui ne sais guère y faire en matière de relations sociales, tu n'as aucune idée de comment rattraper les choses à présent.
« - Je ne sais même pas pourquoi j'ai dit ça... »
Tu passes le mensonge sous silence. Qu'elle y croie ou non, tu sais que les raisons de sa haine sont multiples. Peut-être plus complexes que tu le supposes encore. Tu ne sais pas tous les espoirs qu'elle a pu fonder en ton ami, mais tu sais au moins l'éducation que vous avez reçu, et l'attachement qui vous unit. Rien que la peur de perdre l'autre peut générer le pire brasier chez la rousse, et les vengeances les plus glaciales chez toi. L'ancienne génération ne l'imagine sans doute pas encore...
« Ma pause est bientôt terminée mais si vous souhaitez rester et commander autre chose, faites-moi signe ! »
Le français vous a rejoint, déposant une charmante tasse embaumant la rose et la vanille et le biscuit précédemment évoqué devant Quarta, qui se fige un instant en les découvrant. Tu vois presque les étoiles allumant un instant son regard qui se perd dans les vagues ambrées sous son nez, les mêmes s'allumeraient chez toi à l'observer ainsi si seulement tu t'y autorisais. Cela, tu aurais été prêt à le parier. Mais lorsque ta promise reprend la parole, tu ne peux masquer complètement la stupeur qui t'étreint.
« - C'était cruel, bas et qui plus est déplacé. Je te demande pardon Maximilien, sincèrement. D 'autant qu'il est évident que tu ferais un merveilleux père. Enfin, vous. »
Tu l'observes un moment, comme son regard se relève enfin sur toi, cherchant vraisemblablement ton approbation, et si tu peines à trouver des mots réconfortants pour l'un ou pour l'autre, tu esquisses un sourire, témoin de ta gratitude devant l'effort qu'elle fournit sans le moindre doute à cet instant. Bien faible peut-être pour la majorité des gens, mais pourtant bien éloquent te concernant. La mention de la paternité potentielle de Max t'interpelle. Tu n'as aucun doute qu'il ferait un père sensationnel, persuadé qu'il transmettrait son humanité, sa douceur, sa bienveillance à un enfant. Ou plusieurs. N'est-ce pas ce que tu cherches en sa compagnie, et qui te maintient accroché à son ombre, alors que vous semblez si différents ?
« -Et il est parfaitement indélicat de jouer les dragons à l'encontre d'une personne auquel James tient autant. Ma colère ne doit pas déborder de la sorte et j'en suis encore désolée. »
Ton regard cherche finalement celui de ton ami malmené. L'espace d'une seconde, peut-être y lit-il l'imbroglio de sentiments qui t'envahit, entre la compassion et la culpabilité. Une seconde seulement, avant que la froideur qui te caractérise, si réconfortante parce que familière, ne reprenne le dessus, et que tu ne répondes tout à fait factuellement.
-
Tu fais bien évidemment référence à votre conversation avant qu'elle ne dégénère, même si ce n'est peut-être pas si transparent pour tout le monde. Et si tu ne sais pas encore bien comment tu pourras t'y prendre, ta liste mentale contient d'ores et déjà une ligne supplémentaire, à savoir changer des gallions en monnaie moldue afin d'acquérir un de ces si mystérieux téléphones...
– the best –
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Mer 14 Sep 2022 - 19:23
Tea for two ft. @James Blackthorn | 17.08.22Il est bien forcé de revenir car ce n’est pas dans l’état d’esprit de Maximilien de partir comme ça, d’éviter les gens (même quand ceux-ci le mettent mal à l’aise). Voilà bien longtemps qu’il ne s’était plus senti aussi mal mais il se répète inlassablement que ce n’est pas de sa faute. Ce n’est pas quelque chose qu’il choisit mais qu’il est. À part se supprimer lui-même, il n’y a rien à faire… Et il a bien tenté ! Lui qui se pensait totalement libéré de la pression du regard des autres vient de s’offrir la confirmation que c’est loin d’être le cas. Ce moment loin du futur couple est salutaire pour Maximilien, qui en profite pour garder une potentielle colère bien assagie au fond de lui. Il ne veut pas s’énerver contre Cataleya car à ses yeux, tout cela n’est que de l’ignorance. Il est difficile d’en vouloir à quelqu’un qui ne sait pas. Difficile, mais pas impossible. Il est un peu frustré que James n’ait rien dit mais ce n’était sûrement pas sa place. Mieux vaut qu’il se taise plutôt qu’il corrobore les propos de sa fiancée…
En revenant, il est plutôt surpris des excuses que la jeune femme lui fait presque aussitôt. S’il reste muet dans un premier temps, il n’en pense pas moins. Oui, elle y est allée fort et lui sait pourquoi elle a dit ça : parce qu’on l’a entraîné à le faire. Tant et si bien que c’est sorti presque naturellement de sa bouche comme si elle récitait une leçon. Au moins fait-elle l’effort de donner à ses propos les adjectifs qui leurs correspondent : bas, cruel, déplacé et surtout, indélicat. Maximilien rajouterait bien “injuste” mais c’est déjà beaucoup. Vu leur passé et ce qui s’est produit entre lui et les Blackthorn, il se voit satisfait de recevoir de telles excuses quand elle aurait très bien pu camper sur ses positions.
« Si je devais me mettre en colère à chaque fois que quelqu’un me disait ça, je passerais ma vie à être un pathétique bonhomme forgé par la haine et ce n’est pas ce que je souhaite. Tu es pardonnée, bien sûr. » Comment peut-il faire autrement ? Il est persuadé que malgré le naturel de ses propos, elle ne pensait pas à mal. Enfin oui, elle cherchait à lui faire du mal mais il ne connaît pas ses raisons profondes. Il est plus facile de pardonner que de passer ses prochaines semaines dans la rancune. Bien qu’il puisse en faire preuve occasionnellement, Maximilien tend vers la gentillesse et le pardon désormais. Le Français tourne la tête vers son ami et lui fait un sourire sincère, suivi d’un clin d’œil qui se veut involontaire et incontrôlable. Il n’a même pas conscience de l’avoir fait.
« Envoie-moi un hibou avec ta décision et on discutera des détails. Je vais me renseigner de mon côté pour voir ce qui est le plus adapté pour toi. C’était sympa de vous voir, je vais retourner gagner ma vie moi ! Sinon je vais finir à la rue… Profitez bien du reste du repas ! » Il se lève en riant et leur fait un signe de la main avant de retourner derrière le comptoir où, aussitôt, il est alpagué par un client empressé.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Mar 20 Sep 2022 - 16:41
Elle se sent un peu stupide Cataleya, là, prise entre un regard indulgent et un siège dans lequel elle se fond presque intuitivement, faute de pouvoir marquer plus encore de distance. Si Maximilien avait souvent fait preuve de douceur et qu'il s'agissait sans doute là de la raison pour laquelle la rousse s'y était accroché toute griffe dehors, force était d'admettre que ce pardon si simple en apparence provoquait en elle la plus grande des confusions. Elle s'était contenté de quelques mots seulement, pas de grands actes et pourtant, le baisé salvateur de la rédemption s'était apposé si doucement sur son front qu'elle en restait perturbée, le sourcil arqué et la moue un peu perdue au bout des traits.
Personne ne pouvait survivre à ce monde en était aussi doux. Encore moins dans l'enclave si furieuse, si féroce que formait les sang purs et leurs idéaux alors, si elle soutint le regard du français autant de temps qu'il resta tourné en sa direction, presque dans une volonté de bras de fer, ce fut précipitamment qu'elle se tourna vers James lorsque Maximilien en fit de même.
Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait entre eux, quels étaient les tenants et aboutissement de leur discussion mais tout ce qui comptait à dire vrai, là maintenant, était le fait qu'elle ne comprenait pas comment ils avaient pu passer d'insultes tout crocs dehors à un « je te pardonne » et un retour à la normal presque trop facile. Maximilien était trop doux pour ce monde, voilà tout, et ce trait forçait littéralement le respect. Quand bien même Cataleya ne l'avouerait tout bonnement jamais. Tout se passe pourtant vite, trop vite à dire vrai, et c'est radieux que le jeune homme se lève, illumine son chemin d'un sourire trop franc pour rejoindre un comptoir que la Blackthorn fixe longuement avant de revenir à son fiancé. Toujours aussi confuse, soyons honnête. Tant et si bien à dire vrai, qu'elle finit par piquer un bout de dessert dans l'assiette de James, presque par habitude, et en pince la cuillère lorsque celle-ci finit entre ses lèvres. Un peu songeuse, un peu anxieuse à l'idée d'avoir pu envenimer des relations amicales qu'elle sait précieuse aux yeux de son aimé, quand bien même ce dernier ne semble pas lui en tenir rigueur.
Lui aussi était trop doux pour ce monde. Cataleya se l'était murmuré tant de fois dans son enfance que ce simple état de fait avait dû renforcer sa propre impétuosité, presque pour compenser. Pour devenir le dragon capable de faire fondre toute menace osant effleurer le visage de James. Brûler le monde pour bâtir le trône de son aimé.
Alors, l'éther au bout des doigts, la cuillère toujours pincé entre ses lèvres et le regard clair, Cataleya osa un geste en direction de celui-ci. Elle passa tendrement sa main dans ses blonds cheveux pour en discipliner l'une des mèches et échoua un instant sur sa joue, tout doucement. Si elle eu un bref sourire, presque imperceptible, c'est un peu coupable qu'elle revint rapidement à son dessert et thé, inquiète à l'idée qu'on puisse les surprendre.
« - Ca m'avait manqué... » Aveu à peine soufflé, autant pour saluer le retour de ce genre de petit moment passé avec James que pour épouser les saveurs des dessert de la moufette. Comment avait-elle pu les renier depuis tout ce temps ? Par simple principe ? Si elle n'était pas aussi fière, sans doute aurait-elle osé glisser l'idée de la recette à Victoria pour qu'elle en revisite la recette. « - Merci, James. »
Personne ne pouvait survivre à ce monde en était aussi doux. Encore moins dans l'enclave si furieuse, si féroce que formait les sang purs et leurs idéaux alors, si elle soutint le regard du français autant de temps qu'il resta tourné en sa direction, presque dans une volonté de bras de fer, ce fut précipitamment qu'elle se tourna vers James lorsque Maximilien en fit de même.
Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait entre eux, quels étaient les tenants et aboutissement de leur discussion mais tout ce qui comptait à dire vrai, là maintenant, était le fait qu'elle ne comprenait pas comment ils avaient pu passer d'insultes tout crocs dehors à un « je te pardonne » et un retour à la normal presque trop facile. Maximilien était trop doux pour ce monde, voilà tout, et ce trait forçait littéralement le respect. Quand bien même Cataleya ne l'avouerait tout bonnement jamais. Tout se passe pourtant vite, trop vite à dire vrai, et c'est radieux que le jeune homme se lève, illumine son chemin d'un sourire trop franc pour rejoindre un comptoir que la Blackthorn fixe longuement avant de revenir à son fiancé. Toujours aussi confuse, soyons honnête. Tant et si bien à dire vrai, qu'elle finit par piquer un bout de dessert dans l'assiette de James, presque par habitude, et en pince la cuillère lorsque celle-ci finit entre ses lèvres. Un peu songeuse, un peu anxieuse à l'idée d'avoir pu envenimer des relations amicales qu'elle sait précieuse aux yeux de son aimé, quand bien même ce dernier ne semble pas lui en tenir rigueur.
Lui aussi était trop doux pour ce monde. Cataleya se l'était murmuré tant de fois dans son enfance que ce simple état de fait avait dû renforcer sa propre impétuosité, presque pour compenser. Pour devenir le dragon capable de faire fondre toute menace osant effleurer le visage de James. Brûler le monde pour bâtir le trône de son aimé.
Alors, l'éther au bout des doigts, la cuillère toujours pincé entre ses lèvres et le regard clair, Cataleya osa un geste en direction de celui-ci. Elle passa tendrement sa main dans ses blonds cheveux pour en discipliner l'une des mèches et échoua un instant sur sa joue, tout doucement. Si elle eu un bref sourire, presque imperceptible, c'est un peu coupable qu'elle revint rapidement à son dessert et thé, inquiète à l'idée qu'on puisse les surprendre.
« - Ca m'avait manqué... » Aveu à peine soufflé, autant pour saluer le retour de ce genre de petit moment passé avec James que pour épouser les saveurs des dessert de la moufette. Comment avait-elle pu les renier depuis tout ce temps ? Par simple principe ? Si elle n'était pas aussi fière, sans doute aurait-elle osé glisser l'idée de la recette à Victoria pour qu'elle en revisite la recette. « - Merci, James. »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 993
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Tea for two (ft. James et Cat)
Ven 30 Sep 2022 - 10:43
T'es clairement pas très doué en matière de sentiment, pas pour les exprimer en tous les cas. Ni vraiment pour réconforter les autres, penses-tu. Ca t'empêche pas de voir, ressentir, comprendre en partie, ce que ressentent les autres. Le malaise de ton ami, tu le visualises très bien, là, palpable, presque, entre vous. T'as son regard qu'a cherché le tien, avant de vous fuir, et tu t'en veux de pas savoir l'épauler. T'as un peu peur, aussi, que ton inaction finisse par l'éloigner, à peine retrouvé. T'as pas tant de monde auprès de toi, trop peur pour pouvoir supporter de les voir disparaître. Alors tu t'accroches à la main de Cat, comme à une bouée de sauvetage, même si tu suis l'abeille du regard, par moments, partagé entre eux deux, bien incapable de faire un choix, en réalité - que tu espères bien n'avoir jamais à faire.
Les excuses de ta promise te vont droit au coeur, bien plus que tu ne le laisses entrevoir sur ton visage de marbre, tout comme tu es profondément soulagé de voir Maximilien les accepter.
« Si je devais me mettre en colère à chaque fois que quelqu’un me disait ça, je passerais ma vie à être un pathétique bonhomme forgé par la haine et ce n’est pas ce que je souhaite. Tu es pardonnée, bien sûr. »
T'as l'impression que le poids du monde vient soudain de quitter tes épaules, il n'en faut pas plus pour que tu reprennes la parole, quelque peu surpris cependant du clin d'oeil de ton ami, trop naturel sans doute. Il faudra que tu t'y habitues de nouveau, à l'évidence. C'est probablement ce naturel qui t'attire chez le Summerbee, que tu as toujours envié.
« Envoie-moi un hibou avec ta décision et on discutera des détails. Je vais me renseigner de mon côté pour voir ce qui est le plus adapté pour toi. C’était sympa de vous voir, je vais retourner gagner ma vie moi ! Sinon je vais finir à la rue… Profitez bien du reste du repas ! »
Tu hoches simplement la tête, incapable de trouver quoi répondre de plus. L'essentiel a été dit, de toutes les manières, n'est-ce pas ? Et puis tu ne peux pas lui en vouloir de prendre quelque peu la fuite, encore moins face à l'argument imparable de son travail. Alors ton regard revient vers le seul objet ici digne de ton attention : Cat et toute son incompréhension. De votre conversation, mais c'est un moindre mal, du caractère du français, aussi, si loin de ce que vous avez connu toute votre vie. Elle vole un morceau de gâteau dans ton assiette, et tu la regardes faire sans broncher. A vrai dire, c'est un peu ce que tu attends depuis de longues minutes, de la voir picorer un peu dans les douceurs exquises devant vos nez.
La tempête a fait rage, mais semble s'adoucir en apparence, dans les gestes de ta fiancée - tu ne doutes pas qu'elle vrombisse encore sous son crâne. Trop de questions sans réponse, que tu ne saurais toi-même lui apporter. Tu sais le feu qui bouillonne en elle, prêt à tout calciner sur son passage si ça devait te permettre de subsister. Tu sais aussi qu'elle s'y brûlerait trop fort, sans retenue, et tu t'efforces autant que possible de l'éviter. Tu ne survivrais pas sans elle, elle se consumerait sans toi. N'est-ce pas un peu ce qui s'est passé ces deux dernières années ? Tu t'efforces de ne pas t'attarder davantage sur ce triste constat, quand sa main vient se perdre dans ta tignasse platine, et traîne un peu sur ta joue. Le contact t'électrise bien plus que tu ne le laisses paraître, et tu en regrettes déjà l'absence, quand, un peu coupable, elle reporte ses attentions sur les pâtisseries.
« - Ca m'avait manqué... » souffle-t-elle sans préciser l'objet précis de son manque. Tu esquisses un sourire, laissant toi-même planer le doute. Au fond tu sais qu'elle n'évoque pas seulement les douceurs qu'elle savoure encore un peu.
-A moi aussi , réponds-tu sobrement, sans pour autant ajouter le terriblement qui brûle tes lèvres.
Le manque. L'absence. T'as cru mourir tellement de fois, là-bas, seul loin de tout ce qui a toujours fait ta vie. Juste qu'à ta rencontre avec l'artiste, t'as navigué dans un brouillard opaque. T'as bien failli sombrer, c'est sa lumière à lui qui t'a sauvé, tu le sais. Ton phare dans l'obscurité. Tout comme tu suis sa flamme à elle, ici, envers et contre tout.
« - Merci, James. »
Sa présence, ces deux seuls mots, valent tout l'or du monde, en es-tu pleinement conscient ? Au fond de ton esprit, l'idée s'impose comme une tâche d'encre qui s'étale peu à peu et recouvre les notes de ta vie, érigées en lois immuables.
-A ton service, Princesse...
Délicatement, tu t'empares à nouveau de ta tasse, sirote l'infusion aux effluves semblables aux parfums qu'elle porte. Tu n'étais venu que pour passer quelques minutes en compagnie de ton ami. Tu ne te doutais pas encore de toutes les graines que ces quelques minutes hors du temps, de vos quotidiens harassant, étaient en train de semer...
Les excuses de ta promise te vont droit au coeur, bien plus que tu ne le laisses entrevoir sur ton visage de marbre, tout comme tu es profondément soulagé de voir Maximilien les accepter.
« Si je devais me mettre en colère à chaque fois que quelqu’un me disait ça, je passerais ma vie à être un pathétique bonhomme forgé par la haine et ce n’est pas ce que je souhaite. Tu es pardonnée, bien sûr. »
T'as l'impression que le poids du monde vient soudain de quitter tes épaules, il n'en faut pas plus pour que tu reprennes la parole, quelque peu surpris cependant du clin d'oeil de ton ami, trop naturel sans doute. Il faudra que tu t'y habitues de nouveau, à l'évidence. C'est probablement ce naturel qui t'attire chez le Summerbee, que tu as toujours envié.
« Envoie-moi un hibou avec ta décision et on discutera des détails. Je vais me renseigner de mon côté pour voir ce qui est le plus adapté pour toi. C’était sympa de vous voir, je vais retourner gagner ma vie moi ! Sinon je vais finir à la rue… Profitez bien du reste du repas ! »
Tu hoches simplement la tête, incapable de trouver quoi répondre de plus. L'essentiel a été dit, de toutes les manières, n'est-ce pas ? Et puis tu ne peux pas lui en vouloir de prendre quelque peu la fuite, encore moins face à l'argument imparable de son travail. Alors ton regard revient vers le seul objet ici digne de ton attention : Cat et toute son incompréhension. De votre conversation, mais c'est un moindre mal, du caractère du français, aussi, si loin de ce que vous avez connu toute votre vie. Elle vole un morceau de gâteau dans ton assiette, et tu la regardes faire sans broncher. A vrai dire, c'est un peu ce que tu attends depuis de longues minutes, de la voir picorer un peu dans les douceurs exquises devant vos nez.
La tempête a fait rage, mais semble s'adoucir en apparence, dans les gestes de ta fiancée - tu ne doutes pas qu'elle vrombisse encore sous son crâne. Trop de questions sans réponse, que tu ne saurais toi-même lui apporter. Tu sais le feu qui bouillonne en elle, prêt à tout calciner sur son passage si ça devait te permettre de subsister. Tu sais aussi qu'elle s'y brûlerait trop fort, sans retenue, et tu t'efforces autant que possible de l'éviter. Tu ne survivrais pas sans elle, elle se consumerait sans toi. N'est-ce pas un peu ce qui s'est passé ces deux dernières années ? Tu t'efforces de ne pas t'attarder davantage sur ce triste constat, quand sa main vient se perdre dans ta tignasse platine, et traîne un peu sur ta joue. Le contact t'électrise bien plus que tu ne le laisses paraître, et tu en regrettes déjà l'absence, quand, un peu coupable, elle reporte ses attentions sur les pâtisseries.
« - Ca m'avait manqué... » souffle-t-elle sans préciser l'objet précis de son manque. Tu esquisses un sourire, laissant toi-même planer le doute. Au fond tu sais qu'elle n'évoque pas seulement les douceurs qu'elle savoure encore un peu.
-
Le manque. L'absence. T'as cru mourir tellement de fois, là-bas, seul loin de tout ce qui a toujours fait ta vie. Juste qu'à ta rencontre avec l'artiste, t'as navigué dans un brouillard opaque. T'as bien failli sombrer, c'est sa lumière à lui qui t'a sauvé, tu le sais. Ton phare dans l'obscurité. Tout comme tu suis sa flamme à elle, ici, envers et contre tout.
« - Merci, James. »
Sa présence, ces deux seuls mots, valent tout l'or du monde, en es-tu pleinement conscient ? Au fond de ton esprit, l'idée s'impose comme une tâche d'encre qui s'étale peu à peu et recouvre les notes de ta vie, érigées en lois immuables.
-
Délicatement, tu t'empares à nouveau de ta tasse, sirote l'infusion aux effluves semblables aux parfums qu'elle porte. Tu n'étais venu que pour passer quelques minutes en compagnie de ton ami. Tu ne te doutais pas encore de toutes les graines que ces quelques minutes hors du temps, de vos quotidiens harassant, étaient en train de semer...
– the best –
|
|